Galvanisation à chaud au trempé Page 1 sur 3

Description
Image

Légende de l'illustration
(1) Galvanisation © Cheugui sur Wikimedia Commons (CC BY 3.0) (2) Galvanisation au trempé © Galataxi sur
Wikimedia Commons (CC BY 4.0) (3) Résultat de galvanisation au trempé sur une rampe en acier © Par TMg (Own
work) [Domaine public], via Wikimedia Commons

Le procédé
La galvanisation à chaud au trempé est un procédé pour recouvrir des métaux, surtout des métaux ferreux, avec
des métaux à bas point de fusion généralement du zinc ou un de ses alliages. La pièce est d’abord dégraissée dans
un bain caustique, ensuite elle est décapée (pour enlever la rouille et le tartre) dans un bain d’acide sulfurique,
immergée (trempée) dans le métal liquide et après en être retirée, elle est refroidie dans un courant d’air froid. Le
métal fondu s’allie avec la surface de la pièce formant ainsi un fin revêtement continu. Lorsque le revêtement est
fait avec du zinc et la pièce de l’acier, le procédé est connu sous le nom de galvanisation.

Le procédé est très adaptable et on peut l’appliquer à des pièces de toutes formes et dimensions jusque 30 m x 2 m
x 4 m. Le coût est comparable avec celui de la peinture mais la protection offerte par la galvanisation est beaucoup
plus grande car si le revêtement est griffé, c’est le zinc qui se corrode et non l’acier qui le supporte (« protection
galvanique »). De l’acier bien galvanisé peut résister à l’extérieur pour 30 à 40 ans sans traitement ultérieur.

Schéma du procédé

La précision de ces données n’est pas garantie

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Légende du schéma
Galvanisation

Compatibilité des matériaux

Metaux - ferreux

Fonction du traitement
Protection contre la corrosion (aqueux)
Protection contre la corrosion (gaz)
Résistance à l'abrasion
Conduction thermique

Compatibilité économique
Coût relatif de l'outillage Faible
Coût relatif de l'équipement Moyen
Importance de la main d'oeuvre Faible

Attributs physiques et de qualité

Etat de surface Lisse
Recouvrement des surfaces courbes Très
bon
Epaisseur de l'enduction 85 - 170 µm
Dureté de surface 10 - 12 HV
Température de mise en oeuvre 325 - 500 °C

Caractéristiques du procédé
Discontinu

Informations complémentaires
Recommandations pour la conception
Si l'on sélectionne bien les revêtements métalliques à chaud au trempé on peut obtenir une excellente protection à
long terme contre la corrosion. On peut observer des déformations des pièces traitées à cause de la température
élevée du procédé. La galvanisation est préférée à la peinture car elle donne une liaison métallurgique entre le
revêtement et l’acier ou le fer qui le supporte. Elle peut protéger l’acier contre la corrosion pour 30 ans ou plus. La
galvanisation n’est pas toujours satisfaisante pour des pièces filetées ou qui s’emboîtent à cause du revêtement
épais et inégal qui doit être retiré des filets par retouche. Le procédé de galvanisation est limité par la dimension
des pièces : des ateliers spécialisés peuvent traiter des pièces ayant jusqu’à 30 m de long et des assemblages de
18*2*5 m. Le contrôle de l’épaisseur est faible et le revêtement est moins uniforme que celui obtenu par
électro-placage.

Notes techniques

La précision de ces données n’est pas garantie

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Le procédé de galvanisation à chaud est rapide (une fraction de minute pour de petits objets à plusieurs minutes
pour des pièces structurales). Le traitement de finition varie en fonction des besoins des pièces galvanisées.

On applique principalement la galvanisation à chaud aux métaux ferreux, couramment la fonte ou l’acier. Dans des
situations spéciales, on peut utilizer des matériaux comme des aciers faiblement alliés à haute résistance.

Les revêtements sont constitués de métaux à bas points de fusion : l’aluminium, le zinc, l’étain, le plomb, le fer
terne (alliage de plomb contenant 10 à 20 % d’étain). Le zinc, l’aluminium et le fer terne offrent de bonnes
performances pour la protection contre la corrosion provoquée par une exposition atmosphérique, par les sols et ou
dans des milieux aqueux. Le plomb et l’étain n’offrent pas de protection galvanique mais peuvent résister à des
sols qui sont très agressifs vis-à-vis des revêtements en zinc. Le plomb offre une bonne résistance aux acides
sulfurique et chlorhydrique, aux saumures etc. Cependant compte tenu de sa tendance à donner un revêtement
inégal et des trous, on ne l’utilize pas couramment pour le traitement de l’acier exposé à l’atmosphère ou dans la
plupart des sols. Allier le plomb avec de l’étain, de l’antimoine, du cadmium, du mercure et de l’arsenic donne des
revêtements que l’on a utilisé avec succès.

Utilisations typiques
Acier ou fonte aluminisés : tuyauterie et équipement de raffinerie, pièces d’appareils électroménagers, tubes de
chauffage pour four, pièces brasées.

Acier galvanisé : toiture et panneaux, clous, fils, citernes (stockage de l’eau), chaudière, seaux, articles de
quincaillerie pour applications à l’intérieur et à l’extérieur, rails de protection structuraux, poteaux pour lampes
d’éclairage, tuyaux et raccords, grillages.

Plomb sur de l’acier ou du cuivre : câbles, poteaux, boulons, rondelles, citernes, barriques, boîtes, conduits
d’aération.

L’étain est une bonne base pour la mise en peinture.

Acier, fonte ou cuivre étamé : boîtes de lait, moulins pour aliments, casseroles, ustensiles de cuisine et pièces
électroniques.

Fer terne sur l’acier ou le cuivre : toiture, doublure d’armoires utilisées dans des laboratoires chimiques, citernes
pour l’essence, filtres à huile.

Les données économiques

La galvanisation est peu coûteuse bien qu’elle implique une consommation importante d’énergie. On peut appliquer
des revêtements à chaud au trempé aussi bien à des petites séries qu’à des productions de masse. La
galvanisation en particulier est meilleur marché que d’autres méthodes de revêtements car elle dure plus longtemps
et requiert moins d’entretien : une galvanisation au trempé à chaud offre une excellente résistance aux dégâts
mécaniques qui peuvent se produire durant le transport, le montage ou en cours d’utilisation.

L'environnement
On utilize certaines substances chimiques potentiellement toxiques avec l’étain. La vitesse d’immersion doit être
assez lente pour prévenir les projections ou les explosions provoquées par l’eau ou l’humidité en contact avec
l’étain fondu.

On produit des fumées au cours de presque toutes les étapes des procédés d’étamage et de galvanisation ce qui
requiert un système de ventilation efficace.

Liens
Références
Univers des Matériaux

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