UEH1

UEH
Université d’État d’Haïti

CHCL
Campus Henry Christophe de Limonade
Faculté des Sciences et de Génie (FSG)
Option : Génie Civil
Projet : Predimensionnement et calcul d’un R+1
Présenté par : Andelson PIERRE

Mydlai
ydlai Pither MONDESIR
Junior GEFFRARD
Encadré par : EUGÈNE Carly
Remis en mai 2023
Projet Béton MAJ Page 1

Table des matières
Introduction ................................................................................................................................ 3
Hypothèse de calcul .................................................................................................................. 5
Partie 1- Predimensionnement ........................................................................................ 7
A - Plancher .................................................................................................................... 7
B - Poutres ...................................................................................................................... 8
C - Poteaux ..................................................................................................................... 9
D - Escalier .................................................................................................................. 11
Partie 2- Descente des charges ............................................................................................ 13
Partie 3- Calcul des structures ............................................................................................. 27
Infrastructure ................................................................................................................ 54
Conclusion .................................................................................................................... 58
Bibliographie ................................................................................................................ 59

Introduction générale
Depuis des siècles, l’homme a toujours voulu trouver un abri où règne sécurité et
confort.
L’histoire qui retrace le vécu des hommes est riche d’exemples aussi édifiants les uns
que les autres, car tout cela a débuté par le fameux homme des cavernes, en passant par les
célèbres pyramides d’Egypte, et de nos jours les extraordinaires buildings à l’image des deux
tours de Malaisie.
Le développement des techniques et du savoir faire dans les différents domaines, et
notamment dans le secteur de la construction a donné une avancée importante dans le secteur
de la construction, surtout avec la venue des nouveaux matériaux de construction tels que
(béton armé, béton précontraint, CM).
Les études techniques ou d’engineering, ainsi que les observations faites sur le
comportement des structures ont montrées en général que :
 Les constructions métalliques présentent un meilleur comportement vis-à-vis d’une

excitation sismique vu son poids léger et la grande ductilité quelle possède.
 Les constructions en béton armé ont un comportement dynamique dépendant du

type de structure (portique auto stable, structure à voiles ou mixte).
Les avantages importants que présentent les voiles de contreventement par rapport aux
portiques sont :
 Leurs grandes rigidités vis-à-vis des forces horizontales, ils permettent de
réduire considérablement les dommages sismiques des éléments non
structuraux.
 Lors de nombreux séismes modérés, les structures à voiles ont de faibles
déplacements latéraux qui permettaient de réduire les effets psychologiques sur
les habitants des immeubles de ce type de structure.

 La masse élevée du voile permet un bon isolement acoustique et la bonne
capacité calorifique du béton armé donne au bâtiment une inertie thermique
appréciable.
 Dans un bâtiment, les efforts horizontaux sont transmis au voiles
habituellement par les planchers qui jouent le rôle de diaphragme, entre chaque
voile les sollicitations sont reparties proportionnellement avec sa rigidité dans
la direction de sollicitation. Le voile transmet ces efforts à la base du bâtiment
et finalement au sol.

Hypothèse de calcul
Avant d’entrer dans les études techniques proprement dites ; nous allons définir
quelques hypothèses indispensables aux calculs.
1. Béton
La valeur de la résistance caractéristique à la compression du béton (fc28) dépend du
type de chantier. Soient :
 28 = 20 sur les chantiers convenablement outillés ;
 28 = 25 sur les chantiers faisant l’objet d’un contrôle régulier ;
 28 = 30 et plus sur les chantiers moyennant une sélection rigoureuse
des matériaux utilisés et une étude de la composition du béton.
Nous avons un chantier faisant l’objet d’un contrôle régulier donc la résistance
caractéristique à la compression à 28 jours d’âge : ¦ = et la résistance
caractéristique à la traction à 28 jours d’âge correspondante est : ¦ = , + , ¦ =
, .
Un coefficient de sécurité partiel du béton est appliqué selon la nature de la

combinaison de l’ouvrage. Il y a deux types de combinaisons :
 La combinaison fondamentale avec g = . : à considérer dans des situations

durables ou transitoires ;
 La combinaison accidentelle avec g = . : à considérer dans des situations
durables ou transitoires ;
Nous avons une combinaison fondamentale donc g = . .
Un autre coefficient est appliqué selon la durée t d’application des combinaisons des
charges. Nous avons :
 = 0.85 si ≤ 1 ℎ ;
 = 0.9 si 1 ℎ ≤ ≤ 24 ℎ ;
 = 1 si ≥ 24 ℎ ;
La durée d’application des charges est supérieure à 24 heures donc = 1. La contrainte

admissible en compression du béton à l’état limite de service est donnée par l’équation :
= 0.6 28
.
A l’état limite ultime, elle est égale à : = g
Où : g = . et = 1 sont respectivement des coefficients qui tiennent compte de la

sécurité (cas de combinaison fondamentale) et de l’influence de la durée d’application (cas ou
≥ 24 ℎ ).
Ainsi = 15 et = 14.17 .

2. Acier
Les différents types d’acier fréquemment utilisés en béton armé sont :
 Acier rond lisse ;
 Acier haute adhérence ;
 Treillis soudés.
Nous allons utiliser les barres à haute adhérence car celles-ci ont une section
sensiblement circulaire qui présente des nervures suivant le diamètre pour améliorer
l’adhérence entre l’acier et le béton. La nuance d’acier est Fe E 400.
La limite d’élasticité correspondante : = 400 .
Comme le cas du béton nous avons une combinaison fondamentale donc le coefficient
de sécurité est : g = .
La contrainte de l’acier c’est le rapport entre la limite d’élasticité et le coefficient de

sécurité : = = g = 348 .
3. Contrainte de calcul
Les éléments de calcul figurant dans ce devoir sont conformes aux règles techniques
de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé suivant la
méthode des états limites (BAEL 91 modifié 99).
Les calculs justificatifs sont conduits suivant la théorie des états limites. On distingue
les états limites ultimes et les états limites de services.
a. Les états limites ultimes (ELU)

Les Etats Limites Ultimes mettent en jeu la sécurité des biens et des personnes
de façon suprême. Ils correspondent à la limite :
 Soit de l’équilibre statique ;
 Soit de la résistance de l’un des matériaux ;
 Soit de la stabilité de la forme.
b. Les états limites de services (ELS)
Les Etats Limites de Service sont définis compte tenu des conditions
d’exploitation ou de durabilité. Ils correspondent aux :
 Etats limites de déformation (flèches) ;
 Ouverture des fissures ;
 Vibrations inconfortables pour les usagers.

Predimensionnement
En général, le dimensionnement des éléments est déterminé
déterminé à partir des sollicitations
qu’ils subissent. Par contre, ces sollicitations ne peuvent être évaluées sans avoir les
dimensions des éléments considérés. Cependant, on donne des dimensions préalables à ces
éléments d’où le pré-dimensionnement.
dimensionnement.
Le pré-dimensionnement
dimensionnement est la première étape des calculs. Notre calcul portera sur la
file C indiqué par le schéma :
File : C
N.B : Représentation de la file à étudier et surface

surface d’influence pour les poteaux.
A. Plancher
 Choix du type de plancher
Il y a plusieurs variétés de plancher selon les types de matériaux utilisés comme par
exemple : en bois, en acier-béton,
acier en béton armé,…
En béton armé seulement, on peut citer :

 Les planchersrs à corps creux hourdis ;
 Les planchers nervurés ;
 Les planchers à poutres croisées et planchers-caissons ;
 Les planchers en dalles pleines en béton armé coulé sur place avec ou sans
prédalle ;
 Les planchers alvéolés.
Dans notre cas, on va choisir les planchers en dalles pleines en béton armé coulé sur
place sans prédalle et pour le calcul, on va considérer le cas le plus défavorable. Dans ce cas,
prenons le plancher ayant la plus grande surface dont les dimensions sont caractérisées par lx
et ly tels que :
Lx = 4,22 m et Ly = 4,57 m
Avec :
 Lx : longueur de la dalle suivant le sens de la petite portée ;
 Ly : longueur de la dalle suivant le sens de la plus grande portée.
 Epaisseur
On a = = 0,92 > 0,4 donc la dalle est porté sur les deux sens, on peut dire aussi
la dalle est 4 appuis.
Alors l’épaisseur de la dalle (continue) est obtenue par la relation :
≤ ≤
Avec = ×
= 4,22 × 4,57 = 4,4
On a les valeurs suivantes :
Tableau : Epaisseur de la dalle pleine en béton armé.
L [m] L/40 [m] L/30 [m] e [m]

4,4 0,11 0,15 0,15
On prend = 0,15 en raison de la résistance au feu pour 3 heures de feu.
B. Poutre
Une poutre est une longue pièce en bois, en métal ou en béton armé, de forte section.
Les poutres en béton armé sont, soient préfabriquées, soient coulées sur site dans un
coffrage. Les données de calcul de sections, de portées et de ferraillage sont fournies par le
B.A.E.L 91 modifié 99. (Règles de calcul du béton armé aux états limites).
Une poutre est un élément de la construction généralement horizontale qui a pour rôle de
transmettre les charges verticales et les charges horizontales.

 Hauteur
La hauteur h de la poutre est déterminée par la condition de rigidité ou de non
déformabilité caractérisée par la relation suivante :
 ≤ℎ≤ : poutre continue
 ≤ℎ≤ : poutre isostatique
On considère que dans notre cas toutes les poutres sont continues.
Tableau 5: Hauteur des poutres
Poutre L [m] L/16 [m] L/10 [m] H [m]
Transversale 4,22 0,26 0,42 0,35
Longitudinale 4,57 0,28 0,46 0,35
 Largeur
La largeur doit vérifier la règle de la bonne construction suivante :
0,3ℎ ≤ ≤ 0,6ℎ
Poutre H [m] 0,3H [m] 0,6H [m] b [m]
Transversale 0,35 0,11 0,21 0,22
Longitudinale 0,35 0,11 0,21 0,22
On a pris = 0,22 m pour plus de sécurité et que la poutre soit ressortir dans le mur car ils
ne sont pas de même épaisseur.
Vérification de la poutre : ≥ ℎ donc = 0,22 ≥ ℎ = 0,12
Donc notre poutre aura de dimension 0,35 × 0,22

C. Poteaux
Pour ce calcul, on va considérer les hypothèses suivantes :
 Les poteaux travaillent en compression simple ;

 les poteaux ont une section rectangulaire caractérisée par le petit côté « a » et le
grand côté « b ».
Il faut alors que la condition de non flambement soit vérifiée.

Puisqu’il s’agit d’un poteau à section rectangulaire, donc la condition de non flambement
est la suivante :
≤ ,
Où :

 : Longueur de flambement telle que = 0,7 (poteau encastré à sa fondation)
 : Le petit côté du poteau rectangulaire.

Comme =3 alors = 2,7
Prenons = 22
On a : = ,
= 13,6 ≤ 14,4 donc la condition de non flambement est vérifiée
Ainsi, la section du poteau est déterminée par la relation suivante :
≥ ,
Avec :
 : Section du poteau telle que = × (section rectangulaire) ;

 N : Effort normal de compression supporté par le poteau tel que = × ×
 : Contrainte de compression du béton.
 Calcul de
Sachant que = × × avec :
 n : nombre de niveau supporté par le poteau ;
 q : Charge moyenne supportée par le plancher d’étage, comprise entre 1 à
1.5 ⁄
 S : surface d’influence du poteau (la plus grande section d’un niveau supportée par
le poteau) où =
D’où : On fait le choix de avec une valeur très modéré = 1,3 ( / 2)
Tableau : Effort normale de compression supportée par le poteau
Poteau n q [T/m2] S [m2] N [MN]
Intérieur 1 1 1,3 10,21 0,13
Dérive 1 1 1,3 5,35 0,07
Intérieur 2 1 1,3 7,48 0,1
Dérive 2 1 1,3 2,42 0,03
 Calcul de
Sachant que : = .
: Résistance à la compression du béton à 28 jours d’âge telle que 28 = 25

correspond au béton dosé à 350 kg/m³ (avec du CEM I 42.5) ;

D’où : = 15
 Calcul de la valeur de « a » et « b »
Tableau : Section de chaque poteau
S N [ ] B [m2] bréel [m]
Etage n 2
a [m] b
[m ] [MN]
RDC 2 10,21 0,26 15 0,02 0,22 0,09 0,22
R+1 1 10,21 0,13 15 0,009 0,22 0,041 0,22
N.B : Pour une raison architecturale, de construction, et de sécurité on a pris une section
carrée 0,22 × 0,22 tant pour les poteaux de rive que pour les poteaux intérieurs.
D. Escalier
Un escalier est un espace de circulation constitué d’éléments successifs permettant de
passer d’un niveau à un autre. Il est réservé à l’usage du piéton et doit pouvoir s’utiliser
aussi aisément que possible et sans danger dans le sens de la marche en montant ou en
descendant. Il existe différents types d’escalier, parmi les escaliers existant on nous a
proposé un escalier en U dans le cadre de ce rapport.
Pour ce pré-dimensionnement, on va déterminer la hauteur de la contre marche, le
giron et l’angle d’inclinaison de l’escalier.
Les éléments d’un escalier :
Marche : Appelée aussi degré ou foulé, c’est la surface horizontale des gradins sur
laquelle on pose le pied. Pour la largeur, on ne doit pas descendre au-dessous de 25cm.
Emmarchement : La largeur du passage mesurée entre les extrémités latérales de la
surface horizon des marches.
Giron : C’est la distance horizontale de nez de marche à nez de marche.
Contremarche : C’est la partie verticale des gradins entre deux marches. La hauteur
normale des contremarches est de 15 à 20cm et doit satisfaire, avec le dimensionnement
des marches, la relation de Blondel ≤ + ≤
Palier : Plate-forme ménagée à chaque volée dans un escalier. En général, il ne faut pas
prévoir plus d’une vingtaine de marches successives sans les séparer par un palier p ayant
une largeur au moins égale à celle de trois marches.
Volée : C’est un jeu de marche et de contremarche qui réunit deux paliers.
Jour : C’est la distance (le vide) entre les projections horizontales de deux limons
consécutifs.
Limon : La poutre qui porte la volée du côté du vide.
Paillasse : C’est la dalle en pente supportant les marches d’une volée.
Échappée : Hauteur de passage, prise verticalement entre le nez de marche et la partie
inferieure du plancher-dalle ou de la volée au-dessus, elle doit être au moins égale à 2 m.
Rampe : On l’appelle aussi garde-corps.
garde corps. Elle est l’élément de sécurité de l’escalier et qui
porte une main courante afin de faciliter
facili le déplacement.
Largeur libre : C’est la largeur entre les mains courantes.
courantes
Cage d’escalier : C’est la pièce ou la clôture dans laquelle se trouve l’escalier
Échiffre : C’est le support d’extrémité pouvant être soit un mur soit une poutre sur lequel
repose l’escalier.
Trémie : C’est l’ouverture pratiqué dans le plancher. Elle est encore appelée attente de
l’escalier.
Reculée : C’est l’étendue située entre la marche de départ et la marche palière.
Soient :
 H : la hauteur à franchir ;
 h : la hauteur
teur de la contre marche ;
 g : la largeur de la marche ;
 α : l’angle d’inclinaison de l’escalier.
La hauteur à franchir H est la hauteur sous plafond plus l’épaisseur du plancher fini
Telle que :
 La hauteur sous plafond égale à 2,81
 L’épaisseur du plancher égale à 0,15
 Revêtement égale à 0,04
04
=
 Détermination de h
 La hauteur h est pratiquement . ≤ ≤ . ( ), prenons h = 17 cm.
 Le giron g est ≤ ≤ ( ) et ≤ + ≤ ( ) (d’après
la formule de Blondel).
 L’angle d’inclinaison α est obtenu par : =
Pour ℎ = 17 on a comme nombre de contre marche = = = 17,64

Soit :
 si = 17 recalculons ℎ = 300/17 ⟹ ℎ = 17,64
 si = 18 recalculons ℎ = 300/18 ⟹ ℎ = 16,66
Or 16,5 ≤ ℎ ≤ 17,5 ( ) donc on va prendre ℎ = 16,66
 Détermination de g
Prenons = 28 .
Vérifions la relation 60 ≤ 2 ℎ + ≤ 64 ( ) : relation de Blondel
2ℎ + = (2 × 16 ,66) + 28 = 61,32 vérifié.
D’où : = 28
 Détermination de
ℎ 16,66
On a : tan = qui donne tan = 28
= 0,595 d’où
= 30,75°
 Détermination de paillasse ( )
Le paillasse est considéré comme une dalle continue pleine en béton armé.
On a : ≤e≤
,
Avec L = +L = , °
+ 0,8 = 283 cm
283 283
≤e≤ ⟹ 7,23 ≤ ≤ 11,32
35 25
D’où =
 Détermination de pallier ( )
10
= = = 12
cos cos 30,75°

Descentes des charges
La descente des charges a pour objectif de calculer les efforts résultant des effets des
charges verticales et horizontales sur les éléments porteurs afin de procéder à leur
dimensionnement et surtout de la fondation.
Pour ce faire, on commence par le niveau le plus haut et on descend au niveau inférieur et
cela jusqu'au niveau le plus bas (les fondations).
 INVENTAIRE DES CHARGES

Le bâtiment est soumis à des actions horizontales et verticales et c’est la fondation qui
assure la transmission de ces charges au sol.
On peut en distinguer trois types :
- Actions permanentes ;
- Actions variables ;
- Actions accidentelles.
 Les actions permanentes

Les charges permanentes représentées par G, sont celles dont l’intensité est constante,
ou très peu variable dans le temps.
Elles sont obtenues à partir des dimensions géométriques des éléments et des
ouvrages, déduites des plans et du poids volumique des matériaux les constituant.
Elément de
Désignation Charges Unités
structure
Dalle pleine en BA ( = 15 ) 3,75 ⁄
Etanchéité multicouche en ciment ( =2 ) 0,12 ⁄
Terrasse
Forme de pente (béton de forme e = 6cm) 0,13 ⁄
inaccessible
Protection (gravillon e = 3cm) 0,6 ⁄
Total , ⁄
En béton armé ( = 7 ) 1,75 ⁄
Chéneau Enduits 2 faces 0,54 ⁄
Total , ⁄
Bloc creux ( = 15 ) 2,1 ⁄
Mur de
Enduit 2 faces à ( = 3 ) 1,38 ⁄
remplissage
Total , ⁄
Dalle pleine en BA ( = 15 ) 3,75 ⁄
Plancher Enduit (en mortier de ciment = 1,5 ) 3,45 ⁄
pour
habitation Carrelage + chape de mortier 0,6 ⁄
Total , ⁄
Poteaux En BA de section (0,22m x 0,22m) 25 ⁄

Transversale en BA (0,22m x 0,30m)
0, 25 ⁄
Poutres
Longitudinale en BA (0,22m
(0,22 x 0,30m) 25 ⁄
Marche 0,1666 × 2500 × 0,5 2,08 ⁄
Escalier Chape de revêtement en mortier de ciment ⁄
0,46
= ( = 2 )
28 ; Garde-corps
corps 0,05 ⁄
= 30,75 Paillasse ( = 10 ) 2,5 ⁄
Total 5,09 ⁄
Au niveau du fil C :
Représentation transversale du portique
Tableau:: Descente des surcharges

surcharges permanentes du poteau C
C-1
Dimension en ( ) Charge
Niveau Désignation ( )
Longueur Largeur Hauteur unitaire
Chéneau 2,43 0,5 2,3 2,8
Toiture terrasse 2,43 2,2 4,6 24,6
Retombé Poutre
N1 2,2 0,22 0,25 25 3,03
transversale
Retombé Poutre
2,43 0,22 0,25 25 3,34
long.
Total ,
Venant de N1 33,77
N2 Poteau 0,22 0,22 3 25 3,63
Total ,
Venant de N2 37,4
N3 Plancher 2,43 2,2 7,8 41,7
Retombé Poutre
2,43 0,22 0,25 25 2,43
long.
Retombé Poutre
2,2 0,22 0,25 25 3,03
trans.
Mur de
2,21 2,65 3,48 20,4
remplissage L
Mur de
1,98 2,65 3,48 18,26
remplissage T
Total ,
Venant de N3 123,22
N4 Poteau 0,22 0,22 3 25 3,63
Total 126,85
venant de N4 126,85
Longrine Long. 2,43 0,22 0,35 25 4,7
Longrine Trans. 2,2 0,22 0,35 25 4,23
N5 Mur de
2,21 2,65 3,48 20,4
remplissage L
Mur de
1,98 2,65 3,48 18,26
remplissage T
Total ,
Tableau : Descente des surcharges permanentes du poteau C-3.
Chéneau 4,64 0,5 2,3 5,34
Retombé Poutre
N1 2,2 0,22 0,25 25 3,03
transversale
Retombé Poutre
4,64 0,22 0,25 25 6,38
long.
Total ,
Venant de N1 61,65
N2 Poteau 0,22 0,22 3 25 3,63
Total ,
Venant de N2 65,28
Plancher 4,64 2,2 7,8 79,62
Retombé Poutre
4,64 0,22 0,25 25 6,38
N3 long.
Retombé Poutre
2,2 0,22 0,25 25 3,03
trans.
Mur de
4,42 2,65 3,48 40,76
remplissage L

Mur de
1,98 2,65 3,48 18,26
remplissage T
Total ,
Venant de N3 213,33
N4 Poteau 0,22 0,22 3 25 3,63
Total 216,96
venant de N4 216,96
Longrine Long. 4,64 0,22 0,35 25 8,93
Longrine Trans. 2,2 0,22 0,35 25 4,23
N5 Mur de
4,42 2,65 3,48 40,76
remplissage L
Mur de
1,98 2,65 3,48 18,26
remplissage T
Total ,
Tableau: Descente des surcharges permanentes du poteau C-5.
Chéneau 3,4 0,5 2,3 3,91
Retombé Poutre
N1 2,2 0,22 0,25 25 3,03
transversale
Retombé Poutre
3,4 0,22 0,25 25 4,67
long.
Total ,
Venant de N1 46,02
N2 Poteau 0,22 0,22 3 25 3,63
Total ,
Venant de N2 49,69
Plancher 3,4 2,2 7,8 58,34
Retombé Poutre
3,4 0,22 0,25 25 4,67
long.
Retombé Poutre
N3 2,2 0,22 0,25 25 3,03
trans.
Mur de
3,18 2,65 3,48 29,33
remplissage L
Mur de
1,98 2,65 3,48 18,26
remplissage T
Total ,
N4 Venant de N3 163,32

Poteau 0,22 0,22 3 25 3,63
Total 166,95
venant de N4 166,95
Longrine Long. 3,4 0,22 0,35 25 6,55
Longrine Trans. 2,2 0,22 0,35 25 4,23
N5 Mur de
3,18 2,65 3,48 29,33
remplissage L
Mur de
1,98 2,65 3,48 18,26
remplissage T
Total ,
Tableau: Descente des surcharges permanentes du poteau C-6
Chéneau 1,1 0,5 2,3 1,3
Retombé Poutre
N1 2,2 0,22 0,25 25 3,03
transversale
Retombé Poutre
1,1 0,22 0,25 25 1,51
long.
Total ,
Venant de N1 16,97
N2 Poteau 0,22 0,22 3 25 3,63
Total ,
Venant de N2 20,6
Plancher 1,1 2,2 7,8 18,88
Retombé Poutre
1,1 0,22 0,25 25 1,51
long.
Retombé Poutre
N3 2,2 0,22 0,25 25 3,03
Trans.
Mur de
0,88 2,65 3,48 8,12
remplissage L
Mur de
1,98 2,65 3,48 18,26
remplissage T
Total ,
Venant de N3 70,4
N4 Poteau 0,22 0,22 3 25 3,63
Total 74,03
venant de N4 74,03
N5
Longrine Long. 1,1 0,22 0,35 25 2,12

Longrine Trans. 2,2 0,22 0,35 25 4,23
Mur de
0,88 2,65 3,48 8,12
remplissage L
Mur de
1,98 2,65 3,48 18,26
remplissage T
Total ,
Tableau: Tableau récapitulatif des surcharges permanentes de chaque poteau en [KN]

P C-1 P C-4 P C-6 P C-8
N1 33,77 61,65 46,02 16,97
N2 37,4 65,28 49,69 20,6
N3 123,22 213,33 163,32 70,4
N4 126,85 216,96 166,95 74,3
N5 174,44 289,14 225,32 106,76
 Les actions variables

Les charges variables sont celles dont l’intensité varie fréquemment comprenant :
- Les surcharges d’exploitation ;
- Les charges climatiques.
 Les surcharges d’exploitation
Elles sont notées par Q et ont une intensité qui varie fréquemment et de façon
importante dans le temps.
Selon la norme française P 06-001 de l’AFNOR, on a :
Tableau: Valeur des surcharges d'exploitation
Désignation Charges d’exploitations unités

Boutique 5 / ²
Toilettes 1,5 / ²
Plancher pour chambre 1,5 / ²
Escalier 2,5 / ²
Balcons 3,5 / ²
Garage pour voitures légers 2,5 / ²
Couloir 2,5 / ²
Zone de dépôt 5 / ²
Parking pour voitures légers 2,5 / ³
Eau 0,1 / ²
Toiture Poussière 0,2 / ²
terrasse Entretien 1 / ²
Total , / ²
D’où les valeurs des surcharges d’exploitation à chaque niveau de chaque poteau :

Tableau : Surcharge d’exploitation par surface et par niveau
Niveau N1-N2 N3-N4 N5

Q ( ⁄ ) ( ⁄ ) ( ⁄ )
Valeur 1 2,5 0
En multipliant la valeur de surcharge d’exploitation par la surface d’application, on a

le tableau suivant :
Poteau P1 [KN] P2 [KN] P3 [KN] P4 [KN]

2
Surface [m ] 5,35 10,21 7,5 2,42
1-2 5,4 10,21 7,5 2,42
Venant , , , ,
3-4 13,4 25,53 18,8 6,05
Venant , , , ,
5 18,8 35,74 26,3 8,5
 Descente des charges dues aux charges horizontales :

Les surcharges climatiques
Concernant le calcul des actions du vent sur la construction, nous appliquons les
règles NV65 qui supposent que la direction d’ensemble moyenne du vent est horizontale.
Les présentes Règles ont pour objet de fixer les valeurs des charges climatiques (neige
et vent) et de donner les méthodes d'évaluation des efforts correspondants sur l'ensemble
d'une construction ou sur ses différentes parties.
Ces surcharges comprennent les effets de la neige, les effets du vent et les effets du
séisme.
 Effet du vent :
L’action exercée par le vent sur la paroi d’un élément est considérée comme
normale à cet élément car c’est le cas le plus défavorable pour un bâtiment.
Elle varie selon :
vitesse du vent ;
La catégorie de la construction et ses proportions d’ensemble ;
L’emplacement de l’élément considéré dans la construction et de son
orientation par rapport à la direction du vent ;
Les dimensions de l’élément considéré ;
La forme de la paroi à laquelle appartient l’élément considéré ;

A Limonade, on ne tient pas compte de l’action de neige et nous nous limiterons à
l’action du vent dont l’effet est déterminé par la pression exercée sur les faces qui lui sont
soumises et affectée des coefficients correspondant aux dispositions constructives.
 Les pressions dynamiques de base:

Ce sont les pressions qui s’exercent à une hauteur de 10m au-dessus du sol pour un
site normal. Elles sont données par les nouvelles Règles pour Construction Para
cyclonique. Le site, se trouvant dans la région de Limonade fait partie de la zone II.
Les pressions dynamiques correspondantes sont :
valeur normale ;
valeur extrême.
 Les pressions dynamiques corrigées :

La pression dynamique du vent est fonction de sa vitesse ; elle est également
fonction du type de construction:
Tenant compte de la nature du site d’implantation, de la hauteur, des dimensions et

de l’entourage de l’ouvrage, les pressions dynamiques de base se doivent être corrigées.
Elles seront affectées des coefficients dus à ces effets.
Elles s’obtiennent par les formules suivantes :
i. = ,
: La pression dynamique en ℎ ou encore / 2

: La vitesse du vent en m/s
ii. = × × × ×
Avec :
 : Pression dynamique de base

 : Coefficient de site
 : Coefficient de hauteur
 : Coefficient de masque
 : Coefficient de dimension
Effets de site
L’effet du site concerne la nature du site d’implantation. Limonade se situe sur un
plateau, donc l’ouvrage est moyennement exposé. C’est un site normal, d’où = .
Effet de hauteur
Pour une construction de hauteur inférieure à 500 m, le coefficient correcteur
apporté par l’effet de la hauteur sur la pression dynamique de base est donné par la
formule suivante :

+
= , ×( )
+
Où :
 : Pression dynamique à la hauteur H
 , : Pression dynamique à une hauteur
h de 10m
 : La hauteur du bâtiment ( = )
+
= , ×
+
= ,
Effet de hauteur
Le bâtiment n’est ni masqué partiellement ni totalement, donc il n’y a pas effet de
masque. =
Effet de dimension
Les pressions
ressions dynamiques correspondant à chaque niveau de construction doivent
être affectées d’un coefficient de réduction δ, déterminéé en fonction de la plus grande
dimension de la surface offerte au vent tel que :
= , + ,
Avec = 16 la plus grande dimension de la surface offerte au vent

Donc :
= , + ,
Alors : = ,
D’où les valeurs des pressions dynamiques corrigées :
- Valeurs normales : 4, = 0,600 /
- Valeurs extrêmes : 4, = 1,050 /
On note F la résultante des efforts horizontaux au-dessus

au dessus du plancher du deuxième
étage.
Effet du vent
Le moment à équilibrer dans le poteau est = × . Il va alors introduire des efforts

1 ; 2 ; 3 ; 4 respectivement pour chaque poteau.

Force due au vent
ve dans chaque poteau
Les sections respectives des poteaux sont données par le tableau suivant :
Tableau : Section des poteaux
Poteaux P1 P2 P3 P4
Distance 0 4,70 8,50 11,50
50
Section 0,0484 0,0484 0,0484 0,0484
0484 0,1936
La distance de centre de gravité est de 9,34 ; par conséquent, on a les valeurs 1, 2,
3, 4 respectivement pour chaque poteau.
Tableau : Distance des poteaux par rapport au ventre de gravité
Poteaux d1 d2 d3 d4 =∑
× [ ]
RDC 0 4,70 8,50 11,50
50 10,96
re
1 étage 0 4,70 8,50 11,50
50 10,96
’application du vent égal à 4,64

On a la largeur d’application
Cas de la pression dynamique extrême

La vitesse du vent est donnée par la relation :
= × × × ×
= 1,05 × 1 × 0,9 × 1 × 0,8

8 = 0,756 /
On a alors le tableau
bleau de forces engendrées par le vent :

Hauteur = ×
Niveau [ ]
[m] × = ×
[ ]
1 0,5 1,754 0,25 0,44 0 0,01 0,02 0,022
2
3 10,52 1,5 15,78 0 0,33 0,6 0,8
= 3
4
6 21,05 3 63,15 0 1,32 2,37 3,21
= 5
Effet de séisme
Le séisme fait partie des surcharges climatiques à effet horizontal.
On a la relation =
Où : G poids propre de l’ouvrage (charges permanentes.) [KN]
Tableau : Répartition de l’effet de séisme
ℎ
Niveau P1 P2 P3 P4
= [ ] = [ ] [ ]
100
N1 33,77 61,65 46,02 16,97 158,41 1,6 1,6
N2 37,4 65,28 49,69 20,6 172,97 1,7 0,1
N3 123,22 213,33 163,32 70,4 499,87 4,9 3,2
N4 126,85 216,96 166,95 74,3 510,76 5,1 0,2
N5 174,44 289,14 225,32 106,76 804,66 8,1 3
La valeur des charges pour chaque poteau dues au séisme est donnée par la relation
suivante:
× ×
=
- : Surface de chaque poteau en [m2]

∑ ×
- : est donnée par la relation = ∑
- : Distance horizontale de l’axe de chaque poteau par rapport au point de repère A
en [m]
 Répartition des charges dues au séisme

Limonade est situé dans la zone 3 de la carte d’Haïti ; correspondant à une zone de faible
sismique (d’après Claude PREPETIT), et d’autre part, il y a ce qu’on appelle l’effet de
dimension, donné par le rapport de la hauteur et de la largeur du bâtiment :
7,2
= = 0,77
9,32
Pour notre cas : = 0,77
≤ 2,5, en effet on ne tiendra pas compte de l’effort sismique.
Combinaison d’action
Compte tenue de ces descentes de charges horizontales et verticales, on peut
récapituler la valeur de charge à chaque niveau de poteau à l’Etat Limite Ultime et Etat Limite
de Service.
Rappelons que selon le Règle BAEL 91 modifié 99, la combinaison d’action est :
ELU : 1,35 + 1,5 +
ELS : + + 0,77
Tableau : Combinaison d’action du poteau C-1 avec vent
W ELU ELS 0.9ELU 0.9ELS

Niveau G [KN] Q [KN]
[KN] [KN] [KN] [KN] [KN]
N1 33,77 5,4 0 53,7 39,2 48,33 35,3
N2 37,4 5,4 0 58,6 42,8 52,7 38,5
N3 123,22 13,4 0 186,45 136,62 167,8 123
N4 126,85 13,4 0 191,35 140,25 172,22 126,23
N5 174,44 18,8 0 263,7 193,24 237,33 173,9
Q W ELU ELS 1.15ELU 1.15ELS

Niveau G [KN]
[KN] [KN] [KN] [KN] [KN] [KN]
N1 61,65 10,21 0,01 98,55 71,86 113,33 82,64
N2 65,28 10,21 0,33 103,77 75,74 119,34 87,10
N3 213,33 25,53 0,33 326,62 239,11 375,61 274,97
N4 216,96 25,53 1,32 332,51 243,51 382,40 280,04
N5 289,14 35,74 1,32 445,30 325,90 512,1 374,80
Q W ELU ELS 1.15ELU 1.15ELS

Niveau G [KN]
[KN] [KN] [KN] [KN] [KN] [KN]

N1 46,02 7,5 0,02 73,40 53,54 84,41 61,60
N2 49,69 7,5 0,6 78,93 57,65 90,80 66,3
N3 163,32 18,8 0,6 249,30 182,60 286,70 210
N4 166,95 18,8 2,37 256 187,6 294,40 215,74
N5 225,32 26,3 2,37 346 253,44 397,90 292
Tableau 32 : Combinaison d’action du poteau C-8 avec vent
W ELU ELS 0.9ELU 0.9ELS

Niveau G [KN] Q [KN]
[KN] [KN] [KN] [KN] [KN]
N1 16,97 2,42 0,022 26,60 19,41 23,94 17,50
N2 20,6 2,42 0,8 32,24 23,64 29,02 21,30
N3 70,4 6,05 0,8 105 77,10 94,50 69,40
N4 74,3 6,05 3,21 112,60 82,82 101,34 74,54
N5 106,76 8,5 3,21 160,10 118 144,1 106,20
Ces résultats nous seront utiles pour les calculs de ferraillage des poteaux et le choix
du type de fondation. Donc, il faut bien tenir compte des charges permanentes et des
surcharges d’exploitation.
 Conclusion :
La descente de charge nous a permis d’évaluer les charges que peut supporter la fondation
et c’est à partir de ces résultats que nous pouvons en déduire le type de fondation adéquate
à la construction. Dans le chapitre suivant, le calcul de structure fera l’objet de notre
travail.

CALCUL DES STRUCTURES
On entend par structure tout le système porteur principal du bâtiment. Cette structure
est sollicitée par des actions à savoir le moment fléchissant et l’effort tranchant. Il est
impératif d’étudier ces sollicitations agissant pour assurer la tenue de l’ensemble. Le résultat
obtenu nous permet de dimensionner les armatures de chaque élément de structure constituant
le bâtiment pour équilibrer son ossature.
 Méthodes de détermination des sollicitations :

Il existe plusieurs méthodes de calcul des portiques, des plus simples aux plus exactes.
Cependant, elles sont, en général, d’autant moins précises qu’elles sont plus simples. Nous
pouvons citer :
 Les méthodes rapides : le principe est de désolidariser les éléments horizontaux

(poutres) des éléments verticaux (poteaux). Les traverses d’un même niveau peuvent
être calculées comme des travées d’une poutre continue en négligeant la raideur des
poteaux, par les méthodes de Caquot ou de trois moments ;
 Méthode de Caquot: initialement conçue pour les poutres continues, elle a été
étendue aux calculs des portiques. Son principe est le même.
 Méthodes de la « Résistance des Matériaux » : nous pouvons évoquer :
o La méthode des rotations qui conduit à n équations à n inconnues (les rotations
des nœuds) ;
o La méthode de CROSS qui, par approximations successives, donne des
résultats convergents vers la valeur exacte.
Nous allons choisir la méthode de CROSS pour la détermination des efforts dans les
structures.
- Principe général de la méthode de CROSS
C’est une méthode pratique permettant de déterminer les moments fléchissant

et les efforts tranchants s’exerçant dans un système de poutres hyperstatiques à nœuds rigides
sous l’action des forces extérieures. Elle consiste à prendre comme valeur approchée du
moment cherché le moment qui serait transmis par le nœud aux barres si celles-ci étaient
parfaitement encastrées, et à déterminer des corrections qu’il faudrait apporter à ce moment
pour obtenir le moment réel.
Connaissant la valeur des moments aux appuis de la barre considérée, le moment en un

point x est obtenu par la formule :

+
( )= ( )− + ×
Avec :
- ( ) : le moment fléchissant au point d’abscisse x;

- ( ) : le moment fléchissant au point d’abscisse x de la poutre droite isostatique, de
même portée et supportant les mêmes charges;
- : le moment transmis par le nœud A à la barre AB;
- : le moment transmis par le nœud B à la barre AB;
L’effort tranchant dans la section d’abscisse x s’obtient par la formule:
( ) +
( )= = +
Avec :
Paramètres de base :
Les paramètres suivants sont à calculer pour trouver la valeur du moment fléchissant à
chaque barre :
Moment d’inertie : =
Raideur des éléments des portiques : =
Coefficient de répartition dans la poutre (ij) : =∑ où ∑ est la raideur de la

poutre aboutissant au nœud i.

Détermination des charges portée par chaque poutre par mètre linéaire
o Calcul de la surcharge répartie appliquée au niveau de la toiture : « q1 »
Tableau: Evaluation de charge appliquée sur la toiture
[ ] [ ] [ ] [ [ [ [ [
/ ] / ] / ] / ] / ]
Toiture 1 4,64 4,6 21,344
Poutre 1 0,22 0,35 25 1,925 38,37 27,91 3,83 2,79
Surcharg
1 4,64 1 4,64
e
o Calcul de la surcharge répartie appliquée au niveau de la toiture : « q2 »
Tableau: Evaluation de charge appliquée sur la toiture
[ ] [ ] [ ] [ [ [ [ [
/ ] / ] / ] / ] / ]
Dalle 1 4,64 7,8 36,19
Poutre 1 0,22 0,35 25 1,925
Mur de
rempliss 1 2,65 3,48 9,222 76,65 55,83 7,665 5,83
age
Surcharg
1 3,4 2,5 8,5
e
o Calcul de la surcharge due au vent « w »

Il s’agit des charges dues au vent.
Par définition : =
Avec :
: La pression dynamique de base corrigée telle que : = 0,756 ⁄
: La largeur d’impact du vent telle que l = 6 m
D’où: = 4,54 = 0,454 /
A l’ELU: = 0,454 /
A l’ELS: = 0,77 × 0,454 = 0,35 /

Modélisation des charges
Figure : modélisation de la structure
Représentation des courbes enveloppes
La courbe enveloppe représente la courbe représentative du moment

moment fléchissant et de
l’effort tranchant des calculs à l’ELU sans vent, ELU avec vent gauche, ELU avec vent droite,
ELU avec vent gauche et droite de même avec l’ELS.
P1 P2 P3 P4
Figure : Courbes enveloppes du Moment Fléchissant à l’ELU [ . ]

P1 P2 P3 P4
Figure:: Courbes enveloppes effort tranchant à l’ELU [ . ]
P1 P2 P3 P4
l’EL [
Figure : Courbes enveloppes du Moment Fléchissant à l’ELS . ]

P1 P2 P3 P4
Figure 12 : Courbes enveloppes de l’effort tranchant à l’ELS [ . ]

DIMENSIONNEMENT DES PIECES EN BETON ARME
- POTEAU:
Pour le dimensionnement on a pris le poteau intérieur F4 celui qui est le plus chargé.
- Hypothèses :
 Fissuration peu préjudiciable ;
 Enrobage : 3
- Géométrie :
 = 0,22
 = 0,22
- Surface du béton B = a x b
 = ×
 = 0,22 × 0,22
 = 0,0484
- Surface réduite du béton
est obtenue en enlevant 1 d’épaisseur sur toute la périphérie du poteau.
 = ( − 0,02) × ( − 0,02)
 = (0,22 − 0,02) × (0,22 − 0,02)
 = 0,04
- Hauteur du poteau
 =3
- Longueur du flambement
 : Coefficient dépendant de la nature de liaison d’extrémité du poteau :
= 0,7 pour un poteau encastré su les deux extrémités
 : Longueur libre du poteau.
 = 0,7 × 3 = 2,1
- Elancement du poteau
L’élancement définit la susceptibilité au flambement. Pour un poteau rectangulaire, elle est

obtenue par la relation suivante :
× √12
=
2,1 × √12
=
0,22
= 33,06
- Effort normale ultime :
A l’ELU on a : = 1,35 + 1,5 +

= 1,35 × 289,14 + 1,5 × 35,74 + 1,32
= 445,30 = 0,4453
= 0,4453 × 1,15 = 0,5121 avec majoration car notre poteau se trouve à l’intérieure.
- Calcul des armatures longitudinales :
Le calcul du poteau sera conduit à l’ELU et la section d’armature longitudinale est définie
par = ( , ) et que : 0.2 /100 £ £
telle que ≤ ≤ .
Avec :
×
=[ − ,
]×
0,2
= (4 ; )
100
Avec
U : périmètre du poteau en m
B : section du poteau en cm²
4cm² /m de périmètre
= 0,85/
est en fonction de l’élancement : = 1 + 0,2 pour ≤ 50
33,06
= 1 + 0,2( ) = 1,18
35
N.B : On suppose que plus de la moitié des charges est appliquée après 90 jours
D’où :
0,2 × 484
= (4 × 0,88; )
100
= (3,52; 0,97) = 3,52 soit 4 Ø 12 ( 4,52 ²)
0,5121 0,0484 × 25 1,15

=( − )×
0,72 0,9 × 1,5 500
= −4,25
Calculons
5 5 × 484 2420
≤ = = = 24,2
100 100 100

D’où : = 3,52 soit 4 Ø 12 ( 4,52 ²)
Effort normale ultime : ,
Br × fc28 fe
, = ( + )
0,9 × γ γ
0,04 × 25 500
, = 0,72( + 4,52 × 10 )
0,9 × 1,5 1,15
, = 0,67
Vérification
La sécurité est vérifiée si l’effort normal ultime agissant de calcul Nu est inférieur ou
égale à l’effort normal résistant , ; c'est-à-dire :
≤ ,
- Calcul des armatures transversales :
Ø =Ø /3 = 12/3 = 4 mm on prend Ø = 10
- Espacement:
En zone courante :
< { 0,4 ; + 0,1 ; 15 Ø }
< { 40 ; 32 ; 18 }→ < 18
On prend = 15
- POUTRE:
On suppose qu’elles sont soumises à la flexion simple parce que les effets des moments
fléchissant et des efforts tranchants dans les poutres sont assez élevés vis-à-vis des efforts
normaux.
Dans cette étude, on choisit la poutre la plus sollicitée selon la courbe enveloppe.
La courbe enveloppe nous donne que la poutre séparant les deux étages est la plus
sollicitée avec un moment maximal de 10,35 [ . ] à l’Etat Limite Ultime et de
7,89 [ . ] à l’Etat Limite de Service. Une étude particulière sur cette poutre s’avère alors
intéressant pour le calcul de différentes répartitions d’armatures.
 Donnée utile pour les calculs :
La fissuration est considérée comme peu préjudiciable parce que les éléments retenus
correspondant au cas défavorable sont situés dans des locaux couverts et clos, le calcul sera
donc sera mené à ELU.
Notre poutre a une section rectangulaire qui est définie par :

 Sa largeur = 0,22
 sa hauteur ℎ = 0,35
 sa hauteur utile = 0,9 ∗ ℎ = 0,315 .
- Armatures longitudinales:
Afin de connaitre si la section est à simple armature (SSA) ou à double armature (SDA), il
faut suivre une telle condition :
- Si ≤ SSA
- Si ≥ SDA
Avec :
- : Moment réduit limite tel que = 0,317 − 0,1730 pour Fe 500,

28 = 25 et = 1
- = : Le moment réduit
- = 0,9ℎ = 0,9 × 0,15 = 0,135
- = 14,17 : contrainte du béton ;
- Mu : moment respectif pour chaque appui et chaque travée à l’ELU ;
- Mser : moment respectif pour chaque appui et chaque travée à l’ELS.
D’où on a le tableau suivant :
Tableau: Type de section d'armature de chaque poutre en appuis.
Appuis P1 P2 P3 P4
[ . ] 0,041 0,150 0,020 0,005 0,008 0,014
[ . ] 0,031 0,120 0,011 0,004 0,006 0,010
= / 1,32 1,3 1,82 1,3 1,33 1,4
0,133 0,485 0,065 0,016 0,026 0,045
0,245 0,248 0,404 0,239 0,248 0,271
( ≤ )? Oui Non Oui Oui Oui Oui
Type de Section SSA SDA SSA SSA SSA SSA
 Pour une section à double armature (SDA)
Calcul de la section d’acier comprimé :

−
=
( − ′)
Avec :

- = 0,160 . à gauche de P2
- = × × ×
= 0,248 × 0,22 × 0,315 × 14,17
= 0,077 ≈ 0,1 .
- = 0,9ℎ = 0,315
- = 0,1ℎ = 0,035
- = = 0,11
9 × 28 − (13 28 + 415)
- =
435
9 × 1,33 × 25 − 0,11(13 × 25 + 415)1
- =
435
217,85
- =
435
- = 217,85
Alors :
0,15 − 0,1
=
(0,315 − 0,035)217,85
= 0,00082
= 8,2
On va prendre ∅ qui a une section égale à 9,05 ² pour armature longitudinale
supérieur à l’appui gauche de p2
Calcul de la section d’acier tendu A :

1
= ( + ′ )
Avec :
= (1 − 0,4 ) : Le bras de levier du béton seul
= 1,25(1 − 1 − 0,4 )
= 1,25 1 − 1 − 0,4 × 0,248 = 0,064
= 0,31
fed = 434,78 MPa : résistance caractéristique de l’acier
Alors :
1 0,1
= ( + 8,2 × 10 × 217,85)
435 0,31
= 11,5 soit ∅ qui a une section égale à 12,44
 Pour la section simplement armé (SSA) :

On a :
= 0,133 ≤ 0,3 ≤ = 0,245 à l’appui gauche de P2

Donc le bras de levier du béton seul = (1 − 0,6 ) = 0,315(1 − 0,6 × 0,133) =
0,289 .
La valeur de la section d’armature dépend de la valeur de et tel que :
= ( ; )
Calcul de :
=
×
0,041
=
0,289 × 435
= 3,26
La section minimale
= ( ; , )
Avec :
B : section du béton = 22 × 35 = 770
770 2,1
= ( ; 0,23 × 22 × 31,5 × )
1000 500
= (0,77 ; 0,67)
= 0,77
Donc : = = , qui correspond à 3HA12 pour armature longitudinale
à l’appui de P2
Les autres sont récapitulés dans le tableau suivant :

Appuis P1 P2 P3 P4
[ . ] 0,041 0,150 0,020 0,005 0,008 0,014
[ . ] 0,031 0,120 0,011 0,004 0,006 0,010
= / 1,32 1,3 1,82 1,3 1,33 1,4
0,133 0,485 0,065 0,016 0,026 0,045
0,245 0,248 0,404 0,239 0,248 0,271
( ≤ )? Oui Non Oui Oui Oui Oui
Type de Section SSA SDA SSA SSA SSA SSA
Au ou A1 (cm²) 3,26 11,5 1,52 0,4 0,6 1,1
A' (cm²) - 8,2 - - - -
Choix
- 11 ∅12 - - - -
d'armature
A (cm²) 3,26 - 1,52 0,77 0,77 1,1
Choix
3∅12 8 ∅12 3∅12 3∅12 3∅12 3∅12
d'armature

Tableau: Type de section d'armature de chaque poutre en travée
Travée P1-P2 P2-P3 P3-P4

[ . ] 0,104 0,04 0,04
[ . ] 7,89 2,79 2,99
= / 1,31 1,31 1,31
0,336 0,13 0,13
0,242 0,242 0,242
( ≤ )? Non Oui Oui
Type de Section SDA SSA SSA
 Pour une section à double armature (SDA)
Calcul de la section d’acier comprimé :

−
=
( − ′)
Avec :
- = 0,104 . à gauche de P2
- = × × ×
= 0,242 × 0,22 × 0,315 × 14,17
= 0,075 .
- = 0,9ℎ = 0,315
- = 0,1ℎ = 0,035
- = = 0,11
9 × 28 −(13 28 + 415)
- =
435
9 × 1,33 × 25 − 0,11(13 × 25 + 415)1
- =
435
217,85
- =
435
- = 217,85
Alors :
0,104 − 0,075
=
(0,315 − 0,035)217,85
= 0,00047
= 4,7
On va prendre ∅ qui a une section égale à 5,65 ² pour armature longitudinale sur la
travée p1-p2
Calcul de la section d’acier tendu A :
1
= ( + ′ )
Avec :
= (1 − 0,4 ) : Le bras de levier du béton seul
= 1,25(1 − 1 − 0,4 )
= 1,25 1 − 1 − 0,4 × 0,242 = 0,064
= 0,31
fed = 434,78 MPa : résistance caractéristique de l’acier
Alors :
1 0,075
= ( + 4,7 × 10 × 217,85)
435 0,31
= 7,9 soit ∅ qui a une section égale à 9,05
 Pour la section simplement armé (SSA) :

On a :
= 0,13 ≤ 0,3 ≤ = 0,242 dans la travée de P2-P3
Donc le bras de levier du béton seul = (1 − 0,6 ) = 0,315(1 − 0,6 × 0,13) = 0,29 .
La valeur de la section d’armature dépend de la valeur de et tel que :
= ( ; )
Calcul de :
=
×
0,04
=
0,29 × 435
= 3,17
La section minimale
= ( ; , )
Avec :
B : section du béton = 22 × 35 = 770
770 2,1
= ( ; 0,23 × 22 × 31,5 × )
1000 500
= (0,77 ; 0,67)
= 0,77
Donc : = = , qui correspond à ∅ pour armature longitudinale
à l’appui de P2

Tableau: Type de section d'armature de chaque poutre en travée
Travée P1-P2 P2-P3 P3-P4
[ . ] 0,104 0,04 0,04
[ . ] 7,89 2,79 2,99
= / 1,31 1,31 1,31
0,336 0,13 0,13
0,242 0,242 0,242
( ≤ )? Non Oui Oui
Type de Section SDA SSA SSA
Au ou A1 (cm²) 7,9 3,17 3,17
A' (cm²) 4,7 - -
Choix
8∅12 - -
d'armature
A (cm²) - 3,17 3,17
Choix
5∅12 3∅12 3∅12
d'armature
Armature d’âme :
La nécessité des armatures d’âmes dépend de la condition suivante :
Si < : les armatures d’âme ne sont pas nécessaires mais par contre;
Si ≥ : les armatures d’âme sont nécessaires et il faut voir les détails suivants :
Si ≤ < : des armatures droites (ou verticales) sont nécessaires et suffisantes
Si ≤ < : il nous faut des armatures d’âme oblique;
Si ≥ : on aura besoin des armatures mixte (droite et oblique)
Avec :
0.07 28
1 = { ; 1.5} = 1,17 ;
0.2 28
2 = { ; 5} = 3,33 ; Pour fissuration peu préjudiciable ;
0.27 28
3 = ; 7 = 4,50
= : Contrainte tangente conventionnelle ;
= − × 5ℎ/6
: Effort tranchant par unité de longueur
Tel que :
: Avec pu la valeur de charge sur le tronçon à étudier
Comme : = 4,75 = 0,22 = 0,315
Figure : Diagramme de l’effort tranchant sur la poutre étudiée
Prenons comme exemple de calcul le cas sur l’appui

l’a du poteau P1.
Vmax= 16,45 tf, soit 0,16 MN
5ℎ
= − ×
6
5 × 0,35
= 0,16 − 0,08 ×
6
= 0,137
On a alors
0,137
= = 1,97
0,22 × 0,315
Puisque ≤ < :
Alors : Les
es armatures droites (ou verticales)
vertical sont nécessaires et suffisantes..
Le tableau suivant récapitule la nécessité ou non des armatures d’âmes sur chaque
appui en suivant le même ordre de calcul que le précédent, avec un signe « moins » s’il n’est
pas nécessaire et un signe « plus » dans le cas contraire.

Tableau : Nécessité d’armatures d’âmes
Appuis P1 P2 P3 P4
[ ] 0,16 0,19 0,15 0,13 0,12 0,1
[
0,08 0,08 0,08 0,08 0,08 0,08
/ ]
[ ] 0,137 0,167 0,127 0,106 0,097 0,077
[ ] 1,97 2,41 1,83 1,53 1,4 1,11
Armatures Nécessaire Nécessaire Nécessaire Nécessaire Nécessaire Nécessaire
d’âmes s s s s s s
Types Droites Droites Droites Droites Droites Droites
Espacements
≤ = {15∅ ; + 10; 40}
≤ = {15 × 1,2; 22 + 10; 40}
≤ = {18; 32; 40}
Prenons donc = 15
Diamètre des armatures d’âme
Soit ∅ le diamètre des armatures d’âme, tel que :
∅ ≤ {∅ ; ℎ/35; /10}
∅ ≤ {12; 350/35; 220/10}
∅ ≤ {12; 10; 22}
∅ ≤ 10
Sachant que : ∅ = 0,3∅ = 3,6
Prenons donc : ∅ = 6
Répartition des armatures d’âme :
Méthode Caquot
Nous allons étudier la répartition sur une distance l0 à partir de l’origine jusqu’à la section où
l’effort tranchant est nul ou change de signe. Pour ce calcul nous utiliserons la règle de
Caquot. L’espacement initial appartient à la liste de Caquot suivant : 7 – 8 – 9 – 10 – 11 – 13
– 16 – 20 – 25 – 35 – 40 [cm].

Pour notre cas, nous allons choisir la travée 1 pour notre étude.
Pour établir le tableau de répartition nous devrions déterminer les paramètres suivant :
1 5ℎ
≥ ( − 3)
6
1 5 × 0,35
≥ ×( − 3)
6 0,16
Prenons : =2

 Calcul du plancher en dalle pleine
Notre plancher est fait en dalle pleine en béton armé
Ly
Lx
Considérons la dalle ayant les plus grandes dimensions, les portées entre nus d’appuis sont :
= 4,38
= 4,75
Evaluation des actions

Les charges permanentes :
Etanchéité multicouche en ciment ( = ) : 0,12 ⁄
Béton armé(e=15cm) : 3,75 ⁄
Forme de pente (béton de forme e = 6cm) : 0,13 ⁄
Protection (gravillon e = 3cm) : 0,6 ⁄
Rivement de carrelage : 0,6 ⁄
Total = 5,2 ⁄
Surcharges d’exploitation
Pour un plancher de bureau = 2,5 /
Combinaisons d’actions
A L’ELU
= 1,35 + 1,5
= 1,35 × 5,2 + 1,5 × 2,5
= 10,77 ⁄
A L’ELS
= +
= 5,2 + 2,5
= 7,7 ⁄
 Dimensions de la dalle
Nous avons : = 4,38
= 4,75
Le rapport des portées : = = 0,9
≥ 0,4 : Nous avons donc une dalle sur appuis continus; portée sur 4 côtés
Méthode de calcul :
Le dimensionnement de la dalle se fera avec la combinaison d’actions à l’ELU, en appliquant

la méthode forfaitaire en considérant une bande de largeur 1m suivant et
 Calcul des moments agissants

Moments isostatiques
La dalle est supposée articulée à ses contours
Suivant : =
: =
Les coefficients et se données par le tableau suivant en fonction de
Tableau Valeurs des coefficients et
ELU = ELS =
⁄
0,4 0,1101 0,25 0,1121 0,2854
0,45 0,4 0,1101 0,25 0,1121
0,5 0,0966 0,25 0,1 0,3671
0,55 0,0894 0,25 0,0936 0,415
0,6 0,822 0,2948 0,087 0,4672
0,65 0,0751 0,3613 0,0805 0,5325
0,7 0,0684 0,432 0,0743 0,5817
0,75 0,0621 0,5105 0,0684 0,6447
0,8 0,0561 0,5959 0,0628 0,7111
0,85 0,0506 0,6864 0,0576 0,7794
0,9 0,0456 0,7834 0,0528 0,8502
0,95 0,041 0,8875 0,0483 0,9236
1 0,0368 1 0,0441 1

Nous avons = 0.95 alors :
A L’ELU = ,
= ,
Après calcul les moments isostatiques ont la valeur suivantes ;
A L'ELU (KN.m/ml) A L'ELS (KN.m/ml)
, 4,75 , , 10,3 8,06 7,3 5,72
Les moments dans les panneaux réels sont égaux aux moments isostatiques multipliés par
des coefficients forfaitaires.
Soient : et Les moments aux appuis ;
et Les moments en travée.
Tels que :
Suivant la petite portée : = 0,6 = 0,85 et = 0,3

Suivant la petite portée : = 0,5 = 0,85 et = 0,3
D’où :
Tableau: Moment réel unitaire sur la dalle à l'ELU
Suivant lx Suivant ly
[ .
( . ) ( . ) ( . ) ( . )
/ ]
6,18 8,75 3,1 4,03 6,85 2,42
Tableau: Moment réel unitaire sur la dalle à l'ELS
[ .
( . ) ( . ) ( . ) ( . )
/ ]
4,38 6,21 2,2 2,86 4,86 1,72
Armature principale sur la dalle :

La fissuration est peu préjudiciable donc le calcul sera mené à l’ELU.
Type de section :
- Si ≤ SSA
- Si ≥ SDA

Avec :
: Moment réduit limite tel que = 0,317 − 0,1730 pour Fe 500, 28 =

25 et = 1
= : Le moment réduit
= 0,9ℎ = 0,9 × 0,15 = 0,135
=1 suivant la petite portée lx et suivant la grande portée ly ;
Tableau: Type de section d’armature :
. é . . é .
6,18 8,75 3,1 4,02 6,83 2,41
[ . ]
× 10 × 10 × 10 × 10 × 10 × 10
4,38 6,21 2,2 2,86 4,86 1,72
[ . ]
× 10 × 10 × 10 × 10 × 10 × 10
= / 1,41 1,41 1,41 1,41 1,41 1,41
[ . ] 0,024 0,034 0,012 0,016 0,026 0,009
[ . ] 0,27 0,27 0,27 0,27 0,27 0,27
( ≤ )?
N.B :
: Section Simplement armé
Les armatures principales :

= ( ; )
Tels que :
 = ( ; 0,23 ) : la condition de non fragilité.
 = ×
, la section d’armature ;
Avec :
- = 1 suivant la petite portée et la grande portée ;

- ℎ = 0,15
- = 0,9ℎ = 0,9 × 0,15 = 0,135
- = (1 − 0,6 ) (calcul simplifié car ≤ , )
On a suivant et :

100 × 15 2,1
= ( ; 0,23 × 100 × 13,5 × )
1000 500
= (1,5; 1,3)
= 1,5
Et les autres calculs sont récapitulés dans le tableau suivant :
Tableau: Valeur des sections d'armature de la dalle.
. é . . é .
6,18 8,75 3,1 4,02 6,83 2,41
[ . ]
× 10 × 10 × 10 × 10 × 10 × 10
4,38 6,21 2,2 2,86 4,86 1,72
[ . ]
× 10 × 10 × 10 × 10 × 10 × 10
= / 1,41 1,41 1,41 1,41 1,41 1,41
[ . ] 0,024 0,034 0,012 0,016 0,026 0,009
[ . ] 0,27 0,27 0,27 0,27 0,27 0,27
( ≤ )?
[ ] 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13 0,13

[ ] 1,4 1,9 0,7 0,9 1,5 0,53
[ ] 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5
[ ] 1,5 1,9 1,5 1,5 1,5 1,5
Choix d'armature
Armature d’âme :
La nécessité des armatures d’âmes dépend des conditions que nous avons déjà vues pour
le dimensionnement de la poutre au paragraphe 2.4 :
Ici : ce n’est pas nécessaire.
dispositions constructives des aciers :

- Le diamètre maximal est limité par ≤
- L’écartement ne doit pas dépasser = (3ℎ; 33)
- : Hauteur de la dalle (h=15cm)
Nous avons :
= (3ℎ; 33) = (45; 33)
: On prend = 30 dans les deux sens.

Escalier
Modélisation de l’escalier
Le calcul d’un escalier consiste à déterminer les armatures de la paillasse. Pour se faire, il
faut commencer par la modélisation de la structure puis choisir la méthode adéquate de calcul
des sollicitations.
 Evaluation des charges

- Au niveau du pallier
é(
é É ( ) /
/ )
1 0,15 25 3,75
2 0,02 22 0,44
3 0,03 20 0,6
4 â 0,02 23 0,46
ℎ  5,25
ℎ ′  2,5
= , + , = , ⁄ et = + = ⁄
- De la volée
é(
é É ( )
/ ) /
1 de la volée 0,15 25 4,36
ℎ
2 des marches 22 1,87
2
3 0,03 20 0,6
4 ( ) 0,02 23 0,46
5 Garde-corps   1
6 0,03 20 0,6
7 0,02 23 0,46
8 ( ) 0,02 23 0,46
ℎ  9,81
ℎ ′  2,5
= , + , = ⁄ et = + = , ⁄
Schéma statique

= 17 /
= 10.84 /
A ELU :
1.79 0.99
= 12.31 /
= 8.00 /
A ELS :
1.79 0.99
Les sollicitations ultimes (Mu, Vu)
Les résultats (Mu et Vu) obtenus pour le système d’escalier considéré sont présentés dans
les figures ci-dessous respectivement.
= 18.62
= 13.11 . = −22.54
Diagramme des moments à Diagramme des efforts
l’ELU. tranchant à l’ELU.
Puisque les appuis sont partiellement encastrés, donc on doit corriger les moments obtenus :
= 0,85 , = 0,85 × 13,11 = 11,144

⟹
= 0,3 , = 0,3 × 13,11 = 3,933
Calcul du ferraillage longitudinal nécessaire
Le ferraillage se fait à la flexion simple avec pour une section ( × ℎ) = (1 × )

(figure 3.39); la même chose pour le ferraillage aux appuis avec .
100
15 12
Section d’escalier à ferrailler

 En travée :
( ) m [ ] [ ]
/ = [cm /
∅ ∅
11,114 0,046 2,63 1,57 = 3,39 0,85 = 2,36

é
= 15 = 30
∅ ∅
3,933 0,016 0,93 1,57 = 1,57 0,4 = 2,36
= 25 = 30
 Schéma de ferraillage
La disposition du ferraillage (armatures longitudinales et de répartitions) adopté pour le

type d’escalier étudié est exposée dans la figure…

L’infrastructure
Dimensionnement des semelles de fondation
Les fondations d’un ouvrage sont les éléments de la structure assurant la transmission
des efforts de cette structure sur le sol.
En effet il existe 2 type de fondation : fondation superficielles et fondation profondes

mais dans cette ouvrage nous avons un terrain de bonne portance alors la fondation sera
superficielle dont nous choisirons des semelles isolée.
 Section de la semelle
La section de la semelle sera donnée par la formule suivante :
: Charge portée par la semelle [ ];
S : Surface de la semelle [cm2];
: Contrainte au sol admissible [bars].
= 0,15 à 1,10 m d’ancrage qui a été obtenue au sein de l’entreprise local
= + + 0,77
 Pour le poteau C-1 :
Prenons une semelle carrée de côté B donc = × .
,
Alors : ≥ → ≥ ,
= 1,153
≥ 1,153
Soit : = 1,2
La hauteur utile d doit vérifier la condition suivante :
− 1,2 − 0,22
> = = 0,245
4 4
> 0,245
Donc : = 30
La hauteur h de la semelle est égale à :
ℎ= +5

ℎ = 30 + 5 = 35
+
=
= 0,025 × 1,2 × 0,35 = 0,0126
0,173 + 0,0126
= = 0,13 < = ,
1,2
- Calcul des sections d’acier
La section d’acier à disposer transversalement et à répartir par mètre de semelle est :
ELU :
Nappe inférieure:
( − )
/ ≥
8× ×
, ( , , )
/ ≥ = 2,82 soit 3 Ø 12 (3,39 ²)
× , ×
,
Nappe supérieure:
/ = / = 3,39
ELS :
Nappe inférieure:
( − )
/ ≥
8× ×
= inf 2⁄3 ; 110 28 = inf(266,67; 192,8) = 192,8

, ( , , )
/ ≥ × , × ,
= 3,66 soit 4 Ø 12 (4,52 ²) ou 5 Ø 10 (3,93 ²)
Nappe supérieure:
/ = / = 4,52
Donc va ferrailler ce poteau avec / = 4,52
 Pour le poteau C-4 :
Prenons une semelle carrée de côté B donc = × .

,
Alors : ≥ → ≥ ,
= 1,58
≥ 1,58
Soit : = 1,7
La hauteur utile d doit vérifier la condition suivante :
− 1,6 − 0,22
> = = 0,395
4 4
> 0,395
Donc : = 40
La hauteur h de la semelle est égale à :
ℎ= +5
ℎ = 40 + 5 = 45
+
=
= 0,025 × 1,7 × 0,45 = 0,0325125
0,3748 + 0,0325125
= = 0,14 < = ,
1,7
- Calcul des sections d’acier
La section d’acier à disposer transversalement et à répartir par mètre de semelle est :
ELU :
Nappe inférieure:
( − )
/ ≥
8× ×
, ( , , )
/ ≥ = 6,81 soit 6 Ø 12 (6,78 ²)
× , ×
,
Nappe supérieure:
/ = / = 6,78
ELS :
Nappe inférieure:

( − )
/ ≥
8× ×
= inf 2⁄3 ; 110 28 = inf(266,67; 192,8) = 192,8

, ( , , )
/ ≥ × , × ,
= 8,99 soit 8 Ø 12 (9,05 ²)
Nappe supérieure:
/ = / = 9,05
Donc on va ferrailler ce poteau avec / = 9,05
N.B : Les plans de ferraillages vont apporter dans un document précis accompagné avec les
différents plans de ce bâtiment

Conclusion
Ce projet nous a beaucoup aidé à mettre en pratique toutes nos connaissances acquises durant notre cycle de
formation d’ingénieur (calculs béton armée), d’approfondir nos connaissances en basant sur les documents techniques
et même d’application des règlements et de certaines méthodes, de mettre en évidence quelques principes de base qui
doivent être pris en considération dans la conception des structures en portiques contreventée par voiles.
Et comme ce n’est qu’un Mini Projet on a pas introduire l’étude sismique sauf l’étude du vent inclus.
Notons qu’à la fin de ce projet qui constitue pour nous une première expérience, que l’utilisation de l’outil
informatique pour l’analyse et le calcul des structures est très bénéfique en temps et en effort a condition de maîtriser
les notions de bases des sciences de l’ingénieur, ainsi que les logiciels « Robot et Revit » lui mêmes.

Références bibliographiques
 Guide pratique du BAEL 91

 Projet fin d’étude de CHCL (Wanson SILVAINT, Manus SAINTILMA & Danneley SEMILIEN)
 Projet fin d’étude Ecole Supérieure Polytechnique d’Antanarivo 2011
 Choisir et réaliser les fondations Henry Renaud
 Précis de calcul Béton Armé H. Renaud & J. Lamirault
 Calcul structure Eurocode 2

UEH1

Transféré par

Informations du document

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

UEH1

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

UEH

Université d’État d’Haïti

Faculté des Sciences et de Génie (FSG)

Option : Génie Civil

Projet : Predimensionnement et calcul d’un R+1

Présenté par : Andelson PIERRE

Encadré par : EUGÈNE Carly

Remis en mai 2023

Projet Béton MAJ Page 1

Projet Béton MAJ Page 2

 Les constructions métalliques présentent un meilleur comportement vis-à-vis d’une

 Les constructions en béton armé ont un comportement dynamique dépendant du

Projet Béton MAJ Page 3

Projet Béton MAJ Page 4

Un coefficient de sécurité partiel du béton est appliqué selon la nature de la

 La combinaison fondamentale avec g = . : à considérer dans des situations

Nous avons une combinaison fondamentale donc g = . .

La durée d’application des charges est supérieure à 24 heures donc = 1. La contrainte

Où : g = . et = 1 sont respectivement des coefficients qui tiennent compte de la

Projet Béton MAJ Page 5

La contrainte de l’acier c’est le rapport entre la limite d’élasticité et le coefficient de

a. Les états limites ultimes (ELU)

Projet Béton MAJ Page 6

N.B : Représentation de la file à étudier et surface

En béton armé seulement, on peut citer :

= 4,22 × 4,57 = 4,4

On a les valeurs suivantes :

Tableau : Epaisseur de la dalle pleine en béton armé.

L [m] L/40 [m] L/30 [m] e [m]

On prend = 0,15 en raison de la résistance au feu pour 3 heures de feu.

Projet Béton MAJ Page 8

Poutre L [m] L/16 [m] L/10 [m] H [m]

Transversale 4,22 0,26 0,42 0,35

Longitudinale 4,57 0,28 0,46 0,35

Poutre H [m] 0,3H [m] 0,6H [m] b [m]

Transversale 0,35 0,11 0,21 0,22

Longitudinale 0,35 0,11 0,21 0,22

Donc notre poutre aura de dimension 0,35 × 0,22

 Les poteaux travaillent en compression simple ;

Il faut alors que la condition de non flambement soit vérifiée.

Projet Béton MAJ Page 9

 : Le petit côté du poteau rectangulaire.

Ainsi, la section du poteau est déterminée par la relation suivante :

 : Section du poteau telle que = × (section rectangulaire) ;

Tableau : Effort normale de compression supportée par le poteau

Poteau n q [T/m2] S [m2] N [MN]

Intérieur 1 1 1,3 10,21 0,13

Dérive 1 1 1,3 5,35 0,07

Intérieur 2 1 1,3 7,48 0,1

Dérive 2 1 1,3 2,42 0,03

: Résistance à la compression du béton à 28 jours d’âge telle que 28 = 25

Projet Béton MAJ Page 10

RDC 2 10,21 0,26 15 0,02 0,22 0,09 0,22

R+1 1 10,21 0,13 15 0,009 0,22 0,041 0,22

 L’angle d’inclinaison α est obtenu par : =

Pour ℎ = 17 on a comme nombre de contre marche = = = 17,64

Projet Béton MAJ Page 12

Projet Béton MAJ Page 13

 INVENTAIRE DES CHARGES

 Les actions permanentes

Projet Béton MAJ Page 14

Représentation transversale du portique

Tableau:: Descente des surcharges

Tableau : Descente des surcharges permanentes du poteau C-3.