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Chapitre I 2.

LA FONCTION GUIDAGE EN ROTATION

Caractéristique du guidage :
Tendeur de courroie
La liaison pivot entre le galet (4) et l’axe (3)
est assurée par un guidage en rotation.

Pour avoir le bon fonctionnement de ce


guidage, il faut respecter deux conditions :
● Un jeu axial.
● Un jeu radial (diamétral) déduit d’un
choix judicieux d’un ajustement tournant.
ø 36 H7 f7
Ce guidage fait apparaître deux types de surfaces :
● Surfaces planes S1
● Surfaces cylindriques S2
2.1. Le guidage en rotation sur palier lisse :
Le galet du tendeur est une pièce importante. Il est en acier C45, l’axe est en acier S185. Selon
la nature des matériaux en contact, l’usure provoquée serait rapide sur l’une des deux pièces.
(Ici, c’est l’axe qui va subir cette usure, car l’axe est moins dur que le galet). Pour cet état de fait,
on interpose entre l’alésage du galet et l’axe une bague ayant un coefficient de frottement le
plus réduit possible. Elle sera en général en un métal plus tendre que celui de l’axe. Cette pièce
est appelée coussinet, elle est de faibles dimensions, et de remplacement facile. Le prix de la
réparation se réduit à un simple changement du coussinet.
1.1. Formes des coussinets :
Dans le cas où il n’y a pas
d’effort axial, donc pas
d’épaulement sur l’arbre,
une bague simple sera
satisfaisante. Dans le cas
contraire il sera nécessaire
de monter une bague
épaulée avec un
épaulement de l’arbre.
Montage des coussinets dans le galet
Matières : Le coussinet peut être réalisé:
● Bronze fritté BP25
● Alliage ferreux FP15
● Matière plastique (Nylon)

Exemple : scie sauteuse


● Un coussinet simple
● Un coussinet épaulé
Les deux coussinets sont fixés dans leurs
logements .
Le montage de la bielle est en porte à faux.
2.2. Roulements
2.1. Principe :
En remplaçant le frottement de glissement par du roulement, on diminue la puissance
dissipée par le guidage. Le rendement est alors meilleur.
Pour cela, on place des éléments de roulement (billes, rouleaux ou aiguilles) entre deux
bagues. L’une (la bague intérieure) est ajustée sur l’arbre, l’autre (la bague extérieure) est
ajustée sur l’alésage.

Frottement de glissement Frottement de roulement


2.2. Constitution d’un roulement
2.3. Types des charges supportées
Les actions mécaniques de contact exercées par les éléments roulants sur l’une
ou l’autre bague sont en général schématisées par des forces ou des charges

Charges
Charges RADIALES Charges AXIALES
COMBINÉES
2.4. Principaux critères de choix d’un roulement
2.5. Ajustement de roulements

Règle N° 1 montage

Pour éviter le phénomène de laminage des bagues, il faut


monter……………………. la bague qui tourne par rapport à la direction
de la charge.

il faut monter……………………. la bague qui ne tourne pas par


rapport à la direction de la charge.
2.5. Ajustement de roulements
Règle N°1 montage
Montage Alésage (Moyeu)
Montage Arbre tournant tournant

La bague intérieure est ajustée SERRÉE La bague intérieure est ajustée LIBRE

La bague extérieure est ajustée LIBRE La bague extérieure est ajustée SERRÉE
2.5. Ajustement de roulements
Tolérances arbre et alésage : seuls les diamètres de l’arbre et de
l’alésage sont cotés ( pas les roulements)

Indiquer sur les dessin ci-


dessous les ajustements pour le
types de montage
2.6. Arrêts axiaux : montage général pour deux roulements à billes à contact radial
Règle N°2 montage Bagues ajustées serrées : 4 arrêts
Bagues ajustées libres : 2 arrêts

Application : indiquer sur les dessins les arrêts axiaux possibles pour le montage
arbre tournant

Cas 1 Cas 2 Cas 3


6.1. Principales solutions de blocage axial des roulements
a)-Bagues intérieures
b)-Bagues extérieures
2.7. Exemples de montage :
a)- Montage arbre tournant : arbre d’entré d’un réducteur

Les bagues intérieures


sont entrainées en
rotation, elles sont
montées avec serrage
et arrêtées en
translation chacune des
deux cotes.
Les bagues extérieures
sont montées avec jeu.
La translation de l’arbre
par rapport à son
logement est éliminée
par les deux obstacles
assurant la fixation
latérale de la bague
extérieure du roulement
(8).
b)- Montage moyeu (ou Alésage) tournant : Tendeur de courroie

Les bagues extérieures


sont entrainées en
rotation, elles sont
montées avec serrage
et arrêtées en
translation chacune des
deux cotes.
Les bagues intérieures
sont montées avec jeu.
La translation axiale du
moyeu par rapport a
l’arbre (7) est éliminée
par les deux
épaulements E1 et E2.
2.8. Montage de roulements à contact oblique
Ces roulements doivent être montés par paire et en opposition
Les choix des ajustements respecte le Règle N°1.

a)-Arbre tournant : montage appelé en X car les arrêts axiaux sur les bagues forment un X
b)-Alésage tournant : montage appelé en O car les arrêts axiaux sur les bagues forment un
O
Exemples des
montages en X et en
O
Remarques
1) Le montage en
«O» s'emploie aussi avec
les arbres tournants
lorsque les organes de
transmission sont situés
en dehors de la liaison
(engrenages en porte à
faux).

2) Le réglage du jeu
interne est réalisé sur la
bague intérieure du
roulement qui est à droite
(Ø... h6) par l’écrou à
encoches.
2.9. Lubrification des roulements
Lubrification à la graisse : elle protège les roulements contre la corrosion, assure une
certaine étanchéité en s’opposant à l’entrée des impuretés et permet un démarrage doux.

Graissage
Graissage à vie
au montage
Graissage par graisseur
Lubrification à l’huile : La lubrification a l’huile est utilisée dans les cas suivants :
* vitesse très élevée;
* paliers très charges;
* température très élevée.

Des organes mécaniques en


mouvement se chargent d’huile
par ≪barbotage≫ dans un
carter. Sous l’action de la force
centrifuge, l’huile est soit
projetée directement sur les
roulements, soit recueillie dans
un larmier qui amène l’huile
aux roulements.

Pour éviter un échauffement trop important des


paliers, on limite le niveau d’huile au voisinage
du centre de l’élément roulant le plus bas
2.10. Étanchéité des roulements :
Pour fonctionner correctement, les roulements doivent être protégés à des
substances granuleuse dures (poussière, sable), de l’eau...
Le dispositif d’étanchéité empêche la fuite du lubrifiant.
10.1. Principaux dispositifs d’étanchéité :
a)- Dispositifs sans frottement pour lubrification a la graisse :
b)- Dispositifs avec frottement pour lubrification à la graisse ou à l’huile :
Joints à lèvres à frottement radial :

Exemple de montage d’un joint à double lèvres


2.11. Durée de vie d’un roulement
Afin de pouvoir comparer leur produits, les constructeurs de roulement ont établi des normes telles
que :
 La durée d’un roulement « L » : c’est la durée d’un roulement soumis à une charge et à une
vitesse constante avant la faillite.
 La durée nominale (normalisée) « L10 » : la durée de vie L20 d’une série de roulements
soumis à la même charge est égale au nombre de tours, ou de révolution, réalisés par 90% des
roulements de la série (à tester) avant qu’apparaissent les premiers signes de fatigue.

Prenons deux groupes de roulements soumis à des conditions de charge différentes P1 et P2. Leurs
duretés respectives L1 et L2 peuvent être calculées par l’équation suivante :

Où k = 3 pour les roulements à bille et 10/3 pour les roulements à rouleaux.


La durée de vie se calcule en millions de tours, parfois par commodité en heures de fonctionnement.
La relation liant la durée de vie L10 et la charge est donnée comme suit :

L10 : durée de vie en millions de tours,


C : capacité de charge dynamique de base en N,
P : charge équivalente exercée sur le roulement en N.
La durée de vie en heures de fonctionnement notée L10H est exprimée en fonction de L10 comme
suit :

Avec N : vitesse de rotation du roulement en tours/min.

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