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INTRODUCTION

Ce rapport présente un projet de stage ingénieur effectué dans le Bureau d’étude en Génie
Civil ALL-ENGINEERING.

L'objectif visé par ce projet est de concevoir et dimensionner, en béton armé, un immeuble
R+6. En effet, à travers ce stage j’ai essayé de maitriser au mieux le calcul du Béton Armé :
calcul de certains éléments de l’ossature portante ; le dimensionnement des poteaux, des
poutres voile, des dalles et la détermination de leurs sections d’armatures.

Les règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé
aux états limites (Eurocode 2) sont utilisées dans ce projet . Les états limites ultimes dont le
dépassement équivaut à la ruine de la structure et les états limites de service dont le non
respect compromet la durabilité de l'ouvrage ou contrarie les conditions d'exploitation
habituelles.

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CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET

Le projet porte sur l’étude de la superstructure et l’infrastructure d’un immeuble à usage


d’habitation. L’immeuble se situe dans la région de Lyon, de hauteur 21.35 mètres et 525 m2
de superficie. Il est composé d’un rez-de-chaussée et de six étages.

Figure 1: Façade Sud du bâtiment

Description architecturale :

Voir annexes.

2
CHAPITRE II : ÉTUDE STRUCTURALE

I. Conception

La phase de conception est la plus délicate dans l’étude d’une construction d’un ouvrage. En
effet, c’est tout l’esprit d’ingénierie qui entre en jeu afin de fixer la structure la plus adéquate,
le premier pas consiste donc à trouver une conception simple et réalisable tout en respectant
les détails et les contraintes architecturales. Pour cela, le dimensionnement des éléments
porteurs et le choix de la structure optimale dépendront de plusieurs facteurs, tels que :

 La stabilité (stable dans son ensemble et dans chacun de ses éléments)


 Le respect des plans architecturaux pour conserver l’aspect fonctionnel et esthétique
du bâtiment et avoir le confort et le bien-être des usagers.
 L’aptitude à l'utilisation pour laquelle elle a été prévue (commercial, administratif ou
habitation), compte tenu de sa durée de vie envisagée et de son coût.
 Les méthodes de construction et les procédés d’exécution.
 Les matériaux choisis et leurs provenances

II. Fonds du plan

C’est un plan contrairement de l’architecture ou on projette de bas vers le haut pour voir les
composants des structures et les empreintes des charges qui sont sur le plancher. Il doit être
propre des calques inutiles et des dessins de menuiseries de sanitaires il ne doit pas être
encombrant pour établir un principe de structure correcte Pour dessiner le fond de plan on doit
suivre ces recommandations suivantes :

-On dessine le système porteur : les voiles, les linteaux et les limites des planchers y compris
les terrasses et les balcons pour chaque étage.

- On superpose les voiles supérieurs des étages successifs en se basant sur l’angle intérieur de
la cage d’ascenseur. Puis, on vérifie la superposition des voiles intérieurs /façades et on
dessine le tracé sup des porteurs verticaux de l’étage supérieur.

-On indique les épaisseurs de dalles et les niveaux bruts/finis des planchers.

-On implante les gaines et les ouvertures données par l’archi.

-On réalise un plan des charges : localiser les charges (logements, terrasses, balcons,) par des
hachures et on indique dans un tableau les valeurs de ces charges

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4
Figure 2: Exemple de fond de plan de RDC

III. Plan du coffrage

IL s’agit de placer nos poutres et poteaux qui transmettent les charges des planchers jusqu’aux
fondations. Les résultats définitifs d’une étude de conception prennent la forme des plans et
de devis dûment scellés et signés par l’ingénieur et émis aux fins de la construction.

Généralement cette phase se fait à la main en traçant les poutres sur un plan en papier tout en
respectant l’aspect architecturale du bâtiment car notre rôle est de donner une solution
réalisable pour concrétiser ce défi architectural et d’augmenter le plafond des défis.

Voir Annexe..

IV. Choix de la conception structurale

1. Choix du type du plancher

Tous les planchers sont des dalles pleines qui sont caractérisés par les avantages suivants :

 Possibilité de noyer les réseaux dans l’épaisseur de la dalle.


 Gain du temps et réduction du coût de la main d’œuvre.
 Adapte au Forme irrégulière.
 Meilleur résistance au feu.
Pour des raisons d’acoustique, les épaisseurs minimales des dalles sont définies comme suit :

 20 cm entre appartements.
 23 cm entre parking et appartements.

2. Choix des poutres

Parfois, les exigences architecturales imposent la non utilisation des retombées par endroit.
Pour cela on adopte la mise en place des bandes noyées dont la hauteur ne dépasse pas
l’épaisseur de la dalle

3. Choix du système porteur

Tous les murs en étages courants sont des murs porteurs. Le système établi est un système
voiles et non poteau-poutres. Ce choix est imposé par le bureau d’études et les plans
architecturaux comme le type de construction le plus connue en France est le système voiles.

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Dans les bâtiments courants l’épaisseur d’un voile varie de 16 cm à 30 cm pour des raisons
acoustiques.

L’utilisation du système constructif à voile peut apporter aussi des avantages économiques :

 La masse élevée des voiles permet un bon isolement acoustique.


 Une construction en voiles est souvent plus économique qu’une construction à poutres
et poteaux, puisque les murs remplacent à la fois les poteaux, les poutres et les
cloisons ce qui économise ainsi les aciers et surtout la main d’œuvre.
 Ils présentent une bonne résistance aux forces horizontales et limitent bien les
déformations latérales puisqu’ils sont des éléments infiniment rigides dans leur plan

V. Descente des charges

Cette partie se fait à l’aide du logiciel de modélisation et de calculARCHE et qui comporte 3


niveaux :

-saisie
-modélisation
-calcul DDC

1. Saisie

Une fois la conception structurale déterminée au niveau du logiciel de numérisation des plans
AutoCAD, on commence à tracer les axes des éléments de structure (voiles, poutres, poteaux)
par des lignes dans un calque qui sera nommée 01 pour les voiles et un autre calque nommé
02 pour les poutres et des points dans un calque 03 pour les poteaux. Ensuite ce fichier sera
enregistré sous format DXF pour pouvoir l’exporter vers le programme GRAITEC.

2. Modélisation

Dans cette phase le logiciel va détecter les anomalies de structure dues à la mauvaise saisie
(éléments des structures superposer) ces anomalies sont des erreurs qui vont apparaitre en
rouge et se sont des défauts à réparer impérativement si non on ne peut pas passer à la DDC et
des avertissements qui vont apparaitre en vert que l’on peut ignorer.

3. Calcul DDC

Une fois le modèle est bien fait on peut passer à la descente des charges pour pouvoir
l’exploiter par la suite dans le calcul des éléments à travers les différents modules de
ferraillage (arche poutre, voile, dalle...).

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Figure 3: Vue en perspective de la structure extraite de l’ARCHE-OSSATURE.

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CHAPITRE III : CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX ET
HYPOTHESES DE CALCUL

I. Béton

1. Résistance caractéristique à la compression du béton

L’EC2 permet d’utiliser des bétons de 12 à 90 MPa de résistance sur cylindres. Le béton
couramment utilisé en bâtiment a une résistance de 25 MPa, rarement 40, voire 50 pour
certains éléments très sollicités tel que poteau ou voile de contreventement. Cette
valeur notée fck , correspond à une valeur caractéristique de la résistance à 28 jours. Elle
permet de déterminer les autres caractéristiques mécaniques des bétons

fck=25 MPa

2. Résistance de calcul pour la compression


f ck
f cd =α cc ×
γc
Avec αcc =1 : Valeur recommandée et à utiliser pour l’Annexe nationale française pour
bâtiments.

γ c= {1.21.5cascasaccidentelle
générale

25
fcd=1× =16.7 MPa
1.5

3. Résistance à la traction
La résistance moyenne à la traction du béton à 28 jours fctm est donnée par :

fctm=0.3(fck)2/3 = 2.56 MPa

Elle permet de déterminer la résistance caractéristique fctk0.05 (fractile 5%) et la


résistance caractéristique fctk0.95 (fractile 95%)

*fctk0.05=0.7 fctm=1.792 MPa

*fctk0.95=1.3 fctm=3.328 MPa

La valeur à introduire dans les calculs dépend du type de problème à résoudre :

* fctm pour calculer les déformations de la structure.

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*fctk,0.05 : pour calculer les effets des actions indirectes avant fissuration (par exemple
Pourcentage minimal d’armatures).

*fctk,0.95 : pour calculer la contrainte ultime d’adhérence et le moment de fissuration.

4. Module « sécant » de déformation instantanée

Pour une contrainte de courte durée d’application (t < 24 h) on adopte dans les calculs un

« Module sécant » ou « module de déformation instantanée » égal à :

( )
0.3
fcm
Ecm =22000
10
f cm=f ck +8 MPa

Or fcm= Résistance moyenne à la compression du béton à 28j

Ecm= 31500 MPa


II. Les aciers
1. Limites d’élasticité

EC2 retient 3 types d’acier :

Classe A : acier à ductilité normale εuk ≥ 2,5% (laminé à froid ou Tréfilé)

Classe B : acier à haute ductilité εuk ≥ 5% (laminé à chaud)

Classe C : acier à très haute ductilité εuk ≥ 7,5%

Les aciers retenus sont conformes à la norme EN 10080. Ce sont les B500A ou les B500B à
500 MPa de limite élastique ; la limite élastique est notée :

fyk = 500 MPa

Tableau 1: Propriétés des armatures compatibles avec l’Eurocode béton

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2. Contrainte de calcul

L’Eurocode 2 retient pour la justification des sections une résistance de calcul égale à :

f yk
f yd =
γs

{
γ s = 1.15 cas générale
1 cas accidentelle

f yd =435 MPa

3. Module d’élasticité

Le module d’élasticité est pris égal à : Es = 200000 MPa

III. Hypothèses supplémentaires pour les états limites de service (ELS)


1. Limitation de la contrainte de compression du béton (EC2 7.2(2))

Pour éviter l’apparition de fissures longitudinales, la contrainte de compression du béton est


limitée sous la combinaison caractéristique des charges à :
¯
σ c =K 1 × f ck

K1=0.6 : Valeur recommandée et à utiliser pour l’Annexe nationale française.


¯
σ c =15 MPa

2. Limitation de la contrainte de traction de l’acier (EC2 7.2(5))

Pour éviter une ouverture de fissures excessive, on limite la contrainte de traction sous la
combinaison caractéristique des charges dans les aciers σst à :
¯
σ s=K 3 × f yk

K1=0.8 : Valeur recommandée et à utiliser pour l’Annexe nationale française.


¯
σ s=400 MPa

10
IV. Evaluation des charges (NF-EN 1991-1-1)

1. Charges permanentes

* Circulations et les halles : G = 250 Kg/m2 + pp


* Les toitures inaccessibles : G = 150 Kg/m2 + pp
* les logements : G=100 Kg/m² +pp
* Les balcons : G = 50 Kg/m2 + pp
2
* Terrasse végétalisé : G = 400 Kg/m + pp
* Jardin RDC : 800kg/m2
2
Poids volumique du béton : 2500 Kg /m

2. Charge d’exploitation

* Escalier, Hall, circulation, lieux communs : 250kg/m²


* Logement : 150kg/m²
* Terrasse accessible, terrasse technique : 150 kg/m²
* Balcon : 350 kg/m²

* Jardin RDC : 250kg/m2

* Toiture inaccessible, toiture végétalisée : 100kg/m2

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CHAPITRE IV : ÉTUDE D’UNE DALLE PLEINE

I. Introduction

Une dalle est un élément porteur, généralement horizontal, dont une dimension faible que l’on
appelle épaisseur vis à vis les deux autres (dimensions en plan). Ceci permet de rester dans le
cadre de la théorie des plaques minces faiblement fléchies.

II. Plan de situation

Dans notre cas, on va étudier un panneau de dalle rectangulaire situé au plancher haut du
RDC.

Figure 4: Panneau de dalle étudié

III. Pré dimensionnement et charges de calcul

1. Portée de calcul

Leff =ln+a1+a2

Leff : portée utile (entre axe) dans chaque sens

Ln : portée entre nus d’appui

ai=ti/2

12
ti=largeur de l’appui

18 18
L x eff =440+
+ =458 cm
2 2
18 18
L y eff =618+ + =636 cm
2 2
Lxeff 458
α= = =0.72> 0.5
Ly eff 636
Dalle porte dans les deux sens.

2. L’épaisseur de la dalle :

En règles générales, ces dalles ont une épaisseur comprise entre 8 et 20 cm. Si l’épaisseur n’a
pas été déterminée par le calcul, on choisira une épaisseur satisfaisante à :

 la condition d'isolation acoustique soit h0 >16 cm.

 aux exigences de résistance et de flèche.

 l’épaisseur va donc être prise égale à 25cm.

IV. Calcul des sollicitations

1. Evaluation des charges

*Charge permanente

Il s'agit d'une dalle d'épaisseur 20cm avec un revêtement de 1cm tel que :
G=Pp + Gsup =25×0.25+1.5=7.75 KN/m²
*Charge d’exploitation

Ce panneau est conçu pour recevoir la charge de logement tel que :


Q=1.5 KN/m²
2. Combinaisons fondamentales

Pu=1.35G+1.5Q

=12.71 KN/m²=1.271 t/m²

Ps=G+Q =9.25 KN/m²=0.925 t/m²

3. Calcul des sollicitations

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Figure 5: Moments dans la dalle

α > 0.5
Mox(sens lx) μx pulx²
Moy(sens ly) μy Mox

Tableau 2: Moments initiales suivant x et y

μx, μy: sont déterminés à partir du tableau suivant :

Tableau 3: Détermination des coefficients μx, μy

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Le calcul des moments de chaque panneau est représenté dans les tableaux suivants :
μx μy Mox (T.m/m) Moy (T.m/m)
Sollicitations ELU 0.0683 0.4388 1.82 0.8
ELS - - 1.32 0.58
Tableau 4: Les moments à l'ELU et à l'ELS de la dalle

V. Armatures longitudinales

1. Calcul des sections d’acier

Le calcul des armatures longitudinales est réalisé pour une section rectangulaire de largeur
unitaire, travaillant à la flexion simple. Dans l'autre direction, il faut assurer le ferraillage
minimum de flexion.

Figure 6: Méthode forfaitaire

Les valeurs des moments sur appuis sont prises égales à :

 0,15 MO dans le cas d'un encastrement faible, c'est-à-dire pour une dalle
Simplement appuyée (cas d'un panneau de rive de dalle sur une poutre).

 0,30 MO dans le cas d'un encastrement partiel (cas d'un panneau de rive de
dalle sur un voile béton).

 0,50 MO dans le cas d'une dalle continue (cas d'un panneau intermédiaire de
dalle sur une poutre ou sur un mur).

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Le calcul des sections d’acier est représenté dans le tableau suivant :

imensionnement Appui T1 Appui Appui T1 appui


intermédiaire 0.75Mox intermédiaire 0.85Moy intermédiaire
A l’ELU 0.5 Mox de rive
0.5 Mox 0.5 Moy
0.3Moy
|MED a | 0.91 - 0.91 0.24 - 0.4
|MED t | - 1.365 - - 0.68 -

𝛍𝐜𝐮=𝐌𝐄𝐃/𝐛𝐰∗𝐝²∗𝐟𝐜𝐝 0.0025 0.0037 0.0025 0.00065 0.0018 0.0011

μcu < μlu= 0.372 Asc=0 Asc=0 Asc=0 Asc=0 Asc=0 Asc=0

αu=1.25(1-√𝟏−𝟐𝛍𝐜𝐮) 0.0031 0.0046 0.0031 0.00081 0.0022 0.0014


ZC=d (1- 0.4 αu) 0.2197 0.2196 0.2197 0.2199 0.2198 0.21987
(m)

𝑨s𝟏,𝒖=𝑴𝑬𝑫/𝒁𝒄∗𝒇𝒚𝒅 0.95 1.43 0.95 0.25 0.71 0.42


(cm²/ml)

Tableau 5: Calcul des sections d’acier pour chaque appui et travée

2. Vérification des travées

On vérifie pour chaque travée la condition suivante :

Mw+ Me
Mt+ ≥1.25 M x
2

0.91+0.91
Suivant lx : 1.365+ ≥ 1.25 ×1.82
2

2.275 ≥ 2.275  Condition vérifiée

0.24 +0.4
Suivant ly : 0.68+ ≥1.25 × 0.8
2

1 ≥1  Condition vérifiée

*Sections minimales des armatures :

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Pour chaque panneau de dalle on vérifie la section minimale de non fragilité dans les deux
directions.

{
fctm
A s , m i n=M a x ⁡(0.26 × × bt × d ; 0.0013 × bt × d)
fyk
2.56
A s , m i n=M a x ⁡(0.26 × ×1 ×0.22 ; 0.0013 ×1 × 0.22)
500

As , min=M ax ( 2.93 cm2 ; 2.86 cm2 )


As , min=2.93 cm2 /ml

*Choix des aciers

Dalle : Ay (D) = 0.71 cm²/ml <As,min = 2.93 cm²/ml Ay (D) =2.93 cm²/ml
Dalle : A x (D) =0.1.43 cm²/ml < As,min = 2.93 cm²/ml. Ax (D) =2.93 cm²/ml
Toute section d’armature calculée à l’ELU doit être supérieure à la section
minimale correspondante.
D’après le tableau annexe ADETS On choisit treillis soudé ST40C (Atx= 3.85
cm²/ml ; Aty=3.85 cm²/ml) avec un espacement de 10cm pour les deux directions.

VI. Calcul des armatures de renfort

Pour remplacer l’armature coupée où se trouve les réservations, on fait un


simple calcul pour trouver son équivalent.

Figure 7: Emplacement des aciers de renfort dans les réservations

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Dans notre panneaux on a une seul réservation tel qui : a= 35 cm ; b=73cm
1. Dans le sens x
a 2
S(ST40C)=3.85 cm²/ml  section choisie : s × =0.67 cm /ml → soit 1 HA 10
2
a
Longueur de la barre : b+ 2× +2 ×50 Φ=208 cm=2.08 m
2

2. Dans le sens y

b 2
S(ST40C)=3.85 cm²/ml  section choisie : s × =1.4 cm /ml → soit 1 HA 14
2
a
Longueur de la barre :b+ 2× +2 ×50 Φ=248 cm=2.48 m
2
VII. Vérification de l’effort tranchant

1. Sollicitations
Les dalles sont en général dimensionnées sans que les armatures transversales ne
soient nécessaires ce qui explique par VED <VRD Charge uniformément repartie
et α > 0.5.

}
Pu∗Lx 1.271∗4.58
VED , x= → VED , x= =2.14 T =0.0214 MN
2+ α 2+0.72
Pu∗Lx 1.271∗4.58
VED , y= →VED , y= =1.94 T =0.0194 MN
3 3

2. Vérification

VEd est l’effort tranchant agissant.

VRd est l’effort tranchant résistant cela se traduit par : VRd =Max (vrd, c1 ; vrd, c2)

V rd ,c 1=[ C Rd ,c k ( 100 ρ f ck ) 1/ 3+ k 1 σ cp ] b w d

Vrd , c2= [ 0.34 1 /2


f +k 1 σ cp bw d
γc ck ]
Avec :

18
As 1 0.000385
ρ= = =0.00175 ≤ 0.02
bw∗d 1∗0.22
σ cp=0 (flexion simple)

( ( ) ; 2)=1.95
0.5
200
K=min 1+
d (mm)
0.22 0.22
C Rd ,c = = =0.146
γc 1.5
D’où
¿

VEd =0.0214 MN < 0.249 MN


les armatures d’effort tranchant ne sont pas nécessaires.

VIII. Vérification a l’ELS

1. Limitation de contrainte de compression

position de l’axe neutre :


2
bw × x 1
+15 ( A s 1+ A s 2) x 1−15 ( A s 1 × d+ A s 2 × d )=0
'
2
2
1× x 1
+ 15 ( 3.85.10 x 1 ) −15 ( 3.85 .10 × 0.22 )=0
−4 −4
2
x 1=0.045 m
On en déduit alors la valeur de l’inertie de la section fissurée
¿

D’où la contrainte de compression du béton :


−2
Mser 0.9934∗10
σ c= x 1= 0.045
Icf 20.7 .10−5
¿ 2.159 MPa
¯
σ c =k 1× f ck =0.6 × 25=15 MPa(avec k 1=0.6)

2. Limitation de la flèche

Pour une dalle qui porte sur ces 4 côtés ou sur 2 côtés, il n’est pas nécessaire de
vérifier la condition de la flèche si la condition suivante est vérifiée :
l
f ≤ flim⇔ ≤
d d
l
()
lim ¿

Avec La valeur limite du rapport (portée utile / hauteur utile) : (l/d) Lim peut être
obtenue à l'aide de tableau suivantes :

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Tableau 6: Valeurs de base du rapport portée/hauteur utile pour les éléments en béton
armé, en l'absence de l'effort normal de compression. (Tableau-7.4 NF EN 1992-1-1)

Pourcentage des armatures :


As 1 0.000385
ρ= = =0.00175
bw∗d 1∗0.22
0.17 % <0.5 % →béton faiblement sollicité
De plus notre système structural se manifeste dans une travée intermédiaire d’une poutre ou
d’une dalle portant dans une ou deux directions.

Donc d’après le tableau au-dessus :

( dl )
max
=30

l 4.58
=
d 0.22
=20.82<
l
d () max
=30
La condition de flèche est vérifiée.

IX. Dispositions constructives

1. Aciers inferieurs

1.1 Longueur d’ancrage de référence

En admettant une contrainte d’adhérence constante égale à fbd ,la longueur d’ancrage de
référence lb,rqd nécessaire pour ancrer l’effort Asσsd qui règne dans une barre droite vaut :
Φ osd
1b , rqd=
4 fbd
avec :σ sd=contrainte effective de la barre ancré=f yd ( As , calcul
)
As ,mis en place
=f yd =435 MPa

f bd=2.25 η1 η2 f ctd

20
f ctd : Résistance de calcul en traction du béton.
αct × fctk , 0.05
f ctd=
γc
αct=1 ;

fctk,0.05 =0.7×fctm =0.7×2.56=1.79 MPa

 f ctd=1.19 MPa
fbd=2.25η1 η2 fctd =2×1×1×1.19=2.68 MPa

D’après norme ADETS : Φst40C=7mm =0.7cm


Φ σsd 0.7 435
1b , rqd= =
4 fbd 4 2.68
l b ,rqd =28.4 cm

1.2. Longueur d’ancrage de calcul lbd


La longueur d’ancrage de référence vaut

lbd=α1α2α3α4α5lb,rqd
α1 = 1 si droit
α1 : coefficient prenant en compte la forme de l’ancrage :

α1 = 0.7 si Cd > 3Φ

α2 : coefficient prenant en compte le confinement de l’enrobage du béton.

α3 : coefficient prenant en compte l’influence du confinement par des armatures transversales.


α4 : coefficient prenant en compte l’influence d’une ou plusieurs aciers transversaux soudés.
α5 : coefficient prenant en compte la présence d’une contrainte de compression transversale p.

21
Tableau 7: Valeur des coefficients α1 α2 α3 α4 α5.
α 1=1

α 2=1−0.15 ( cd−Φ
Φ )

Figure 8: Valeurs de Cd pour les poutres et les dalles.

cd = 30 mm
3−0.7
α 2=1−0.15 =0.51
0.7
α3=α4=α5=1 (Pas d'armatures d'effort tranchant)

22
lbd=0.51×28.4=14.48 cm
On doit vérifier la valeur de lb,d avec une valeur minimale lb,min

{
0.3 Lb , rqd=0.3 ×28.4=8.52cm
1b , min=max 10 Φ=10 ×0.7=7 cm
10 cm
l b ,min =10 cm
l bd=14.48> l b ,min =10
⇒ 1 ld=14.48 cm

1.3. Recouvrement des panneaux


Les dimension d’un panneau de treillis ST25 son (2.4m × 6m) donc afin de mettre
en place ces treillis soudés sur une dalle de dimension 3m×6.14m on a besoin de 3
panneau . D’après la normes ADETS la longueur de recouvrement est égale a
l0=0.3m

23
CHAPITRE V : POUTRE VOILE

I. Introduction

Les poutres-voiles constituent des éléments de parois fléchies dans leur plan moyen, de portée
inférieure à deux fois la hauteur, pour lesquels la méthode des bielles et tirants (B-T) selon
l’Eurocode 2 est applicable pour leur justification, la différence entre une poutre ordinaire et
une poutre voile(PV), c'est que la dernière est plus rigide, elle ne fléchie pas comme l'autre.
Les efforts sont transmis par bielles et tirants au bas de PV, la disposition du ferraillage est
plutôt différente.

II. Plan de situation


On va étudier la poutre voile isostatique située au niveau du RDC :

Figure 9: Position de la poutre voile étudiée

III. Evaluation de charges

Charge permanente : G=9.3 t/ml

Charge d’exploitation : Q=1.8 t/ml

Poids propre de la poutre voile :

Ppv =0.18×3.5×2.5=1.575 t/ml

Calcul de l'effort réparti : PED =1.35(G+Ppv)+1.5×Q=17.38 t/ml

24
IV. Caractéristiques de la poutre voile

Figure 10: Poutre voile

Portée entre axes : L=2.87+0.2/2+0.2/2 = 3.07m

Le bras de levier Z dépend de l’élancement de la poutre-voile L/h

L 3.07
= =0.88
h 3.5
Z=0.6 L=0.53 m
z
tan ⁡θ= × 4=0.74
L−a
→θ=36.5∘
La position e du tirant inférieur T est : e =0.075 × h = 0.26 m

25
Figure 11: Modélisation de la poutre voile.

V. Tirant principal
1. Effort de traction
R AD
T=
tan ⁡θ
La réaction au niveau de l’appui droit est :

L+ a
R AD =PED =26.68 t
2
26.68
T= =36.05 t
0.74

2. Aciers principaux inférieurs

T 36.05 −2 2 2
A5 = = ×10 =0.000829 m =8.29 cm
fyd 435

Soit : 6 HA14 (As réelle =9.24 cm²) repartis sur une hauteur h’=0.525m

h’ = 0.15 × L= 0.15 × 3.5=0.525m

Figure 12: zone de répartition des armatures principales

26
VI. Bielles primaires

1. Effort de traction dans la bielle horizontale

T=36.05 t
2. Effort de compression dans la bielle inclinée
R AD
C 1= =44.85 t
sin ⁡θ
3. Vérification des contraintes dans le nœud d'appui

On a un nœud en compression -traction avec un tirant ancré dans une direction.

Figure 13: Détail du nœud sur appuis (schéma de voûte)

σRd,max :contrainte maximal de compression d’une bielle de béton


'
σ Rd ,max=k 2 × v × f cd

k2 et v’ : Valeurs données par l’annexe nationale française

v’=1-(fck/250)=0.9
k2=0.85

σRd,max=0.85×0.9× 16.7=12.775 MPa


Fcd 1 RAd 0.2668
σ Rdl = = = =6.67 MPa< σ Rd ,max =12.775 MPa
S1 a∗b 0.2∗0.2
σRd2= Fcd2/S2
Fcd2=C1 = 44.85 t = 0.4485 MN

27
S2=a2*b

a=0.2 m b=b’=0.2 m

a2=(a-c) sinθ+(ht+c) cosθ

= (0.2-0.03) sin (36.5) + (0.525+0.03) cos (36.5) =0.547 m

S2= 0.11 m²

0.4485
σ Rd 2= =4.077 MPa<σ Rd , max=12.775 MPa
0.11

VII. Tirant secondaire

1. Effort de traction

En considérant une demi-bielle (de longueur h’) a l’appui, placée dans une région de
discontinuité totale car :

' z
h= =0.891m
sin ⁡θ
L’effort de traction donc vaut :

T=
1
4 (
1−0.7
a2
hr
F )
h’=0.891m ; a2=0.547 m

F =C1 = 44.85 t = 0.4485 MN

T = 0.064 MN

2. Armatures secondaires horizontales


Tsin ⁡θ 0.064∗sin ⁡36.5 2
Ah = = =0.87 cm
fyd 435
Elle est distribuée sur une hauteur :

h=0.8Z=0.8×0.53 = 0.424 m

As,db min= max [0.001Ac ; 1.5 cm²/m]

Ac=e×1= 0.26 m²  As,db min=2.6cm²/m

A=max[Ah ; As,db min × h]= 1.1 cm²

3. Armatures verticales

28
Tcos ⁡θ 0.064 cos ⁡36.5 2
At = = =1.18 cm
fyd 435

D’où le choix de travailler avec ST 20 (S=1.89 cm²/ s=1.28 cm²)

VIII. Ferraillage poutre voile

Figure 14 : ferraillage de PV

29
CHAPITRE VII : ETUDE D’UN POTEAU

I. Introduction

Les poteaux sont les éléments verticaux de la structure permettant la transmission des charges
à la fondation. Ils sont dimensionnés à la compression simple, en appliquant les majorations
nécessaires. On se propose d’étudier un poteau isolé rectangulaire P03 de section imposée par
l’architecte (0.6*0.18) implanté au niveau du sous-sol tout en explicitant les différentes étapes
de calcul.

II. Plan de situation

Figure 15: Localisation du poteau P03

III. Descente des charges

 Les efforts de compression : G =20.1 T, Q = 2.3 T


 Sollicitation à l'état limite ultime : NED = 1.35x20.1+ 1.5x2.3 = 30.58 T
 Sollicitation à l'état limite de service : Nser= G+ Q = 22.4 T

IV. Longueur de flambement

La longueur de flambement d’un poteau dépend des conditions d’extrémités (conditions


d’encastrement)

30
Figure 16: Longueurs de flambement

k1 et k2 : coefficients de souplesse relatifs des encastrements partiels.

(αw1= 3 et αe1= 3 ) appui simple

(αw2= 4 et αe2= 4 ) encastrement

L b h
Poteau calculé 3.5 0.6 0.18
Poteau 1 - - -
Poteau 2 - - -
Poutre w1 1.02 0.18 1.39
Poutre e1 1.02 0.18 1.39
Tableau 8: Dimensions des poutres et du poteau.

k1=0.0004

k2=0.1 (car la poteau est ancré dans la semelle)

L: hauteur libre de l’élément comprimé

 L0=0.544

31
V. Choix Armatures longitudinales

1. Élancement

L0 : longueur de flambement

L0
λ=
i

i : rayon de giration de la section

i=
√ I
Ac

I : inertie du poteau Ac : section du poteau

i=

0.6∗0.18 3
12∗0.6∗0.18
= 0.052 m

 λ=36 . 61

2. Effets de second ordre


L’analyse des éléments et des structures doit tenir compte des effets défavorables des
imperfections géométriques éventuelles de la structure ainsi que des écarts dans la position
des charges, il faut donc tenir compte des incertitudes sur la mise en œuvre et sur la position
du point de passage de la force extérieure.

L’effet du second ordre n’est pas examiné si l’élancement du poteau vérifie :

  lim
3. Vérification de l’état limite de stabilité de forme

λ 20∗A∗B∗C
lim ¿= ¿
√n

1
 A= =0 ,7 si Φ eff est inconnu
1+0.2∗Φeff
 B=√ (1¿+ 2 w)=1 ,1 si w est inconnu ¿
 C=1.7−rm=0 , 7 sirm est inconnu
Ned 30.58 −2
n= = ∗10 =0.17
fcd∗Ac 0.6∗0.18∗16.67
¿
¿
¿

32
 > lim  nécessité de prendre en compte les effets du second ordre.

4. Excentricité à prendre en compte

La section la plus sollicitée est vérifiée en supposant, à l’ELU, une excentricité totale égale
à:

etot =ei +Δe0 +e2


 ei : excentricité due aux imperfections géométriques,

 Δe0 : supplément d’excentricité pour une section symétrique (béton et armatures),

 e2 : excentricité du deuxième ordre.


4.1. Excentricité due aux imperfections géométriques

Les imperfections sont représentées par une inclinaison globale d’un angle
défini par : θi = θ0αhαm
ei = θi L0/2
 θ0=1/200 valeur de base recommandée et à utiliser pour l'annexe nationale française
2
 α h= Coefficient de réduction relatif a la longueur = 1 car 2/3≤ αh ≤1
√L


α m= 0.5 1+ ( 1
m )
=1 Coefficient de réduction relatif au nombre des éléments (m=1)

θi = 0.005
ei =0.0048 m

Supplément d’excentricité pour une section symétrique

Δe0 =Max (20 mm ;h’/30)


Δe0= Max (20 mm ; 350/30)=20mm

Excentricité du deuxième ordre par la méthode de courbure

1 ¿ K ∅∗1
La courbure est obtenue par la formule suivante : = Kr
r r0

Courbure correspondant à l’effort normal Nbal

33
fyd −3
ε yd = =435/200000=2.175∗10
Es
or d=0 ,5 h+ i s
1 ε yd 0.002175 −1
= = =0.0345 m
r 0 0.45 d 0.45∗0.14

Coefficient de correction dépendant de l’effort normal

[
Ned
n= =0.17
k r=min ( nu−n ¿¿¿ nu−nbal ; 1 ) fcd∗Ac
nbal=0.4 ; nu=1 → K 1=1

Coefficient de correction tenant compte du fluage

KФ=max ( 1+ β × ϕ ef ; 1 ) ; Avec :

fck λ 25 36.61
β=0.35+ − =0.35+ − =0.72
200 150 200 150
M oEqp N oqp ⋅ e1
ϕ ef =ϕ ( ∞ , t 0 ) × = × ϕ ( ∞ , t 0)
M oEd N oEd ⋅ e1

 ϕ(∞, t0) : la valeur finale du coefficient de fluage.


 MoEqp : Le moment fléchissant du 1er ordre pour la combinaison quasi-
permanente (ELS).
 MoEd : Le moment fléchissant du 1er ordre sous combinaison fondamentale
ELU
Le coefficient de fluage peut être déterminé à l’aide des abaques fournit par l’EC2 (voir
abaque au-dessous) en fonction de :

2 × A c 2 ×600 ×180
Rayon moyen de l’élément : h 0= = =138.5 mm
u 2 ×(600+180)

 Humidité relative RH comprise entre 40 % et 100 % (Poteau intérieur :


humidité
=50%).
 Age du béton au moment de chargement sera pris égal à : t0 = 28
jours.

34
 Classe du béton : C25/30

Figure 17 : Détermination du coefficient de fluage

 ϕ ( ∞ , t 0 ) =3
N oqp⋅ e 30.58
D ' autre part , 1
= =1.36 ⇒ ϕ ef =4.08
N oBd ⋅ e 1
22.4

KФ=max ( 1+ β × ϕ ef ; 1 )=max(1+0.72 × 4.08 ; 1)=3.94

Courbure:

1 1 ¿ −1
=k r KΦ =1 3.94 0.0345=0.136 m
r r0

Excentricité du second ordre à l’ELU :


2
10 1 2
e 2= =0.136∗1.904 /10=0.05 m or la section est constante (c=10)
c r

5. Armatures longitudinales

Sollicitations du premier ordre

Les sollicitations du premier ordre sont :

Avec l’excentricité du premier ordre : e1= ei +Δe0 =0.0048+0.02=0.0248 m

Sous la combinaison à l’ELU :

35
M0Ed= NEd e1 =30.58 x 0.0248 x 10-² = 0.0076 MN.m

Moment corrigé compte tenu des effets du second ordre

En tenant compte des effets de second ordre le moment ultime pour la combinaison
fondamentale devient :

MEd= M0Ed + M2 = 0.0226 MN m

Avec M2= NEd e2 = 30.58x 0.05x 10-2 =0.015 MN.m

M ed 0.0226
μ= = =0.07
b w∗h ∗f cd 0.6∗0.182∗16.67
2

M
e 0= ed =0.0739 m
N ed

( ) h
e A=e0 + d− =0.1339 m
2
M edA=N ed∗e A=0.0409 MN
μ BC =
0.8∗h
d
∗ 1−( 0.4∗h
d
=0.5 )
M edA
μ Cu= 2
=0.181
b∗d ∗f cd

µBC > µCu  Section partiellement comprimée

N ed
A S 2 C = A S 2 S et A S 1 C = A S 1 S−
fyd
M θd 0.0226
μ= 2
= 2
=0.1< μ1=0.37
b w∗d ∗f cu 0.6∗0.14 ∗16.67
A S 2 C = A S 2 S =0

α =1.25¿ (1− √ 1−2∗μ)=0.132


¿
y u=α d =0.02 m
¿
Z=d−0.4 y u=0.142 m
¿
M edA 2 2
A S 1 S= =6.62 cm ⟾ A S 1 C =−0.4 cm
Z∗fsu

6. Pourcentage minimale d’armatures

A smin=max ( 0.1∗Ned
fyd
;
0.2∗Ac
100 )=max (0.1
.3058
434.78
¿
∗10 ; 0.2
0.25∗0.45
100
∗10 )=2.16 cm
4 4 2

36
7. Pourcentage maximale d’armatures
4∗Ac 2
A smax = =43.2 cm
100
2
En respectant A smin < A s < A smax on prend As=2.16 cm donc un ferraillage 6 HA 8

VI. Choix des armatures transversales

Øt ≥ max (6mm ;Ølmax /4) = 6mm  Øt = 6mm

1. Espacement en zone courante

Sc1,tmax= mi n( 20Ølmax ; b ; 400mm) avec b : plus petite dimension du poteau

= min(160;180 ;400)

Sc1,tmax = 160mm

Donc 1 cadre Фt =6mm avec espacement Sc1,tmax =16 cm

2. Espacement en zone de recouvrement

Contrainte ultime d’adhérence :

fbd =2.25 η1 η2 fctd

Bétonnage des armatures longitudinales sont bonnes  η1= 1

Фl = 10 mm < 32 mm  η2=1
f ct ko .05 α ct
f ctd = avec ⁡α ct=1
δc
f ctk 0.05=0.7 f ctm=0.7× 2.56=1.79 MPa
donc fctd=1.79 /1.5=1.19 MPa → f b d =2.25 ×1.19=2.68 MPa

3. Longueur de recouvrement
Φfyk
Lr= =25.6 cm
4 fbd
Soit Lr=26 cm

37
VII. Schéma de ferraillage
Figure 18: Plan du ferraillage du poteau étudié

38
CONCLUSION GENERALE

Ce stage a été l’occasion d’appréhender la complexité du domaine génie civil, notamment en


phase de conception pour de telle structure en application de règlement EUROCODE 2. Il
nous a également permis de comprendre plusieurs facettes du métier de l’ingénieur en bureau
d’études, et en particulier la capacité d’avoir un regard critique et à essayer d’aller dans le
détail quand les choses ne sont pas claires.

39
BIBLIOGRAPHIE

[1.] Norme Française NF_EN_1992_1_1

[2.] Norme Française NF_EN_1992_1_2

[3.] Annexe nationale français : NF_EN_1992_NA

[4.] Association technique pour le développement de l’emploi du treillis soudé : ADETS

[5.] « Pratique de l’Eurocode ›› ; Jean ROUX.

[6.] « Maitrise de l’Eurocode ›› ; Jean ROUX.

[7.] « BETON ARME Eurocode 2 » ; S. MULTON

[8.] « SUPPORT-ARCHE-HYBRIDE-POUTRE-EC2 » ; GRAITEC France

[9.] « SUPPORT-ARCHE-HYBRIDE-POTEAU-EC2 » ; GRAITEC France

40
ANNEXES

41

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