GENERALITES
Le cours d’initiation de « Techno-Cons » permet de faire connaître les différentes parties
de la construction dans son aspect constitutif, mais aussi les fonctions que remplissent ces
différents composants qui peuvent être structurelles, fonctionnelles, esthétiques, etc. L’étude des
principaux éléments constitutifs d’un bâtiment est examinée sous trois angles :
- L’aspect Structurel compte tenu des exigences, de la statique ainsi que de la
configuration
Volumétrique pour la stabilité du bâtiment;
- Les matériaux utilisés selon leur origine et leur nature ;
- Les modes de mise en œuvre selon les règles de l’art ainsi que les techniques
d’exécution.
Dans ce cours l’accent sera mis sur la connaissance du langage technique utilisé, sur
l’acquisition de la géométrie des éléments ainsi que de leur représentation graphique.
Un bâtiment comporte plusieurs éléments qui ont des fonctions différentes mais
complémentaires pour une parfaite cohérence d’ensemble. Un élément pris dans son ensemble
peut avoir des fonctions différentes si cet élément appartient à un bâtiment à un niveau ou de
plusieurs niveaux. Par exemple, la valeur d’un mur dans un bâtiment à un niveau est différente
de celle de plusieurs niveaux : Pour un R.D.C les murs ont surtout une fonction de structure,
alors que dans un bâtiment à plusieurs étages ces murs ont une fonction esthétique.
Un projet d’architecture ou de construction peut être appréhendé sous son aspect, sa
forme, ses fonctions, ses espaces et sa construction. Pour cette raison on ne se limitera pas
uniquement à son aspect constructif.
________________________________________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________________________________________
I] - Généralités :
________________________________________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________________________________________
BETONNIERE MOBILE
________________________________________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________________________________________
Pour une grue à tour mobile avec à flèche et chariot, les charges admissibles sont de : 12
tonnes pour une portée de 10 mètres ; 5 tonnes pour une portée de 20 mètres ; 2 tonnes pour
une portée de 40 mètres.
________________________________________________________________________________________________________________
L’utilisation de grue nécessite beaucoup de précaution : la grue doit atteindre les points
vitaux du chantier (c-à-d emplacement des aires de préfabrication...), la charge maximale prévue
en bout de flèche doit correspondre à la charge admissible, il est à noter qu’il est plus efficace
d’employer deux petites grues au lieu d’une grande pour une bonne distribution du chantier. A
la fin de la journée de travail il est conseillé de libérer la mobilité de la flèche (sa possibilité de
rotation) pour éviter le dommage causé par le vent.
________________________________________________________________________________________________________________
ECHAFAUDAGES
**…Les échafaudages en bois : Dans ce cas les matériels utilisés sont des
grumes de bois rondes pour les perches verticales (diamètre mini.=10cm) et pour les longrines
horizontales (diamètre mini.=8cm). Les plateaux sont constitués par des planches ou planchettes
en bois ; ou des profilés ou panneaux de contre plaqué.
________________________________________________________________________________________________________________
Echafaudage en tubulaire
Echafaudage roulant
Echafaudage volant
________________________________________________________________________________________________________________
I] - Définitions :
Les terrassements se rapportent à la modification du relief. Ils sont nécessaires dans tout
acte de construction, car permettant de préparer les différentes plateformes ainsi que les
excavations destinées à recevoir les ouvrages en infrastructure.
Cette modification du relief s’effectue par des apports de terre ou pour enlèvement de terre.
Ainsi on parle de remblayage ou de déblayage.
Le remblayage se définit comme étant des apports de terre (remblais contre fondation, remblais
sous dallage…).
Les déblais se définissent comme étant les enlèvements des terres. Dans le bâtiment le déblai
utilisé porte le nom de fouille.
________________________________________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________________________________________
L’étayage de ces fouilles est obligatoire dès que l’on atteint des profondeurs de 1,3m. Au-
delà de 1,5m de largeur cette fouille est assimilée à une fouille en pleine masse.
________________________________________________________________________________________________________________
FOUILLE EN PUITS
L’étayage de ces fouilles en puits prend le nom de blindage.
________________________________________________________________________________________________________________
NB : Pour les remblais, en dehors de ceux destinés à modifier artificiellement le relief, on peut
citer :
Les remblais contre fondation : exécutés contre les éléments d’ouvrage en infrastructure, ils
sont constitués de sable d’apport de bonne qualité (dune ou carrière ou sable de qualité
provenant des fouilles) destiné à combler les résiduels au niveau des fouilles après mise en
place des éléments de fondation. Dans tous les cas le Descriptif Général ou le CCTP
précisera la prescription concernant ces remblais. En quelque sorte ils constituent la mise
sous terre des éléments d’ouvrage de fondation ;
Les remblais sous dallage : exécutés à l’intérieur des locaux ou de façon générale dans le
bâtiment, ils ont pour but de surélever ces espaces intérieurs pour leur mise hors d’eau.
________________________________________________________________________________________________________________
Il est à noter que les remblais sont exécutés par couches successives de 10 à 20 cm épaisseur
soigneusement arrosées et compactées (compactage hydraulique et mécanique).
Les remblais extérieurs en masse : se sont des remblais en masse exécutés sur le terrain afin
de créer les plates-formes aménageables sinon son but sera de relever la cote altimétrique
d’une partie du terrain compte tenu des cotes de projet finies. C’est l’exemple de
l’aménagement des parkings, des terrains de jeu multifonctionnels, des chaussées stabilisées
ou en terre battue, des aires gazonnées et espaces verts… Pour le compactage, on utilise
généralement des engins vu l’importance des ouvrages.
________________________________________________________________________________________________________________
Le choix et les caractéristiques des sables d’apport pour les remblais sont précisés dans le
Descriptif Général ou bien le CCTP.
7°/- L’Implantation
Une fois les fouilles en pleine masse exécutées, l’entrepreneur procède à l’emplacement
définitif de la construction ; celle-ci est matérialisée par des chaises d’implantation situées aux
angles des bâtiments et formées de traverses en planches maintenues par des piquets fichés en
terre. Les chaises ont une hauteur minimale de 2m pour permettre la libre circulation à l’intérieur
du chantier. Sur la partie supérieure des planches ou traverses on pratique des entailles ou on
plante des clous dont la situation correspond à l’emplacement des murs extérieurs ou bien à
l’axe d’implantation des semelles, des piliers et des longrines. Entre les repères d’une chaise à
l’autre on place les fils de fer maintenus par des contrepoids (moellons en morceaux de
parpaings). Sur ces fils de fer tendus, le maçon pourra suspendre son fil à pointe en vue du
traçage des murs et des semelles. C’est par rapport à ce réseau que s’édifie le futur bâtiment.
________________________________________________________________________________________________________________
Il est important de préciser que les constructions provisoires des chaises d’implantation
doivent être solides et suffisamment contreventées pour supporter sans déformation la charge
de contrepoids de même que l’action des vents.
1°/- La Classification
Cette classification est établie en fonction des difficultés rencontrées lors de l’exécution des
fouilles. On peut citer par exemple :
_Terrains ordinaires : constitués des terres végétales, des sables ou de gravois (pierres
concassées) ; ces terres sont faciles à prendre à la pelle ou à la pioche. Le temps nécessaire à
la réalisation d’un m3 de fouille à sec est estimé à 3 /4 heures .
Terrains semi compacts : Ce sont des terrains argileux, caillouteux ou pierreux. Ils sont
difficiles à prendre à la pelle, mais facilement attaquable à la pioche et au pic. Le temps
nécessaire à la réalisation d’un m3 de fouille à sec est de 1h 15mn.
Terrains durs : Ils sont composés à sec d’argile (essentiellement) ou de marne ou de
glaises compactes. Ces terrains sont difficilement attaquables à la pioche et au pic, mais
cependant facilement attaquables au marteau pneumatique ; le temps nécessaire à la réalisation
d’un m3 de fouille à sec est estimé à 1h 35mns
Terrains compacts : Ils sont constitués essentiellement de calcaires ou d’anciennes
maçonneries en fondation. Ces terrains sont difficilement attaquables au marteau pneumatique.
On emploie l’explosi ou le coin éclateur. Le temps nécessaire à la réalisation d’un m 3 à sec est
estimé à 2h 45mns.
2°/- Le Foisonnement
Le foisonnement des terres est une augmentation de volume due à l’ameublissement
provoqué lors de l’exécution des fouilles. L’importance du foisonnement dépend de la nature du
terrain rencontré ;
Pour le sable, le gravier fin et la terre végétale, le foisonnement s’annule presque avec le temps.
Il faut tenir compte du foisonnement lors de l’évacuation des déblais ou de l’exécution de
remblayage ; Et son taux varie entre 15 à 30%. Pour annuler le foisonnement il faut procéder à
des damages énergiques plus arrosage (couches successives de 20cm environ et compactées).
________________________________________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________________________________________
Etayage de la Fouille
ETAYAGE BLINDAGE
Dans l’étayage on distingue le boisage, (partie en contact avec le terrain) et l’étayage qui
soutient ce boisage. Le boisage est constitué par des planches de 4 à 5cm d’épaisseur qui
peuvent être jointives ou non jointives, verticales ou horizontales. La distance entre les planches
est fonction de la nature du terrain rencontré. Pour éviter d’avoir à travailler dans un embarras
d’étais, les plateaux ou le boisage ainsi que des étayages sont remplacés par des profilés
métalliques verticaux et dans ce cas l’étayage prend le nom de blindage.
________________________________________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________________________________________
La pelle mécanique offre une grande variété d’emploi et peut être équipée de 4 manières
différentes (les accessoires : rétro, godet, benne preneuse, bras de manutention en serres
mouton, marteau pneumatique ou éclateur), chaque équipement correspondant à un type de
travail particulier.
La pelleteuse chargeuse est une machine utilisée dans les terrains tendres à semi-
compacts pour les fouilles en pleine masse et pour les remblayages. Elle effectue le
terrassement et le chargement et peut transporter la terre dans un rayon de 60m
Le bulldozer est une machine conçue pour pousser des terres ou blocs de rochers ; cette
machine ne peut pas charger.
________________________________________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________________________________________
I] - Généralités :
Les rôles des fondations sont de transmettre tout en répartissant les poids de l’ouvrage
sur le bon sol porteur. Ainsi pour dimensionner une fondation, il faut nécessairement connaître
d’une part le poids total de l’ouvrage (poids propre, poids morts et surcharges) et d’autre part la
force portante du sol. On a l’expression suivante.
Poids de l’ouvrage (kg) / Surface d’appui au sol (cm2) ≤ Force portante du sol (kg/cm2)
________________________________________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________________________________________
La qualité des sols étant connue, il y a lieu de retenir trois grands principes généraux :
1°/- On Accepte le Sol cad que sa qualité lui permet de supporter l’ouvrage. Dans
ce cas on adopte le système de fondation superficielle : les semelles filantes, ou isolées ou le
radier général.
2°/- On Echappe du Sol c-a-d qu’on descend la fondation pour atteindre un sol
meilleur et que l’on traverse le sol impropre par des pieux qui viendront prendre appui sur des
couches solides situées à des profondeurs importantes ; c’est le cas des fondations profondes.
3°/- On améliore le Sol c-a-d qu’on lui donne artificiellement des qualités qu’il ne
possédait pas initialement.
________________________________________________________________________________________________________________
1°/- Les Semelles Filantes Encore appelées semelles continues, on les rencontre
souvent dans les constructions courantes. Ces fondations reprennent les charges transmises par
le mur continu ou porteur (mur de façade, mur de refend, mur d’échiffre, mur de
soubassement….).
________________________________________________________________________________________________________________
Ces semelles isolées sont souvent reliées entre elles par les chaînages horizontaux appelés
longrines. Ces derniers assurent à la fois un entretoisement tout en évitant le déversement dans
des semelles isolées. Parfois les longrines ont pour rôle de supporter la maçonnerie de
remplissage. Elle assure aussi le rôle de chaînage bas tout en participant à la rigidité de
l’ensemble de la fondation.
________________________________________________________________________________________________________________
D’une manière générale, on adopte le radier général dans les cas suivants :
Lorsque le sol est très médiocre mais homogène
Lorsque la surface de l’ouvrage est petite par rapport à son volume (cas des silos ou maison
tour)
Lorsqu’il est nécessaire d’obtenir un sous sol étanche dans le cas d’une présence d’une
nappe souterraine (technique de cuvelage ou caisson étanche).
V] - Les Fondations Profondes : ces types de fondation ont des bons sols non
accessibles par fouilles traditionnelles
1°/- Fondations en Puits
C’est parce que les couches du terrain les plus proches de la surface du sol ne sont pas
aptes à porter l’édifice projeté que l’on se voit obligé de délaisser les techniques de fondation
superficielle (semelles ou radier).
________________________________________________________________________________________________________________
Les fondations sur puits consistent à remplir de béton la fouille réalisée préalablement. On
établit ainsi de gros piliers dans le but de reporter les charges sur le sol sain. Ces puits sont
généralement constitués d’une masse en béton de forme circulaire et réunis à leurs
extrémités par des longrines en B.A. Ce système est avantageux pour des puits de
profondeur maximale comprise entre 6 à 8m.
________________________________________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________________________________________
Damages : C’est un procédé mécanique dont le but principal est de compacter le sol à
faible cohésion et résistance afin d’améliorer ses caractéristiques mécaniques : sa portance ou
sa contrainte admissible.
Remblais Spéciaux : Pour améliorer la portance d’un sol on peut exécuter des fouilles en
pleine masse destinées à recevoir des remblais spéciaux préparés à l’avance et dont la portance
est connue. Ces remblais seront compactés et damés soigneusement jusqu’à atteindre la
contrainte admissible voulue.
Un ouvrage travaille selon les sollicitations. On dit qu’il joue. En effet, sous l’effet de la
température, des problèmes liés à l’hétérogénéité des sols ainsi que les types de fondations, les
ouvrages peuvent observer un comportement instable : raison pour laquelle on ménage des
joints afin de limiter les fissurations indésirables.
1°/- Les Joints de Dilatation.
La différence de température sur les ouvrages du bâtiment se traduit par des variations
dimensionnelles (dilatation) qui peuvent être volumiques ou linéaire (K dont l’unité est exprimée
en mm/m.°c).
Exple : Pour le béton et l’acier K = 0.01 mm/m.°c
L’effort de dilatation sur un bâtiment de grande longueur a comme effet visible l’apparition de
fissurations. Pour éviter ces désagréments, il est préconisé d’aménager des joints de dilatation
qui constitue une rupture nette sur la hauteur totale du bâtiment sans que la partie interne
(fondation) ne soit concernée par cette rupture. L’espace constitué par le joint a une épaisseur
de2.5 à 5 cm et elle est souvent remplie par un matériau souple comme le polystyrène. Parfois
aussi on peut remplacer ce remplissage par l’application d’un plaquage appelé couvre joint ; les
matériaux sont parfois le solin métallique ou l’élastomère.
________________________________________________________________________________________________________________
Casn°1 : nous avons deux bâtiments de poids Cas n° 2 : nous avons deux
différents donc de modes de transmission bâtiments : un ancien et un
différents ce qui se traduit par un tassement nouveau ;dont l’ancien a déjà effectué
différentiel d’où la nécessité de désolidariser ces son tassement. Le nouveau n’a pas
deux bâtiments par un joint de gros œuvre. encore effectué son tassement, ce qui
nécessite sa désolidarisation par
rapport à l’ancien bâtiment.
Cas n°3 : nous avons deux bâtiments qui Cas n°4 : nous avons un ensemble de
reposent sur deux types de fondations bâtiment (qui constitue un tout) ayant
différents : ce qui se traduit par 2 modes de le même type de fondation mais
transmissions différents. Dans ce cas il est reposant sur de bons sols de nature
conseillé de désolidariser ces deux bâtiments différente. Pour chaque profondeur
par un joint de gros œuvre considérée la partie du bâtiment qui
se situe en dessous doit être
désolidarisée des parties proches
reposant sur un bon sol de niveau
différent
Cas n°5 : nous avons un ensemble de bâtiment ayant le même type de fondation mais
reposant sur un même type de bon sol situé à des profondeurs différentes. Pour chaque
système de fondations pratiquées sur un bon sol donné, la partie du bâtiment se situant au-
dessus sera désolidarisée des autres par des joints de gros œuvre.
________________________________________________________________________________________________________________
rigide ou flexible. La portée minimale des drains dépend de l’espacement des regards et la pente
appliquée varie de 2 à 5°/°.
A intervalle régulier (env. tous les 10 à 15m) il faut prévoir des cheminées de
contrôle ou regards de visite qui permettent le nettoyage des drains. Les diamètres des drains
sont fonction de la quantité des eaux à capter (généralement on les sections de 10 à 15cm).
Après la mise en place, les drains sont entourés et recouverts par des chemises de drainage
constituées par une couche de remblai de 40 à 50cm d’épaisseur comprenant de gravier dont le
principal rôle est de filtrer les eaux d’infiltration. On évite ainsi l’introduction dans les drains de
particules plus fines pouvant entraîner l’usure prématurée des drains.
2°/- Cas des Fondations Situées en Dessous d’une Nappe Phréatique
Lorsque les venues d’eau sont importantes et surtout lorsque les fondations sont
situées en dessous des niveaux d’une nappe phréatique, le système de drainage reste
inefficace et peut être rejeté. Il faut alors construire un caisson étanche (mur banché plus radier
général) sur lequel on édifie l’ouvrage. Le rôle du caisson est double car il permet d’une part de
résister à la sous-pression exercée par l’eau et d’autre part d’empêcher l’eau de s’infiltrer dans la
construction.
a°)…. La Sous-Pression
Tout ouvrage situé en dessous d’un plan d’eau est soumis à la poussée
hydraulique. Cette poussée agit à la fois perpendiculairement à la paroi mais également de bas
en haut sous le radier général. A 1m de profondeur la sous pression est de 0.1 kg/cm2 ; à 10 m
________________________________________________________________________________________________________________
de profondeur cette sous-pression est de 1 kg/cm2 et dans ce cas elle a tendance à soulever
l’ouvrage : ce qui entraîne une diminution des efforts transmis au sol. Le radier conçu doit être
calculé pour résister à cette sous pression.
b°)….L’Etanchéité et le Cuvelage
Le cuvelage est un dispositif constructif réalisé à l’intérieur des nappes phréatiques (en sous-sol).
Il est composé d’un caisson (radier en fondation +voiles en B.A comme mur souterrain), d’une
étanchéité qui protége ce caisson et une forme de béton maigre qui protège l’étanchéité.
Les travaux de terrassement et de fondation dans les terrains fortement aquifères exigent
des techniques particulières parmi lesquelles on peut citer les rideaux palplanches,
l’abaissement artificiel de la nappe ainsi que les parois moulées dans le sol.
2°/- Le Batardeau
C’est une construction provisoire constituée par deux parois de palplanches situées à quelques
mètres de distance entre lesquels on exécute un remblai. Ce système permet de réaliser des
barrages ou des enceintes provisoires dans le lit d’un cours d’eau ; c’est aussi la méthode de
création des îles artificielles.
________________________________________________________________________________________________________________