Geotechnique M2 IHG AKKAR CARPENTIER FERHOUH

M2-IHG Projet géotechnique 2020-2021
MASTER 2
Ingénierie Hydraulique et Géotechnique
-
Projet Géotechnique
Etudiant : AKKAR Mohamed – CARPENTIER Jean - FERHOUH Houssem
Professeur : HABERT Julien
Année : 2020-2021
1
Table des matières
I. Introduction ..................................................................................................................................... 3
II. Présentation du projet. ................................................................................................................... 4
III. Modèle Géotechnique et Géologique. ........................................................................................ 4
1) A partir des cartes géologiques du BRGM d’infoterre : .............................................................. 4
2) A partir des sondages: ................................................................................................................ 4
2-1) Pour la 1ère batterie : ................................................................................................................ 5
2-2) Pour la 2ème batterie : .............................................................................................................. 5
3) A partir des essais de laboratoire et des essais triaxiaux : .......................................................... 5
4) Récapitulatif de la situation des sondages .................................................................................. 6
5) Modèle Géotechnique : ............................................................................................................... 7
IV. Liste des vérifications à mener : .................................................................................................. 8
V. Fouille par terrassement. ................................................................................................................ 8
VI. Fouille par palplanche. .............................................................................................................. 10
VII. Fouille avec plusieurs niveaux d’appuis. ................................................................................... 11
- Modélisation :............................................................................................................................ 12
- Codage de l’écran autostable avec un niveau d’appui : ............................................................ 12
- Codage de l’écran autostable avec deux niveau d’appuis : ...................................................... 14
VIII. Stabilité de la chambre définitive vis-à-vis des surpressions. ................................................... 16
IX. Conclusion. ................................................................................................................................ 18
ANNEXE 1 – Carte lithologique. ............................................................................................................. 19
ANNEXE 2 – Carte géologique. .............................................................................................................. 19
ANNEXE 3 – Fiche technique de la palplanche. ..................................................................................... 20
2
I. Introduction
Ce projet consiste à étudier la réalisation d’une chambre enterrée sur la commune d’Armentières
près de la rue « Quai de la dérivation », nous allons étudier et justifier les deux solutions techniques
suivantes : fouille réalisée par des moyens de terrassement (talus) en utilisant le logiciel TALREN,
fouille réalisée à l’abri d’un rideau de palplanches en utilisant le logiciel RIDO.
Afin de dimensionner correctement notre modèle géotechnique, nous avons neuf sondages (datant
de 2012 ou 2015), deux essais de laboratoire (2012) ainsi que trois essais triaxiaux (2015) mais aussi
les données des cartes géologiques disponibles sur « INFOTERRE » ; toutes ces données nous
permettront de présenter les différentes couches de sols ainsi que le niveau de la nappe phréatique
pour le sol de notre projet.
Une fois le modèle géotechnique dressé il nous restera à déterminer les propriétés mécaniques et
hydrauliques du sol afin de pouvoir modéliser pour les deux solutions techniques ainsi que la stabilité
aux sous-pressions du modèle sur les logiciels énoncés précédemment.
Les logiciels RIDO et TALREN nous permettront de modéliser et de simuler les solutions techniques
précédemment listées afin de déterminer quelle solution est la mieux adaptée à notre projet.
3
II. Présentation du projet.
Nous allons donc étudier la réalisation d’une chambre enterrée pour la commune d’Armentières, les
dimensions de la géométrie de cette chambre technique sont les suivants :
- Profondeur de 8 mètres
- Longueur de 6 mètres
- Largeur de 12 mètres
- Epaisseurs des voiles et radier de 30 centimètres
Pour pouvoir réaliser la fouille provisoire, il va falloir présenter étudié et justifié les solutions
techniques suivantes :
- fouille réalisée par terrassement (talus)

- fouille réalisée par l’implantation d’un rideau de palplanches
- stabilité aux sous-pressions de la chambre par micropieux
III. Modèle Géotechnique et Géologique.

1) A partir des cartes géologiques du BRGM d’infoterre :
C’est-à-dire par rapport au carte présentant les informations de la lithologie et de la géologie autour
de la ville d’Armentières (voir annexe 1 et 2), nous allons proposer une première interprétation sur
les couches de sols présents ainsi que le niveau de la nappe prévisible.
On remarque, d’après la carte géologique, tout d’abord qu’Armentières est dans la zone « e1 » qui
désignent l’éocène inférieur plus jeune que le « c1 » et « c2 » donc on peut tracer la lithologie telle
que le matériau « e1 » sera superposé aux matériaux des couches « c1 et c2 », de plus un lit d’affluent
est juxtaposé à notre lieu d’étude ce qui signifie qu’il y aura un cours d’eau et peut-être une nappe
peu profonde mais surtout des matériaux imbibé d’eau (marne) ou très oxydé (couleur verte).
La carte lithologique nous permet d’affirmer nos affirmations du paragraphe précédent, tel que la
couche d’argile présente dans notre sol est sur un substrat crayeux, ainsi nous allons pouvoir trouver
d’autre information utile dans les sondages et essais de laboratoire en gardant en souvenir la couche
d’argile pouvant être oxydée et peut-être des sols marneux montrant une nappe ou un cours d’eau
très présent proche de notre projet.
2) A partir des sondages:
Nous allons établir une seconde interprétation des couches présentes ainsi que le niveau de la nappe
prévisible grâce aux éléments que nous allons tirer des différents sondages et des photos des zones
sondées.
4
On peut tout d’abord séparer les sondages en deux batteries de sondage tel que le 1er [SC1—SC2—
PR1] réaliser en septembre 2015 et le 2ème [ST3—SC1’—SP2—Pz2—ST2—SP3] réaliser en juin 2016.
2-1) Pour la 1ère batterie :
Nous avons les sondages montrant la lithologie mais aussi des images des caisses de matériaux
carottés sur plusieurs échelles de profondeur seulement dès les deux premières caisses pour le
sondage SC1, on voit un matériau verdâtre avec des reflets beiges pour 0 à 2 mètres de profondeur
puis un matériau complètement verdâtre pour 2 à 4 mètres de profondeur ce qui prouve que le
matériau est oxydé donc une présence de nappes. Pour le sondage SC2, ici les deux premières caisses
montrent des matériaux grossiers (remblais) mais aucune présence d’un matériau compacte, on voie
un matériau verdâtre à partir de la troisième caisse de 4 à 6,5 mètres donc une nappe plus profonde
pour ce sondage. L’ensemble de cette batterie de sondage montre la présence des matériaux
suivants :
- [0-8m] : Argile
- [8-14m] : Sable
- [14-20m] : Argile
2-2) Pour la 2ème batterie :
Les sondages sont représentés uniquement par les successions de couches lithologiques mais la
présence de la nappe est indiquée sur celle-ci, premièrement nous pouvons donc établir qu’une
nappe est présente entre [2,2-3,4] mètre de profondeur puis nous allons pouvoir rassembler les
différentes couches de matériaux présents ci-dessous :
- [0-1,4m] : Remblai argilo-sableux/terre végétale

- [1-2,4m] : Argile limoneuse verdâtre
- [2,4-5m] : Argile grise
- [5-10m] : Argile noire
3) A partir des essais de laboratoire et des essais triaxiaux :
Nous pouvons maintenant établir le modèle géotechnique de la zone en détaillant les différentes
couches en présence ainsi que leur épaisseur, seulement il nous faut les propriétés mécaniques et
hydrauliques des différentes couches que l’on peut déterminer grâce aux essais triaxiaux ainsi que les
essais de laboratoire. Les essais de laboratoire nous permettent de trouver tous types de données
propres à la couche de sol testé (teneur en eau, granulométrie, atterberg, classification GTR …) tandis
que les essais triaxiaux nous donnent des données mécaniques du sol tel que la cohésion ou l’angle
de frottement.
5
Pour les essais de laboratoire seulement 4 sondages ont eu des données (Pz1, SC1, ST1, ST2) tandis
que les essais triaxiaux ont eu des données pour 3 sondages (SC1-1, SC1-2, SC2) ; nous avons dû nous
limiter aux valeurs données pour ces quatre sondages différents pour pouvoir établir les propriétés
mécaniques et hydrauliques de notre modèle géotechnique.
- Teneur en eau :
𝜔 = 31 % 𝜔 = 38,2 % 𝜔 = 27 %
- Poids volumique :
𝛾 = 𝛾 × (1 + 𝜔)
𝛾 , = 14,6 𝑘𝑁/𝑚 𝛾 , = 13 𝑘𝑁/𝑚 𝛾 , = 19,6 𝑘𝑁/𝑚
𝛾 = 19,12 𝑘𝑁/𝑚 𝛾 = 17,96 𝑘𝑁/𝑚 𝛾 = 24,89 𝑘𝑁/𝑚
- Cohésion non drainée :
𝐶𝑢 = 21,3 𝑘𝑃𝑎 𝐶𝑢 = 10,8 𝑘𝑃𝑎 𝐶𝑢 = 17 𝑘𝑃𝑎
- Angle de frottement effectif :
𝜃 = 24,2 𝑘𝑃𝑎 𝜃 = 35,1 𝑘𝑃𝑎 𝜃 = 28 𝑘𝑃𝑎
- Cohésion effective :
𝐶′ = 11,7 𝑘𝑃𝑎 𝐶𝑢 = 7,7 𝑘𝑃𝑎 𝐶𝑢 = 11 𝑘𝑃𝑎
4) Récapitulatif de la situation des sondages
Retrouver ci-dessous un plan de situation du projet avec les sondages utilisés pour la modélisation du
modèle géotechnique accompagné d’une synthèse de la lithologie de leur sondage mais aussi des
caractéristiques mécaniques et hydrauliques s’il y en a.
Figure 1 Plan de situation des sondages
6
5) Modèle Géotechnique :
Retrouver ci-dessous le modèle géotechnique représenté ainsi que ses paramètres mécaniques et
hydrauliques sur toutes les différentes couches.
Figure 2 Modèle géotechnique
7
IV. Liste des vérifications à mener :
Le sol actuel du terrain étudié ne présente pas de problème de désordre géotechnique ou bien de
mouvement de terrain (glissement de terrain), le terrain naturel est droit (pas de pente visible) donc
nous pouvons dire que nous sommes en présence d’un sol stable. Les contraintes liées au sous-sol de
notre terrain sont, elles, des éléments qui vont nous mener à devoir mener des vérifications donc
pour chaque solution technique et même pour vérifier la stabilité aux sous-pressions de la chambre
nous allons devoir faire des vérifications ; nous allons lister les différentes vérifications à mener dans
le tableau récapitulatif suivant :
D’autres vérification pourrait renter en jeu, tel que la vérification de la sismicité seulement la
commune d’Armentières est en zone sismique 2 donc dans une zone faible (article D563-8-1 du code
de l’environnement) ce qui nous mène à ne pas prendre en compte ce problème. Pour la vérification
de la stabilité aux sous-pressions de la chambre nous allons devoir prendre en compte une force de
poussée d’Archimède pour le dimensionnement.
V. Fouille par terrassement.
Pour cette partie, nous devons identifier la pente de talus qui permet d’obtenir un facteur de
sécurité global égale à 1,5, c’est-à-dire que :
𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑟é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡
= 1,5
𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟
Après modélisation de notre modèle géotechnique sur TALREN, nous avons défini une pente de
25,8% afin d’atteindre la stabilité de note talus de 8 mètres de profondeur tout en respectant le
facteur de sécurité global fixé à 1,5.
8
Les résultats extraits du logiciel TALREN après simulation sont présentés ci-dessous :
Figure 5 Résultats détaillés par surface
Figure 3 Modélisation général

Figure 4 Résultat pour la surface critique
La solution proposée par le logiciel n’est pas envisageable car sa surface d’occupation à une trop
grande emprise au sol de plus de 2500m², ce qui n’est pas acceptable dans le cadre de notre projet
car la surface de réception de notre projet n’envisage pas une surface de plus de 500m² voir 1000m²,
comme modéliser sur le plan suivant on retrouve la surface d’occupation du projet dit par le logiciel :
Figure 6 Surface prévue

par le logiciel
Comme dit plus haut, la proximité avec d’autre infrastructures du projet ne permet pas de valider
cette solution ; l’optimisation de cette solution par des masques en matériaux granulaires ou encore
par des clous, tirants ou butons ne seront pas rentables puisque c’est un ouvrage provisoire.
9
VI. Fouille par palplanche.
Afin de pouvoir dimensionner une solution autostable nous avons plusieurs calculs manuel à faire :
- Profondeur de la fiche du rideau

- Moment fléchissant maximal
- Quel type de palplanche choisir
Nous allons donc en premier lieu déterminer la profondeur de la fiche nécessaire dans notre cas,
nous allons devoir déterminer le poids volumique/cohésion/angle de frottement chaque couche
lithologique impactant notre dimensionnement de la fiche.
On sait que la première couche est d’argile sur 10 mètres de profondeur

en prenant comme hypothèse que la couche de remblais sur les
premiers 1,5 mètre est négligeable dans notre étude. Nous allons donc
en premiers lieux nous intéresser au paramètre de cette couche, étudier
la profondeur de la fiche possible et si cette profondeur est supérieure à
10 mètres (pour l’étude) nous devrons prendre en compte la couche de
sable sous-jacente.
Les poids volumique/cohésion/angle de frottement sont donnés dans le Figure 7 Couche lithologique par
modèle géotechnique, il nous reste donc à déterminer les coefficients de palplanche
poussée (Ka) et de butée (Kp) grâce au tableau suivant :
𝐾𝑎 = 0,3905 𝐾𝑝 = 3,8015
𝐾𝑎 = 0,2698 𝐾𝑝 = 7,2135
Les coefficients de sécurité pour ces coefficients seront : Poussée = 1,35 / Butée = 1/1,4
Une fois tous les paramètres nécessaires déterminés nous allons pouvoir dresser un tableur excel
permettant de trouver les contraintes de poussée et de butée en fonction de la profondeur du point
de calcul.
- Exploitation des résultats :
𝑍0 = 1,93𝑚
𝑓’0 = 15,85 – 8 = 7,85 𝑚
𝑓 = 𝑓’0 + 0,2 𝑥 𝑓0 𝑓0 = 𝑓’0 − 𝑍0 =

5,92 𝑚
f = 7,85 + 0,2 x 5,92 = 9,034m
La fiche aura donc une profondeur de 9,03

mètres allant jusqu’à 17,03 mètres de
profondeur.
10
Les efforts maximum (Effort tranchant et moment fléchissant) sont aussi présents dans l’excel, nous
allons les présenter ci-dessous :
- T(9,90) = 293,06 kN
- M(12,70) = 1711,11 kN.m
- Choix de la palplanche :
On doit vérifier : 𝜎 = ( / )
< 𝜎
𝜎 = 320 𝑀𝑃𝑎 (S320 GP)  Il nous faut trouver une palplanche avec (I/v) = 5347 cm3/m de module
de flexion ou bien de trouver une avec la moitié du module de flexion et la doubler (I/v=2673).
D’après la fiche technique des palplanches en profils GU de l’entreprise « ArcelorMittal » nous

pouvons choisir une palplanche à rideaux mixtes (1/1) de profil GU 12-500 [(I/v) = 2705] en la
doublant ce qui nous donnerait un (I/v) de 5410 cm3/m bien assez suffisant.
1711110
𝜎 = = 316,30 𝑀𝑃𝑎 < 320 𝑀𝑝𝑎
5410
(Retrouver la fiche technique en Annexe 3)
VII. Fouille avec plusieurs niveaux d’appuis.
Avant de commencer la modélisation sur RIDO nous allons énoncé des hypothèses de modélisation :
- Palplanche AZ 20-800
I = 45050 cm3/m
E = 210 GPa
- Buton : HEB 200

S = 78,10 cm²
𝐸 × 𝑆 210.10 × 0,0078
𝑘= = (𝐿: 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐ℎ𝑎𝑚𝑏𝑟𝑒)
𝐿 3
2
K = 54,60.10^5 kN/ml
- Vérification à faire :
𝑅 𝐹,
=
𝑅 𝐹,
𝑅 1
< = 0,53 "𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑜𝑢𝑣𝑟𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑓𝑠"
𝑅 1,35 × 1,4
𝑅 1
< = 0,67 "𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑜𝑢𝑣𝑟𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑣𝑖𝑠𝑜𝑖𝑟𝑒𝑠"
𝑅 1,35 × 1,1
11
- Modélisation :
Pour la modélisation des différentes couches comme défini dans le modèle géotechnique, on doit
introduire les valeurs suivantes correspondants au deux différentes couches lithologiques présentes :
- Codage de l’écran autostable avec un niveau d’appui :
Dans la première phase on excave les terres jusqu’à un niveau -2m du terrain naturel, pas de
rabattement de nappe pour cette phase puisqu’il est à un niveau inférieur au niveau actuel de la
nappe puis nous venons placer notre butons HEB 200.
L’espacement entre les butons est de 4m, ci-dessous le codage effectué :
12
Retrouver le résultat de la phase 1 pour l’excavation à -2m du TN ci-dessous :
Retrouver le résultat de la phase 1 pour l’excavation à -8m du TN plus un rabattement de la nappe du

coté excavé ci-dessous :
Grâce à un des butons HEB 200, celui positionné à -1,5m du TN la fiche est optimisée à -3,7m tout en
respectant le coefficient de sécurité.
𝑅
= 0,66 < 0,67 "𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑜𝑢𝑣𝑟𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑣𝑖𝑠𝑜𝑖𝑟𝑒𝑠"
𝑅
13
- Codage de l’écran autostable avec deux niveau d’appuis :
- Premier niveau à -1,5m du TN
- Deuxième niveau à -5m du TN
Retrouver le résultat de la phase 2 pour l’excavation à -2m du TN ci-dessous :
14
Retrouver le résultat de la phase 2 pour l’excavation à -8m du TN et le rabattement de la nappe du

coté excavé ci-dessous :
15
A travers cette deuxième simulation avec deux lits de butons, la fiche a été réduite à 3m de
profondeur ce qui nous donne un écran autostable de 11m.
Le critère de sécurité a été respecté comme on peut le voir dans le graphique de la 3ème phase.
𝑅
= 0,65 < 0,67 "𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑜𝑢𝑣𝑟𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑣𝑖𝑠𝑜𝑖𝑟𝑒𝑠"
𝑅
VIII. Stabilité de la chambre définitive vis-à-vis des surpressions.
Théorème d’Archimède : 𝐹 = 𝑃
𝑃= 𝜌 ×𝑔×𝑣
𝑃 = 1000 × 9,81 × 5,30 × 6,3 × 12,30
𝑃 = 4024,83 𝑘𝑁
𝑃
𝜎= = 51,94 𝑘𝑁/𝑚²
𝑆
 Dimensionnement des micropieux :
Afin de stabiliser la chambre définitive vis-à-vis de la surpression, nous devons mobiliser la force du à
la poussée d’Archimède c’est-à-dire la poussée d’Archimède moins le poids propre de la structure:
𝑃 = 25 × [(8,60 × 6,60 × 12,60) − (8 × 6 × 12)]
𝑃 = 3479,40 𝐾𝑛
16
𝐹𝑜𝑟𝑐𝑒 à 𝑚𝑜𝑏𝑖𝑙𝑖𝑠𝑒𝑟 ∶ 𝑃 − 𝑃 = 4024,83 − 3479,40 = 545,43 kN
Nous allons utiliser des micropieux de types II de diamètre 𝐵 = 0,25𝑚 et de hauteur ℎ = 0,25𝑚, en
utilisant la méthode de l’enfoncement pour le type de forage.
 Pieux en traction : 𝑅 = 𝑅
𝜋×𝐵
𝐴 = = 0,04 𝑚
4
𝐵
𝑎 = max( ; 0,5) = 0,5
2
𝑏 = min(𝑎; ℎ) = 0,5
∗
X 𝑃 = ∫ 𝑃 ∗ . 𝑑𝑧
∗ 1 0,75 + 0,70
𝑃 = × × 2 = 0,72 𝑀𝑃𝑎
2 2
X 𝑅 = ∑𝐴 × 𝑞
𝑞 = min(𝛼 × 𝑓 ;𝑞 , )
∗
𝑓 = (𝑎 × 𝑃 ∗ + 𝑏) × (1 − 𝑒 ∗
)
, ∗ ,
𝑓 = (0,003 × 0,72 + 0,04) × (1 − 𝑒 )
𝑓 = 39,17 𝑘𝑃𝑎
𝛼 = 1,25 (𝑀𝑖𝑐𝑟𝑜𝑝𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑡𝑦𝑝𝑒𝑠 𝐼𝐼)
𝑅 =𝜋×𝐵×ℎ×𝑞
𝑅 = 𝜋 × 0,25 × 1,5 × 48,87 = 57,57 𝑘𝑁

,
ELU : 𝑅 , = , × ,
= 45,507𝑘𝑁
,
ELS : 𝑅 , = , × ,
= 55,62𝑘𝑁
,
Nombre de pieu : 𝑛= = ,
= 9,8
Nous obtenons donc 10 micropieux de type II de diamètre 0,25m pour 1,5m de hauteur nécessaire à
la stabilité de la chambre définitive vis-à-vis des surpressions.
17
IX. Conclusion.
Lors de ce projet, nous avons étudié la faisabilité de la réalisation d’une chambre enterrée sur la
commune d’Armentières par l’intermédiaire de la réalisation d’une fouille provisoire avec plusieurs
solutions techniques que nous avons dû étudier et justifier tout au long de ce projet.
Afin de valider la faisabilité, un modèle géologique a été établi avec les caractéristiques mécaniques
et hydrauliques des matériaux mais aussi des couches lithologiques puis nous avons pu modéliser et
simuler les deux solutions techniques.
La première a permis de déterminer le talus nécessaire par terrassement (logiciel TALREN) nécessaire
à la mise en place de la chambre, seulement l’emprise au sol est telle (plus de 2500m²) que nous ne
pouvons envisager cette solution.
La deuxième qui consistait à dimensionner une solution de palplanche autostable avec un et deux
niveaux d’appui a donné un résultat satisfaisant puisque les critères de sécurités sont respectés et la
hauteur de l’écran autostable de 11 mètres ce qui est acceptable.
Ce projet nous a permis de prendre connaissance des deux logiciels RIDO et TALREN, d’approfondir
nos connaissances par rapport au fouille par terrassement et écran autostable mais aussi d’étudier
des sondages, essais triaxiaux afin d’établir un modèle géotechnique ce qui n’est pas négligeable
dans une étude géotechnique.
18
ANNEXE 1 – Carte lithologique.
ANNEXE 2 – Carte géologique.
19
ANNEXE 3 – Fiche technique de la palplanche.
20

Geotechnique M2 IHG AKKAR CARPENTIER FERHOUH

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M2-IHG Projet géotechnique 2020-2021

Etudiant : AKKAR Mohamed – CARPENTIER Jean - FERHOUH Houssem

Professeur : HABERT Julien

Table des matières

II. Présentation du projet.

- fouille réalisée par terrassement (talus)

III. Modèle Géotechnique et Géologique.

2) A partir des sondages:

2-1) Pour la 1ère batterie :

2-2) Pour la 2ème batterie :

- [0-1,4m] : Remblai argilo-sableux/terre végétale

3) A partir des essais de laboratoire et des essais triaxiaux :

- Cohésion non drainée :

𝐶𝑢 = 21,3 𝑘𝑃𝑎 𝐶𝑢 = 10,8 𝑘𝑃𝑎 𝐶𝑢 = 17 𝑘𝑃𝑎

- Angle de frottement effectif :

𝜃 = 24,2 𝑘𝑃𝑎 𝜃 = 35,1 𝑘𝑃𝑎 𝜃 = 28 𝑘𝑃𝑎

𝐶′ = 11,7 𝑘𝑃𝑎 𝐶𝑢 = 7,7 𝑘𝑃𝑎 𝐶𝑢 = 11 𝑘𝑃𝑎

4) Récapitulatif de la situation des sondages

Figure 1 Plan de situation des sondages

Figure 2 Modèle géotechnique

IV. Liste des vérifications à mener :

V. Fouille par terrassement.

Figure 5 Résultats détaillés par surface

Figure 3 Modélisation général

Figure 6 Surface prévue

VI. Fouille par palplanche.

- Profondeur de la fiche du rideau

On sait que la première couche est d’argile sur 10 mètres de profondeur

- Exploitation des résultats :

𝑓’0 = 15,85 – 8 = 7,85 𝑚

𝑓 = 𝑓’0 + 0,2 𝑥 𝑓0 𝑓0 = 𝑓’0 − 𝑍0 =

f = 7,85 + 0,2 x 5,92 = 9,034m

La fiche aura donc une profondeur de 9,03

D’après la fiche technique des palplanches en profils GU de l’entreprise « ArcelorMittal » nous

(Retrouver la fiche technique en Annexe 3)

VII. Fouille avec plusieurs niveaux d’appuis.

- Buton : HEB 200

- Codage de l’écran autostable avec un niveau d’appui :

L’espacement entre les butons est de 4m, ci-dessous le codage effectué :

Retrouver le résultat de la phase 1 pour l’excavation à -2m du TN ci-dessous :

Retrouver le résultat de la phase 1 pour l’excavation à -8m du TN plus un rabattement de la nappe du

- Codage de l’écran autostable avec deux niveau d’appuis :

- Premier niveau à -1,5m du TN

- Deuxième niveau à -5m du TN

Retrouver le résultat de la phase 2 pour l’excavation à -2m du TN ci-dessous :

Retrouver le résultat de la phase 2 pour l’excavation à -8m du TN et le rabattement de la nappe du

VIII. Stabilité de la chambre définitive vis-à-vis des surpressions.

𝑃 = 1000 × 9,81 × 5,30 × 6,3 × 12,30

 Dimensionnement des micropieux :

𝑃 = 25 × [(8,60 × 6,60 × 12,60) − (8 × 6 × 12)]

𝐹𝑜𝑟𝑐𝑒 à 𝑚𝑜𝑏𝑖𝑙𝑖𝑠𝑒𝑟 ∶ 𝑃 − 𝑃 = 4024,83 − 3479,40 = 545,43 kN

𝛼 = 1,25 (𝑀𝑖𝑐𝑟𝑜𝑝𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑡𝑦𝑝𝑒𝑠 𝐼𝐼)

𝑅 = 𝜋 × 0,25 × 1,5 × 48,87 = 57,57 𝑘𝑁

ANNEXE 1 – Carte lithologique.

ANNEXE 2 – Carte géologique.

ANNEXE 3 – Fiche technique de la palplanche.

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