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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
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UNIVERSITE DE NGAOUNDERE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Constructeur bâtiment Technologie, Tome 1, H. Renaud ;
Cours de Bases du gros œuvre en bâtiment- GCD 242
PLAN DU COURS
I- Généralités
II- Travaux préliminaires
III- Implantation
IV- Fondations
V- Elévations
VI- Dalle
VII- Charpente et couverture
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1- GENERALITES
1.1 Introduction
Le Génie civil est le domaine d’activité dont le but est la construction d’ouvrages au bénéfice de la
collectivité.
Le génie civil regroupe la construction des bâtiments, des ponts, de barrages, de systèmes
hydrauliques urbains (égouts et approvisionnement en eau potable), des routes, gestion de
l'environnement (traitement des eaux usées, gestion des déchets) et l'arpentage (mesurage des
terrains).
Le génie civil est un domaine spécialisé et très vaste. Il s'agit du domaine de l’urbanisme dont la
fonction est de construire et, d’une manière plus générale, de mettre en œuvre les décisions
d’aménagement du territoire. On observe deux grands domaines au sein du génie civil :
le bâtiment ;
les travaux publics
Dans le secteur du bâtiment, les investisseurs proviennent principalement du privé et leurs besoins
correspondent souvent à une finalité économique. La structure de l'ouvrage est généralement peu
prépondérante, car on y privilégie plutôt la fonctionnalité et l'esthétisme. Les bâtiments incluent :
habitations, immeubles, hôtels ;
bureaux, bâtiments administratifs, écoles, gymnases ;
magasins, centres commerciaux ;
usines… etc
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Les travaux publics sont des ouvrages qui répondent aux besoins du public. La pérennité de l’ouvrage
est un facteur essentiel dans ce cas. Les travaux publics incluent :
1.2 Constructibilité
Le terrain est le support destiné à recevoir l’ouvrage à construire, c’est-à-dire, dans ce cours, le
bâtiment à construire. Autant le bâtiment peut répondre à des volontés précises et à des exigences
techniques clairement choisies, autant le terrain se présente sans concession, avec ses caractéristiques
propres.
Dans une réalisation, les matériaux s’adaptent au bâtiment ; mais ici, c’est au bâtiment de s’adapter
au terrain. La prise de connaissance et la compréhension de ce support naturel est indispensable : il
faut faire l’analyse de certains critères du terrain.
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Essai préssiométrique : On introduit l'outil dans un trou de forage et on augmente son volume à
l'aide d'air comprimé pour exercer une pression sur les parois du trou; on mesure la déformation
résultante. Comme dans l'essai précédent, on peut connaître ainsi la résistance du sol à la
déformation.
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1.7 Gros-œuvre
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Le gros œuvre concerne essentiellement les études de sol, l’acheminement des VRD, le terrassement,
la construction des fondations, l’élévation des murs et poteaux, la réalisation des planchers et la pose
de la charpente et de la couverture.
Les ouvrages qui participent à la reprise des efforts subis par la construction et qui en assurent la
stabilité et la pérennité, sont des éléments du gros œuvre. Ils forment la structure de la construction.
Les étapes du gros-œuvre en bâtiment sont échelonnées comme suit :
L’installation de chantier ;
Les terrassements ;
L’implantation des ouvrages ;
La fondation : Fouilles en tranchée et en puits, béton de propreté, mise en des semelles, mise
en œuvre des amorces sous poteaux, mise en œuvre des maçonneries en agglomérés bourrés,
réalisation du chainage de couronnement de la fondation, réalisation du dallage, ;
Les élévations : mise en œuvre des poteaux en BA, mise en œuvre les maçonneries en
agglomérés creux, mise en œuvre des linteaux et jambage, mise en œuvre de l’escalier, mise
en œuvre de la dalle (coffrage des poutres, façonnage des nervures, étayage et solivage de
dalle, pose des hourdis, ferraillage des compartiments de dalle puis coulage de l’ensemble).
La toiture : mise en œuvre des fermes, pannes. Pose de la couverture et accessoires.
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Tranchées : trou tel que la longueur est très grandes par rapport à sa profondeur
Décapage : terrassement de très faible profondeur
Talus : pente ou inclinaison donnée aux parois des terres pour éviter leur étalement.
Fouille en pleine masse : c’est le terrassement général de la surface à construire, réalisé à une
profondeur limitée.
Fouille en rigole (ou en fendue) : tranchée dont largeur minimale est de 0,40 m, destinée à recevoir
P 1 m
des canalisations, des fondations et les maçonneries.
L 2 m
P 1 m
Fouille en puits : terrassement de petite surface et de grande profondeur
L 2 P
Fouille en galerie: fouille exécutée sous terre et nécessitant l’emploi des étais conjointement.
L 2 m
Fouille en Excavation :
P L/2
Foisonnement : Augmentation de volume du sol consécutive à l’ameublissement provoqué lors de
l’extraction.
Emprise d’un terrassement : est limité par l’intersection des talus (déblais et remblais) avec
le terrain naturel.
Puisard : trou de 1m de profondeur environ vers lequel convergent les eaux drainées par les fouilles
en fendue et par les petites rigoles creusées à cet effet.
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Les terrassements permettent de préparer l’assise de la construction et de ses abords. Ils consistent à
effectuer manuellement ou à l’aide de l’engin mécaniques :
Le déblai : ils consistent à creuser dans le sol et dégager les terres. L’opération consiste à excaver
les terres après décapage jusqu’à la cote du projet au moyen d’une pelle excavatrice ou bulldozer.
Les terres issues de l’excavation sont chargées dans les camions par une pelle chargeuse. Ces
terres seront réutilisées ou mises en dépôt. Les calculs des cubatures doit être effectués à l’avance
pour connaitre sensiblement les volumes de terre à excaver. Les plans de masse du topographe
avec les courbes de niveau sont les outils sur lesquels on se base pour effectuer les calculs des
cubatures.
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Lors de leur extraction, les terres augmentent de volume, soit V 0 le volume de terre extrait, V le
volume de terre de remblai foisonné obtenu et V ' le volume de terre de remblai restant après
tassement, on définit:
V V0 V
Le Coefficient de foisonnement initial : F 1
V0 V0
V 'V0 V '
Le Coefficient de foisonnement persistant : F' 1
V0 V0
V V ' V ' F F'
Le Tassement des déblais : T 1
V V 1 F
Si on veut réaliser un remblai de cubage définitif V1, il faut réaliser un cubage provisoire de volume
V1 V
V et extraire en place un volume (volume de l’extraction) V 0
1T 1 F
Tableau 1 : Quelques valeurs des coefficients de foisonnement et de tassement pour quelques sols
Remarque :
Pour obtenir un remblai une fois foisonné, son niveau supérieur à une cote précise (cas d’une route et
surtout d’une voie ferrée), il faut lui donner lors de sa construction un profil provisoire comportant
une sur hauteur convenable et une sur largeur appropriée, d’où la nécessité de connaître le coefficient
de tassement qui détermine cette sur hauteur.
Le projet demande ce qui est en bleu. On réalise ce qui est en noir et après tassement on obtient ce
qui est en rouge.
2.6 Quelques problèmes posés par les tassements
Type Problème Proposition et indication
1- Creusement du sol Intempéries -Etudes géotechniques du sol
Nature du sol - choisir le matériel approprié
- informations sur la météo
planification
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Marteau –piqueur : remplace le pic/coin/pince sur les roches décomposées tendres ou fissurées
et permet d’éviter l’emploi des explosifs. Il est aussi utilisé pour les démolitions (ouvrages en
béton, maçonneries). Le rendement est de 4 à 15 fois supérieur au rendement d’un pic.
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Les fouilles :
Les rendements diminuent lorsque les fouilles sont étroites et que les ouvriers sont gênés dans leur
mouvement. On pourra admettre que la réduction du rendement est de l’ordre de:
20%dans les tranchées de 1m 20 de largeur et de hauteur ≥ 2 m ;
20% dans les puits de 2.5m2 de section ;
50% dans les puits de 1.25 m2 de section ;
10 à 25 % dans les galeries
Le chargement:
Un ouvrier peut jeter avec une pelle, horizontalement, les déblais sur une distance horizontale de
l’ordre de 3 à 4 m. Si les déblais doivent être jetés à une distance plus grande, il faut organiser les
relais. S’il faut jeter les déblais en les enlevant d’une hauteur h ceux-ci tomberont à une distance d
telle que d 2h 4 m.
Le rendement des pelleteurs est variable et fonction de la dureté du terrain, du mode de chargement
et en terrain normal.
2.8. Engins de terrassements (mécaniques et hydrauliques)
On a recours aux engins mécaniques ou hydrauliques lorsqu’il y’a des contraintes au niveau des délais
d’exécution des travaux, et que les volumes journaliers de terrassements à mettre en œuvre sont très
grands. Dans ces hypothèses, les terrassements à la main exigeraient l’utilisation d’un effectif
d’ouvriers anormalement élevé et difficile à réunir.
Les engins de terrassement comprennent un châssis porteur et un appareil de terrassement de forme
variable monté sur le châssis porteur (permet de le déplacer) :
Les châssis porteurs sont des caisses en acier qui diffèrent les uns des autres par leurs dimensions
et par la disposition de leur train de roulement. En se basant sur la façon dont ils se déplacent, on
peut distinguer 4 types de châssis : châssis sur pneus (élément porteur sur pneus), châssis sur rails,
châssis sur rampes, châssis sur chenilles.
Les appareils de terrassement se divisent en 2 catégories : appareils mono godet, appareils multi
godets. Le godet est un élément (sorte de main qu’on trouve au bout) qui sert à creuser la terre.
Les engins mono godet fonctionnent en discontinue, se caractérisent par l’action d’un godet
unique qui sert à extraire les déblais et à les charger. Les pelles, les grues à benne preneuses, les
draglines, les scrapers, les loaders). Les engins multi godets fonctionnent en continue et se
caractérisent par une série de godets travaillant simultanément, les uns à l’extraction des déblais,
les autres au chargement (les excavateurs à godets, les excavateurs de tranchée, les chargeurs à
godets).
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R C a b N
avec ; C= capacité du godet ; N=nombre de cycles par heure ; a x b = coefficient donné par les
abaques
Pelle à godet retro excavateur ou pelle retro excavateur ou pelle en retro caveur (pour
travail en fouille ou en tranchées).
Le chargement s’effectue par traction du levier vers la machine, tandis que le déchargement se
fait par extension du bras. L’équipement permet une exécution rapide, précise des tranchées et
la direction du travail est constamment contrôlée.
Terrain: On l’utilise dans les terrains relativement durs. Elle permet l’exécution des tranchées
destinées aux canalisations et la pose des cases, des drains. Le chargement s’effectue par traction
du levier vers la machine, tandis que le déchargement se fait par extension du bras),
Rendement: strictement inférieur de 10 % à celui des pelles de même capacité pour des fouilles
peu profondes et de 25% pour des fouilles très profondes.
Pelle à godet en benne preneuse pour les fouilles en puits (pelle mécanique en benne
preneuse)
Elle permet l’exécution des terrassements de grandes portées sur terrain tendre et sur des roches
désagrégées grâce à un grappin. Lorsque la benne preneuse est montée sur une grue on l’appelle
grue à benne preneuse.
Coefficient de remplissage : 0.9-1 terrains sec et 0.3-0.5 terrains sous l’eau.
Exemple :
Une benne preneuse de capacité 3m3 mise en œuvre par un ponton grue de capacité 2 tonnes
peut donner les rendements ci-après :
Dragage en terrain vaseux à 10 m de profondeur=60 m3/h
Dragage en terrain vaseux à 20 m de profondeur=45m3/h
Extraction d’enrochement à 15 m de profondeur=20l/h
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Une dragline ou pelle à benne traînante (excavation). Cette pelle mécanique à câbles sert à extraire
les matériaux meubles .Elle agit en raclant le terrain. Elle comprend un godet suspendu à une flèche
de grue, traîné sur le sol par un câble de halage. Une fois rempli, le godet est relevé à l'aide d'un câble
de levage fixé à la potence et mû par un treuil.
Le scraper ou motor-scraper est généralement utilisée pour le décapage des sols. Cet engin possède
une caisse avec tiroir éjecteur pouvant se baisser au sol et qui, par l'effet du déplacement de la
machine, permet d'extraire les matériaux pour être ensuite transportés sur le lieu de déchargement où
il y est répandu en couches.
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d- Angledozer
Sa construction s’apparente à celle d’un bulldozer, mais sa lame refouleuse peut être orientée à des
angles divers par rapport à l’axe des marches. Il s’emploi pour le déplacement des terres à flanc de
coteaux (hauteur).
f- Scarificateur
C’est une sorte de herse de forte dimension à dents espacés et interchangeables en acier destinés à
désagréger par couches successives ; cette engin est souvent monté en complément sur les pelleteuses
– chargeuses, bulldozer, grader ou tracteur à chenilles.
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Tombereaux ;
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Toute fois, afin d’améliorer les rendements, il faut éviter les transports sur parcours trop long
(maximum 600-800m). Le code de la route impose à tout véhicule de transport de porter sur son côté
droit de la carrosserie, une plaque de tares qui donne les informations suivantes:
PV= poids à vide du véhicule
PTAC= poids total autorisé fixé par le service de transport
CU : charge utile = PTAC-PV
PTRA=poids total roulant autorisé. C’est le poids total que peut atteindre l’ensemble des véhicules
en cas de présence d’une remorque
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L x largeur ; L=longueur du véhicule inférieur à 18m, 12m pour un véhicule isolé ; 16 m 50 pour un
véhicule articulé et 18 m pour un ensemble de véhicules
Largeur = largeur du véhicule inférieure à 2m50 (non compris les accessoires comme les rétroviseurs)
La Masse maximale autorisée (MMA)
C’est le poids le plus lourd autorise pour un véhicule chargé. C’est donc la somme:
du poids propre du véhicule à vide = tare. La tare est le poids du véhicule, y compris l’équipement
complet, le carburant, l’eau, l’huile (par ex. 11,3 tonnes);
les passagers;
la charge utile: c’est la charge que le véhicule est autorisé à transporter. La charge utile est toujours
mentionnée dans les fiches techniques.
Les Dimensions : Limitations légales:
La hauteur, chargement compris, est limitée à 4 m ;
Largeur maximale: 2,55 m ;
Dimensions intérieures d’un camion triple essieu a benne basculante:
La longueur de la benne varie généralement entre 4,5 m et 7,5 m.
La largeur de la benne varie généralement entre 2,2 m et 2,4 m.
La hauteur de la benne varie entre 0,8 m et 1,5 m.
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3 Implantation
3.1 Généralités
Il s’agit, pour effectuer les fondations :
De déterminer sur le terrain l’emplacement de la construction ;
De situer la position ;
Des murs de façade et murs de refend ;
Des murs pignons ;
Des poteaux, semelles et longrines en BA
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4. Fondation
4.1. Définition
La fondation est la partie de l’ouvrage qui repose sur le sol et lui transmet les efforts dus aux charges
propres et aux surcharges. La stabilité de l’ouvrage est fonction de la bonne tenue des fondations.
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Cette visite a pour objet de recenser les risques : terrain marécageux ou inondable, terrain dans une
cuvette, traces de glissements, présence d'anciennes carrières ou d'anciennes décharges publiques,
état des constructions voisines, etc.
Consultation des services compétents
Se renseigner auprès des Services Techniques de la commune pour savoir si le terrain a été concerné
par des activités antérieures, et connaître, le cas échéant, la fréquence et le niveau des crues.
Consultation des documents relatifs au site
La consultation des cartes géologiques et, éventuellement, des atlas des carrières permettent de se
faire une idée approximative des risques encourus.
Reconnaissance le sol intervient si l'enquête n'a pas permis d'acquérir une connaissance suffisante du
terrain de fondation, ou si elle a mis en évidence des risques potentiels.
Parmi les renseignements fournis par cette reconnaissance de sol doivent figurer le niveau de l'eau
et, si possible, ses variations.
En fonction des indications fournies par la reconnaissance de sol (nature, épaisseur, résistance
mécanique et compressibilité des diverses couches de terrain rencontrées, niveau de l'eau, etc.), il
conviendra de choisir le mode de fondations le plus adapté pour limiter l'amplitude des tassements :
rigoles en gros béton, semelles en béton armé rigidifiées ou non par des longrines, radier. Les
fondations profondes par pieux ou puits sont réservées aux bâtiments plus lourds que les maisons
individuelles).
Le bon comportement du bâtiment peut nécessiter une adaptation de la structure (en général
Rigidification).
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les semelles filantes (ou continues) dont la longueur L est importante devant la largeur B ;
L/ B > 5
les radiers (ou dallage) dont les dimensions B et L sont importantes.
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Le comportement d’un pieu isolé est complexe dans la mesure où il peut être soumis à différents
modes de sollicitations :
chargement axial;
traction;
sollicitations transversales.
En plus, l’interaction entre le sol et le pieu est à prendre en compte aussi bien sous la pointe que le
long du fût. Enfin, pour le calcul d’une fondation sur pieux, il faut tenir compte de l’interaction d’un
pieu avec les pieux voisins.
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La charge transmise au pieu peut être reprise par friction le long du fût du pieu et/ou en pointe à la
base.
Si une grande partie de la charge est reprise en un point, on a affaire à un pieu en pointe.
Si une grande partie de la charge est reprise en friction on a affaire à un pieu à friction.
Si la charge est reprise uniquement par friction, on parle d’un pieu flottant.
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Le coffrage, ferraillage et coulage des amorces poteaux en BA avec un béton vibré dosé également
entre 350 et 400 kg/m3.
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5. L’élévation et la dalle
Les différentes étapes du gros œuvre en élévation sont :
La pose des talonnettes, ferraillage, coffrage puis coulage des poteaux,
La mise en œuvre des maçonneries et linteaux ;
L’étayage de la dalle ;
Le ferraillage et la pose des poutres
Le ferraillage de la dalle ;
Le coulage des poutres et de la dalle.
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les ciments CHF, ciments de hauts fourneaux, qui contiennent entre 60 et 75 % de laitier de hauts
fourneaux ;
les ciments CLK, ciment de laitier au clinker, qui contiennent entre 80 % de laitier de hauts
fourneaux ;
les ciments CLK, ciment de laitier à la chaux ;
les ciments prompts.
Dosage en ciment
La teneur en ciment dépend de la résistance souhaitée. Pour les bétons de remplissage, peu sollicités,
le dosage est de 150 kg/m3. Pour tous les éléments constituant la structure des bâtiments, en béton
armé, le béton contient généralement 350 kg/m3 de ciment.
Pour les mortiers, mélange de sable, de ciment et d’eau, la teneur en ciment atteint en moyenne 450
kg/m3.
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5.1.5 L’eau
De façon générale, l’eau de gâchage doit avoir les propriétés de l’eau potable. Il est exclu d’employer
de l’eau de mer, qui contient environ 30 g/l de chlorure de sodium, pour la fabrication de bétons
armés ou précontraints.
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5.2.1. Généralités
Les coffrages sont des constructions provisoires en bois, en métal ou en d’ autres matières
artificielles destinées à soutenir les ouvrages en béton (armé ou non) pendant la mise en œuvre
complète et définitive du matériau. Les formes à donner aux coffrages dépendent de leur résistance
et de l’aspect esthétique que les constructions définitives doivent présenter. Le coût des coffrages
représente une large part du prix de revient, en raison de l’importance de la main-d’œuvre requise
ainsi que de la perte de matériaux. Il ne faut pas hésiter à utiliser davantage de bois afin d’éviter des
assemblages coûteux et compliqués et de gagner ainsi du temps. On a également intérêt à étudier la
composition des coffrages et supports en tenant compte des sections commerciales des bois et des
panneaux. Ces arguments interviennent dans le choix du type de coffrage.
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5.2.5.1 La scie
Choisissez une scie adaptée à la tâche. Une 9 dents n'est pas destinée au tronçonnage du bois dur. Le
choix approprié à ce genre de travail est une 11 dents ou plus. Au début de la coupe, gardez votre
pouce bien élevé pour guider la scie et éviter les blessures.
Attention : La scie pourrait sursauter et causer une grave coupure de la main ou du pouce du
travailleur.
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5.2.5.2 Le marteau
Ils sont disponibles en diverses formes, pesanteurs et tailles, et servent diverses fins. Les manches
sont en bois ou en acier (massif ou tubulaire). Les manches métalliques sont habituellement
recouverts d'une gaine antichocs. Optez d'abord pour un marteau de bonne qualité offrant une prise
adaptée à la taille de votre main. Reposez votre bras par moments afin d'éviter les tendinites. Évitez
l'effort excessif pour l'extraction des clous. Utilisez une barre à clous ou un arrache-clou lorsque cela
est nécessaire. Lors du clouage, commencez par une frappe légère, c'est à dire, pendant que vous
tenez le clou à l'aide des doigts. Ensuite, lâchez prise et enfoncez le clou entièrement.
La tête de frappe du marteau doit faire contact à angle droit par rapport à la tête du clou. Les frappes
obliques peuvent projeter les clous. Nettoyez la tête de frappe à l'aide d'un papier sablé pour retirer la
colle et la gomme.
Avertissement : L'utilisation à répétition du marteau peut mener à des blessures musculo-
squelettiques, des entorses ou au syndrome du canal carpien. Des exercices de réchauffement, en plus
d'améliorer et de maintenir la santé générale des muscles, peuvent contribuer à réduire le risque
d'entorses ou de blessures.
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Ne changez et ne réglez les lames que lorsque l'outil est HORS FONCTION. Débranchez le cordon
d'alimentation de la scie électrique avant d'effectuer des changements ou des réglages.
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