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INSTALLATION DES

CHANTIERS

Pr: Abdelmajid LAGHZALI.


I. Introduction
II. Définition d’un chantier
III. Objectifs de l’installation des
chantiers
IV. Classification des chantiers
V. Installation du chantier
VI. Plan d’installation de
chantier P.I.C
VII. Durée des travaux
Introduction
L’étude relative à l’organisation d’un chantier, quelle
que soit son importance est une technique utile
et bien précise tendant à assurer l’exécution des travaux
dans les meilleurs délais avec le moindre coût. Donc en
vue de la bonne organisation d’un travail, on cherche à le
rendre plus économique, de bonne qualité et les délais les
plus brefs possibles.
Définition d’un chantier
Un chantier est une phase fondamentale dans un
projet. C’est le lieu où l'on va construire notre ouvrage et
dans lequel on s’installe, un intervalle fermé par une
clôture. Il est à la fois limité dans,l'espace et dans le
temps « dure le temps de la construction de l’ouvrage».
Un chantier est toujours une opération complexe, qui met
à l’épreuve toutes les qualités des hommes qui y
participent et l’ensemble de matériels envisagés, afin
d’atteindre les buts recherchés : la rapidité, la qualité et
l'économie et de façon à accroître la productivité.
Objectifs de l’installation des chantiers

Installation de chantier vous permettra de


distinguer les mécanismes fondamentaux de l’organisation du
déroulement des travaux du chantier,
 D’Ordonner le chantier :
- Gain de temps,
- Évite les pertes (matériaux) et double emplois (matériels),
- Améliore la sécurité : humaine + matériel et Améliore la qualité.
 De Positionner les éléments :
- Organiser les déplacements des engins et des véhicules dans le chantier
- Bien positionner les livraisons
- Positionner les réseaux en utilisant des grillages avertisseurs et des
bandes de couleurs normalisées.
Classification des chantiers

La construction correspond à la naissance physique de


l'ouvrage qui est ponctuée par l’intervention de différents
domaines qui sont autant de spécialités et l’objet de
nombreux sujets d’expertise : maitre d’ouvrage, maitre
d’œuvre, l’entrepreneure, bureau de contrôle…etc.
Il faut noter que la construction possède essentiellement
deux domaines qui sont : les travaux de bâtiments et les
travaux publics.
-1- Bâtiment

Les travaux de bâtiment concernent tout ce qui vise


à construire, aménager, entretenir, démolir des
ouvrages ou parties d’ouvrages immobiliers sur ou sous-
sol. Les travaux de bâtiment concernent le confort de
l’homme. Ils créent, quel que soit le client public ou
privé des équipements immobiliers nécessaires à la vie
sociale (logements, écoles, hôpitaux) et à la vie
économique (bureaux, magasins, usines…etc.).
-2- Les travaux publics

Il n’existe aucune définition légale ou règlementaire et


on a tendance à les assimiler aux travaux des ponts et
chaussées (ouvrages d’art, ponts, barrages). En
principe tout travail est dit public lorsqu’il s’agit
d’opérations immobilières ayant pour but l’intérêt
général (par opposition à l’intérêt privé) et effectuées
soit par une personne publique (collectivité
administrative, et non un particulier) ou pour son
compte, soit par tout organisme remplissant une
mission de service public qui lui a été confiée par la
loi.

-
Ainsi la construction : des prototypes, ponts,
tunnels, routes, barrages…sont des travaux
publics. Quelle que soit la nature spécifique d'un
chantier, il est possible de conceptualiser sa
réalisation dans un univers à trois dimensions: La
dimension technique: où l'on se préoccupe de la
qualité du bien livrable de l’ouvrage;
- La dimension temps: où l'on se préoccupe du
temps requis pour réaliser l’ouvrage;
- La dimension coût: où l'on se préoccupe de
l'effort à consentir pour réaliser le projet,
l'unité monétaire servant de
dénominateur commun pour mesurer cet
effort.
Installation du chantier

Les installations de chantier sont des dispositifs


provisoires, implantées dans des emprises
définitives ou temporaires, destinées à accueillir les
hommes, les matériels, les matériaux nécessaires à la
construction d'une structure
1-Préparation du chantier

Il est évident que, pour un petit chantier de


courte durée à proximité des installations
permanentes de l’entreprise, une
installation de chantier spécifique n’est
habituellement pas nécessaire.
2-Localisation et fonctions des différents postes

 Préliminaires : Visiter le site pour identifier


l’environnement: topographie du terrain et du
voisinage, les accès
au chantier, les réseaux aériens et souterrains. Analyser
les pièces écrites : toutes les contraintes imposées.
Contacter les services administratifs et les riverains et
Établir un fond de plan : préciser les zones libres.
 Élaboration du Plan d’Installation de Chantier
(P.I.C.) : Positionner « le ou les » engins de levage,
Placer le
poste de bétonnage ou les aires de stationnement des
camions toupies, Représenter les bureaux et
Représenter
les aires de stockage et les voies de circulation.
 Détermination des matériels et cantonnements à
installer : Déterminer le besoin en fonction de la
quantité de
travail demandé (plan) et le détail.
Plan d’installation de chantier P.I.C

Un plan d’installation de chantier


(communément nommé P.I.C.) est
généralement établi à partir d’un plan de masse et
définit les matériels « fixes » nécessaires à la
réalisation des ouvrages
et les cantonnements pour accueillir le personnel
du chantier.
Le plan d'installation de chantier (PIC) vise un chantier
propre et cibles essentiellement ces trois
objectifs :
Ranger le déroulement du chantier :
à étudier lors de la préparation au bureau des
méthodes
prévoir les différentes phases de réalisation en
déplaçant le moins possibles les
hommes, les matériels, les matériaux (y compris lors du
repliement du chantier)
faciliter la cohabitation et le dialogue entre les différents
corps d’états
utiliser au mieux possible l’espace disponible
notammenten chantier urbain
Ordonnancer le chantier :
- gainde temps : diminue les temps unitaires
(T.U.)
- limiter et éviter les pertes (matériaux) et double
emplois (matériels)
- assure la sécurité : humaine+ matériel(clôture +
gardiennage + alarme)
- garantir et améliore la qualité
- valorise l'image de la maitrise technique et de
l'entreprise
Positionner les éléments :
humains : créer des espace de réunion, éviter des
lieux d’accident
matériels : lieux de livraison, circuit de
déplacements, assure la sécurité des humains et
du matériel(clôture + gardiennage + alarme)
identifier les réseaux pour éviter les problèmes
de fuites et des pannes, utilisation de
grillages avertisseurs et tubes de couleurs normalisées,
raccordement temporair
Selon les exigences techniques et contractuelles, les installations de chantier
peuvent comprendre :
Un « bureau de chantier », dont l'importance selon l'ampleur et la durée
des travaux;
Un « bureau du maître d’œuvre » (contrôleur du service technique de la
commune, un pilote
des travaux, ou autre personne représentant le maitre d'ouvrage…)
Une ou plusieurs aires de stockage du matériel (si c'est possible parfois
l'emplacement ne le permet pas) ;
Une ou plusieurs aires de stockage des matériaux ;
Des aires de montage, d'assemblage, de préfabrication ;
Un atelier de maintenance des matériels ;
Une aire de fabrication du béton (central de béton ou bétonnière) ;
Une « base de vie », plus ou moins développée selon qu'elle
comporte ou non un hébergement;
Un poste de premier secoure ou infirmerie
MISE EN PLACE DES DIFFERENTS POSTES

la mise en place ou localisation d'un


poste dans un chantier la répartition spatial
et logique des différents composants du
chantier tel que les aires de stockage,
l'emplacement de la grue, localisation des
bureaux, etc.,
pour assurer le bon fonctionnement duchantier.
Ces postes sont réparties selon le besoin et la
grandeur duchantier comme dans le tableau
suivant :
DESIGNATION LOCALISATION FONCTION

Dispositifs et engins de la zone de balayage doit Transporter et charger les


levage (grue à tour, grue éviter le matériaux,
à tour à montage rapide, survol des bâtiments voisinant les matériels, des divers
grue automotrice…) et couvrir les constructions, postes aux lieux de mise
le poste de bétonnage, les aires en œuvre
de préfabrication, armatures
et stockage.

Espace de bétonnage pas loin de l’accès principal, Manufacturer et lele béton


(centrale à béton, accessible aux camions de mortier
malaxeur de mortier…) livraison
(granulats, ciment, silos,
trémies)
Atelier ou espace de Proche des bâtiments à Pré-façonnage des ouvrages
préfabrication construire élémentaires (acrotères, poteaux,
poutres, prédalles non
précontraintes…) Fabrication de
coffrages (bois)
DESIGNATION LOCALISATION FONCTION

Atelier ou espace de Près des bâtiments à construire Découper et façonner les


ferraillage et de armatures
l’aire de préfabrication

Espace de stockage Près des accès Aire protégée Stocker les matériaux, éléments
(vols de
matériaux) Sur le bâtiment préfabriqués et matériels avant
leur
utilisation. Stocker la terre
végétale.
Les barraques et les A proximité d’un accès Accueillir le personnel du
cantonnements du chantier Si chantier et
(bureaux, réfectoire, possible hors de l’aire de les intervenants (réunion de
sanitaires, poste de balayagede chantier)
secours ou infirmerie, la grue Les éléments dans des conditions d’hygiène
magasin, hébergements, peuvent être et de
caravanes) superposables ou se trouver sécurité. Favoriser les
dans le communications entre les
bâtiment réalisé intervenants. Stocker les matériaux

et petits matériels sensibles.


DESIGNATION LOCALISATION FONCTION

Service des Enterrés ou aériens, à la Alimenter les postes de


concessionnaires : eau, périphérie travail
gaz, électricité, des bâtiments. Stockaged’eau (armoires de distribution)
téléphone, air comprimé, Evacuer les eaux
Égout

Barriere ou clôture du Délimite le chantier, c'est Assurer la protection et


chantier le l'isolement
(éventuellement balises périmètre du chantier du chantier de son
et TS proscrit) environnement immédiat
contre les intrusions ou autre
facteur.
DEMARCHE A SUIVRE POUR UN PIC

L'installation du chantier passe par deux


phases en fonction de la complexité du
chantier, de sa situation et son cadre spatial
et urbain. En effet on peut distinguer une phase
préliminaire concernant la visite des lieux pour
déterminer les contraintes du site et une phase
secondaire qui cible le positionnement, la
représentation et l'emplacement des différents
moyens logistiques et les réseaux sur un chantier. Ces
phases sont comme suit :
Phase préliminaire
Visiter le site Identification de l’environnement;

Examiner les pièces écrites;

Coordonner et contacter avec les services administratifs

concernés et les voisins;

Etablir un fond de plan


Phase secondaire
Placer le ou les engins de levage

Positionner le poste de bétonnage ou les aires de


stationnement des camions toupies (bennes
à béton

Déterminer les aires de coffrage, de ferraillage et


de préfabrication

Représenter les bureaux et les cantonnements

Représenter les réseaux

Représenter les aires de stockage et les voies de


circulation
Représenter les équipements divers
Schématiser les grues et indiquer les informations suivantes :

Longueur de flèche et contre flèche, zone d’interférence. Longueur

et largeur des voies de grue, marque, type et caractéristiques.

Cotes par rapport aux bâtiments,

niveau du support ‘rails’, charge en bout de flèche…

Penser au démontage et à l’emprise de l’embase et/ou des pieds

stabilisateurs
Critères à respecter pendant l’élaboration d’un PIC

Suivant l’importance du chantier le béton sera soit BFC ‘béton

fabriqué sur chantier’, on place la centrale à béton et on

représente les places des granulats, silo à ciment ; soit du béton

BPE ‘béton prêt à l’emploi’, on prévoit l’aire de

stationnement des camions.


Selon le mode constructif retenu, il y a lieu ou non de prévoir

ces aires « ouvrages élémentaires coulés en pace. Préfabriqués sur

site. Préfabriqué en usine ». on indiquera la destination de chaque

aire et les dispositions particulières à prévoir « dimension, sécurité

»
Le nombre de bureaux à installer est indiqué par la maitrise

d’œuvre dans les pièces écrites,

Les dimensions et le nombre de baraques destinées au

personnels est fonction de l’effectif et de la durée du chantier.

Le magasin doit se situer prêt du bureau du chef chantier


A partir du transformateur, on positionne les armoires de

distribution électrique puis on trace les réseaux pour

approvisionner les postes « ou groupe électrogène ».

Idem pour l’addition en eau et les lignes téléphoniques.

L’évacuation des eaux se fait des sanitaires jusqu’à l’égout.

Prévoir un locale pour le confinement pour le compresseur


Le plan est complété par les aires de stockage « matériels du gros

œuvres, matériaux du second œuvre, terres pour remblais » et les

voies de circulation « sens de circulation, entrée, sortie, parking

des personnels et des intervenants extérieurs.


Clôture de chantier, panneau de chantier, éclairage, poste de

lavage, benne à Graviers


La conception d'une barraque ou d'un cantonnement

diffère selon la nature du chantier et sa complexité, le

nombre de cesderniers varies d'un type de chantier à

un autre et on peut mentionner trois types de chantier

comme suit :
Chantier de type 1

Chantier de moins de 15 jours, quel que soit le nombre de

travailleurs, ou de 15 jours à 4 mois jusqu’à 20 travailleurs


Chantier de type 2

Chantier de 15 jours à 4 mois et de plus de 20 travailleurs


Chantier de type 3

Chantier de plus de 4 mois quel que soit l’effectif


LES ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX

Pendant l’élaboration du Plan d’Installation de chantier,

l’entreprise doit prendre en considération toutes les mesures

qui visent à protéger l’environnementet de minimiser les risques

aux humains, faune et flore liés au travaux de construction.


Les Concepteurs et les entreprises engagés pour réaliser les

projets ont des obligations contractuels et professionnels de

respecter la règlementation et les normes en vigueur.

Cependant, la qualité du cadre juridique dépend de son

application. Une vérification régulière du chantier par les

responsables de la Municipalité est donc inévitable pendant

toute la durée du chantier.


Critères à respecter
pendant l’élaboration d’un
PIC
Exemple d’une barraque de chantier sur la
base des modules préfabriqués
Exemple d’une barraque de chantier sur la base des modules
préfabriqués
En fonction de l'ampleur des travaux, le type du chantier et pour toute
leur durée,l'entrepreneur prévoira les baraques de chantier suivantes ainsi que leur
aménagement :
Installation, montage et démontage des grues à tour

Le choix de l’emplacement des grues à tour joue un rôle

déterminant à cet égard. Les grues ne doivent pas pouvoir

entrer en collision les unes avec les autres et d’éventuels

obstacles situés à proximité ne doivent pas menacer la sécurité

des personnes. Différents aspects techniques doivent être

également pris en compte dans le cadre du montage et du

démontage des grues.


Cette publication fournit de nombreux conseils indispensables

pour les techniciens, les contremaîtres, les chefs de chantier et

les monteurs en grues chargés de prendre des décisions

rationnelles et de garantir la sécurité des travailleurs et du

public.
1 Critères de sécurité et de rationalité

L’emplacement d’une grue à tour doit être choisi de façon à

optimaliser l’acheminement des charges nécessaires au

fonctionnement du chantier.

Les conditions de montage et de démontage sont

aussi déterminantes pour le choix de l’emplacement

de la grue:

• sécurité des personnes sur le chantier et des tiers

à proximité
• acheminement de la grue sur le chantier

• emplacement du camion-grue pour le montage et le démontage

(grue à tour fixe)

• capacité de charge admissible du sol pour les assises

• du camion-grue et de la grue à tour

• dangers tels qu’infrastructures souterraines (puits, canalisations),

voies de circulation, trottoirs, trains, trams ou lignes électriques


Le non-respect de ces conditions peut avoir des inci-dences

négatives tout au long de la durée des travaux tant sur le rendement

des grues que sur la sécurité.

Cette publication destinée aux techniciens, chefs de chantier,

contremaîtres et monteurs en grues fournit des conseils et décrit

des mesures de sécurité permettant d’éviter ce type de

désagréments.

La liste de contrôle («Grues de chantier») aidera à l’analyse de la

sécurité.
L’art. 20 de l’ordonnance sur les travaux de construction apporte

quelques précisions d’ordre général: «Avant le début des travaux de

construction, il convient de déterminer s’il existe dans la zone de travail

des installations présentant un danger pour des personnes, notamment

des installations électriques, des installations de transport, des

conduites, des canaux, des puits et des installations présentant un

danger d’explosion ou contenant des substances toxiques.»


L’art. 3 de l’ordonnance sur les travaux de construction s’applique

également à l’implantation ainsi qu’au montage et au démontage des

grues: «Les travaux de construction doivent être planifiés de façon

que le risque d’accident professionnel, de maladie professionnelle ou

d’atteinte à la santé soit aussi faible que possible et que les mesures

de sécurité nécessaires puissent être respectées, en particulier lors

de l’utilisation d’équipements de travail.»


la sécurité des travailleurs et du public

Les personnes en charge de la planification, de l’implantation, du

montage et du démontage d’une grue doivent garantir la sécurité sur

le chantier ainsi que pour les tiers. Si cela n’est pas possible, la grue

devra être déplacée ou remplacée par un autre type de grue.

L’utilisateur de la grue est tenu de veiller à ce que la grue soit utilisée

dans le respect des prescriptions légales, des normes en vigueur ainsi

que des consignes du fabricant!


L’art. 4 de l’ordonnance sur les conditions de sécurité régissant
l’utilisation des grues (Ordonnance sur les grues) fixe les principes
suivants:
Article 4

1 Les grues ne peuvent être utilisées qu’en parfait état de service. Elles

doivent être transportées, installées, entretenues et démontées de façon à

ne mettre personne en danger. Les indications du fabricant doivent être

observées.

2 Le montage et le démontage de grues ainsi que les travaux de

maintenance ne peuvent être exécutés que par des personnes formées à

cet effet.
3 Avant d’utiliser des grues à proximité de conduites électriques

dénudées ou d’installations ferroviaires, les mesures complémentaires

adéquates doivent être convenues avec le propriétaire des conduites

électriques ou avec les sociétés de chemins de fer.

4 Lorsque des obstacles limitent le domaine d’action des grues, des

mesures de protection doivent être prises pour éviter les collisions.


5 Le transport de personnes au moyen de grues qui ne sont pas

expressément prévues à cet effet par le fabricant est interdit.

Lorsque des circonstances spéciales rendent un tel transport

nécessaire, une autorisation préalable au sens de l’art. 69 OPA

doit être demandée à la Caisse nationale d’assurance en cas

d’accidents (CNA).

L’installation d’une grue comprend aussi le choix d’un type de grue et

d’un emplacement appropriés ainsi que la prise en compte des

caractéristiques particulières du chantier, p. ex. l’exposition au vent


Choix de l’emplacement des grues
Cas normal 1

Situation

Grâce à leur implantation appropriée, les grues peuvent s’orienter

librement (fig. 1).

Danger, risque

Absence de dangers particuliers, car les zones de travail des grues ne

se chevauchent pas (pour les dangers dus à des parties en mouvement

de la grue).
Fig. 1: installation de grues évitant le chevauchement de leurs zones de travail.
Mesures à prendre

Aucune mesure particulière n’est nécessaire:

1. si les zones de travail de grues voisines ne se chevauchent pas, et

2. si la distance entre des parties en mouvement de la grue (crochet de

levage et moufle exclus) et les obstacles est d’au minimum 0,5 m, en tenant

compte de la déformation de la tour et de la flèche avec ou

sans charge.

En pratique, la distance minimale sera de 2 m.


De façon générale, les grues doivent être utilisées conformément

aux consignes indiquées dans la notice d’instructions du fabricant

ainsi que dans la «Liste de contrôle pour les conducteurs de grues à

tour pivotante».

Cas normal 2

Situation

Les zones de travail de deux grues se chevauchent de sorte que la

flèche de la grue inférieure (grue 1) pourrait croiser le câble de

levage de la grue supérieure (grue 2) (fig. 2).


Danger, risque

• La charge de la grue supérieure (grue 2) peut se mettre à osciller

inopinément si elle est heurtée et mettre en danger des personnes à

proximité.

• La grue supérieure (grue 2) peut être endommagée (câble de levage,

chariot).

• La charge peut tomber par terre. «Lorsque des obstacles limitent le

domaine d’action des grues, des mesures de protection doivent être

prises pour éviter les collisions» (Ordonnance sur les grues, art. 4 al. 4).
Fig. 2: les zones de travail des flèches se chevauchent.
Mesures à prendre lorsque les grues fonctionnent

• Les grutiers devront pouvoir s’avertir d’un risque de collision, p. ex.

au moyen d’un avertisseur sonore spécial, d’un système

d’intercommunication ou d’un moyen de communication sans fil.

• L’analyse de risque réalisée au préalable déterminera les mesures

supplémentaires à mettre en œuvre.


Mesures à prendre lorsque les grues sont à l’arrêt

On veillera à ce que la flèche de la grue inférieure (grue 1) ne s’accroche

pas au crochet de levage ou aux équipements de suspension de la grue

supérieure (grue 2).

Pour ce faire, durant les pauses et à la fin du travail, les mesures suivantes

pour la grue supérieure seront adoptées:


1. décrocher la charge et le dispositif d’élingage

2. remonter le crochet de levage

3. placer le chariot selon les instructions du constructeur:

– en pied de flèche (pour la plupart des grues), ou

– en bout de flèche (p. ex. grues Wolff)


Cas particulier 1

Situation

Les zones de travail de deux grues se chevauchent de sorte que la contre-flèche

de la grue inférieure (grue 1)

pourrait s’accrocher au câble de levage de la grue supérieure (grue 2) (fig. 3).

Dangers, risques

Les dangers et les risques sont comparables à ceux du cas normal 2. Le risque

d’une collision est plus élevé lorsque le grutier de la grue inférieure (grue 1)

n’est pas en mesure de voir si sa contre-flèche peut s’accrocher au câble de


«Lorsque des obstacles limitent le domaine d’action des grues, des mesures de

protection doivent être prises pour éviter les collisions» (Ordonnance sur les

grues, art. 4 al. 4).

Mesures à prendre lorsque les grues fonctionnent

1. L’une des deux grues ou les deux devront être équipées de limiteurs de

zones appropriés pour empêcher toute collision tels que:

– limiteurs électriques d’orientation ou de chariot,


– limiteurs de zones électriques ou électroniques,

– dispositifs électroniques anticollision.

Mesures de limitation de zone inappropriées:

– butées mécaniques,

– mesures uniquement organisationnelles

(p. ex. instructions au grutier).

2. Les grutiers devront pouvoir s’avertir d’un risque de collision, p. ex. au

moyen d’un avertisseur sonore spécial, d’un système d’intercommunication ou

d’un moyen de communication sans fil.


3. L’analyse de risque réalisée au préalable déterminera les mesures

supplémentaires à mettre en œuvre.

Mesures à prendre lorsque les grues sont à l’arrêt

On veillera à ce que la flèche de la grue inférieure (grue 1) ne s’accroche pas

au crochet de levage ou aux équipements de suspension de la grue supérieure

(grue 2).

Pour ce faire, durant les pauses et à la fin du travail, les mesures suivantes

pour la grue supérieure seront adoptées:


1. décrocher la charge et le dispositif d’élingage;

2. remonter le crochet de levage;

3. placer le chariot selon les instructions du constructeur

– en pied de flèche (pour la plupart des grues), ou

– en bout de flèche (p. ex. grues Wolff).


Fig. 3: la flèche de la grue supérieure (grue 2) se trouve dans la zone d’activité de la contre-
flèche de la grue inférieure (grue 1).
Cas particulier 2

Situation

La grue ne peut s’orienter sans risquer une collision entre sa flèche et un obstacle

(bâtiment, arbre, mât, etc.) à proximité (fig. 4) en dépit d’une implantation

minutieuse et de l’emploi d’équipements appropriés.

Dangers, risques

• La grue peut être fortement endommagée, elle risque même de se renverser.

• L’obstacle fixe peut être endommagé. «Lorsque des obstacles limitent le

domaine d’action des grues, des mesures de protection doivent être


Mesures à prendre lorsque les grues fonctionnent

La grue devra être équipée de limiteurs de zones appropriés pour empêcher

toute collision tels que:

• limiteurs électriques d’orientation ou de chariot,

• limiteurs de zones électriques ou électroniques,

• dispositifs électroniques anticollision. Mesures de limitation de zone

inappropriées:

• butées mécaniques,

• mesures uniquement organisationnelles (p. ex. instructions au grutier).


Mesures à prendre lorsque les grues sont à l’arrêt

On veillera à ce que la grue ne puisse pas heurter un obstacle grâce aux

mesures suivantes:

• relever la flèche conformément aux instructions du constructeur afin de

permettre à la grue de s’orienter librement,

• abaisser la flèche au sol conformément aux instructions du constructeur,

• empêcher la grue de s’orienter librement, p. ex. au moyen de haubans,

conformément aux instructions du constructeur.


Fig. 4: un obstacle (p. ex. un arbre, une ligne électrique aérienne) empêche la grue de s’orienter librement.
Cas particulier 3

Situation

Des parties d’une grue se trouvent dans la zone dangereuse d’une ligne électrique

aérienne, d’une installation ferroviaire ou de danger lié aux voies de circulation

(fig. 5).

Dangers, risques

• Le contact avec une ligne électrique aérienne ou une caténaire peut occasionner un

choc électrique.

• Il existe un risque mécanique pour la grue et le véhicule ferroviaire en cas de


Fig. 5: une ligne électrique aérienne empêche la grue de s’orienter librement.
Parties de grue en mouvement
Situation
Lors de l’orientation d’une grue à tour automontante, la plate-forme supportant le
contrepoids se déplace à proximité du châssis de la grue. Des personnes peuvent
se trouver à proximité de cette zone. Il arrive aussi que du matériel, des obstacles
parfois érigés au cours du chantier (murs, piliers, échafaudages) ou des véhicules
soient à proximité ou à l’intérieur de cette zone à risque (fi g. 6 et 7).
Dangers, risques
Lors de l’orientation d’une grue à tour automontante, des personnes peuvent être
happées ou coincées
p. ex. entre:
• le contrepoids et le châssis de la grue,
• le contrepoids et du matériel, des machines ou des véhicules à proximité,

• le contrepoids et des murs ou des échafaudages.

De tels accidents ont des conséquences souvent très graves, voire mortelles. Lors de

l’utilisation d’une grue à tour, les personnes se trouvant au niveau du dernier

étage d’un édifice en construction peuvent être mises en danger par les mouvements

de la flèche ou du moufle.
Mesures

• Une distance de sécurité horizontale de 0,5 m et verticale de 2,5 m sera respectée

entre les parties d’une grue en mouvement et d’éventuels obstacles situés dans les

zones dangereuses à l’intérieur desquelles peuvent se trouver des personnes.

• Si cette distance de sécurité est inférieure, il conviendra d’interdire l’accès à cette

zone en définissant un périmètre suffisamment grand.

• Il sera interdit de stocker du matériel dans le périmètre de rotation de la plateforme

lors de l’utilisation d’une grue à tour automontante.

• La zone dangereuse sera protégée selon les prescriptions du fabricant


Les utilisateurs doivent également observer les prescriptions de la norme SN EN 13857

«Sécurité des machines – Distances de sécurité empêchant les membres supérieurs

et inférieurs d’atteindre les zones dangereuses».

Définition de la zone dangereuse:

zone dangereuse = rayon de rotation + 0,5 m

Il est interdit d’utiliser la zone dangereuse pour l’entreposage de matériaux et de

matériel et comme lieu de stationnement d’engins et de véhicules (même personnels).


Fig. 6: la distance de sécurité minimale entre le mur du bâtiment et le contrepoids est de 0,5 m à l’horizontale et
de 2,5 m à la verticale. Les prescriptions du fabricant doivent également être respectées.
Fig. 7: la personne se trouvant sur le toit du bâtiment voisin ne court aucun risque car le crochet de la
grue se trouve à au moins 2,5 m au-dessus de l’ouvrage.
Préparation du travail et du montage

Situation initiale
Les forces engendrées par l’utilisation de camions-grue et de grues à tour (poids
propre, forces découlant de la charge, forces du vent) doivent pouvoir être reprises
par le terrain sur lequel ces engins ont été implantés.
Dangers, risques
L’affaissement des fondations de la grue provoquera son basculement, ce qui peut
blesser ou tuer des personnes.
Les dégâts matériels sont souvent très importants. Une enquête est alors effectuée
par les autorités, avec pour conséquence éventuelle l’ouverture d’une
procédure pénale.
Mesures à prendre
Les voies d’accès, l’emplacement et les fondations des camions-grue et des grues à
tour devront pouvoir résister aux forces découlant de leur utilisation.
La résistance du sous-sol sera prise en compte.
L’évaluation est en principe du ressort de l’ingénieur en génie civil.
Sur demande, la preuve de la résistance du sol, des fondations en béton, des
platelages en bois, des voies de roulement et des traverses pourra être exigée
par les organes de contrôle ( inspectorats des chantiers).
Règle
Il faut adapter la distance (a) par rapport au pied du talus en fonction de la hauteur (h)
du talus (fig. 8).
Exemple: Pour un sous-sol stable: a : h = 1 : 1
Fig. 8: l’emplacement de la grue doit pouvoir résister aux forces découlant de son utilisation.
Vent

Situation initiale
Le vent représente un danger important pour la stabilité des grues à tour. C’est à
l’exploitant de la grue qu’il incombe de veiller à ce que la grue soit montée, lestée
et installée conformément aux prescriptions des normes en vigueur pour le type de
grue et l’emplacement considérés et en tenant compte des caractéristiques
de la zone de vent.
Risques et dangers
Certains reliefs (montagnes, plaines, milieux urbains) peuvent être plus ou moins
exposés à des rafales ou des turbulences provoquées par le vent ou d’autres
phénomènes particuliers. L’évaluation des risques doit être confiée à un ingénieur
spécialisé connaissant les conditions locales.
Mesures

L’utilisateur de la grue devra utiliser la «Carte des vents de la zone du chantier.


L’utilisateur de la grue doit indiquer au responsable de la mise en circulation la
zone de vent déterminante pour le lieu d’implantation de la grue.
Détermination des Besoins en Main-d'œuvre:

1-Cas ou la durée de la tache est imposée par le calendrier de travaux:


2-Cas ou la main d’ouvre disponible est limitée:
3-cas ou la durée est imposée et la main-d'œuvre limitée:
Détermination des besoins en main-d'œuvre

quantité d’ouvrage élémentaire * temps unitaire


1)nombres d’ouvriers =
durée fixée * temps productif par jour

quantité d’ouvrage élémentaire * temps unitaire


2)durée de la tache=
effectif disponible * temps productif par jour

nombres d’heures déficitaires


3)nombre d’heures supplémentaires=
nombre de jour * nombre d’ouvriers
Détermination des Besoins en Matériaux:
les besoins en matériaux pour un chantier de bâtiment se déterminent
pour chaque ouvrage élémentaire a partir:
- des quantités d’ouvrages en œuvre a réaliser-issues de l’avant métré;
- des quantités élémentaires de matériaux entrant dans l’unité
d’ouvrages, y compris les pertes dues au transport ou a la mise en œuvre
des matériaux (casses ou chutes);
Pour déterminer les besoins en matériaux on doit suivre les étapes suivants:
Etablir l’avant métré des ouvrages a realiser-apres avoir décompose l’ouvrage en lots,
phases et taches, on recherche pour chaque lot, phases ou tache les quantités d’ouvrage
a realiser-quantites en œuvre;
Déterminer les quantités de matériaux élémentaires entrant dans l’unité d’ouvrage
élémentaire selon une méthodes suivantes:
- Soit a partir de résultats statistiques issus de chantiers analogues, dans ce cas les
pertes de matériaux sont déjà inclues;
- Soit en effectuant des calculs a partir des caractéristiques géométriques des éléments
constitutifs que l’on majore d’un coefficient de pertes;
Evaluer les pertes prévisibles sur les matériaux-en effectuant le rapport des quantités
de matériaux utilisées sur le chantier, divise par les quantités d’ouvrages réalises;
Déterminer les quantités globales des matériaux pour approvisionner le chantier-qui
s'obtiennent pour chaque matériau en faisant le produit des quantités élémentaires, y
compris les pertes, entrant dans l'unité d'ouvrage, multiplie par d'ouvrage a réaliser;
Planifier les commandes en fonction de l’avancement-la productivité des équipes et
les rendements des matériels permettent de prévoir l’état d’avancement des travaux.
Alors on calcule les consommations prévisionnelles des matériaux en fonction du temps
et on établit un planning des commandes en précisant les dates et les quantités
nécessaires en tenir compte des difficultés d’accès et délais de livraison.
Evaluer le cout des matériaux rendus chantier hors taxes-pour chaque nature de
matériau, on calcule leur cout rendu sur chantier HT a partir de leur valeur d’achat
compris remise éventuelle déduite, auquel on ajoute-les frais de chargement, de
transport et de déchargement sur le chantier;
SURFACES NECESSAIRES POUR DEPOTS ET ATELIERS
Maintenant on peut déterminer la surface nécessaire pour chaque dépôt des
matériaux, avec une relation du calcul comme ensuite:

S= la surface nécessaire d’un dépôt (m²),


P= la quantité totale d’un matériau qui doit le déposait (to),
p= la quantité du ce matériau qui peut être déposait sur un m²,
&= un coefficient pour majorer la surface par rapport des espaces nécessaires pour la
circulation et accès, qui a valeurs de 1,2 A 1,7.
Pour déterminer la quantité totale pour chaque matériau (P), on utilise:

P= la quantité totale de matériau qui on doit le déposait,


q= la réserve journalière qui a était déterminée au précédente,
n= la norme du stockage du matériau,
K= un coefficient de ne uniformité de consomme du matériau, qui a valeurs de
1,5…..2,0
Pour déterminer la réserve journalière s’utilise une relation:

q= la réserve journalière pour chaque matériaux, en (m3) ou to,


a= le nécessaire annuel, en même unités du mesure,
T= le numéro total des jours du travail pers année,
= un coefficient pour les pertes des matériaux pendants les opérations des charges,
décharges, transports,etc.
Pour déterminer la surface nécessaire pour un atelier de ferraillage par exemple, on utilise une
relation:

S= la surface nécessaire pour l’atelier, en m²,


Q= la quantité totale des ferraillages, en tonne,
K= un coefficient qui exprime quel pourcentage du Q on doit le faire en atelier,
q1= un coefficient qui exprime quel pourcentage du Q on doit le faire manuel,
q2= idem, mécanisée,
b1 = le numéro de heures/homme pour un tonne de ferraillage réalise manuel,
b2= idem, mécanisée,
f1= 10 m², la surface nécessaire pour travailler un homme,
f2= 16 m², la surface nécessaire pour un outillage,
g1= 2.200 heuresxhomme/année, le numéro des heures qui doit travailler un homme pendant d’une
année,
g2= le numéro des heures qui doit travailler un outillage dans une année,
t= la période d’exécution d’ouvrage après le planning de travaux,
s1= la surface nécessaire pour l’autres outils: de 6.0 a 12.0 m².
Détermination des besoins en matériels:

Les besoins en matériels d’un chantier de bâtiment se déterminent


suivant-les modes constructifs retenus en matériels affectes ou on, a la
réalisation des ouvrages, a partir:
des quantités d’ouvrage a réaliser (issues de l’avant métré);
de la durée d’utilisation ou des rendements des matériels comprenant la
part de temps morts inhérente a l’exécution sur chantier;
les temps prévisionnel d’utilisation du matériel, par nature de l’ouvrage,
est:

les résultat doit être arrondi en nombre entier de jours et la somme de


tous ces résultats donne le temps total prévisionnel d’utilisation des
matériels.
Depuis 1986 les principaux matériels de génie civils sont classes en 20
classes, et la plus souvent utilises sont:
Pour déterminer les besoins en matériels d’un chantier on doit suivre les étapes
suivantes:
Evaluer le travail a réaliser- a partir des résultats de l’avant métré on doit récapitule
les quantités post par post;
Analyser les matériels disponibles ou ceux a louer- a partir des fiches des
caractéristiques du matériel (performances, capacités, rendement) on identifie les
matériels disponibles aux ceux susceptibles d’etre loues;
Déterminer la quantité des matériels nécessaires et leur durée d’utilisation-à partir de
la durée du chantier, des quantités d’ouvrages à réaliser, puis pour l’ensemble de
l’ouvrage, poste par poste;
Réserver le matériel prévu et le planifier en fonction de l’avancement du chantier;
Déterminer des besoins en matières consommables-à partir des consommations (fuel-
oil, électricité) évaluées statistiquement pour chaque engin ou matériel et de durées
d’utilisation définies préalablement, calculer les besoins en produits et matières
consommables;
Evaluer les couts des matériels et des matières consommables-pour le matériel on
évaluer le cout de location interne ou externe à: l’heure, jour ou moins, suivant le
type de matériel.
Durée des travaux

La durée de travaux dans le projet c’est le temps nécessaire de la


réalisation. En général le délai imposé par le maître de l’ouvrage tend
à rechercher la maîtrise de la technique, qui conditionne des travaux
en exploitant le maximum des ressources et les biens de la firme
concernée (qui assure la réalisation des travaux).

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