Pfe en PDF 2007

PFE 2007 ***** HOTEL JAWHARA
INTODUCTION GENERALE
Le Projet de Fin d’Etude (PFE) représente la dernière phase de notre cycle de formation
au sein de l’Ecole Nationale d’Ingénieur de Gabes (ENIG). Il consiste à appliquer l’ensemble
des connaissances acquises tout le long de nos trois années universitaires sur un projet réel du
domaine de Génie Civil.
Le projet faisant l’objet de notre étude consiste à dimensionner l’ossature et les
fondations de l’hôtel JAWHARA situé dans la zone touristique de SOUSSE, boulevard 7
Novembre, au voisinage de la mer. Il est considéré comme un grand projet vu son étendue et sa
richesse structurelle et architecturale.
En effet ce projet s’étend sur une superficie importante; il comprend un sous-sol, un RDJ,
un RDC et trois étages.
Dans le chapitre 1 du rapport, on va commencer par décrire l’architecture de l’hôtel pour
donner une idée générale sur la répartition des espaces adoptés dans chacun des étages ce qui
nous permettra de choisir la conception structurale la plus adéquate. Une fois la conception est
terminée, on procède à la modélisation de l’ossature en utilisant le module « Arche Ossature» du
logiciel « Arche » permettant d’effectuer la descente des charges sur les différents éléments
porteurs de manière automatique.
Avant de passer à la phase de calcul, on doit préciser les caractéristiques des matériaux
ainsi que les différentes hypothèses de calculs adoptés pour ce projet qui seront déterminés dans
le chapitre 2. On doit également évaluer les charges permanentes et d’exploitation
(approximativement) pour les différents types de planchers ainsi que quelques autres éléments
tels que les diverses types de cloisons
Tous les autres chapitres seront consacrés à la phase de calcul. On commencera par le
calcul manuel d’une nervure et d’une poutre, figuré dans le chapitre 3 et on ajoutera un
catalogue de ferraillage des poutres réalisé sur le module « Arche Poutre » présenté à l’annexe.
Dans le chapitre 4 on présentera l’exemple de calcul d’un panneau de dalle pleine appartenant
au plancher haut du sous-sol (pour des raisons de sécurité incendie). Le chapitre 5 comporte
l’exemple de calcul d’un poteau. Deux types d’escaliers présentés dans notre projet seront
étudiés dans le chapitre 6. L’étude de la piscine sera présentée dans le chapitre 7. L’étude de la
fondation fera l’objet du chapitre 8. Le chapitre 9 sera consacré à la vérification vis-à-vis
l’incendie des différents éléments de la structure (poteau, poutre, dalle pleine).
GAAYA Nabil ET METHAMMEM Abdelhamid Page 1

CHAPITRE 1 :
DESCRIPTION ARCHITECTURALE ET
CONCEPTION STRUCTURALE
I- Description architecturale :
Dans ce paragraphe on s’intéresse à décrire les différents étages pour donner une idée
générale sur la répartition d’espace adoptée dans ce projet.
 Un sous-sol contenant les locaux techniques, atelier de réparation, bâche à eau, local sur
presseur, local poubelle, local chaufferie, local poste transfo, bureau de pointage,
lingerie, réfectoire de personnel, vestiaire de personnel, bac de cuisson, cuisine, les boxes
de préparations, dépôts, local armoire frigorifique, laverie, pâtisserie, cave à vin, bureau
de pointage, bureau des cadres de l’hôtel (chef personnel, directeur des ressources
humaines, chef cuisine, économe).
 Un RDJ qui contient le buffet, le restaurant des clients, cuisine de finition, pâtisserie,
locaux de soins esthétiques, locaux de massages et hydro massages, des salles de vapeurs,
salle de fitness, bar, bazar, vestiaires.
 Un RDC contenant l’entrée principale de l’hôtel ainsi que le restaurant espagnol, cuisine
de finition, salons, bureau change et réservation, salle coffre, bureau du chef réception,
bureau coffre, réception, jardin minéral.
 1er Etage contenant l’administration tel que bureau du directeur hébergement, bureau du
directeur administratif financier, bureau main courante, bureau comptabilité, bureau du
directeur général et bureau de la secrétariat. Ainsi qu’il comporte les mezzanines
restaurant et des salons TV.
 2ème et 3ème Etages qui sont parfaitement semblables et qui sont à usage d’habitation ;
chaque étage comporte 26 chambres, 3 offices.
II- Conception structurale:

La conception est une tâche extrêmement complexe qui résulte d’un compromis entre
plusieurs facteurs : architecturale, économique, esthétique, …
Une bonne conception est celle prenant globalement en compte tous ces facteurs. Nous
allons essayer de présenter les principales règles et critères d’une bonne conception :
- Eviter les poutres isostatiques sauf dans des cas critiques ou on se trouve obliger à le
faire.
- Eviter les retombées dans les salles et dans les circulations (mais c’est toléré dans les
murs et dans les grands espaces ce qui est fréquent dans notre cas d’étude).

- Prendre en considération l’exécution pour faciliter la tache de la main d’œuvre

(coffrage).
- Eviter les poutres en allèges sauf pour les planchers terrasses si non accessibles.
- Eviter le soulèvement des poteaux.
- Le classement des poteaux se fait suivant les charges appliquées ; c'est-à-dire à chaque
intervalle de charges correspond un type de poteaux.
- Choisir des poteaux de sections (22*22) pour qu’ils soient cachés dans les murs
d’épaisseurs 25cm. (sauf si la section de béton est insuffisante ou s’ils existent des
dispositions architecturales).
- Le choix de sens de nervures se fait suivant la portée la plus petite d’une surface coffrée.
(sauf si on ne tolère pas une retombée dans la poutre portante).
- Les poteaux sont considérés encastrés dans la fondation et articulés dans le plancher
intermédiaire.
- Les poteaux qui entourent la piscine ne doivent pas contenir des angles aigus, pour cela
on peut soit dimensionner des poteaux elliptiques, soit on revête les poteaux
rectangulaires par du mortier ou du carrelage qui nous donne une forme elliptique.
- L’épaisseur des cloisons nous a empêché de faire des portiques qui peuvent supporter les
poteaux naissants (vu que l’architecte ne tolère pas des poteaux apparents au niveau des
cloisons) pour cela nous étions obligé d’utiliser le système poutre poteau avec une
retombé importante au niveau de la poutre mais elle est tolérée car la réception présente
une double hauteur sous-plafond.
II-1-Systèmes porteurs :
 Poutres, poteaux supportant un plancher.
Ce système associe des poteaux en béton armé, disposés ou non selon une trame (des
poutres) placés selon une ou deux directions et un plancher. Ce dernier peut être constitué
par tous le système : dalle pleine, poutrelle et hourdis, dalles alvéolées, dalles nervurées…
Les poteaux sont principalement ronds, carrées et rectangulaires.
Les poutres sont disposées de poteau à poteau selon une direction (ou parfois dans les deux
directions), leur largeur est au moins égale à celle du poteau.
On a essayé d’éviter l’utilisation des poteaux naissants mais les contraintes architecturales
nous obligent d’y utiliser car l’emplacement des poteaux est conditionné par la répartition
des espaces.
Utilisation :
- Ce système est utilisé pour avoir une grande variété de plan à travers la commodité qu’il
présente dans la répartition des cloisons et génère une grande liberté de surface dans le
but d’épargner les espaces nobles.
II-2- Types de planchers :

Nous distinguons différents types de plancher dont nous citons les avantages, les
inconvénients et leurs domaines d’utilisation.
II-2-1- Plancher en dalle pleine :
Elle s’adopte aux architectures complexes et au logement à formes irrégulières.
Avantage :
- Coupe feu : pour une coupe feu de deux heures, l’épaisseur e est tel que e ≥11cm.
- Isolation phonique : une isolation appréciable nécessite e≥15cm.
Inconvénient :
- Poids important.
- Plus de coffrage par rapport au plancher en corps creux.
II-2-2- Plancher en dalle pleine réalisé avec pré-dalles :

La pré-dalle est une plaque préfabriquée en béton armé ou précontraint destinée à former la
partie inférieure d’un plancher.
- Epaisseur : l’épaisseur de la pré-dalle est toujours inférieure à la moitié de celle de la
dalle pleine et supérieure ou égale à 5 cm. L’épaisseur définitive de la dalle est obtenue
par coulage d’un béton de complément sur la pré-dalle étayée.
- La longueur usuelle de pré-dalle : 2.4m à 2.5m quand elle est préfabriquée en usine.
- La longueur maximale : 6m pour la pré-dalle en béton armé et 8 m en béton précontraint
Avantage :
- Coffrage : la pré-dalle se substitue au coffrage et participe à la résistance de la structure
(gain du temps et d’espace).
Inconvénients :
- Mise en œuvre : elles sont mises en place par une grue à l’aide de palonniers spéciaux
(main d’œuvre qualifiée) afin de réduire les sollicitations de flexion au cours de la
manutention.
II-2-3- Planchers poutrelles entrevous (préfabriquées ou coulés sur places):
Ce type de plancher est couramment utilisé, il est constitué de poutrelles préfabriquées
ou coulées sur place, d’entrevous de formes adaptées aux poutrelles et d’une dalle de
compression en béton. Ce type de plancher est utile pour les bâtiments à pièces identiques.
Avantage :
- Ce type de plancher présente une bonne isolation acoustique.
- La nécessité d’une main d’œuvre ordinaire.
- Le coulage sur place réduit le coût de l’ouvrage grâce à la diminution des frais de
transport.
Inconvénient :
- La résistance au feu moins bonne que celle de la dalle pleine.$

II-2-4- Plancher corps creux:

Ce type de plancher est le plus utilisé en Tunisie, chaque fois la répartition
architecturale des espaces le permet.
Le choix de l’épaisseur de ce type de plancher dépend de la portée des nervures à
envisager.
Ce type de plancher est constitué par :
 des nervures : reposant de part et d’autre sur les poutres et qui sont coulés sur
place.
 Une chape de béton : c’est la dalle qui permet la transmission et la répartition
des charges aux nervures qui sont coulées aussi sur place.
 Des corps creux : utilisés comme coffrage perdu
Avantage :
- Economiques (facteur temps et main d’œuvre ordinaire).
- Facilité de la mise en œuvre.
Inconvénients :
- La résistance au feu moins bonne que celle de la dalle pleine.
II-2-5- Conclusion :
Une analyse de ces différents avantages et inconvénients nous amène à choisir :
- Le plancher corps creux pour le RDJ, RDC, 1er étage, 2ème étage, et 3ème étage
- La dalle pleine pour le plancher haut du sous-sol surtout que ce type de plancher offre la
possibilité de couvrir des surfaces non régulières à part l’avantage de coupe feu et
l’isolation thermique.
- La dalle pleine pour les deux tours vu la complexité d’architecture.
II-3- Conception : choix et justification :

Notre conception est faite en plusieurs étapes :
ere
1 étape : Optimisation des points porteurs :
Le choix de l’emplacement possible des poteaux est effectué tout en essayant d’éviter
au maximum d’avoir des poteaux naissants, mais vue l’irrégularité de l’architecture on a des
poteaux naissants au niveau du plancher haut du 1 er étage juste sur la réception ainsi que sur le
bureau du directeur général et c’est du à la non régularité d’un étage à un autre.
Pour la zone de l’entrée principale et la réception on doit éviter les poteaux au milieu
car ils gênent l’exploitation du local,
2ere étape : Optimisation de poutres –nervures :
Nous avons choisi un sens de nervure qui répond aux contraintes architecturales dans
le but d’avoir des retombés noyées dans les murs afin d’éviter leur apparence dans les pièces et
les zones de circulation.

3éme étape : Etablissement des plans :

La dernière étape consiste à nommer les éléments structuraux et faire le pré
dimensionnement nécessaire .

CHAPITRE 2 :
HYPOTHESES DE CALCUL ET EVALUATION
DES CHARGES
HYPOTHESES DE CALCUL :
I-Béton:
 Dosage en ciment : 350 Kg/m3.
 Classe du ciment : CPA45.
 Pour l’infrastructure, la présence de gypse dans les formations rencontrées
impose l’utilisation du ciment de haute résistance ( HRS ).
 La résistance caractéristique à la compression à 28 jours :
fc28=22 MPa
 La résistance caractéristique à la traction à 28 jours :
ft28=0.6+0.06fc28=1.92 MPa.
 Le gros béton est dosé à 250 Kg/m3.
 Le béton de propreté est dosé à 150 Kg/m3.
 Le module de déformation longitudinale instantanée :
Ei=11000 3√fc28 =30822,43 MPa
 Le module de déformation différée :
Ev=3700 3√ fc28 =10367,54 MPa
 La résistance de calcul de béton :
fbu=0,85 fc28/1,5 = 12,46 MPa
 La contrainte limite de compression du béton :
σbc=0,6fc28=13,2 MPa .
 Le poids volumique du béton armé :
  25KN/m 3
II- Aciers :
 Le coefficient partiel de sécurité pour les aciers :
 s  1,15 .
 La limite d’élasticité pour les barres haute adhérence FeE400 :
f e  400MPa .
 La limite d’élasticité pour les ronds lisses FeE240 : fe 240MPa .
 La résistance de calcul :

À l’Etat Limite Ultime ( ELU ) :

f
fsu  e  347.826MPa
s
À l’Etat Limite de Service ( ELS ) :
2 
Dans le cas de fissuration préjudiciable :  s  inf  f e , 110 f t 28 
3 
1 
Dans le cas de fissuration très préjudiciable :  s  inf  f e , 90 f t 28 
2 
=1 pour les RL =1.6 pour les HA
 La longueur de scellement ( ls ) :
* Droite : ls = 40.
* Courbe : ls = 16
 Étant le diamètre de la barre d’acier.
 FISSURATION ET REPRISE DE BETONNAGE :
 Fissuration peu préjudiciable et sans reprise de bétonnage pour les éléments de
planchers.
 Fissuration très préjudiciable pour l’infrastructure (semelle isolée sous poteau)
Le calcul est fait suivant les règles de BAEL 91.
EVALUATION DES CHARGES :
Figure1 : Composition du plancher corps creux.

I- Plancher courant :
I-1- charges permanentes :
I-1-1-Corps creux (16 + 5) :
PRODUIT POIDS (daN/m²)

Hourdis (16+5) 285
Cloison légère (ép =10cm) 75
Lit de sable pour pose de carrelage 100
Mortier de pose (ép=2cm) 40
Carrelage (2.5 cm) 55
Enduit sous plafond 30
TOTAL G = 585
Tableau 1 : Charges permanentes pour plancher (16+5)

I-1-2- Corps creux (19+6) :

Hourdis (19+6) 305
Cloison légère (ép =10cm) 75
Lit de sable pour pose de carrelage 100
Mortier de pose (ép =2cm) 40
Carrelage (2.5 cm) 55
TOTAL G = 605

I-2- charges d’exploitations :
LOCAL POIDS (daN/m²)
Locaux d’habitation 150
Plancher à usage de bureaux 250
Restaurant 250
Balcons pour locaux d’habitation 350
Escaliers pour locaux publics 400
Tableau 3 : Charges d’exploitations pour plancher

II- Plancher terrasse :

II-1- charges permanentes :
II-1-1-Corps creux (16 + 5) :

Hourdis (16+5) 285
Forme de pente 200
Isolation 20
Etanchéité (Asphalte coulé et 65
protection en carreaux d’asphalte)
TOTAL G = 600

II-1-2-Corps creux (19+6) :

Hourdis (19+6) 305
Forme de pente 200
Isolation 20
Etanchéité (Asphalte coulé et 65
protection en carreaux d’asphalte)
TOTAL G = 625
Tableau 5: Charges permanentes pour plancher (19+6)

II-2- charges d’exploitations :
La terrasse étant non accessible, sauf pour l’entretien donc elle supporte une charge :
Q = 100 daN/m²

III- Tableau récapitulatif :
Charges permanentes Charges

Planchers
Hourdis (16+5) Hourdis (19+6) d’exploitation
Terrasses 600N/m² 625 daN/m² 100 daN/m²
Intermédiaires 585N/m² 605 daN/m² Voir tableau 3
Tableau 5 : Récapitulatif des charges permanentes et d’exploitation
IV- Charges des Cloisons :
Cloison Poids (daN/m²)

Double cloison (épaisseur 30 cm) pour murs extérieurs 320
Cloison légère (épaisseur 20 cm) 240
Tableau 6 : charges des cloisons

CHAPITRE 3 :
CALCUL D’UNE POUTRE ET D’UNE NERVURE
CALCUL DE LA POUTRE :
Les poutres représentent les éléments principaux de la structure, ce sont les éléments les
plus sollicitées en flexion, et ce sont eux qui conditionnent parfois l’esthétique du bâtiment par
l’existence ou non de retombée ou de flèche. La conception de la structure de notre bâtiment est
basée principalement sur l’emploi des éléments poutres, nervures, dalle pleine et poteaux.
I- Aperçu théorique :
Pour le calcul des sollicitations des poutres continues en béton armé, le règlement BAEL
91 nous offre trois méthodes possibles pour le calcul des sollicitations. On a la méthode
forfaitaire, la méthode Caquot et la méthode Caquot Minorée.
On va exposer dans ce qui suit les conditions d’application de chaque méthode, les détails de
calcul des moments et des efforts tranchants sont représentés plus en détails dans le référence
bibliographique [1].
I-1- Méthode forfaitaire :

Cette méthode consiste à l’évaluation des valeurs maximales des moments en travées et
sur appuis, et de même pour l’effort tranchant maximal comme des fractions, fixées
forfaitairement, de la valeur maximale du moment fléchissant M0 et de l’effort tranchant V0 de la
poutre isostatique équivalente.
 Domaine de validité :
La méthode forfaitaire de calculs planchers à charge d’exploitation modéré s’applique
dans les cas où :
1- Les charges d’exploitation sont modérées, c'est-à-dire qu’elles vérifient :
Q  2G Q : somme des charges variables.
 Avec : 
Q  5 KN / m
2

G : somme des charges permanentes.
La fissuration ne compromet à la tenue des revêtements ni à celle des cloisons.

2- Les éléments du plancher ont même inertie dans toutes les différentes travées.
3- Les portées vérifient :
 li
0.8   1.25
 l i 1

0.8  li
 1.25

 l i 1
I-2- Méthode de Caquot :
La méthode de Caquot est inspirée principalement de la méthode de trois moments.
 Domaine de validité :
La méthode de Caquot s’applique dans le cas où :

Les charges d’exploitation sont élevées et susceptible de faire des variations rapides dans
le temps. Ces conditions d’application sont :
Q  2G Q : somme des charges variables.
 Avec : 
Q  5 KN / m
2

G : somme des charges permanentes.
Dans le cas où l’une des hypothèses (2), (3) ou (4) relatives à la méthode forfaitaire ne
serait pas vérifiés on applique la méthode de Caquot pour les planchers à charge d’exploitation
Q  2G  en multipliant la part des moments sur appuis provenant des seules charges
permanentes par un coefficient variant entre 1 et 2/3 : c’est la méthode de Caquot Minorée.
II- Exemple de calcul d’une poutre:

A fin de concrétiser les théories citées ci-dessus, on a choisi de calculer une poutre A5
(A5.1 ; A5.2 ; A5.3) continue à trois travées du plancher haut du 1er étage. Toutes les données
associées sont présentées sur la figure ci-jointe.
Figure1 : schéma de calcul de la poutre
II-1- Evaluation des charges (sans tenir compte du poids propre de la

poutre) :
II-1-1- Charges réparties :
4.98 + 5.03
𝑔′ = 605 × = 3028 𝑑𝑎𝑁 𝑚
2
4.98 + 5.03
𝑞′ = 150 × = 750.75 𝑑𝑎𝑁 𝑚
2
𝑝′𝑢 = 1.35 × 𝑔′ + 1.5 × 𝑞′ = 5213.925 𝑑𝑎𝑁
II-1-2- Charges concentrées :

𝑃1 = 1.35 × 16200 + 1.5 × 2700 = 25920 𝑑𝑎𝑁
𝑃2 = 1.35 × 12600 + 1.5 × 1900 = 19860 𝑑𝑎𝑁

𝑃2 = 1.35 × 17400 + 1.5 × 2900 = 27840 𝑑𝑎𝑁

𝑃2 = 1.35 × 13700 + 1.5 × 2100 = 21645 𝑑𝑎𝑁
II-2- Pré dimensionnement de la section :

Pour le pré dimensionnement de la section, il est judicieux de considérer les deux
conditions :
 limiter la flèche de la section  h  1 , (1)
l 16
 Eviter les aciers comprimés  h  3 M 0u , (2)
0.4  0.9   lu  f bu
3
Avec :
h : hauteur de la section de la poutre ;
M0u : moment en travée de référence;
l : longueur de la travée de la poutre ;
d : hauteur utile de la section de la poutre, d = 0.9h ;
b : largeur de la section, 0.3d  b  0.5d , soit b = 0.4d ;
lu : moment réduit limite ; FeE 400 et fc28  30 MPa, soit  lu =0.39
𝑝′ 𝑢 𝑙2 𝑃2 𝑎 2 𝑏 2 𝑃3 𝑎 3 𝑏3
𝑀0𝑈 = + +
8 𝑙 𝑙
5213.925×9.72 19860×2.6×7.1 27840 ×7.7×2
= + +
8 9.7 9.7
= 143317.28 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
 lmax 9.7
h  16  16  0.606m


h  3 143317.28 105
 1m
 0.4  0.9 3  0.39 12.7
Soit h = 1.4 m pour tenir compte du poids propre de la poutre.
II-3- Correction de la charge :

𝑔 = 𝑔′ + 1.4 × 0.60 × 2500 = 5128 𝑑𝑎𝑁 𝑚
𝑞 = 𝑞′ = 750.75 𝑑𝑎𝑁 𝑚
II-4- Choix de la méthode :

q B  2  g  1210daN / m²
2 2
 q =150 daN/m et g = 605 daN/m
q B  5 KN m 2
 fissuration peu préjudiciable
 Présence des charges concentrées
 Les éléments de plancher ont une même inertie dans les différentes travées
l2
= 1.65 > 1.25
l1
La méthode Caquot minoré est applicable.

(En multipliant les charges permanentes par le coefficient 2/3)

II-5- Calcul des sollicitations :

II-5-1- Moments fléchissant :
II-5-1-1- Moments sur appuis :
II-5-1-1-1- Moments dus à la charge répartie :
Puisque les travées ont la même section, donc on aura :
Pw  l '3w  Pe l '3e
Mi  
8.5(l ' w l 'e )
a- Calcul à l’ ELU :
 Appui 2 :
- Combinaison 1 :
2
𝑃𝑤 = 1.35 × × 5128 = 4615.2 𝑑𝑎𝑁 𝑚2
3
2
𝑃𝑒 = 1.35 × × 5128 + 1.5 × 750.75 = 5741.32 𝑑𝑎𝑁 𝑚2
3
1
𝑙𝑤 = 5.85 𝑚 ; 𝑙𝑒 = 9.7 𝑚 ; 𝑀2𝑢 = −31177.97𝑑𝑎𝑁. 𝑚
- Combinaison 2 :
2
𝑃𝑤 = 1.35 × × 5128 + 1.5 × 750.75 = 5741.32 𝑑𝑎𝑁 𝑚2
3
2
𝑃𝑒 = 1.35 × × 5128 = 4615.2 𝑑𝑎𝑁 𝑚2
3
2
𝑙𝑤 = 5.85 𝑚 ; 𝑙𝑒 = 9.7 𝑚 ; 𝑀2𝑢 = −28578.05 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
- Combinaison 3 :
2
𝑃𝑤 = 1.35 × × 5128 = 4615.2 𝑑𝑎𝑁 𝑚2
3
2
𝑃𝑒 = 1.35 × × 5128 = 4615.2 𝑑𝑎𝑁 𝑚2
3
3
𝑙𝑤 = 5.85 𝑚 ; 𝑙𝑒 = 9.7 𝑚 ; 𝑀2𝑢 = −26629.2 𝑑𝑎𝑁. 𝑚

- Combinaison 4 :
2
𝑃𝑤 = 1.35 × × 5128 + 1.5 × 750.75 = 5741.32 𝑑𝑎𝑁 𝑚2
3
2
𝑃𝑒 = 1.35 × × 5128 + 1.5 × 750.75 = 5741.32 𝑑𝑎𝑁 𝑚2
3
4
𝑙𝑤 = 5.85 𝑚 ; 𝑙𝑒 = 9.7 𝑚 ; 𝑀2𝑢 = −32267.8 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
b- Calcul à l’ ELS :
 Appui 2 :
- Combinaison 1 :
2
𝑃𝑤 = × 5128 = 3418.7 𝑑𝑎𝑁 𝑚2
3
2
𝑃𝑒 = × 5128 + 750.75 = 4169.4 𝑑𝑎𝑁 𝑚2
3
1
𝑙𝑤 = 5.85 𝑚 ; 𝑙𝑒 = 9.7 𝑚 ; 𝑀2𝑠 = −22299.6 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
- Combinaison 2 :
2
𝑃𝑤 = × 5128 + 750.75 = 4169.4 𝑑𝑎𝑁 𝑚2
3
2
𝑃𝑒 = × 5128 = 3418.7 𝑑𝑎𝑁 𝑚2
3
2
𝑙𝑤 = 5.85 𝑚 ; 𝑙𝑒 = 9.7 𝑚 ; 𝑀2𝑠 = −20970.1 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
- Combinaison 3 :
2
𝑃𝑤 = × 5128 = 3418.7 𝑑𝑎𝑁 𝑚2
3
2
𝑃𝑒 = × 5128 = 3418.7 𝑑𝑎𝑁 𝑚2
3
3
𝑙𝑤 = 5.85 𝑚 ;𝑙𝑒 = 9.7 𝑚 ; 𝑀2𝑠 = −19787.8 𝑑𝑎𝑁. 𝑚

- Combinaison 4 :
2
𝑃𝑤 = × 5128 + 750.75 = 4169.4 𝑑𝑎𝑁 𝑚2
3
2
𝑃𝑒 = × 5128 + 750.75 = 4169.4 𝑑𝑎𝑁 𝑚2
3
4
𝑙𝑤 = 5.85 𝑚 ; 𝑙𝑒 = 9.7 𝑚 ; 𝑀2𝑠 = −23729.8 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
APPUI 𝑴𝟏𝒊 (𝒅𝒂𝑵. 𝒎) 𝑴𝟐𝒊 (𝒅𝒂𝑵. 𝒎) 𝑴𝟑𝒊 (𝒅𝒂𝑵. 𝒎) 𝑴𝟒𝒊 (𝒅𝒂𝑵. 𝒎)

ELU ELS ELU ELS ELU ELS ELU ELS
1 0 0 0 0 0 0 0 0
2 -31177.9 -22299.6 -28578 -20970.1 -26629.2 -19787.8 -32626.3 -23755.7
3 -28578.0 -20970.1 -31177.9 -22299.6 -26629.2 -19787.8 -32626.3 -23755.7
4 0 0 0 0 0 0 0 0
Tableau1 :Moments sur appuis dus aux charges réparties
II-5-1-1-2- Moments dus aux charges concentrées :

Puisque les travées ont la même section, donc on aura :
M 
k F l '  k F l '
w w
2
w e e
2
e
l ' w l 'e
i
1 a a a 1 a a a
kw   w (1  w )(2  w ) ke   e (1  e )(2  e )
2.125 l ' w l 'w l 'w 2.125 l ' e l 'e l 'e
 Appui 2 :
- Combinaison 1 :
𝐹𝑤 = 14580 𝑑𝑎𝑁. 𝑚 ; 𝐹𝑒1 = 14190 𝑑𝑎𝑁. 𝑚 ; 𝐹𝑒2 = 20010 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
𝑘𝑤 = 0.175 ; 𝑘𝑒1 = 0.174 ; 𝑘𝑒2 = 3.6 10−3
1
⟹ 𝑀2𝑢 = −17658.88 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
- Combinaison 2 :
𝑘𝑤 = 0.175 ; 𝑘𝑒1 = 0.174 ; 𝑘𝑒2 = 3.6 10−3
2
⟹ 𝑀2𝑢 = −17177.64 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
- Combinaison 3 :
𝑘𝑤 = 0.175 ; 𝑘𝑒1 = 0.174 ; 𝑘𝑒2 = 3.6 10−3
3
⟹ 𝑀2𝑢 = −15395.5 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
- Combinaison 4 :

𝑘𝑤 = 0.175 ; 𝑘𝑒1 = 0.174 ; 𝑘𝑒2 = 3.6 10−3

4
⟹ 𝑀2𝑢 = −19441.04 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
APPUI 𝑀𝑖1 (𝑑𝑎𝑁. 𝑚) 𝑀𝑖2 (𝑑𝑎𝑁. 𝑚) 𝑀𝑖3 (𝑑𝑎𝑁. 𝑚) 𝑀𝑖4 (𝑑𝑎𝑁. 𝑚)

1 0 0 0 0 0 0 0 0
2 -17658.8 -12838 -17177.6 -12488.1 -15395.5 -11192.5 -19441 -14133.6
3 -17535.8 -12748.5 -18827.8 -13687.8 -16110.1 -11712 -20253.5 -14724.3
4 0 0 0 0 0 0 0 0
Tableau2 :Moments sur appuis dus aux charges encastrées
En utilisant la théorie de la superposition, les moments sur appuis sont présentés dans le
tableau suivant :
APPUI 𝑀𝑖1 (𝑑𝑎𝑁. 𝑚) 𝑀𝑖2 (𝑑𝑎𝑁. 𝑚) 𝑀𝑖3 (𝑑𝑎𝑁. 𝑚) 𝑀𝑖4 (𝑑𝑎𝑁. 𝑚)
1 0 0 0 0 0 0 0 0
2 -48836.8 -35137.6 -45755.7 -33458.2 -42024.7 -30980.3 -52067.3 -37889.4
3 -46113.8 -33718.6 -50005.8 -35987.4 -42739.3 -31499.8 -52879.8 -38480.1
4 0 0 0 0 0 0 0 0
Tableau3 :Moments sur appuis dus aux charges réparties et concentrées
II-5-1-2- Moments en travées :

 Travée (1-2) :
𝑃𝑢 = 1.35 × 𝑔 + 1.5 × 𝑞 = 8048.9 𝑑𝑎𝑁 𝑚
𝐹𝑢 = 1.35 × 𝐺 + 1.5 × 𝑄 = 25920 𝑑𝑎𝑁 𝑚
a = 3.85 m ;b = 2 m ; 𝑙1 = 5.85 𝑚
On va déterminer l’abscisse du moment maximal :
2 2
𝐹𝑢 . (𝑙1 − 𝑎) 𝑙1 𝑀2𝑢 − 𝑀1𝑢
0≤𝑥≤𝑎 ⟹ 𝑉 𝑥 =− + 𝑃𝑢 . − 𝑃𝑢 . 𝑥 +
𝑙1 2 𝑙1
2 2
𝐹𝑢 . (𝑙1 − 𝑎) 𝑙1 𝑀2𝑢 − 𝑀1𝑢
𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 𝑙1 ⟹ 𝑉 𝑥 = − + 𝑃𝑢 . − 𝑃𝑢 . 𝑥 − 𝐹𝑢 +
𝑙1 2 𝑙1
1ER CAS : 0 ≤ 𝑥 ≤ 𝑎 ⟹ 𝑉 𝑥 = 8048.9𝑥 − 48375.5

Pour 𝑥 = 0 ⇒ 𝑉 0 = −48375.5 < 0
𝑥 = 𝑎 ⇒ 𝑉 𝑎 = −17387.23 < 0
2 CAS : 𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 𝑙1 ⟹ 𝑉 𝑥 = 8048.9𝑥 − 22455.5
ème
Pour 𝑥 = 𝑎 ⇒ 𝑉 𝑎 = 8532.76
𝑥 = 𝑙1 ⇒ 𝑉 𝑙1 = 24630.56

 MOMENT MAXIMAL :
2
1 𝑃𝑢 . 𝑙1 𝑀2𝑢 𝐹𝑢 . 𝑏
𝑥= + + =3𝑚
𝑃𝑢 2 𝑙1 𝑙1
𝑃𝑢 . 𝑙1 𝑎 𝑃𝑢 . 𝑥 2
𝜇 𝑥 = + 𝐹𝑢 1 − .𝑥 − = 60993.66 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
2 𝑙1 2
2
2
𝑥 𝑀2𝑢
𝑀(1−2)𝑚𝑎𝑥 = 𝜇 𝑥 + 𝑀1𝑢 1− + . 𝑥 = 37529.2 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
𝑙1 𝑙1
 MOMENT MINIMAL :
En utilisant la même procédure on trouve :
𝑥 = 2.9 𝑚 ⟹ 𝑀(1−2)𝑚𝑖𝑛 = 36028.03 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
b- Calcul à l’ ELS :
 Travée (1-2) :
𝑃𝑠 = 𝑔 + 𝑞 = 5878.75 𝑑𝑎𝑁 𝑚 ; 𝐹𝑢 = 𝐺 + 𝑄 = 18900 𝑑𝑎𝑁 𝑚
 MOMENT MAXIMAL :
𝑥 = 2.98 𝑚 ⇒ 𝑀(1−2)𝑚𝑎𝑥 = 21404.7 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
 MOMENT MINIMAL :
𝑥 = 2.92 𝑚 ⇒ 𝑀(1−2)𝑚𝑖𝑛 = 20612.7 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
On obtient finalement :
TRAVEE 1-2 2-3 3-4
ELU Max (daN.m) 37529.2 85686 35265
Min (daN.m) 36028.03 82258.55 33854.4
ELS Max (daN.m) 21404.7 62961 25548
Min (daN.m) 20612.7 60631.44 24602.7
Tableau4 : Moments en travées dus aux charges réparties et concentrées

Figure2 : Diagramme de moment à l’ELU

II-5-2- Effort Tranchant :
𝑀 −𝑀 𝑀 𝑖+1 −𝑀𝑖
𝑉𝑤 = −𝑉0𝑤 + 𝑖 𝑖−1 ; 𝑉𝑒 = 𝑉0𝑒 +
𝑙 𝑤𝑖 𝑙 𝑒𝑖
 Appui 1 :
𝑃𝑢 = 1.35 × 𝑔 + 1.5 × 𝑞 = 8048.9 𝑑𝑎𝑁 𝑚
𝐹𝑢 = 1.35 × 𝐺 + 1.5 × 𝑄 = 25920 𝑑𝑎𝑁 𝑚
𝑃 .𝑙 𝑎
𝑎 = 3.85 m; 𝑙1 = 5.85 𝑚 ; 𝑉0𝑒 = 𝑢 1 + 𝐹𝑢 1 − = 32404.6 𝑑𝑎𝑁
2 𝑙1
𝑀2 = −52067.36 𝑑𝑎𝑁. 𝑚 ; 𝑀1 = 0
⟹ 𝑉𝑒 = 23504.2 𝑑𝑎𝑁
On poursuit la même méthode de calcul et on représente les résultats dans le tableau qui
suit :
APPUI 1 2 3 4
𝑽𝒘 (𝒅𝒂𝑵) 0 -49501.9 -69544 -24123.73
𝑽𝒆 (𝒅𝒂𝑵) 23504.2 59230.3 44607.32 0
Tableau4 :Effort tranchant
II-6- CALCUL DU FERRAILLAGE :

II-6-1- Armatures longitudinales :
0.85 * f c 28
f bu   12.46MPa
 * b
 bc  0.6 * f bc  0.6 * f c 28  13.2 MPa
fe
f ed   347.826MPa
s
f e  400MPa   lu  0.39
II-6-1-1- Armatures en travées :
 Travée (1-2) :
Section rectangulaire

Fissuration peu préjudiciable 

Mu 37529.2 10 5
 bu    0.031
b0 * d ² * f bu 0.60  1.26²  12.46
lu  bu  A'  0
d
Zb   (1  1  2   bu )  1.24 m
2
 Z b  1.24 m
Mu 37529.2 10 5
A   8.7 10  4 m²  A  8.7 cm ²
Z b  f ed 1.24  347.826
f t 28
Amin  0.23   b0  d  10.43m²
fe
 A  Amin  10.43cm ²
 Choix des aciers Nappe supérieure 6HA10 (A= 4.71 cm²)

Nappe inférieure 8HA10 (A=6.28 cm²)
At= 10.99 cm²
 Vérification à l’ELS :
Pour la vérification des contraintes à l’ELS il faut vérifier :
M ser
 bc  y1  0.6  22  13.2 MPA
I ser / AN
- Position de l’axe neutre :
f(y) = A y²+B y+C avec A= b/2
B = 15 Asc+15 Ast
C = -[15 Asc d’+15 Ast d]
Avec d’= l’enrobage supérieur
D’où A = 0.3 m; B= 16.4810-3 m²; C = -207.71 10-4m3 y1 = 0.237m
- Moment d’inertie:
y13
Isrh /AN = b +15 Asc (y1-d’)²+15 Ast (d-y1)² = 0.02 m4
3
Mser = 221404.7 10-5 MN.m d’où  bc  M ser y1  2.536 MPa
I ser / AN
 bc  0.6 f c 28  0.6  22  13.2 MPa
   bc (OK)
bc
 Vérification de la flèche :
N.B : On peut s’en passer de la vérification de la flèche si on a :
 les éléments fléchis sont limités à 8 m pour un plancher de construction courante.
h l
 le rapport  , pour les poutres associées à un hourdis.
l 16

 le rapport h  M t , Mt : moment fléchissant maximal en travée.

l 10M 0
 la section d’armatures tendues A vérifie la condition A  4.2 .
b0 d fe
h Mt 37529.2
 0.239    0.0547
l 10  M 10  68548.7
 0
=>OK
h 1
   0.239 
l 16
 A 4.2
b  d  0 .001   0.0105
400
 0
 Les trois conditions étant vérifiées, il n’est pas alors nécessaire de procéder à un calcul
de flèche.
 Travée (2-3) :
Fissuration peu préjudiciable  Mu 85686 10 5
 bu    0.072
b0 * d ² * f bu 0.6  1.26²  12.46
lu  bu  A'  0
d
Zb   (1  1  2   bu )  1.22 m
2
 Z b  1.21 m
Mu 85686 10 5
A   20.36 10  4 m ²  A  20.36cm ²
Z b  f ed 1.21  347.826
f t 28
Amin  0.23   b0  d  10.43m ²
fe
 A  Amin  A  20.36cm ²
At= 24.62 cm²
M ser
 bc  y1  0.6  22  13.2 MPA
I ser / AN
 Position de l’axe neutre :

B = 15 Asc+15 Ast

C = -[15 Asc d’+15 Ast d]

D’où A = 0.30 m; B= 36.9310-3 m²; C = -465.32 10-4m3 y1 = 0.33m
 Moment d’inertie:
y13
Isrh /AN = b +15 Asc (y1-d’) ²+15 Ast (d-y1)² = 0.039m4
3
M ser
Mser = 62961 10-5 MN.m d’où  bc  y1  5.327 MPa
I ser / AN
 bc  0.6 f c 28  0.6  22  13.2 MPa
   bc (OK)
bc
 le rapport h  l , pour les poutres associées à un hourdis.
l 16
l 10M 0
A 4.2
 la section d’armatures tendues A vérifie la condition  .
b0 d f e
h Mt 85686
 0.144    0.048
l 10  M 10  176660.37
 0
h 1 =>OK
   0.144 
l 16
 A 4.2
 b  d  0.002  400  0.0105
 0
 Les trois conditions étant vérifiées, il n’est pas alors nécessaire de procéder à un
calcul de flèche.
 Travée (3-4) :
Fissuration peu préjudiciable  Mu 35265 10 5
 bu    0.029
b0 * d ² * f bu 0.60  1.26²  12.46
 lu   bu  A'  0

d
Zb   (1  1  2   bu )  1.24 m
2
 Z b  1.24 m
Mu 35265 10 5
A   8.17 10  4 m²  A  8.17 cm ²
Z b  f ed 1.24  347.826
f t 28
Amin  0.23   b0  d  10.43m²
fe
 A  Amin  10.43cm ²

Nappe inférieure 8HA10 (A = 6.28 cm²)
At= 10.99 cm²
M ser
 bc  y1  0.6  22  13.2 MPA
I ser / AN
B = 15 Asc+15 Ast
C = -[15 Asc d’+15 Ast d]
D’où A = 0.30m; B= 16.4810-3 m²; C = -207.71 10-4m3 y1 = 0.237m
y13
Isrh /AN = b +15 Asc (y1-d’) ²+15 Ast (d-y1)² = 0.02 m4
3
M ser
Mser = 25548 10-5 MN.m d’où  bc  y1  3.02 MPa
I ser / AN
 bc  0.6 f c 28  0.6  22  13.2 MPa
   bc (OK)
bc
 le rapport h  1 , pour les poutres associées à un hourdis.
l 16
l 10M 0
 la section d’armatures tendues A vérifie la condition A  4.2 .
b0 d fe

h Mt 35265
 l  0.239  10  M  10  65696.77  0.0536
 0

h 1
   0.239  =>OK
 l 16
 A 4.2
 b  d  0.001  400  0.0105

 0
 Les trois conditions étant vérifiées, il n’est pas alors nécessaire de procéder à un calcul
de flèche.
II-6-1-2- Armatures en appuis :
N.B : Les moments maximales qu’ont va utiliser dans le calcul des armatures
longitudinales sur appuies, sont ceux associés à la combinaison (4)
Or ces moments sont négatives, d’où on va renverser la section de coffrage et on va travailler
avec Mu . (Acier tendue en haut de la section : armature supérieur)
a. Appui 1(d’extrémité) :
Au niveau de cet appui, on considère forfaitairement un moment de flexion égal à 0.15M01
En suivant la même démarche, on obtient :
Mu = 0.15M01=10282.3 daN.m
Fissuration peu préjudiciable   bu  Mu 10282.3 10 5
  0.008
b0 * d ² * f bu 0.6  1.26²  12.46
 lu   bu  A'  0
d
Zb   (1  1  2   bu )  1.25 m
2
 Z b  1.25 m
Mu 10282.3 10 5
A   2.36 10  4 m ²  A  2.36 cm ²
Z b  f ed 1.25  347.826
f t 28
Amin  0.23   b0  d  10.43cm ²
fe
A  Amin  10.43cm ²

At= 10.99 cm²
b- APPUI 2 :
Fissuration peu préjudiciable  M 2u 52067.36 10 5
 bu    0.043
b0 * d ² * f bu 0.6  1.26²  12.46
 lu   bu  A'  0

d
Zb   (1  1  2   bu )  1.23 m
2
 Z b  1.23 m
Mu 52067.36 10 5
A   12.17 10  4 m²  A  12.17 cm ²
Z b  f ed 1.23  347.826
f t 28
Amin  0.23   b0  d  10.43m²
fe
 A  Amin

At= 13.76 cm²
M ser
 bc  y1  0.6  22  13.2 MPA
I ser / AN
B = 15 Asc+15 Ast
C = -[15 Asc d’+15 Ast d]
D’où A = 0.30 m; B= 20.64 10-3 m²; C = -2.6 10-2m3 y1 = 0.26m
y13
Isrh /AN = b +15 Asc (y1-d’) ²+15 Ast (d-y1)² = 0.026 m4
3
M ser
Mser = 37889.4 10-5 MN.m d’où  bc  y1  3.788 MPa
I ser / AN
 bc  0.6 f c 28  0.6  22  13.2 MPa
   bc (OK)
bc
Remarque :
De même pour les appuits 3 et 4

II-6-1- Armatures transversales :

II-6-1-1- En travée :
II-6-1-1-1- Travée (1-2) :
q=750.75 daN/m
Figure 3 : Diagramme de l’effort tranchant dans la travée(1-2)
a- vérification du béton :
V f
 u  u max   u  min( 0.2  C 28 ;5MPa)
b0  d b
49501.9  10 5
u   0.65MPa
0.6  1.26
 u  2.93MPa
u u
b- Armature d’âme :
red
Pour calculer Vu : la position de la force concentrée par rapport à l’appui le plus proche est

a  2m
h 3 h
a  0.7 m  2m  2.1m
2 2
2 a
 Fured   Fu1  24685.7 daN
3 h
1
M  M1
Vured x   V0red x   2
l1 2
c- Détermination de Vu
red
x  :
RA  RB  Fu1  Pu  l  0
l2
RB  l  Fu1  a  Pu   0
2
donc
F a l
RB  u1  Pu 
l 2
l  a
RA  Pu   Fu1 1  
2  l
5 l  a
0 x  h  V0red x   R A  Pu   Fu1 1  
6 2  l
5  5 
 h  x  a  V0red x   R A  Pu  x   h 
6  6 
5  5 
a  x  l   h  V0red x   R A  Fu1  Pu  x   h 
6  6 
5 F a l
l   h  x  l  V0red x    RB   u1  Pu 
6 l 2
Tout calcul fait on obtient :

0  x  1.17m  V0red x   31982.64daN
1.17m  x  3.85m  V0red x   41373.04  8048.92 x
3.85m  x  4.68m  V0red x   16687.34  8048.92 x
4.68m  x  5.85m  V0red x   39789.23daN
Enfin on peut déterminer l’expression de Vu
red
x  :
0  x  1.17m  V x   23082.23daN
u
red
1.17m  x  3.85m  V x   32472.64  8048.92 x

u
red
3.85m  x  4.68m  V x   7786.94  8048.92 x

u
red
4.68m  x  5.85m  V x   48689.63daN

u
red

d- Diamètre des aciers transversaux :

 h b 
t  min  l ; ; 0   min 10mm;40mm;75mm 
 35 10 
 t  10mm
On utilisera 3 cadres + 2 étriers Ф8
e- Pourcentage minimal d’armature :
At A
 ( t ) min
St St
At 0.4  b0
( ) min   10.21  10 4 m ² / m
St f et
S t  0.27m
f- Espacement maximal :
S t  min 0.9  d ;40cm 
 S t  40cm
At  S  b0   ured  0.3  K  f t 28 

St 0.9  f et  cos   sin  
Avec K = 1 (flexion simple)
= 90° (armatures transversales droites)
At 1.15  0.60   Ured  0.3  1.92

St 0.9  235
At
At  10  4
 10  4 S t
X(m) VUred (daN )  Ured St choisi S t (x) S t choisi
0,0 23082,2 0,3 -8,8 10,2 27,4 14,0
0,3 23082,2 0,3 -8,8 10,2 27,4 25,0
0,5 23082,2 0,3 -8,8 10,2 27,4 25,0
0,8 23082,2 0,3 -8,8 10,2 27,4 25,0
1,1 23082,2 0,3 -8,8 10,2 27,4 24,0
1,4 21606,6 0,3 -9,5 10,2 27,4 24,0
1,6 19433,4 0,3 -10,4 10,2 27,4 24,0
1,9 17260,2 0,2 -11,3 10,2 27,4 24,0
2,2 15087,0 0,2 -12,3 10,2 27,4 24,0

2,4 12913,8 0,2 -13,2 10,2 27,4 24,0

2,7 10740,6 0,1 -14,2 10,2 27,4 24,0
3,0 8567,3 0,1 -15,1 10,2 27,4 24,0
3,2 6394,1 0,1 -16,0 10,2 27,4 24,0
3,5 4220,9 0,1 -17,0 10,2 27,4 24,0
3,8 2047,7 0,0 -17,9 10,2 27,4 24,0
4,1 24811,2 0,3 -8,1 10,2 27,4 24,0
4,3 26984,4 0,4 -7,1 10,2 27,4 24,0
4,6 29157,6 0,4 -6,2 10,2 27,4 24,0
4,9 48689,6 0,6 2,2 2,2 126,2 40,0
5,1 48689,6 0,6 2,2 2,2 126,2 40,0
5,4 48689,6 0,6 2,2 2,2 126,2 40,0
5,7 48689,6 0,6 2,2 2,2 126,2 40,0
II-6-1-1-2- Travée (2-3) :
Figure4 : Schéma de calcul de la travée (2-3)
Vu max f
u    u  min( 0.2  C 28 ;5MPa)
b0  d b

69544  10 5
u   0.919MPa
0.6  1.26
 u  2.93MPa
u u
c- Armature d’âme :
red
Pour calculer Vu : la position de la force concentrée par rapport à l’appui le plus
proche est :
a  2m
h 3 h
a  0.7 m  2m  2.1m
2 2
2  a1
 Fured   Fu 2  24588.57daN
3 h
2
2  a2
 Fured   Fu 3  26514.28daN
3 h
3
M  M2
Vured x   V0red x   3
l 2 3
c- Détermination de Vu x  :
red
R A  RB  Fu 2  Fu 3  Pu  l  0
l2
RB  l  Fu 2  a1  Fu 3  a 2  Pu  0
2
donc
Fu 2  a1  Fu 3  a 2 l
RB   Pu 
l 2
l  a   a 
R A  Pu   Fu 2 1  1   Fu 3 1  2 
2  l   l 
5 l  a   a 
0  x   h  V0red x   R A  Pu   Fu 2 1  1   Fu 3 1  2 
6 2  l   l 
5  5 
 h  x  a1  V0red x   R A  Pu  x   h 
6  6 
 5 
a1  x  a 2  V0red x   R A  Fu 2  Pu  x   h 
 6 
5  5 
a 2  x  l   h  V0red x   R A  Fu 2  Fu 3  Pu  x   h 
6  6 
5 F  a  Fu 3  a 2 l
l   h  x  l  V0red x    RB   u 2 1  Pu 
6 l 2

0  x  1.17m  V0red x   59314.17daN

1.17m  x  2.6m  V0red x   68704.57  8048.92 x
2.6m  x  7.7 m  V0red x   48844.57  8048.92 x
7.7 m  x  8.53m  V0red x   21004.57  8048.92 x
8.53m  x  9.7 m  V0red x   66460.35daN
red
x  :
0  x  1.17m  VUred x   59230.41daN
1.17m  x  2.6m  VUred x   68620.81  8048.92 x
2.6m  x  7.7 m  VUred x   48760.81  8048.92 x
7.7m  x  8.53m  VUred x   20920.81  8048.92 x
8.53m  x  9.7m  VUred x   66544.11daN

 h b 
t  min  l ; ; 0   min 14mm;40mm;75mm 
 35 10 
 t  14mm

At A
 ( t ) min
St St
At 0.4  b0
( ) min   10.21  10  4 m ² / m
St f et
S t  0.27m
S t  min 0.9  d ;40cm 
 S t  40cm
At  S  b0   ured  0.3  K  f t 28 

St 0.9  f et  cos   sin  
Avec K = 1 (flexion simple) ; = 90° (armatures transversales droites)
At 1.15  0.60   Ured  0.3  1.92


St 0.9  235

At
At  10  4
X(m  10  4 St
) VUred (daN )  Ured St choisi S t (x) S t choisi
0,0 59230,4 0,8 6,8 6,8 41,4 14,0
0,3 59230,4 0,8 6,8 6,8 41,4 40,0
0,5 59230,4 0,8 6,8 6,8 41,4 40,0
0,8 59230,4 0,8 6,8 6,8 41,4 40,0
1,1 59230,4 0,8 6,8 6,8 41,4 40,0
1,4 57754,8 0,8 6,1 6,1 45,6 40,0
1,6 55581,6 0,7 5,2 5,2 53,9 40,0
1,9 53408,4 0,7 4,3 4,3 65,8 40,0
2,2 51235,1 0,7 3,3 3,3 84,4 40,0
2,4 49061,9 0,6 2,4 2,4 117,6 40,0
2,7 27028,7 0,4 -7,1 10,2 27,4 20,0
3,0 24855,5 0,3 -8,1 10,2 27,4 20,0
3,2 22682,3 0,3 -9,0 10,2 27,4 20,0
3,5 20509,1 0,3 -9,9 10,2 27,4 20,0
3,8 18335,9 0,2 -10,9 10,2 27,4 20,0
4,1 16162,7 0,2 -11,8 10,2 27,4 20,0
4,3 13989,5 0,2 -12,8 10,2 27,4 20,0
4,6 11816,3 0,2 -13,7 10,2 27,4 20,0
4,9 9643,1 0,1 -14,6 10,2 27,4 20,0
5,1 7469,9 0,1 -15,6 10,2 27,4 20,0
5,4 5296,6 0,1 -16,5 10,2 27,4 20,0
5,7 3123,4 0,0 -17,4 10,2 27,4 20,0
5,9 950,2 0,0 -18,4 10,2 27,4 20,0
6,2 1223,0 0,0 -18,3 10,2 27,4 20,0
6,5 3396,2 0,0 -17,3 10,2 27,4 20,0
6,8 5569,4 0,1 -16,4 10,2 27,4 20,0
7,0 7742,6 0,1 -15,5 10,2 27,4 20,0
7,3 9915,8 0,1 -14,5 10,2 27,4 20,0
7,6 12089,0 0,2 -13,6 10,2 27,4 20,0
7,8 42102,2 0,6 -0,6 10,2 27,4 20,0
8,1 44275,4 0,6 0,3 0,3 888,9 40,0
8,4 46448,7 0,6 1,3 1,3 223,6 40,0
8,6 66544,1 0,9 9,9 9,9 28,2 23,0
8,9 66544,1 0,9 9,9 9,9 28,2 23,0
9,2 66544,1 0,9 9,9 9,9 28,2 23,0
9,5 66544,1 0,9 9,9 9,9 28,2 23,0
9,7 66544,1 0,9 9,9 9,9 28,2 23,0

II-6-1-1-3- Travée (3-4) :
q=750.75 daN/m
Figure5 : Schéma de calcul de la travée (3-4)
V f
 u  u max   u  min( 0.2  C 28 ;5MPa)
b0  d b
44607.32  10 5
u   0.59MPa
0.6  1.26
 u  2.93MPa
u u
b- Armature d’âme :
red
Pour calculer Vu : la position de la force concentrée par rapport à l’appui le plus proche est :
a  2.6m
3 h
a  2.1m
2
 Fured  Fu  21645daN
M  M3
Vured  x   V0red  x   4
l 3 4
c- Détermination de Vu x  :
red
R A  R B  Fu 4  Pu  l  0
l2
R B  l  Fu 4  a  Pu  0
2
donc
Fu 4  a l
RB   Pu 
l 2
l  a
R A  Pu   Fu 4 1  
2  l

5 l  a
0 x  h  V0red x   R A  Pu   Fu 4 1  
6 2  l
5  5 
 h  x  a  V0red x   R A  Pu  x   h 
6  6 
5  5 
a  x  l   h  V0red x   R A  Fu 4  Pu  x   h 
6  6 
5 F a l
l   h  x  l  V0red x    RB   u 4  Pu 
6 l 2
0  x  1.17m  V0red x   35568.09daN
1.17m  x  3.85m  V0red x   44958.49  8048.92 x
3.85m  x  4.68m  V0red x   23313.49  8048.92 x
4.68m  x  5.85m  V0red x   33163.09daN
red
x  :
0  x  1.17m  Vured x   44610.46daN
1.17m  x  3.85m  Vured x   53997.78  8048.92 x
3.85m  x  4.68m  Vured x   32352.78  8048.92 x
4.68m  x  5.85m  Vured x   24123.79daN

 h b 
t  min  l ; ; 0   min 10mm;40mm;75mm 
 35 10 
 t  10mm
At A
 ( t ) min
St St
At 0.4  b0
( ) min   10.21  10 4 m ² / m
St f et
S t  0.27m
S t  min 0.9  d ;40cm 

 S t  40cm
At  S  b0   ured  0.3  K  f t 28 

St 0.9  f et  cos   sin  
Avec K = 1 (flexion simple) ; = 90° (armatures transversales droites)

At 1.15  0.60   Ured  0.3  1.92


St 0.9  235
At
At  10  4
 10  4 St
X(m)
VUred (daN )  Ured St choisi
S t (x) S t choisi
0,0 44610,5 0,6 0,5 0,5 610,0 14,0
0,3 44610,5 0,6 0,5 0,5 610,0 40,0
0,5 44610,5 0,6 0,5 0,5 610,0 40,0
0,8 44610,5 0,6 0,5 0,5 610,0 40,0
1,1 44610,5 0,6 0,5 0,5 610,0 40,0
1,4 43131,7 0,6 -0,2 10,2 27,4 25,0
1,6 40958,5 0,5 -1,1 10,2 27,4 25,0
1,9 38785,3 0,5 -2,1 10,2 27,4 25,0
2,2 36612,1 0,5 -3,0 10,2 27,4 24,0
2,4 34438,9 0,5 -3,9 10,2 27,4 24,0
2,7 10620,7 0,1 -14,2 10,2 27,4 24,0
3,0 8447,5 0,1 -15,1 10,2 27,4 24,0
3,2 6274,3 0,1 -16,1 10,2 27,4 24,0
3,5 4101,1 0,1 -17,0 10,2 27,4 24,0
3,8 1927,9 0,0 -18,0 10,2 27,4 24,0
4,1 245,3 0,0 -18,7 10,2 27,4 24,0
4,3 2418,6 0,0 -17,7 10,2 27,4 24,0
4,6 4591,8 0,1 -16,8 10,2 27,4 24,0
4,9 24123,8 0,3 -8,4 10,2 27,4 24,0
5,1 24123,8 0,3 -8,4 10,2 27,4 24,0
5,4 24123,8 0,3 -8,4 10,2 27,4 24,0
5,7 24123,8 0,3 -8,4 10,2 27,4 24,0
II-6-1-2- Sur appui :

II-6-1-2-1- Appui de rive :
II-6-1-2-1-1- appui 1 :
a- Acier de glissement :
V 23504.2  10 5
Ag  u max   6.75cm ²
f su 347.826
 Ag  6.75cm ²
Il suffit de prolonger les deux lits d’armatures longitudinales de flexion au-delà de l’appui.

b- Vérification de la bielle :
2  Vu max
b 
a  b0
a  0.6  0.02  enrobage
a  0.6  0.02  0.025  0.555m
2  23504.2  10 5
b   1.41MPa
0.555  0.6
f 22
0.8  C 28  0.8   11.73MPa
b 1 .5
 b  11.73MPa
II-6-1-2-1-2. appui 4 :
Vu max 24123.73  10 5
Ag    6.93cm ²
f su 347.826
 Ag  6.93cm ²
Il suffit de prolonger les deux lits d’armatures longitudinales de flexion au-delà de l’appui.
2  Vu max
b 
a  b0
a  0.6  0.02  enrobage
a  0.6  0.02  0.025  0.555m
2  24123.73  10 5
b   1.45MPa
0.555  0.6
f 22
0.8  C 28  0.8   11.73MPa
b 1.5
 b  11.73MPa
II-6-1-2-2- Appui intermédiaire :
II-6-1-2-2-1- appui 2 :
- à gauche de l’appui :
Mu
VuG 
Ag ,G  Z
f su
52067.36  10 5
49501.9  10 5 
Ag ,G  0.9  1.26  1.03cm ²
347.826
Ag ,G  1.03cm ²
Il faut prolonger un lit 2 HA10 au-delà du nu de l’appui. (A = 1.57 cm²)
- à droite de l’appui :

Mu
VuD 
Ag , D  Z
f su
52067.36  10 5
59230.3  10  5
Ag , D  0.9  1.26  3.83cm ²

347.826
Ag , D  3.83cm ²
Il faut prolonger un lit 3 HA14 au-delà du nu de l’appui. (A = 4.61cm²)
2  Vu max
b 
a  b0
a  0.6  0.02  enrobage
a  0.6  0.02  0.025  0.555m
2  59230.3  105
 b   3.55MPa
0.555  0.6
f 22
0.8  C 28  0.8   11.73MPa
b 1.5
 b  11.73MPa
II-6-1-2-2-2- appui 3 :
- à gauche de l’appui :
M
VuG  u
Ag ,G  Z
f su
52879.87  10 5
69544  10  5
Ag ,G  0.9  1.26  6.58cm ²

347.826
Ag ,G  6.58cm ²
Il faut prolonger un lit 5 HA14 au-delà du nu de l’appui. (A = 7.69 cm²)
- à droite de l’appui :
Mu
VuD 
Ag , D  Z
f su
52879.87  10 5
44607.32  10 5 
Ag , D  0.9  1.26  0.58cm ²  0
347.826
Ag , D  0

2  Vu max
b 
a  b0
a  0.6  0.02  enrobage
a  0.6  0.02  0.025  0.555m
2  69544  105
 b   4.17MPa
0.555  0.6
f 22
0.8  C 28  0.8   11.73MPa
b 1.5
 b  11.73MPa
Il faut prolonger la nappe inférieure au-delà de l’appui. (8 HA10 ; A = 6.28 cm²)
II-7- Schéma de ferraillage:


CALCUL DE LA NERVURE N9(19+6) DU 1ER ETAGE:
Figure 1: Représentation de la nervure dans le plan de coffrage

La nervure est considérée comme une poutre en T
Nervure à quatre travées :
l1  5.08m
l 2  5.12m
l3  5.12m
l 4  4.98m
Figure 2: schéma de calcul de la nervure

I- Détermination de la hauteur du plancher :

𝐿
La hauteur du plancher est déterminée par l’hypothèse suivant : 𝑕≥
22.5
5.08 5.12
⇒ 𝑕1 ≥ ⇒ 𝑕1 ≥ 0.225 𝑚 ; 𝑕2 ≥ ⇒ 𝑕2 ≥ 0.227 𝑚
22.5 22.5
5.12 4.98
𝑕3 ≥ ⇒ 𝑕3 ≥ 0.225 𝑚 ; 𝑕4 ≥
22.5 22.5
⇒ 𝑕4 ≥ 0.221 𝑚
Donc 𝑕 = 25 𝑐𝑚 plancher (19 + 6)
Les données de calcul sont :
b = 33 cm ; b0 = 7 cm ; h = 25 cm ; h0 = 6 cm ; d = 0.9*h = 22.5 cm
II- Détermination des charges appliquées :
𝑔 = 605 × 0.33 = 199.65 𝑑𝑎𝑁/𝑚 ; 𝑞 = 250 × 0.33 = 82.5 𝑑𝑎𝑁/𝑚
𝑃𝑢 = 393.27 𝑑𝑎𝑁 ; 𝑃𝑠 = 282.15 𝑑𝑎𝑁
III- Choix de la méthode :
𝑞 82.5
 = = 0.41 < 2
𝑔 199.65
 𝑞 < 5 𝐾𝑁/𝑚
𝐿1 𝐿2 𝐿3 𝐿𝑖
 = 0.99 ; = 0.99 ; =1 ⇒ 0.8 ≤ ≤ 1.25
𝐿2 𝐿3 𝐿4 𝐿𝑖+1
ON UTILISE LA METHODE FORFAITAIRE
IV- Détermination des sollicitations :

IV-1- Calcul des moments :
IV-1-1- Calcul à l’ ELU :
 En travées :
Les moments isostatiques M01, M02, M03 et M04 :
𝑃𝑢 ×𝐿1² 393.27 ×5.08²
𝑀01 = = = 1268.61 𝑑𝑎𝑁/𝑚
8 8
𝑃𝑢 ×𝐿2² 393.27 ×5.12²
𝑀02 = = = 1288.66 𝑑𝑎𝑁/𝑚
8 8
𝑃𝑢 ×𝐿3² 393.27 ×5.12²
𝑀03 = = = 1288.66 𝑑𝑎𝑁/𝑚
8 8

𝑃𝑢 ×𝐿4² 393.27 ×4.98²

𝑀04 = = = 1219.15 𝑑𝑎𝑁/𝑚
8 8
𝑞 82.5
𝛼= = = 0.29
𝑞+𝑔 82.5 + 199.65
1.2 + 0.3𝛼
𝑀𝑢1 = × 𝑀01 = 816.35 𝑑𝑎𝑁. 𝑚;
2
1 + 0.3𝛼
𝑀𝑢2 = × 𝑀02 = 700.38 𝑑𝑎𝑁. 𝑚 ;
2
1 + 0.3𝛼
𝑀𝑢3 = × 𝑀03 = 700.38 𝑑𝑎𝑁. 𝑚;
2
1.2 + 0.3𝛼
𝑀𝑢4 = × 𝑀04 = 784.52 𝑑𝑎𝑁. 𝑚;
2
 Sur appuis :
𝑀1 = 𝑀5 = 0 M2 = 0.5*M021 M3 = 0.4* M032 M4 = 0.5*M043

M021 = max (M01, M02) = 1288.66 daN.m
M032 = max (M02, M03) = 1291.18 daN.m
M043 = max (M03, M04) = 1291.18 daN.m
APPUI 2 : M2 = 644.33 daN.m
APPUI 3 : M3 = 516.47 daN.m
APPUI 4 : M4 = 645.59 daN.m
IV-1-2- Calcul à l’ ELS :

 En travées :
Les moments isostatiques M01, M02, M03 et M04 :
𝑃𝑠×𝐿12 282.15 ×5.08 2 𝑑𝑎𝑁
𝑀01 = = = 910.16
8 8 𝑚
𝑃𝑢 ×𝐿2² 282.15×5.12² 𝑑𝑎𝑁
𝑀02 = = = 924.55 ;
8 8 𝑚
𝑃𝑢 ×𝐿3² 282.15×5.12²
𝑀03 = = = 924.55 𝑑𝑎𝑁/𝑚 ;
8 8
𝑃𝑢 ×𝐿4² 282.15 ×4.98²
𝑀04 = = = 874.68 𝑑𝑎𝑁/𝑚.
8 8
𝑞 82.5
𝛼= = = 0.29
𝑞+𝑔 82.5 + 199.65
1.2 + 0.3𝛼
𝑀𝑢1 = × 𝑀01 = 585.68 𝑑𝑎𝑁. 𝑚;
2
1+0.3𝛼
𝑀𝑢2 = × 𝑀02 = 502.49 𝑑𝑎𝑁. 𝑚 ;
2
1 + 0.3𝛼
𝑀𝑢3 = × 𝑀03 = 502.49𝑑𝑎𝑁. 𝑚
2
1.2 + 0.3𝛼
𝑀𝑢4 = × 𝑀04 = 562.85 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
2

 Sur appuis :
𝑀1 = 𝑀5 = 0
APPUI 2 : M2 = 462.27 daN.m
APPUI 3 : M3 = 370.54 daN.m
APPUI 4 : M4 = 463.17 daN.m
M 1 daN.m M 2 daN.m  M 3 daN .m  M 4 daN.m  M 5 daN.m 
ELU 0 644.33 516.47 645.59 O

ELS 0 462.27 370.54 463.17 0
Tableau1 :Moments fléchissant sur appuis

M 12 daN.m  M 23 daN.m  M 34 daN.m  M 45 daN.m 
ELU 816.35 700.38 700.38 784.52

ELS 585.68 502.49 502.49 562.85
Tableau2 :Moments fléchissant en travées
Figure 3 :diagramme du moment fléchissant à l’ELU

IV-2- Effort tranchant :
IV-2-1 Calcul à l’ ELU :
𝑃𝑢 ×𝐿1 393.27 ×5.08
𝑉01 = = = 998.90 𝑑𝑎𝑁
2 2
𝑃𝑢 ×𝐿2 393.27 ×5.12
𝑉02 = = = 1006.77 𝑑𝑎𝑁
2 2
𝑃𝑢 ×𝐿3 393.27 ×5.12
𝑉03 = = = 1006.77 𝑑𝑎𝑁
2 2
𝑃𝑢 ×𝐿4 393.27 ×4.98
𝑉04 = = = 979.24 𝑑𝑎𝑁
2 2

APPUI 1 V1G = 0
V1D =V01 = 998.90 daN
APPUI 2 V2G = -1.1* V01 = -1098.79 daN
V2D = 1.1* V02 = 1107.45 daN
APPUI 3 V3G = -V02 = -1006.77 daN
V3D = V02 = 1007.75 daN
APPUI 4 V4G = -1.1* V03 = -1108.52 daN
V4D = 1.1* V04 = 1077.16 daN
APPUI 5 V5G = - V04 = -979.24 daN
V5D = 0 daN
IV-2-2- Calcul à l’ ELS :
𝑃𝑠 ×𝐿1 282.5 ×5.08
𝑉01 = = = 716.66 𝑑𝑎𝑁
2 2
𝑃𝑠 ×𝐿2 282.5×5.12
𝑉02 = = = 722.30 𝑑𝑎𝑁
2 2
𝑃𝑠 ×𝐿3 282.5×5.12
𝑉03 = = = 722.30 𝑑𝑎𝑁
2 2
𝑃𝑠 ×𝐿4 282.5×4.98
𝑉04 = = = 702.55 𝑑𝑎𝑁
2 2
APPUI 1 V1G = 0 V1D =V01 = 716.66 daN
APPUI 2 V2G = -1.1* V01 = -788.32 daN V2D = 1.1* V02 = 794.53 daN
APPUI 3 V3G = -V02 = -722.30 daN V3D = V02 = 723.00 daN
APPUI 4 V4G = -1.1* V03 = -795.30 daN V4D = 1.1* V04 = 772.80 daN
APPUI 5 V5G = - V04 = -702.55 daN V5D = 0 daN
APPUI 1 2 3 4 5
Vg daN  0 -788.32 -788.32 -795.30 -702.55
Vd daN  716.66 794.53 794.53 772.80 0
Tableau3 :Effort tranchant au niveau des appuis

Figure 4 : Diagramme de l’effort tranchant
V- FERRAILLAGE :
V-1- Armatures longitudinales :
0.85 × 𝑓𝑐28
𝑓𝑏𝑢 = = 12.46 𝑀𝑃𝑎
1.5
𝑓𝑒
𝑓𝑠𝑢 = = 347.826 𝑀𝑃𝑎
1.15
Moment réduit :
f e  400MPa  lu  0.39

V-1-1- En travées :
Type de la section :
𝑕0 0.06
𝑀𝑇𝑢 = 𝑏𝑕0 𝑑 − 𝑓𝑏𝑢 = 0.33 × 0.06 × 0.225 − × 12.46. 103
2 2
= 4810.8 𝑑𝑎𝑁. 𝑚
𝑀𝑇𝑢 > 𝑀1−2 𝑀𝑇𝑢 > 𝑀2−3 𝑀𝑇𝑢 > 𝑀3−4 𝑀𝑇𝑢 > 𝑀4−5
Le calcul s’effectue comme étant une section rectangulaire
 Travée (1-2) :
𝑀1−2 816.35 10−5

𝜇𝑏𝑢 1 = = = 0.039
𝑏. 𝑑². 𝑓𝑏𝑢 0.33 × 0.225² × 12.46
𝑑
𝜇𝑏𝑢 1 < 𝜇𝑙𝑢 ⇒ 𝐴𝑠𝑐 = 0 ; 𝑍𝑏 = 1 + 1 − 2 × 𝜇𝑏𝑢 = 0.22
2
𝑀1−2 816.35 10−5
𝐴= = = 1.06 𝑐𝑚2
𝑍𝑏 × 𝑓𝑠𝑢 0.22 × 347.826
Choix de l’acier :
1HA12  A  1.13cm ²

Remarque :
Même calcul pour les autres travées.
V-1-2- Sur appuis :
 Appui 2 :
𝑀2 644.33 10−5
𝜇𝑏𝑢 2 = = = 0.031
𝑏. 𝑑². 𝑓𝑏𝑢 0.33 × 0.225² × 12.46
𝑑
𝜇𝑏𝑢 1 < 𝜇𝑙𝑢 ⇒ 𝐴𝑠𝑐 = 0 ; 𝑍𝑏 = 1 + 1 − 2 × 𝜇𝑏𝑢 = 0.221
2
𝑀2 644.33 10−5
𝐴= = = 0.838 𝑐𝑚2
𝑍𝑏 × 𝑓𝑠𝑢 0.221 × 347.826
𝑓𝑡28 1.92
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0.23 × × 𝑏 × 𝑑 = 0.23 × × 33 × 22.5 = 0.819 𝑐𝑚²
𝑓𝑒 400
A  0.838cm²
1HA12  A  1.13cm ²
Remarque :
Même calcul pour les autres appuis.
V-2- Acier transversale :
V-2-1- Vérification du béton :
5
𝑉𝑢𝑚𝑎𝑥 = 1108.52 𝑑𝑎𝑁 𝑉𝑢𝑟𝑒𝑑 = 𝑉𝑢𝑚𝑎𝑥 − . 𝑃𝑢 . 𝑕 = 1026.59 𝑑𝑎𝑁
6
𝑉𝑢𝑟𝑒𝑑 1026.59 10 −5
𝜏𝑢0 = = = 0.138 𝑀𝑃𝑎
𝑏. 𝑑 0.33 × 0.225
0.2×𝑓𝑐28
F.P.P ⇒ 𝜏𝑙𝑖𝑚 = 𝑚𝑖𝑛 ; 5 𝑀𝑃𝑎 = 2.93 𝑀𝑃𝑎 ; 𝜏𝑢0 < 𝜏𝑙𝑖𝑚 𝑂𝐾
𝛾𝑏
V-2-2- Armature d’âme :
𝐴𝑡 𝑓𝑒𝑡 𝜏𝑢0 − 0.3 × 𝐾 × 𝑓𝑡28
. ≥
𝑏0 𝑆𝑡 𝛾𝑠 0.9 × cos 𝛼 + sin 𝛼
Avec α : inclinaison des armatures transversales
Dans notre cas nous avons des armatures transversales droites donc α = 90°
K = 1 (F.S)
𝐴𝑡 𝜏𝑢0 − 0.3 × 𝑓𝑡28 𝑏0 𝛾𝑠
≥ × = −1.667 10−4 𝑚²/𝑚
𝑆𝑡 0.9 𝑓𝑒𝑡
Pourcentage minimal
𝐴𝑡 0.4 × 𝑏0
≥ = 1.19 10−4 𝑚²/𝑚
𝑆𝑡 𝑓𝑒𝑡
𝐴𝑡
D’où on prend : ≥ 1.19 10−4 𝑚²/𝑚
𝑆𝑡

V-2-3- Diamètre des armatures d’âmes :

𝑕 𝑏0
∅𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛 ∅𝑙 ; ; ⇒ ∅𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛 12 ; 7.14 ; 7 ⇒ ∅𝑡 = 6 𝑚𝑚
35 10
𝐴𝑡 = 2 × 0.28 = 0.56
0.56 10−4
𝑆𝑡0 ≤ ⇒ 𝑆𝑡0 ≤ 0.47 𝑚
1.19 10−4
V-2-4- Espacement maximal :
𝑆𝑡 ≤ 𝑆𝑡 = 𝑚𝑖𝑛 0.9 × 𝑑 ; 40 𝑐𝑚 ; 15 × ∅𝑚𝑖𝑛
𝑙 𝑆𝑠𝑖 𝐴𝑠𝑐 ≠ 0 ; 𝑆𝑡 ≤ 20.25 𝑐𝑚
𝑆𝑡0 > 𝑆𝑡 On prend St  20cm
VI- Vérification à l’ELS :
VI-1- Travée (1-2) :
𝑏. 𝑕0 ²
𝑓 𝑕0 = + 15 × 𝐴𝑠𝑐 𝑕0 − 𝑑′ − 15 × 𝐴𝑠𝑡 𝑑 − 𝑕0
2
0.33×0.06 2
𝑓 𝑕0 = − 15 × 1.13 10−4 0.225 − 0.06 ; 𝑓 𝑕0 = 3.14 10−4 ≥ 0
2
 La nervure sera calculée comme étant une section rectangulaire.
Soit 𝐴𝑌12 + 𝐵𝑌1 + 𝐶 = 0 Avec
𝑏0
𝐴= ; 𝐵 = 15 × 𝐴𝑠𝑐 + 15 × 𝐴𝑠𝑡
2
𝐶 = − 15 × 𝐴𝑠𝑐 × 𝑑 ′ + 15 × 𝐴𝑠𝑡 × 𝑑
𝐴 = 0.165 ; 𝐵 = 16.95 10−4 ; 𝐶 = −3.81 10−4
𝑦1 = 0.04 𝑚
𝑏. 𝑦13
𝐼𝑆𝑅𝐻 𝐴.𝑁 = + 15 × 𝐴𝑠𝑐 𝑦1 − 𝑑′ ² + 15 × 𝐴𝑠𝑡 𝑑 − 𝑦1 ²
3
0.33×0.04 3
𝐼𝑆𝑅𝐻 𝐴.𝑁 = + 15 × 1.13 10−4 0.225 − 0.04 2
= 6.505 10−5 𝑚4
3
𝑀𝑠𝑒𝑟 910.16 10−5

𝜎𝑏𝑐 = × 𝑦1 = × 0.04 = 5.59 𝑀𝑃𝑎
𝐼𝑆𝑅𝐻 𝐴.𝑁 6.505 10−5
Or 𝜎𝑏𝑐 = 0.6 × 𝑓𝑐28 = 13.2 𝑀𝑃𝑎 𝜎𝑏𝑐 < 𝜎𝑏𝑐 𝑂𝐾
Le calcul est le même pour tous les travées.


CHAPITRE 4 :
CALCUL DU PLANCHER : PANNEAU DE
DALLE
M
MEETTH
HOOD
DEED
DEEC
CAALLC
CUULL ::
I – Pré dimensionnement :
l longeur du petit coté de la dalle
On pose :   x 
ly longeur du grand coté de la dalle
L’épaisseur h0 de la dalle est déterminée forfaitairement en fonction des conditions

suivantes :
1. Si   0,40 : La dalle porte dans un seul sens.
l
h  x : Pour les panneaux isolés.
0 20
l
h  x : Pour les panneaux de dalles continues.
0 25
2. Si   0,40 : La dalle porte dans les deux sens.

l
h 0  x : Pour les panneaux isolés.
30
l
h 0  x : Pour les panneaux de dalles continues.
40

II- Sollicitations :
Le calcul se fait à l’ ELU avec Pu = 1,35G+1,50Q.
II-1- Moments dans les dalles articulées sur leurs contours (M0x) :
1er cas :   0,40 ;
1
x 
3
8(1  2,4 )
1
 y   2 [1  0,95(1  2 )] 
4
2
M 0x   x Pl x ; M 0y   y M 0x
2éme cas :   0,40 ;

2
Pl
M 0y  0 M 0x  x
; 8
II-2- Moments dans les dalles partiellement encastrées :

Pour une bande de 1m de largeur parallèle à lx :
M tx  0,75M0x ; M ax  0,50M0x
Pour une bande de 1m de largeur parallèle à ly :
M ty  0,75M 0y ; M ay  0,50M0y
II-3- Valeurs minimales à respecter :

M tx
* En travée : M ty 
4
* Sur appuis : May = Max
III-Ferraillage :
f e  400MPa  lu  0.39
0.85  f c 28 0.85  22
f bu    12.46MPa
1.5 1.5
fe
f SU   347.826MPa
1.15

III-1- Section d’acier calculée :

III-1-1- En travée :
 Sens lx :
M tx
 
bu 2
b f d
0 bu
Si  bu   lu  Pas d’aciers comprimées.
Si  bu  0.275  Formules simplifiées
M tx
Z  d(1  0,6  ) A tx 
b bu => Z fsu
b
 Sens ly :
M ty M ty
  Z  d(1  0,6  ) => A ty 
bu 2 b bu Z fsu
b f d b
0 bu ;
III-1-2- Sur appui :
M tax M tx
 bu  ; Z  d(1  0,6 ) A ax 
b bu =>
b 0f d2 Z f su
b
bu
III-2- Section minimale d’acier :
(3   )
A  A
xmin 2 ymin
A
ymin 0

 Min 12h ; (8h : FeE400); (6h : FeE500)
0 0

III-3- Espacement des aciers :
III-3-1- En travée :
 Sens lx: s  min  

3h 0 ;33cm  .
t
 

 Sens ly: s t  min 4h 0 ;45cm . 
III-3-2- Sur appui :
s t  33cm .

IV- Effort tranchant :

IV-1- Sollicitations ultimes :
1er cas :   0,40 ;
Pu l x P l
Vux  , Vuy  u x .
 3
2(1  )
2
2éme cas :   0,40 ;
P l
Vux  u x , Vuy  0 .
2
IV-2- Vérifications :
Vu f
u   0,07 c28
d 
b
IV-3- Longueurs des barres :
M l
l  Max ( l ;0,25[0,3  1 ]l x ) . l  Max ( l s ; 1 ) .
1 s M 2 2
0
0,1lx l2
l2 l1
l1
0,1lx 0,1lx
Figure 2 : Arrêt des barres

E
EXXE
EMMP
PLLE
EDDE
ECCA
ALLC
CUULL ::
Dans cet exemple on va présenter le calcul d’un panneau de dalle continue couvrant le
plancher du sous-sol.
l 6.13
  x   0.98  0.40
ly 6.25
Le panneau est continu avec α ≥ 0.40 donc l’épaisseur de la dalle sera évaluée selon la
relation suivante :
l
h  x
0 40
 h0  0.15cm Prenons h0  25cm
I- EVALUATION DES CHARGES :
I-1- Charges permanentes :
Poids propre : ………………………………. ...625 daN/m2.
Mortier de pose :……………………………………... 40 daN/m2.
Sable :…………………………………………………100 daN/m2.
Carrelage :………………….……………………….... 55 daN/m2.
Enduit sous plafond………….………………………...30 daN/m2
Cloison légère………………….……………………...75 daN/m2
TOTAL : 925 daN /m2
I-2- Surcharges d’exploitation :
Dans le cas d’un restaurant et d’après les règles : Q = 250 daN /m2
I-3- Charge de calcul à l’état limite :
ELU : Pu= 1,35*925 + 1,50*250 = 1623.75 daN/m2.
ELS : PS= 925 + 250 = 1175 daN/m2.
II- SOLLICITATIONS :
II-1- Moment fléchissant pour le panneau articulé sur son contour :
  0.98  0,40 : Le panneau porte dans les deux sens.

1m
h0 6.13
6.2
5
Pour une bande de 1m de largeur :
1
x   0.038
3
8(1  2,4 )
²
M   x  P  l  2318.59daN.m / m
0x x
2 2
 y   [1  0,95(1   )]  0.92
M  y  M  2133.10daN.m / m
0y 0x
II-2- Moments dans les dalles partiellement encastrées :

M tx  0,75  M  1738.42daN.m / m
0x
M ax  0,50  M  1159.29daN.m / m
0x
Pour une bande de 1m de largeur parallèle à lY :
M ty  0,75  M  1599.82daN.m / m
0y
M ay  0,50  M  1066.55daN.m / m
0y
II-3- Valeurs minimales à respecter :
M tx
* En travée : M ty   434.6 daN.m / m
4
* Sur appuis : M ay  M ax  1159.29daN.m / m

II- FERRAILLAGES :
III-1- Section d’acier :
d  h0  enrobage
d  0.25  0.03
 d  0.22m
III-1-1- Sens lx :
 En travée :
M tx 1738.94  10  5
    0.0288
bu ²
b d f 1  0.22²  12.46
0 bu
 bu   lu  Pas d’aciers comprimés
 bu  0.275  Formules simplifiées.
Z  d(1  0,6 )  0.216

b bu
M tx 1738.94  10  5 4
A tx    2.31  10 m² / m
Z f su 0.216  347.826
b
A tx  2.31cm ² / m
 Sur appui :
M ax 1159.29  10 5
    0.019
bu
b f d
2 1  0.22²  12.46
0 bu
Z
b
 d(1  0,6 
bu
)  0.217
M ax 1159.29  10 5 4
A ax    1.53  10 m² / m
Z fsu 0.217  347.826
b
A ax  1.53cm ² / m
III-1-2 Sens ly :
 En travée :
M ty 1599.62  10 5
    0.0265
bu ²
b d f 1  0.22²  12.46
0 bu

 bu   lu  Pas d’aciers comprimés

 bu  0.275  Formules simplifiées.
Z  d(1  0,6 )  0.216

b bu
M ty 1599.82  10 5 4
A ty    2.13  10 m ² / m
Z fsu 0.216  347.826
b
A ty  2.13cm ² / m
 Sur appui :
M ay 1159.29  10 5
    0.019
bu
b f d
2 1  0.22²  12.46
0 bu
Z
b
 d(1  0,6 
bu
)  0.217
M ay 1159.29  10 5 4
A ay    1.53  10 m ² / m
Z fsu 0.217  347.826
b
A ay  1.53cm ² / m
III-2- Section minimale d’acier :
A
ymin

 Min 3cm²/m;2cm²/m   2cm²/m
(3   )
A  A  1.01  2  2.02cm ² / m
xmin 2 ymin
III-3- Choix des aciers :

Diamètre :
<25 mm : On prend au plus des armatures HA25.
100
En travée sens lx : 5 HA 8  S t   20cm A = 2.51 cm²/m
5
100
En travée sens ly : 5 HA 8  S t   20cm A = 2.51 cm²/m
5
100
En chapeau : 5 HA 8  St   20cm A = 2.51 cm²/m
5

III-4- Arrêt de barres :

III-4-1- En travée (sens lx et ly) :
3 HA 8 p.m filants
2 HA 8 p.m arrêtés à 0.1 6.13  0.613m de la rive.
III-4-2- Sur appuis
l1  max( l S ;0.2  l x )  max( 38.58;122.6)
 l1  123cm ; l 2  max(l S ; l1 )
2
 l 2  62cm
Figure 3 : Plan de ferraillage

III-5- Effort tranchant :
III-5-1 Au milieu du grand coté on a :
Pu l x 1623.75  6.13
Vux    3340.13daN / m ,
  0.98 
2(1  ) 2  1  
2  2 

III-5-2- Au milieu du petit coté on a :

P l 1623.75  6.13
Vuy  u x   3317.86daN / m
3 3
III-5-3- Vérification :
Vu 3340.13  10  5
u    0.152MPa
d 0.22
f 22
  0,07 c28  0.07   1.027MPa
lim  1.5
b
  U   lim
Donc la section de béton est bien vérifiée.

CHAPITRE 5 :
DIMENSIONNEMENT DES POTEAUX
I- Introduction:
Les poteaux sont les éléments verticaux de la structure permettant la transmission
des charges à la fondation.
Les poteaux sont généralement soumis aux charges verticales centrées, ils sont
donc dimensionnés à la compression simple. D’autres poteaux peuvent être soumis en
plus des charges verticales à des moments de flexion et sont donc dimensionnés à la
flexion composée.
Dans notre cas, tous les poteaux sont soumis aux charges verticales centrées.
Le poteau ainsi constitué de béton et d’armatures longitudinales seules à une
résistance médiocre au flambement des armatures ; on introduit donc des armatures
transversales pour y remédier.
II- Evaluation des charges:

Les poteaux sont dimensionnés de façon qu’ils supportent les charges des surfaces affectées
en appliquant les majoration nécessaires et en tenant compte de leur poids propre.
Ainsi un poteau de l’étage le plus haut reprend :
 Les charges de la surface affectée.
 Le poids propre.
Un poteau de l’étage le plus bas reprend.
 L’effet du poteau au dessus.
 Les charges de la surface affectée.
 Le poids propre.
III- Majoration:
Les charges ainsi obtenues sont majorées forfaitairement de :
 15% pour les poteaux centraux dans le cas des poutres à trois travées.
 10% pour les poteaux intermédiaires voisins des poteaux de rive dans les
bâtiments comportant des poutres de plus de trois travées.

IV- Longueur de flambement:

La longueur de flambement lf d’un poteau est prise égale :
 0.7l0 si le poteau est, à ses extrémités, soit encastrés, soit encastré dans un massif de
fondation, soit assemblé à des poutres de planchers ayant au moins la même raideur (EI)
que le poteau dans le sens considéré et le traversant de part et d’autres
 l0 dans les autres cas.
Remarque : Dans notre cas d’étude on adopte par sécurité une longueur de flambement
égale à l0 (on a des poutres avec des inerties plus petites que celle du poteau calculer).
V- Exemple de calcul de poteau :
Le poteau est place dans l’intersection de la poutre A27 et le raidisseur R86 pour le sous sol.
V-1- Estimation de charge :
Pour une longueur L du poteau ,on adoptera une dimension de sa section transversale (a)
supérieure à L /20.La section minimale prise comme pré dimensionnement est (22*22).
 Charge appliquée sur le poteau de 3eme étage :
Il s’agit d’un poteau intermédiaire majoration de charge de 10%
G = 194.25 KN
Q = 29.26 KN
 Charge appliquée sur le poteau de 2eme étage :
Charge totale = charge applique par A70 + poids propre de poteau+charge appliquée sur
poteau de 3eme étage.
G = 392.5 KN
Q = 73.9KN
 Charge appliquée sur le poteau de 1er étage :
Charge totale = charge applique par A 34 + charge raidisseur + poids propre de
poteau+charge appliquée sur poteau de 2eme étage.
G = 633.3 KN ;
Q = 121.5KN
 Charge appliquée sur le poteau de RDC :
Charge totale = charge applique par A 34 + charge raidisseur + poids propre de
poteau+charge appliquée sur poteau de 1er étage.
G = 877.1 KN
Q = 198.2KN
 Charge appliquée sur le poteau de RDJ :

Charge totale = charge applique par A49 + charge raidisseur + poids propre de
poteau+charge appliquée sur poteau de RDC.
G = 1112.4 KN
Q = 280KN

 Charge appliquée sur le poteau de SOUS SOL :

Charge totale = charge applique par A27 + charge raidisseur + poids propre de
poteau+charge appliquée sur poteau de RDJ.
G = 1330 KN
Q = 353.4KN
V-2 - Ferraillage de poteaux
V-2-1- Poteau de 3eme étage :
NU  1.35G  1.5Q  1.35 194.25  1.5  29.26  306.12KN
N S  G  Q  194.25  29.26  223.5KN
Dimensionnement de la section d’acier à l’ELU :
N.B : La section du poteau est bien imposée (22× 22 cm).
 Longueur de flambement:
Lf = k × l0 avec : k=1 dans notre ces.
* l0 : la longueur libre du poteau = 2.85+ 0.25 = 3.1 m.
 Lf = l0 = 3,1 m.
Elancement de la section:
12 12
  Lf  3.1  48.81
a 0.22 (Car la section à la forme d’un carré).
λ > 35  On prend en compte uniquement les armatures longitudinales qui augmentent

efficacement la rigidité dans le plan de flambement.
0.85 1  N u .k0 Br  f c 28 
λ ≤ 50   ( )  2 = 0.61 ; Asc  .  
    (  ) 0.9   
1  0.2    sc b
 35 
Avec : * Br. = (a-2) × (b-2) = 20 × 20 = 400 cm².
* σsc = fsu = 347.8 MPa.
* k0 = 1.
1  306.12  103 400  104  22 

A sc  .  0
347.8  0.61 0.9  1.5 
 Asc  Amin  Sup. 4cm²/mètre de périmètre.

0.2  B
100
Asc  Amin  Sup. 4× (0.22×2 + 0.22×2) = 3.52 cm².

0.2  B
= 0.968 cm²
100

 Asc = 3.52cm²
Dispositions constructives :
Armatures longitudinales:
40cm  40cm 
d i  min    min    32cm
a  10cm  22  10
d1=17cm ≤ 32 (Ok).
d2=17cm ≤ 32 (Ok).
Asc = 4 HA12 = 4.52cm².
Armatures transversales:
lmax
t  et t  12mm
3
 t  12  4mm ; Soit Øt = 6mm
3
 Espacement en zone courante :

40cm 
S t  min    32cm
a  10cm 
 Soit St = 18 cm.
Espacement en zone de recouvrement:
 max fe
l r  0.6  l s  0.6  .  27.7cm
4 0.6  (1.5)². f t 28
Avec : * lr : Longueur de recouvrement.
* ls : Longueur de scellement.
 Soit lr = 30 cm  3 cadres espacés de 10 cm.
Vérification à l’ELS :
Ns
 bc    bc  0.6 f c 28
B  15  Asc
223.5  103
 bc   4.05MPa   bc  13.2MPa  ( Ok)
0.0484  15  (4.52  104 )

V-2-2- Poteau de SOUS SOL :
NU  1.35G  1.5Q  1.35 1330  1.5  353.4  2325.6 KN

N S  G  Q  1330  353.4  1683.4 KN
Dimensionnement de la section d’acier à l’ELU :
N.B : La section du poteau est bien imposée (45 × 45 cm).
 Longueur de flambement:
Lf = l0= 3.4 m.
Elancement de la section:
12 12
  Lf  3.4   26.17 (Car la section à la forme d’un carré).
a 0.45
.λ ≤ 50   ( )  0.85
; A  1 . N u .k0  Br  f c 28 
   sc   ( ) 0.9   b 
2 sc
1  0.2   
 35 
Avec :
* Br. = (a-2) × (b-2) = 43 × 43 = 1849 cm².
* σsc = fsu = 347.8 MPa.
* k0 = 1.
1  2325.6  103 1849 104  22 
Asc   0
347.8  0.805 0.9  1.5 
.
 Asc  Amin  Sup. 4cm²/mètre de périmètre.

0.2  B
100
Asc  Amin  Sup. 4× (0.45×4) = 7.2 cm².
0.2  B
= 4.05 cm²
100
 Asc = 7.2cm²
 Asc  Amin  7.2cm
2

Armatures longitudinales:
40cm  40cm 
d i  min    min    40cm ;
a  10cm  45  10
Or: d1=40cm ≤ 40 (Ok).
d2=40cm ≤ 40 (Ok).
Asc = 4 HA12+4HA10 = 7.67cm².
Armatures transversales:
lmax
t  et t  12mm  t  12  4mm ; Soit Øt = 8mm
3 3
Espacement en zone courante :
40cm 
S t  min    40cm  Soit St = 20 cm.
a  10cm 
Espacement en zone de recouvrement:
 max fe
lr  0.6  ls  0.6  .  27.42cm
4 0.6  (1.5)². f t 28
Soit lr = 30 cm  Il faux placée au moins trois nappes d’armatures transversales
L’espacés est de 10 cm < 20 cm. (Ok).
Vérification à l’ELS :
Ns
 bc    bc  0.6 f c 28
B  15  Asc
1683.4 103
 bc   7.98MPa   bc  13.2MPa ( Ok)
0.2  15  (7.2 104 )

Figure1 : Ferraillage du poteau au niveau sous sol.
306.12 640.72 1037.20 1481.38 1921.71 2325.6

3.1 3.1 4.3 4.8 5.3 3.4
22*22 25*25 30*30 35*35 40*40 45*45
4HA12 4HA12 4HA12+ 4HA12+ 4HA12+ 4HA12+
4HA10 4HA10 4HA10 4HA10
18 18 18 18 20 20
1Cadre  1Cadre  2Cadre  6 2Cadre  6 2Cadre  2Cadre  6
6 6 6
Tableau1 : Ferraillage du poteau au niveau des différents étages.

CHAPITRE 6 :
ETUDE DES ESCALIERS
Escalier type 1 :
DEFINITIONS ET TERMINOLOGIE :
Les escaliers constituent un ouvrage de circulation verticale composé d'une série de marches
de même hauteur permettant de monter ou de descendre d'un niveau de plancher à un autre.
Pour ce type d’escalier on considère les paramètres suivants :
h : hauteur de la contre marche, variant de 0.13 à 0.17m.
g : largeur de la marche, variant de 0.25 à 0.32m.
 : Inclinaison du volée ,   arctg  h  .
 
g
H : hauteur de la volée, égale à la hauteur libre sous plafond + épaisseur du
plancher fini.
L : longueur projetée de la volée.
e : épaisseur de dalle (paillasse ou palier).

Figure1 : Différents élément d’un escalier.

L’établissement d’un escalier nécessite le respect de certains facteurs
- il doit être esthétique et fonctionnel
- être facile à gravir et sans fatigue
Cet équilibre est réalisé par une relation entre la hauteur d’une marche et le giron :
2h+g=P
Avec P variant de 0.59 m (escalier courants) à 0.66 m (locaux publics)
h varie entre 13cm et 17cm , g varie entre 25cm et 32 cm
Plus couramment on prend 2 h + g = 64
Le nombre de marche ne dépasse pas 20 par volée au-delà prévoir un palier de repos
intermédiaire (3 au minimum et 20 au maximum).
I-Evaluation des charges :
I-1- Première volée :
e1 : l’épaisseur de la paillasse doit vérifier la relation suivante :
e1  0.018  L1  3  b  e1  q ,

Avec :
 b : Poids volumique du béton armé (exprimé en kN/m3).
q : Charge d’exploitation de l’escalier (exprimée en kN/m2).
L1 = 3.6 m  e1  0.018  3.6  3 25  e1  4 .
La résolution de cette équation donne : e1 = 0.125 m.

 Soit e1 = 15 cm pour tenir compte du poids du revêtement.
D’après la formule de BLONDEL :
g  2  h  0.60  0.64
L H
  2  0.64
n 1 n
3 .6 1 .7
 2  0.64
n 1 n
 0.64n ²  7.64n  3.4  0
La résolution de cette équation nous donne n  11.47  soit n  12
Le nombre de contre marches étant égal à n =12, la hauteur de la contre marche est définie
H1 1.7
alors par : h1  ; H1 =1.55 + 0.15 = 1.7 m  h1  = 0.1416 m.
n1 12
L 3.6
g   0.327m Soit g = 0.327m
n  1 12  1
Or on doit vérifier la formule de Blondel, donnée par : g1  2h1  0.60m  0.64m
 g1+2h1 = 0.327 +2  0.1416 = 0.61 m  Soit alors g1 = 32.7 cm et h1 = 14.16 cm.

 h1   14.16  =23.41°.
 1  arctg    arctg  
 g1   32.7 

 Charges sur paillasse :
Les charges à considérer sont :
- Marche (marbre de 3 cm) : 0.32  0.03  1  2800 …………………......= 84 daN/m,

0.32
- Contre marche (marbre de 1.5 cm) : (0.15  0.03)  0.015  1  2800 …. = 16.8 daN/m,
0.32
- Béton banché :
0.15  0.03  (0.32  0.015)  1  2200 ………………= 125.4 daN/m,
2  0.32
0.15
- Chape en béton (15 cm) : 1 2500 …………………..... = 408.63 daN/m,
cos 23.41
- Enduit (1.5 cm) : 0.015 1 2200 ……………………………… = 35.96 daN/m,
cos 23.41
- Poids du garde corps :…………………………………………………...= 50 daN/m,
 Poids du 1er paillasse : gA = 720.79 daN/m.

 Charges sur palier :
Les charges à considérer sont :

- Revêtement (marbre de 3 cm) : 0.03 1 2800……………………….....= 84 daN/m,
- Chape en béton (15 cm) : 0.151 2500……………………………….= 375 daN/m,
- Mortier de pose (e=2 cm) : 0.02 1 2200…………………………........= 44 daN/m,
- Enduit (1.5 cm) : 0.0151 2200………………………………………...= 33 daN/m,
- Poids du garde corps : ……………………………………...…….. …….= 50 daN/m,
 Poids du 1er palier : gB =586daN/m.
I-2- Deuxième volée :

Vu la symétrie des deux volées on retient la même évaluation des charges.
II- Détermination des sollicitations :

Pour qualifier l’effet de l’effort normal qui peut être modélisé par un modèle simplifié on
considère la longueur développée de l’escalier et le chargement est définie par sa composante
normale au volée. Les sollicitations sont alors calculées par la théorie des poutres.
Pour déterminer la valeur de moment fléchissant ainsi que la valeur du moment de
torsion, une poutre intermédiaire au niveau du palier est envisagée. Les contraintes engendrées
par le moment de torsion sont alors négligées.

Figure 2 : Première volée
Figure 3 : Deuxième volée

Les sollicitations maximales calculées à l’ ELU et à l’ ELS sont reproduites dans le tableau
ci-dessous :

Travée 1 Travée 2 Travée 3 Appui 1 Appui 2 Appui 3 Appui 4

Moment 344.64 1724.26 131.14 0 -925.47 -911.59 0
fléchissant
(daN.m)
ELU
Effort _ _ _ 0 -1787.02 -2881.15 -604.04
tranchant G
(daN) 979.21 2875.2 1624.91 0
D
Moment 240.04 1233 88.90 0 -652.12 -642.72 0

ELS fléchissant
(daN.m)
Tableau 1 : Tableau des sollicitations aux E.L.U et E.L.S
Figure 4: Diagramme du moment fléchissant

Figure 5 : Diagramme de l’effort tranchant

III- Calcul des armatures :
III-1- Volée 1 :
III-1-1- Armature en travée :
III-1-1-1- Travée 1 :
Section rectangulaire :(soit un enrobage de 2.5 cm)
0.85 * f c 28
f bu   12.46MPa
 * b
 bc  0.6 * f bc  0.6 * f c 28  13.2 MPa
fe
f su   347.826MPa
s
f e  400MPa  lu  0.39
d  h  2.5  0.125m
 Calcul de la section d’armature :
Mu 344.64 105
Fissuration peu préjudiciable   bu    0.017
b0 * d ² * f bu 1 0.125² 12.46
 lu  bu  A  0
'

d
Zb   (1  1  2   bu )  0.124 m
2
 Z b  0.124 m
Mu 344.64 105
A   0.799 104 m² / m  A  0.799cm ² / m
Z b  f ed 0.124  347.826
f t 28
Amin  0.23   b0  d  1.38104 m² / m
fe
 A  Amin  1.38cm ² / m
 Choix des aciers 5HA8 (A= 2.51cm²/m) et St = 20cm.
Vérification à l’ ELS :
Pour la vérification des contraintes à l’ ELS il faut que :
M ser
 bc  y1   bc  0.6  22  13.2 MPA
I ser / AN
B = 15 Asc+15 Ast
C = -[15 Asc d’+15 Ast d]
D’où A = 0.5 m; B= 3.015 10-3 m²; C = -3.768 10-4m3 y1 = 0.0246 m
- Moment d’inertie:
y13
Isrh /AN = b +15 Asc (y1-d’) ²+15 Ast (d-y1)² = 3.53 10-5 m4
3
M ser
Mser = 240.04 10-5 MN.m d’où  bc  y1  1.67 MPa
I ser / AN
 bc  0.6 f c 28  0.6  22  13.2 MPa =>  bc   bc  (OK)
Section rectangulaire :(soit un enrobage de 2.5 cm)
0.85 * f c 28
f bu   12.46MPa
 * b
 bc  0.6 * f bc  0.6 * f c 28  13.2 MPa
fe
f su   347.826MPa
s
f e  400MPa  lu  0.39
d  h  0.25  0.125m

Mu 1724.26 10 5
b0 * d ² * f bu 1 0.125²  12.46
 lu  bu  A'  0
d
Zb   (1  1  2   bu )  0.119 m
2
 Z b  0.119 m
Mu 1724.26 10 5
A   4.16 10  4 m² / m  A  4.16 cm ² / m
Z b  f ed 0.119  347.826
f t 28
Amin  0.23   b0  d  1.3810 4 m² / m
fe
 A  Amin
Vérification à l’ ELS :
Pour la vérification des contraintes à l’ ELS il faut que :
M ser
 bc  y1   bc  0.6  22  13.2 MPA
I ser / AN
B = 15 Asc+15 Ast
C = -[15 Asc d’+15 Ast d]
D’où A = 0.5 m; B= 6.78 10-3 m²; C = -8.475 10-4m3 y1 = 0.0349 m
- moment d’inertie:
y13
Isrh /AN = b +15 Asc (y1-d’) ²+15 Ast (d-y1)² = 6.92 10-5 m4
3
M ser
Mser = 1233.02 10-5 MN.m d’où  bc  y1  6.218MPa
I ser / AN
 bc  0.6 f c 28  0.6  22  13.2 MPa
   bc (OK)
bc

Même calcul que la première travée nous donne A  Amin  1.38cm² / m
III-1-2- Armature sur appuis :
III-1-2-1- Appui d’extrémités:
Au niveau de cet appui, on considère forfaitairement un moment de flexion égal à 0.15M01.
En suivant la même démarche, on obtient :
Mu = 0.15M01= 89.27 daN.m.
Mu 89.27 10 5
b0 * d ² * f bu 1 0.125²  12.46
 lu  bu  A'  0
d
Zb   (1  1  2   bu )  0.124 m
2
 Z b  0.124 m
Mu 89.27 10 5
A   0.207 10  4 m² / m  A  0.207 cm ² / m
Z b  f ed 0.124  347.826
f t 28
Amin  0.23   b0  d  1.38cm ² / m
fe
A  Amin  1.38cm ² / m
III-1-2-2- Appui 2:
Au niveau de cet appui, Mu = 925.47 daN.m
lu  0.39
Mu 925.47 10 5
b0 * d ² * f bu 1 0.125²  12.46
 lu  bu  A'  0

d
Zb   (1  1  2   bu )  0.122 m
2
 Z b  0.122 m
Mu 925.47 10 3
A   2.18 10  4 m² / m  A  2.18 cm ² / m
Z b  f ed 0.122  347.826
f t 28
Amin  0.23   b0  d  1.38cm ² / m
fe
A  Amin
 Choix des aciers 5HA8 (A= 2.51 cm²/m) et St = 20cm.

III-1-2-3- Appui 3:
Même calcul que pour l’appui 2 nous conduit au même résultat
5HA8 (A= 2.51 cm²/m) et St = 20cm.
III-1-3-Condition de non fragilité du béton
f t 28
Amin = 0.23 b d
fe
ft28 = 0.06 fc28 + 0.6 =1.92 MPa Amin = 1.38 10-4m²/m.
Ast  Amin  (OK)

III-1-4-Acier de répartition:
La section des armatures de répartition, dans le sens de la largeur des escaliers est prise
égale au quart de la section des armatures principales, on a alors :
As 5.65
Ar    1.41cm ² / m  4 HA8 / m  2.01cm ² / m
4 4
III-1-5- Vérification des contraintes
Pour les poutres dalles, coulées sans reprise de bétonnage sur leur épaisseur, les
armatures transversales ne sont pas nécessaire si :
0.07 f cj
u 
b
On a donc :
2881.15.105 0.07  22
u   0.230 MPA   1.026 (vérifiée )
1 0.125 1.5

III-2- Plan de ferraillage :
Figure 6 : Plan de ferraillage

Escalier type 2(HELICOÏDALE):
Pour la conception de cet escalier on propose la

forme suivante : une volée hélicoïdale composée
de marches de forme trapézoïdales de longueur
1.10 m scellées dans un poteau circulaire. La
hauteur sous plafond est de 4.8m. On présente ci-
dessous la composition et les dimensions
adoptées pour les marches.
Le nombre de contre marches étant n = 30, la hauteur associée est donc h  H  4.8  0.16m .
n 30
α = 270° + 360° = 630°
630
U   21 ; L  R  49.4cm  50cm
30
l OPT  2 16  62  l OPT  30cm

Blondel :
lopt  24cm
(50+10).(1/2)=30cm 5
On tolère un recouvrement de 5cm : 50+5=55cm ; 10+5=15cm .
Figure 7 : Caractéristiques géométriques.

Figure8 : schéma représentatif de l’escalier

I- Evaluation des charges sur les marches :
On considère une portée de porte-à-faux de 1.5m ( du fait de la forme circulaire de l’appui
de portée variant de 1.4 à 1.5 m).
A fin de déterminer le chargement par mètre carré sur une marche, on divise son poids par la
surface de cette dernière.
0.15  0.55   0.1  0.16   2500
 Poids propre : 1.15    …………. =181.1 daN,
2  2 
 (0.15  0.55) 
- Mortier de pose (e=2 cm) : 1.15  0.02     2200 …..=17.7 daN,
 2 
(0.15  0.55)
- Marche (marbre de 3 cm) : 1.15   0.03 2800 ………=33.8 daN,
2
=> Poids total de la marche = 232.6 daN.

Le chargement par mètre carré de marche :

poids de la marche 232.6

 = 578.6 daN/m2.
surface de la marche 0.402
On définit par suite les charges appliquées sur une marche comme suit :
- une charge trapézoïdale due au poids propre de la marche, d’intensité :
578.6  0.15 = 86.79 daN/m au niveau du poteau
578.6  0.55 = 318.23 daN/m à l’extrémité de la marche
- une charge concentrée dû au poids du garde corps situé à 5 cm de l’extrémité de la marche
d’intensité : G1 = 71.25 daN.
- une charge d’exploitation trapézoïdale d’intensité :
400 0.15 = 60 daN/m au niveau du poteau
400 0.55 = 220 daN/m à l’extrémité de la marche.
II- Dimensionnement des marches :
II-1- Sollicitations :
Les sollicitations maximales appliquées sur les marches calculés en utilisant la notion de
résistance des matériaux (et en considérant la marche comme une poutre console chargé avec
une charge trapézoïdale répartie) sont indiquées dans le tableau suivant :
Moment fléchissant Effort tranchant

(daN.m) (daN)
Due aux charges permanentes 241.1 303.6
Due aux charges d’exploitations 110.2 161
Tableau 2 : Tableau des sollicitations en fonction de type de charge
Moment fléchissant Effort tranchant

(daN.m) (daN)
ELU 490.8 651.3

ELS 351.2 430.1
Tableau 3 : Tableau des sollicitations aux E.L.U et E.L.S.
II-2- Calcul des sections d’armatures :
Le calcul est mené en assimilant la marche à une poutre en console de section rectangulaire.
avec b=0.15m ;h=0.16m ;d=0.9h=0.144m

Mu = 490.8 daN.m.
Ms= 351.2 daN.m.
  0.118 :   lu  0.39  Asc = 0 ;   0.019 ; yu  2.85 103 m ; Z  0.132 m.
1.92
 Ast  1.069 10 m2  Amin  0.23  0.16  0.144 
4
= 2.45.10-5m2.
400
 On choisit 2HA10 (A = 1.57 cm2).
 Vérification des contraintes à l’E.L.S :
 bc  11.54MPA   bc  13.2 MPa.
 Armatures transversales :
At    u  0.3k  f t 28   b0
On doit vérifier la règle de couture :  s ,
St 0.9 f et
avec :
 s  1.15

k  1 ( flexion simple  fissuration peu préjudiciable  sans reprise de béton)
 f  235 MPa.
 et
 5 0.16 
Vu 0  Vumax 1     575.78daN et
 6 1.15 
Vu 0 575.78 10 5
u    0.266MPA
b0  d 0.15  0.144
Pour une fissuration peu préjudiciable on a :
f c 28
 u  inf(0.2  ; 5 MPa ) =2.93 MPa.
1.5
  u   u , d’où At
 2.3  10  4 m2/m.
St
Le pourcentage minimal d’armatures est égal :
 At  0.4  b0 0.4  0.15
     2.55 .10-4m2/m.
 St  min f et 235
Soit t le diamètre d’armature transversale devant vérifier la condition suivante :
h b0
 t  inf( l min ; ; ) = inf(10mm ; 4.5mm ; 15mm)  Soit alors t = 6 mm.
35 10
On choisit un seul cadre  Ta = 2 6 = 0.56 cm2.
0.56  104
L’espacement St 0   0.215 m .
2.55  104
L’espacement maximal est : S t  inf(0.9d ; 40cm ; 15 l min si Asc  0) ,

d’où S t  0.13m .
St  St  On choisit alors St  St  13cm .

Les armatures principales de flexion doivent être supérieures aux armatures de glissement
calculées par la formule suivante :
Mu  s 490.8  10 5 1.15
Ag  (Vumax  )  (651.3  10 5  )  1.27  10 4 m 2
0.9d f e 0.9  0.144 400
III- Dimensionnement du poteau :
Pour déterminer les sollicitations maximales sur le poteau, on doit déterminer pour
chaque marche les charges transmises au poteau.
Soit :
D = 0.4 m : Diamètre du poteau,
Mu = 490.8 daN.m : Moment à l’ELU pour une marche,
Pu = 651.3 daN.m : Charge (concourante avec Mu ) à l’ELU pour une marche,
n = 30 : Nombre de marche,
630
  21 : Angle entre deux marches successives.
30
i : indice de la marche.
On cherche à déterminer les sollicitations maximales au niveau du poteau dues aux
marches ; pour ce on dresse le tableau suivant sachant que :
 n
 GX  M G cos
M 
 i j
 n
et M Gj ( x)  2
M Gxj  M Gyj
2
M
GY   M G sin 

 i j
 n
 QX  M Q cos
M 
 i j
 n
et M Qj ( x)  2
M Qxj  M Qyj
2
M
QY   M Q sin 

 i j
PG = (n-i+1)NG ; PQ = (n-i+1)NQ ;   (i 1)

i ° MGX(daN.m) MQX(daN.m) MGY(daN.m) MQY(daN) MG MQ PG PQ
30 609 86,4 39,5 225,1 102,9 241,1 110,2 -304 -161
29 588 247,7 113,2 265,6 184,8 363,2 216,7 0 0
28 567 462,6 211,4 357,2 234,8 584,4 316,0 304 161
27 546 702,3 321,0 487,8 246,3 855,1 404,6 607 322
26 525 935,2 427,5 639,9 217,8 1133,2 479,8 911 483
25 504 1130,3 516,6 793,5 153,0 1381,0 538,8 1214 644
24 483 1261,6 576,6 928,1 60,6 1566,2 579,8 1518 805
23 462 1311,7 599,5 1025,8 -47,2 1665,2 601,4 1822 966
22 441 1274,0 582,3 1073,6 -156,0 1666,0 602,8 2125 1127
21 420 1153,4 527,2 1065,2 -251,5 1570,1 584,1 2429 1288
20 399 966,1 441,6 1001,7 -320,8 1391,7 545,8 2732 1449
19 378 736,8 336,8 891,6 -354,9 1156,6 489,2 3036 1610
18 357 496,0 226,7 749,4 -349,1 898,7 416,3 3340 1771
17 336 275,7 126,0 594,1 -304,3 654,9 329,3 3643 1932
16 315 105,3 48,1 446,2 -226,4 458,5 231,4 3947 2093
15 294 7,2 3,3 325,5 -125,7 325,6 125,7 4250 2254
14 273 -5,4 -2,5 248,0 -15,6 248,0 15,8 4554 2415
13 252 69,1 31,6 223,9 89,2 234,3 94,6 4858 2576
12 231 220,8 100,9 256,5 174,8 338,4 201,9 5161 2737
11 210 429,6 196,4 341,4 229,9 548,7 302,4 5465 2898
10 189 667,7 305,2 467,3 247,2 815,0 392,7 5768 3059
9 168 903,6 413,0 617,6 224,2 1094,5 469,9 6072 3220
8 147 1105,8 505,4 772,3 164,2 1348,8 531,4 6376 3381
7 126 1247,5 570,2 910,7 75,1 1544,6 575,1 6679 3542
6 105 1309,9 598,7 1014,6 -31,4 1656,9 599,5 6983 3703
5 84 1284,7 587,2 1070,1 -141,0 1672,0 603,9 7286 3864
4 63 1175,2 537,2 1069,9 -239,2 1589,3 588,0 7590 4025
3 42 996,1 455,3 1013,9 -312,9 1421,3 552,4 7894 4186
2 21 771,0 352,4 909,7 -352,4 1192,4 498,4 8197 4347
1 0 529,9 242,2 771,0 -352,4 935,5 427,6 8501 4508

On dimensionne alors le poteau à la flexion composée, avec :

NGMAX=8501 daN
NQMAX=4508 daN
MGMAX=1672 daN.m
MQMAX=603.9 daN.m
En utilisant les logiciels de calculs (Arche, Robot, etc…), on trouve :
A = 6.79 cm2  on choisit 6HA12
IV- Plan de ferraillage :
Figure 9 : Ferraillage de l’ Escalier Hélicoïdale

CHAPITRE 7 :
ETUDE D’INFRASTRUCTURE :
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS
Les fondations d’une construction sont constituées par les parties de l’ouvrage qui sont en
contact avec le sol auquel elles transmettent les charges de la superstructure, leur bonne
conception et réalisation assurent une bonne tenue de l’ouvrage. Quant à leur type, il est choisi
en fonction de la portance du sol et la nature des charges transmises.
Etant donnée le fort pourcentage de gypse en surface, il y a lieu de protéger la construction
contre l’agressivité en présence de l’eau de provenance naturelle
(nappe, pluie) ou accidentelle (fuite, ruissellement), on exige de prendre les précautions
suivantes :
1. Utiliser pour les fondations un ciment de haute résistance aux sulfates (HRS).
2. Prévoir un dosage en ciment de 400 Kg/m3.
3. Le béton doit être vibré pour obtenir une meilleure résistance.
4. Adopter un enrobage des armatures de 5 cm.
5. Bien choisir les composantes du béton (sable, gravier).
I- Etude géotechnique :
A partir du rapport géotechnique on dispose alors, des résultats des essais
pressiométriques, ces essais nous donnent des informations fiables tant sur la résistance à la
rupture que sur la déformabilité. Notre rôle essentiel était de bien interpréter les résultats des
sondages afin de déterminer un profil géotechnique moyen résumant toutes les données des
essais et servant comme base de calcul et de dimensionnement des fondations.
I.1.L’essai pressiométriques :
L’essai pressiometriques à pour but de déterminer le taux de travail du sol et ses
tassements (Absolus et Différentiels) afin de trouver le type de fondations le plus convenable et
le plus économique.
I.2 Méthode employée pour le calcul de Pl’e et Em :

Tout d’abord, on a essayé d’identifier la nature du sol pour chaque couche, il y’a en effet
des couches de faibles épaisseurs et qui présentent des caractéristiques de résistance mécanique
très semblables. On avait l’intérêt de considérer ces petites couches comme une seule couche
homogène, et avec un module de déformation et une pression limite nette équivalente.
La détermination de la pression limite équivalente se fait par la formule suivante :
Pl ' e  n Pl '1 Pl ' 2 .....  Pl ' n


n : Le nombre de couches à considérer homogènes.
Avec 

 Pl ' n : La pression limite nette de la couche n.
Le calcul des modules de déformations et des pressions limites équivalentes, est effectué
respectivement pour les couches rencontrées dans le premier et le deuxième sondage. Une fois
terminé on a alors une information satisfaisante sur les caractéristiques mécaniques du profil
géotechnique moyen.
Pour la suite du calcul, les épaisseurs à prendre en compte sont d’une coupe moyenne du
profil entre les deux sondages.
 Tableau représentatif :
SP1 SP2
Nature du sol Épaisseur E(bar) PL*(bar) Épaisseur E(bar) PL*(bar)
(m) (m)
SABLE 3 28.33 6.4 3.5 30.66 8.06
GRAVELEUX
SABLE FIN 1.5 37 10 1.5 58.6 13.5

TUFEUX
SABLE FIN A 1.5 99 12 1.5 64 20

MOYEN
QUARTZEUX
ARGILE SILTEUSE 5.5 156 21.2 5.5 170 21.8
Tableau1 :caractéristique différents couches de sol

II- Choix du type de fondation:
Compte tenu des caractéristiques géotechniques du sol (PL* et E), aux charges transmises
aux fondations, on va adopter comme il est recommandé dans la conclusion du rapport
géotechnique le système de fondation superficielle, semelles isolées sous poteaux et filantes
sous les voiles.
Le type de fondation superficielle constitue la solution la plus économique et la plus facile
à exécuter, on va donc vérifier dans ce qui suit si le critère de tassement est satisfait pour notre
projet.
Le principe de vérification consiste à dimensionner une fondation superficielle sous la
charge de service maximale, on calculera ensuite son tassement et, suivant la valeur trouvée, on
décide si ce type de fondation est adéquat ou non.
On note aussi que l’évaluation de la capacité portante du sol doit tenir compte de deux
critères fondamentaux à savoir :
-sa résistance à la rupture,
-le tassement différentiel est limité à 2 cm sur 10m.

II.1.Contrainte admissible :
Pour notre projet, les semelles seront placées à environ 8.5m du terrain naturel
puisque on a 7.5m comme profondeur de terrassement de plus on va prévoir 1m pour les
pré-poteaux, longrines, d’où notre fondation va être exécuté dans la couche d’argile
siiteuse.
qult  q 0 k  Pl *
La contrainte admissible est :  adm  
F  3 3
Avec k : coefficient qui dépend de la forme de la fondation, profondeur de l’encastrement
et de la nature du sol, sa valeur est généralement : k = 0.80
0.80  21.12  adm  5.63 bar
 adm   .
3
Pour le calcul on va prendre  adm  2.5 bar et cela pour des raisons de sécurité vis-à-
vis la stabilité de l’ouvrage, aussi pour respecter la condition d’affaissement.
2.2) Estimation du tassement :

Dimensions de la fondation :
P P
 adm  ser  ser Avec Pser = G + Q =3132+802= 3934 KN
S B²
La largeur de la semelle donnée par :
b Pser
B  3.96  4 m
a  adm
La valeur du tassement sous la fondation est donnée par l’expression suivante :

 2  B
w q c B  qB0  d 
9 Ec 9Ed  B0 
Avec :  : Caractéristique liée à la structure du matériaux,
E 156
D’après le fascicule [D60], on a :   7.35  9 (cas de
Pl * 21.2
l’argile), donc  =1.
2
 c ,  d : Coefficients liés à la géométrie de la fondation, pour fondation de forme
carré :  c  1.10 et  d  1.12

D’après le fascicule D60 si les valeurs E9 à E16 ne sont pas connues on calcule Ed comme
suit: Ec = E1 = 120 bar = 12 MPa
3.6
Ed 
1 1 1 1
  
E1 0.85  E2 E3, 4,5 2.5  E6, 7 ,8
3.6
  151.35bar
1 1 1 1
  
120 0.85  140 193.3 2.5  213.33
Pser 3.934
q   0.24MPa
S 4.002
Calcul de w :
1
  1
 
  2 
w     0.24 1.10  2.00 
2 2 4.00
 0.24  0.6  1.12 
9 12 9 15.135  0.6 
D’où w = 0.01066m=1.06cm

Correction du tassement :
20% : correspond au terme de correction du tassement pour les semelles mis en surface. Pour
notre cas d’étude on a : D  1.5  0.375
B 4.00
1 20%
0.375 x % donc x = 7.5 %
Le tassement devient donc après la correction :
w = 1.06  1.05 = 1.11 cm < 2cm (ok)
On remarque qu’après cette correction le tassement reste toujours inférieur au tassement
admissible, en fait ce dernier est limité à 2 cm, et par suite on a vérifié les différents critères de
choix des semelles isolées.Donc comme il est recommandé dans la conclusion du rapport
géotechnique, on va adopter le système des semelles isolées fondées d’environ -8,5m par
rapport à la cote de terrain naturel ancrées dans la couche d’argile silteuse.
III- Dimensionnement des fondations :

III.1. Méthode de calcul :
Les contraintes sous une semelle rigide sur sol ont une répartition rectangulaire. L’examen
du tracé des isostatiques dans une semelle rigide chargée ponctuellement montre qu’on peut
considérer la semelle comme une succession de bielles de béton travaillant en compression,
inclinées et transmettent aux aciers inférieurs des efforts de traction.
Ceci conduit à la ’’ méthode des bielles’’.

Isostatique Bielles de béton
Figure2: Méthode des bielles.
III.2. Semelle rectangulaire ou carré (sur rocher ou béton) soumise à

un effort normal centré :
Figure 3: schéma descriptif de la Semelle isolée.

Dans le cas générale (semelle rectangulaire) le poteau a une section a x b, la semelle est
un rectangle A x B, avec a b et AB ; dans le cas général, on choisit les dimensions de la

A a
semelle de telle sorte qu’elle soit homothétique du poteau : 
B b
A et B sont déterminés par :
Pser b 3 Pser a 3 Pser

AB  ;B  ouA 
 a2  b2 
Les autres dimensions doivent respecter :
B b
 (d a etdb )  A  a
4
En utilisant la méthode des bielles on obtient les sections d’armatures Aa dans le sens de
la largeur et Ab dans le sens de la longueur :
Pu ( A  a) Pu ( B  b)
Aa  Ab 
8  d a   st 8  d b   st
Arrêt des barres :
Pour déterminer la longueur des barres et leurs mode d’ancrage, on calcule la longueur de
φ fe
scellement : ls  ; Cette valeur dépend du type d’acier et de la résistance
4 0,60 2 f
s tj
de béton.
ls
L’arrêt est déterminé en fonction du rapport :
b
- si b  ls : Toutes les barres doivent être prolongées jusqu’aux extrémités de la

4
semelle et comporter des ancrages courbes.
- si ls  b : Les barres ne comportent pas des crochets et on peut arrêter une barre sur
8
deux à 0,71 b ou alterner des barres de 0,86 b.
- si b  ls  b : Ancrage droit.
8 4
Gros béton :
La section du gros béton (S) est déterminée par :
P'
S  A' B'  Avec :
σsol
* P’ : Charge initiale appliquée sur la semelle y compris son poids propre majorée
de 10% pour tenir compte du poids propre de gros béton.
* A’, B’ : Les dimensions du gros béton.

Pour que les dimensions du gros béton soient homothétiques à celles de la semelle,
on doit vérifier:
A' A
 ; A, B : Les dimensions de la semelle.
B' B
La hauteur du gros béton (Hg) est calculée de manière à permettre le
développement des bielles de béton à un angle (  ) tel que :
45°    55°.
 A'  A
 tg 
Soit : H g =max  2
 B  B tg 
'
 2
Condition de non poinçonnement :

Il s’agit de vérifier que la hauteur de la semelle est suffisante pour empêcher le phénomène
de poinçonnement de se produire on a alors à vérifier l’expression suivante :
Pr  0,045.u c .h .f c28
Avec : * u c  2(a  b)  4h : aire du feuillet moyen sur lequel agit la charge poinçonnant Pr
donnée réglementairement comme suit:
(a  2h)(b  2h) (a  2h)(b  2h)
Pr =  1  ] Pu  1.35G0
AB AB
Si la condition de non-poinçonnement n’est pas vérifiée, deux solutions sont à envisager
:
- Soit on augmente la section de la semelle.
- Soit on utilise des armatures transversales dans la zone où agit la charge de
poinçonnement.
EXEMPLE DE CALCUL :
a. dimensionnement de la semelle :
On se propose de dimensionner la semelle S sous le poteau P (65*65) :
Pu=5431.2 KN=5.431 MN
Pser=3934 KN=3.934 MN
On note que nous somme en présence d’un sol dont la portance est moyenne, on utilise donc
des semelles reposant sur du gros béton afin d’augmenter cette portance ; on désigne par
 GB : La contrainte de compression du gros béton ;  GB  5.5 bar
D’après le BAEL 91 révisé 99 puisque la semelle repose sur de gros béton, la répartition des
contraintes est bitriangulaire (semelle rigide sur surface rigide), on doit alors multiplier les
efforts appliqués sur la semelle par 3\2 ; d’où :
3 Pser 3 3.934
B   3.27m
2  GB 2 0.55
Soit A = (a /b)B = B = 3.3m .

Les auteurs utiles doivent respecter :

3.3  0.65
 (d a etdb )  3.3  0.65
4
AN : 0.662  ( d a etdb )  2.65
Soit db=da=0.7 m ;h=da,+enrobage(5cm)
On adopte une semelle carré (3.3*3.3*0.75).

Le poids propre vaut :
Ppropre= (3.3*3.3*0.75)*25=204 .18 KN=0.204 MN
P’ser= 3.934+0.204=4 .138 MN
P’u=5.431+0.275=5.706 MN
3 P' ser 3 4,138

B   3.36m
2  GB 2 0,55
On prend A=B= 3.4 m
b. calcul d’armature :
P' ( A  a) 5,706(3,4  0,65)
AREC  Ab  Aa  U   80.518cm 2
8  d a   ST 8  0,7  348
On considère qu’on est dans le cas de fissuration préjudiciable (avec un bon enrobage de 5cm).
AS-REC=1.1Aa=1.1 Ab=88.57cm2
AS-BITR=(9/8)(B/A) AS-REC=99.64cm2
=> soit à placer 27HA25 => AS= 103.38cm2
c. Arrêt de barres :
φ fe
ls   38.58  38.58  2.5  96.45cm
4 0,60 2f
s tj
A /4=3.3/4=82cm
 ls> A /4 donc toutes les barres doivent être prolongées jusqu’aux
extrémités de la semelle et comportées des ancrages courbes.
d. dimensionnement de gros béton :

P' 4.138  0.204  1.1
A' B'    17.449m 2
σsol 0.25
=>A’=B’=4.18m soit la largeur du gros béton est A’=4.2m
et Hg = 4.2  3.3 tg50  0.53m Soit Hg=60cm
2
e. vérification de la condition de non poinçonnement :
uC=4*0.75+2*(0.65+0.65) =5m
Pr=3.16MN <0.045 UC fc28 h=4.21MN donc la condition de non poinçonnement est vérifiée.

III.3. Semelle isolée sous poteau de joint :
Figure 4: schéma descriptif de la Semelle isolée sous poteau de joint.

Avec :
S = A  B : Section de la semelle.
S1 = a1b1 : Section du poteau n° 1
S2 = a2b2 : Section du poteau n° 2
N1 : Charges transmises par le poteau n° 1
N2 : Charges transmises par le poteau n° 2
d1 : distance entre l’axe de la semelle et l’axe du poteau n°1
d2 : distance entre l’axe de la semelle et l’axe du poteau n°2
d: distance entre les axes des poteaux
Les dimensions du poteau fictif sont :
a1  a 2
bf = b1 + b2 ; af =
2
Pour le calcul de ce type de fondations on présente deux cas :
*Si N1 = N2 : le calcul se ramène à celui d’une semelle rectangulaire soumise à un effort
normale centré avec N = N1 + N2
* Si N1 N2 : la semelle est remplacée par une semelle fictive équivalente soumise à un
d N1  N 2
effort normal ( N = N1 + N2 ) applique a une distance ( e = ) du centre de gravité ce
2 N1  N 2
qui engendre un moment de flexion M = e  N .

Armatures :
-Si e0  B les armatures ont comme section :

24
 e   e 
Pu 1  3 0  A  a  Pu 1  3 0 B  b 
Ab  
B
Aa  
B
et
8  da  s 8  db  s
-Si e0  B les armatures ont comme section :

24
M1
Ab 
db  s
M1 : le moment qui s’applique dans la section située à une distance 0.35 b de l’axe du
poteau du côté de la contrainte maximale et que les armatures dans la direction B
doivent l’équilibrer.
e b  P
2
-Si e0  B B   e
M 1    0.35  b  1  4  0  1.4 0 2  ser
6 2   B B  2 B
2
B 
  0.35  b  P
-Si e0  B M 1  (4  B  0.35  b  9  e0 ) 2  ser
6  B
 e0 
27

 2 
 e 
Pu 1  3 0  A  a 
Les armatures Aa gardent la valeur : Aa   B
8  da  s
Exemple de calcul :
Poteau 1 G1 = 513 KN , N1s = 620 KN

Q1 = 107KN , N1u =853.05 KN
avec : a1b1 = 3540 cm²
Poteau 2 G2 = 627 KN , N2s = 781 KN
Q2 = 154KN , N2u = 1077.45 KN
avec: a2b2 = 3540 cm²
Ce qui donne d =3+ ((40+40)/2)=43cm , d1 = 21.5cm , d2 = 21.5 cm
d N1  N 2
e= =2.47cm
2 N1  N 2
bf = b1 + b2 = 0.80 cm

a1  a 2
af = = 0.35 cm
2
Nu = 1930.5 KN & Ns = 1401 KN
Mu = e  N = 47.68 KN.m Ms = 34.6 KN.m
Le calcul se ramène à celui d’un poteau rectangulaire reposant sur une semelle rectangulaire
avec charges concentrées et un moment de flexion
a. Dimensionnement de la semelle
Ms
e0 = =0.024 m
Ns
A
= a A= aB donc A = 0.875B
B b b
En utilisant la condition suivante
3 Ns  3e 
AB > 1  0  on prend B =2.3 m et A = 2 m
2g  B 
Bb
 d a et d b  A  a AN : 0.475  d a et d b  1.66
4
Donc d = 0.7m ce qui donne hs = 0.75 m
b. Dimensionnement du gros béton :
on a A'
= A et Ps = Ns + Poids de la semelle = 1487.25 KN
B' B
B Ps
B’ > = 2.61 m et A=2.3 m , Hg = 0.5 m
A sol
c. Calcul d’armature :
 3e0 
N u 1   B  b 
Ab =  B 
= 19.40 cm² soit Ab=14HA12
8 d b  st
 3e0 
N u 1   A  a 
Aa =  B 
= 16.95 cm² soit Aa = 7HA12
8 d a  st
On considère qu’on est dans le cas de fissuration préjudiciable (avec un bon enrobage
de 5cm) .
pour Ab :
AS-REC=1.1Ab=21.34 cm2
AS-BITR=(9/8)(B/A) AS-REC=27.36 cm2 soit Ab=14HA16

pour Aa :
AS-REC=1.1 Aa=18.64 cm2
AS-BITR=(9/8)(B/A) AS-REC=23.90 cm2 soit Aa = 12HA16
d. Vérification de la condition de non poinçonnement :
uC=4*0.75+2*(0.4+0.35) =4.5m
Pr=0.37MN <0.045 uC fc28 h=3.79MN donc la condition de non poinçonnement est vérifiée.

Figure5 : Schéma de ferraillage de la semelle sous poteau carré

Figure 6:schéma de ferraillage de la semelle sous joints

CHAPITRE 8 :
ETUDE D’UNE PISCINE
La hauteur h étant faible devant les dimensions en plan a et b, et le bord

supérieur étant libre, seul l’encastrement (nécessaire) sur le radier intervient. La
paroi verticale fonctionne donc comme une console encastrée sur le radier.
Figure 1 : Représentation de la piscine
I- Etude des parois :

Dans l’étude des parois deux cas seront envisagés :
* 1er cas : la piscine est pleine.
* 2ème cas : la piscine est vide.
I-1- 1er cas : piscine pleine :
I-1-1- Sollicitations :
I-1-1-1- Détermination des moments fléchissant :
On est dans le cas d’un bassin ouvert de grande surface et de faible hauteur.
Le calcul est à faire par bande verticale de largeur unité encastrée dans le radier
L’expression du moment fléchissant est la suivante :
  x3
MX  
6
  h3
moment d’encastrement : M max  
6
3
2
M  1000   1333.34daN.m / ml
6

h
  ( )3
 moment à mi-travée : M  2
6
13
M  1000   166.67daN.m / ml
6
I-1-1-2- Détermination des efforts tranchants (traction dans les parois) :
I-1-1-2-1- Cas des petites parois :
Petit côté – Répartition à 45° pour déterminer les forces de traction T1 et T2

Pour une charge triangulaire valant q  1000 2  2000daN / m² en partie
basse et L  2  h
q  h²
T1 
6
On trouve ainsi pour le fond et d’après la relation : T  2  T1  T2
T2  T  2  T1
q  L  h 2  q  h²
T2  
2 6
qh
T2  3  L  2  h 
6
On trouve :
2000  4
T1   1333.33daN Soit 666.67daN / m dans le grand côté
6

2000  2
T2   3  10  2  2  17333.34daN Soit 1733.34daN / m
6
I-1-1-2-2- Cas des grandes parois :
Grand côté – Répartition à 45° pour déterminer les forces de traction T3 et T4
Pour une charge triangulaire valant q  1000 2  2000daN / m² en partie

basse et L  2  h
q  h²
T3 
6
On trouve ainsi pour le fond et d’après la relation : T  2  T3  T4
T4  T  2  T3
q  L  h 2  q  h²
T4  
2 6
qh
T4  3  L  2  h 
6
On trouve :
2000  4
T3   1333.33daN Soit 666.67daN / m dans le petit côté
6
2000  2
T4   3  15  2  2  27333.34daN Soit 1822.23daN / m
6

I-1-2- Estimation de l’épaisseur des parois :

Le moment maximal à l’ ELU en valeur absolue vaut :
M  1333.34m.daN / ml
Ce moment négatif engendre une traction dans le béton qui doit être limitée du côté
intérieur (côté de l’eau) par la contrainte admissible à la traction du béton :
6 M
 bt   1.1    f t 28
h²
Avec :
  1 (Flexion composée de traction)
 bt  1.1    f t 28  1.1  1  1.92  2.112MPa
6 M 6  1333.34  105
e   0.1946m
 bt 2.112
 e  20cm
I-1-3- Armatures horizontales :
Les parois sont soumises à un effort de compression et des moments fléchissant.
Par conséquent les sections sont calculées en flexion composée avec compression.
Dans la suite on utilisera les paramètres suivants :
 st  inf 0.5  f e ;90  . f t 28   157.7 MPa

 bc  0.6  f c 28  13.2MPa
15   bc
1   0.55
15   bc   st
1  1 
 rb  . 1 .1  .  0.23
2  3 
I-1-3-1-. Grand côté :

a- à mi-travée :
- Le moment fléchissant est : M  166.67daN.m / ml
- L’effort normal est un effort de traction au niveau des parois :
N  T1  666.67daN / m
M  166.67
- l’excentricité vaut : e0    0.25m
T  666.67
Le centre de pression C se trouve alors à l’extérieur des traces des armatures ; la
section est alors partiellement tendue ; le calcul sera effectué en flexion simple
moyennant :

M ser  T  eA
-eA : la distance entre la trace des armatures tendues et le centre de pression C.
 0.2 
eA  0.25    0.05  0.30m
 2 
On obtient alors :
M ser  666.67  0.30  200daN.m / ml

15   bc
1   0.56
15   bc   st
1  1 
 RB    1  1    0.23
2  3 
M ser
 ser   0.006
b  d ²   bc
 RB   ser  ASC  0
Ms
1   5.63  104
b  d ²   st
1   1 ²   1 
1   1     1  0.12
30  1   1  3
  
Z  d  1  1   0.144
 3
M ser
ASTS   0.88cm ² / m
Z   st
N ser
ASTC  ASTS   1.30cm ² / m
 st
Condition de non fragilité :

f t 28 1.92
Amin  0.23  b  d   0.23  1  0.15   1.65cm² / m
fe 400
5HA8  A  2.51cm² / ml
b- à l’encastrement :
- Le moment fléchissant est : M  1333.34daN.m / ml
- L’effort normal est un effort de traction au niveau des parois :

N  T  1822.23daN / m
M  1333.34
- l’excentricité vaut : e0    0.73m
T  1822.23
Le centre de pression C est localisé à l’extérieur de la section ; cette section est
alors partiellement tendue, le calcul devient alors :
M ser  T  eA
Avec :
 0.2 
eA  0.73    0.05   0.78m
 2 
On obtient alors :
M ser  1822.23  0.78  1421.34daN.m / ml
15   bc
1   0.56
15   bc   st
1  1 
 RB   1  1    0.23
2  3 
M ser
 ser   0.048
b  d ²   bc
 RB   ser  ASC  0
Ms
1   4.00  103
b  d ²   st
1  1 ²  1 
1   1    1  0.31
30  1  1  3
  
Z  d  1  1   0.1345
 3
M ser
ASTS   6.70cm ² / m
Z   st
N ser
ASTC  ASTS   7.85cm ² / m
 st
6HA14  A  9.23cm² / ml

I-1-3-2. Petit côté :

Un calcul similaire aux grandes côtés conduit à adopter la même quantité d’acier
pour les petites parois
- à mi-travée : 5HA8  A  2.51cm² / ml
- à l’encastrement : 6HA14  A  9.23cm² / ml
I-1-4- Calcul des armatures verticales :

I-1-4-1. Grande côté :
a- à mi-travée :
AST 1.65
A   0.41cm ² / ml
4 4
5HA8  A  2.51cm² / ml
AST 9.23
A   2.31cm ² / ml
4 4
5HA8  A  2.51cm² / ml
I-2- 2ème cas : piscine vide :

Dans ce cas la piscine est sollicitée par les charges de la poussée du sol, la pression
hydrostatique de la nappe et la surcharge.
Influence des terres extérieures : Les caractéristiques du remblai sont :
- poids volumique :  '  1800daN / m3
- Angle de frottement interne :   35
- Coefficient de poussée (écran vertical et surface du sol horizontale) :
    1  sin  
k a  tg ²     0.271
 4 2  1  sin  
- Pour obtenir l’effet du remblai sur la paroi ; il suffit de remplacer la masse
volumique de l’eau par la masse volumique du remblai et multiplier le
moment ainsi trouvé par le coefficient de poussée k a .
Influence de la surcharge :(PISCINE : partie accessible aux seuls baigneurs)
- Q  400daN / m²
Influence de la pression hydrostatique de la nappe :
La nappe se trouve à -0.5m de la surface avec  e  1000daN / m3
I-2-1- Sollicitations :
Pour déterminer les sollicitation maximales sur les parois, le calcul est le même
que dans le premier cas (piscine pleine)

I-2-1-1- Sollicitations dues à la poussée du sol :

 'h 3
 moment d’encastrement : M max  k a 
6
3
2
M  0.271 1800   650.4daN.m / ml
6
h
 '( ) 3
 moment à mi-travée : M  k a  2
6
13
M  0.271 1800   81.3daN.m / ml
6
I-2-1-2- Sollicitations dues à la pression hydrostatique de la nappe :

  h3
 moment d’encastrement : M max   e
6
3
1.5
M  1000   562.5daN.m / ml
6
 e  (0.5) 3
 moment à mi-travée : M  
6
3
0.5
M  1000   20.83daN.m / ml
6
I-2-1-3- Sollicitations dues à la surcharge d’exploitation :

Q  h²
 moment d’encastrement : M max  k a 
2
400  2²
M  0.271  216.8daN.m / ml
2
h
Q  ( )2
 moment à mi-travée : M  k a  2
2
400  1²
M  0.271  54.2daN.m / ml
2
On obtient enfin :
- pour: x  h  M  1429.7m.daN / ml
- pour x  1m  M  156.33m.daN / ml

I-2-2- Armatures horizontales :

I-2-2-1-. Grande côté :
a- A mi-travée :
- Le fléchissant est : M  156.33m.daN / ml
- L’effort normal est dû au poids propre des parois :
N  0.2  2500 2 1  1000daN / ml  0
M  156.33
- l’excentricité vaut : e0    0.15m
N 1000
Le centre de pression C se trouve alors à l’extérieur des traces des armatures ; la
section est alors partiellement tendue ; le calcul sera effectué en flexion simple
moyennant :
M ser  N  eA
 0.2 
eA  0.15    0.05  0.10m
 2 
On obtient alors :
M ser  1000  0.10  100daN.m / ml
15   bc
1   0.56
15   bc   st
1   
 RB    1  1  1   0.23
2  3 
M ser
 ser   0.0033
b  d ²   bc
 RB   ser  ASC  0
Ms
1   2.82  10 4
b  d ²   st
1   1 ²   
1   1  1    1  0.09
30  1   1  3 
  
Z  d  1  1   0.1455
 3 
M ser
ASTS   0.43cm ² / m
Z   st
N ser
C
AST  ASTS   0.20cm ² / m  0
 st

Condition de non fragilité :

f t 28 1.92
Amin  0.23  b  d   0.23  1  0.15   1.65cm ² / m
fe 400
5HA8  A  2.51cm² / ml
- Le moment fléchissant est : M  1429.7m.daN / ml
- L’effort normal est dû au poids propre des parois :
N  0.2  2500 2 1  1000daN / ml  0
- l’excentricité vaut : e0  M   1429.7  1.43m
N 1000
Le centre de pression C est localisé à l’extérieur de la section ; cette section est
alors partiellement tendue, le calcul devient alors :
M ser  N  eA Avec :
- eA : la distance entre la trace des armatures tendues et le centre de pression C.
 0.2 
eA  1.43    0.05   1.38m
 2 
On obtient alors : M ser  1000  1.38  1380daN.m / ml
15   bc
1   0.56
15   bc   st
1   
 RB    1  1  1   0.23
2  3
M ser
 ser   0.046
b  d ²   bc
 RB   ser  ASC  0
Ms
1   3.88  103
b  d ²   st
1   1 ²   
1   1  1    1  0.30
30  1   1  3
  
Z  d  1  1   0.135
 3
M ser
ASTS   6.48cm ² / m
Z   st
N ser
ASTC  ASTS   5.84cm ² / m
 st
6HA12  A  6.78cm² / ml

I-1-3-2. Petit côté :

Les sollicitations sont les mêmes que celles du grand côté, alors on peut admettre la
même quantité d’armature à l’encastrement et en travée.
I-1-4- Calcul des armatures verticales :
I-1-4-1. Grand côté :
c- à mi-travée :
AST 1.65
A   0.41cm ² / ml
4 4
5HA8  A  2.51cm² / ml
d- à l’encastrement :
AST 6.78
A   1.695cm ² / ml
4 4
5HA8  A  2.51cm² / ml
Les armatures situées au voisinage des faces extérieures et retournées vers
l’intérieur peuvent contribuer à équilibrer les moments aux angles.
II- Etude du radier :
Le calcul du radier est quelque chose d’extrêmement complexe si on veut obtenir les
contraintes exactes. La solution exacte est mal connue puisqu’elle dépend théoriquement des
conditions de déformations du sol que l’on ignore la plupart du temps.
Il faut donc pratiquement recourir à des méthodes approchées respectant au mieux le
fonctionnement physique effectif du radier chargé.
II-1- Disposition constructive :
- L’épaisseur du radier doit au moins être égale à celle des parois pour assurer la
rigidité nécessaire pour le fonctionnement du groupement (parois - radier).
Mais puisque le radier est assimilé à une dalle portant dans les deux sens donc
lX
e'   0.33m  e'  35cm
30
- Le radier est posé sur une coche de béton de propreté de 5 cm à 10 cm
d’épaisseur (d’après le règlement)
II-2- Calcul des sollicitations :
Deux cas sont envisageables :
- piscine pleine
- piscine vide
II-2-1- 1er cas : piscine pleine :
Les efforts agissants sont :
- poids propre du radier PR  0.35  2500  875daN / m²

- PB  0.10  2200  220daN / m²

poids du béton de propreté :
- poids de l’eau : PE  2  1000  2000daN / m²
La charge totale est : P  3095daN / m²
Le radier est assimilé à une dalle rectangulaire portant dans les deux sens.
10
  0.67 0.40
15
1
x   0.072
3
8(1  2,4 )
²
M   x  P  l  22284daN.m / m
0x x
2 2
 y   [1  0,95(1   )]  0.25
M  y  M  5571daN.m / m
0y 0x
M tx  0,75  M  16713daN .m / m
0x
M ax  0,50  M  11142daN.m / m  M ax  11142  1333.34  12475.34daN.m / m
0x
M ty  0,75  M  4178.25daN.m / m
0y
M ay  0,50  M  2785.5daN.m / m  M ay  M ax  12475.34daN.m / m
0y

Sens lx :
15   bc
1   0.56
15   bc   st
1   
 RB   1   1 1   0.23
2  3 

M ser
 ser   0.14
b  d ²   bc
 RB   ser  ASC  0
Ms
1   0.011
b  d ²   st
1  1 ²  1 
1   1  3    1  0.47

30 
 1  1  
  
Z  d  1  1   0.253
 3 
M ser
S
AST   41.88cm ² / m
Z   st
9HA25  A  44.17cm² / ml
Sur appui :
15   bc
1   0.56
15   bc   st
1   
 RB   1   1 1   0.23
2  3 

M ser
 ser   0.10
b  d ²   bc
 RB   ser  ASC  0
Ms
1   0.0087
b  d ²   st
1  1 ²  1 
1   1  3    1  0.42

30 
 1  1  
  
Z  d  1  1   0.258
 3 
M ser
S
AST   30.66cm ² / m
Z   st
10HA20  A  31.41cm² / ml

Sens ly :
15   bc
1   0.56
15   bc   st
1   
 RB   1  
 1 1 
  0.23
2  3 
M ser
 ser   0.035
b  d ²   bc
 RB   ser  ASC  0
Ms
1   0.0029
b  d ²   st
1  1 ²  1 
1   1  3    1  0.26

30 
 1  1  
  
Z  d  1  1   0.274
 3 
M ser
S
AST   9.67cm ² / m
Z   st
5HA16  A  10.05cm² / ml
Sur appui :
15   bc
1   0.56
15   bc   st
1   
 RB   1  
 1 1 
  0.23
2  3 
M ser
 ser   0.10
b  d ²   bc
 RB   ser  ASC  0
Ms
1   0.0087
b  d ²   st
1  1 ²  1 
1   1  3    1  0.42

30 
 1  1  
  
Z  d  1  1   0.258
 3 
M ser
S
AST   30.66cm ² / m
Z   st
10HA20  A  31.41cm² / ml

2- Section minimale d’acier :

A  8  e'  2.8cm²/m
ymin
(3   )
A  A  1.165  2.8  3.26cm ² / m
xmin 2 ymin
Vérification de la contrainte tangentielle :
Pl x
Vx   11591.76daN / ml

2(1  )
2
Pl x
Vy   10316.67daN / ml
3
Vmax 11591.76  10  5
u    0.386MPa
d 0.30
f 22
 lim  0,07 c28  0.07   1.027MPa
b 1.5
  U   lim
Donc la section de béton est bien vérifiée.

II-2-2- 2ème cas : piscine vide :
Dans cette étape on considère que les actions des parois et la réaction du sol sur le
radier. Le sol étant moyen et le radier est rigide.
II-2-2-1- En travée grande portée :
4  QP
A 
Ll
Avec L  15.4m et l  10.4m
QP  0.20  2  2500  1000daN / m
1 L
M max  QP    0.167  QP  L
3 2
 M max  2571.8daN.m / m

15   bc
1   0.56
15   bc   st
1   
 RB    1  1  1   0.23
2  3 
M ser
 ser   0.021
b  d ²   bc
 RB   ser  ASC  0
Ms
1   1.81  10 3
b  d ²   st
1   1 ²   
1   1  1    1  0.21
30  1   1  3 
  
Z  d  1  1   0.279
 3 
M ser
S
AST   5.84cm ² / m
Z   st
5HA14  A  7.69cm² / ml
II-2-2-2- En travée petite portée :

4  QP
A 
Ll
Avec L  15.4m et l  10.4m
QP  0.20  2  2500  1000daN / m
1 l
M max  QP    0.167  QP  l
3 2
 M max  1736.8daN.m / m

15   bc
1   0.56
15   bc   st
1   
 RB    1  1  1   0.23
2  3 
M ser
 ser   0.014
b  d ²   bc
 RB   ser  ASC  0
Ms
1   1.22  10 3
b  d ²   st
1   1 ²   
1   1  1    1  0.18
30  1   1  3 
  
Z  d  1  1   0.282
 3 
M ser
S
AST   3.90cm ² / m
Z   st
5HA10  A  3.92cm ² / ml
Vérification de la contrainte tangentielle :

4  QP 4  1000
A    24.9daN / m²  2.49  103 bar
Ll 15.4  10.4
 A   adm  2.5bar
Vérification de la contrainte admissible du sol :
Poids mort de la piscine : P  PR  PB  PP
Avec :
- PR  2500  0.35  150  131250daN
poids du radier :
- poids du béton de propreté : PB  2200  0.1  150  33000daN
- poids des parois : PP  2500  2  0.2  50  50000daN
 P  214250daN
- PE  1000  150  2  300000daN
poids de l’eau :
- poids total de la piscine pleine : PT  514250daN

- Contrainte transmise au sol :

PT 514250
   3428.34daN / m²
S 150
  0.343bar
    adm
Conclusion : on peut retenir les dimensions choisies.
Figure 2 : COUPE HORIZONTALE AU NIVEAU (-1) m DU SOL

Figure 3 : ZOOM SUR LA LIAISON PAROI-PAROI
Figure 4 : LA LIAISON RADIER-PAROI
CHAPITRE 9 :

ETUDE DE LA SECURITE INCENDIE
I- Vérification à l’incendie d’une dalle pleine :

Les données de calcul :
 Epaisseur de la dalle : h  25cm
 f c 28  22MPa
 Acier HA : f e  400MPa
 Charges permanentes : g  925daN / m²
 Charges d’exploitation : q  250daN / m²
 SF : 2 heures.
Sens l x Sens l y
EN TRAVEE :
 distance utile : U 2 cm 3 cm
 hauteur utile : d  h  U 23 cm 22 cm
 température d’acier
(tableau VI-1) 660°C 590°C
 coefficient
d’affaiblissement : S  S  1.85 
660
 0.22  S  1.85 
590
 0.39
 section réduite : 405 405
A   S  A
A  5HA8  2.51cm ² A  5HA8  2.51cm ²
A  2.51 0.22  0.55cm ² A  2.51 0.39  0.98cm ²
 pourcentage mécanique :
1.3  A  f e 1.3  0.55  10 4  400 1.3  0.55  10 4  400
P P P
b  d  f C 90 1  0.23  24.2 1  0.23  24.2
P  5.14  10 3 P  9.57  10 3
P
    0.005   0.0095
1  0.6  P
f C 90
 M R  .b.d ² M RX  0.00492MN .m M RY  0.00855MN .m
1.3
SUR APPUI : (tableau VI-3) (tableau VI-2)

lx 6.13 6.13
*  d  g   0.98 d  g   0.98
ly 6.25 6.25
K 1g  K1d  0.0141 K1g  K 1d  0.0138
K 2 g  K 2 d  0.233 K 2 g  K 2 d  0.241
2
* P gq P  8.67KN / m² P  8.67KN / m²
3
 X : (tableau VI-4)
X = 0.917 X = 0.917
 l '  X .l x , y l g'  l d'  5.62m l g'  ld'  5.73m

K 1 .P.l g'3  l d'3 
 Ma  M a  16.57 KN .m M a  16.30KN .m
K 2 l  l
'
g
'
d

 E  120003 f C 90 E  34709.87MPa E  34709.87MPa
 h’ (tableau VI-5) :
h’ = 17.8 cm
h '3
i  4.7 10 4 m 4
12
*  (tableau VI-6)
  440C
*  : coefficient de
dilatation du béton :
  10 5
*
 . l g'  l d' .E.i
M 
2.h.K 2 g .l g'  K 2 d .l d'  M   616.14KN .m M   616.14KN .m
E.i
* K
.K 2 g .l  K 2 d .l d' 
'
g

* N S  A. f e K  6.23MN / Rad K  5.90MN / Rad

A  5HA8  2.51cm ² A  5HA8  2.51cm ²
1.3  N S  10 4
N S  100.4 KN N S  100.4 KN
*k
f C 90
k  53.93cm ² k  53.93cm ²
* a  0.027  t
* b  0.85  e 0.073t * a  0.054 * a  0.054
*c  a  kb * b  0.734 * b  0.734
*z  d c * c  1cm * c  1cm
* z  22cm * z  21cm
* M R  NS  z
M R  22.08KN .m M R  21.08KN .m
M a  M  M R
* 
K 16.57  616.14  22.08 16.30  616.14  21.08
 
6.23  10 3 6.23  10 3
  0.098   R   0.1   R
L’acier ne se casse pas L’acier se casse
Moment/appui = M a Moment/appui = 0
calculé
M  M2 mY  M Y
mX  M X  1
2 mY  8.55  0
16.57  2  mY  8.55KN .m
m X  4.92 
2
 m X  21.49KN .m
mY 8.55
*    0.397
m X 21.49
*        ²   ²  3  
   0.98  0.397  0.98²  0.397²  3  0.397
   0.769

D’où on obtient finalement :

  lX
1
24  m X 
P 
2
lX 3 
 P  53.84KN / m²
g  q  9.25  2.5  11.75KN / m²
 P gq
Conclusion :
La dalle est stable au feu pour 2 heures.
II- Vérification de la stabilité au feu d’un poteau :
*section : 45 45
* hauteur libre : l0  3.4m
* armature : 4 HA 12 & 4 HA 10
* f e  400MPa
* f c 28  22MPa
* enrobage : 3 cm
 ( ) BR  f c 28
Capacité portante : N R  (  AS  f e )
0.85 1.17
lf l0
*   26.05
i 0.29  a

0.85
  50   ( )   0.765

1  0.2( )²
35
* BR  b  Br ; Br  0.43²  0.1849m²
P 4  45
m   0.08
S 45²
m = 0.08 et SF 2h donc d’après l’abaque  moy  380C

380
 b  1.393   b  0.795
636
 Br  0.795  1849  1469.95cm ²
* AS    Si  ASi
AS 1  4 HA12  4.52cm ²
AS 2  4 HA10  3.14cm ²
1- Calcul du coefficient  Si :
1-1- Pour les armatures HA12 :
1  762.05C
1  750C  S 1  0

1-2- Pour les armatures HA10 :

590  450
 2  590   0.5  555C
2
2
200   2  580   S  1.305    S  0.457
655
Donc on a :
AS  0  0.457  3.14  1.43cm²
On aura finalement :
0.765  1469.59  10 4  22 
N R    1.43  10  4  400   2.53847MN
0.85  1.17 
 N R  2538.47 KN
N U  2325.6 KN  N R
Conclusion :
Le poteau est stable au feu pendant 2 heures.
III- Vérification à l’incendie d’une poutre :

III-1- Etude de la première travée :
 section : 32 55
 Portée : l1  6.13m
 f C 28  22MPa
 Moment en travée : M 1  21561.2daN.m
1.4
 Enrobage : 1er lit 3.5cm  U 1  3.5   4.2cm
2

1.2
2ème lit 7cm  U 2  7   7.6cm
2
La face exposée au feu est la partie tendue :
(1) : 2 HA14
( 2) : 2 HA14
(3) : 2 HA14
( 4) : 2 HA12
(5) : 2 HA12
(6) : 2 HA12
567  511
 1  567   1.2  533.4C
2
361  341
 2  361   0.2  359C
2
328  323
 3  328   1.2  325C
2
464.5  336.5
 4  464.5   1.2  387.7C
2
197  165.5
 5  197   0.2  211.85C
2
149  64
 6  149   1.2  98C
2
Position Armature Ai i  Si Ai Ui Ai  U i
1 2 HA14 3.07 533.4 0.49 1.5 4.2 6.3
2 2 HA14 3.07 359 0.75 2.3 4.2 9.66
3 2 HA14 3.07 325 0.80 2.45 4.2 10.29
4 2 HA12 2.26 387.7 0.71 1.6 7.6 12.16
5 2 HA12 2.26 211.85 0.98 2.21 7.6 16.80
6 2 HA12 2.26 98 1 2.26 7.6 17.17
12.32 72.38
U moy 
 A  U  72.38  5.875
i i
A 12.32

 Pourcentage mécanique :
1.3  A  f e
P
b  d  f C 90
d  h  U moy  55  5.675  49.125
 P  0.168
P
  0.152
1  0.6  P
f C 90
 M RT    b  d 
1.3
 M RT  21850.69daN.m
M 1  M RT
Conclusion :
La première travée est stable au feu pour 2 heures.
III-2- Etude de la deuxième travée :
 section : 32 65
 Portée : l1  9.73m
 f C 28  22MPa
 Moment en travée : M 2  20713.94daN.m
1.2
 Enrobage : 1er lit 3.5cm  U 1  3.5   4.1cm
2
1.0
2ème lit 7cm  U 2  7   7.5cm
2
La face exposée au feu est la partie tendue :

(1) : 2 HA12
( 2) : 2 HA12
(3) : 2 HA12
( 4) : 2 HA10
(5) : 2 HA10
(6) : 2 HA10
571  513
 1  571   1.1  539.1C
2
368  348
 2  368   1.1  357C
2
335.25  330.25
 3  335.25   1.2  332.5C
2
466.25  338.75
 4  466.25   1.2  396.125C
2
200  168.75
 5  200   0.2  182.81C
2
152.5  120
 6  152.5   1.2  152.125C
2
Position Armatu Ai i  Si Ai Ui Ai  U i

re
1 2 HA14 3.07 539.1 0.48 1.47 4.1 6.027
2 2 HA14 3.07 357 0.759 2.33 4.1 9.553
3 2 HA14 3.07 332.5 0.797 2.44 4.1 10.004
4 2 HA12 2.26 396.125 0.7 1.58 7.5 11.85
5 2 HA12 2.26 182.81 1 2.26 7.5 16.95
6 2 HA12 2.26 152.125 1 2.26 7.5 16.95
12.34 71.33
U moy 
 A  U  71.33  5.78
i i
A 12.34

 Pourcentage mécanique :
1.3  A  f e
P
b  d  f C 90
d  h  U moy  65  5.675  59.22
 P  0.1399
P
  0.129
1  0.6  P
f C 90
 M RT    b  d 
1.3
 M RT  26949.36daN.m
M 2  M RT
Conclusion :
La deuxième travée est stable au feu pour 2 heures.
III-2- Etude de la troisième travée :
Vu la symétrie de la poutre donc la vérification de la troisième travée est la

même que celle de la première travée donc on aura le même résultat ;
Conclusion :
La troisième travée est stable au feu pour 2 heures.

CHAPITRE 10 :
DIVERS
I- Les acrotères:
Les acrotères sont des élément en béton armé d’épaisseur 10 à 20 cm et de
hauteur 60 à 70 cm Ces élément qui couronnent le bâtiment en dessus servent de
garde corps au niveau du terrasse, d’élément participant à l’évacuation des eaux
pluviales d’éléments de structure qui chargent les appuis des nervures et fixent par
conséquent l’extrémité de celles ci.
Ces éléments sont calculés selon les règles BAEL91, et on dispose en fait des
réglementations suivantes :
- lorsque les acrotères sont solidaires à leurs extrémités d’une structure rigide,
on emploie des armatures longitudinales de section au moins égale à 0.005B
- On évite d’employer des armatures de gros diamètres à l’extrémité des
éléments minces exposé aux intempéries (cas des acrotères). vu le risque de
corrosion et l’éclatement du béton
=> Le diamètres des armatures des éléments saillants doit être au plus
égale à 10 cm
On dispose dans notre projet de deux types d’acrotères :
1) Acrotères sur murs :
B = 75 +700= 775 cm²

B
A  3.87 cm²
200
Soit A = 6HA10 = 4.71 cm²
2) Acrotères sur joints :
B1 = 700+ 225 = 925cm²

=>A1 = 4.62 cm², Soit 6HA10
B2 = 600 cm²
=> A2 = 3 cm², Soit 4HA 10

Figure 1 : Détail Acrotère Sur Mur
Figure 2 : Détail Acrotère Au Joint

II- Longrines :
Les longrines sont des éléments en béton armé qui assurent la liaison entres les
pré poteaux, et augmentent par conséquent la rigidité de la structures. Ces éléments
participant en fait à minimiser les tassements différentiels qui compromettent à la
tenue des éléments de structure et des murs et cloisons ; elle sont conçues aussi pour
raidir les poteaux en diminuant leur risque de flambement
Les longrines sont calculées tout en adoptant le même mode de calcul
appliqué pour les poutres en prenant comme hauteur h vérifiant h  1
l 22.5
 On choisit une hauteur commune pour toutes les longrines pour raison de simplifier
le coffrage.
 Les longrines reposent sur une couche de béton de propreté de 10 cm d’épaisseur
pour les éloigner de tout milieu corrosif
 Pour les longrines de grandes portées, on prévoit des appuis intermédiaires tel que
des dés
 On emploie des appuis (dés) au niveau des croisements des longrines en absence de
semelles
III- Joints de dilatation :

1) Généralité :
Des désordres dus aux efforts de variation dimensionnelle dans les éléments de
structure se présentent suite à des variations rapides ou lentes de température. Ces
problèmes tiennent une place particulièrement importante dans la pathologie des
construction en béton armé ils représentent en nombres environ 45% de l’ensemble de
sinistres et plus de la moitié des ces 45% concerne les planchers terrasse et les
maçonneries des étages inférieurs, ainsi que les ouvrages extérieurs aux bâtiments :
acrotères, corniches, saillies leur caractère de gravité est variable et il peuvent nuire
très sensiblement à la tenue de la structure
Il est cependant possible de réduire leur nombre et leur importance, ou bien en
tenant compte dans le calcul des bâtiments courants, des effets du retrait et des
variation de températures ou bien en limitant ces phénomènes tout en prévoyant des
joints de dilatation.
Comme il est rare que l’on tienne compte des ces effets, la deuxièmes solution
est généralement adoptée

3) Distance entre joints :
On prévoie des joints écartés d’une distance qui ne dépasse pas les 20 pour les
régions sèches et où l’écart thermique est important et les 30 m pour les régions
humides et tempérées, l’écart maximal pour notre projet est défini à 30 m
4) Epaisseurs des joints :
On prévoie l’épaisseur en supposant le cas défavorable où le pays et chaud et où

l’ouvrage est réalisé durant un hiver sec. Dans ce cas on risque d’avoir un gonflement
hygrothermique. Il est alors recommandé de réaliser des joints d’une épaisseur
supérieure ou égale à 1 cm.
On adopte pour notre projet une épaisseur de 2 cm, et on profitera des cotés
adjacent des éléments traversées par les joints pour servir de coffrage d’un pour l’autre
tout en interposent seulement un polystyrène mince (2 cm) pour empêcher
l’adhérence.
IV- Raidisseurs :
Ce sont des poutres qui supportent leur poids propre et éventuellement un mur
ou cloison Ces éléments qui relient les poteaux rendent la structure plus rigide et la
stabilisent en permettant une meilleure répartition des charges apportées par les
cloisons.
V- Dés :
Un Dé est une semelle en gros béton réalisée a fin d’avoir un appuis intermédiaire
pour les longrines de longue portée.
Cette solution est aussi employée pour former un appui au niveau des croisements
de longrines en absence de poteaux
VI- Linteaux :
Les linteaux sont des éléments en béton armé formant généralement des poutres à
une seule travée appuyés ou encastrés dans les maçonneries .Ils servent pour couvrir le
vide réservé pour les différente ouvertures ( portes, fenêtre,…)
Ces éléments qui ne prennent pas un chargement élevé sont d’une hauteur au plus
égale à celle des briques utilisées et de largeur égale à celle des cloisons.
Pour le ferraillage des linteaux on utilise 4HA8 vue les charges et leur faibles
portées.

CHAPITRE11 :
CALCUL DE LA STRUCTURE
A L’AIDE DE L’ARCHE
Le calcul a été effectué au moyen du logiciel ARCHE pour effectuer la descente des charges,
on a recours à l’ARCHE -OSSATURE. Après avoir terminer la phase de conception sur AUTO-
CAD on a exporté notre structure vers ARCH tout en suivant les étapes suivants :
 Insérer les axes des poutres en layer 2, les poteaux en layer 3 et les axes des voiles en layer
3.
 Choisir un point d’insertion commun à toute la structure tout en respectant une même échelle
(m).
 On exporte dans le même répertoire le fichier de chaque étage en DXF.
L’étape suivante consiste à modéliser le plancher. Pour ce faire on crée de nouveaux
matériaux dans la bibliothèque de l’ARCHE, tout en effectuant à chacun sa densité :
- CCT 19+6 : Corps creux- plancher terrasse (19+6).
- CCT 16+5 : Corps creux- plancher terrasse (16+5).
- CCC 19+6 : Corps creux- plancher courant (19+6).
- CCC 16+5 : Corps creux- plancher courant (16+5).
On définit les planchers en désignant les limites de chacun et le sens de portée.
Il est primordial de modéliser les charges que se soient linéaires (cloison de 25, 35) ou
surfacique due aux charges variables.
La vérification des toutes les options prises par le logiciel est indispensable a ce stade (fc28,
fe, poids volumique du béton, contrainte admissible de sol).
Avant de lancer la procédure de modélisation il est nécessaire de s’assurer de la validité et de
la cohérence de notre modèle :
- Activation de l’option (modifier-fusionner) le programme va nettoyer la structure en
supprimant les éléments confondus.
- Activation de l’option (analyser-vérifier) le programme va préparer le modèle en vue de
calcul.
- Activation de l’option (analyser-modéliser) le programme va préparer un premier résultat
qualificatif de la descente de charge.
- Activation de l’option (analyser-calculer) le programme va lancer le calcul de la
structure.
L’ARCHE nous offre une note de calcul trop détaillée, un métré complète du bâtiment et
les différents plans de ferraillage des différents modules.

Figure1
Vue en perspective de la structure extraite de l’ARCHE-OSSATURE 3D
Exploitation du résultat de calcul sur logiciel:

Toute la structure a été traitée par ARCHE, les résultats de calcul sont rassemblés dans des
tableaux dans l’annexe. Ces résultats sont pris avec une grande précaution concernant la
disposition constructive, choix des armatures, type et dimension de la section de béton.
Les éléments calculés manuellement sont aussi calculés en utilisant le logiciel ARCHE.
Les catalogues de ferraillage sont donnés dans les annexes

CONCLUSION
Au terme de ce PFE clôturant notre travail, nous tenons à affirmer que le présent projet
nous a été d’une grande utilité .
IL nous a permis, en plus de l’ensemble des connaissances théoriques acquises au cours
de ces années d’études, de mettre en œuvre de nouvelles connaissances concernant la théorie de
calcul des fondations, des escaliers Hélicoïdales, de piscine…etc.
Nous ne prétendrons pas avoir résolu le problème posé dans son intégralité, mais citons
les différentes étapes de l’étude de l’hôtel JAWHARA:
- En ce qui concerne la conception, un problème majeur est le choix et l’emplacement des
éléments porteurs recevant des charges importantes,tout en respectant les exigences
architecturales .
- Pour le dimensionnement, nous avons traité un exemple de calcul manuel pour différents
types d’éléments porteurs et le reste effectué automatiquement par des logiciels
informatiques comme l’arche et Microsoft Excel.
- Pour l’étude de l’escalier hélicoïdal, on utiliser le programme RDM 6 pour la
détermination des sollicitations sur les marches.
Enfin nous signalons que le présent projet était une bonne occasion pour pouvoir
confronter des problèmes pratiques et une bonne opportunité pour maîtriser des logiciels et des
programmes de calcul qui sont devenus de nos jours un facteur primordial dans la vie
professionnelle.

REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
B.A.E.L.91 : Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et

constructions en béton armé, suivant la méthode des états limites.
DAVIDOVICI.V : Formulaire du béton armé, Collection mémento technique,
1995.
GUERRIN.A_LAVAUR.R.C : Traité de béton armé, Tome 6, Edition Dunod.
HENRY.T : Conception et calcul des structures de bâtiment, Tome 3, Presse de
l’école nationale des ponts et chaussées.
HENRY.T : Cours de béton approfondi, Le projet de béton armé,1986.
HENRY.T : Cours de conception et calcul des structures en béton, Ecole
nationale des ponts et chaussées, 1989.
HENRY.T : Le projet de béton armé ,Ecole nationale des ponts et
chaussées,1989.
MOUGIN.J.P : Béton armé B.A.E.L.91 modifié 99 et D.T.U. associés, Guide
de calcul, Edition Eyrolles.
PERCHAT.J_ROUX.J : Pratique de B.A.E.L.91, Edition Eyrolles, 1992.
PERCHAT.J_ROUX.J : Maîtrise de B.A.E.L.91 et D.T.U. associés, Edition
Eyrolles, 1992.
LAMIRAULT.J_RENAUD.H : béton armé, guide de calcul.
Cours de Mr GERMAZI Adnen (mécanique des sols I et II).
Cours de Mr NAJARI Salim (béton armé).
Cours de Mr TRIKI Riadh (calcul et conception des structures en béton armé).
Cours de Mr ZOUAGHI Abderrazak (silos et réservoirs).
Aide mémoire de calculateur : charges et surcharges

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PFE 2007 ***** HOTEL JAWHARA

GAAYA Nabil ET METHAMMEM Abdelhamid Page 1

II- Conception structurale:

GAAYA Nabil ET METHAMMEM Abdelhamid Page 2

- Prendre en considération l’exécution pour faciliter la tache de la main d’œuvre

II-2- Types de planchers :

GAAYA Nabil ET METHAMMEM Abdelhamid Page 3

II-2-2- Plancher en dalle pleine réalisé avec pré-dalles :

GAAYA Nabil ET METHAMMEM Abdelhamid Page 4

II-2-4- Plancher corps creux:

II-3- Conception : choix et justification :

GAAYA Nabil ET METHAMMEM Abdelhamid Page 5

3éme étape : Etablissement des plans :

GAAYA Nabil ET METHAMMEM Abdelhamid Page 6

 La limite d’élasticité pour les ronds lisses FeE240 : fe 240MPa .

GAAYA Nabil ET METHAMMEM Abdelhamid Page 7

À l’Etat Limite Ultime ( ELU ) :

EVALUATION DES CHARGES :

Figure1 : Composition du plancher corps creux.

GAAYA Nabil ET METHAMMEM Abdelhamid Page 8

PRODUIT POIDS (daN/m²)

Tableau 1 : Charges permanentes pour plancher (16+5)

PRODUIT POIDS (daN/m²)

Tableau 2 : Charges permanentes pour plancher (19+6)

Tableau 3 : Charges d’exploitations pour plancher

GAAYA Nabil ET METHAMMEM Abdelhamid Page 9

II- Plancher terrasse :

PRODUIT POIDS (daN/m²)

Tableau 4 : Charges permanentes pour plancher (16+5)

PRODUIT POIDS (daN/m²)

Tableau 5: Charges permanentes pour plancher (19+6)

GAAYA Nabil ET METHAMMEM Abdelhamid Page 10

III- Tableau récapitulatif :

Charges permanentes Charges

Terrasses 600N/m² 625 daN/m² 100 daN/m²

Intermédiaires 585N/m² 605 daN/m² Voir tableau 3

Tableau 5 : Récapitulatif des charges permanentes et d’exploitation

IV- Charges des Cloisons :

Cloison Poids (daN/m²)

Tableau 6 : charges des cloisons

GAAYA Nabil ET METHAMMEM Abdelhamid Page 11

I-1- Méthode forfaitaire :

La fissuration ne compromet à la tenue des revêtements ni à celle des cloisons.

GAAYA Nabil ET METHAMMEM Abdelhamid Page 12

II- Exemple de calcul d’une poutre:

Figure1 : schéma de calcul de la poutre

II-1- Evaluation des charges (sans tenir compte du poids propre de la

II-1-2- Charges concentrées :

GAAYA Nabil ET METHAMMEM Abdelhamid Page 13

𝑃2 = 1.35 × 17400 + 1.5 × 2900 = 27840 𝑑𝑎𝑁

II-2- Pré dimensionnement de la section :

II-3- Correction de la charge :

II-4- Choix de la méthode :

La méthode Caquot minoré est applicable.

GAAYA Nabil ET METHAMMEM Abdelhamid Page 14

II-5- Calcul des sollicitations :

GAAYA Nabil ET METHAMMEM Abdelhamid Page 15

GAAYA Nabil ET METHAMMEM Abdelhamid Page 16

APPUI 𝑴𝟏𝒊 (𝒅𝒂𝑵. 𝒎) 𝑴𝟐𝒊 (𝒅𝒂𝑵. 𝒎) 𝑴𝟑𝒊 (𝒅𝒂𝑵. 𝒎) 𝑴𝟒𝒊 (𝒅𝒂𝑵. 𝒎)

II-5-1-1-2- Moments dus aux charges concentrées :

GAAYA Nabil ET METHAMMEM Abdelhamid Page 17

𝑘𝑤 = 0.175 ; 𝑘𝑒1 = 0.174 ; 𝑘𝑒2 = 3.6 10−3

APPUI 𝑀𝑖1 (𝑑𝑎𝑁. 𝑚) 𝑀𝑖2 (𝑑𝑎𝑁. 𝑚) 𝑀𝑖3 (𝑑𝑎𝑁. 𝑚) 𝑀𝑖4 (𝑑𝑎𝑁. 𝑚)

𝑀1 = 𝑀5 = 0 M2 = 0.5M021 M3 = 0.4 M032 M4 = 0.5*M043