Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Guidage en rotation
Mohammed SALLAOU
Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers (ENSAM)- Meknès
BE 1 Guidage en rotation
Sommaire
1- INTRODUCTION ET RAPPELS
Rappels : modélisation et montage des roulements
2- GENERALITES
3- DEFAILLANCES DES ROULEMENTS
4- DIMENSIONNEMENT DES ROULEMENTS
Durée nominale
Méthode de calcul
Conditions particulières de fonctionnement
Charge équivalente
5- LUBRIFICATION
2
BE 1
1- Introduction et rappels
Fonctions à assurer
positionner les deux pièces entre elles.
permettre un mouvement relatif de rotation autour d’un axe.
Guider en rotation
transmettre les efforts.
résister au milieu environnant.
Différents types de guidages en rotation
Guidage en rotation
Précision du guidage :
4
BE 1
si l / d 1,5 : si l / d 0,5 :
liaison pivot ou pivot glissant liaison rotule ou linéaire annulaire
(le rotulage est faible) ( le rotulage est trop important pour
pouvoir être négligé)
5
BE 1
Précision du guidage
6
BE 1
7
BE 1
8
BE 1
9
BE 1
Règle n°1 :
La bague du roulement qui tourne par rapport à la direction de la charge doit être
montée avec serrage
Par souci de commodité pour le démontage et la maintenance, on préfèrera monter les bagues fixes
par rapport à la charge avec un certain jeu
Règle n°2 :
La bague du roulement qui est fixe par rapport à la direction de la charge doit être
montée avec jeu.
10
BE 1
Règle n°3 :
La bague du roulement qui est montée “serrée” doit être immobilisée des deux cotés.
11
BE 1
12
BE 1
13
BE 1
14
BE 1
Exemple
15
BE 1
2. Généralités
Pour déplacer de lourdes charges, il est d’usage depuis fort longtemps d’utiliser des
rouleaux ; l’effort horizontal de frottement étant alors diminué d’un facteur de 10 à 20.
C’est par ce moyen que les Assyriens et les Egyptiens transportaient les blocs de pierre
utilisés dans leurs constructions. La résistance au roulement remplaçait la résistance au
frottement.
La Figure 1 aide à comprendre pourquoi la résistance au roulement n’est pas nulle.
Sous charge, la zone de contact entre chemin et élément roulant se comprime, puis se
détend après passage, comme un ressort. En mouvement, il en résulte, devant l’élément
roulant, la formation d’un bourrelet métallique s’opposant au mouvement. C’est le
phénomène de résistance au roulement.
16
BE 1
17
BE 1
18
BE 1
C’est pour cela que l’on définit la Durée de vie nominale L10 du roulement.
Celle-ci correspond à la durée de vie minimale atteinte par 90 % des roulements
d’une population prise dans un même lot de fabrication, lors d’un même essai.
19
BE 1
Les courbes expérimentales obtenues montrent que 50 % des roulements atteignent une
durée de vie égale à 5 fois la durée de vie nominale.
20
BE 1
21
BE 1
Ce que nous venons de voir n’est vrai, que si l’on se trouve dans des conditions de
fonctionnement similaires à ceux réalisées en laboratoire : avec des charges constantes,
des vitesses constantes, une fiabilité de 90 %, des conditions de fonctionnement
(température et donc lubrification) normales.
Dans la réalité, ces conditions ne sont pas toujours respectées, cela impose l’utilisation
de coefficients de corrections.
4.3.1- Influence de la température de fonctionnement
La température augmentant, la dureté superficielle du matériau diminue, cela se traduit par
une diminution de la capacité de charge du roulement.
Pour en tenir compte, les constructeurs corrige la charge dynamique de base C par un
coefficient δθ approprié.
24
BE 1
25
BE 1
De là, nous définissons le facteur de fiabilité a1 comme étant le rapport entre la durée
de vie Ln correspondant à une fiabilité de n % (> 90 %), et la durée de vie nominale
L10.
26
BE 1
Dans le cas d’un système composé d’un ensemble de roulements, la fiabilité globale
du système est égale au produit des fiabilités de chacun des composants.
27
BE 1
Il est important de noter que lorsque le ratio κ = 1, alors le facteur a23 = 1. Si le ratio de
viscosité pour une lubrification à l’huile est inférieur à 1, alors le film d’huile trop mince
diminue la vie du roulement. Il est cependant possible de limiter les dommages à l’aide
d’aditifs EP. L’effet de ces additifs est représenté par la zone grise de l’abaque où, pour
un ratio de viscosité donné, il est possible d’augmenter le facteur a23.
29
BE 1
30
BE 1
Abaque 3
31
BE 1
Exemple d’application
déterminer les valeurs des coefficients a1, a23 et la valeur de la durée de vie
corrigée d’un roulement à rotule sur rouleaux en acier standard 22318
CC/W 33 fonctionnant à 500 tr/mn, à une température de 70 °C, sous une
charge radiale constante de Fr = 50 000 N, avec une fiabilité souhaitée de
98 %.
Solution
32
BE 1
Lorsque cette charge devient variable, il est alors nécessaire de calculer une charge
dynamique équivalente afin de se ramener dans les conditions de validité de la
méthode de calcul précédente.
La charge dynamique équivalente se définit donc comme étant la charge fictive qui
répond aux hypothèses définies pour la charge dynamique de base, et dont
l’influence sur la durée de vie serait la même que celle des charges agissant
réellement.
Nous allons calculer la charge équivalente (Péq) pour les cas suivants :
33
BE 1
34
BE 1
Nous pouvons dire que sur chaque région, nous consommons une partie de la capacité
de charge dynamique du roulement. Soit λi la fraction de détérioration
35
BE 1
Cas 2 :
Alors que la vitesse est constante, la charge varie de façon linéaire ou quasi
linéaire entre une valeur mini et une maxi, dans ces conditions :
36
BE 1
37
BE 1
Courbe d’équidurée
Le graphique suivant représente
l’ensemble des charges
quelconques qui confèrent au
roulement la même durée de vie.
Ces courbes sont
essentiellement expérimentales.
38
BE 1
Charge équivalente
39
BE 1
Méthodes de calculs
Nous allons traiter le calcul de Péq dans les cas suivants :
40
BE 1
41
BE 1
42
BE 1
43
BE 1
Equation Vectorielle
Equation de la résultante
Equation du moment /o
44
BE 1
Méthode de calcul
Les charges radiales Fri appliquées aux centres de poussée des roulements induisent
dans ceux-ci des charges axiales Fai. Ces charges axiales induites vont surcharger un
roulement et décharger l’autre.
.Les constructeurs indiquent dans leurs catalogues une méthode de calcul uniquement
valable pour des montages sans jeu et sans précharge. Cette méthode est développée
par les organigrammes suivants.
Méthode simplifiée
46
BE 1
47
BE 1
Lubrification à la graisse
Elle protège le roulement contre la corrosion, y compris à l’arrêt ; assure une certaine
étanchéité en s’opposant à l’entrée des impuretés ; convient à une large gamme de
vitesses ; permet un démarrage doux ; s’utilise en faible quantité et offre un
fonctionnement sans entretien pendant de longues périodes.
Lubrification à l’huile
Elle est utilisée dans les cas suivants : vitesses très élevées, paliers très chargés,
températures élevées nécessitant une évacuation des calories, machine déjà lubrifiée à
l’huile.
48
BE 1
Lubrification à l’huile
Remarques : plus les vitesses sont élevées, plus la viscosité doit être faible. Une viscosité
trop faible peut entraîner la rupture du film d’huile suivi d’un grippage. Une viscosité trop
élevée amène une élévation de la température de fonctionnement des paliers.
Un excès d’huile peut être plus néfaste qu’une insuffisance car il crée un brassage
provoquant un échauffement anormal des paliers.
a) Lubrification par bain d’huile : ce dispositif est le plus simple ; l’huile doit atteindre
l’élément roulant le plus bas et ne pas le dépasser pour éviter le brassage.
c) Lubrification par brouillard d’huile : elle est surtout utilisée aux grandes vitesses.
d) Lubrification par circulation d’huile : l’huile circule en permanence et arrive près des
roulements grâce à une pompe et des canalisations.
49
BE 1
Question 1
50
BE 1
Exercice 1
Question 2
51
BE 1
Exercice 2
52
BE 1
Exercice 2
53
BE 1
Exercice 2
54