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MINI PROJET
Thème
Présenté par :
Introduction
L’Algérie se situe dans une zone de convergence de plaques tectoniques, dont elle se
représente comme étant une région à forte activité sismique, c’est pourquoi elle a de tout
temps été soumise à une activité sismique intense.
Pour mieux se protéger contre d’éventuels événements sismiques, il est nécessaire de bien
comprendre le phénomène des tremblements de terre qui est à l’origine de mouvements forts
de sol.
Les ingénieurs en génie civil sont appelés à concevoir des structures dotées d’une bonne
rigidité et d’une résistance suffisante vis-à-vis de l’effet sismique, tout en tenant compte des
aspects structuraux, fonctionnels, économiques, esthétiques et la viabilité de l’ouvrage.
Toute fois le choix du système de contreventement dépend de certaines considérations à
savoir la hauteur du bâtiment, la capacité portante du sol et les contraintes architecturales.
Notre projet consiste à étudier un bâtiment (R+7) à usage d’habitation , les niveaux
du 1er au 7eme étage sont destinés à l’habitation ,L’ouvrage sera implanté à
Mostaganem, qui est classée d’après la carte de zonage dans la zone IIa , de
Sismicité moyenne, selon le règlement parasismique algérien
[RPA99/version2003].
I-2-Caractéristiques de la structure :
Les caractéristiques de la structure sont :
I-3-Données du site :
Notre projet consiste à étudier un pôle d’habitation composé d un bâtiments en R+7 en béton
armé, dans le cadre d’ une promotion immobilier , implanté à Ain Nouissy dans la wilaya de
Mostaganem le site est classé en catégorie ( S2 ) selon sa nature géotechnique.
I-4-Implantation de l’ouvrage :
Le terrain retenu pour recevoir ce projet se situe à wilaya de Mostaganem
I-5-Choix du contreventement :
I-6-Plancher :
Le type de plancher adopter est le plancher semi-préfabriqué en « poutrelles+corps creux
+dalle de compression », pour les raisons suivantes :
Facilité de réalisation.
Néanmoins, il existe des zones où on a opté les dalles pleines, à cause de leurs
formes irrégulières (des triangles ou des trapèzes), et ça dans le but de minimiser
le temps et le coût nécessaire pour la réalisation des poutrelles adaptées à ces
zones.
I-7-Maçonnerie :
La maçonnerie de notre structure est exécutée en briques creuses.
Murs extérieurs : ils sont constitués en deux rangées
Brique creuse de 15 cm d’épaisseur.
L’âme d’air de 5 cm d’épaisseur.
Brique creuse de 10 cm d’épaisseur.
Murs intérieurs (cloisons de répartition) : ils sont constitués par une cloison de 10 cm
d’épaisseur.
I-8-Revêtement :
Enduit en plâtre pour les plafonds.
Enduit en ciment pour les locaux humides (WC Salle De Bain Cuisine).
Enduit en ciment pour les murs extérieurs et les cloisons.
Dalles de sol pour les plancher.
Plancher terrasse sera recouvert par une étanchéité multicouche imperméable, sous
une forme de pente inclinée de 1 % pour évacuer les eaux pluviales et éviter toutes
stagnations.
I-9-Isolation :
L’isolation acoustique est assurée par la masse du plancher et par le vide d’air des
murs extérieurs.
L’isolation thermique est assurée par les couches de polystyrène pour le plancher
terrasse.
I-10-Acrotère :
Dans notre bâtiment, la terrasse est inaccessible. Entouré par un acrotère, ce dernier est un
muret indispensable à la réalisation d'une étanchéité de toiture plate ou à faible pente.
Chapitre I présentation de projet
Aussi, le principe du béton armé est d’insérer dans la matrice de béton des aciers dans les
zones tendues.
_ L’acier adhère au béton ce qui permet la transmission des efforts d’un matériau à l’autre.
Le béton est constitué par un mélange intime de matériaux inertes, appelés "granulats"
(sables, graviers, pierres cassées...) avec du ciment et de l'eau. Grâce à réaction du ciment, le
mélange ainsi obtenu, appelé "béton frais", commence à durcir après quelques heures et
acquiert progressivement ses caractères de résistance.
Figure I.2: Diagramme des déformations limites de la section (règle des trois pivots)
Pour l'établissement des projets, dans les cas courants, un béton est défini par une valeur de sa
résistance à la compression à l'âge de 28 jours, dite valeur caractéristique requise (ou
spécifiée). Celle-ci, notée f.c.28 est choisie à priori, compte tenu des possibilités locale; et des
régies de contrôle qui permettent de vérifier qu'elle est atteinte.
Pour notre projet, il a été choisi de travailler avec fc28 =25 MPa (béton a usage courant)
Pour un béton d’âge inférieur à 28 jours, la résistance à la compression peut être obtenue par
la formule suivante :
j
fcj = × Pour fc28≤ 40 MPa (C.B.A 93, A2.1.1.1).
4,76 + 0,83 j fc28
Avec : j 28 jours
Poids volumique du béton : ɣ béton = 25 KN/m3
Coefficient de poisson :
Avec
1- Pivot A : traction simple ou composée, flexion avec état limite ultime atteint dans
l’acier.
2- Pivot B : flexion avec état limite ultime atteint dans béton.
3- Pivot C : compression simple ou composée.
ft28 = 0,6 + 0,06 fc28 ft28 = 0,6 + 0,06.(25) ft28 = 2,1 MPa.
bc = fc28
0,85 (C.B.A 93, A.4.3.4.1.) [2]
θ.b
γb =
{1,15 en situation accidentelle
1,5 En situation durable et transitoire
Sous des contraintes normales d’une durée d’application inférieure à 24 heures, le module de
déformation longitudinale instantanée du béton Eij est donné par :
3
Ei = 11000 fc28 = 32164,195 MPa
Chapitre I présentation de projet
Pour les déformations différées du béton qui comprennent le retrait et le fluage, on considère
dans le calcul que les effets de ces deux phénomènes s’additionnent sans atténuation pour le
calcul des déformations finales du béton, utilise le module de déformation longitudinale
différée Eij qui est donné par la formule :
3
Ev = 3700 fc28 = 10818,9 MPa
b/Acier :
L’acier est un alliage fer carbone en faible pourcentage, leur rôle est d’absorber les efforts de
traction, de cisaillement et de torsion, on distingue deux types d’aciers :
b-1-Caractéristique de l’acier :
Les valeurs de la limite d’élasticité garantie Fe sont données par le tableau suivant :
Limite d’élasticité ƒe
Type Désignation
(MPa)
FeE400 400
Barre HA
FeE500 500
Treillis soudés
TSL 500
Lisses
Chapitre I présentation de projet
Dans notre cas on utilise des armatures à haute adhérence avec un acier de nuance
Contraintes limites :
Etat limite ultime (E.L.U):
fe
σ s = γs εs ≥ εL
(C.B.A 93 A.2.2.2).
σs = Es.εs εs < εL
Avec :
On ne limite pas la contrainte de l’acier sauf en état limite d’ouverture des fissures :
η : Coefficient de fissuration.
{
η = 1 pour les ronds lisses (RL)
η = 1.6 pour les armatures à hautes adhérence (HA)
3-1-Généralités :
Les justifications produites doivent montrer pour les divers éléments d'une structure et pour
l'ensemble de celle-ci, les sollicitations de calcul définies dans les articles qui suivent ne
provoquent pas le phénomène que l'on veut éviter.
1,35 G + 1,5 Q.
Chapitre I présentation de projet
S’il y a intervention des efforts horizontaux dus au séisme, les règles parasismiques
algériennes ont prévu des combinaisons d’action suivantes :
G+Q±E
0,8 G±E
Q : charge d’exploitation
E : effort de séisme
Le bâtiment est implanté dans une zone classée par le RPA 99/version 2003 comme
zone de moyenne sismicité (zone IIa).
Le site est considéré ferme (S2).
D’après le rapport de l’étude géotechnique, La contrainte admissible du sol est de 2,0
bars.
L’ancrage des fondations est : H = 1.6 m.
5- Logiciels utilisés :
6- Règlements utilisés :
L’étude de cet ouvrage est effectuée conformément aux règlements ci-après :
2) Etats limites de service (ELS) qui sont définis compte -tenu des conditions
d'exploitation ou de durabilité.
Règles Parasismiques Algériennes (RPA99/version2003) : Le présent document
technique réglementaire fixe les règles de conception et de calcul des constructions en
zones sismiques.
DTR B.C. 2.2 Charges permanentes et charges d'exploitation : Le présent
document traite des charges permanentes et charges d'exploitation des bâtiments, de
leur mode d'évaluation et des valeurs de ces charges à introduire dans les calculs.
D.T.R. -B.E.1.31 Règles d'exécution des travaux de fondations superficielles (1991).
D.T.R. B.C.2.33.1 Règles de calcul des fondations superficielles (1992). Vue en plan
du RDC.
Chapitre II : Prédimensionnement et descente des charges
Introduction
II.1.1 Poutres :
Critère de flèche
L L
≤h≤
15 10
Critères de flèche
Lmax= 5.75 m
L L
≤h≤ 575 575
15 10 => ≤h =>38.33 cm ≤ h ≤ 57.5 cm
15 ≤ 10
Pour le choix de b:
0.4h≤ b ≤0.8h
18≤ b ≤ 36
On prendra : h = 45 cm et b = 35 cm
Vérification des conditions imposées par le RPA 99 version 2003
b = 35 cm ≥ 20 cm
h = 45 cm ≥ 30 cm =>les conditions sont vérifiées
h/b = 1,28< 4
Critère de la flèche
Lmax = 4 m
L L 500 500
≤h
≤ => ≤h≤ => 33.33 cm ≤ h ≤ 50 cm
15 10 15 10
Pour le choix de b:
0.4h≤ b ≤0.8h
16≤ b ≤ 32
On prendra : h = 35 cm et b = 30 cm
Vérification des conditions imposées par le RPA 99 version 2003
B = 30 cm ≥ 20 cm
h = 35 cm ≥ 30 cm =>les conditions sont vérifiées
h/b = 1.16< 4
Poutre Dimension
Principale (35x45) cm²
Secondaire (30x35) cm²
II.1.2 Planchers :
On utilise deux type de plancher :
Puisque les différents niveaux ne sont pas fortement chargés, on utilise des planchers à
corps creux (corps creux utilisé comme coffrage perdu) qui sont économiques et présente une
bonne isolation thermique et acoustique.
Avec :
Avec :
On a:
L = 5-0.30 = 4.70
L L 470 470
≤ ht≤ => ≤ ht ≤ => 18.8 cm ≤ ht ≤ 23.5 cm
25 20 25 20
On prend : ht = (16+4) = 20 cm
0,4 ≤ ᵹ ≤ 1
Lx =5.75 m ; Ly = 5 m
Lx 575
ᵹ= = = 1.15=> ᵹ = 1.15> 0,4
Ly 500
0,4< ᵹ = 1.15<1
hd= (Lx/30)
hd = 19.16cm
Pour satisfaire les différentes conditions précédentes, on adoptera comme épaisseur pour la
dalle pleine : hd= 16 cm
Ces charges peuvent être reparties uniformément ou non sur un élément de construction
(plancher ou poutre) ou concentrées: appuis d'une solive sur une poutre par exemple.
II.2.1 Plancher terrasse inaccessible
A. Charges permanentes
G1=6.540kN/m2
B. Surcharges d'exploitation
Figure II.6: Section transversale d’un plancher à corps creux d’étage courant.
A. Charges permanentes
B. Surcharge d'exploitation
Charges
Q
Qu=1.35G+1.5
Q
Qs=G+
Destination G Q
E.L.U
E.L.S
KN/m2 KN/m2
Etages
Plancher Inaccessible
6.540 1.00 10.329 7.540
Terrasse
1er -6eme
Habitation 4.540 1.50 8.379 6.040
Etage
TableauII.2 : récapitulatif des charges et leur combinaison
II.2.3.balcon
A. Charges permanentes
1-carrelage(ardoise) 27 2 0.54
2-Dalle pleine 25 16 4
5-sable 18 2 0.36
G3=5.7kN/m2
B. Surcharge d'exploitation
Charge d'exploitation Q= 3.50 kN/m2
II.2.4. Murs
Murs extérieurs
G=2,92KN/m²
G3=1,62 KN/m²
II.3 Pré dimensionnement des poteaux :
Les dimensions des poteaux doivent respecter le critère de résistance, et vérifier les
conditions du RPA.99 ainsi que la condition de flambement (stabilité).
Critère de résistance
Le pré dimensionnement est déterminé en supposant que les poteaux sont soumis la compression
simple par la formule suivante :
Avec :
* Nu : effort normal ultime (compression) =1,35G+1,5Q ;
* λ: élancement d’EULER
i : rayon de giration
I : moment d’inertie de la section par rapport à l’axe passant par son centre de gravité et
0.85
α 1 0.2 λ/
35
2
λ 50
2
50
α 0.6 50 λ 70
λ
Pour les poteaux carrés, il est préférable de prendre λ = 35 donc = 0.708
Dans notre cas les charges sont appliquées après 90jours on prend le coefficient
complémentaire =1. (Art B 8.4.1 BAEL91).
Br
f Nu
f Br 0.652 N u
α c 28 e
0.9 γb 100 γs
λ 2
β 1 0.2( ) λ 50 λ 35 β 1.2
35
Pourcentage minimale des armatures est de 0.8% en zone IIa, on peut prendre
Loi de dégression
Comme le nombre d'étages de ce bâtiment est strictement supérieur à5, l'évaluation des
charges d’exploitation sera effectuée à l'aide de loi de dégression. soitQ0 la surcharge
d'exploitation sur la terrasse du bâtiment.
Les voiles servent, d’une part, à contreventer le bâtiment en reprenant les efforts horizontaux
(séisme), et d’autre part, à reprendre une part des efforts verticaux (plus 20 % pour notre
système de contreventement), qu’ils transmettent aux fondations.
D’après le RPA99 version 2003article 7.7.1 les voiles sont considérés comme des éléments
satisfaisant la condition: L≥4e. Dans le cas contraire, les éléments sont considérés comme des
éléments linéaires.
Avec :
L : longueur de voile.
e : épaisseur du voile.
L'épaisseur minimale est de 15 cm. De plus, l'épaisseur doit être déterminée en fonction de la
hauteur libre d'étage he et des conditions de rigidité aux extrémités indiquées.
he
a ≤L et a ≥
4 20
D’où :
a : Epaisseur du voile.
H : hauteur d’étage.
hd : épaisseur de la dalle.
he = H –hd
Conclusion
Introduction :
Les éléments secondaires sont des éléments non structuraux ne participent pas directement au
contreventement. Ils peuvent être en maçonnerie (cloisons, murs extérieurs etc. …) ou en béton armé (acrotère,
balcon, escalier …..Etc.) .
Dans ce chapitre on va calculer des éléments ci-après :
Acrotère
Balcon
Escalier
Ascenseur
4.2.1. Définition :
L’acrotère est un élément secondaire en béton armé qui entoure le bâtiment conçu pour la protection de ligne
conjonctif entre lui-même et la forme de pente contre l’infiltration des eaux pluviales.
4.2.2. L’acrotère :
Cet acrotère est encastré à sa base : Le calcul s’effectue pour une bande de 1 mètre de largeur ; le ferraillage
sera déterminer en flexion composée et la fissuration est considérée comme préjudiciable car l’acrotère est
soumis aux intempéries.
Chapitre III Etude des éléments secondaires
Etude du Balcon :
Le balcon est soumis à une charge permanente G (poids propre et différentes charges), charge concentrée à
l’extrémité libre P (poids du garde du corps), et une charge d’exploitation Q.
1,10 m
b.1/ ELU :
b.2/ ELS :
Ps = P = 2,39 KN/m
Chapitre III Etude des éléments secondaires
c.1/ ELU :
qu l ²
Mu = +Pu*L= 13,20 KN.m
2
Tu = qu*L+Pu = 18,75 KN
c.2/ ELS :
qs l ²
Ms = +Psl = 9,49 KN.m
2
Ts = qs*l+Ps = 13,43 KN
Calcul du ferraillage :
Mu 13200
μ= 2 = = 0,044 < 0,392 (Acier FeE400) pivot A, donc ; les armatures de compression ne
b . d . σ bc 100.14,52 .14,2
sont pas nécessaires.
fe 400
. σs = = = 348 MPa
ɣs 1,15
Mu 13200
Acal = = = 2,67 cm²
βd σ s 0,977 .14,5 . 348
ft 28 2,1
Amin = 0,23bd = 0,23*100*14,5 . = 1,75 cm².
fe 400
A = 8 cm² /ml
Espacement = 12,5 cm
Armatures de répartitions :
Chapitre III Etude des éléments secondaires
A
Ar = = 2 cm²/ml
4
→
Donc on adopte 4HA12/ml 4,52 cm /ml Avec : e = 25 cm
2
Espacement = 25 cm
On doit vérifier :
σ s ≤ σ s adm
σ b ≤ σ b adm
2
Fissuration préjudiciable σs = min( f e ;110. √ ɳ . f t 28 )
3
b
Calcul de la position de l’axe neutre : S = y² + n A’s ( y-c’) –nAs (d-y) = 0
2
b
Calcul du moment d’inertie : I = y3+ n A’s (y-c’)² + n As (d-y)²
3
Chapitre III Etude des éléments secondaires
100 3 2
I= . 1,19 + 15 .7,91. ( 1,19−2 ) +15 .7,91.(18−1,19)²
3
I = 33 661,67 cm4
n : 15 coefficient d’équivalence
15 . A 15 . 9,05
D= = =1,36
b 100
Mser 10349
σb = . y= .5,45=1,67 MPa
I 33661,67
σb = 1,67 MPa <σb = 0,6fc28 = 15 MPa … La contrainte de compression du béton est vérifiée
15 Mser 15 .10349
σs = ( d − y )= . ( 18−1,19 ) =77,52 MPa
I 33 6661.67
σs = 77,52 Mpa < σs = 201,63 MPa … La contrainte de traction des aciers est vérifiée
Vérification au cisaillement :
Tu = 20,81 KN
Fissuration préjudiciable, τu doit être au plus égale à la plus basse des deux valeurs suivantes :
{
fcj
0,15 =2,50 MPa
τ u=min ɣb τu = 2,50 MPa
4 MPa
20810
τu = = 0,059 MPa <τu = 2,50 MPa … CV
1000. 180
Tu2 7760
2)- τu = = = 0,116 MPa <τu = 2,50 MPa … CV.
bd 1000. 144
Chapitre III Etude des éléments secondaires
Chapitre III Etude des éléments secondaires
a. Définition :
Un escalier est un élément constitué d’une succession de gradins permettant le passage à pied
entre les différents niveaux d’une construction, constitués d’une dalle inclinée (paillasse) ,
avec des dalles horizontales (paliers) , ces derniers sont coulés sur place.
Pour les dimensions des marches « g », et des contre marches « h » on utilise généralement la
formule de « blondel » : 60 cm < m < 65 cm.
Avec :
m=g+2×h
14 cm ≤ h ≤ 20 cm
Chapitre III Etude des éléments secondaires
22 cm ≤ g ≤ 33cm.
Pour : h = 17 cm.
e = 12 cm
Chapitre III Etude des éléments secondaires
Contre
Marche Reculement Hauteur Angle de
marche
(cm) (cm) Affranchir (cm) pente (α° )
(cm)
Volé N°
30 17 240 153 32.52
01
Volé N°
30 17 240 153 32.52
02
1 - Volée : (paillasse) :
2- Palier :
Tablea :Les charges du palier.
Désignation ρ(KN/m3) e(m) G(KN/m²)
Poids propre du palier 25 0,15 3.75
Revêtement en marbre 21 0,02 0,42
Mortier de pose 20 0,02 0,40
Enduit en ciment 20 0,02 0.4
Charge permanent G 4,97
Charge d'exploitation Q 2,50
Chapitre III Etude des éléments secondaires
III.3.1 /- Introduction :
Charges
Qu=1.35G+1.
G Q
Q
Qs=G+
Destination
E.L.U
E.L.S
5Q
kN/m2 kN/m2
Etages
Plancher Inaccessible
6.54 1 10.329 7.540
Terrasse
1er -6eme
Habitation 4.54 1.5 8.379 6.040
Etage
Types de poutrelles :
Chapitre III Etude des éléments secondaires
étudiée
Chapitre III Etude des éléments secondaires
En travée :
Mu max = 11.07KN.m
Moment qui équilibre la table de compression :
Mt = b. ho. σb (d – ho /2)
Mt = 0,60 x 0,04 x 14,20 ((0,9 x 0,20) – (0,04/2))*10^3
Mt = 54,528kN.mMu max < Mtl’axe neutre se trouve dans la table.
La section de calcul sera une section rectangulaire de dimensions (bxh).
Mmax 11070
μ = = 0,040
b.d2.σb
=
60.182.14,2
μ = 0,040< 0,392 (Acier FeE400)pivot A :Donc les armatures comprimées A’ ne sont pas
nécessaires.
α = 1,25 ( 1 - 1 - 2μ ) α = 0,05
β = ( 1 – 0,4α)β = 0,98
Mu max 11070
As = β .d.σs = = 1.81cm²
0.98 . 18 . 348
Condition de non
fragilité:
ftj 2,1
= 0,23 . 60 . 18 = 1,30 cm²
Amin = 0,23 . b . d . fe . 400
A = max (1.81cm² ; 1,30 cm²) A = 1.81 cm²
Donc on adopte : Ast = 3 HA10 = 2,36 cm²
En appuis :
Mu max = -7.90KN.m
Vu que le moment en appuis est négatif et la partie tendue se trouve au niveau de la table on
néglige les ailettes, donc la section de calcule sera une section rectangulaire de largeur
b0=10cm et de hauteur h =20cm.
Mmax 7900
μ = = 0.17
b.d2.σb
=
10.182.14,2
μ = 0,17< 0,392 (Acier FeE400)pivot A : Donc les armatures comprimées A’ ne sont pas
nécessaires.
α = 1,25 ( 1 - 1 - 2μ ) α = 0,23
β = ( 1 – 0,4α) β = 0.90
Mu max 7900 0,90. 18 . 348
As = β .d.σs
=
Chapitre III Etude des éléments secondaires
= 1.40cm²
Chapitre III Etude des éléments secondaires
f 2.1
Amin = 0,23 . b . d . tj = 0,23 . 10 . 18 = 0,22 cm²
fe x 400
A = max (1.40cm²; 0,22 cm²) A = 1.40cm²
Donc on adopte : 4HA 10 = 3.14 cm²
{
−Fissurations peut préjudiciables
Mu Il n’y a aucune vérification
−Flexion simpe ɣ −1 fc 28
Si α ≤ + avec ɣ = effectuée pour l’ELS.
−Section rectangulaire 2 100 Ms
−FeE 400
En travée :
Mu = 11.07 KN.m
Ms = 9.16 KN.m
11.07
ɣ= = 1,20
9.16
En appuis
Mu = -7.90 KN.m
Ms = -5.29 KN.m
7.90
ɣ= = 1.49
5.29
Vérification de la flèche
M .l ² l
F= (Art : Annexe D CBA 93) et f <f = (L < 5m.Art B.6.5.3 CBA 93)
10. E v . I Fv 500
Ifv = 0,00008213 m4
MI
2
11070∗3.95²
f= = 6 = 0,019
10. Ev . IFv 10.10818,9. 10 .0,00008213
l 395
f = = = 0.79
500 500
T
τ u= ≤τ
u
bd
u
0
(A.5.1.2.1.1 CBA 93)
Ferraillage transversal
L'acier choisi pour les armatures transversales est de type rond lisse de nuance FeE24
At τ u −0,3 . f tj⋅. K
≥ Avec : K=1 pas de réprise de betonage
b0 . St fe
0,9.
γS
[ S ≤ min { 0,9 . d ; 40 cm }
t
At . f e
≥0. 4 Mpa
b0 . S t
At
≥0 ,003 . b0
St
t
4 1 (
[ S ≤min h ; 12. φ zone nodale
)
h
S t ≤ zone courante
2
φt ≤ Min ( h
35
b
; φl ; o
10 ) [3] (page 49)
Avec :
Application
τu
=1,275Mpa
- Selon le CBA 93
{ At
¿ ≥0.021cm¿ {¿St≤16.2cm ¿¿
St
Øt ≤ Min (0,57 cm ; 1.2cm ; 1cm) =0,57cm
{ At
¿ ≥0,03 ¿ {¿ St≤5cm.... . ... . ... . ... . . Zonenodale ¿ ¿¿¿
St
On adopte : Øt=6mm
Choix D’armature :
2
On adopte : 2HA6 =0,57 cm de As=0,57 cm²
En travée 3 HA10 2 ∅6
La dalle pleine :
Vérification si la dalle portante sur 4 cotés :
u u 2
M x =μ x .q u . L x
M uy =μuy . qu . L2y
Lx = 3.47 m
Ly = 4,70m
l x 347 ⇒
α= = =0,81<1 Dalle portante sur 4 cotés.
l y 425
Combinaisons fondamentales
E.L.U : Figure 2: Ferraillage des poutrelles
p . l x 11.45 . 3.47
T x= = =14.08 kn
2+α 2+ 0,82
- Suivant le sens Ly :
My = μy . Mx = 0.6678. 8.90 =4.82 KN.m
p . l x 11.45 .3.47
T y= = =13.24 KN
3 3
E.L.S :
qs = (G + Q).1 =5.4+ 2.5 = 7.9 kN/m
- Suivant le sens Lx :
𝑀𝑥 = 𝜇𝑥 . qs . 𝑙𝑥2 = 0.0542 . 7.9 . 3.47² =5.15 KN.m
p . l x 7.9 . 3.47
T x= = =9.7 KN
2+α 2+ 0,82
- Suivant le sens Ly :
My = μy . Mx =0.6453 .9.7= 6.25KN.m
p . l x 7.9 .3.47
T y= = =9.13 kN
3 3
Mu Tu M ser
Tableau 3: les efforts appliqués sur
[ KNla. m]
dalle pleine [ KN . m] [ KN . m]
Sens yy
Appuis-0.5 2.41 14.10 3.12
Tableau 5: Vérification
des contraintes àMl’E.L.S
u Mser γ α γ −1 f c 28 Observation
[N . m] [N . m] +
suivant les sens XX et YY 2 100
Donc, il est clair que le ferraillage calculé à l’E.L.U convient pour l’E.L.S
Vérification des contraintes de cisaillement
τ u =0,108 Mpa
Chapitre III Etude des éléments secondaires
τ u adm=1.167 MPA
τ u =0.108 MPa<1.167 MAP c.v
⇒Les armatures transversales ne sont pas nécessaires.
Vérification si la flèche est nécessaire
hd 1 hd 20 1
> ⇒ = =0,046 < =0,0625 … … …CNV
Lx 16 Lx 435 16
A ≤ 4.2 ⇒ 2,17 =0,0012< 4.2 =0,0105 … … ….. CV
b.d fe 100 .18 400
Une des conditions n’est pas vérifiée donc on doit vérifier la flèche.
Vérification de la flèche :
{
l
avec (L ≤5)
f= 500
(Art B.6.5.3 CBA 93)
1
0,5 cm+ avec ( L>5)
1000
3 3
bh 1. 0,2
Ifv = = = 0,00067 m4
12 12
E v =3700 . √ f c28 =3700. √ 25=¿10818,9 MPa ¿
3 3
Sens XX :
Mu max = 8.90KN.m
2
MI 8900 . 4 , 35²
f= = = 0.0023 cm
10∗E v∗I F v 10 .10818,9 .10 6 . 0,00067
l 435
f= = = 0,87 cm.
500 500
f = 0.0023 cm < f = 0.87 cm condition vérifiée.
Sens YY :
Mu max = 5.94 KN.m
2
MI 5940 . 5 , 4²
f= = = 0,003 cm
10∗E v∗IF v 10 .10818,9 .10 6 . 0,00067
f = 0,501 cm.
f = 0,003 cm < f = 0,501 cm condition vérifiée.
Chapitre III Etude des éléments secondaires
CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE
CHAPITRE IV
ETUDE DYNAMIQUE
Parmi les catastrophes naturelles qui affectent la surface de la terre, les secousses
sismiques sont sans doute celles qui ont le plus d’effets destructeurs dans les zones
urbanisées.
Face à ce risque, et à l’impossibilité de la prévoir, il est nécessaire de construire des
structures pouvant résister à de tels phénomènes, afin d’assurer au moins une protection
acceptable des vies humaines, d’où l’apparition de la construction parasismique. Cette
dernière se base généralement sur une étude dynamique des constructions agitées.
L’objectif initial de l’étude dynamique d’une structure est la détermination des
caractéristiques dynamique propres de la structure lors de ses vibrations. Une telle étude pour
notre structure telle qu’elle se présente, est souvent très complexe c’est pourquoi on fait
souvent appel à des modélisations qui permettent de simplifier suffisamment les problèmes
pour permettre l’analyse.
Les caractéristiques propres de la structure sont obtenues à partir du système non amorti et
non forcé. L’équation d’un tel système est donnée par :
..
K x(t) 0............(1)
M x t
Avec :
[M] : Matrice de masse de la structure.
[K] : Matrice de rigidité de la structure.
..
: Vecteur des accélérations.
x
L’analyse d’un système à plusieurs degré de liberté nous fournie les propriétés dynamiques
les plus importantes de ce système, qui sont les fréquences propres et modes propres.
CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE
Avec :
ω: Fréquence de vibration.
φ: Angle de déphasage.
..
ω2A sinω.t ϕ........(3)
x
Cette équation doit être vérifiée quelque soit le temps (t), donc pour toutes les valeurs de la
fonction sinus, ce qui donne :
Ce système d’équation est un système à (n) inconnues « Ai ». Ce système ne peut admettre une
solution non nulle que si le déterminant de la matrice ωs’annule c’est à dire :
ω K ω2M 0.............(6)
Les (n) solutions ω2 ;ω2 ;. .....; ω2 sont les carrés des pulsations propres des (n) modes de
1 2 n
vibrations possibles.
CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE
A chaque pulsation propre, correspond une forme d’oscillation appelée mode propre Ai
ou forme modale (modale shape).
● A tout les planchers nous avons attribués une contrainte de type diaphragme ce qui
correspond à des planchers infiniment rigide dans leur plan
● Tous les nœuds de la base du bâtiment sont encastrés (6DDL bloqués).
● La masse des planchers est supposée uniformément répartie sur toute la surface du plancher.
La masse est calculée par l’équation (G+βQ) imposée par le RPA99 version 2003 avec
(β=0,2) pour un bâtiment à usage d’habitation.
● La masse volumique attribuée aux matériaux constituant les poteaux et les poutres est prise
égale à celle du béton à savoir 25 KN /m3 .
V. Etude sismique
Introduction :
Toute structure implantée en zone sismique est susceptible de subir durant sa durée de
vie une excitation dynamique de nature sismique. De ce fait la détermination de la réponse
sismique de la structure est incontournable lors de l’analyse et de la conception parasismique
de cette dernière.
Ainsi le calcul d’un bâtiment vis-à-vis du séisme vise à évaluer les charges susceptibles d’être
engendrées dans le système structural lors du séisme. Pour notre projet, la détermination de
ces efforts est conduite par le logiciel ROBOT.
En Algérie, la conception parasismique des structures est régie par un règlement en vigueur à
savoir le « RPA99 modifié en 2003 » . Ce dernier propose trois méthodes de calcul de la
réponse sismique ;
1- La méthode statique équivalente.
2- La méthode d’analyse modale spectrale.
3- La méthode d’analyse dynamique par accélérogramme.
CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE
Principe :
Les forces réelles dynamiques qui se développent dans la construction sont remplacées par un
système de forces statiques fictives dont les effets sont considérés équivalents à ceux de
l’action sismique.
Le mouvement du sol peut se faire dans une direction quelconque dans le plan horizontal.
Les forces sismiques horizontales équivalentes seront considérées appliquées successivement
suivant deux directions orthogonales caractéristiques choisies par le projecteur. Dans le cas
général, ces deux directions sont les axes principaux du plan horizontal de la structure.
La méthode d’analyse modale spectrale peut être utilisée dans tous les cas et en particulier,
dans le cas où la méthode statique équivalente n’est pas permise.
Dans notre projet, une étude dynamique de la structure s’impose du fait que les conditions de
régularité en plan et en élévation ne sont pas satisfaites.
Principe :
Il est recherché pour chaque mode de vibration le maximum des effets engendrés dans la
structure par les forces sismiques, représentées par un spectre de calcul, ces effets sont par
suite combinés pour obtenir la réponse de la structure.
Cette méthode est basée sur les hypothèses suivantes :
● Concentration des masses au niveau des planchers.
● Seuls les déplacements horizontaux des nœuds sont pris en compte.
● Le nombre de modes à prendre en compte est tel que la somme des coefficients de ces
modes soit aux moins égale à 90%.
● Ou que tous les modes ayant une masse modale effective supérieure à 5% de la masse totale
de la structure soient retenus pour la détermination de la réponse totale de la structure.
Le minimum de modes à retenir est de trois (3) dans chaque direction considérée.
Dans le cas où les conditions décrites ci-dessus ne peuvent pas être satisfaites à cause de
l’influence importante des modes de torsion, le nombre minimal de modes (K) à retenir doit
être tel que :
K> 3√N et Tk<0.20sec
CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE
Avec :
g : Accélération de la pesanteur
g=9,81
A : Coefficient d’accélération de zone.
Pour notre cas :
● L’ouvrage est appartient au groupe d’usage « 2 » (bâtiment à usage d’habitation dont la
hauteur ne dépasse pas 48 m).
● L’implantation de ce bâtiment se fera dans la wilaya de chlef (zone III).
Donc : l’accélération du zone A=0,25
η : Facteur de correction d’amortissement (quand l’amortissement est différent de 5%).
7
η 0,7 η 0,8819
2 ξ
ξ : Pourcentage d’amortissement critique
ξ=7%. (Portique en béton armée et de remplissage dense)
R : Coefficient de comportement de la structure. Il est fonction du système de
contreventement.
R=5 (Mixte portique /voiles avec interaction).
T 1 , T2 : Périodes caractéristiques associées à la catégorie de site
CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE
Une fois le spectre de réponse injecté dans le fichier de données la réponse sismique est
obtenue sous différentes combinaisons de charges (G, Q et E).
La résultante des forces sismique a la base Vt obtenu par combinaison des valeur modales ne
doit pas être inférieur à 80 % de la résultante des forces sismique déterminer par la méthode statique
équivalente V pour une valeur de la période fondamentale donnée par la formule empirique
appropriée. ‘ Vt> 0,8V ’.
Si Vt< 0,8V il faudra augmenter tous les paramètre de la réponse (forces, déplacements,
0,8V
moments …) dans le rapport r .(RPA 99V2003 page 36)
Vt
Où :
Cette force V appliquée à la base de la structure doit être calculée successivement dans
les deux directions horizontales par la formule suivante :
A.D.Q
V= R W .
Avec :
A = 0,25.
R=5
Q =1,15
2.5ηT2 3.0 3 3.0 T T 3.0s
3
Où :
La valeur de la période fondamentale (T) de la structure peut être estimée à partir des
formules empiriques ou calculées par des méthodes analytiques ou numériques.
T h
T=min 0,09 D N
T C h 3/4
T N
CHAPITRE IV ETUDE DYNAMIQUE
hN =30.6m
dx = 26.25 m
dy = 17m
AN:
« ……..retenir dans chaque directions considérée la plus petite des deux valeurs données
respectivement par(4,6)-(4,7) »
2/3
T
T2 Tx etT 3s D 2,5η 2
y T
Dx = 2.09 s ; Dy = 1,85 s