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CONSTRUCTION MECANIQUE 2 :
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Md. SETTOUF CONSTRUCTION MECANIQUE 2 L3 / PROPULSION
Contraintes
Précision Vitesse Efforts à transmettre
Contact direct
Interposition de bagues + + +
Interposition d’éléments roulants ++ ++ +++
Interposition d’un film d’huile +++ +++ ++
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C- Interposition d’éléments roulants :
Roulements à Billes :
Roulements à Rouleaux :
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Paliers hydrostatiques :
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Comparaison des solutions :
Interposition de bagues
Interposition d’éléments
roulants
Interposition d’un film
d’huile
Interposition de bagues
Interposition d’éléments
roulants
Interposition d’un film
d’huile
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Liaison Glissière : Préambule :
1-Contact direct :
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Guidage Prismatique : Exemple : Deux liaisons pivot glissant en
parallèle n’autorisent qu’une translation.
Les surfaces de contact planes sont
prépondérantes.
La géométrie des surfaces de contact n’est pas
forcément rectangulaire. Elle peut prendre
plusieurs formes.
* : Polytétrafluoroéthylène
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3-Interposition d’un film d’air et d’huile : Remarque :
La sustentation par injection de fluide (air ou Quand on a une seule force, ces coefficients
huile) évite le contact entre le coulisseau et la ne sont pas considérés, d’où :
glissière. Ce type de guidage permet d’obtenir
P = Fr = 3000 N et p = 3
des propriétés antifriction et de guidage de très
haut niveau.
L10h = → C=
Ces solutions sont très coûteuses à fabriquer
et à exploiter. Elles sont donc réservées, en
général, aux appareils de haute précision AN : C = 3000
(machines à contrôler par exemple).
C = 23489 N = 2348.9 daN
Roulements :
Le roulement qui correspond à la charge
Exemples de calculs des roulements :
dynamique C = 3350 daN en regardant les
Types de roulements : tables est : 30 BC 04
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Exercice 3 : Les accouplements
= = 0,55
Le tableau nous informe que :
0,22 < e < 0,44 donc ≥e
On choisie X = 0,56 et Y = 1,8
P = X . Fr + Y . Fa = 6200 N
C= = 6200
C = 48544 N
Vérification :
Figure (a) : accouplement rigide: serrage par
= = 0,0536 mâchoires
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f → coefficient de frottement
= ( force tangentielle). ρ
dMfr = (2 π ρ . dρ . P) . f . ρ
Mfr = f . Q .
Mfr = f . n . Ns .
Figure (c): vue éclatée d’un assemblage par
clavetage Ns → force donnée par un seul boulon ;
Calcul de résistance :
Le moment de torsion est équilibré par le
moment de frottement, ce moment agit sur les
surfaces des manchons transmit par le serrage
des boulons.
Mfr ≥ Mt
Figure (d): Manchon d’accouplement
Mfr = K . Mt
K : coefficient de sécurité M = rmoy . N . f
La pression de contact est : P =
( )
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Remarque :
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portant quatre tourillons (en vert).
=
Figure : Accouplement Olddam ( )
C’est un joint homocinétique pour arbre parallèles. -La condition de l’égalité des puissances
donne :
b/ Joints de CARDAN :
Mt1 . w1 = Mt2 . w2 = puissance
Un joint de Cardan est constitué de fourchettes
(en bleu) liées rigidement aux arbres et d’un Mt w
croisillon (en rouge) lié en liaisons pivots avec =
Mt w
les fourchettes et
Mt2 =
( )
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D’où :
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Exercice 5 : Solution :
/
L10h = = 1716 heures
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Transmission de mouvement
(changement de vitesse)
La figure ci-dessus représente une roue motrice (1) de diamètre D1 qui entraîne une seconde
roue (2) de diamètre D2. Lorsque la roue (1) effectue une rotation d’angle α1, la distance
.
parcourue au point de contact est de L = . Si l’on néglige les glissements entre les
deux roues, on peut considérer que la roue entraînée a parcouru la même distance au point de
contact. L’angle de rotation est donné par α2 = = 1 . En dérivant cette équation par
rapport au temps, nous obtenons la relation qui lie les vitesses angulaires : ω2 = ω1
Rapport de transmission :
C’est un coefficient i sans unité qui lie les vitesses d’entrée et de sortie d’une transmission avec
changement de vitesse défini par la relation suivante :
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Transmission du couple :
Couple : désigne l'effort en rotation appliqué à un axe. Le couple s’exprime en Nm. Soit le
couple exercé par la roue (1) C1. Au point de contact entre les deux roues, la force exercée est
perpendiculaire au rayon des roues et son module peut s’exprimer par :
Fp : force tangentielle
Fp =
On peut ainsi en déduire le couple exercé sur l’axe de la roue (2) :
C2 = Fp = C1
On en déduit :
=
Ou encore :
=
Le rapport couple de sortie sur couple d’entrée est inversement proportionnel au rapport des
vitesses.
Le rapport de transmission est aussi appelé rapport de réduction. Il est fréquemment présenté
sous la forme : 20:1 (prononcer 20 par 1), ce qui signifie que 20 tours de l’arbre d’entrée
équivalent à 1 tour de l’arbre de sortie : i = 1/20
Dans la transmission du mouvement, pour éviter le glissement, nous utilisons des roues dentées.
L’ensemble de deux roues dentées est nommé engrenage. Quand deux roues dentées sont en
prise, la petite s’appelle le pignon et la grande conserve le nom de roue.
On distingue :
- Les engrenages parallèles,
- Les engrenages concourants (les axes sont perpendiculaires),
- Les engrenages gauches(les axes se trouvent dans des plans différents).
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a/ Engrenage parallèle :
Module (m) : rapport du pas (p) divisé par . Pour les engrenages à denture droite, cela est
équivalent au rapport entre le diamètre primitif et le nombre de dents (Z). Un module de 1
donne un diamètre primitif de 1 mm par dent.
[ ] [ ]
m [mm] = =
Concrètement, le module représente la différence entre le rayon primitif et le rayon externe.
Quelques modules standardisés : 0,5 0,6 0,8 1 1,25 1,5 2 2,5 3 4 6 8 10… 50
Représentation :
En dessin industriel, on ne représente pas toutes les dents d’un engrenage. On le représente par
son cercle primitif en trait discontinu.
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Lorsque le module et le nombre de dents sont connus, tous les autres paramètres peuvent en
être déduits :
Cylindre de tête : cylindre passant par les sommets des dents.sa section droite est le
cercle de tête de diamètre da
Cylindre de pied : cylindre passant par le fond de chaque entre-dent.sa section droite
est le cercle de pied de diamètre df
Largeur de dent (b): largeur de la partie dentée d’une roue, mesurée suivant une
génératrice du cylindre primitif.
Flanc : portion de la surface d’une dent comprise entre le cylindre de tête et le cylindre
de pied.
Profil : section d’un flanc par un plan normal à l’axe (en mécanique générale, on n’utilise
pratiquement que le profil en développante de cercle).
Diamètre primitif : d[mm] m[mm].Z
Pas : distance entre deux dents le long du cercle primitif
Angle de pression (α) : angle aigu entre le rayon du cercle primitif passant par le point
où le profil coupe le cercle primitif et la tangente au profil de ce point.
La ligne d’action : normale commune à deux profils conjugués en leur point de contact.
Dans un engrenage à développante, la ligne d’action est une droite fixe tangente
intérieurement aux dents cercles de base.
Hauteur de dent (h) : distance radiale entre le cercle de tête et le cercle de pied. Elle se
compose de la saillie (ha) et du creux (hf).
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et E
Fp1 = et Fp2 =
Fp1≈ Fp2 et M2 = M1 . in
avec :
i= = (pour 1 étage)
αω : angle de pression
La contrainte de flexion est telle-que :
Fn = =
( ) ( ) . ( ).
σf = = .
=
.
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. . . -Les roues menantes sont respectivement A, C et
σf = = Y ≤ [σf] E.
. . .
-les roues menées sont respectivement B, D et F.
-Le rapport des vitesses de rotation de la dernière
avec : Y = 6 roue menée et de la première roue menante est :
r=
[σf] : résistance pratique à l’extension
.
σf = = ≤ [σf]
. . . .( . ) .
m≥
. .[ ]
Ou bien :
m ≥ 2.34 [mm]
.[ ]
[ ] en daN/mm2
Tel-que :
M1 = 95500 [daN.mm]
Et M2 = 95500 [daN.mm]
r= = . . . .
P : puissance moteur [W]
or :
n1 et n2 : nombre de tour/min
= =1
Raison d’un train d’engrenage : D’où :
r= . .
Finalement :
. .
r=
. .
Conclusion :
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.
→ C1 = = = = 39,8 N.m
Application : .
,
Fp = = = 746,7 N
ZA = 28 dents ZD = 50 dents ,
ZB = 50 dents ZE = 24 dents Fr = Ft . tg(α) = 746,7 tg(20) = 271,77 N
ZC = 20 dents ZF = 56 dents
3/ Module de la denture :
. . . . ,
r= = = = 0.08 m ≥ 2.34 = 2,34 = 2,23
. . . . .[ ]
si la roue A et la roue F tournent en sens Nous adapterons la valeur la plus voisine à
inverse, alors nous écrivons la raison ( r ) de 2,23 c.à.d.
train négative. m = 2.5
r = - 0.08 4/ Nombre de dents Z1 du pignon et Z2
Exercice : dents de la roue :
Un moteur électrique tourne de n1 = 1200 ,
tr/mn transmis une puissance de 5 kW à un d1 = m.Z1 → Z1 = = = 42,64
.
arbre qui lui est parallèle et doit tourner à n2 = ,
240 tr/mn. La transmission se fait à l’aide de d2 = m.Z2 → Z2 = = = 213,32
.
roue dentées dont la distance entre axe Comme : Z2 = 5 Z1 car le rapport de vitesse est
(entraxe) = 320 mm. réalisé à 1/5.
Déterminer tous les éléments de taillage des On prend :
roues sachant quels sont en fontes de Z1 = 44 dents et Z2 = 220 dents
contrainte admissible [σ] = 15 daN/mm2, que
la denture est normale et que la largeur de la 5/ Valeurs exactes des diamètres primitifs
denture b = 10 m et de l’entraxe, ainsi que les efforts :
d1 = m.Z1 → d1 = 2.5 x 44 = 110 mm
d2 = m.Z2 → d1 = 2.5 x 220 = 572 mm
a= = (110 + 572)/2 = 341 mm
Ft = = = 2 x 39,8/0,572 = 139,1 N
Fr = Ft . tg(α) = 139,1 tg(20°)=50,1 N
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Note :
La connaissance du module m et du nombre
de dents Z, nous permettent de choisir
convenablement la fraise module.
Vue les pertes d’énergie élevée due aux Figure : Engrenages à denture hélicoïdale
frottements entre les dentures droites, les
constructeurs ont réduit cette perte en
inventant les dentures hélicoïdales.
Avantage :
· Usure et niveau sonore réduit ; le choc dû à
la flexion des dents pendant le passage d’un
profil à l’autre est très atténué,
· Régularité de la transmission à haute vitesse
due au fait qu’il y a toujours plus de deux
dents en prise,
· Les couples transmis peuvent être plus
élevés car le nombre de dents en prise est plus
important.
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Profil réel : profil de la denture contenu dans le plan réel, perpendiculaire à l’axe des dents.
Profil apparent : profil de la denture contenu dans le plan apparent, perpendiculaire à l’axe du
cylindre primitif.
On en déduit deux modules, le module réel mn (standardisé) et le module apparent mt liés par
la relation suivante :
mn = mt . cos(β)
Module réel mn Déterminé par la résistance des matériaux et choisi dans les modules
normalisés.
Nombre de dents Z Déterminé à partir des rapports des vitesses angulaires : = =
Angle d’hélice β En général : 20° ≤ β ≤ 30°
Sens de l’hélice Pour un même engrenage, les hélices des roues sont de sens contraire.
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Cette force axiale peut-être remédié en
Efforts sur la denture hélicoïdale : utilisant deux dentures en sens inverse
(denture en chevrons)
Ft = tel-que : P = M . ω
Fa = tg(β) . Ft
( )
Fr = . Ft
( )
Généralement : Ft > Fr > Fa Figure : engrenage à denture en chevrons
Détermination du module réel :
Mn ≥ 2,34
.
k: coefficient de largeur de denture 6 ≤ k ≤ 10
Rpe résistance pratique d’extension (daN/mm2)
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Engrenages conique à dentures droites :
Module m Déterminé par la résistance des matériaux et choisi dans les modules
normalisés.
Nombre de dents Z Déterminé à partir des rapports des vitesses angulaires : = =
Largeur de denture b pour des raisons de taillage : L≤b≤ L
Diamètres primitifs d dA = m . Z A dB = m . Z B
Angles primitifs δ tg(δA) = ZA / ZB tg(δB) = ZB / ZA
Saillie ha ha = m
Creux hf hf = 1.25 m
Hauteur de dent h h = ha + hf = 2.25 m
Diamètre de tête da daA = dA + 2 m . cos(δA) daB = dB + 2 m . cos(δB)
Diamètre de pied df dfA = dA – 2,5 m . cos(δA) dfB = dB – 2,5 m . cos(δB)
Angle de saillie θa tg(θa) = m / L Avec : L =
Angle de creux θf tg(θf) = 1,25 m / L ( )
Angle de tête δa δaA = δA + θa δaB = δB + θa
Angle de pied δf δfA = δA - θf δfB = δB – θf
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Engrenage à axes orthogonaux :
- Relation pour le couple roue et vis sans - Relations pour l’engrenage gauche :
fin :
βB = A = inclinaison de l’hélice ∑ = βA + βB = 90°
βA = 90° - A
. ( )
= - =- tg( A) = - =-
. ( )
. . . .
a= ( + ) a= ( + )
( ) ( ) ( ) ( )
30 CD 12 avec nitruration.
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Détermination du module : (sur roue) En générale : 10 ≤ mn ≤ 15
Z : nombre de dents.
d’3 ≥
Caractéristique de la vis :
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Matériaux utilisés :
Alliages Re Rm HB
Cu – Sn 10 Pb 16 35 85
Cu – Sl 10 Fe 20 45 120 Figure 2 : r =
Cu – Sn 11 Ni 1,5 20 40 90
Cu – Zn 23 Fe – Mn – Al 50 78 236
Re : résistance élastique (daN/mm2)
HB : dureté de Brinell
Figure 4 : r=
.
Figure1 : r = . =
.
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Exemple de boite de vitesse :
Roue 1 2 3 4 5 6 7 8
Dents 16 30 23 23 45 24 19 24
On demande : Vitesse I :
Solutions :
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r1 = → ns1 = . = 0,28 nE
Vitesse II :
A → II
Position des baladeurs :
B = 0 (au milieu)
A=0
Position des baladeurs :
B → II
r4 = (-1)3 . . =- .
r4 = - = - 0,225
r4 = → ns4 = r4 . ne = - 0,225 ne
D’où : r2 = . = = 0,53
Les deux arbres d’entrée
r2 = → ns2 = r2 . ne = 0,53 ne
Vitesse III :
Etude des paliers :
Roue de transmission (1, A)
Etude des liaisons :
A → II
Position des baladeurs : Les roues dentées → liaisons complètes
B = 0 (au milieu)
Les baladeurs A et B → liaisons glissières
Matières :
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Courroie : lien flexible destiné à assurer une transmission de puissance entre un arbre moteur
et un arbre récepteur dont les axes peuvent occuper diverses positions relatives.
La courroie est inextensible : en pratique, les courroies sont armées avec une tresse
métallique.
La courroie reste tendue: il faut prévoir un tendeur soit sur la courroie, soit prévoir un
réglage sur une des deux poulies (modifier l’entraxe).
Il y a non glissement entre la courroie et les poulies : en pratique, choisir des courroies
crantées (on parle de courroie synchrone).
Rapport de transmission : Crantée : pas de glissement
=±
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Zc = n . Zp = C / (π . m) Calculer :
a- L’angle de débattement du pignon pour une
course de la crémaillère de 60mm.
C : course ou déplacement en mm.
N : nombre de tours. …………………………………………………………
V : vitesse de translation linéaire en mm/min ……………………………………………………
ou m/s …………………………………………………………
……………………………………………………
N : vitesse de rotation en tr/min b- Le nombre de dents minimal de la crémaillère
Rp : rayon du pignon ; dp : diamètre du pignon pour assurer cette course.
(dp = m . Zp)
ω :vitesse angulaire du pignon en rad/s. …………………………………………………………
……………………………………………………
(ω = 2πN/60)
…………………………………………………………
Zc : nombre de dents de la crémaillère ……………………………………………………
Il s’agit d’une vis (généralement menantes) tournant autour de son axe principal qui entraîne
un écrou en translation. Pour un tour de la vis, l’écrou avance du pas de l’hélice, la vitesse
d’avance linéaire de l’écrou est donnée par :
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Figure : de gauche à droite : vis et écrou standards, vis à billes et vis à rattrapage de jeu
Les propriétés de la vis sont identiques à celles des vis pour les engrenages gauches.
Les vis mères sont classées en 3 catégories :
Les vis et écrous standard qui présentent généralement un jeu conséquent et un rendement
moyen.
Les vis et écrous à billes présentent un rendement supérieur et un jeu réduit.
Notez qu’il ne faut jamais sortir l’écrou d’une vis à billes.
Les vis à rattrapage de jeu offrent une précision élevée : la noix est constituée d’un ressort
comprimé entre deux écrous.
Réversibilité : dépend de l’angle d’inclinaison des filets de la vis.
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Cames-suiveurs :
Une came est une pièce tournante, généralement disque non circulaire à saillie ou encoche,
servant à transformer un mouvement de rotation en un mouvement de translation. La pièce en
contact avec le profil de la came, le suiveur, est alors mise en mouvement. Le suiveur est
généralement maintenu en contact par un ressort (Motos Ducati).
Figure : came
Ce type de mécanisme permet de créer des mouvements linéaires complexes. Lorsque plusieurs
cames sont montées sur le même arbre, on appelle cette pièce un arbre à came.
En général, une came est décrite par deux paramètres, les points de passages (haut et bas dans
le cas d’une came MDS) et la loi de levée. La loi de levée permet de relier les points de passage
en assurant la continuité autour de ces points. Les lois de levée peuvent être des polynômes,
des courbes de Bézier, des lois uniformes (garantissant des vitesses constantes et des
accélérations nulles)…
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τ= ,
Mt ≤ Rpc
Types de cames :
- Came à rainure
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Excentrique :
La forme de la came est un cylindre excentré
(e) par rapport à l’axe de rotation :
YH = r + e . sinθ
e : rayon de l’excentrique
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