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Rapport de stage d’initiation 2021/2022

Au bureau d’études techniques

Réalisé par : LOUKILI SALOUA étudiante en filière Génie civil

Encadré par : Mme EL KOUCH SOUAD


Remerciement :

Avant d’accéder au vif de mon rapport, je tiens à présenter mes sincères remerciements à
toute personne ayant participé de près ou de loin à la réalisation de ce modeste travail par
leurs inestimables conseils et contributions.

En particulier :

Mme EL KOUCH SOUAD, qui a fait preuve d’encadrement exemplaire et à qui je dois
remercier d’une manière appuyée pour tout le temps qu’elle a consacré à la mise en ordre
des différents éléments et idées contenues dans ce document.

Mr. LAMZOURI SOUFIANE, pour son encadrement, pour ses précieux conseils, ainsi
que l’effort fourni et le temps qu’il nous a consacré à nous guider tout au long de la
période du stage.

Un témoignage particulier de gratitude est également exprimé à tous nos professeurs à


qui nous devons l’essentiel de notre formation au long de cette année, j’espère qu’ils
trouvent dans ces lignes le témoignage de notre reconnaissance.
Enfin, je tiens à exprimer mes remerciements au corps administratif de l’école supérieure
de technologie de MEKNES qui nous a fournit l’opportunité d’effectuer un stage
d’initiation pour améliorer notre apprentissage. .
Table des matières
Remerciement ..................................................................................................................................... 2
Table des matières ............................................................................................................................... 3
Introduction ......................................................................................................................................... 4
Présentation du général bureau………………………………………………………………………………………………………..5
Etude statique ..................................................................................................................................... 6
I. Généralités ............................................................................................................................... 7
1. Etat Limite Ultime E.L.U ....................................................................................................... 7
2. Etat Limite de Service E.L.S .................................................................................................. 7
3. Hypothèse de calcul ............................................................................................................. 7
4. Caractéristiques des matériaux ............................................................................................ 8
II. Pré-dimensionnement ........................................................................................................... 11
1. Pré-dimensionnement des dalles ....................................................................................... 11
2. Pré-dimensionnement des poutres.................................................................................... 17
3. Pré-dimensionnement des poteaux ................................................................................... 18
4. Pré-dimensionnement des voiles ....................................................................................... 20
III. Descente de charge............................................................................................................ 22
Exemple de calcul de descente de charge d’un poteau du
INTRODUCTION :

Dans le but d’un bon apprentissage et de consolider mes connaissances théoriques acquises
lors de ma formation au sein de l’Ecole supérieure de technologie de Meknès ; l’établissement
a prévu un stage d’initiation à la fin de la première année pour avoir une idée sur le milieu
professionnel, d’une durée d’un mois, j’ai effectué mon stage au sien du bureau d’étude
techniques “ATLAS STRUCTUTRE SARL”, qui est chargé de la realisation des projets des
travaux divers de construction et voiries.

Ce stage m’a aidé à savoir la réalité des travaux dans un bureau d’études techniques,
comprendre ses différentes activités ainsi son fonctionnement concernant les travaux de
construction et le suivi du chantier.

Alors, ce rapport est un résumé de ce que j’ai appris lors de mon stage au sein de ce bureau.

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PRESENTATION DU GENERAL BUREAUX :

Au terme d’un acte sous signé privé à Meknès, il a été constituée une société disent: bureau d’études
ATLAS STRUCTURE.

Dirigé par Monsieur LAMZOURI SOUFIANE Ingénieur d’Etat de L’école ENSA à Al Hoceima.

1. Coordonnées de la société:

 Nom de la société : ATLAS STRUCTURE

 Forme juridique : SARL

 Siège social et adresse : Avenue Moulay Youssef Imm 8, Apt N° 7 ; 2eme Etage VN Meknès
 Date de création : 04/05/2015
 Tél : 05 35 40 19 26
 Email: Atlas. structure@gmail.com

2. Objectifs et activités :

 Etudes Béton armé.


 Etudes des structures métalliques.
 Etude de VRD :
 Assainissement,
 Voirie,
 Eau potable,
 Electrification,
 Téléphone,
 Etude des projets routiers.
 Suivi de chantiers.
 Etablissement des estimations des projets de constructions.

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Etude statique :

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I. Généralités :

1. Etat Limite Ultime E.L.U


Il correspond à la valeur maximale de la capacité portante, dont le dépassement équivaut à la
ruine de la structure.
Cet état corresponds à :
- Limite de l’équilibre statique : pas de renversement, pas de glissement.
- Limite de la résistance de chacun des matériaux : pas de rupture de sections critiques
de la structure.
- Limite de la stabilité de forme : pas de flambement.

2. Etat Limite de Service E.L.S


Il concerne les conditions du bon fonctionnement, d’utilisation et de durabilité des ouvrages.

Cet état corresponds à :

- Limite de compression du béton : contrainte de compression bornée par le règlement


B.A.E.L
- Limite de déformation : limitation des flèches.

- Limite d’ouverture des fissures : pour éviter la corrosion trop rapide des aciers.

3. Hypothèse de calcul :
Dans notre étude au bureau les hypothèses de calcul adoptées sont :

La fissuration est préjudiciable =>le calcul se fait à L’ELU avec une vérification à L’ELS.

 Action variable de durée d’application supérieure à 24 heures =>Ө=1.

 Pas de reprise de bétonnage=>K=1.

 La résistance à la compression du béton à 28 jours : fc28 = 25 Mpa.

 La résistance à la traction du béton : ft28 = 2.1 Mpa.

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4. Caractéristiques des matériaux :

4.1 Le béton :

Le béton est obtenu en mélangeant une quantité convenable du ciment, des granulats
(gravier, sable) et de l’eau selon le type d’ouvrage à réaliser.

Le béton est connu par sa bonne résistance à la compression mais d’autre part à la
mauvaise résistance à la traction, pour cela on introduit des armatures pour palier à cet
inconvénient pour avoir un béton armé résistant à la compression et à la traction.

a. Caractéristiques physiques :

 Masse volumique : La masse volumique des bétons est 2500kg/m.

b. Caractéristiques mécaniques du béton :

 Résistance du béton à la compression :

La résistance en compression à 28 jours est désignée par fc28. Elle se mesure par
compression axiale de cylindres droits de révolution et d'une hauteur double de leur
diamètre. La résistance est mesurée à l’âge de 28 jours :

𝑓𝑐28 = 25 Mpa (Valeur adoptée pour les constructions civiles et industrielles).

 Résistance du béton à la traction :

La résistance caractéristique à la traction du béton à « j » jours notée ƒ tj ; est


conventionnellement définie par la relation :

𝑓𝑡𝑗 = 0,6 + 0,06 × 𝑓𝑐𝑗 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑓𝑐𝑗 ≤ 40 𝑀𝑃𝑎

𝑓𝑡28 = 0,6 + 0,06 × 25 = 2,1 𝑀𝑃𝑎

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4.2 L’acier :
Les armatures en acier ont pour objectif de supporter les efforts de traction dans les
pièces fléchies et tendues, et de renforcer les sections des pièces comprimées. La quantité des
armatures est calculée de façon à assurer la résistance aux charges déterminées. Les
armatures d’acier utilisées dans le béton armé sont fabriquées en barres laminées à chaud et
en fils étirés à froids.

a. Type d’acier :

- Barres lisses (RL).

- Barre à hautes adhérences (HA).

Dans notre cas on utilise des armatures à haute adhérence.

- Le module d’élasticité longitudinal de l’acier pris à :

Es =200 000 Mpa.

- Coefficient de sécurité en situation courant : ϒs =1,15.

4.3 Les actions


Les actions sont des forces appliquées à une construction soit :

- Directement : action permanentes, action variables d’exploitation, action


climatiques et action accidentelles.

- Indirectement : effet de retrait et de fluage, variation de température et


tassement.

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a. Les actions permanentes (G)

Elles ont une intensité constante (fixes) ou très peu variable dans le temps, qui imposent
en permanence des efforts sur la construction, elles comprennent :
- Poids propre de la structure (des éléments porteurs tel que : poutres, poteaux,
murs…etc.)
- Poids des éléments non porteurs (remplissage en maçonnerie, cloisonnement, revêtement.

Ces charges sont définies par la masse volumique des matériaux ou le poids surfacique ou
ponctuelle de l’équipement.

b. Les actions variables (Q)

On les appelle ainsi car ce sont des charges qui varient dans le temps. On retrouve deux catégories
de charges variables :

Elles varient de façon importante dans le temps :

- Les charges d’exploitation : elles sont caractérisées suivant l’utilisation et l’exploitation


spécifique du bâtiment , cela prend en compte :

- l’usage normal des occupants


-le mobilier
- les véhicules
exemple :salles de restaurants/ cafés/ cantines ….

- Les charges climatiques : dont on prend compte des charges qui ont une incidence sur le
bâtiment comme :
- La neige (symbolisée par S) :c’est une charge verticale statique qui varie en fonction des régions et
de l’altitude
- Le vent (symbolisé par W) : c’est une action complexe qui entraîne des effets statiques de
dépression et de suppression sur les parois mais aussi des effets dynamiques (phénomène de
résonnance) sur la structure.

- Les charges particulières : on trouve les charges thermiques liées aux variations
de température et les charges sismiques générées par les tremblements de terre.

- Autres charges : les vibrations (machines ; pas sur plancher ; explosion …)

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II. Pré-dimensionnement :
1. Pré-dimensionnement des dalles :

1.1 Les dalles en corps creux :


Les poutrelles sont des éléments préfabriqués, leur calcul est associé à celui d’une
poutre continue semi-encastrée aux poutres de rives.

Face supérieur rugueuse Hourdis

Figure 1 : Présentation d'une dalle creuse

a. Condition de flèche :

La hauteur de la poutrelle sera déterminée comme suit :


𝑳 𝑳
≤ 𝒉𝒕 ≤ 𝟐𝟎
𝟐𝟓
La plus grande portée dans le sens des nervures est :

L = 3,55 m ht = L /22,5 =15,77 cm

Suivant la standardisation, nous adoptons un plancher de (16+4) cm.

Avec :

h0 = 4cm : épaisseur de la table de compression.

h =16cm : hauteur des hourdis.

NB : Les blocs de l’hourdis sont standard de : 16 ; 20 ; 25 ; 30 ; 35, et la dalle de

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compression 16+4 ; 20+5 ; 25+5 ; 30+5.

1.2 Les dalles pleines :


Les dalles pleines sont des plaques minces dont l’épaisseur est faible par rapport aux
autres dimensions et qui peuvent reposer sur 2,3ou 4 appuis.

Ce type d’élément travaille essentiellement en flexion (poutres, poutrelles ou murs).


L’épaisseur des dalles dépendent aussi bien des conditions d’utilisation que des
vérifications de résistance.

a. Résistance à la flexion :

- Dalle reposant sur deux appuis : Lx /35 < e < Lx/30.

- Dalle reposant sur trois ou quatre appuis : Lx /50 < e < Lx / 40.

Ly

 NB : épaisseur minimale est 12cm.

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Avec :

Lx : petite portée du panneau le plus sollicité.

Dans notre cas les dalles qui reposent sur deux appuis ont une portée égale à : Lx =
4,6 m.

La dalle pleine : 460/35 <e < 460/30 =>13,14< e <15,34 => e = 15 cm.

2. Pré-dimensionnement des poutres :


Les poutres sont des éléments porteurs en béton avec des armatures longitudinaux et
aussi transversaux : cadres, épingles (étriers).

Les premières sont destinées à reprendre les efforts normaux de traction/compression dus
à la flexion. Par contre les deuxièmes sont destinées à reprendre l'effort tranchant.

Le pré-dimensionnement des poutres est effectué selon les formules de

BAEL-91suivant deux méthodes.

Avec : - b : la largeur de la poutre


h
- h : la hauteur de la poutre

b
2.1 Méthode forfaitaire :
Pour des raisons architecturelles on prend : b=25cm ;

Détermination de la hauteur h :

- Si la travée est chargé, on prend : h =L/10

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Poutre porteuse
dans 2 sens

- Si la travée est semi-chargé, on prend : h =L/12.

Poutre porteuse
dans un seul sens :

- Si la travée est déchargé, on prend : h =L/15.

Dans la plupart des cas, on prend : h=L/10 pour éviter la fléché.

Avec : b : la largeur de la poutre.

H : la hauteur de la poutre

L : portée de la poutre.

Pour la hauteur, elle dépend du sens de portée de la poutre :

o Poutre noyée PN (poutre non porteuse) :

𝐋
𝒉=
𝟏𝟓

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Généralement, on prend h égale à l’épaisseur de la dalle.

On prendra comme exemple la poutre chargée N1(T1) :

On a les données suivantes : b=25cm et L=3.26m En appliquant la formule :

h=L/10

On trouvera : h=0.326m=32.6cm

On prend : h=35 cm

2.2 Méthode pratique :


On utilise la formule pratique suivante :
𝟓.𝟒×𝑴𝟎
h= 𝒃

Avec : M0 = ql² /8 (moment isostatique de la poutre)

3. Pré-dimensionnement des poteaux :


Le poteau est un élément essentiel de la structure, généralement vertical, dont la
longueur est grande par rapport aux autres dimensions transversales.

Il y’a deux méthodes pour calculer les sollicitations appliquées sur le poteau :

- Méthode de la surface d’influence.

- Méthode des efforts tranchants.

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3.1 Méthode de la surface d’influence :

Le calcul est basé en premier lieu sur la section du poteau le plus sollicité, la section
afférente (surface d’influence) est la section résultante de la moitié des panneaux entourant
le poteau.

Figure 2 : surface d’influence d’un poteau

La section de plancher : Saff=11.89 cm²


L’effort normal ultime agissant : Nu=Saff (1.35G+1.5Q)

G : Les charges permanentes.

Q : Les charges d’exploitations.

3.2 Méthode des efforts tranchants.

Le poteau est soumis à un effort normal de compression, appliqué au centre de gravité G


de la section.

L’effort N est é g a l à la somme des efforts exercés par les poutres pour lesquelles il
sert d’appui

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3.3 Pré dimensionnement de la section de béton :
Les poteaux seront dimensionnées selon :

- La condition de non flambement.

- La condition du R.P.S.2000.

- La condition de contrainte(ou de résistance).

Longueur de flambement :

En fonction des conditions aux extrémités, il existe une relation entre longueur libre et
longueur de flambement.

Figure 3 : Longueur de flambement selon les types de liaisons

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1.1 Cas d’un poteau carré ou rectangulaire :

a. Condition de non flambement

Considérons une section rectangulaire de dimension : B=b.a

L’élancement : =Lf/ i

Avec : 𝑖 = √𝐼⁄𝐵
I : moment d’inertie (On prend I

minimal) µ

B : section du béton.

Lf: longueur du flambement

Figure 4: Poutre encastré-articulé

i : rayon de giration

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b- condition selon R.P.S 2000 :

D'après l'article7.3.1.3.1 les dimensions minimales de la section transversale du poteau


doivent satisfaire la condition suivante : a≥25 cm

On adopte : a=25cm

Donc la section minimale adoptée pour les poteaux est de :(25×25) cm2

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4 -Pré-dimensionnement des voiles :

Voiles

L’épaisseur minimale du voile dépend de la hauteur nette he de l’étage et des conditions de


rigidité des extrémités.

𝒆𝒎𝒊𝒏 = 𝐦𝐢𝐧(𝟏𝟓𝐜𝐦, 𝐡𝐞/𝟐𝟎) Pour un voile non rigidifié à ses deux extrémités.

𝒆𝒎𝒊𝒏 = 𝐦𝐢𝐧(𝟏𝟓𝐜𝐦, 𝐡𝐞/𝟐𝟐) Pour un voile rigidifié à une seule extrémité.

𝒆𝒎𝒊𝒏 = 𝐦𝐢𝐧(𝟏𝟓𝐜𝐦, 𝐡𝐞/𝟐𝟓) Pour un voile rigidifié à ses deux extrémités.

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III. DESCENTE DE CHARGE :
1. INTRODUCTION :
La descente de charge a pour but de déterminer les charges et les
surcharges revenant à chaque élément porteur au niveau de chaque
plancher.

Les charges réglementaires sont :

 G : Les charges permanentes qui présentent le poids mort.

 Q : Les charges d’exploitation (variables) ou surcharges.

La descente de charges consiste donc à s’assurer du bon cheminement des


charges dans notre structure porteuse du haut vers le bas.

On détermine les charges qui s’appliquent sur chaque éléments de la


structure, cela nous permets de les dimensionner jusqu’au sol qui est
l’élément porteur de notre structure.

1.1 Les charges permanentes G :

Il s'agit de prendre en compte le poids réel des éléments mis en


œuvre pour construire le bâtiment afin d'uniformiser et faciliter les
procédures de calcul.

1.2 Les charges d’exploitation (variable) Q :

Tout bâtiment entre dans une catégorie réglementaire et doit être


capable de supporter les charges et les sollicitations correspondant à
une utilisation "normale".

1.3 Transmission des charges :

La transmission des charges se fait selon le cheminement ci –

après :

Charge sur plancher  Nervures Poutres Poteaux

semelle sol

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Principe

Dans une première approche, on peut décomposer une structure en :

Les porteurs horizontaux : toiture, planchers, poutres, tablier de pont

Les porteurs verticaux : mur, poteaux, piles de pont.

Exemple de descente de charge pour un bâtiment béton :

Planchers et toiture

Poutres et murs

Murs et poteaux

Fondations

Sols

Répartition des charges dans une structure


Exemple de répartition des charges d’exploitation sur un bâtiment

Planchers toiture Charges surfaciques en kN/m²

Poutres, murs porteurs Charges linéiques en kN/m

Poteaux, Fondations Charges ponctuelles en kN

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Charges horizontales :

une structure st soumise 0 des charges horizontales notamment aux charges climatiques tel
que le sismique et le vent.

le dispositif pour reprendre ces charges permet de transmettre au sol l4effet des actions
horizontales et limiter les déformations d’ensemble de la structure.

Dans un bâtiment en béton armé, ce sont les voiles, les planchers et les cages d’escalier et
d’ascenseur qui font le contreventement.

Dans un bâtiment en acier ou en structure bois, il faut penser à placer des contreventements
dans les trois plans perpendiculaires au bâtiment.

Charges verticales :

Les charges verticales sont liées au poids propre des élements structurels à la charge
climatique tel que le vent et la neige et à la charge d’exploitation suivant l’utilisation du
bâtiment.

2. LES DALLES EN CORPS CREUX :

2.1 Plancher haut de deuxième retrait :


 Les charges permanentes G :

- Poids propre de la dalle (16+4) : 285kg/m²

- Forme de pente : 220kg/m²


- Etanchéité : 20kg/m²
- Protection d’étanchéité : 80kg/m²
- Faux plafond : 60kg/m²

 G = 665kg/m²

 Les charges d’exploitation Q :

On a une terrasse accessible, donc on prend Q=150kg/m².

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2.2 Plancher Haut de RDJ, RDC, Etage Courant et premier
retrait :
 Les charges permanentes G :

- Poids propre de la dalle (16+4) : 285kg/m²

- Poids propre de la dalle (8+12) : 395kg/m

- Revêtement : 140kg/m2

- Cloison : 75kg/m2

- Faux plafond : 60kg/m2

G (16+4) = 560kg/m2 ; g(8+12) =670kg/m2

 Les charges d’exploitation :

 Q=150kg/m²

3. LA DALLE PLEINE (PLANCHER HAUT TERRASSE) :

 Charges permanentes :

- Poids propre de la dalle : 2500 𝑥 0,15 = 375 𝐾𝑔/𝑚²

- Chape de 4cm : 2000 𝑥 0,1 = 200 𝐾�/𝑚²

- Etanchéité : 10 𝑘𝑔/𝑚²

- Protection d’étanchéité : 20 𝑘𝑔/𝑚²

Charges permanentes totales(G) : 605 𝐾𝑔/𝑚²

 Charges d’exploitations :

Charges d’exploitations (Q) :150 𝐾𝑔/𝑚²

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4. BALCONS (DALLE CONSOLE) :

 Les charges permanentes G :

- Poids propre de la dalle : 375kg/m²

- Revêtement : 140kg/m²

 G=515kg/m²

 Les charges d’exploitation Q :

 Q=350kg/m²

Exemple de calcul de descente de charge d’un poteau du 2ème étage d’une R+2

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1) calcul de surface de chargement occupée par le poteau qui est définie par
la moitiée des élements porteurs occupée par ce poteau

Parce qu’il s’agit d’une dalle à corps creux on prend que les longueurs entre poteaux pour calculer
les surfaces en chargement :

S’1 = 138 ×149.5=2.06m2

S’2 = 160.5 ×138= 2.22 m2

S’3 = 160.5 ×121.5 =1.95 m2

S’4 = 149.5 × 121.5 = 1.81 m2

S’ = 8.04 m2

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calcul de la surface de chargement totale :

Surface occupée par les poutres et le pteau = ( 138+121.5+25)×25 +149.5×25+160.5×25=1.48m2

Stotale = 1.48 m2 + 2.06 m2 +2.22 m2 +1.95 m2 + 1.81 m2= 9.52 m2

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2) Calcul des charges permanentes :

- Poids du poteau :
Hauteur du poteau = 3m
a×b =0.25×0.25 m2

G1 = 0.25×0.25×3× 2500=468.75 kg

- Poids des poutres :


On considère L ×l = 0.25 × 0.3

G2= (1.38+1.6+1.21+1.5)×0.25×0.3×2500=1066.875 kg

3) Poids du plancher :
Puisqu’il s’agit d’une dalle à corps creux (16+4) donc sa charge est : 285kg/m²

G3 = S’ × 285= 8.04 × 285 = 2291.4 kg

4) Poids des éléments au-dessus de la dalle :


Masse columique des élements au dessus de la dalle :

Revêtement = 140kg/m2
Faux plafond = 60 kg/m2
Cloison légère = 75 kg/m2
Donc la charge totale =275kg/m2

G4= Stotale×masse vol des éléments au-dessus =9.52 ×275=2618kg

5) Somme des charges permanentes :


G = 468.75 +1066.875 +2291.4 +2618 =6445.025kg

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6) Charges d’exploitation :
 Charges d’exploitations (Q) :150 𝐾𝑔/𝑚² selon la norme puisqu’il s’agit d’une habitation


Donc Q = Stotale× 150 = 9.52 ×150 =1428 kg

7) Combinaison des charges :

A l’ELU :

Nu =1.35 G+1.5Q= 10842.8kg

A l’ELS :

Ns= 1428 +6445.025 =7873.025 kg

On procède de la même manière suivant tous les niveaux en accumulant les charges jusqu’au sol .

Les plans de coffrage (les plans BA) :

1. Définition :
Un plan de coffrage est un plan dessiné par un ingénieur ou un technicien génie civil, qui a
pour but de décrire les différentes sections des éléments structuraux en phase de gros œuvre.

Il est rédigé à partir d’un plan architectural et avec un calcul de pré-dimensionnement et


dimensionnement des différents ouvrages.

Les plans de coffrages doivent préciser les formes et les dimensions des différents éléments à
réaliser en béton armé qui sont : les dalles (pleines ou à corps creux), les poteaux, les poutres,
les voiles…

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2. Les éléments représentés dans un plan de coffrage :

- Les poteaux : ils sont représentés par une coupe de leur forme (carré, cercle,
rectangle…) et repérés par la lettre P suivie d’un numéro, exemple : P1, P2…

- Les poutres : elles sont repérées par un chiffre et un numéro suivi de la section indiquée
entre parenthèses. La section doit être présentée dans l’ordre suivant : (largeur X
hauteur), exemple : 1.1 (25X35), 3.5 (25X40)…

- Les dalles : s’il s’agit d’une dalle à corps creux, on présente le sens de portée de la dalle
et son épaisseur par exemple : 15+5 ou 15cm est la hauteur de l’hourdis et 5cm est
l’épaisseur de la couche de compression. S’il s’agit d’une dalle pleine, on présente son
épaisseur exemple : ep=18, ep=20 …

- Les voiles : ils sont des murs en béton armé, on présente leur épaisseur minimale,
exemple : emin=15cm.

Page 30
Plan de coffrage des fondations :

Les semelles peuvent être liées par :

Les chainages (CH) : sont des éléments de liaison entre les différents composants des gros
œuvres (murs, planchers, semelles, poteaux…). Ils lient entre des semelles périphériques.

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1) Les longrines (LG) : sont des éléments de structure ayant la forme d’une poutre et
orientées horizontalement, supportant des forces mécaniques importantes. Elles lient
entre deux semelles centrées.

Page 32
1) Les poutres (ou longrines) de redressement (PR) : sont des poutres en béton armé
reposant sur des fondations ponctuelles ou continues et pouvant supporter un voile ou
un mur en maçonnerie. On l’associe avec une longrine pour lier entre une poutre
centrée et une autre excentrée.

Poutre de
redressement

Page 33
Exemple de Plans de coffrage effectués lors du stage :

Sur un projet R2

Page 34
Dimensionnement des poutres :
Dans une structure, une poutre subit des sollicitations complexes en fonction de ses
points d’appui et les charges qui lui sont appliquées.

Les déformations d’une poutre chargée et les déformations qu’elle subit varient
suivant la position des charges par rapport aux appuis de la poutre et suivant que
ces charges sont concentrées ou uniformément réparties, statiques ou mobiles.

NOTA : lorsqu’une poutre est sollicitée par des charges verticales alternées
(déplacement des charges sur la poutre), chaque section est sollicitée
alternativement en compression et en traction.

On distingue les principaux cas suivants :

 Poutre reposant librement sur 2 appuis

La poutre s’incurve vers le bas en partie centrale sous l’effet de son propre poids et
des charges appliquées. La partie inférieure de la poutre s’allonge ; elle est soumise
à un effort de traction. La partie supérieure de la poutre se raccourcit, elle est donc
soumise à une compression. Lorsqu’on augmente les charges sur la poutre, les
déformations s’accentuent, de même que les tractions dans la partie inférieure et les
compressions dans la partie supérieure.

NOTA : c’est donc dans la partie inférieure que l’on dispose des armatures pour
s’opposer aux efforts de traction.

 Poutres encastrée à une extrémité, l’autre extrémité libre ne reposant sur


aucun appui :

La poutre est en console. La fibre supérieure est tendue, la fibre inférieure est
comprimée.

 Poutre encastrée à ses 2 extrémités :

A proximité des encastrements la partie inférieure est comprimée, la partie


supérieure tendue. Dans la zone centrale la partie supérieure est comprimée la partie
inférieure tendue.

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 Poutre encastrée à une extrémité et reposant librement sur un appui à
l’autre extrémité :

La partie inférieure de la zone proche de l’encastrement est comprimée, elle est


tendue dans le reste de la poutre.

 Poutre reposant sur plusieurs appuis intermédiaires (poutre continue) :

Les zones tendues et comprimées se répartissent le long de la poutre. Partie


supérieure tendue au niveau des appuis intermédiaires et comprimée entre les
appuis.

Dispositions constructives des armatures


Ces exigences sont extraites de la section 9 de la norme NF EN 1992-1-1 «
Dispositions constructives relatives aux éléments et règles particulières ».

Armatures longitudinales
Les efforts de traction maximum en partie basse sont entièrement repris par les
armatures longitudinales qui sont positionnées le plus bas possible, tout en
conservant un enrobage suffisant.

La section d’armatures longitudinales doit être supérieure à A s,min.

avec

 bt largeur moyenne de la zone tendue.


 fyk limite caractéristique d’élasticité de l’acier
 fctm valeur moyenne de la résistance en traction directe du béton
 d hauteur utile de la section droite

La section maximale d’armatures est limitée à : As max = 0,04 Ac avec Ac : aire de la


section droite du béton

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L’article 9.2.1.3 de la norme NF EN 1992-1-1 précise les règles à appliquer relatives
à l’épure d’arrêt des barres.

NOTA : des armatures longitudinales sont disposées en partie haute des poutres.
Elles sont destinées à faciliter la mise en place des armatures transversales dont la
fonction est la reprise de l’effort tranchant.

Dans le cas des poutres hyperstatiques (poutres continues sur plusieurs appuis,
encastrement), des efforts de traction se développent localement en partie
supérieure de la poutre, ce qui conduit à y prévoir des armatures longitudinales
(chapeaux).

Armatures transversales
Le taux d’armatures d’effort tranchant est égal à :

ρw = Asw ρw,min = 0,08 √fck


______ avec _____
sbw sin α fyk
Avec :

 Asw section d’armatures d’effort tranchant sur une longueur s ;


 s espacement des armatures d’effort tranchant ;
 bw largeur de l’âme de l’élément.
 α angle d’inclinaison entre ces armatures et l’axe longitudinal de l’élément.
 fyk limite caractéristique d’élasticité de l’acier
 fck résistance caractéristique en compression mesurée sur cylindre à 28
jours

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Dimensionnement poteaux :

Les poteaux sont rarement sollicités en compression centrée (effort normal centré).
Un poteau est en général soumis à des charges excentrées, donc sollicités aussi
en flexion composée (effort normal et moment fléchissant) éventuellement en flexion
déviée. Cette flexion est générée par la distribution des efforts au sein de la
structure, la dissymétrie des chargements et les imperfections géométriques
d’exécution.

Les poteaux peuvent subir un phénomène de flambement s’ils sont élancés (rapport
entre sa longueur et sa plus petite dimension transversale grand). Le risque de
flambement est pris en compte dans le dimensionnement du poteau.

Armatures des poteaux


Les armatures sont déterminées par calcul pour assurer la résistance du poteau aux
sollicitations qui lui sont appliquées.

Les armatures d’un poteau en béton armé sont constituées :

 d’armatures longitudinales qui doivent résister aux moments de flexion,


dans les directions les plus défavorables. En général d’un diamètre supérieur
à 12 mm, elles sont disposées au voisinage des parois en respectant les
règles d’enrobage fonction des classes d’exposition.
 d'au moins une barre à chaque angle dans le cas de poteau
de section carrée ou rectangulaire et éventuellement au milieu de chaque
face.
 d'au moins 6 armatures réparties sur le pourtour, pour les sections
circulaires
 d’armatures transversales maintenant les armatures longitudinales en
général de petit diamètre inférieur à 12 mm. Elles sont disposées en nappes
successives horizontales (normales à l’axe du poteau) et régulièrement
espacées.Les armatures transversales forment une « ceinture continue »
parallèle au contour de la section du poteau et entourant toutes les barres
longitudinales situées dans les angles. Elles permettent ainsi d’éviter tout
déplacement des barres longitudinales vers l’extérieur et une fissuration
longitudinale du poteau.

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Dispositions constructives des armatures
Ces exigences sont extraites de la section 9 de la norme NF EN 1992-1-1 : «
Dispositions constructives relatives aux éléments et règles particulières ».

Armatures longitudinales
Les armatures longitudinales sont réparties dans la section au voisinage des parois
de façon à assurer au mieux la résistance à la flexion de la pièce dans les directions
les plus défavorables.

Il convient de prévoir :

 au moins 6 armatures dans les poteaux circulaires.


 une armature dans chaque angle pour les poteaux de section polygonale.

Chaque armature placée dans un angle doit être maintenue par des armatures
transversales.

La section totale d’armatures longitudinales doit être supérieure à une section


minimale. La valeur recommandée est :

 As,min = 0,10 NEd,/ fyd avec un minimum de 0,002Ac

Avec :

 NEd effort normal de compression agissant.


 fyd limite d’élasticité de calcul des armatures.
 Ac aire de la section droite du béton.

Elle ne doit pas être supérieure à une valeur maximale Asmax.(valeur recommandée
0,04 Ac).

Armatures transversales
Les armatures transversales sont disposées en plans successifs
perpendiculairement à l’axe longitudinal de la pièce. Elles assurent un ceinturage sur
le contour de la pièce entourant toutes les armatures longitudinales.

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Le diamètre et l’espacement des armatures transversales font l’objet de limites
inférieures.

Quelques Plans de fondations et de RDC et archi déssinées sur Autocad lors du


stage :

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Page 42
Conclusion :

L’objectif de ce stage était de découvrir le monde professionnel et dans cette optique,


ce stage a répondu à mon attendu.

Ce stage représente pour moi une belle transition entre le domaine éducatif et du
travail. En effet, durant la période de ce stage, j’ai eu l’opportunité d’appliquer mes
connaissances déjà acquises et de développer de nouvelles. C’est ainsi que j’ai pu
apprendre beaucoup de choses en travaillant avec des professionnels de mon domaine.

Pour conclure, ce stage a été une expérience déterminante dont je pourrais


certainement profiter au niveau professionnel et de manière encore plus évidente au
niveau personnel.

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