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Rapport de projet risque sismique

Enseignant référent : Pr Marwan Sadek

Master 2 : Ingénierie hydraulique et géotechnique

Rédigé par :
BOUADID Khaoula
CHANBEH Nermine

Année universitaire : 2022-2023

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1. Introduction .....................................................................................................................................4
2. Généralités sur la construction parasismique : ...............................................................................5
3.Le projet : ..............................................................................................................................................7
3.1 situation de projet .........................................................................................................................7
Figure 1 : plan de situation ..................................................................................................................8
Figure 2 : plan de masse ......................................................................................................................8
3.2 Hypothèses du projet : ..................................................................................................................9
4.Charges .................................................................................................................................................9
4.1 Notions d’états Limites : ................................................................................................................9
4.2 Paramètres sismiques : ................................................................................................................11
5. Conception sismique..........................................................................................................................11
5.1. Evaluation des séismes : .............................................................................................................11
5.2. Quelques principes de conception parasismique des bâtiments : .............................................12
Figure 3 : formes symétriques ...........................................................................................................13
Figure 4 : irrégularité en élévation ....................................................................................................13
Figure 5 : continuité des voiles ..........................................................................................................14
6. Conception de la structure et choix de l’approche de calcul : ..........................................................14
a) Conception de la structure : ..........................................................................................................14
b) Exigences architecturales et solutions de conception : ................................................................14
c) Système de contreventement : .....................................................................................................15
d) Choix de l’approche de calcul : ......................................................................................................15
e) Application de la méthode statique équivalente : ........................................................................17
Tableau 1 : calcul de centre de gravité, de torsion ainsi que l’excentricité structural .....................19
Tableau 2 : Calcul des rayons de torsion ...........................................................................................20
7.Méthode des forces latérales : ...........................................................................................................20
7.1 Effort tranchant ...........................................................................................................................21
7.2 calculs suivant la méthode des forces latérales ..........................................................................21
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Tableau 3 : Calcul de G, Q et m..........................................................................................................22
7.3Distribution des forces sismiques horizontales ............................................................................24
Tableau 4 : calcul des efforts sismiques et des déplacements ..........................................................25
7.4 l'effort tranchant..........................................................................................................................25
Tableau 5 : calcul de l’effort tranchant..............................................................................................26
Conclusion..............................................................................................................................................28
Annexes..................................................................................................................................................29
Annexe1: Plan des fondations ...........................................................................................................30
Annexe 2: Plan ARCHI ........................................................................................................................31

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1. Introduction
Les progrès sensibles réalisés depuis les années 1960-1970 ont permis une amélioration
notable de caractérisation de l’aléa sismique.
Néanmoins, si les spectres réglementaires et accélérogrammes constituent des outils
théoriques puissants pour le dimensionnement, il conviendra toujours de nuancer leur
utilisation avec les caractéristiques propres des sites sur lesquels s’inscrivent les projets
architecturaux.
L’écart type des formules employées dans les codes parasismiques est du même ordre que la
valeur moyenne. De même, la réponse sismique est envisagée pour des structures
tridimensionnelles régulières dont les modes de vibration sont clairement distincts. Aussi, la
complexité de la réponse des structures hyperstatiques en termes d’accumulation d’énergie
est aujourd’hui introduite via un coefficient de comportement constituant à ce jour la manière
la plus simple et la plus directe d’encadrer la réponse.
Une large partie de ce rapport traitera de cette notion. L’Eurocode 8 enrichit cette approche
globale par un traitement local des modes de dissipation d’énergie. En prédéterminant dès la
conception des zones de concentration potentielle d’énergie via des déformations plastiques,
le schéma de rupture est forcé dans une direction où la structure présentera un comportement
ductile et « théoriquement » maîtrisé. Néanmoins, face à la puissance des outils actuels et
l’immodestie qu’ils peuvent procurer, il faudra toujours conserver à l’esprit que les
fondements du génie parasismique sont le fruit d’observations empiriques et d’approches
synthétiques des phénomènes. La validation globale du comportement d’un ouvrage devra
ainsi toujours être effectuée par des raisonnements simples et par des ordres de grandeur que
nous tenterons de présenter aussi souvent que cela est possible dans cet ouvrage.

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2. Généralités sur la construction parasismique :
Dans la pratique, on appelle " parasismique " un ouvrage conçu et réalisé Conformément aux
règles parasismiques en vigueur. Cette conformité est généralement interprétée comme une
garantie de résistance aux tremblements de terre. Cependant, cette interprétation ne résiste
pas à l'examen. Bien qu'un niveau suffisant de résistance aux tremblements de terre soit
souvent obtenu par l'application des règles parasismiques, des effondrements d'ouvrages ou
de parties d'ouvrages lors d'un séisme violent ne sont pas exclus.
Les règles parasismiques :
Les normes de construction parasismique sont un ensemble de règles de construction à
appliquer aux bâtiments pour qu'ils résistent le mieux possible à un séisme.
Lors d'un tremblement de terre, le sol ondule selon des mouvements verticaux et latéraux. La
construction parasismique a pour principal objectif de prévenir l'effondrement des bâtiments,
notamment en y intégrant un ou des dispositifs destinés à limiter la réponse du bâtiment à
l'oscillation du sol (appuis antisismiques...). La protection des infrastructures peut aussi faire
appel à leur renforcement.
La réduction de l'effet des mouvements du sol sur le bâtiment peut être obtenue de plusieurs
manières :
• Rendre le bâtiment assez " souple " pour que l'énergie des mouvements du sol ne le
brise pas sous sa propre inertie ;
• Monter le bâtiment sur des amortisseurs qui vont absorber une partie de l'énergie du
mouvement du sol.
• Une troisième technique est aussi employée depuis peu : il s'agit de mettre en place
un contrepoids au sommet du bâtiment, qui va se déplacer en réponse aux
mouvements du sol de sorte que le centre d'inertie du couple (bâtiment, contrepoids)
ne bouge pas lorsque le sol tremble.
Le site est important : la présence de sédiments lâches peut amplifier localement les ondes
sismiques.

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Les enseignements tirés des séismes destructeurs survenus dans le passé ont permis de
constater qu'une construction, pour être réellement parasismique, doit réunir trois conditions:
• Conception architecturale parasismique ;
• Respect des règles parasismiques (celles-ci concernent des dispositions constructives et le
dimensionnement) ;
• Exécution de qualité.

Hypothèses de calcul sismique générales :


- Un séisme impose aux constructions une suite d'accélérations violentes dont la durée peut
dépasser 1 mn. Cependant, le calcul réglementaire ne considère qu'une seule accélération
(supposée maximale), appliquée sans durée comme une force statique. Les deux situations ne
sont pas comparables car la durée de secousses est un facteur de dommage important. Un
séisme long est en général plus destructeur qu'un séisme court plus fort.
- Pour le calcul aux séismes, les constructions sont considérées comme non déformées au
moment d'application des charges sismiques. Or, la période des secousses étant dans la
plupart des cas plus courte que celle de l'oscillation des ouvrages, les charges sismiques
Sollicitent dans ces cas plusieurs fois les ouvrages déformés, avant leur retour en position
initiale. Leur action réelle est donc plus préjudiciable que dans le cas considéré par les règles
parasismiques.
- Le facteur le plus destructeur observé lors des tremblements de terre est la résonance des
constructions avec le sol. La résonance accroît considérablement les amplitudes d'oscillation
et, par conséquent, multiplie l'intensité des charges sismiques par un facteur important (les
charges sismiques sont proportionnelles aux amplitudes d'oscillation, appelées"
déplacements").
- La stratégie de protection parasismique réglementaire consiste à conférer aux constructions
une ductilité suffisante pour éviter leur dislocation lors des oscillations imposées. On accepte
donc des dommages localisés (rotules plastiques) bien placés, économiquement réparables ou
non, dans le but d'éviter l'effondrement de l'ouvrage sur les occupants.
- Le degré de ductilité, ou plus précisément de dissipativité car d'autres mécanismes de
dissipation entrent en jeu, est caractérisé pour le calcul par un " coefficient de
comportement".
Il s'agit d'un coefficient diviseur des charges sismiques ayant une valeur entre 1 et 8, selon la
dissipativité estimée de la construction.

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Cependant, ce coefficient est global et forfaitaire et sa valeur peut parfois être très surestimée
lorsque la structure comporte des zones susceptibles de rupture fragile (poutres ou poteaux
courts ou bridés, poutres sollicitées en torsion, changements brusques de section, percements
importants, reports de charges, etc.), ce qui est loin d'être rare. La structure est alors
dimensionnée pour des charges inférieures à celles qu'elle pourrait subir. En outre, après la
division des charges par un coefficient de comportement, le calcul peut indiquer les
sollicitations de compression dans des sections dans lesquelles une traction ou un
soulèvement peuvent se produire.
- L'interaction sol-structure n'est pas prise en compte dans le calcul réglementaire. Son
incidence est le plus souvent favorable (dissipation d'énergie), mais les cas défavorables ne
sont pas rares (accroissement de charges dans le cas de certaines structures rigides).

3.Le projet :
Le projet est un bâtiment de siège de l'agence urbaine localisé dans la ville de
Oujda.(mezzainine+sous-sol)
Plan de situation :
Le projet est situé dans Le Boulevard AIRFANE en face de la nouvelle wilaya de l’Oriental à
Oujda.
Oujda est situé dans une zone sismique II d’après le P.S.92(règlement parasismique
français).

3.1 situation de projet


Notre projet a une forme presque rectangulaire et présente les dimensions suivantes :
• Longueur du bâtiment : L = 46.28m.
• Largeur du bâtiment : B = 23.36 m.
• Superficie du bâtiment : S = 1081.1 m2
• Hauteur des étages : h e = 3.20 m.
• Hauteur totale de bâtiment H = 38.40 m.

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Figure 1 : plan de situation
Le bâtiment est composé :
- d’un sous-sol composé de parkings, bureaux et ascenseur ;
- d’un rez-de-chaussée et d’un 1er étage composé de commerces
(RdC et R+1) ;
- de 6 étages composés de commerces (R+2 à R+8).

Figure 2 : plan de masse

Vous trouverez en annexe A les plans architectes du bâtiment.

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3.2 Hypothèses du projet :
- Zone de sismicité III, sol D.
- Dans le projet, on se limitera à l’étude des efforts sismiques dans une seule direction
horizontale (x ou y)
- Les sollicitations sismiques peuvent être calculées en utilisant la méthode simplifiée
"force latérale" de l’Eurocode 8 (après vérification des conditions d’application de la
méthode)

4.Charges
4.1 Notions d’états Limites :
On appelle état limite, un état particulier au-delà duquel l’ouvrage ou un de ses éléments ne
satisfait plus aux conditions pour lesquelles il a été construit. C’est un état qui satisfait
strictement aux conditions (stabilité, la résistance, déformations non nuisibles) sous l’effet
des actions (force, moments, couples) On distingue :
a) Les états limites ultimes (E. L.U) :
Ils correspondent à la valeur maximale de la capacité portante, dont le dépassement équivaut
à la ruine de la structure.
• Limite de l’équilibre statique : (Pas de renversement, pas de glissement).
• Limite de la résistance de chacun des matériaux : (Pas de rupture de sections critiques de la
structure)
• Limite de la stabilité de forme : (Pas de flambement)
• Hypothèse de Navier Bernoulli : les sections planes, normales à la fibre moyenne avant
déformation restent planes après déformation.
• Non-glissement relatif entre armatures et béton en raison de l’association béton-acier par
adhérence mutuelle.
• Le béton tendu est négligé dans les calculs.
• Le raccourcissement du béton est limité3.5%o en flexion simple et à 2%o en compression
simple.
• L’allongement unitaire de l’acier est limité à 10%o.
b) Les états limites de service (E.L.S) :

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Ils concernent les conditions de bon fonctionnement, d’utilisation et de durabilité des
ouvrages.
o Limite de compression du béton : (Contrainte de compression bornée par le règlement
Eurocode2).
o Limite de déformation : (Limitation des flèches).
o Limite d’ouverture des fissures : (Pour éviter la corrosion trop rapide des aciers).
o Hypothèse de Navier Bernoulli : les sections planes, normales à la fibre moyenne avant
déformation restent planes après déformation.
o Pas de glissement relatif entre le béton et l’acier.
o Le béton tendu est négligé dans les calculs.
o Les contraintes sont proportionnelles aux déformations
o Le rapport « n » du module d’élasticité longitudinale de l’acier à celui du béton, appelé : «
coefficient d’équivalence » a pour valeur : 𝒏 = 𝑬𝒔 /𝑬𝒃 = 𝟏𝟓
c) Actions permanentes et variables :
Il s’agit de déterminer la nature et l’intensité des différentes charges ou actions qui agissent
sur une structure et en particulier sur l’un de ses éléments (exemples : poteau, poutre,
plancher, fondation, etc.)
Démarche proposée :
▪ Analyser les actions permanentes et variables pour les combinaisons de Charges à l’E.L. U
ou à l’E.L.S.
▪ Utiliser les extraits de normes et fiches techniques des fabricants qui indiquent :
- Les poids volumiques ou surfaciques
- Les charges d’exploitation.

➢ Les actions permanentes : Elles sont notés G et ont une intensité constante ou très peu
variable dans le temps
. Elles comprennent :
- Le poids propre de la structure
- Les actions permanentes : (poids des cloisons, revêtements du sol, poids des machines etc.)
- Les poussées des terres ou les pressions des liquides pour les murs de soutènement ou les
réservoirs.

➢ Les actions variables : Elles sont notées Q et ont une intensité qui varie de façon
importante dans le temps. Elles comprennent :

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- Les charges d’exploitation : charges dues aux poids des utilisateurs ou des matériels utilisés.
- Les charges climatiques : charges dues au vent et à la neige.
- Les effets dus à la température : efforts dus à la dilatation.
- Actions accidentelles : elles se produisent rarement et de façon instantanée. Ex : les séismes,
les chocs de véhicules ou bateaux, les explosions.
Combinaisons d’actions :

✓ Cas des poteaux : Dans les cas les plus courants (poteaux de bâtiment, d’angle, de rive,
intérieurs), l’unique combinaison d’actions à considérer est :
1,35G+1,50Q

✓Cas des fondations, planchers et poutres

Les différentes charges d’exploitation ont été déterminées suivant la norme NF P 06–001 :

4.2 Paramètres sismiques :


Toutes les hypothèses, toutes les valeurs de calcul parasismique de cette partie et toutes les
mentions des numéros d’article, des figures ou des tableaux sont issues du règlement
parasismique de construction Eurocode 8 — Conception et dimensionnement des structures
pour la résistance aux séismes et document d’application nationale au niveau de chaque
commune.
La ville Oujda est classée comme suit :
• Categorie III avec h>28m
• Zone 3 avec agr=1.1 m/s2
• Lamda1=1.2
• Ag=lamda1*agr=1.2*1.1=1.32m/s2

5. Conception sismique
5.1. Evaluation des séismes :
L’importance des séismes est évaluée par plusieurs paramètres. Ce ne sont pas tous les
paramètres qui intéressent l’ingénierie parasismique. Au-delà de la magnitude M (échelle de
RICHTER) et de l'intensité I (échelle de MERCALLI), qui sont respectivement l’évaluation

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de l’énergie libérée au foyer et l’évaluation de l’importance des effets matériels à la surface
du sol, les paramètres qui intéressent l’ingénierie sont :

➢ La durée du tremblement de terre : Elle est significative dans les processus de fissurations
et dégradations progressives des éléments d’une construction.
Elle est liée à la magnitude du séisme et vaut au maximum une minute en zone très sismique
et quelques secondes en zone peu sismique.

➢ Déplacement maximal dg du sol : Il donne une idée sur le déplacement relatif du centre
de gravité de la structure par rapport à la base de la structure et s’étend de quelques
centimètres en zone faiblement sismique jusqu’à un mètre en zone très sismique.

➢ L'accélération maximale Ag du sol : Il est de l’ordre de 0,4 g à 0,6 g en zone très sismique
(Japon, Turquie) et de 0 à 0,1g en zone faiblement sismique (Belgique). Au Maroc il se situe
entre 0.01g et 0.16g ce qui fait du Maroc une zone faiblement sismique mis à part la zone 3
qui est moyennement sismique. L'amplitude de l'accélération maximale du sol permet de se
faire une idée de la résultante de force F appliquée à la construction de masse m : F = m .ag si
la construction est indéformable et bouge comme le sol. C’est en termes d’accélération
maximale ag qu’on exprime le zonage sismique quantifiant le niveau sismique à prendre en
compte pour l’application des règles de constructions parasismiques.

➢ Les accélérogrammes : Ils sont enregistrés dans une zone géographique définie et
contiennent à la fois les aspects accélérations, durée et contenu fréquentiel. Les
accelerogrammes constituent une donnée d'action directement utilisable par la dynamique des
structures.

➢ Les spectres de réponse :


C’est la caractérisation des séismes la plus utilisée par l'ingénieur des constructions. Ils sont
des dérivés des accelerogrammes et permettent un calcul simple des efforts internes dans une
structure soumise à séisme.
5.2. Quelques principes de conception parasismique des bâtiments :
Afin d’avoir une idée générale sur la logique qui régit la conception d’une structure vis-à-vis
du séisme, nous essayerons de donner dans ce qui suit quelques principes de base que nous
avons essayé d’observer au maximum.

➢ Simplicité : Le comportement d'une structure simple est plus facile à comprendre. On


diminue ainsi considérablement le risque d'omettre un phénomène particulier comme une
interaction entre parties de raideurs différentes ou un cumul d'effets différents entre ces
parties. La simplicité d'ensemble concourt à la simplicité des détails.

➢ Continuité : Toute discontinuité dans le dessin d'une structure conduit à une concentration
de contraintes et des déformations. Une structure discontinue est toujours déconseillée car le
mécanisme de ruine qu'elle fait intervenir est local. Or la dissipation d'énergie dans la
structure devrait être maximale, ce qui est obtenu en faisant intervenir le maximum
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d'éléments, de manière à constituer un mécanisme de ruine global et non local. Le
comportement non homogène d'une structure présentant des discontinuités majeures est
toujours source de problème, car il rend délicat le calcul de la structure, dans son ensemble, et
difficile le dessin correct des nœuds cruciaux ou doivent se produire les grandes
déformations.

➢ Régularité en plan : Le séisme est un phénomène qui se propage suivant deux directions.
De ce fait le bâtiment doit avoir le même comportement suivant au moins deux directions.

Figure 3 : formes symétriques


➢ Régularité en élévation :
Dans la vue en élévation, les principes de simplicité et de continuité se traduisent par un
aspect régulier de la structure, sans variation brutale de raideur. De telles variations entrainent
des sollicitations locales élevées

Figure 4 : irrégularité en élévation


Le principe de distribution continue et uniforme des éléments résistants de la structure
demande d’assurer une continuité des colonnes et des murs structurels, sous peine de créer
des étages flexibles.

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Figure 5 : continuité des voiles

6. Conception de la structure et choix de l’approche de calcul :


a) Conception de la structure :
Plus une structure est simple, plus son comportement est prévisible et plus les calculs sont
proches de la réalité et cela sans surcout notable. Nous nous sommes donc fixes pour objectif
dès le départ de concevoir une structure très simple. Nous entendons par structure simple, une
structure dont les éléments verticaux sont régulièrement distribués sur la surface du bâtiment
et qui ne présente pas d’éléments excessivement sollicités par rapport aux autres. De plus, les
éléments horizontaux des planchers devront être agences en sorte que l’on puisse considérer
les planchers comme des diaphragmes rigides.

b) Exigences architecturales et solutions de conception :


➢ Planchers : Le rôle des planchers est d'assurer la transmission des charges verticales aux
éléments porteurs de l'ossature (poteaux ou voiles). Pour le présent projet, nous avons des
étages à vocation d’habitation et donc nous avons opté pour des planchers à corps creux en se
basant sur les avantages suivants : - Réduction de la masse du plancher - Economie d’acier,
de béton, de main d’œuvre de coffrage de manutention, de temps.

➢ Poteaux : Pour notre structure, nous avons opté pour l’emplacement des poteaux défini
par l’architecte et qui est régulièrement dispose. Cette disposition facilite la création d’un
réseau de poutres formant quasiment un quadrillage et chargées à peu près de la même
manière. Dans l’architecture du bâtiment, il a été prévu l’emplacement d’un poteau. Il
contribuera ainsi aux formes esthétiques voulues par l’architecte. Cet emplacement a été
stratégiquement place et répond parfaitement aux exigences prévues par l’architecte.

➢ Poutres : Nous avons des étages à vocation administratif, le plafond ne pouvant pas être
en dessous de 2 .50 m, les retombées des poutres ne peuvent pas dépasser 30cm. Cela est une
difficulté majeure. Dans la conception des poutres nous nous sommes fixes un triple objectif
qui est de :
- Donner aux planchers des supports bien équilibrés et adéquats en sorte que l’écart de
chargement ne soit pas trop important sur toute sa surface
. - Eviter les retombées dans les pièces de l’étage de dessous.
- Créer au moins deux liaisons horizontales à la tête des poteaux.
A cet effet nous avons procédé d’abord à la création des poutres selon le premier critère.
Ensuite nous avons vérifié qu’elles répondaient au deuxième critère. De cette vérification
découlait soit la diminution de leurs auteurs (5 cm à 10 cm) respectivement pour les poutres
secondaires et principales et afin de combler cette diminution nous intervenons sur les
armatures comprimées, soit leur suppression et le report des charges sur d’autres poutres
voisines. Pour terminer, nous nous assurons que le dernier critère est respecté.

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c) Système de contreventement :
➢ Vertical : Le RPS nous prescrit trois types de système de contreventement :
- Système portiques ;
- Système Murs et refends (mixte) ;
- Refends.
Nous avons opté pour un système de contreventement refends pour notre structure. Ce choix
est justifié d’une part, par la présence d’un noyau central qui d’après l’emplacement des
voiles apportent une importante rigidité à la structure. Leur continuité ainsi que la constance
de leur raideur est nécessaire. C’est pour cette raison que nous avons gardé la même section
jusqu’au dernier niveau, sans percement, ni retrait qui limiteraient leur efficacité. D’autre
part, les calculs nous montrent déjà la suffisance de rigidité qu’apporte ce noyau à notre
structure et c’est ce qui fait de ce système le choix le plus économique.

➢ Horizontal : L’agencement des éléments des planchers pendant la conception de la


structure prévoit leur comportement en diaphragmes rigides dans les directions horizontales.
Les diaphragmes reportent l'action horizontale résultant de la mise en mouvement des masses
des planchers et de leurs charges, vers les structures verticales de contreventement. Ils
doivent être peu déformables dans leur plan, de manière à assurer une distribution efficace de
l'action horizontale entre les différentes structures verticales. Idéalement, ils assurent à
chaque niveau où ils sont présents une absence de déplacement horizontal relatif entre les
structures verticales. C’est le cas du diaphragme rigide que nous adoptons comme hypothèse
pour la modélisation de notre bâtiment.

d) Choix de l’approche de calcul :


Le calcul des forces sismiques peut être mené suivant plusieurs méthodes dont :
- L’approche statique équivalente ;
- La méthode d’analyse modale spectrale.

➢ L’approche statique équivalente : L’approche statique équivalente est une méthode de


calcul simplifiée, qui consiste à considérer le mode fondamental de vibration de la structure
et à représenter l’effet du séisme par une force de cisaillement appliquée dans la direction de
calcul. L’effort est ensuite reparti sur chaque niveau puis sur chaque élément participant au
contreventement (en fonction de son inertie).
Cette méthode n’est applicable que si les conditions suivantes sont satisfaites : EUROCODE
8.
Selon le règlement, sont considérées comme structures régulières, les structures répondant
aux critères suivants :

• Forme en plan :

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--> Structure du bâtiment approximativement symétrique en plan par rapport à 2 directions
orthogonales, en ce qui concerne la raideur latérale et la distribution de la masse

--> Configuration en plan compacte (délimitation pour chaque plancher par contour polygonal
curviligne)

--> Raideur en plan des planchers suffisamment importante, en comparaison avec la raideur
latérale des éléments verticaux de structure, pour que la déformation du plancher ait peu d'effet
sur la distribution des forces entre les éléments verticaux de structure

--> Elancement de la section en plan du bâtiment < 4 (élancement = plus grande dimension /
plus petite dimension, les dimensions s'entendant en plan du bâtiment et mesurées dans les
directions orthogonales)

--> A chaque niveau et pour chaque direction de calcul X et Y, l'excentricité structurale doit
vérifier : e0x ≤ 0.30 rx et rx ≥ Is (formules exprimées pour direction de calcul y)
e0x = distance entre le centre de rigidité et le centre de gravité, mesurée suivant la direction x
perpendiculaire à la direction de calcul considérée
rx = racine carrée du rapport de la rigidité de torsion à la rigidité latérale dans la direction y
("rayon de torsion")
Is = rayon de giration massique du plancher en plan (racine carrée du rapport entre le moment
d'inertie polaire du plancher en plan par rapport au centre de gravité du plancher et la masse du
plancher)
• Forme en élévation :
--> Tous les éléments de contreventement doivent être continus depuis les fondations jusqu'au
sommet du bâtiment

--> La raideur latérale et la masse de chaque niveau doivent demeurer constantes ou sont
réduites progressivement, sans changement brutal, entre la base et le sommet du bâtiment
considéré

--> Dans les bâtiments à ossature, le rapport entre la résistance effective de chaque niveau et la
résistance exigée par le calcul ne doit pas varier de manière disproportionnée d'un niveau à
l'autre

--> En cas de retraits, des dispositions supplémentaires sont préconisées.

➢ La méthode d’analyse modale spectrale.


L’approche dynamique peut être basée sur :

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• La réponse maximale de la structure au moyen de spectres de réponse adaptés au site de la
construction ;
• Un calcul direct en fonction du temps par l ’utilisation d’accélérogrammes adaptés au site
de la construction. La valeur de l’effort latéral sismique V servant au calcul ne doit pas être
inférieure à 0.90 fois la valeur obtenue par l’approche statique équivalente.
La méthode modale consiste à décomposer une structure complexe à N degrés de liberté en N
oscillateurs simples. Les modes propres de chacun des oscillateurs constituent les modes
naturels de vibration de la structure. Le comportement global de la structure peut être≪
considéré ≫ comme la somme des contributions des différents modes.
La complexité des calculs de cette méthode rend nécessaire l’utilisation d’un outil
informatique.

➢ Analyse par spectres de réponse « approche modale » :


Cette approche est basée sur la détermination de la réponse maximale de la structure pour
chacun de ses modes propres. La technique des modes normaux dite « méthode modale » est
la plus utilisée en régime linéaire. L'analyse modale est reconnue comme étant une méthode
de référence pour étudier le comportement d'une structure soumise à l'action d'un séisme. Elle
a pour but de déterminer le comportement de la structure sous une excitation de direction
quelconque au droit des fréquences de résonances. Dans le cas des modèles plans, l’analyse
doit prendre en compte au minimum de trois modes de vibration (les trois premiers). Dans le
cas d’un modèle spatial, il faut prendre en compte les quatre premiers modes au minimum.
C’est ainsi que le calcul des modes doit être poussé de façon à satisfaire les deux conditions
suivantes :
• Ne pas dépasser la fréquence maximale de 33 Hz dite « fréquence de coupure » dans chaque
direction d’excitation.
• Solliciter plus de 90% de la masse totale du système dans chaque direction d’excitation.

e) Application de la méthode statique équivalente :


➢ Vérification des critères de Régularité pour la structure étudiée :

• Forme en plan :
--> Symétrie en plan par rapport à 2 directions orthogonales

--> Compacité

--> Raideur des planchers suffisante

--> Elancement limite = 92.96/ 23.36 = 3.97 < 4

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--> e0x = e0y = 0 car le centre de rigidité et le centre de gravité sont confondus, donc e0x ≤ 0.3
rx
Il reste à vérifier la 2ème condition rx ≥ Is. Cette démonstration est plus complexe à effectuer.
▪ Détermination du centre de torsion (S) :
Le calcul de centre de torsion peut être donne par le calcul du centre de gravité des inerties
considérées par les expressions suivantes :

Iix, Iiy : Moment d’inertie de l’élément considéré respectivement, suivant X et Y ;


Xi, Yi : Coordonnées dans le repère X, Y du centre de gravité de l’élément considéré.
Tout calcul fait on obtient, Xs =0.06 m et Ys = -0.01m L’intersection entre Xs et Ys sur le plan
nous donne le Centre de torsion.
Dans le tableau suivant, nous résumons les valeurs du centre de gravité, celui de torsion ainsi
que l’excentricité structurale des différents niveaux.

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Tableau 1 : calcul de centre de gravité, de torsion ainsi que l’excentricité structural
▪ Calcul des rayons de torsion : Le rayon de torsion est donné sur chaque direction par la relation
suivante :

Avec : Xi, Yi : Distance (valeur absolue) entre le centre de gravité de l’élément i et celle du centre de
masse calculé (Xm ; Ym) au niveau de chaque étage.

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Tableau 2 : Calcul des rayons de torsion
Les 2 rayons de giration sont supérieurs au rayon de giration massique onc la vérification en
plan est validée.
• Vérification de la régularité en élévation

--> Continuité des contreventements sur toute la hauteur

--> Constance de la raideur latérale et de la masse sur les niveaux

--> Homogénéité de résistance : à vérifier par le calcul

--> Pas de retraits.

→La structure remplit les conditions de la régularité en élévation.

7.Méthode des forces latérales :

Ce type d'analyse peut être appliqué aux bâtiments dont la réponse n'est pas affectée de manière
significative par les contributions de modes de vibration de rang plus élevé que le mode fondamental
dans chaque direction principale.

Pour utiliser la méthode, il faut respecter les 2 conditions suivantes :

a) T ≤ Min(4 Tc , 2 s) avec T = période de vibration et Tc = période lue sur les spectres de référence

b) Régularité en élévation.

La méthode consiste à calculer l’effort tranchant à la base du bâtiment, la distribution des efforts
sismiques et de prendre les effets de torsion.
20
7.1 Effort tranchant

L’effort tranchant sismique à la base Fb doit être déterminé, pour chaque direction principale
dans laquelle le bâtiment est analysé, au moyen de l’expression suivante :
Fb = Sd(T1).m.λ
Sd(T1) = ordonnée du spectre de calcul pour la période T1
m = masse totale du bâtiment au-dessus des fondations ou du sommet d’un soubassement rigide
λ = coefficient de correction (0.85 si T1≤2TC et si le bâtiment a plus de 2 étages, ou 1 sinon)

Pour les bâtiments jusqu’à 40m de hauteur, une valeur approchée de T1 (en s) peut être obtenue
par l’expression suivante : T1 = Ct. H^0.75
On a Ct = 0.085 dans le cas des portiques spatiaux en acier

7.2 calculs suivant la méthode des forces latérales


On a 9 étages égaux, Classe de sol :C-Zone3
→ q=2.5 Hauteur totale de bâtiment H = 38.40 m.

1)On commence tout d'abord par le calcul de la masse dans chaque étage (les détails sont sur
le fichier Excel) :

Avec
Φ=0.5
Ψ=0.3 (Car catégorie C)

AN :
La masse est égale à : 0.3*0.5=0.15

2)Puis on calcule la masse par étage :


𝑚𝑒 = (𝐺 + (Ψ𝐸 ⋅ 𝑄)) ⋅ 𝑆

AN :

21
Tableau 3 : Calcul de G, Q et m

Masse totale en Tonnes =5219.7

3) La période fondamentale

Etape1 :
Tous les caractéristiques des voiles sont mentionnés sur le fichier Excel pour chaque
étage.
2
Avec 𝐴𝑐 = ∑   (𝐴𝑖 (0.2 + 𝑙𝑤𝑖
𝐻
) )
Etape2 :
3
𝑇𝑦 = 𝐶𝑇 ⋅ 𝐻 4

H =38.4m < 40m à T1 = Ct. H^0.75

Ct = 0.075 ⋅ √𝐴𝑐

Selon x:
Ct=0.075 ⋅ √0.254=0.04
Soit T1 = 0.04 x 38.4^0.75 = 0.617 s

Selon y:
22
Ct=0.075 ⋅ √0.698=0.06
Soit T1 = 0.06 x 38.4^0.75 = 0.93 s

Classe de sol C type 2 (zone 3) à TC = 0.6s et TD=2s


T1 = 0.617 s < 3 x 0.6 = 1.8s et < 2s + régularité en élévation --> méthode des forces latérales
applicable

4) Calcul des efforts

Calcul de la force Fb :

m= 5219.7t

AN :
Selon x :
𝐹𝑏 = 5219.7 ⋅ 0.85 ⋅ 1.925 = 8540.7𝑘𝑁  

Selon y :

𝐹𝑏 = 5219.7 ⋅ 0.85 ⋅ 1.277 = 5665.7𝑘𝑁  

Calcul de Sd(T) :
• Sol D
• Zone3
→ S=1.60
→ TB=0.1s
→ TC=0.60s
→ TD=1.50s

• Ag=1.32
23
• gamma1=1.2 agr=1.1
TC=0.60s< T1 = 0.617 s< TD=1.5s

AN :
Selon x :
2.5 0.60
𝑆𝑑 = 1.32 ⋅ 1.50 ⋅ 2.5 ⋅ [0.617]=1.925
Selon y :

2.5 0.60
𝑆𝑑 = 1.32 ⋅ 1.50 ⋅ 2.5 ⋅ [0.93]=1.277

Selon x et y T1<2*Tc=1.2s et on a 9 étages donc on prend


5) les efforts sismiques et les déplacements par étage :

Calcul de déplacement à l’aide de ces formules :

Avec q=2.5 (Voir tableau Excel “ calcul de déplacement”)

7.3Distribution des forces sismiques horizontales

Les effets de l’action sismique doivent être déterminés en appliquant, dans les 2 modèles plans,
des forces horizontales Fi à tous les étages :

Fi = force horizontale agissant à chaque niveau i

Fb = effort tranchant à la base

si et sj =déplacements des masses mi et mj dans le mode fondamental

mi et mj = masses des niveaux

Lorsque les déplacements horizontaux croissent linéairement suivant la hauteur, on peut également
utiliser :

24
zi et zj = hauteur des masses mi et mj au-dessus du niveau d’application de l’action sismique

Les détails de calcul sont donnés sur Excel

Tableau 4 : calcul des efforts sismiques et des déplacements


7.4 l'effort tranchant

Vis à vis du séisme, 2 niveaux de vérifications sont nécessaires : l'ELU (comme d'habitude), et
l'ELD.

Etat limite ultime ELU

--> Vérification de la résistance (en intégrant les effets du 2d ordre, cf en bas de la page pour
ces derniers)

--> Vérification de la stabilité (renversement, glissement)

--> Ductilité (globale et locale), via le dimensionnement en capacité et la prise en compte du


coefficient de comportement q

--> Pas de risque pour les personnes des éléments non structuraux, ni d'effet défavorable sur la
réponse des éléments structuraux.

25
Remarque concernant les effets du 2d ordre (ELU) :
.
Dans le cas du séisme, les effets du second ordre peuvent être négligés si θ = Ptot x dr / Vtot /
h ≤ 0.1 ( §4.4.2.2 (4.28) NF EN 19981-1 de sept 2005).
θ = coefficient de sensibilité au déplacement relatif entre étages
Ptot = charge gravitaire totale due à tous les étages situés au-dessus de l'étage considéré, y
compris celui-ci, dans la situation sismique de calcul
dr = déplacement relatif de calcul entre étages, pris comme la différence de déplacement latéral
moyen entre le haut et la bas du niveau considéré
Vtot = effort tranchant sismique total au niveau considéré
h = hauteur du niveau, entre étages.
Dans le cas où 0.1 < θ ≤ 0.2, les effets du 2d ordre peuvent être pris en compte
approximativement en majorant les effets de l'action sismique par 1/(1-θ).
La valeur du coefficient θ ne doit pas dépasser 0.3.

Etat limite de limitation des dommages ELD

--> Limitations des déformations (comme l'ELS)

--> Pour les installations importantes pour la protection civile, le fonctionnement des services
vitaux doit être assuré.

Tableau 5 : calcul de l’effort tranchant

Le résultat des moments sont sur Excel.

26
Calcul de la contrainte maximale :
On utilise cette formule

1
Avec 𝐼 = 12 𝑏 ⋅ ℎ3
AN :
1
𝐼= 23.36 ⋅ 38.43 = 110226𝑚2
12
V= 19.2m
654379
𝜎= = 113.98𝑀𝑃𝑎
110226
19.2

27
Conclusion
Lorsqu’une construction est réalisée en zone sismique, le respect des réglementations relevant
de l’Eurocode 8 est de mise. Cette norme concerne la conception et le dimensionnement des
structures pour leur résistance aux séismes : ce sont les constructions parasismiques.
Certaines contraintes comme la nature du sol et la forme du bâti sont à prendre en
considération pour anticiper les dégâts sismiques.

Dans ce travail, nous avons respecté le cahier des charges qui nous a été proposé tout en
intégrant à chaque fois les hypothèses données. Durant la réalisation de ce projet, notre travail
s’est résumé dans les phases suivantes :
• Phase des calculs de la descente des charges et la masse modale
• Phase des calculs parasismiques :
• Calcul des efforts et déplacements induits par le chargement sismique / étage.
• La répartition entre les voiles de l'effort sismique.
• L'effort tranchant maximal à la base et la contrainte de compression maximale induite
à la base à la combinaison ELU sismique.

En effet, ce travail nous a permis de participer à la phase d’étude et l’exploitation d’un projet
parasismique de 10 niveaux, qui représente un supplément riche à notre formation, dont nous
avons eu la chance de bénéficier.

28
Annexes

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Annexe1: Plan des fondations

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Annexe 2: Plan ARCHI

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