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Chapitre 0 : INTRODUCTION
La réalisation d’un ouvrage en génie civil est un long Travail d’étude visant à
concilier diverses contraintes dont l’importance et l’ordre de prééminence varient
selon les projets : données naturelles, données fonctionnelles, procédés de
construction, insertion dans l’environnement, coût, délais,… il doit s’en dégager une
cohérence entre les exigences d’exploitation, les exigences architecturales et les
exigences de la statique. Un tel résultat nécessite une intense réflexion et surtout la
maîtrise de plusieurs facteurs. Parmi ce facteurs, l’attention de l’ingénieur doit être
particulièrement retenue sur :

La stabilité de l’ouvrage :
La stabilité est garantie par un bon dimensionnement et dimensionner un
bâtiment dans les règles de l’art revient à déterminer pour chaque poutre, plancher et
élément de fondation les dimensions requises ; les caractéristiques du béton et de
l’acier à utiliser, mais surtout comment associer ces deux matériaux. Cette structure
doit être ainsi capable de transmettre d’une façon optimale toutes les charges du
bâtiment au sol. Pour atteindre cette fin, il faut avoir une connaissance approfondie
des matériaux à utiliser, du site de construction, du schéma statique à adopter, des
forces agissant sur l’ouvrage,…
L’ouvrage et éléments d’ouvrages doivent être calculés de manière à pouvoir
résister avec sécurité appropriée à toutes les sollicitations prévues et à présenter une
durabilité satisfaisante durant toute la période d’exploitation envisagée.

L’économie :
Le choix de la solution constructive aura des répercussions importantes et
directes sur le coût d’investissement et sur l’exploitation. D’où l’utilité de tenir compte
de l’aspect économique dans ce choix.

En effet, il ne s’agit pas de sacrifier la sécurité de l’ouvrage pour des raisons


économiques, mais plutôt de faire un rapprochement entre l’économie et la stabilité.
Ce rapprochement se traduit par l’adoption des solutions techniques pérennes et
éprouvées, répondant aux exigences de stabilité, de sécurité et de confort alors
qu’elles restent les moins-disantes possibles.

L’esthétique :
L’ouvrage projeté devra intégrer dans son environnement immédiat en
ressortant les éléments les plus attractifs par sa réflexion architectural. La conception
de l’ouvrage ne doit pas ignorer la problématique urbanistique. C’est d’autant plus
vrai pour les ouvrages aériens, appelés à se multiplier. Leur intégration va demander
une approche originale du traitement des façades, pour faire de ces ouvrages des
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vrais bâtiments de ville, en jouant sur les rythmes, la modénature, le type de garde-
corps, la nature des matériaux et leur finition.

La mise en œuvre :
Après une longue période d’étude, de conception et de calcul, vient enfin la
mise en œuvre. La mise en œuvre est une étape très importante d’un projet de génie
civil car elle consiste à matérialiser l’ouvrage. Signalons par ailleurs que, la mise en
œuvre constitue une réponse directe aux attentes du maître d’ouvrage. C’est aussi
par elle que la société mesure la capacité des ingénieurs.

Par ce qui précédé, nous comprendrons que pour atteindre notre objectif,
il faudrait que l’attention et la rigueur qui caractérise nos études et calculs
accompagnent aussi la mise en œuvre. Nous aurons ainsi les résultats de la
réalisation conforment (approximatifs) à ce qui était prévu par calcul.

Nous prendrons donc en compte les facteurs ci-haut cités et bien d’autres
encore afin de remplir efficacement notre objectif majeur en tant qu’ingénieur qui est
d’utiliser avec intelligence les forces et les matériaux afin de mettre à la disposition
des hommes, sur des fondements stables, une portion d’espace bien aménagée et
conditionnée à leur convenances avec un degré de sécurité élevé.

0.1. PROBLEMATIQUE
La République Démocratique du Congo se recherche encore au travers de
diverses infrastructures pour amorcer son développement. Nous tenons ici à
souligner que le développement d’un pays passe par plusieurs étapes, sans doute et
que la construction des certaines infrastructures en constitue un tremplin

A Kinshasa, le marché central est une zone de la capitale réputé par sa plus
forte concentration d’activités commerciales. Un nombre non négligeable des
personnes qui fréquente ce lieu se sent obliger de parquer leurs véhicules le long
des avenues environnantes par manque d’endroit prévu à cet effet. Cette façon de
faire à des conséquences sur la sécurité de ces véhicules abandonnés, mais surtout
sur la fluidité de la circulation dans cette partie de la capitale.

En vue de contribuer par nos compétences au développement, nous avons pensé à


concevoir un PARKING MULTI-ETAGES pour le marché central dans le but de
résoudre le problème de stationnement et ainsi rendre plus fluide la circulation dans
cette zone.

Etant dans le domaine de la construction, il est de notre devoir d’exposer à


l’opinion publique que l’étude et la réalisation de ces types d’ouvrages peuvent être
bien exécuté par les ingénieurs formé à l’INBTP.
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Nos recherches auront donc pour but de stimuler les autorités compétentes ainsi que
certains opérateurs économiques à financer le projet de construction de ce parking.

0.2. CHOIX ET INTERET DU SUJET

0.2.1. Sur le plan scientifique


L’intérêt particulier est accordé à ce sujet parce que nous avons constaté que
la plus part des travaux de fin de cycles en construction industrielle et bâtiment
(C.I.B) ne traitent que des bâtiments ordinaires tels que les immeubles d’habitation.
Le choix de ce sujet favorise la découverte d’autres réalités liées à ce type d’ouvrage
particulier et permet ainsi d’exploiter un champ de recherche plus large.

0.2.2. Sur le plan social


Parmi, les difficultés que rencontre la ville de Kinshasa, figure celle que les
ingénieurs de l’INBTP peuvent résoudre par leurs compétences techniques. Ce sujet
aborde dans le même sens en accordant un intérêt plus qu’ordinaire au problème de
stationnement.

0.3. LIMITATION DU SUJET


Ce travail ne traite que le dimensionnement d’un parking multi-étage en béton
armé. Il vise à résoudre le problème de stationnement des véhicules du marché
central. Ce marché est fréquenté par un nombre important des personnes
véhiculées, dont la précision sur l’effectif de véhicules demande des études qui
sortent du cadre de ce travail.

Notre parking a une capacité de 400 véhicules, il est donc limité parce qu’il ne
recevra pas tous les véhicules, mais nous proposons par contre un modèle de
parking à construire à plusieurs point stratégique du marché et pourquoi pas de la
ville.

Pour atteindre notre objectif, nous aurons besoin des résultats des essais
effectués sur différents matériaux de construction et sur la géologie d’assise de
l’édifice. Nous n’allons-nous occuper que de ces résultats et non à la procédure de
leurs obtentions.

Le dimensionnement de chaque élément de structure se fera en fonction de


sollicitation étudiée jusqu’ici. Les pièces doivent être apte à devoir résister que, soit à
la traction, à la compréhension, à la flexion ou aux sollicitations composées mettant
en relations les sollicitations élémentaires citées ci-haut. Nous citons : (flexion
déviée, flexion composée, traction (compression) excentrée).
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Nous n’irons pas jusque dans les détails les plus subtils pour atteindre
l’économie par excellence car cette démarche exige une grande connaissance dans
diverses disciplines. Mais, en fonction du programme des cours dispensés à l’INBTP
de la 1ere en 3e graduat, nous allons essayer de proposer des résultats aussi
économiques que possible.

Nous rappelons ici qu’en fonction des fluctuations des réalités sociales et des
caractéristiques des sols et des matériaux, les résultats valables pour un milieu ne le
sont pas nécessairement ailleurs ou partout, ce qui est vrai aujourd’hui, ne le sera
pas forcement demain. Ceci limite ce travail dans le temps et dans l’espace.

0.4. METHODOLOGIE UTILISEE


0.4.1. Le Béton :
Le béton est un matériau de construction usuel, qui s’apparente à une pierre
artificielle. Ses constituants essentiels sont :

- un mélange granulaire de sable et graviers formant le squelette du matériau

- un liant hydraulique, le ciment, assurant la cohésion entre les différents grains du


squelette

- l’eau est le réactif chimique provocant la prise du ciment (hydratation)

- éventuellement, et en faible quantité, des produits d’addition, les adjuvants,


influençant certaines propriétés ou comportements du matériau béton.

L’intérêt du matériau béton réside dans sa facilité de mise en œuvre puisqu’il se


présente à l’état pâteux et qu’il suffit de remplir des moules (coffrages) de la forme de
l’élément à réaliser.

0.4.2. L’Acier :
L’acier est un matériau possédant d’excellentes capacités de résistances tant en
traction qu’en compression mais il est cher et donc à utiliser à bon escient et avec
parcimonie.

0.4.3. Le Béton Armé :


Le béton armé peut être défini comme l’association judicieuse de deux matériaux, le
béton et l’acier. Ces aciers sont appelés armatures. On distingue les armatures
longitudinales disposées suivant l’axe longitudinal de la pièce et les armatures
transversales disposées dans des plans perpendiculaires à l’axe de la pièce.
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0.4.4. Intérêt de l’association acier-béton :


Le béton armé est un matériau composite. Il est constitué de deux matériaux de
nature et de comportement différents, associés de manière à profiter au mieux des
qualités complémentaires de chacun.

Ainsi : le béton est un matériau ne résistant pas ou mal à une contrainte normale de
traction. Or, cette situation se rencontre systématiquement dans les zones tendues
des éléments fléchis (poutre, plancher). Dans ces parties tendues, le béton est
renforcé par des barres d’acier.

Les barres d’acier ne permettent pas toutes seules de réaliser des éléments
comprimés puisqu’elles flamberaient immédiatement. Associées au béton dans les
poteaux où les zones comprimées des poutres, elles peuvent alors participer à la
reprise de l’effort de compression dans l’élément de structure, le béton en reprenant
malgré tout une part importante.

L’utilisation de l’acier sous forme de barres est judicieuse et économique,


puisqu’elles ne sont disposées que dans les parties utiles. De plus, les barres d’acier
sont faciles à couper, cintrer, assembler et à manipuler.

Il n’y a pas de réaction chimique entre l’acier et le béton. Un enrobage suffisant des
armatures par le béton les protège de la corrosion.

Le béton armé est un des matériaux qui résiste le mieux aux incendies.

L’acier et le béton ont un coefficient de dilatation thermique identique, ce qui évite les
dilatations différentielles entre les deux matériaux.

Les structures en béton armé sont considérées, en fin de construction, comme


monolithique, même si elles ont été coulées en plusieurs phases, dès lors que
certaines dispositions ont été prises au niveau des reprises de bétonnage. Ces
structures présentent ainsi une possibilité d’adaptation, c’est-à-dire de redistribution
partielle des efforts des zones les plus faibles vers les zones les plus résistantes.

0.4.5. La réglementation : le BAEL 91 :

0.4.5.1. Définition des états limites :


Un état limite est un état pour lequel une condition requise d’une construction est
strictement satisfaite et cesserait de l’être en cas de modification défavorable d’une
seule action.

Un ouvrage doit être conçu et calculé de manière à présenter pendant toute sa durée
de vie des sécurités suffisantes vis-à-vis :

- de sa ruine ou de celle de l’un quelconque de ses éléments (effondrement de tout


ou partie du bâtiment),
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- d’un comportement en service susceptible d’affecter gravement sa durabilité, son


aspect, le confort des usagers.

Tout état limite au-delà duquel une structure ou une partie de la structure ne remplit
pas une des conditions précédentes est dit état limite. Il convient donc de toujours
être en deçà des états limites pour être en sécurité lors de l’exploitation de l’ouvrage.

Le BAEL distingue deux catégories d’états limites :

• Les états limites ultimes (ELU) qui correspondent à la ruine de l’ouvrage ou d’une
partie de l’ouvrage :

- état limite ultime d’équilibre statique (renversement d’un mur de soutènement, …),

- état limite ultime de résistance (des matériaux constitutifs, …),

- état limite ultime de stabilité de forme (flambement, …).

• Les états limites de service (ELS) au-delà desquels les conditions d’exploitation
normale ou de durabilité de l’ouvrage ne sont plus satisfaites :

- état limite de résistance à la compression du béton,

- état limite de déformation (flèche),

- état limite d’ouverture des fissures (corrosion des armatures).

Les circonstances dans lesquelles ces états limites se rencontrent, et les


conséquences d’un dépassement de ces seuils étant très différentes selon qu’il s’agit
d’un ELU ou d’un ELS, la vérification de la construction conduit à des calculs eux
aussi très différents.

En ce qui concerne :

- les actions à prendre en compte et la façon de les combiner (pondération).

- le comportement du matériau (et des sections des poutres) à utiliser.

A l’ELU, une section de poutre BA est amenée à la rupture lorsque le béton


comprimé ou l’acier tendu dépasse leur capacité de résistance et entrent en
plasticité. Le calcul est donc mené dans l’hypothèse d’un comportement plastique
des matériaux, le domaine élastique étant dépassé.

L’ELS est atteint bien que la structure soit encore loin de son effondrement, par
exemple du fait d’une trop grande déformabilité d’un élément. Le calcul est mené
dans l’hypothèse d’un comportement élastique des matériaux.
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0.4.5.2. Domaine d’application :


Le BAEL 91 précise les domaines d’application ainsi que le principe des
justifications.

Il écarte du domaine d’application les constructions en béton non armé ou en béton


léger, les structures mixtes acier béton et les éléments soumis à des températures
s’écartant des influences climatiques normales. De plus, un dosage en ciment de 300
kg/m3 minimum est requis.

Unités :

Nous utilisons les unités du système international soit :

- pour les longueurs le mètre (m)

- pour les forces le newton (N).

Cela nous donne :

- pour les moments le newton-mètre (Nm) et surtout ses multiples le Kilo newton-
mètre (KNm) et le Méga newton-mètre (MNm).

- pour les contraintes et les modules d’élasticité le pascal (Pa) tel que 1 Pa = 1N/m2
et surtout ses multiples le kilo pascal (1KPa = 103 Pa) et le Méga pascal (1MPa = 106
Pa). C’est cette unité qui est le plus utilisée en BA.

REMARQUE :
1
MPa = 10 bar = 10 daN/cm2

0.4.6. Méthode de calcul de la dalle


Plusieurs méthodes sont utilisées pour le calcul de la dalle. Dont :

 Méthode de Marcus ;
 Méthode de Pigeaud ;
 Méthode Forfaitaire ;
 Méthode de poutres continues.

Par ce travail, nous utiliserons la méthode de MARCUS. Qui sera détail dans
le chapitre II

0.4.7. Méthode de calcul de la poutre


Pour calculer les poutres, plusieurs méthodes sont aussi utilisées. Pour ce
travail nous utiliserons la méthode de CLAPEYRON appelée méthode de trois
moments. Qui sera détaillée dans le chapitre III
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0.4.8. Méthode de calcul du poteau


Pour le calcul du poteau nous avons fait la DESCENTE DES CHARGES PAR
LA METHODE DE SURFACES D’INFLUENCES. Cette méthode est détaillée dans le
chapitre IV.

0.4.9. Caractères des matériaux


 Béton :
 Béton non armé : 22 KN/m3
 Béton armé : 25 KN/m3
 Dosage utilisé : 350 Kg/m3, condition courante de fabrication.
 Résistance caractéristique : fC28 = 25 MPa
 Acier :
 Armatures à haute adhérence : FE E400
 fe = 400 MPa
 Poids spécifique : 78,5 KN/m3

0.5. SUBDIVISION DU TRAVAIL


La poursuite de notre étude nécessite une subdivision logique du travail.

En effet, hormis les généralités, la conclusion, les considérations bibliographiques et


les annexes ; le présent travail comporte sept chapitres organisés de la manière
suivante :

 CHAPITRE I : GENERALITES SUR PARKING


 CHAPITRE II : ETUDE DE LA DALLE
 CHAPITRE III : ETUDE DE LA POUTRE
 CHAPITRE IV : ETUDE DU POTEAU
 CHAPITRE V : ETUDE DE LA FONDATION
 CHAPITRE VI : LES ELEMENTS DE CIRCULATION VERTICALE
 CHAPITRE VII : COUT ET IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU PROJET
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Chapitre I : GENERALITES SUR LE PARKING


I.1. DEFINITION
Un parking ou parc de stationnement est un espace ou un bâtiment
spécifiquement aménagé pour le stationnement des véhicules. On en trouve le plus
souvent à côté des bâtiments publics (stade, aéroport), des lieux de travail, des
centres commerciaux ou devant les grandes surfaces pour accueillir les usages.

Le symbole signalétique presque universel signifiant « parking » est un « P »


majuscule blanc sur un disque ou un carré bleu.

I.2. TYPES DE PARKING :


I.2.1. Parking de surface :

Se situe de plain-pied, à l’extérieur, sur


l’espace public au privé. Ce type de parking
comprend le stationnement en voie (places le
long d’une rue, d’un quai, etc.) et les espaces
dégagés à cette fin entre des bâtiment, ou
établis des anciens champs, des anciens
terrains vagues, etc.

I.2.2. Parking fermé ou souterrain

En ville ou sous les aéroports, sous les


bâtiments de certaines zones d’activités,
souvent sur plusieurs niveaux, ils permettent
d’économiser les fonciers. Chaque niveau
s’apparente à un parking classique, à la
différence que l’air y est plus confiné et pollué.
Des rampes permettent de passer d’un niveau à
l’autre et des ascenseurs ou des escaliers
permettent aux occupants des véhicules, une
fois ceux-ci garés, de remonter à la surface.
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I.2.3. parking à étages

Un parking à étage est un bâtiment construit en extérieur. Son mode de fonctionnement


ressemble beaucoup à celui du parking souterrain à la différence qu’il ne demande pas des
lourds travaux de creusement. Là aussi des rampes permettent de monter ou de descendre les
étages en voitures, et il y a des ascenseurs et des escaliers pour les piétons.

Un parking à étage est dit ouvert lorsque :

 La ventilation est assurée par des baies de ventilation. La ventilation y est


naturelle, elle permet les échanges d’air extérieur et intérieur sans participation
mécanique. On parle également de parking ou parc de stationnement en
superstructure largement ventilé pour les désigner (PSSLV).

I.2.4. Parking automatique

Les parkings
automatiques sont généralement
des ouvrages souterrains ou en
élévation dont les rampes
intérieures sont remplacées par
des systèmes de levage et de
translation des véhicules.
Associant électronique et électromécanique, les parkings automatiques restent
l’exception en raison de leur coût d’investissement et d’entretien d’abord, mais aussi en raison
du temps nécessaire à récupérer son véhicule. En France, les quelques exemples connus se
sont avérés des échecs commerciaux.
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I.3. HISTORIQUE 1

Les parkings ont longtemps étés déconsidérer, relégués au rang de mal


nécessaire au développement d’une civilisation privilégiant les déplacements
individuels. Délaissés par les concepteurs, ignorés par les donneurs d’ordres et
supportés par les usages ; ces ouvrages voient depuis plusieurs années leur statut
évolué en profondeur, au point d’assister à un revirement complet.

Les parkings sont souvent choisis comme lieu d’action dans les œuvres
culturelles telles que : les films et les jeux vidéo. Emblèmes d’endroit sordide et
dangereux dans les années 1960, les parkings modernes s’attachent à recréer un
espace accueillant (peinture, éclairage, transparence, etc.). Dans certaines villes, le
niveau de sécurité est devenu tel que les parkings sont aujourd’hui plus sûrs que la
voie publique.

Ils sont aujourd’hui acceptés par l’ensemble de la collectivité en tant qu’outil


indispensable à l’avènement de l’intermodalité des transports, dynamique qui s’inscrit
dans un renouveau urbain attendu de tous. Ces édifices en surélévation,
configuration imposée par la pression foncière, acquirent peu à peu une véritable
identité qui légitimiste un traitement architectural. Cette évolution confirme
l’interprétation des fonctions, un parking étant justifié par l’équipement qu’il dessert :
gare, aéroport, stade, centre commercial… l’extension de l’intervention du
constructeur aux parkings met en lumière leur appartenance commune au même
espace urbain.

Une analyse purement utilitaire pourrait conduire à des réalisations offrant le


maximum de places de stationnement dans une logique d’optimisation et de
rentabilisation des surfaces disponibles. Cette vision, si elle a prévalu par le passé,
est aujourd’hui en total décalage avec l’attente des usages et des maîtres
d’ouvrage : les parkings ne sont pas des silos à voitures. Le soin apporté à la
conception des nombreuses réalisations récentes témoigne d’une réelle prise en
compte des contraintes d’intégration au site, que l’intervention ait lieu en milieu
urbain comme sur les périphéries. Mais surtout, attention particulière est portée aux
attentes de l’usager, et confère à ces ouvrages une vraie dimension humaine. Tout
comme l’immeuble de bureaux ou de logements, le parc de stationnement fait
aujourd’hui partie intégrante de notre environnement, notre cadre de vie, et exige
une même attention.

Les parkings du XXIieme siècle n’auront donc rien à envier aux autres
bâtiments en termes de réflexion architecturale. Cette évolution témoigne de
l’interpénétration entre le parking et lieu ou l’équipement qu’il dessert, de même que
l’automobiliste et le piéton ne forment qu’une seule et même personne.

1
CIMBETON, Parkings aériens, éd 2005, p 9
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I.4. DESCRIPTION DE L’OUVRAGE


DESSIN du parking en 3D
L’ouvrage que nous sommes proposés d’étudier est un parking en
superstructure largement ventilé (PSLV), parce que, comparativement aux autres
types il présente l’avantage d’économiser l’énergie en lumière et en ventilation ; car
on profite de la clarté extérieure et de la ventilation naturelle via les ouvertures en
façade. Ce type de parking permet donc un meilleur tarif horaire.

I.4.1. Architecture de l’immeuble 2


La conception des parkings offre au concepteur une marge de manœuvre plus
large dans ce sens que : contrairement aux bâtiments de logement ou d’activité, les
ouvrages dédiés au stationnement, même si ils doivent répondre à des contraintes
draconiennes, et en particulier en matière de sécurité, échappent encore à toute idée
reçue en matière d’architecture. Ce domaine en pleine effervescence est régi par
des cahiers des charges très ouverts, élaborés à minima, car limité aux aspects
fonctionnels. Il en résulte un champ de création très vaste qui reste en grande partie
à explorer par les concepteurs.

L’immeuble dont il est question dans ce travail a une longueur de 55 m avec


un joint de dilatation à 27,5 m et une largeur de 32 m avec un joint de dilatation a 16
m. Deux rampes, une à gauche et l’autre à droite respectivement pour la sortie et
l’entrée, ayant chacune 25 m de long et 10 m de large. Ces rampes sont aussi
séparées du reste par des joints de dilatation. L’immeuble a une hauteur cumulée de
18 m.

L’occupation de chaque niveau se présente de la manière suivante :

 Au rez-de-chaussée : bureaux administratifs, sécurité, garage,


restaurant, stationnement pour personnes handicapées ou vulnérables.
 Etages : le reste de niveaux donc du deuxième au sixième niveau, sont
réservés uniquement au stationnement des véhicules.

I.4.2. Accès et circulation


La gestion des accès permet d’augmenter la sécurité et la rentabilité du site.

I.4.2.1. Accès des piétons


Les accès destinés aux piétons répondent à une double problématique :

2 ém
ERNST NEUFERT, les éléments des projets de construction, 8 éd, 2002, p 376
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 Constituer une issue confortable du parking. Ils ne doivent pas être


situés à plus de 40 m d’un point quelconque si deux accès sont
accessible, et pas à plus de 25 m si un accès est utilisable.
 Protéger les piétons en cas d’incendies. Le degré de coup feu des
éléments de construction doit être au minimum de trois heures, de
façons à assurer la stabilité de l’ouvrage et permettre une évacuation
en toute sécurité.

Pour notre cas, six accès sont accessibles trois devant et trois derrières.

Nous avons mise en œuvre des nombreuses transparences destinées à lutter contre
les sentiments d’enfermement (ouvertures en façades, hauteur sous-plancher
importante…) et renforcer l’impression de sécurité.

I.4.2.2. Accès des véhiculés


Deux rampes droites à simple sens et à deux volets, une pour l’entrée à droite
et l’autre pour la sortie à gauche. Avec une largeur de 5 m et une pente maximum de
10 %, les rampes droites s’avèrent une solution optimale car, en centre urbain dense
la position des rampes est le plus souvent un exercice compliqué en raison de
l’empilement des contraintes (réseaux souterrains, périmètre de protection
d’immeubles classes, voie de circulation…)

I.4.2.3. Circulation
La circulation horizontale est assurée par les voies de circulation de 6 m de
largeur.

La circulation verticale est assurée par deux rampes pour les véhicules et
quatre escaliers pour les personnes.

I.4.3. Eclairage et Ventilation

I.4.3.1. Eclairage
L’éclairage est une importante dépense pour l’exploitant du parking. Elle doit
être au minimum de 5 lux (le lux est unité de mesure de l’éclairement lumineux). Pour
ce travail, nous avons opté pour un parking avec ouvertures importantes en façade
afin de privilégier la lumière naturelle pendant la journée et économiser ainsi
l’énergie. La nuit, il est prévu suffisamment des points lumineux pour une visibilité
maximale

I.4.3.2. Ventilation
Dans les parkings souterrain, on utilise des capteurs d’air afin d’analyser en
temps réel le niveau de confinement et de pollution de l’air. Selon les résultats de
mesure, la pulsion et aspiration d’air du parking sont activées (ventilation
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mécanique). Notre parking échappe à cette difficulté et n’utilise donc pas un système
de ventilation coûteux. La ventilation y est naturelle via les ouvertures importantes en
façade avec une conséquence positive sur la tarification horaire.

I.4.4. Gestion des Eaux

I.4.4.1. Réseaux adduction


Le réseau public de la REGIDESO assure l’approvisionnement en eau de
l’immeuble. Pour atteindre le niveau supérieur, la pression des eaux est renforcée
par les groupes hydrophores.

I.4.4.2. Réseaux d’assainissement


Les eaux de pluie à partir de la toiture ainsi que celle de nettoyage de sol des
planchers sont recueillies par le PVC, canalisées et acheminées vers le réseau
public d’assainissement. Les eaux vannes sont évacuées dans le puit perdant.

I.4.5. Gestion et prévention contre les incendies 3

Les parcs de stationnement en


superstructure « largement ventilés »
(PSSLV), ont fait l’objet depuis ces trente
dernières années d’un ajustement de la
réglementation dans les principaux pays
industrialisés facilitant ainsi leur adoption.

Ils ont pour principale caractéristique


une très bonne ventilation permettant
d’évacuer facilement l’énorme quantité de
fumée que génère un incendie.
Les parkings aériens présentent de nombreux avantages, tant pour l’investisseur et
l’exploitant que pour les usagers ou encore les services de sécurité. C’est un
investissement global optimisé avec une sécurité et un confort accrus.

En effet, ce type de construction, contrairement à un parking souterrain, ne


requiert pas de ventilation mécanique, ni de système d’extinction automatique ; tout
recoupement coupe-feu du volume par mur est de fait inutile, favorisant ainsi une
plus grande lisibilité et donc une alerte précoce en cas d’incident. Néanmoins, si
nécessaire, il existe des alternatives au mur plein comme notamment la colonne
sèche qui permet de déclencher à la demande un rideau d’eau.

Un parking peut être considérés comme largement ventilés (PSSLV) lorsque :

3
LES CARNETS DE L’ACIER, Parkings aériens métalliques largement ventilés, éd 2007, p 5
P a g e | 15

– à chaque niveau, les surfaces de ventilation dans les parois sont placées au moins
dans deux façades opposées ;

– les surfaces de ventilation sont au moins égales à 50% de la surface totale de ces
façades et correspondent au moins à 5% de la surface de plancher d’un niveau ;

– la distance maximale entre les façades opposées et ouvertes à l’air libre est
inférieure à 75 m.

Ces caractéristiques correspondent à la nécessité de pouvoir évacuer


facilement les fumées à température élevée au profit d’air frais.

Enfin, le béton est un matériau qui présente une bonne résistance au feu. Ce
matériau plein, sécurisant et rassurant exprime la stabilité, à la foi par sa masse, son
inertie et sa résistance. Naturellement résistant aux chocs, agressions chimiques et
au feu. En effet, les caractéristiques mécaniques du béton ne sont pas altérées par
la chaleur et la flamme, même en cas d’exposition prolongée à des foyers de plus en
plus difficiles à maitriser avec l’augmentation du potentiel calorifique de véhicules.
Les épaisseurs de l’ordre de :

e ≥ 7 cm : Pour une heure de coupe-feu

e ≥ 11 cm : Pour deux heures de coupe-feu.

Ces dispositions permettront, en cas d’incendie de maintenir la stabilité de l’ouvrage


tout en assurant une évacuation en sécurité des personnes et de leurs biens.

I.4.6. Situation Géographique


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L’immeuble sur lequel est porté notre étude sera érigé en superstructure dans
la ville province de Kinshasa plus précisément dans la commune de la GOMBE vers
l’Est de la ville de Kinshasa ; sur l’avenue Colonel EBEYA. Le site est limité au nord
par l’avenue Colonel EBEYA, au sud par l’avenue TOMBALBAYE, à l’est par
l’avenue de l’HOPITAL et à l’ouest par l’avenue WANGATA.

I.4.7. Situation Topographique


Le terrain sur lequel sera implanté l’immeuble est peu accidenté donc
sensiblement plat.

I.4.8. Situation Géotechnique


La Géotechnique est l’étude des propriétés mécaniques, physiques et
hydrauliques des sols en vue de leur application à la construction. Elle permet de
dimensionner les fondations des bâtiments et des ouvrages de Génie civil en
intégrant au mieux les contraintes économiques et en tenant compte d’une sécurité
optimale vis-à-vis de la rupture et des tassements possibles.

I.4.8.1. Aperçue géologique du site


Le site de Kinshasa comprend deux zones géomorphologiques :

- La plaine du pool bordant le fleuve Congo au nord et constituée par


deux terrasses emboîtées dont l’altitude varie de 275 à 340 m ;

- La zone des collines, dont le sommet culmine à 550 m d’altitude,


présentant dans l’ensemble des pentes de l’ordre de 12 à 30 % pour
des altitudes variant de 345 à 550 m ; elle est située au sud, sud-est et
sud-ouest de la ville.

Le terrain étudié est situé dans la zone de la plaine, à une altitude d’environ
283 m. D’après l’esquisse géologique du sous-sol de Léopoldville au 1/40000
dressée par A. EGOROFF (1955), la zone reconnue est constituée de :

• Sables moyens à fins, argileux, bruns, désignés sous le terme « limons »;


• Sable kaolineux ;
• Sable grossier, graveleux, aquifère ;
• Grès tendre surmontant le grès d’Inkisi.

I.4.8.2. Données hydrologiques


La nappe aquifère a été repérée aux profondeurs variant entre 3,20 et 3,50 m.

I.4.8.3. Contrainte admissible


La contrainte admissible est estimée à 0,6 MPA à une profondeur de 2,00 m.
P a g e | 17

Chapitre II. ETUDE DE LA DALLE


II.1. DEFINITION
Une dalle est une aire généralement plane dont l’épaisseur est de loin
inferieure aux deux autres dimensions qui sont la longueur et la largeur. Elle est
destinée à limiter les étages et à supporter les revêtements des sols. Etant
horizontale et souvent soumise à des charges verticales descendantes, elle est
toujours armées en sa partie inférieure au moyen d’un quadrillage d’armatures
constituées par deux nappes superposées et orthogonales. Si la dalle est encastrée
sur ses deux appuis, elle comporte à sa partie supérieure des armatures appelées
‟chapeau″.

La dalle a deux fonctions principales qui sont :

 Une fonction de résistance mécanique : elle doit supporter son poids propre
et les surcharges ;
 Une fonction d’isolation acoustique et thermique : qui peut être assurée
complémentairement par un faux plafond ou un revêtement de sol approprié,
dans le cas des bâtiments d’habitation, les épaisseurs des dalles sont les plus
souvent fixées par des critères d’isolation acoustique et thermique et sont
ainsi supérieures aux épaisseurs imposées par les critères des résistances.

Les dalles peuvent être préfabriquées ou coulées en place. Les dalles traitées dans
ce travail ne concernent que le second cas.

II.2. TYPES DE DALLE


Les dalles rencontrées dans les bâtiments de destination diverses ou dans les
constructions industrielles se classent en quatre grandes catégories à savoir :

1. Dalles associées à des poutres secondaires et principales ;


2. Dalles à poutrelles parallèles rapprochées
3. Dalles à hourdis creux (à « corps creux ») ;
4. Dalles champignons et planchers-dalles.

II.3. MATHODE DE MARCUS


La méthode de Marcus revient à considérer chaque panneau de dalle
isolement et à calculer les moments fléchissant positifs au milieu ainsi que les
moments négatifs éventuels en bordure du panneau, sans se préoccuper de
l’influence des panneaux voisins. On considère un panneau de dalle comme
P a g e | 18

parfaitement encastré là il est contigu avec un autre panneau. Et librement appuyé


au droit des poutres de rive ou dans les murs en maçonnerie.

Marcus a pu établir ou calculer des coefficients de réduction pour des


valeurs des moments maximum.

Au milieu
𝐌𝐱 = 𝐤 𝐱 . 𝐩. 𝐥𝟐 𝐱

𝐌𝐲 = 𝐤 𝐲 . 𝐩. 𝐥𝟐 𝐲

Avec : 𝐌𝐱 : Moment en travée suivant la grande portée

𝐌𝐲 : Moment en travée suivant la petite porté.

Aux appuis
𝐌′𝐱 = 𝐤′𝐱 . 𝐩. 𝐥𝟐 𝐱

𝐌′𝐲 = 𝐤′𝐲 . 𝐩. 𝐥𝟐 𝐲

Avec :𝐌′𝐱 : Moment aux appuis suivant la grande portée

𝐌′𝐲 : Moment aux appuis suivant la petite portée

Les tableaux dans les annexes donnent les valeurs de 𝐤 x , 𝐤 y , 𝐤′x et 𝐤′y en fonction
𝐥
de  = 𝐥𝐱
𝐲

II.4. CALCUL DES DALLES


II.4.1. Prédimensionnement
Nous allons considérer le panneau de plus grandes dimensions pour la
détermination de l’épaisseur de la dalle.

lx est la petite portée 𝒍𝒙 𝒍𝒙


≤ é𝒑 ≤
𝟑𝟓 𝟐𝟓
ly est la grande portée

lx lx 500 500
≤ ép ≤  ≤ ép ≤  14,28 ≤ ép ≤ 20
35 25 35 25
Nous adoptons le premier multiple de 5 compris entre les deux valeurs
𝐸𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 = 15 𝑐𝑚
P a g e | 19

II.4.2. Impact des roues sur les dalles 4


L’impact des roues sur les dalles des véhicules sur les dalles engendre une
charge. Les roues des véhicules sont en contact avec le support sur un rectangle
ayant une longueur a0 = 30 cm et de largeur b0 = 30 cm.

Les charges Transversales sont reparties à travers les revêtements suivants


un plan d’angle égal à l’arctg 314 à partir des bords du rectangle d’impact et 45° à
travers la dalle en béton armé jusqu’à mi-hauteur de celle-ci

 GC = 6T = 60 KN
6
 Surcharge par roue : Gr = 4 = 1,5T = 15 KN

Avec le coefficient dynamique  = 12  Gr = 1,2 x 15 = 18 KN

a0 = 30 cm
b0 = 30 cm
h = 15 cm = 0,15 avec h = épaisseur de la dalle et
h1 = 0 h1 = épaisseur du revêtement
lx = 5,00 m
ly = 6,00 m
a = a0 + h + 2h1  a = a0 + h
b = b0 + h + 2h1  b = b0 + h
 a = 0,3 + 0,15 = 0,45
l 5,00
b = 0,3 + 0,15 = 0,45  ∝= lx = 6,00 = 0,83
y
u 0,45
Avec a = u  a = = 0,09  24,2. 10−2  M1 = 0,242
5
v 0,45
b = v  b = 6 = 0,08  20,2. 10−2  M2 = 0,242
Valeur des M1 et M2 obtenues à partir des abaques de PIGEAUD
M1 = 0,242
M2 = 0, 202

II.4.2.1. Calcul des Moments


MX = (M1 + nM2)G et My = (nM1 + M2)G avec n = 0,15 coefficient de poisson du
béton armé
Mx = [0,242 + (0,15 × 0,202)] × 18 = 4,9 KNm

My = [(0,15 × 0,242) + 0,242] × 18 = 4,9 KNm

En travée
Mtx = 0,85Mx = 0,85.4,9 = 4,165 KNm
Mty = 0,85. My = 0,85.4,3 = 3,655 KNm

4 iem
JEAN PERCHAT, Pratique du BAELS 91 cours avec exercices corrigés, 4 éd 2002, p 262
P a g e | 20

Aux appuis
Max = 0,5Mx = 0,5.4,9 = 2,45 KNm
May = 0,5My = 0,5.4,3 = 2,15 KNm

II.5. DALLE PARKING TYPE


Nous n’étudierons ici qu’une seule dalle type car les 5 dalles parking ont les
mêmes dimensions et donc un poids propre identique et elles seront aussi exploités
de manière identique.

II.5.1. Plan de Structure de la Dalle

Groupement de panneaux selon les conditions d’appuis


a) 1, 11, 5, 14, 12 et 13 c) 2, 3 et 4
b) 6 et 10 d) 7, 8 et 9

II.5.2. Evaluation des Charges


Soit une coupe dans la dalle ②

① Dalle : 15 cm (poids spécifique 25 KN/m3)

②Enduit : 2 cm (poids spécifique 22 KN/m3)


P a g e | 21

II.5.2.1. Charges permanentes G


 Poids propre de la dalle : → 0,15 × 25 = 3,75 KN/m2 × 1m = 3,75KN/m
 Poids propre enduit : → 0,02 × 22 = 0,44KN/m2 × 1m = 0,44KN/m

𝐺 = 4,19 𝑘𝑁/𝑚

II.5.2.2. Charges d’exploitations Q


On sait que le coefficient dynamique est δ = 1,2
La charge d’exploitation pour garage et stationnement des véhicules moyens est de :
2,5 KN/m²
 Q=2,5 KN/m² soit 2,5 KN/m par bande de 1m pour aire de circulation et de
stationnement pour véhicules moyens.
Q=2,5KN/mx 1,2= 3 KN/m
 Charge de la foule uniformément repartie (foule)
4 KN/m² soit 4 KN/m par bande de 1m
F=4KN/mx1,2=4,8 KN/m

D’où QT=Q+F  QT = 3+4,8  QT = 7,8 KN/m

II.5.2.3. Combinaison des actions


 A L’ELU : qu = 1,35G+1,5Q
qu = (1,35x4,19)+(1,5x7,8)=5,6565+11,7
qu = 17,3565 KN/m

 A L’ELS : qs = G+Q
qs = 4,19+7,8 = 11,99 KN/m

II.5.3. Calcul des Moments


a) Panneaux 1, 11, 5, 14, 12 et 13

𝐾𝑥 = 0,027
𝑙𝑥 𝐾𝑦 = 0,027
= =1 =1 𝐾 ′ = −0,070
𝑙𝑦 𝑥
𝐾′𝑦 = −0,070
5

Mx = K x Plx 2 = 0,027 × 17,3565 × 52 = 11,7156375 KNm

My = K y Ply 2 = 0,027 × 17,3565 × 52 = 11,7156375 KNm


P a g e | 22

M ′ x = K ′ x Plx 2 = −0,070 × 17,3565 × 52 = −30,873875 KNm

M ′ y = K′x Ply 2 = −0,070 × 17,3565 × 52 = −30,873875 KNm

𝑀𝑥 = 11,7156375 𝐾𝑁𝑚
𝑀𝑦 = 11,7156375 𝐾𝑁𝑚
 𝑀′ = −30,873875 𝐾𝑁𝑚
𝑥
𝑀′𝑦 = −30,873875 𝐾𝑁𝑚

b) Panneaux 6 et 10

𝑙𝑥
= = 0,83
𝑙𝑦

𝐾𝑥 = 0,030
𝐾𝑦 = 0,0182
Après interpolation = 0,83 𝐾 ′ 𝑥 = −0,0814
𝐾′𝑦 = −0,0494
Mx = K x Plx 2 = 0,030 × 17,3565 × 52 = 13,017375 KNm

My = K y Ply 2 = 0,0182 × 17,3565 × 62 = 11,3719788 KNm

M ′ x = K ′ x Plx 2 = −0,0814 × 17,3565 × 52 = −35,3204775 KNm

M ′ y = K′x Ply 2 = −0,0494 × 17,3565 × 62 = −30,8667996 KNm

𝑀𝑥 = 13,017375 𝐾𝑁𝑚
𝑀𝑦 = 11,3719788 𝐾𝑁𝑚

𝑀′ 𝑥 = −35,3204775 𝐾𝑁𝑚
𝑀′𝑦 = −30,8667996 𝐾𝑁𝑚

c) Panneaux 2,3,4

𝐾𝑥 = 0,021
5 𝐾𝑦 = 0,025
𝑙𝑥
= =1 =1 𝐾 ′ 𝑥 = −0,055
𝑙𝑦
𝐾′𝑦 = −0,062
P a g e | 23

Mx = K x Plx 2 = 0,021 × 17,3565 × 52 = 9,1121625 KNm

My = K y Plx 2 = 0,025 × 17,3565 × 52 = 10,8478125 KNm

M ′ x = K ′ x Plx 2 = −0,055 × 17,3565 × 52 = −23,8651875 KNm

M ′ y = K′x Plx 2 = −0,062 × 17,3565 × 52 = −26,902575 KNm

𝑀𝑥 = 9,1121625 𝐾𝑁𝑚
𝑀𝑦 = 10,8478125 𝐾𝑁𝑚

𝑀′ 𝑥 = −23,8651875 𝐾𝑁𝑚
𝑀′𝑦 = −26,902575 𝐾𝑁𝑚

d) Panneaux 7,8,9

𝑙𝑥
= = 0,83
𝑙𝑦

𝐾𝑥 = 0,0278
𝐾𝑦 = 0,0118
Après interpolation = 0,83
𝐾 ′ 𝑥 = −0,0649
𝐾′𝑦 = −0,0384

Mx = K x Plx 2 = 0,0278 × 17,3565 × 52 = 12,0627675 KNm

My = K y Plx 2 = 0,0118 × 17,3565 × 62 = 7,3730412 KNm

M ′ x = K ′ x Plx 2 = −0,0649 × 17,3565 × 52 = −28,16092125 KNm

M ′ y = K′x Plx 2 = −0,0384 × 17,3565 × 62 = −23,9936256 KNm

𝑀𝑥 = 12,0627675 𝐾𝑁𝑚

𝑀𝑦 = 7,3730412 𝐾𝑁𝑚

𝑀′ 𝑥 = −28,16092125 𝐾𝑁𝑚

𝑀′𝑦 = −23,9936256 𝐾𝑁𝑚


P a g e | 24

II.5.4. Tableau Recapitulatif des Moments

N° Panneaux 𝑴𝒙 𝑴𝒚 𝑴′𝒙 𝑴′𝒚

1, 11, 5, 14, 12 et 13 11,7156375 11,7156375 −30,373875 −30,373875

6 et 10 13,017375 11,3719788 −35,3204775 −30,8667996

2,3 et 4 9,1121625 10,8478125 23,8651875 −26,902575

7,8 et 9 12,0627675 7,3730412 −28,16092125 −23,9936256

II.6. DALLE TERRASSE

II.6.1. Plan de structure


P a g e | 25

Groupement des Panneaux selon les Conditions d’Appui


a) 1, 11, 5, 14, 12 et 13 c) 2, 3 et 4
b) 6 et 10 d) 7, 8 et 9

II.6.2. Evaluation des Charge


Soit une coupe dans la dalle ①


① Etanchéité
② Mortier de pente : 2200 Kg/m3 (Avec une pente de 1% et une épaisseur
moyenne de 4 cm)
③ Dalle terrasse : 2500 Kg/m 3
④ Enduit : 2 cm avec 2200 Kg/m3

II.6.2.1. Charges permanentes G


 Poids propre de la dalle : → 0,15 × 25 = 3,75 KN/m2 × 1m = 3,75KN/m
 Poids propre enduit :→ 0,02 × 22 = 0,44KN/m2 × 1m = 0,44KN/m
 Mortier de pente :→ 0,04 × 22 = 0,88KN/m2 × 1m = 0,88KN/m
 Etanchéité : 12 Kg/m² = 0,12 KN/m²x1m = 0,12 KN/m

G = 3,75 + 0,44 + 0,88 + 0,12 = 5,19 KN/m 𝐺 = 5,19 𝑘𝑁/𝑚

II.6.2.2. Charges d’exploitation Q


Toiture terrasse accessible uniquement pour entretien Q = 100 Kg/m² = 1
KN/m²

II.6.2.3. Combinaison des actions


 A L’ELU : qu = 1,35G+1,5Q
qu = (1,35x5,19) + (1,5x1) = 7,0065 + 1,5 = 8,5065
qu = 8,5065KN/m

 A L’ELS : qs = G+Q
qs = 5,19 + 1 = 6,19 KN/m
P a g e | 26

II.6.3. Calcul des Moments


a) Panneaux 1, 11, 5 et 15

𝐾𝑥 = 0,027
𝐾𝑦 = 0,027
𝑙𝑥
= =1 =1 𝐾 ′ 𝑥 = −0,070
𝑙𝑦
5 𝐾′𝑦 = −0,070

Mx = K x Plx 2 = 0,027 × 8,5065 × 52 = 5,7418875 KNm

My = K y Plx 2 = 0,027 × 8,5065 × 52 = 5,7418875 KNm

M ′ x = K ′ x Plx 2 = −0,070 × 8,5065 × 52 = −14,886375 KNm

M ′ y = K′x Plx 2 = −0,070 × 8,5065 × 52 = −14,886375 KNm

𝑀𝑥 = 5,7418875 𝐾𝑁𝑚
𝑀𝑦 = 5,7418875 𝐾𝑁𝑚
 𝑀′ 𝑥 = −14,886375 𝐾𝑁𝑚
𝑀′𝑦 = −14,886375 𝐾𝑁𝑚

b) Panneaux 6 et 10

𝑙𝑥
= = 0,83
𝑙𝑦

𝐾𝑥 = 0,030
𝐾𝑦 = 0,0182
Après interpolation = 0,83 𝐾 ′ 𝑥 = −0,0814
𝐾′𝑦 = −0,0494

Mx = K x Plx 2 = 0,030 × 8,5065 × 52 = 6,379875 KNm

My = K y Plx 2 = 0,0182 × 8,5065 × 62 = 5,5734588 KNm

M ′ x = K ′ x Plx 2 = −0,0814 × 8,5065 × 52 = −17,3107275 KNm

M ′ y = K′x Plx 2 = −0,0494 × 8,5065 × 62 = −15,1279596 KNm


P a g e | 27

𝑀𝑥 = 6,379875 𝐾𝑁𝑚
𝑀𝑦 = 5,5734588 𝐾𝑁𝑚

𝑀′ 𝑥 = −17,3107275 𝐾𝑁𝑚
𝑀′𝑦 = −15,1279596 𝐾𝑁𝑚

c) Panneaux 2,3,4,12 et 14
𝐾𝑥 = 0,021
5 𝐾𝑦 = 0,025
𝑙𝑥 =1 𝐾 ′ 𝑥 = −0,055
= =1
𝑙𝑦 𝐾′𝑦 = −0,062

Mx = K x Plx 2 = 0,021 × 8,5065 × 52 = 4,4659125 KNm

My = K y Plx 2 = 0,025 × 8,5065 × 52 = 5,3165625 KNm

M ′ x = K ′ x Plx 2 = −0,055 × 8,5065 × 52 = −11,6964375 KNm

M ′ y = K′x Plx 2 = −0,062 × 17,3565 × 52 = −13,185075 KNm

𝑀𝑥 = 4,4659125 𝐾𝑁𝑚
 𝑀𝑦 = 5,3165625 𝐾𝑁𝑚
𝑀′ 𝑥 = −11,6964375 𝐾𝑁𝑚
𝑀′𝑦 = −13,185075 𝐾𝑁𝑚

d) Panneaux 7,8 et 9

𝑙𝑥
= = 0,83
𝑙𝑦

𝐾𝑥 = 0,0278
𝐾𝑦 = 0,0118
= 0,83 𝐾 ′ 𝑥 = −0,0649
Après interpolation
𝐾′𝑦 = −0,0384

Mx = K x Plx 2 = 0,0278 × 8,5065 × 52 = 5,9120175 KNm

My = K y Plx 2 = 0,0118 × 8,5065 × 62 = 3,6135612 KNm


P a g e | 28

M ′ x = K ′ x Plx 2 = −0,0649 × 8,5065 × 52 = −13,80179625 KNm

M ′ y = K′x Plx 2 = −0,0384 × 8,5065 × 62 = −11,7593858 KNm

𝑀𝑥 = 5,9120175 𝐾𝑁𝑚
𝑀𝑦 = 3,6135612 𝐾𝑁𝑚
 𝑀′ 𝑥 = −13,80179625 𝐾𝑁𝑚
𝑀′𝑦 = −11,7593858 𝐾𝑁𝑚

e) Panneaux 13

5 𝑙𝑥 5
= = =1
𝑙𝑦 5

𝐾𝑥 = 0,020
Après interpolation 𝐾𝑦 = 0,020
=1
𝐾 ′ 𝑥 = −0,052
𝐾′𝑦 = −0,052

Mx = K x Plx 2 = 0,020 × 8,5065 × 52 = 4,25325 KNm

My = K y Plx 2 = 0,020 × 8,5065 × 52 = 4,25325 KNm

M ′ x = K ′ x Plx 2 = −0,052 × 8,5065 × 52 = −11,05845 KNm

M ′ y = K′x Plx 2 = −0,052 × 8,5065 × 52 = −11,05845 KNm

𝑀𝑥 = 4,25325 𝐾𝑁𝑚
𝑀𝑦 = 4,25325 𝐾𝑁𝑚

𝑀′ 𝑥 = −11,05845 𝐾𝑁𝑚
𝑀′𝑦 = −11,05845 𝐾𝑁𝑚
f) Panneaux 16

𝑙𝑥 4
2 = = =2
5 𝑙𝑦 2

𝐾𝑥 = 0,0037
Après interpolation 𝐾𝑦 = 0,060
=2
𝐾 ′ 𝑥 = 0,021
𝐾′𝑦 = 0,0036
P a g e | 29

Mx = K x Plx 2 = 0,0037 × 8,5065 × 52 = 0,7869 KNm

My = K y Plx 2 = 0,060 × 8,5065 × 22 = 2,041 KNm

M ′ x = K ′ x Plx 2 = 0,021 × 8,5065 × 52 = 4,4659 KNm

M ′ y = K′x Plx 2 = 0,0036 × 8,5065 × 22 = 0,1224 KNm

𝑀𝑥 = 0,7869 𝐾𝑁𝑚
𝑀𝑦 = 2,041 𝐾𝑁𝑚
 𝑀′ 𝑥 = 4,4659 𝐾𝑁𝑚
𝑀′𝑦 = 0,1224 𝐾𝑁𝑚

II.6.4. Tableau Récapitulatif des Moments

N° Panneaux 𝑴𝒙 𝑴𝒚 𝑴′𝒙 𝑴′𝒚

1, 11, 5et 15 5,7418875 5,7418875 −14,886375 −14,886375

6 et 10 6,379875 5,5734588 −17,3107275 −15,1279596

2, 3, 4,12 et 14 4,4659125 5,3165625 −11,6964375 −13,185075

7,8 et 9 5,9120175 3,6135612 −13,80179625 −11,7593858

13 4,25325 4,25325 −11,05845 −11,05845

16 0,7869 2,041 4,4659 0,1224


P a g e | 30

III.7. CALCUL DES SECTIONS D’ARMATURES


Données

 Résistance caractéristique du béton à 28 jours : fc28 = 25 MPa


 Coefficient de sécurité du béton : γb = 1,5
 Nuance de l’acier : fe E400400MPa
 Module d’élasticité longitudinale : ES = 200 000 MPa
 Coefficient de sécurité de l’acier : γs = 1,15
 Base de l’élément :b=1m
 Hauteur de l’élément : h = 0,15 m
 Moment ultime sollicitant : Mu

Formules
0,85×fc28
 Contrainte de calcul dans le béton : fbu = 
σb
fbu = 14,2 MPa
f
 Contrainte dans l’acier : σst = γe 
s
σst = 348 MPa

 Moment réduit : μ = bd²f
bu

 Paramètre caractéristique de l’état de déformation : α = 1,25(1 − √1 − 2μ )


 Bras de levier : z = d(1 − 0,4α)
 Distance utile : d = 0,9 × h = 0,9 ×
0,15 = 0,135
M
 Section d’armatures : Ast = Zσu
st

III.7.1. Calcul des sections d’armatures de la dalle parking type


 En travée
 Dans le sens de X
Mu = 13,017375 KNm + 4,9 KNm = 17,9174 KNm = Mu = 0,0179174 MNm

0,0179174
μ= = 0,0692 0,0692 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,135)2 × 14,2

 Comme μ est faible : μ < 0,1 pour le calcul des sections


d’armatures on recourt aux formules de calcul rapide approché :

107Mu Mu
Ast = ou Ast =
dσst 0,93dσst
107×0,0179174
Ast = = 0,00041 m²  Ast = 4,1 cm²
0,135×348
P a g e | 31

Choix : 9HA8 soit une section réelle de 4,53 cm²

 Dans le sens de y

Mu = 11,71564 KNm + 4,3 KNm = 16,016 KNm = Mu = 0,016016 MNm

0,016016
μ= = 0,0619 0,0619 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,135)2 × 14,2

 Comme μ est faible : μ < 0,1 pour le calcul des sections


d’armatures on recourt aux formules de calcul rapide approché :

107Mu Mu
Ast = ou Ast =
dσst 0,93dσst
107×0,016016
Ast = = 0,000365 m²  Ast = 3,65 cm²
0,135×348

Choix : 8HA8 soit une section réelle de 4,02 cm²

 Aux appuis
 Dans le sens de X

Mu = 35,3205 KNm + 4,9 KNm = 40,221 KNm = 0,040221 M Nm

0,040221
μ= = 0,1554 0,1554 < 0,186
1 × (0,135)2 × 14,2
∶ pivot A

α = 1,25(1 − √1 − 2μ) = 1,25 (1 − √1 − (2 × 0,1554)) = 0,2122


0,2122 < 0,259

z = d(1 − 0,4α) = 0,135(1 − 0,4 × 0,2122 ) = 0,1235 →z


= 0,1235

0,040221
Ast = = 0,000936 m2 → Ast = 9,36 cm2
0,1235 × 348

Choix : 9HA12 soit une section réelle 10,17 cm²

 Dans le sens de Y

Mu = 30,8668 KNm + 4,3 KNm = 35,1668 KNm = 0,0351668 M Nm

0,0351668
μ= = 0,1359 0,1359 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,135)2 × 14,2

α = 1,25(1 − √1 − 2μ) = 1,25 (1 − √1 − (2 × 0,1359)) = 0,1833 0,1833 <


0,259
P a g e | 32

z = d(1 − 0,4α) = 0,135(1 − 0,4 × 0,1833 ) = 0,1251 → z = 0,1251

0,0351668
Ast = = 0,00081 m2 → Ast = 8,1 cm2
0,1251 × 348

Choix : 8HA12 soit une section réelle 9,04 cm²

PLAN D’ARMATURE DE LA DALLE PARKING TYPE

① 9HA8 par mètre espacées de 12,5 cm

② 8HA8 par mètre espacées de 14,28 cm

③ 9HA12 par mètre espacées de 12,5 cm

④ 8HA12 par mètre espacées de 14,28 cm

III.7.2. Calcul des sections d’armatures de la dalle terrasse


 En travée
 Dans le sens de X

Mu = 6,379875 KNm = 0,006379875 MNm


P a g e | 33

0,006379875
μ= = 0,0247 0,0247 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,135)2 × 14,2

 Comme μ est faible : μ < 0,1 pour le calcul des sections


d’armatures on recourt aux formules de calcul rapide approché :

107Mu Mu
Ast = ou Ast =
dσst 0,93dσst
107×0,006379875
Ast = = 0,000145 m²  Ast = 1,45 cm²
0,135×348

Choix : Les dispositions constructives exigent de prendre 4HA8 avec une section
réelle de 2,01 cm² dans le cas où la section trouvée par calcul est inférieur à 2,01
cm²

 Dans le sens de Y

Mu = 5,7418875 KNm = 0,0057418875 MNm

0,0057418875
μ= = 0,0222 0,0222 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,135)2 × 14,2

 Comme μ est faible : μ < 0,1 pour le calcul des sections


d’armatures on recourt aux formules de calcul rapide approché :

107Mu Mu
Ast = ou Ast =
dσst 0,93dσst
107×0,0057418875
Ast = = 0,000131 m²  Ast = 1,31 cm²
0,135×348

Choix : Les dispositions constructives exigent de prendre 4HA8 avec une section
réelle de 2,01 cm² dans le cas où la section trouvée par calcul est inférieur à 2,01
cm².

 Aux appuis
 Dans le sens de X

Mu = 17,3107275 KNm = 0,0173107275 MNm

0,0173107275
μ= = 0,0669 0,0669 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,135)2 × 14,2

 Comme μ est faible : μ < 0,1 pour le calcul des sections


d’armatures on recourt aux formules de calcul rapide approché :

107Mu Mu
Ast = ou Ast =
dσst 0,93dσst
P a g e | 34

107×0,0173107275
Ast = = 0,000394 m²  Ast = 3,94 cm²
0,135×348

Choix : 8HA8 soit une section réelle de 4,02 cm²

 Dans le sens de Y

Mu = 15,1279596 KNm = 0,0151279596 MNm

0,0151279596
μ= = 0,0585 0,0585 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,135)2 × 14,2

 Comme μ est faible : μ < 0,1 pour le calcul des sections


d’armatures on recourt aux formules de calcul rapide approché :

107Mu Mu
Ast = ou Ast =
dσst 0,93dσst
107×0,0151279596
Ast = = 0,000345 m²  Ast = 3,45 cm²
0,135×348

Choix : 7HA8 soit une section réelle de 3,52 cm²

PLAN D’ARMATURE DE LA DALLE TERRASSE

① 4HA8 par mètre espacées de 33,33 cm

② 4HA8 par mètre espacées de 33,33 cm

③ 8HA8 par mètre espacées de 14,28 cm

④ 7HA8 par mètre espacées de 16,66 cm


P a g e | 35

Chapitre III. ETUDE DE LA POUTRE


III.1. DEFINITION
Une poutre est un élément de structure dont l’une des dimensions, la longueur
est plus importante que les deux autres qui sont la base et la hauteur. Le de centre
de gravité des sections perpendiculaires à la grande dimension est la ligne
moyennes de la poutre. Lorsque la ligne moyenne est une droite, la poutre est dite
droite.

Pour dimensionner un élément de structure (dalle, poutre, poteau…) de sorte


qu’il résiste aux efforts qui lui sont appliqués, il est indispensable de connaitre la
nature et la totalité des efforts qui s’y appliquent; de modéliser afin de permettre un
enchainement logique des calculs et d’en déduire les grandeurs particulières qui, à
leur tour permettrons le dimensionnement. Pour y arriver, on effectue une étude
statique de l’élément en admettant qu’il est en équilibre et l’application des équations
correspondantes permet de déterminer les réactions des liaisons. On suppose que
l’élément étudié est indéformable. Les déformations sont en générale suffisamment
petites par rapport aux dimensions de l’élément pour que leur influence puisse être
négligée.

Ensuite, si le nombre d’équations obtenues est suffisant pour calculer toutes les
inconnues (réactions de liaison) le problème est dit isostatique, au cas où le nombre
d’inconnues est supérieur à celui des équations ; il est dit hyperstatique et dans ce
cas, on introduit le calcul des déformations de l’élément pour obtenir les équations
manquantes.

Enfin, après avoir obtenu les éléments de réduction qui sont : les moments, les
efforts tranchants et normaux ; intervient la détermination des sections d’armatures
qui seront placées dans les zones où le béton présente des faiblesses.

III.2. PRE-DIMENSIONNEMENT DES POUTRES


A ce stade, nous pouvons choisir la hauteur de la poutre en fonction de sa
portée, et sa base peut être déduite de sa hauteur par les relations suivantes :

𝒍 𝒍
≤𝒉≤ Avec l : distance suivant la
𝟏𝟓 𝟏𝟎
plus grande portée.
P a g e | 36

𝒉
La largeur est déduite de la hauteur : b=
𝟐

600 600
 ≤ ℎ ≤  40 ≤ h ≤ 60: Prenons h = 50 cm
15 10

50
b= b = 25cm
2

Nous aurons donc une poutre de section: 25 x 50

III.3. MECANISME DE RUPTURE DE LA DALLE

III.4. CALCUL DES POUTRES


Nous procéderons dans ce chapitre au calcul de quatre poutres. Deux poutres
les plus chargées (sens longitudinal et transversal) de la dalle parking type et deux
autres (sens longitudinal et transversal) de la dalle terrasse. Les résultats qui seront
ainsi obtenus seront pour chaque type uniformisés sur le niveau.
P a g e | 37

III.4.1. POUTRE LONGITUDINALE TYPE

III.4.1.1. Evaluation des charges


a) Charges permanents

 Poids propre de la poutre


g1 = 0,50 x 0,25 x 25 KN/m3 = 3,125 KN/m
 Enduit : g2 = 0,02 x 0,25 x 22 KN/m3 = 0,11 KN/m
 Charge venant de la rupture de la dalle

S1 S2 S3 S4 S5
A S7 S9 F
S6 B C S8 D E S10

S1 = S2 = S3 = … = S10

2,50

5,00
B×H 5×2,5
Surface: S = (S1 + S2) = ×2 = × 2 = 12,5 m2
2 2

Poids dalle ×Surface


g3 = Poids dalle + Enduit = 4,19 KN/m (voir Chap.
Longueur
précédent)
4,19×12,5
g3 = = 10,475 KN/m G = g1 + g2 + g3
5,00

 G = 3,125 + 0,11 + 10,475 = 13,71 KN/m G = 13,71 KN/m

b) Charges d’exploitations

 Surcharge directe : q1 = q x b q = 7,8 KN/m


q1 = 7,8 x 0,25 = 1,95 KN/m
q×S
 Surcharge venant de la rupture : q2 = l
7,8×12,5
q2 = = 19,5 KN/m
5,00

Q = 21,45 KN/m
Q = q1 + q2  Q = 1,95 + 19,5 = 21,45 KN/m
P a g e | 38

Tableau récapitulatif des charges


TRAVEE CHARGE CHARGE (KN/m) COMBINAISON : COMBINAISON :
(KN/m) D’EXPLOITATION ELS P = G + Q ELU Pu = 1,35G
PERMANENT Q + 1,5Q
G
AB 13,71 21,45 35,16 50,7
BC 13,71 21,45 35,16 50,7
CD 13,71 21,45 35,16 50,7
DE 13,71 21,45 35,16 50,7
EF 13,71 21,45 35,16 50,7

III.4.1.2. Schéma statique

Pu = 50,7 KN/m

A B C D E F

5,00 5,00 5,00 5,00 5,00

III.4.1.3. Calcul des éléments de réduction


a) Calcul des moments aux appuis

Notons qu’aux appuis extrêmes les moments sont nuls.

 Appuis B (Tronçon ABC)

Pu L3AB Pu L3BC
MA LAB + 2 MB (LAB + LBC) + MCLBC = − −
4 4

Pu
MA LAB + 2 MB (LAB + LBC) + MCLBC = − (L3AB + L3BC )
4

En remplaçant les valeurs numériques, nous aurons :

5MA + 20MB + 5MC = -3168,75 (1)

 Appuis C (Tronçon BCD)

Pu L3BC Pu L3CD
MBLBC + 2MC (LBC + LCD) + MDLCD =− −
4 4

Pu
MBLBC + 2MC (LBC + LCD) + MDLCD =− (L3BC + L3CD )
4

En remplaçant les valeurs numériques, nous aurons :


P a g e | 39

5MB + 20MC + 5MD = -3168,75 (2)

 Appuis D (Tronçon CDE)

Pu L3CD Pu L3DE
MCLCD + 2MD (LCD + LDE) + MELDE =− −
4 4

Pu
MCLCD + 2MD (LCD + LDE) + MELDE =− (L3CD + L3DE )
4

En remplaçant les valeurs numériques, nous aurons :

5MC + 20MD + 5ME = -3168,75 (3)

 Appuis E (Tronçon DEF)

Pu L3DE Pu L3EF
MDLDE + 2ME (LDE + LEF) + MFLEF =− −
4 4

Pu
MDLDE + 2ME (LDE + LEF) + MFLEF =− (L3DE + L3EF )
4

En remplaçant les valeurs numériques, nous aurons :

5MD + 20ME + 5MF = -3168,75 (4)

Ces résultats nous amène au système d’équation suivant :

5MA + 20MB + 5MC = -3168,75


5MB + 20MC + 5MD = -3168,75
5MC + 20MD + 5ME = -3168,75
5MD + 20ME + 5MF = -3168,75
Après résolution du système, nous avons les valeurs suivantes :
MA = 0
MB = -133,421 KN/m
MC = -100,065 KN/m
MD = - 100,065 KN/m
ME = -133,421 KN/m
MF = 0

b) Calcul des moments en travée et Efforts Tranchants

 Travée AB
50,7 KN/m

133,421 KNm

A
B
5,00
P a g e | 40

 Efforts Tranchants :
PL MB
TA = − = 100,0658 KN
2 L
PL MB
TB = − = 153,4342 KN
2 L
 Moment en travée :
TA2
MAB = − MA = 98,7491 KN
2P
 Point de moment maximum :
TA
XA = = 1,97 m
P

 Travée BC

50,7 KN/m

100,065 KNm

B
C
5,00

 Efforts Tranchants :
PL MB − M C
TB = +( ) = 133,4212 KN
2 L
PL MC − M B
TC = −( ) = 120,0788 KN
2 L
 Moment en travée :
TB2
MBC = − MB = 42,1334 KN
2P
 Point de moment maximum :
TB
XB = = 2,63 m
P

 Travée CD

50,7 KN/m

100,065 KNm

C
D
5,00
P a g e | 41

 Efforts Tranchants :

PL MC − MD
TC = +( ) = 126,75 KN
2 L
PL MD − MC
TD = −( ) = 126,75KN
2 L

 Moment en travée :

TC2
MCD = − MC = 58,3725 KN
2P

 Point de moment maximum :


TC
XC = = 2,5 m
P

 Travée DE
50,7 KN/m

133,421 KNm

D
E
5,00

 Efforts Tranchants :

PL MD − ME
TD = +( ) = 126,0788 KN
2 L
PL ME − MD
TE = −( ) = 133,4212KN
2 L

 Moment en travée :

TD2
MDE = − MD = 42,1334 KN
2P

 Point de moment maximum :


TD
XD = = 2,36 m
P

 Travée EF 50,7 KN/m

E
F
5,00
P a g e | 42

 Efforts Tranchants :
PL ME
TE = − = 153,4342 KN
2 L
PL ME
TF = − = 100,0658 KN
2 L
 Moment en travée :
TE2
MEF = − ME = 98,7491 KN
2P
 Point de moment maximum :
TE
XE = = 3,026 m
P

III.4.1.4. Tableau récapitulatif des moments et efforts tranchants


POINTS TRAVEES EFFORTS MOMENTS AUX MOMENTS DISTANCES
TRANCHANTS APPUIS (KNm) EN TRAVEE (m)
(KN) (KNm)
A A-B 100,0658 0 98,7491 1,97
B A-B 153,4342 -133,421 42,1334 3,03
B-C 133,4212 2,63
C B-C 120,0788 -100,065 58,3725 2,36
C-D 126,75 2,5
D C-D 126,75 -100,065 42,1334 2,5
D-E 120,0788 2,36
E D-E 133,4212 -133,421 98,7491 2,63
E-F 153,4342 3,03
F E-F 100,0658 0 - 1,97

DIAGRAMME DE MOMENTS ET EFFORTS TRANCHANTS

III.4.2. POUTRE LONGITUDINALE TERRASSE

III.4.2.1. Evaluation des charges


a) Charges permanents
 Charge directes et Poids propre de la poutre
g1 = 0,50 x 0,25 x 25 KN/m3 = 3,125 KN/m
 Poids propre Enduit : g2 = 0,02 x 0,25 x 22 KN/m3 = 0,11 KN/m
 Poids propre mortier de pente : g3 = 0,04 x 0,25 x 22 KN/m3 = 0,22
KN/m
 Poids propre Etanchéité : g4 = 0,25 x 0,12 KN/m² = 0,33 KN/m
 Charge venant de la rupture de la dalle
P a g e | 43

S1 S2 S3 S4 S5
A S7 S9 F
S6 B C S8 D E S10

S1 = S2 = S3 = … = S10

2,50

5,00

B×H 5×2,5
Surface: S = (S1 + S2) = ×2 = × 2 = 12,5 m2
2 2

Poids dalle ×Surface


g5 = Poids : dalle + mortier de pente + Etanchéité + Enduit =
Longueur
5,19 KN/m (voir
Chap. précédent)
5,19×12,5
g5 = = 12,975
5,00

G = g1 + g2 + g3 + g4 + g5 = 3,125 + 0,11 + 0,22 + 0,03 + 12,975 = 16,46 KN/m

G = 16,46 KN/m

b) Charges d’exploitations
 Surcharge directe : q1 = q x b q = 1 KN/m² (voir : dalle
Terrasse)
q1 = 1 x 0,25 = 0,25 KN/m
q×S
 Surcharge venant de la rupture : q2 = l
1×12,5
q2 = = 2,5 KN/m
5,00

Q = 2,75 KN/m
Q = q1 + q2  Q = 0,25 + 2,5 = 2,75 KN/m

Tableau récapitulatif des charges

TRAVEE CHARGE (KN/m) CHARGE (KN/m) COMBINAISON : COMBINAISON


PERMANENT G D’EXPLOITATION ELS P = G + Q : ELU Pu =
Q 1,35G + 1,5Q
AB 16,46 2,75 19,21 26,35
BC 16,46 2,75 19,21 26,35
CD 16,46 2,75 19,21 26,35
DE 16,46 2,75 19,21 26,35
EF 16,46 2,75 19,21 26,35
P a g e | 44

III.4.2.2. Schéma statique

Pu = 26,35 KN/m

A B C D E F

5,00 5,00 5,00 5,00 5,00

III.4.2.3. Calcul des éléments de réduction


c) Calcul des moments aux appuis

Notons qu’aux appuis extrêmes les moments sont nuls.

 Appuis B (Tronçon ABC)

Pu L3AB Pu L3BC
MA LAB + 2 MB (LAB + LBC) + MCLBC = − −
4 4

Pu
MA LAB + 2 MB (LAB + LBC) + MCLBC = − (L3AB + L3BC )
4

En remplaçant les valeurs numériques, nous aurons :

5MA + 20MB + 5MC = -1646,88 (1)

 Appuis C (Tronçon BCD)

Pu L3BC Pu L3CD
MBLBC + 2MC (LBC + LCD) + MDLCD =− −
4 4

Pu
MBLBC + 2MC (LBC + LCD) + MDLCD =− (L3BC + L3CD )
4

En remplaçant les valeurs numériques, nous aurons :

5MB + 20MC + 5MD = -1646,88 (2)

 Appuis D (Tronçon CDE)

Pu L3CD Pu L3DE
MCLCD + 2MD (LCD + LDE) + MELDE =− −
4 4

Pu
MCLCD + 2MD (LCD + LDE) + MELDE =− (L3CD + L3DE )
4

En remplaçant les valeurs numériques, nous aurons :

5MC + 20MD + 5ME = -1646,88 (3)


P a g e | 45

 Appuis E (Tronçon DEF)

Pu L3DE Pu L3EF
MDLDE + 2ME (LDE + LEF) + MFLEF =− −
4 4

Pu
MDLDE + 2ME (LDE + LEF) + MFLEF =− (L3DE + L3EF )
4

En remplaçant les valeurs numériques, nous aurons :

5MD + 20ME + 5MF = -1646,88 (4)

Ces résultats nous amène au système d’équation suivant :

5MA + 20MB + 5MC = -1646,88


5MB + 20MC + 5MD = -1646,88
5MC + 20MD + 5ME = -1646,88
5MD + 20ME + 5MF = -1646,88

Après résolution du système, nous avons les valeurs suivantes :

MA = 0
MB = -69,342 KN/m
MC = -52,007 KN/m
MD = - 52,007 KN/m
ME = -69,342 KN/m
MF = 0

d) Calcul des moments en travée et Efforts Tranchants


 Travée AB 26,35 KN/m

69,342 KNm

A
B
5,00
 Efforts Tranchants :
PL MB
TA = − = 52,0066 KN
2 L
PL MB
TB = − = 79,7434 KN
2 L
 Moment en travée :
TA2
MAB = − MA = 51,3223 KN
2P
 Point de moment maximum :
TA
XA = = 1,97 m
P
P a g e | 46

 Travée BC
26,35 KN/m

52,007 KNm

B
C
5,00
 Efforts Tranchants :
PL MB − M C
TB = +( ) = 69,342 KN
2 L
PL MC − M B
TC = −( ) = 62,408 KN
2 L
 Moment en travée :
TB2
MBC = − MB = 21,8973 KN
2P
 Point de moment maximum :
TB
XB = = 2,63 m
P

 Travée CD 26,35 KN/m

52,007 KNm

C
D
5,00

 Efforts Tranchants :

PL MC − MD
TC = +( ) = 65,875 KN
2 L
PL MD − MC
TD = −( ) = 65,875 KN
2 L
 Moment en travée :
TC2
MCD = − MC = 30,3368 KN
2P
 Point de moment maximum :
TC
XC = = 2,5 m
P

 Travée DE 26,35 KN/m

69,342 KNm

D
E
5,00
P a g e | 47

 Efforts Tranchants :

PL MD − ME
TD = +( ) = 62,408 KN
2 L
PL ME − MD
TE = −( ) = 69,342 KN
2 L

 Moment en travée :

TD2
MDE = − MD = 21,8973 KN
2P

 Point de moment maximum :

TD
XD = = 2,36 m
P

 Travée EF

26,35 KN/m

E
F
5,00

 Efforts Tranchants :
PL ME
TE = − = 79,7434 KN
2 L
PL ME
TF = − = 52,006 KN
2 L
 Moment en travée :
TE2
MEF = − ME = 51,3223 KN
2P
 Point de moment maximum :
TE
XE = = 3,026 m
P

III.4.2.4. Tableau récapitulatif des moments et efforts tranchants


POINTS TRAVEES EFFORTS MOMENTS MOMENTS DISTANCES
TRANCHANTS AUX APPUIS EN TRAVEE (m)
(KN) (KNm) (KNm)
A A-B 52,0066 0 51,3223 1,97
B A-B 79,7434 -69,342 21,8973 3,03
B-C 69,342 2,63
C B-C 62,408 -52,007 30,3368 2,36
C-D 65,875 2,5
P a g e | 48

D C-D 65,875 -52,007 21,8973 2,5


D-E 62,408 2,36
E D-E 69,342 -69,342 51,3223 2,63
E-F 79,7434 3,03
F E-F 52,0066 0 - 1,97

DIAGRAMME DE MOMENTS ET EFFORTS TRANCHANTS

III.4.3. POUTRE TRANSVERSALE TYPE

III.4.3.1. Evaluation des charges


c) Charges permanents
 Poids propre de la poutre
g1 = 0,50 x 0,25 x 25 KN/m3 = 3,125 KN/m
 Enduit : g2 = 0,02 x 0,25 x 22 KN/m3 = 0,11 KN/m
 Charge venant de la rupture de la dalle

S1 S2 S3
A S6 D
S4 B S5 C

S1 = S2 = S5 = S6 = Triangle
S3 = S4 = Trapeze

Surface:
2,50

5,00

B×H 5×2,5
 St1 = (S1 + S2) = (S5 + S6) = 2
×2=( 2
) × 2 = 12,5 m2

Poids dalle ×Surface


g 3 = Travée AB = Travée CD = Longueur

Poids dalle + Enduit = 4,19 KN/m (voir Chap. précédent)


4,19×12,5
g3 = = 10,48 KN/m G = g1 + g2 + g3
5,00
1,0
0

2,50

5,00
P a g e | 49

(B+b)×H (6+1)×2,5
 St2 = (S3 + S4) = [ ]×2=[ ] × 2 = 17,5 m2
2 2

Poids dalle × St2 4,19 × 17,5


g 4 = g Travée BC = = = 12,22 KN/m
l2 6

 Charges permanentes pour les Travée AB et CD

GAB = GCD = 3,125 + 0,11 + 10,48 = 13,715 KN/m GAB = GCD = 13,715 KN/m

 Charges permanentes pour les Travée BC

GBC = 3,125 + 0,11 + 12,22 = 15,455 KN/m GBC = 15,455 KN/m

b) Charges d’exploitations
 Surcharge directe : q1 = q x b q = 7,8 KN/m
q1 = 7,8 x 0,25 = 1,95 KN/m
q×St1 q×St2
 Surcharge venant de la rupture : q2 = q2 =
l1 l2

7,8×12,5
 q2 = q travée AB = q travée CD = = 19,5 KN/m
5,00

Q2 = q1 + q2 = 1,95 + 19,5 = 21,45 KN/m QAB =QCD = 21,45 KN/m

7,8×17,5
 q travée BC = = 22,75 KN/m
6,00
QBC = 24,7 KN/m
Q3 = q1 + q3  Q3 = 1,95 + 22,75 = 24,7 KN/m

Tableau récapitulatif des charges

TRAVEE CHARGE CHARGE (KN/m) COMBINAISON : COMBINAISON :


(KN/m) D’EXPLOITATION ELS P = G + Q ELU Pu = 1,35G
PERMANENT Q + 1,5Q
G
AB 13,715 21,45 35,165 50,7
BC 15,455 24,7 40,155 57,9
CD 13,715 21,45 35,165 50,7

III.4.3.2. Schéma statique


57,9 KN/m
50,7 KN/m
50,7 KN/m

A
B C D

5,00 6,00 5,00


P a g e | 50

III.4.3.3. Calcul des éléments de réduction


a) Calcul des moments aux appuis

Notons qu’aux appuis extrêmes les moments sont nuls.

 Appuis B (Tronçon ABC)

Pu L3AB Pu L3BC
MA LAB + 2 MB (LAB + LBC) + MCLBC = − −
4 4

PAB L3AB PBC L3BC


MA LAB + 2 MB (LAB + LBC) + MCLBC = − −
4 4

En remplaçant les valeurs numériques, nous aurons :

5MA + 22MB + 6MC = -4710,975 (1)

 Appuis C (Tronçon BCD)

Pu L3BC Pu L3CD
MBLBC + 2MC (LBC + LCD) + MDLCD =− −
4 4

PBC L3AB PCD L3BC


MBLBC + 2MC (LBC + LCD) + MDLCD =− −
4 4

En remplaçant les valeurs numériques, nous aurons :

6MB + 22MC + 5MD = -4710,975 (2)

Ces résultats nous amène au système d’équation suivant :

5MA + 22MB + 6MC = -4710,975

6MB + 22MC + 5MD = -4710,975

Après résolution du système, nous avons les valeurs suivantes :


MA = 0
MB = -168,25 KN/m
MC = -168,25 KN/m
MD = 0

b) Calcul des moments en travée et Efforts Tranchants

 Travée AB
50,7 KN/m

168,25 KNm

A
B
5,00
P a g e | 51

 Efforts Tranchants :
PL MB
TA = − = 93,1 KN
2 L
PL MB
TB = − = 160,4 KN
2 L
 Moment en travée :
TA2
MAB = − MA = 85,48 KN
2P
 Point de moment maximum :
TA
XA = = 1,83 m
P

 Travée BC 57,9 KN/m

168,25 KNm

B
C
6,00
 Efforts Tranchants :
PL MB − M C
TB = +( ) = 173,7 KN
2 L
PL MC − M B
TC = −( ) = 173,7 KN
2 L
 Moment en travée :
TB2
MBC = − MB = 92,3 KN
2P
 Point de moment maximum :
TB
XB = =3m
P

 Travée CD 50,7 KN/m

C
D
5,00
 Efforts Tranchants :
PL MC
TC = − = 160,4 KN
2 L
P a g e | 52

PL MD
TD = − = 93,1 KN
2 L
 Moment en travée :
TC2
MCD = − MC = 85,48 KN
2P
 Point de moment maximum :
TC
XC = = 3,16 m
P

III.4.3.4. Tableau récapitulatif des moments et efforts tranchants


POINTS TRAVEES EFFORTS MOMENTS MOMENTS DISTANCES
TRANCHANTS AUX APPUIS EN TRAVEE (m)
(KN) (KNm) (KNm)
A A-B 93,1 0 85,48 1,83
B A-B 160,4 -168,25 92,3 3,16
B-C 173,7 3
C B-C 173,7 -168,25 85,48 3
C-D 160,4 3,16
D C-D 93,1 0 - 1,83

DIAGRAMME DE MOMENTS ET EFFORTS TRANCHANTS

III.4.4. POUTRE TRANSVERSALE TERRASSE

III.4.4.1. Evaluation des charges


d) Charges permanents
 Poids propre de la poutre
g1 = 0,50 x 0,25 x 25 KN/m3 = 3,125 KN/m
 Poids propre Enduit : g2 = 0,02 x 0,25 x 22 KN/m3 = 0,11 KN/m
 Poids propre mortier de pente : g3 = 0,04 x 0,25 x 22 KN/m3 = 0,22
KN/m
 Poids propre Etanchéité : g4 = 0,25 x 0,12 KN/m3 = 0,03 KN/m
 Charge venant de la rupture de la dalle

S1 S2 S3
A S6 D
S4 B S5 C

S1 = S2 = S5 = S6 = Triangle
P a g e | 53

S3 = S4 = Trapeze

Surface:

2,50

5,00
 St1 = (S1 + S2) = (S5 + S6) =
B×H 5×2,5
×2=( ) × 2 = 12,5 m2  St1 = 12,5 m2
2 2

Poids dalle ×St1


g 5 = Travée AB = Travée CD = l1

Poids dalle + Enduit + Mortier de pente + Etanchéité = 5,19 KN/m (voir


dalle Terrasse)
5,19×12,5
g5 = = 12,975 KN/m 1,0
5,00
0

2,50

5,00

(B+b)×H (6+1)×2,5
 St2 = (S3 + S4) = [ ]×2=[ ] × 2 = 17,5 m2
2 2

Poids dalle × St2 5,19 × 17,5


g 6 = g Travée BC = = = 13,1375 KN/m
l2 6

 Charges permanentes pour les Travée AB et CD

GAB = GCD = 3,125 + 0,11 + 0,22 + 0,03 + 12,975 = 16,46 KN/m

GAB = GCD = 16,46 KN/m

 Charges permanentes pour la Travée BC

GBC = 3,125 + 0,11 + 0,22 + 0,03 + 15,1375 = 18,623 KN/m


GBC = 18,623 KN/m

b) Charges d’exploitations
 Surcharge directe : q1 = q x b q = 1 KN/m
q1 = 1 x 0,25 = 0,25 KN/m
q×St1 q×St2
 Surcharge venant de la rupture : q2 = l1
q2 = l2

1×12,5
 q2 = q travée AB = q travée CD = = 2,5 KN/m
5,00
QAB =QCD = 2,75 KN/m
P a g e | 54

Q2 = q1 + q2 = 0,25 + 2,5 = 2,75 KN/m


1×17,5
 q travée BC = = 2,92 KN/m
6,00
QBC = 3,17KN/m
Q3 = q1 + q3  Q3 = 0,25 + 2,92 = 3,17KN/m

Tableau récapitulatif des charges

TRAVEE CHARGE CHARGE (KN/m) COMBINAISON : COMBINAISON :


(KN/m) D’EXPLOITATION ELS P = G + Q ELU Pu = 1,35G
PERMANENT Q + 1,5Q
G
AB 16,46 2,75 19,21 26,346
BC 18,623 3,17 21,793 29,896
CD 16,46 2,75 19,21 26,346

III.4.4.2. Schéma statique


29,896 KN/m
26,346 KN/m
26,346 KN/m

A
B C D

5,00 6,00 5,00

III.4.4.3. Calcul des éléments de réduction


a) Calcul des moments aux appuis

Notons qu’aux appuis extrêmes les moments sont nuls.

 Appuis B (Tronçon ABC)

Pu L3AB Pu L3BC
MA LAB + 2 MB (LAB + LBC) + MCLBC = − −
4 4

PAB L3AB PBC L3BC


MA LAB + 2 MB (LAB + LBC) + MCLBC = − −
4 4

En remplaçant les valeurs numériques, nous aurons :

5MA + 22MB + 6MC = -2437,697 (1)

 Appuis C (Tronçon BCD)

Pu L3BC Pu L3CD
MBLBC + 2MC (LBC + LCD) + MDLCD =− −
4 4
P a g e | 55

PBC L3AB PCD L3BC


MBLBC + 2MC (LBC + LCD) + MDLCD =− −
4 4

En remplaçant les valeurs numériques, nous aurons :

6MB + 22MC + 5MD = -2437,697 (2)

Ces résultats nous amène au système d’équation suivant :

5MA + 22MB + 6MC = -2437,697

6MB + 22MC + 5MD = -2437,697

Après résolution du système, nous avons les valeurs suivantes :


MA = 0
MB = -87,061 KN/m
MC = -87,061 KN/m
MD = 0

b) Calcul des moments en travée et Efforts Tranchants


26,346 KN/m
Travée AB
87,061 KNm

A
B
 Efforts Tranchants : 5,00
PL MB
TA = − = 48,4528 KN
2 L
PL MB
TB = − = 83,2772 KN
2 L
 Moment en travée :
TA2
MAB = − MA = 44,5547 KN
2P
 Point de moment maximum :
TA
XA = = 1,83 m
P

Travée BC 29,896 KN/m

87,061 KNm

B
C
6,00
P a g e | 56

 Efforts Tranchants :
PL MB − M C
TB = +( ) = 89,688 KN
2 L
PL MC − M B
TC = −( ) = 89,688 KN
2 L
 Moment en travée :
TB2
MBC = − MB = 47,471 KN
2P
 Point de moment maximum :
TB
XB = =3m
P

Travée CD 26,346 KN/m

C
D
5,00

 Efforts Tranchants :
PL MC
TC = − = 83,2772 KN
2 L
PL MD
TD = − = 48,4528 KN
2 L
 Moment en travée :
TC2
MCD = − MC = 44,5547 KN
2P
 Point de moment maximum :
TC
XC = = 3,16 m
P

III.4.4.4. Tableau récapitulatif des moments et efforts tranchants


POINTS TRAVEES EFFORTS MOMENTS MOMENTS DISTANCES
TRANCHANTS AUX APPUIS EN TRAVEE (m)
(KN) (KNm) (KNm)
A A-B 48,4528 0 44,5547 1,83
B A-B 83,2772 -87,061 47,471 3,16
B-C 89,688 3
C B-C 89,688 -87,061 44,5547 3
C-D 83,2772 3,16
D C-D 48,4528 0 - 1,83

DIAGRAMME DE MOMENTS ET EFFORTS TRANCHANTS


P a g e | 57

III.5. CALCUL DES SECTIONS D’ARMATURES


Données :

 Résistance caractéristique du béton à 28 jours : fc28 = 25 MPa


 Coefficient de sécurité du béton : γb = 1,5
 Nuance de l’acier : fe E400400MPa
 Module d’élasticité longitudinale : ES = 200 000 MPa
 Coefficient de sécurité de l’acier : γs = 1,15
 Base de l’élément : b = 0,25 m
 Hauteur de l’élément : h = 0,50 m
 Moment ultime sollicitant : Mu

Formules :
0,85×fc28
 Contrainte de calcul dans le béton : fbu = σb
 fbu = 14,2 MPa
f
 Contrainte dans l’acier : σst = γe  σst = 348 MPa
s

 Moment réduit : μ = bd²fbu
 Paramètre caractéristique de l’état de déformation : α = 1,25(1 − √1 − 2μ )
 Bras de levier : z = d(1 − 0,4α)
 Distance utile : d = 0,9 × h = 0,9 × 0,50 = 0,45

III.5.1. Armatures Longitudinales

III.5.1.1. Poutre Longitudinale Type


 En travée

Mu = 98,7491 KNm = 0,0987491 MNm


0,0987491
μ= = 0,1374 0,1374 < 0,186 ∶ pivot A
0,25 × (0,45)2 × 14,2
α = 1,25(1 − √1 − 2μ) = 1,25 (1 − √1 − (2 × 0,1374)) = 0,1855 0,1855 <
0,259
z = d(1 − 0,4α) = 0,45(1 − 0,4 × 0,1855) = 0,4166 → z = 0,4166
0,0987491
Ast = = 0,000681 m2 → Ast = 6,81 cm2
0,4166 × 348
Choix : 5HA14 soit une section réelle de 7,70 cm²

 Aux appuis

Mu = 133,421 KNm = 0,133421 MNm


P a g e | 58

0,133421
μ= = 0,185 0,185 < 0,186 ∶ pivot A
0,25 × (0,45)2 × 14,2
α = 1,25(1 − √1 − 2μ) = 1,25 (1 − √1 − (2 × 0,185)) = 0,258 0,258 <
0,259
z = d(1 − 0,4α) = 0,45(1 − 0,4 × 0,258) = 0,4034 → z = 0,4034
0,133421
Ast = = 0,00095 m2 → Ast = 9,5 cm2
0,4034 × 348
Choix : 5HA16 soit une section réelle de 10,05 cm²

DISPOSITION CONSTRUCTIVE
EN TRAVEE AUX APPUIS

2HA10 0,50 5HA16

0,50
5HA14
5HA14

0,25
0,25
III.5.1.2. Poutre Longitudinale Terrasse
 EN TRAVEE

Mu = 51,3223 KNm = 0,0513223 MNm

0,0513223
μ= = 0,0714 0,0714 < 0,186 ∶ pivot A
0,25 × (0,45)2 × 14,2

 Comme μ est faible : μ < 0,1 pour le calcul des sections


d’armatures on recourt aux formules de calcul rapide approché :

107Mu Mu
Ast = ou Ast =
dσst 0,93dσst

107×0,0513223
Ast = = 0,000351 m²  Ast = 3,51 cm²
0,45×348
Choix : 5HA10 soit une section réelle de 3,92 cm²

 Aux appuis
Mu = 69,342 KNm = 0,069342 MNm
0,069342
μ= = 0,0965 0,0965 < 0,186 ∶ pivot A
0,25 × (0,45)2 × 14,2
P a g e | 59

 Comme μ est faible : μ < 0,1 pour le calcul des sections


d’armatures on recourt aux formules de calcul rapide approché :
107Mu M
u
Ast = ou Ast = 0,93dσ
dσst st
107×0,069342
Ast = = 0,000474 m²  Ast = 4,74 cm²
0,45×348
Choix : 5HA12 soit une section réelle de 5,65 cm²

DISPOSITION CONSTRUCTIVE
EN TRAVEE AUX APPUIS

2HA10
5HA12

0,50

0,50
5HA10
5HA10

0,25
0,25

III.5.1.3. Poutre Transversale Type


Mu = 92,3 KNm = 0,0923 MNm

0,0923
μ= = 0,1284 0,1284 < 0,186 ∶ pivot A
0,25 × (0,45)2 × 14,2

α = 1,25(1 − √1 − 2μ) = 1,25 (1 − √1 − (2 × 0,1284)) = 0,1724 0,1724 <


0,259

z = d(1 − 0,4α) = 0,45(1 − 0,4 × 0,1724) = 0,4189 → z = 0,4189

0,0923
Ast = = 0,000633 m2 → Ast = 6,33 cm2
0,4189 × 348

Choix : 5HA14 soit une section réelle 7,70 cm²

 Aux appuis

Mu = 168,25 KNm = 0,16825 MNm

0,16825
μ= = 0,234  0,234 > 0,186 ∶ pivot B
0,25 × (0,45)2 × 14,2

 μ = μu = 0,234
P a g e | 60

Calcul de ulimite pour les aciers Fe E400 :

fe 400
εlimite = =  εlimite = 1,74 o⁄oo
γS ES 1,15 × 200000

εbc 3,5
αlimite = = ⇒ αlimite = 0,67
εbc + εlimite 3,5 + 1,74

μlimite = 0,8αlimite (1 − 0,4αlimite ) ⇒ μlimite = 0,39

Comparaison de μu et de μlimite : 0,234 < 0,39 : pivot B

 Comme 0,186 < μu < μlimite : nous sommes au pivot B avec


armatures simples

Section d’armature

αu = 1,25(1 − √1 − 2μu ) = 1,25 (1 − √1 − (2 × 0,234)) = 0,3383

z = d(1 − 0,4αu ) = 0,45(1 − 0,4 × 0,3383) = 0,3891 → z = 0,3891

0,16825
Ast = = 0,00124 m2 → Ast = 12,4 cm2
0,3891 × 348

Choix : 8HA14 section réelle 12,32 cm²

DISPOSITION CONSTRUCTIVE
EN TRAVEE AUX APPUIS

2HA10
8HA14
0,50

0,50

6HA12
6HA12

0,25
0,25

III.5.1.4. Poutre Transversale Terrasse


 En travée

Mu = 47,471 KNm = 0,047471 MNm


P a g e | 61

0,047471
μ= = 0,066 0,066 < 0,186 ∶ pivot A
0,25 × (0,45)2 × 14,2

 Comme μ est faible : μ < 0,1 pour le calcul des sections


d’armatures on recourt aux formules de calcul rapide approché :

107Mu Mu
Ast = ou Ast =
dσst 0,93dσst
107×0,047471
Ast = = 0,000324 m²  Ast = 3,24 cm²
0,45×348

Choix : 3HA12 soit une section réelle de 3,39 cm²

 Aux appuis
Mu = 87,061 KNm = 0,087061 MNm

0,087061
μ= = 0,1211 0,1211 < 0,186 ∶ pivot A
0,25 × (0,45)2 × 14,2

αu = 1,25(1 − √1 − 2μu ) = 1,25 (1 − √1 − (2 × 0,1211)) = 0,1619

z = d(1 − 0,4αu ) = 0,45(1 − 0,4 × 0,1619 ) = 0,421 → z = 0,421

0,087061
𝐴𝑠𝑡 = = 0,000594 𝑚2 → 𝐴𝑠𝑡 = 5,94 𝑐𝑚2
0,421 × 348

Choix : 4HA14 section réelle 6,16 cm²

DISPOSITION CONSTRUCTIVE
EN TRAVEE AUX APPUIS

2HA10
6HA12
0,50

0,50

5HA10
5HA10

0,25
0,25
P a g e | 62

III.5.2 Armatures transversales

III.5.2.1. Principe
 Les aciers doivent satisfaire l’inéquation :
𝐴𝑡 𝛾𝑠 (𝜏𝑢 − 0,3𝐾𝑓𝑡𝑠
=
𝑏𝑆𝑡 0,9𝑓𝑒
𝐾 = 0 Si la poutre est coulée avec une reprise de bétonnage ou si la
fissuration est très préjudiciable.
𝐾 = 1 Dans les autres cas de flexion simple sans reprise de bétonnage.
𝑉
 La contrainte tangentielle conventionnelle 𝜏𝑢 = 𝑏.𝑑
𝑢
doit satisfaire aux états
limites ultimes suivants (dans le cas d’armatures droites).
0,20𝑓𝐶28⁄
𝜏𝑢 ≤ 𝑚𝑖𝑛 [ 𝛾𝑏 ; 5𝑀𝑃𝑎] : Fissuration peu préjudiciable

0,15𝑓𝐶28⁄
𝜏𝑢 ≤ 𝑚𝑖𝑛 [ 𝛾𝑏 ; 4𝑀𝑃𝑎] : Fissuration préjudiciable ou très

préjudiciable
 Nous pouvons calculer l’effort tranchant le long de la poutre, donc la
contrainte tangentielle conventionnelle 𝜏𝑢 et calculer l’espacement
correspondant par la formule donnant St.
0,9. 𝑓𝑒 . 𝐴𝑡
𝑆𝑡 ≤
𝑏. 𝛾𝑠 (𝜏𝑢 − 0,3. 𝐾. 𝑓𝑡𝑗 )

Mais la méthode la plus fréquemment employée si la poutre est de hauteur


constante et les charges uniformément reparties est la méthode forfaitaire de
CAQUOT.

Méthode de Caquot

Après le calcul de l’espacement st à l’appui, le premier cadre est disposé à


st/2 du nu de l’appui, nous choisissons les espacements suivants dans la série de
CAQUOT :
7-8-9-10-11-13-16-20-25-35-40 (en cm)
Chaque valeur est répétée successivement autant de fois qu’il y a de mètres
dans la demi-portée de la poutre (ou dans la portée d’une console).
Les cadres sont disposés symétriquement par rapport au milieu de la poutre.

Conditions complémentaires

1. Espacement St de cours d’armatures : 𝑆𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛[0,9𝑑 ; 40 𝑐𝑚]


2. Section minimale d’armature Transversale
𝑆𝑡 . 𝑓𝑒
≥ 0,4 𝑀𝑃𝑎
𝑏𝑆𝑡
3. Dimensions des armatures Transversales
P a g e | 63

∅𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛[ℎ⁄35 ; ∅𝑡 ; 𝑏⁄10] ∅𝑡 : Diamètre des armatures Transversales


∅𝑙 : Diamètre des armatures Longitudinale
ℎ : Hauteur totale de poutre
𝑏 : Largeur de la poutre

III.5.2.2. Poutre longitudinale Type


T = 153,43 KN = 0,15343 MN

At = 2HA6 = 0,00005652 m²

St = 20 cm

III.5.2.4. Poutre Longitudinale Terrasse


T = 79,7434 KN = 0,0797434 MN

At = 2HA6 = 0,00005652 m²

St = 20 cm

III.5.2.3. Poutre transversale Type


T = 173,7 KN = 0,1737 MN
At = 2HA6 = 0,00005652 m²
St = 20 cm

III.5.2.5. Poutre transversale terrasse


T = 89,688 KN = 0,089688 MN

At = 2HA6 = 0,00005652 m²

St = 20 cm

III.5.2.6. Verification des conditions


0 Section minimale d’armatures transversales

𝑆𝑡 . 𝑓𝑒 0,00005652.400
≥ 0,4 𝑀P𝑎 ⇒ ≥ 0,40 𝑀𝑃𝑎
𝑏𝑆𝑡 0,025.0,20
0,45216 ≥ 0,40 𝑀𝑃𝑎 : la condition est vérifiée

1 Dimensions des armatures Transversales

∅𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛[h⁄35 ; ∅t ; b⁄10],
500 250
∅t ≤ min [ 35 ; 14 ; ],
10
6 ≤ min[14,3 ; 14 ; 25] : La condition est vérifiée.
P a g e | 64

Chapitre IV. ETUDE DU POTEAU


IV.1. DEFINITION
Un poteau est un élément vertical ponctuel, en métal, bois ou béton armé,
caractérisé par sa longueur (mesurée verticalement) et sa section.

Dans le cas d’espèces, nos poteaux sont en béton armé. L’ensemble des
forces extérieures agissant à gauche d’une section se réduit à l’effort normal unique
N de compression perpendiculaire à la section et appliqué au centre de gravité G.

Le béton résiste très bien à la compression ; les armatures sont donc


théoriquement inutiles. En fait, les charges appliquées ne sont jamais parfaitement
centrées (dissymétrie de chargement, imperfections d’exécution, solidarité avec les
poutres) ; pour cette raison on introduit des armatures destinées à résister aux
moments ainsi crées.

Le poteau ainsi constitué de béton et d’armatures longitudinales seules a une


résistance médiocre au flambement des armatures ; on introduit donc des armatures
transversales pour y remédier.

IV.2. PREDIMENSIONNEMENT 5
Flambement des pièces comprimées

Si la longueur d’une pièce travaillant en compression simple est grande par


rapport à ses dimensions transversales, celle-ci peut être sujette à une instabilité
transversale : c’est le phénomène de flambement

Le flambement augmente les contraintes à l’intérieure et compromet la résistance de


la pièce. Le règlement BAEL propose une réduction des contraintes pour assurer la
sécurité au flambement. Dans ce cas la longueur dite de flambement lf ne devra pas
dépasser une certaine valeur.

Longueur de flambement

La longueur de flambement lf est évaluée en fonction de longueur libre l0 des


pièces et leurs liaisons effectives.

 La longueur libre l0 :

Elle est mesurée entre :

5
PASCAL LEGRAND, Béton Armé suivant les règles BAEL 91 et modifications 99, révision 𝑁 0 2, p 119
P a g e | 65

 Les faces supérieures de deux planchers consécutifs

 La face supérieure de la fondation et la face supérieure du


premier plancher.

La longueur de flambement dépend des liaisons aux extrémités. Pour notre cas, une
extrémité est encastrée et l’autre articulée et la valeur de lf = 0,707 l0.

 L’Elancement :

L’élancement λ d’une pièce comprimée de section constante est le


rapport de sa longueur de flambement lf au rayon de giration imin de la section de
béton seul calculé dans le plan de flambement.

𝑙𝑓
𝜆=
𝑖𝑚𝑖𝑛

Condition de non flambement  𝜆 ≤ 35 : cas où la totalité de la section A est prise


en compte.

𝐼𝑚𝑖𝑛
𝑖𝑚𝑖𝑛 = √
𝐵

Le plan de flambement le plus défavorable est celui qui est orienté suivant
l’inertie la plus faible, c’est pour cela que nous faisons intervenir le rayon de giration
minimal.

Détermination des dimensions

𝑙𝑓 = 𝐾 × 𝑙0  Avec K = 0,707, l0 = 3,00 m

𝐼 𝑏4 𝑏 𝑙𝑓
𝑙𝑓 = √ 𝑚𝑖𝑛 Avec 𝐼𝑚𝑖𝑛 = 12  𝑖𝑚𝑖𝑛 = ; 𝜆=𝑖
𝐴 √12 𝑚𝑖𝑛

Partant de la condition de non flambement 𝜆 ≤ 35


7,3474 7,3474
 ≤ 35  𝑏 ≥
𝑏 35

𝑏 ≥ 0,21 𝑚

Nous adoptons une section carrée donc 𝑏 = ℎ = 40 𝑐𝑚.

Le poteau a donc une section : 𝑺 = 𝟒𝟎 × 𝟒𝟎


P a g e | 66

IV.3. DESCENTE DES CHARGES

IV.3.1. Définition
La descente des charges est un processus de calcul grâce auquel nous
évaluons la charge supportée par le poteau le plus chargé de chaque niveau et en fin
la charge maximale pouvant être supportée par la fondation.

IV.3.2. Procédure
La procédure consiste à :

 Déterminer la zone d’influence contenant la colonne supposée être la plus


chargée,

 Evaluer la charge à chaque niveau de structure suivant la zone d’influence


choisie,

 Evaluer la charge totale reportée sur la fondation.

IV.3.3. Détermination de la zone d’influence

IV.3.3.1. Plan de Poutraison

IV.3.4. Représentation de différents niveaux dans la zone


d’influence

IV.3.5. Evaluation des charges par niveau


Aire de la zone d’influence : 𝐿 × 𝑙  𝐴 = 5,75 × 5,25 = 30,1875𝑚².

1. Niveau 6 : charge sur P6

Nu6 = 1,35G6 + 1,5Q6

 Charges permanentes

 Dalle : 5,75 x 5,25 x 0,15 x 25 KN/m3 = 113,2031 KN

 Poutre longitudinale : 5,25 x 0,35 x 0,25 x 25 KN/m3 = 11,48 KN

 Poutre transversale : 5,75 x 0,35 x 0,25 x25 KN/m3 = 12,5781


KN
P a g e | 67

 Etanchéité : 5,75 x 5,25 x 0,12 KN/m3 = 3,6225 KN

 Enduit + Mortier de pente : 5,75 x 5,25 x 0,06 x 22 KN/m3 =


39,8475 KN

 G6 = 180,7356 KN

 Charge d’exploitation

 5,75 x 5,25 x 1 KN/m² = 30,1875 KN Q = 30,1875 KN

 Combinaison à l’E.L.U.

1,35G6 + 1,5Q6 = 289,27431 KN

𝑁𝑢6 = 289,27431

2. Niveau 5 : Charge sur P5

Nu5 = 𝑁𝑢6 + [1,35(𝑃6 + 𝐺5 ) + 1,5𝑄5 ]

 Charges permanentes

 Poteau 6 : 3,00 x 0,40 x 0,40 x 25 KN/m3 = 12 KN

 Dalle : 5,75 x 5,25 x 0,15 x 25 KN/m3 = 113,2031 KN

 Poutre longitudinale : 5,25 x 0,35 x 0,25 x 25 KN/m3 = 11,4844


KN

 Poutre transversale : 5,75 x 0,35 x 0,25 x25 KN/m3 = 12,5781


KN

 Enduit : 5,75 x 5,25 x 0,02 x 22 KN/m3 = 13,2825 KN

 G5 = 162,5481 KN

 Charge d’exploitation

 5,75 x 5,25 x 7,8 KN/m² = 235,4625 KN  Q = 235,4625 KN

 Combinaison à l’E.L.U.

1,35(P6 + G5) + 1,5Q5 = 572,6337 KN

𝑁𝑢5 = 289,27431 + 572,6337 = 861,91 𝐾𝑁

𝑁𝑢5 = 861,91
P a g e | 68

3. Niveau 4 : charge sur P4

Nu4 = 𝑁𝑢5 + [1,35(𝑃5 + 𝐺4 ) + 1,5𝑄4 ]

 Charges permanentes

 Poteau 5 : 3,00 x 0,40 x 0,40 x 25 KN/m3 = 12 KN

 Dalle : 5,75 x 5,25 x 0,15 x 25 KN/m3 = 113,2031 KN

 Poutre longitudinale : 5,25 x 0,35 x 0,25 x 25 KN/m3 = 11,4844


KN

 Poutre transversale : 5,75 x 0,35 x 0,25 x25 KN/m3 = 12,5781


KN

 Enduit : 5,75 x 5,25 x 0,02 x 22 KN/m3 = 13,2825 KN

 G4 = 162,5481 KN

 Charge d’exploitation

 5,75 x 5,25 x 7,8 KN/m² = 235,4625 KN  Q = 235,4625 KN

 Combinaison à l’E.L.U.

1,35(P5 + G4) + 1,5Q4 = 572,6337 KN

𝑁𝑢4 = 861,91 + 572,6337 = 1434,5437 𝐾𝑁

𝑁𝑢4 = 1434,5437 𝐾𝑁

4. Niveau 3 : charge sur P3

Nu3 = 𝑁𝑢4 + [1,35(𝑃4 + 𝐺3 ) + 1,5𝑄3 ]

 Charges permanentes

 Poteau 4 : 3,00 x 0,40 x 0,40 x 25 KN/m3 = 12 KN

 Dalle : 5,75 x 5,25 x 0,15 x 25 KN/m3 = 113,2031 KN

 Poutre longitudinale : 5,25 x 0,35 x 0,25 x 25 KN/m3 = 11,4844


KN

 Poutre transversale : 5,75 x 0,35 x 0,25 x25 KN/m3 = 12,5781


KN

 Enduit : 5,75 x 5,25 x 0,02 x 22 KN/m3 = 13,2825 KN


P a g e | 69

 G3 = 162,5481 KN

 Charge d’exploitation

 5,75 x 5,25 x 7,8 KN/m² = 235,4625 KN  Q = 235,4625 KN

 Combinaison à l’E.L.U.

1,35(P4 + G3) + 1,5Q3 = 572,6337 KN

𝑁𝑢3 = 1434,5437 + 572,6337 = 2007,1774 𝐾𝑁

𝑁𝑢3 = 2007,1774 𝐾𝑁

5. Niveau 2 : Charge sur P2

Nu2 = 𝑁𝑢3 + [1,35(𝑃3 + 𝐺2 ) + 1,5𝑄2 ]

 Charges permanentes


Poteau 4 : 3,00 x 0,40 x 0,40 x 25 KN/m3 = 12 KN

Dalle : 5,75 x 5,25 x 0,15 x 25 KN/m3 = 113,2031 KN

Poutre longitudinale : 5,25 x 0,35 x 0,25 x 25 KN/m3 = 11,4844
KN
 Poutre transversale : 5,75 x 0,35 x 0,25 x25 KN/m3 = 12,5781
KN
 Enduit : 5,75 x 5,25 x 0,02 x 22 KN/m3 = 13,2825 KN
 G2 = 162,5481 KN
 Charge d’exploitation

 5,75 x 5,25 x 7,8 KN/m² = 235,4625 KN  Q2 = 235,4625 KN

 Combinaison à l’E.L.U.

1,35(P3 + G2) + 1,5Q2 = 572,6337 KN

𝑁𝑢2 = 2007,1774 + 572,6337 = 2579,8111 𝐾𝑁

𝑁𝑢2 = 2579,8111 𝐾𝑁

6. Niveau 1 : charge sur P1

Nu1 = 𝑁𝑢2 + [1,35(𝑃2 + 𝐺1 ) + 1,5𝑄1 ]

 Charges permanentes

 Poteau 4 : 3,00 x 0,40 x 0,40 x 25 KN/m3 = 12 KN

 Dalle : 5,75 x 5,25 x 0,15 x 25 KN/m3 = 113,2031 KN


P a g e | 70

 Poutre longitudinale : 5,25 x 0,35 x 0,25 x 25 KN/m3 = 11,4844


KN

 Poutre transversale : 5,75 x 0,35 x 0,25 x25 KN/m3 = 12,5781


KN

 Enduit : 5,75 x 5,25 x 0,02 x 22 KN/m3 = 13,2825 KN

 G1 = 162,5481 KN

 Charge d’exploitation

 5,75 x 5,25 x 7,8 KN/m² = 235,4625 KN  Q1 = 235,4625 KN

 Combinaison à l’E.L.U.

1,35(P2 + G1) + 1,5Q1 = 572,6337 KN

𝑁𝑢1 = 2579,8111 + 572,6337 = 3152,4448 𝐾𝑁

𝑁𝑢1 = 3152,4448 𝐾𝑁

7. Niveau 0 : charge sur la fondation

Nu0 = 𝑁𝑢1 + (1,35𝑃1 )

 Charge d’exploitation

 Poteau 1 : 3,00 x 0,40 x 0,40 x25 KN/m3 = 12 KN

 Combinaison à l’E.L.U.

1,35P1 = 16,2 KN

𝑁𝑢0 = 3152,4448 + 16,2 = 3152,4448 𝐾𝑁

𝑁𝑢0 = 3168,6448 𝐾𝑁

IV.5. CALCUL DES SECTIONS D’ARMATURES

IV.5.1. Principe
Effort normal ultime

L’effort normal ultime Nu est déterminé forfaitairement par le règlement BAEL


Br fC28 fe
Nu ≤ α ( + AS )
0,9γb γS
P a g e | 71

Avec :

  : coefficient de minoration qui est défini en fonction de λ


0,85
𝛼= 𝜆 si λ < 50
1+0,2( )²
35

50
𝛼 = 0,60 ( 𝜆 ) ² si 50 < λ ⩽ 70

Pour notre cas, λ < 50

 Br : section réduite obtenue par réduction d’une bande de longueur 3 cm à la


périphérique du poteau.

Br = (b – 3cm)(h – 3cm)

 AS : section d’acier comprimé prise en compte dans le calcul des poteaux pour
équilibrer Nu.

Détermination des armatures

 Armatures longitudinale

La section d’armature longitudinale est justifiée par :


Nu Br fC28 γS
AS ≥ ( − )
α 1,35 f𝑒

 La section minimale des aciers comprimés doit être de 4 cm² par mètre de
longueur de parement :

A(cm²) ≥ 4μ (m)

Avec μ : périmètre de la section droite

 Le pourcentage d’armatures est comprise entre :


𝐴
0,2 ≤ 100 𝐵 ≤ 5

B est la section de béton seul

 Armatures transversales
P a g e | 72

Le rôle de ces armatures est d’empêcher le flambement des armatures


longitudinales

 Leur diamètre φt est au moins égal à la valeur normalisée la plus proche du


tiers du diamètre des armatures longitudinales qu’elles maintiennent.
∅1
φt ≈ 3

∅1 est le diamètre minimal des armatures longitudinales.

 Leur espacement St est au plus égal à :

St ⩽ min (15φ1 ; 40 cm ; a + 10 cm)

IV.5.2. Armatures longitudinales


7,3474 7,3474
 L’elancement : 𝜆 =  𝜆= = 18,3685  𝜆 = 18,3685
𝑏 0,40

 Le coefficient de minoration :  pour λ ⩽ 35


0,85
𝛼= 18,3685 = 0,8056   = 0,8056
1+0,2( )
35

 La section réduite du béton

𝐵𝑟 = (0,40 − 0,03)(0,40 − 0,03) = 0,1369 𝑚²


N Br fC28 γ
 La section d’armatures : AS ≥ ( αu − ) fS
1,35 𝑒

1. Niveau 6 : Armatures pour P6

𝑁𝑢6 = 289,27431 𝐾𝑁 = 0,28927431 𝑀𝑁


0,28927431 0,1369×25 1,15
AS ≥ ( − ) 400 ≥ −62,56 𝑐𝑚²
0,8056 1,35

 La section d’armatures est négative, donc le béton n’a pas besoin


d’armatures, nous lui ajoutons une section minimale d’armatures qu’on obtient
comme suite.

A (cm²) ≥ 4μ (m) Avec μ : périmètre de la section droite.

 μ = b x 4  μ = 1,6 m  A(cm²) ≥ 6,4

2. Niveau 5 : Armatures pour P5

𝑁𝑢6 = 861,91 𝐾𝑁 = 0,86191 𝑀𝑁


0,86191 0,1369×25 1,15
AS ≥ ( 0,8056 − ) 400 ≥ −42,13 𝑐𝑚²
1,35
P a g e | 73

 La section d’armatures est négative, donc le béton n’a pas besoin


d’armatures, nous lui ajoutons une section minimale d’armatures qu’on obtient
comme suite.

A (cm²) ≥ 4μ (m) Avec μ : périmètre de la section droite.

 μ = b x 4  μ = 1,6 m  A(cm²) ≥ 6,4

3. Niveau 4 : Armatures pour P4

𝑁𝑢6 = 1434,5437 𝐾𝑁 = 1,4345437 𝑀𝑁


1,4345437 0,1369×25 1,15
AS ≥ ( − ) 400 ≥ −21,69 𝑐𝑚²
0,8056 1,35

 La section d’armatures est négative, donc le béton n’a pas besoin


d’armatures, nous lui ajoutons une section minimale d’armatures qu’on obtient
comme suite.

A (cm²) ≥ 4μ (m) Avec μ : périmètre de la section droite.

 μ = b x 4  μ = 1,6 m  A(cm²) ≥ 6,4

4. Niveau 3 : Armatures pour P3

𝑁𝑢6 = 2007,1774 𝐾𝑁 = 2,0071774 𝑀𝑁


2,0071774 0,1369×25 1,15
AS ≥ ( − ) 400 ≥ −1,26 𝑐𝑚²
0,8056 1,35

 La section d’armatures est négative, donc le béton n’a pas besoin


d’armatures, nous lui ajoutons une section minimale d’armatures qu’on obtient
comme suite.

A (cm²) ≥ 4μ (m) Avec μ : périmètre de la section droite.

 μ = b x 4  μ = 1,6 m  A(cm²) ≥ 6,4

5. Niveau 2 : Armatures pour P2

𝑁𝑢6 = 2579,8111 𝐾𝑁 = 2,5798111 𝑀𝑁


2,5798111 0,1369×25 1,15
AS ≥ ( − ) 400 ≥ 19,18 𝑐𝑚²
0,8056 1,35

6. Niveau 1 : Armatures pour P1

𝑁𝑢6 = 3152,4448 𝐾𝑁 = 3,1524448 𝑀𝑁


3,1524448 0,1369×25 1,15
AS ≥ ( − ) 400 ≥ 39,16 𝑐𝑚²
0,8056 1,35

Choix : 8HA25 soit une section réelle de 39,27 cm²


P a g e | 74

IV.5.3. Armatures transversales


1. Diamètre
∅𝐿 25
φt = = = 8,33
3 3

φt = HA8

2. Espacement

St ⩽ min (16 φL; 40 cm ; a + 10 cm)

St ⩽ min (37,5 ; 40 cm ; 50 cm)

St ⩽ 37,5 St ⩽ 30 cm

Dispositions constructives
HA8

0,40
8HA25

0,40
P a g e | 75

CHAPITRE V. ETUDE DE LA FONDATION

6
V.1. DEFINITION
Les fondations d’une construction sont constituées par les parties de l’ouvrage
qui sont en contact avec le sol auquel elles transmettent les charges de la
superstructure ; elles constituent donc la partie essentielle de l’ouvrage puisque de
leur bonne conception et réalisation découle la bonne tenue de l’ensemble.

Les éléments de fondation transmettent les charges au sol, soit directement


(cas des semelles reposant sur le sol ou cas de radiers), soit par l’intermédiaire
d’autres organes (cas des semelles sur pieux par exemple).

V.2. STABILITE DES FONDATIONS


Les massifs de fondations doivent être en équilibre sous l’action :

 Des sollicitations dues à la superstructure qui sont : des forces


verticales ascendantes ou descendantes, des forces obliques,
des forces horizontales et des moments de flexion ou de torsion ;

 Des sollicitations dues au sol qui sont : des forces verticales


ascendantes ou descendantes et des forces obliques
(adhérence, remblais,…)

Les massifs de fondations doivent être stable ; c’est-à-dire qu’ils ne doivent


donner lieu à des tassements que si ceux-ci permettent la tenue de l’ouvrage ; des
tassements uniformes sont admissibles dans certaines limites ; mais des tassements
différentiels sont rarement compatibles avec la tenue de l’ouvrage. Il est donc
nécessaire d’adapter le type et la structure des fondations à la nature du sol qui va
supporter l’ouvrage : l’étude géologique et géotechnique a pour but de préciser le
type, le nombre et la dimension des fondations nécessaires pour fonder un ouvrage
donné sur un sol donné.

6 iém
JP MOUGIN, Règle de BAELS 91 modifié et DTU associés, 2 éd 2000, P 225
P a g e | 76

V.3. DIFFERENTS TYPES DE FONDATIONS


Des fondations superficielles sont réalisées lorsque les couches de terrain
susceptibles de supporter l’ouvrage sont à une faible profondeur.

Lorsque ces couches sont à une grande profondeur, des fondations profondes
devront être réalisées.

Les fondations superficielles ont une profondeur qui n’excède pas en général 2 à 3
mètres.

Nous distinguons :

 Les semelles isolées sous poteaux,

 Les semelles continues (ou filante) sous les murs.

Pour ce travail, nous avons opté pour une fondation superficielle par semelles
isolées sous poteaux. Ces semelles seront posées à une profondeur de 2,00 m où la
contrainte admissible du sol est de 0,6MPa

V.4. DIMENSIONNEMENT DE LA SEMELLE SOUS

POTEAU
Le poteau à une section axb, la semelle est un rectangle AxB, avec a⩽b et
A⩽B ; dans le cas général on choisit les dimensions de la semelle de telle sorte
qu’elle soit homothétique du poteau :
𝐴 𝑎
Avec : =𝑏
𝐵
𝑁
Surface de la semelle : 𝑆 = 𝐴 × 𝐵 et 𝑆≥𝜎𝑢
𝑠𝑜𝑙
𝑎 𝐴 𝑎
 = 𝐵  𝑆 = 𝐵² × 𝑏
𝑏
Nu = 3168,6448 KN = 3,1686448
sol = 0,6MPa
𝑏×𝑁
 𝐵 = √𝑎×𝜎 𝑢 = 2,305 𝑚  B = 2,50 m
𝑠𝑜𝑙

Or A = B  A = 2,50 m

V.4.1. Dimensions de la semelle


A = 250 cm = 2,50 m

B = 250 cm = 2,50 m
P a g e | 77

 Condition de non poinçonnement


𝐵−𝑏
La hauteur de la semelle 𝐻 ≥ +5
4

250−40
𝐻≥ + 5 = 60 𝑐𝑚 = 0,60 𝑚
4

𝐵−𝑏 250−40
𝑑≥  𝑑= = 55 𝑐𝑚 = 0,55 𝑐𝑚
4 4

6∅ + 6 𝑐𝑚
 Hauteur de rive : 𝑒 ≥ 𝑚𝑎𝑥 {15 𝑐𝑚; ( 𝑜𝑢 )}
12∅ + 6 𝑐𝑚

6φ + 6 cm : barres sans crochets


Avec
12φ + 6 cm : barres avec
crochets
Les barres de notre semelle ont des crochets, donc la hauteur de rive sera :

𝑒 ≥ 𝑀𝑎𝑥(15 𝑐𝑚, 12∅ + 6 𝑐𝑚)

V.4.2. Evaluation des charges


 Poids propre de la semelle

PS = A x B x H x 25KN/m3 = 2,50 x 2,50 x 0,60 x 25KN/m3 = 93,75 KN

 Poids propre du béton de propreté avec une épaisseur de 10 cm

Pbp = A x B x ép x 25KN/m3 = 2,50 x 2,50 x 0,10 x 25KN/m3 = 13,75 KN

 Poids des terres sur la semelle

𝑃𝑡𝑒𝑟 = [𝑉𝑠𝑜𝑙 − (𝑉𝑠𝑒𝑚 + 𝑉𝑜𝑙𝑐𝑜𝑙 ] × 18KN/m3

 Volsol = 2,50 x 2,50 x 2,00 = 12,5 m3

 Volsol = 2,50 x 2,50 x 0,60 = 3,75 m3

 Volcol = 0,40 x 0,40 x 1,40 = 0,224 m3

𝑃𝑡𝑒𝑟 = [12,5 − (3,75 + 0,224)] × 18 𝐾𝑁⁄𝑚3 = 153,468 𝐾𝑁

 Descente des charges sur la colonne

𝑁𝑢 = 3168,6448 𝐾𝑁

 Poids total sur la semelle

Pt = PS + Pbp + Pter + Nu = 93,75 + 13,75 + 153,468 + 3168,6448 = 3429,613 KN

Pt = 3,429613 MN
P a g e | 78

Vérification de la contrainte

𝑃𝑡 3,429613
𝜎𝑠𝑜𝑙 = = = 0,548 ≈ 0,55 𝑀𝑃𝑎
𝐴 × 𝐵 2,50 × 2,50

0,55 𝑀𝑃𝑎 < 0,60 𝑀𝑃𝑎

Diagramme de répartition des contraintes sous la semelle rigide

V.4.3. Calcul d’armatures

𝑁𝑢 (𝐵 − 𝑏)
𝐴𝑠𝑎 = 𝐴𝑠𝑏 =
8 × 𝑑 × 𝜎𝑆

En prenant une semelle de 2,50 x 2,50 m et de hauteur 0,6 m, son poids vaut :

PS = 2,50 x 2,50 x 0,60 m x 25 KN/m3 = 93,75 KN

Nu = 3168,6448

Pt = 3168,6448 + 93,75 = 3262,4 KN = 3,2624 MN


3,2624×(2,50−0,40)
𝐴𝑆𝑎 = 𝐴𝑆𝑏 = = 44,7 𝑐𝑚²
8×0,55×348

Choix: 15HA25 soit une section réelle de 47,1 cm

V.4.4. Plan D’armature


P a g e | 79

15HA20

15HA20
P a g e | 80

Chapitre VI. LES ELEMENTS DE CIRCULATION


VERTICALE
VI.1. ESCALIER

VI.1.1. Définition
Un escalier est un ouvrage constitué d’une suite de marches horizontales
permettant de transiter d’un niveau à un autre verticalement, Dans un édifice donné.

Il est caractérisé par sa hauteur en montée, son emmarchement, son giron et


sa contre marche.

Sur le plan technique, un escalier se calcul comme une dalle inclinée. Nous avons
choisis pour ce bâtiment, un escalier,… avec de palier de repos intermédiaire. Cet
escalier est en béton armé comme le reste de l’ouvrage et comporte deux volées.

On distingue :

 Les escaliers droits,

 Les escaliers à plusieurs volées,

 Les escaliers balancés,

 Les escaliers à quartier tournant,

 Les escaliers à paillasse hélicoïdale ou colimaçon.

VI.1.2. Terminologie
 Cage d’escalier : c’est un vide réservé à la construction de l’escalier,

 Volée d’escalier : c’est l’ensemble des marches (25 au maximum) compris


entre deux paliers consécutifs.

 Palier : c’est la partie de plancher située aux deux extrémités d’une volée

 Paillasse : dalle inclinée en béton armé incorporant marches et contre


marches de la masse
P a g e | 81

 Limon : c’est la partie qui sert d’appui aux marches, elle peut être droite,
courbe ou hélicoïdale

 Jour d’escalier : c’est l’espace qui se trouve au centre de l’escalier, délimité


par la main courante intérieur

 Emmarchement : c’est la longueur d’une marche

 Giron : c’est la distance horizontale entre les nez de deux marches


consécutives, dans le cas d’escalier balancé, le giron se mesure sur la ligne
de foulée

 Hauteur de marche : c’est la distance verticale qui sépare deux nez de


marches successives

 Contre marche : c’est la paroi verticale ou incliné qui forme le devant d’une
marche.

Pour que l’utilisation d’un escalier soit le plus confortable possible, il convient
de réduire au maximum l’effort de l’usager qui le gravite ou le descend. C’est
l’amplitude moyenne du pas humain qui sert de base aux dimensions des marches et
des paliers, et qui permet d’obtenir un résultat satisfaisant cette amplitude se situe
entre 60 et 66 cm.

VI.1.3. Calcul de l’escalier


Cage d’escalier

La cage d’escalier comprend en son sein une cage d’ascenseur de 2 m de


long et de 3,00 m de large. Les dimensions de la cage ci-après englobent aussi celle
de la cage d’ascenseur.

 Longueur : 5,00 m

 Largeur : 5,00 m

Volée

L’escalier à deux volées

 Palier de repos :

 Longueur : 5,00 m

 Largeur : 2,00 m

 Dimensions pour une volée :

 Longueur : 4,70 m – 2,00 m = 2,70 m


P a g e | 82

5,00−2,00
 Largeur : = 1,50 𝑚
2

 Hauteur sous plancher : 3,00 m


3,00
 Hauteur du plancher au palier de repos : = 1,50 𝑚
2

Dimensions des éléments de l’escalier :

 Hauteur : la hauteur des contre marches varie entre 14 et 18 cm, prenons h =


15 cm ;
150
 Nombre des contre marches : 𝑛 = = 10 par volée
15

 Nombre des marches : 10 − 1 = 9 marches par volée


270
 Giron : 𝑔 = = 30 𝑐𝑚
9

Vérification des dimensions :

Selon les considérations techniques g et h doivent vérifier les relations


suivantes
14 cm ⩽ h ⩽ 18 cm et 25 cm ⩽ g ⩽ 32 cm
La relation de BLONDEL est donnée par : 2h + g = m avec m qui varie entre 60
et 66 cm
 g = 30 cm
H = 15 cm  la relation est vérifiée
 2h + g = m  (2 x 15) + 30 = 60  60 = 60 relation vérifiée

ℎ 15
 Pente de l’escalier : 𝑡𝑔𝛼 = 𝑔 = 30 = 0,5   = 26,6°

𝑋 = √ℎ² + 𝑔² = √15² + 30² = 33,5 𝑐𝑚 = 0,335 𝑚


 L’épaisseur de la paillasse : 30 x 9 = 270 cm = 2,7 m
270 270
≤𝑒≤  7,71 ⩽ e ⩽ 10,8 e = 10 cm
35 25
Prenons l’épaisseur de la paillasse

VI.1.3.1. Représentation de l’escalier


P a g e | 83

VI.1.3.2. Évaluation des charges


 Surcharges d’exploitation

Selon les prescriptions de l’IBN/NF P 06-001

q = 5 KN/m²

 Charges permanentes

Poids d’une marche :

 Revêtement (mortier + carreaux) :

g1 = 0,04 x (0,15 + 0,3) x 1,5 x 21 KN/m3 = 0,567 KN

 Béton de marche :
0,15×0,30
𝑔2 = ( ) × 1,5 × 25 KN/m3 = 0,844 KN
2

 Dalle paillasse :

g3 = 0,10 x 0,335 x 1,5 x 25 KN/m3 = 1,2563 KN

 Enduit sous paillasse :


P a g e | 84

g4 = 0,02 x 0,335 x 1,5 x 22 KN/m3 = 0,2211 KN

charge totale d’une marche :Pt = g1 + g2 + g3 + g4  Pt = 2,89 KN

Pour 9 marches, on aura : 9 x 2,89 = 26,01 KN

La longueur non rabattue : 𝑙 ′ = 0,335 × 9 = 3,015 𝑚


26,01
Charge par mètre linéaire est : 0,335×9 = 9,63 KN/m

D’où G = 8,63 KN/m

Combinaison des charges

 A L’E.L.U. : Pu = 1,35G + 1,5Q = 19,151 KN/m

 A L’E.L.S. : Pser = G + Q = 13,63 KN/m

Valeur des charges perpendiculaires à la paillasse (charges qui font fléchir la


paillasse)

P’u = Pu x cos = 19,151 x cos26,6 = 17,124 KN

P’ser = Pser x cos = 13,63 x cos 26,6 = 12,187 KN

Longueur rabattue l’ = l cos ≈ 2,7 m

Charge sur le palier

 Poids de la dalle : 0,10 x 1 x 25 KN/m3 =2,5 KN/m

 Revêtement : 0,06 x 1 x 22 KN/m3 = 1,32 KN/m

Total = 3,82 KN/m

 Combinaison des charges :

 A L’E.L.U. : 1,35G + 1,5Q = 12,657 KN/m

 A L’E.L.S. : G + Q = 8,82 KN/m

Tableau récapitulatif des charges

TRAVEE CHARGE CHARGE COMBINAISON : COMBAINAISON :


PERMANENTE G D’EXPLOITATION Q ELS PS = G + Q ELU Pu = 1,35G +
(KN/m) (KN/m) 1,5Q

AB 8,63 5 13,63 19,151

BC 3,82 5 8,82 12,657


P a g e | 85

Schéma statique :
19,151 KN/m
12,657 KN/m

A B C

3,015 2,00

VI.3.2.3. Calcul des éléments de réduction


 Moment aux appuis :

Avec MA = MC = 0 et LAB = 3,015 m ; LBC = 2,00 m

𝑃𝑢 𝐿3𝐴𝐵 𝑃𝑢 𝐿3𝐵𝐶
MA LAB + 2 MB (LAB + LBC) + MCLBC = − −
4 4

𝑃𝐴𝐵 𝐿3𝐴𝐵 𝑃𝐵𝐶 𝐿3𝐵𝐶


MA LAB + 2 MB (LAB + LBC) + MCLBC = − −
4 4

En remplaçant les valeurs numériques, nous aurons :

3,015MA + 10,03MB + 2MC = -156,513 KNm

MB = - 15,61 KNm

Calcul des moments en travée et efforts tranchants

 Travée AB
19,151 KN/m

15,61 KNm

A
B
3,015

 Efforts tranchants

𝑃𝐿 𝑀𝐵
𝑇𝐴 = − = 23,693 𝐾𝑁
2 𝐿
𝑃𝐿 𝑀𝐵
𝑇𝐵 = + = 34,05 𝐾𝑁
2 𝐿

 Moment en travée :
P a g e | 86

𝑇𝐴2
𝑀𝐴𝐵 = = 14,66 𝐾𝑁
2𝑃

 Point de moment maximum :

𝑇𝐴
𝑋𝐴 = = 1,237 𝑚
𝑃
𝑇𝐵
𝑋𝐵 = = 1,777 𝑚
𝑃

 Travée BC

12,657 KN/m

C
D
2,00

 Efforts Tranchants :

𝑃𝐿 𝑀𝐵
𝑇𝐵 = + = 20,462 𝐾𝑁
2 𝐿
𝑃𝐿 𝑀𝐵
𝑇𝐶 = − = 4,852 𝐾𝑁
2 𝐿

 Moment en travée :

𝑇𝐵2
𝑀𝐵𝐶 = − 𝑀𝐵 = 0,93 𝐾𝑁
2𝑃

 Point de moment maximum :

𝑇𝐵
𝑋𝐵 = = 1,616 𝑚
𝑃
𝑇𝐶
𝑋𝐶 = = 0,3833 𝑚
𝑃

VI.3.2.4. Tableau récapitulatif des moments et efforts tranchants


POINTS TRAVEES EFFORTS MOMENTS MOMENTS DISTANCES
TRANCHANTS AUX APPUIS EN TRAVEE (m)
(KN) (KNm) (KNm)

A A-B 23,693 0 14,66 1,237

B A-B 34,05 -15,61 0,93 1,777


P a g e | 87

B-C 20,462 1,616

C B-C 4,852 0 - 0,3833

VI.3.2.5. Calcul d’armatures


 Dalle paillasse

Mu = 14,66 KNm = 0,01466 MNm

0,01466
μ= = 0,1275 0,1275 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,09)2 × 14,2

α = 1,25(1 − √1 − 2μ) = 1,25 (1 − √1 − (2 × 0,1275)) = 0,171 0,171 <


0,259

z = d(1 − 0,4α) = 0,09(1 − 0,4 × 0,171) = 0,0838 → z = 0,0838

0,01466
Ast = = 5,03 cm2 → Ast = 5,03 cm2
0,0838 × 348

Choix : 7HA10 soit une section réelle de 5,49 cm²

 Palier de repos

Mu = 0,93 KNm = 0,00093 MNm

0,00093
μ= = 0,0081 0,0081 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,09)2 × 14,2

 Comme 𝜇 est faible : 𝜇 < 0,1 pour le calcul des sections d’armatures on
recourt aux formules de calcul rapide approché :

107Mu Mu
Ast = ou Ast =
dσst 0,93dσst

107×0,00093
Ast = = 0,32 cm²  Ast = 0,32 cm²
0,09×348

 On uniformise les armatures du palier de repos avec celles de la paillasse.

Appui intermédiaire B

Mu = 15,61 KNm = 0,01561 MNm

0,01561
μ= = 0,1357 0,1357 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,09)2 × 14,2
P a g e | 88

α = 1,25(1 − √1 − 2μ) = 1,25 (1 − √1 − (2 × 0,1357)) = 0,183 0,183 <


0,259

z = d(1 − 0,4α) = 1(1 − 0,4 × 0,183) = 0,0834 → z = 0,0834

0,01561
Ast = = 5,38 cm2 → Ast = 5,38 cm2
0,0834 × 348

Poutre palière

 Détermination des dimensions


500 500
≤ℎ≤  33,33 𝑐𝑚 ≤ ℎ ≤ 50 𝑐𝑚  h = 40 cm
15 10

ℎ 40
𝑏=2=  b = 20 cm
2

 Evaluation des charges

 Poids propre : 0,20 x 0,40 x 25 KN/m3 = 2 KN/m

12,657 𝐾𝑁⁄
 La moitié du poids du palier de repos : 𝑚²
× 2,00 = 12,657KN/m
2

19,151 𝐾𝑁⁄
 La moitié du poids de la dalle paillasse : 𝑚²
× 3,015 = 28,87 KN/m
2

Charge totale : Pt = 12,657 + 28,87 + 2 = 41,527 KN/m

 Schéma statique

41,527 KN/m

A
B
5,00
 Calcul du moment en travée et de l’effort tranchant
𝑃𝐿2 41,527×(5)²
𝑀𝐴𝐵 = = = 129,77 KNm
8 8

𝑃𝐿 41,527×5
𝑇𝐴𝐵 = = = 103,8175 KN
2 2

 Calcul des sections d’ armatures

Armatures Longitudinales

Mu = 129,77 KNm = 0,12977 MNm


P a g e | 89

0,12977
μ= = 0,071 0,071 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,36)2 × 14,2

1,07 × 0,12977
Ast = = 11,1 cm2 → Ast = 11,1 cm2
0,36 × 348

Choix : 6HA16 soit une section réelle de 12,06 cm²

Disposition constructive :

3HA10

0,40
6HA16

0,20

Armatures Transversales

T = 103,8175 KN = 0,1038175 MN

At = 2HA6

St = 15 cm.

Plan d’armature
P a g e | 90

VI.2. RAMPE

VI.2.1. Définition 7
La rampe est un ouvrage qui permet de passer directement d’un niveau à
l’autre avec un moyen roulant. Elle est caractérisée par sa forme (courbe ou
rectiligne) et sa pente.

La disposition des rampes, qu’elles soient courbes ou rectilignes, situées à


l’intérieur ou l’extérieur, plus ou moins larges, plus ou moins pentues découlent
notamment de l’utilisation du bâtiment et de son gabarit.

D’une manière générale, l’inclinaison des rampes doit être inférieure à 15 % et l’on
s’efforce de la limiter à 12 % (8 à 10 % étant une pente normale). Une moindre pente
requiert des rampes plus longues et donc une surface accrue. Des rampes larges et
relativement peu inclinées offert une commodité d’utilisation du parking d’autant plus
grande.

Une façon de réduire la longueur des rampes tout en conservant des pentes
raisonnables consiste à adopter une conception suivant laquelle le niveau de
stationnement (ou niveaux des paliers) sont décalées d’un demi-étage, avec ou sans
chevauchement.

VI.2.2. Dimensionnement de la rampe


Notre rampe est niveau des paliers décalés d’un demi-étage nous utiliserons pour les
𝐻
calculs 𝐻1 = = 1,50 𝑚
2

 La cage de la rampe : 𝐻1 = 3,00 𝑚 


𝐻
𝐻1 = = 1,50 𝑚 𝐿 = 25,00 𝑚
2

𝑒 𝑒 500 500
 Prédimensionnement : 35𝑥 ≤ é𝑝 ≤ 25𝑥  ≤ é𝑝 ≤
35 25

 14,28 ⩽ ép ⩽ 20  ép = 20 cm

 La pente de la rampe est fonction du rapport entre H et L


𝐻1 1,5
𝑖= = = 0,1 × 100 = 10 % soit 10 % < 15 % une pente normale
𝐿 15

 L’angle formé par la déclivité (i) et de plan horizontal

7
LES CARNETS DE L’ACIER, Parkings aériens métalliques largement ventilés, éd 2007, P 19
P a g e | 91

𝐻1 𝐻
𝑡𝑎𝑛 𝛼 = = 0,1  𝛼 = 𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑎𝑛 𝐿  𝛼 = 𝑎𝑟𝑐 tan 0,1 = 5°, 71
𝐿

𝛼 = 5°, 71

 Longueur non rabattue de la rampe

𝐿 = √ℎ² + 𝐿²  𝐿 = √(1,5)2 + (15)² = 15,075 𝑚

VI.2.2.1. Evaluation des charges sur la rampe et le palier


Soit une coupe dans la dalle

① Dalle : 20 cm (poids spécifique 25 KN/m3)

②Enduit : 2 cm (poids spécifique 22 KN/m3)

Charges permanentes G

 Poids propre de la dalle : → 0,20 × 25 = 5 𝐾𝑁⁄𝑚2 × 1𝑚 = 5𝐾𝑁/𝑚

 Poids propre enduit : → 0,02 × 22 = 0,44𝐾𝑁/𝑚2 × 1𝑚 = 0,44𝐾𝑁/𝑚

𝐺 = 5,44 𝑘𝑁/𝑚

Charges d’exploitations Q

On sait que le coefficient dynamique est δ = 1,2

Q = 5 KN/m²

 Q = 5KN/m x 1,2= 6 KN/m

 Charge de la foule uniformément repartie (foule)

4 KN/m² soit 4 KN/m par bande de 1m

F = 4KN/m x 1,2 = 4,8 KN/m

D’où QT=Q+F  QT = 6 + 4,8  QT = 10,8 KN/m

Combinaison des actions

 A L’ELU : qu = 1,35G+1,5Q
P a g e | 92

qu = (1,35 x 5,44)+(1,5 x 10,8)= 23,544 KN/m


qu = 23,544 KN/m

 A L’ELS : qs = G+Q

qs = 5,44 + 10,8 = 16,24 KN/m qs 16,24 KN/m

Valeur des charges perpendiculaire qui font fléchir la dalle

P’u = Pu x cos = 23,544 x cos5,71 = 23,427 KN

P’ser = Pser x cos = 16,24 x cos 5,71= 16,159 KN

Tableau récapitulatif des charges

TRAVEE CHARGE CHARGE COMBINAISON : COMBINAISON :


PERMANENTE G D’EXPLOITATION ELS P = G + Q E.L.U
(KN/m) (KN/m)
Pu = 1,35G +
1,5Q

AB 5,44 10,8 16,24 23,544

BC 5,44 10,8 16,24 23,544

CD 5,44 10,8 16,24 23,544

DE 5,44 10,8 16,24 23,544

Schéma statique Pu = 23,544 KN/m

A B C D E
5,00 5,00 5,00 5,00

VI.2.2.2. Calcul des éléments de réduction


a) Calcul des moments aux appuis

Aux appuis extrêmes les moments sont nuls

 Appuis B (Tronçon ABC)

𝑃𝑢 𝐿3𝐴𝐵 𝑃𝑢 𝐿3𝐵𝐶
MA LAB + 2 MB (LAB + LBC) + MCLBC = − −
4 4

𝑃𝑢
MA LAB + 2 MB (LAB + LBC) + MCLBC = − (𝐿3𝐴𝐵 + 𝐿3𝐵𝐶 )
4
P a g e | 93

En remplaçant les valeurs numériques, nous aurons :

5MA + 20MB + 5MC = -1471,5 (1)

 Appuis C (Tronçon BCD)

𝑃𝑢 𝐿3𝐵𝐶 𝑃𝑢 𝐿3𝐶𝐷
MBLBC + 2MC (LBC + LCD) + MDLCD =− −
4 4

𝑃𝑢
MBLBC + 2MC (LBC + LCD) + MDLCD =− (𝐿3𝐵𝐶 + 𝐿3𝐶𝐷 )
4

En remplaçant les valeurs numériques, nous aurons :

5MB + 20MC + 5MD = -1471,5 (2)

 Appuis D (Tronçon CDE)

𝑃𝑢 𝐿3𝐶𝐷 𝑃𝑢 𝐿3𝐷𝐸
MCLCD + 2MD (LCD + LDE) + MELDE =− −
4 4

𝑃𝑢
MCLCD + 2MD (LCD + LDE) + MELDE =− (𝐿3𝐶𝐷 + 𝐿3𝐷𝐸 )
4

En remplaçant les valeurs numériques, nous aurons :

5MC + 20MD + 5ME = -1471,5 (3)

Ces résultats nous amène au système d’équation suivant :

5MA + 20MB + 5MC = -1471,5


5MB + 20MC + 5MD = -1471,5
5MC + 20MD + 5ME = -1471,5
Après résolution du système, nous avons les valeurs suivantes :

MA = 0
MB = - 49,05 KN/m
MC = - 98,1 KN/m
MD = - 49,05 KN/m
ME = 0

Calcul des moments en travée et Efforts Tranchants

 Travée AB
23,544 KN/m

49,05 KNm

A
B
5,00
 Efforts Tranchants :
P a g e | 94

𝑃𝐿 𝑀𝐵
𝑇𝐴 = − = 49,05 𝐾𝑁
2 𝐿
𝑃𝐿 𝑀𝐵
𝑇𝐵 = + = 68,67 𝐾𝑁
2 𝐿

 Moment en travée :

𝑇𝐴2
𝑀𝐴𝐵 = − 𝑀𝐴 = 51,094 𝐾𝑁
2𝑃

 Point de moment maximum :

𝑇𝐴
𝑋𝐴 = = 2,08 𝑚
𝑃
𝑇𝐵
𝑋𝐵 = = 2,92 𝑚
𝑃

 Travée BC
23,544 KN/m

98,1 KNm

B
C
5,00

 Efforts Tranchants :

𝑃𝐿 𝑀𝐵 − 𝑀𝐶
𝑇𝐵 = +( ) = 49,05 𝐾𝑁
2 𝐿
𝑃𝐿 𝑀𝐶 − 𝑀𝐵
𝑇𝐶 = +( ) = 68,67 𝐾𝑁
2 𝐿

 Moment en travée :

𝑇𝐵2
𝑀𝐵𝐶 = − 𝑀𝐵 = 2,044 𝐾𝑁
2𝑃

 Point de moment maximum :

𝑇𝐵
𝑋𝐵 = = 2,08 𝑚
𝑃
𝑇𝐶
𝑋𝐶 = = 2,92 𝑚
𝑃
P a g e | 95

 Travée CD

23,544 KN/m

49,05 KNm

C
D
5,00

 Efforts Tranchants :

𝑃𝐿 𝑀𝐶 − 𝑀𝐷
𝑇𝐶 = +( ) = 68,67 𝐾𝑁
2 𝐿
𝑃𝐿 𝑀𝐷 − 𝑀𝐶
𝑇𝐷 = +( ) = 49,05 𝐾𝑁
2 𝐿

 Moment en travée :

𝑇𝐶2
𝑀𝐶𝐷 = − 𝑀𝐶 = 2,044 𝐾𝑁
2𝑃

 Point de moment maximum :

𝑇𝐶
𝑋𝐶 = = 2,92 𝑚
𝑃
𝑇𝐷
𝑋𝐷 = = 2,08 𝑚
𝑃

 Travée DE
23,544 KN/m

D
E
5,00
 Efforts Tranchants :

𝑃𝐿 𝑀𝐷
𝑇𝐷 = + = 68,67 𝐾𝑁
2 𝐿
𝑃𝐿 𝑀𝐷
𝑇𝐸 = − = 49,05 𝐾𝑁
2 𝐿

 Moment en travée :

𝑇𝐷2
𝑀𝐷𝐸 = − 𝑀𝐷 = 51,094 𝐾𝑁
2𝑃
P a g e | 96

 Point de moment maximum :

𝑇𝐷
𝑋𝐷 = = 2,92 𝑚
𝑃
𝑇𝐸
𝑋𝐸 = = 2,08 𝑚
𝑃

VI.2.2.3. Tableau Récapitulatif des Moments et Efforts Tranchants


POINTS TRAVEES EFFORTS MOMENTS MOMENTS DISTANCES
TRANCHANTS AUX APPUIS EN TRAVEE (m)
(KN) (KNm) (KNm)

A A-B 49,05 0 51,094 2,08

B A-B 68,67 -49,05 2,044 2,92

B-C 49,05 2,08

C B-C 68,67 -98,1 2,044 2,92

C-D 68,67 2,92

D C-D 49,05 -49,05 51,094 2,08

D-E 68,67 2,92

E D-E 49,05 0 - 2,08

VI.2.2.4. Calcul d’armatures de la rampe


b=1m

h = ép = 0,20

d = 0,9 x 0,20 = 0,18

En travée

Mu = 51,094 KNm + 4,9 KNm = 55,994 KNm = 0,055994 MNm

0,055994
μ= = 0,1217 0,1217 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,18)2 × 14,2

α = 1,25(1 − √1 − 2μ) = 1,25 (1 − √1 − (2 × 0,1217)) = 0,1627 0,1627 <


0,259

z = d(1 − 0,4α) = 0,18(1 − 0,4 × 0,1627) = 0,1683 → z = 0,1683


P a g e | 97

0,055994
Ast = = 0,000956 m2 → Ast = 9,56 cm2
0,1683 × 348

Choix : 9HA12 soit une section réelle 10,17 cm²

 Aux appuis

Mu = 98,1 KNm + 4,9 KNm = 103 KNm = 0,103 MNm

0,103
μ= = 0,224  0,224 > 0,186 ∶ pivot B
1 × (0,18)2 × 14,2

 μ = μu = 0,224

Calcul de ulimite pour les aciers Fe E400 :

fe 400
εlimite = =  εlimite = 1,74 o⁄oo
γS ES 1,15 × 200000

εbc 3,5
αlimite = = ⇒ αlimite = 0,67
εbc + εlimite 3,5 + 1,74

μlimite = 0,8αlimite (1 − 0,4αlimite ) ⇒ μlimite = 0,39

Comparaison de 𝜇𝑢 et de 𝜇𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 : 0,234 < 0,39 : pivot B

 Comme 0,186 < μu < μlimite : nous sommes au pivot B avec armatures
simples

Section d’armature

αu = 1,25(1 − √1 − 2μu ) = 1,25 (1 − √1 − (2 × 0,224)) = 0,3213

z = d(1 − 0,4αu ) = 0,18(1 − 0,4 × 0,3213) = 0,1569 → z = 0,1569

0,103
Ast = = 0,001886 m2 → Ast = 18,86 cm2
0,1569 × 348

Choix : 10HA16 soit une section réelle 20,10 cm²

Poutre de la rampe

Prédimensionnement
500 500
≤ℎ≤  33,33 𝑐𝑚 ≤ ℎ ≤ 50 𝑐𝑚  ℎ = 50 𝑐𝑚
15 10

𝑏 = 30 𝑐𝑚

 Evaluation des charges

 Poids propre poutre : 0,30 x 0,50 x 25 KN/m3 = 3,75 KN/m


P a g e | 98

 Enduit : 0,30 x 0,02 x 22 KN/m3 = 0,132 KN/m


5,44 ×12,5
 Venant de la rupture : = 13,6 KN/m
5

G = 3,75 + 0,132 + 13,6 = 17,482 KN/m

Charges d’exploitation

 Charge direct : 0,30 x 10,8 KN/m² = 3,24 KN/m


10,8×12,5
 Venant de la rupture: = 27KN/m
5

Q = 30,24 KN/m

 Combinaison

A L’E.L.U. : 1,35G + 1,50Q = 68,961 KN/m

A L’E.L.S. : G + Q = 17,482 + 30,24 = 47,722 KN/m

Schema statique
69,961 KN/m

A
B
5,00

 Calcul du moment en travée et de l’effort tranchant


𝑃𝐿2 68,961×(5)²
𝑀𝐴𝐵 = = = 215,5 KNm
8 8

𝑃𝐿
𝑇𝐴𝐵 = = 172,4 KN
2

VI.2.2.5. Calcul d’armature


b = 0,30 m

h = ép = 0,50

d = 0,45

Mu = 215,5 KNm = 0,2155 MNm

0,2155
μ= = 0,245  0,245 > 0,186 ∶ pivot B
0,30 × (0,45)2 × 14,2

 μ = μu = 0,245
P a g e | 99

Calcul de ulimite pour les aciers Fe E400 :

fe 400
εlimite = =  εlimite = 1,74 o⁄oo
γS ES 1,15 × 200000

εbc 3,5
αlimite = = ⇒ αlimite = 0,67
εbc + εlimite 3,5 + 1,74

μlimite = 0,8αlimite (1 − 0,4αlimite ) ⇒ μlimite = 0,39

Comparaison de 𝜇𝑢 et de 𝜇𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 : 0,245 < 0,39 : pivot B

 Comme 0,186 < 0,245 < 0,39 : nous sommes au pivot B avec armatures
simples

Section d’armature

αu = 1,25(1 − √1 − 2μu ) = 1,25 (1 − √1 − (2 × 0,245)) = 0,3573

z = d(1 − 0,4αu ) = 0,45(1 − 0,4 × 0,0,3573) = 0,3857 → z = 0,3857

0,2155
Ast = = 0,001605 m2 → Ast = 16,05 cm2
0,3857 × 348

Choix : 8HA16 soit une section réelle 16,08 cm²

Armatures transversales

T= 172,4 KN = 0,1724 MN

At = 6HA6

St = 15 cm
DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES
4HA10

8HA16
P a g e | 100

Chapitre VII. COUT ET IMPACT


ENVIRONNEMENTAL DU PROJET
VII.1. COUT DU PROJET
A ajouter

VII.2. IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU PROJET

VII.2.1. INTRODUCTION 8
De tout temps, l’homme s’est toujours préoccupé de son environnement naturel.
Toutes les civilisations anciennes, tous les humanistes ont eu conscience de la
nécessité de faire corps avec l’environnement. L’entretien et la protection du milieu
vital sont toujours apparus comme indispensables aux hommes, conscients de leur
environnement ou simplement sensibles aux beautés de la nature.

Il faut constater toutefois que des mesures ou des actions ont été adoptée en
général par la société en fonction de l’imminence d’un danger (disparition de la foret,
inondations fréquentes, épidémies, etc.), de l’apparence devenue manifeste d’une
dégradation de l’environnement naturel ou humain (ville, patrimoine, eutrophisation
des lacs et rivières, etc.) ou suite à des préoccupation éthiques quant à l’avenir
incertain de tel ou tel aspect du patrimoine (préservations des monuments, effet
globaux sur le climat).

Ces actions ont d’abord été ponctuelles ou sectorielles. Aujourd’hui l’étude


d’impact sur l’environnement a précisément pour but d’appréhender globalement ces
questions et de les replacés dans leurs contextes.

VII.2.2. LES CHANTIERS DE BATIMENT ET LEUR


ENVIRONNEMENT
L’activité humaine a eu en tout temps comme corollaire un impact sur
l’environnement plus ou moins important.

Les travaux de construction ou de démolition de bâtiments engendrent


nécessairement des nuisances environnementales, à l'intérieur et à l'extérieur du
chantier. En fonction de l'importance et de la nature des travaux et du contexte
environnant, ces nuisances peuvent être plus ou moins importantes ou ressenties
comme telles. Elles peuvent influer sur le bon déroulement du chantier. Par ailleurs,

8
WALTHER RENE, Traité de génie civil volume 23 : études d’impact sur l’environnement, éd 1999
P a g e | 101

les différents acteurs de l'acte de construire doivent prendre en compte des


réglementations en rapport avec le respect de l’environnement. Face à cette
situation, il apparaît de plus en plus nécessaire d'intégrer dans les chantiers de
bâtiment une démarche visant à mieux respecter l'environnement et sa
réglementation.

La réussite d'un chantier respectueux de son environnement passe par une


implication de chacun des acteurs de l'opération. A ce titre, le maître d'ouvrage
assisté de son maître d'œuvre, tient une place centrale en tant qu'initiateur de la
démarche. Il doit veiller à la mise en place des moyens adaptés sur les plans
organisationnels et contractuels. Fournir aux maîtres d'œuvre et aux autres
intervenants les informations de base dont ils doivent disposer, ainsi que des
recommandations pratiques aux différents stades d'une opération. Ces
recommandations sont bien évidemment à adapter selon le contexte local.

VII.2.3. NUISANCES GENEREES PAR UN CHANTIER

VII.2.3.1. Bruits

Pour les riverains du chantier, la nuisance sonore


provoque une gêne, parfois importante. Mais, le bruit en
limite de chantier n'est pas d'un niveau tel, qu'il puisse avoir
pour conséquence une perte de sensibilité auditive chez les
riverains. Selon le type de travaux, la gêne est perçue
différemment. Ainsi, sur les chantiers de travaux neufs, c'est
rarement le niveau de bruit perçu par les riverains qui
constitue une gêne importante, mais plutôt la répétitivité
de certaines séquences sonores, telles que les alarmes de recul des engins ou le
fonctionnement des bouteurs. Par contre, sur des chantiers de réhabilitation ou
de démolition, certains matériels comme les marteaux piqueurs occasionnent une
gêne davantage liée à l'intensité sonore.

En outre, le bruit peut être généré directement par les travaux, mais aussi par
les circulations supplémentaires engendrées dans le quartier. A ce titre, les
chantiers de démolition sont très concernés par le bruit de la circulation des
camions évacuant les gravats. Concernant les travailleurs sur le chantier, les
exigences en termes de réduction et de limitation des nuisances sonores ont trait
avant tout à la santé. C'est pourquoi, le port de protections individuelles est bien
souvent nécessaire sur le chantier.

En définitive, la qualité de l'ambiance acoustique étant une composante


P a g e | 102

VII.2.3.2. Poussières et Pollution de l’aire


Les sorties d'engins et de camions du chantier provoquent des dépôts de terre
et boue sur la voie publique, en particulier lors des phases de terrassement ou de
démolition. Outre les nuisances visuelles, ces dépôts sont source d'insécurité car ils
rendent la chaussée glissante.

Lors de certaines phases d'abattage, les chantiers de démolition provoquent


aussi des nuages de poussière. Altérant la qualité de l'air et salissant les parcelles et
façades environnantes, ces poussières sont très mal perçues par le voisinage. Le
positionnement d'engins de chantier à moteur thermique à proximité de zones
sensibles comme une façade de bâtiment occupé, une rue étroite ou un
cheminement piétonnier est une source de nuisance supplémentaire de bruit et de
pollution de l'air.

VII.2.3.3. Nuisances liées aux déplacements


L'accroissement de la circulation engendrée par les chantiers sur les voiries
existantes pose des problèmes d'encombrement et de sécurité. Le danger est
d'autant plus important quand il s'agit d'engins lourds et de véhicules de grande taille
pour les approvisionnements ou pour l'évacuation des déblais de terrassement ou
des gravats de démolition. Dans certains cas, l'utilisation du chemin de fer ou de la
voie d'eau sont envisageables.

Les véhicules du personnel du chantier, et parfois les camions de livraison en


attente, occupent les places de parking habituellement utilisées par les riverains du
quartier. Cette gêne pour les riverains est aggravée par les nuisances et les risques
engendrés par un stationnement anarchique.

La neutralisation d'une partie de la voie publique par le chantier interrompt des


cheminements piétonniers, dont il convient de rétablir la continuité de façon efficace
en pensant aux personnes à mobilité réduite (personnes âgées, poussettes...).

VII.2.3.4. Aspect et propreté du chantier


Le déchet se définit comme "tout résidu d'un
processus de production, de transformation ou
d'utilisation, toute substance, matériau ou
produit destine à l'abandon". La bonne gestion
des déchets est indispensable à la propreté du
chantier, d’où l’importance de respecter les
normes relatives à leur évacuation.

Les palissades utilisées pour clôturer les


chantiers subissent des dégradations nuisant à
leur aspect. Des collages sauvages d'affiches
ou des graffitis.
P a g e | 103

Ces dégradations sont occasionnées par des passants curieux ou par ces nuisances
visuelles contribuent à donner une mauvaise image du chantier comme du quartier.
Aussi, sur les grands chantiers, le maître d'ouvrage pourra veiller à ce que soit
aménagé un point de vue panoramique sur le chantier.

VII.2.3.5. Pollution du sol et des eaux

Au cours d'un chantier et en l'absence de précautions particulières, diverses


substances liquides sont susceptibles d'être déversées sur le sol et d'être entraînées
vers les nappes phréatiques, générant des pollutions parfois difficiles à résorber. Par
exemple, les eaux de lavage d'une centrale à béton, des toupies ou des bennes à
béton, constituées pour partie de laitance de ciment, peuvent polluer les sols et les
nappes. Déversées dans les réseaux, elles peuvent aussi à terme les obstruer après
séchage.

De la même façon, l'utilisation des huiles de décoffrage fait aujourd'hui l'objet de


précautions particulières encore insuffisantes, tant en termes de quantités
consommées que de protection des sols sur les lieux de remplissage des
pulvérisateurs et d'huilage des banches. L'huile de décoffrage utilisée retourne, pour
sa presque totalité, dans le sol et dans la nappe phréatique.

VII.2.3.6. Protection des plantations


Les plantations à proximité de chantiers peuvent faire l'objet d'agressions visibles
ou cachées. Ces agressions contribuent à réduire l'espérance de vie des arbres. Il
est possible de mettre en œuvre des protections adaptées.

VII.2.4. REUSSIR UN CHANTIER INTEGRANT L’ENVIRONNEMENT 9


Dans la phase de programmation, le maître d'ouvrage devra prévoir de nouvelles
prescriptions ou exigences environnementales. Les études préalables menées en
amont lors de la phase de montage d'opération comporteront donc les investigations
nécessaires pour que ces exigences soient adaptées en fonction du site et du projet.

9
MEDAD, MLV, Prise en compte de l’environnement et sa réglementation dans les chantiers de bâtiment, éd
2007, P 23
P a g e | 104

VII.2.4.1. Choix du maitre d’œuvre


Dans l'avis public d'appel à la concurrence pour le choix du maître d'œuvre, le
maître d'ouvrage se doit de mentionner sa volonté de réaliser un chantier
respectueux de l'environnement ; les références et les compétences de l'équipe du
maître d'œuvre en la matière peuvent constituer un des critères de sélection.

VII.2.4.2. Conception et études


Bien que la conception d'un bâtiment neuf doit aujourd'hui prendre en compte son
impact environnemental pendant toute sa durée de vie, elle n'est pas conditionnée,
en règle générale, par l'objectif de réduction des nuisances du chantier. En effet, les
prescriptions environnementales ont trait pour l'essentiel à l'organisation du chantier
et à la mise en œuvre de matériels et techniques adéquats.

Néanmoins, le choix du parti architectural de la future construction, qui


conditionne souvent la technique de construction, n'est pas neutre vis-à-vis des
nuisances du futur chantier. Ainsi, dans un contexte de très forte sensibilité du site,
les nuisances de chantier peuvent être un critère de choix.

VII.2.4.3. Construction neuve


L'impact sur l'environnement est l'un des critères de validation de l'opportunité du
projet et du choix de son site d'implantation ; c'est donc une forme d'étude d'impact
du projet qui est à réaliser. A ce stade d'étude, il convient de repérer les contraintes
majeures susceptibles d'être rencontrées en phase de chantier.

Cette évaluation des contraintes peut porter sur :

- l'identification des caractéristiques du voisinage pour estimer a priori sa sensibilité


aux futures nuisances du chantier. Il s'agira de répertorier dans le voisinage les
activités les plus sensibles aux diverses nuisances : écoles, hôpitaux, bureaux,
habitat par rapport au bruit, commerces de quartier par rapport aux modifications des
possibilités de stationnement ou aux difficultés d'accès des clients, vibrations par
rapport aux activités très sensibles d'un hôpital ou à un patrimoine ancien, etc,

- les difficultés d'accès en cours de chantier,

- l'interface du chantier avec le domaine public,

- les risques de pollution du sol et de la nappe par le futur chantier et les risques liés
à la réalisation des travaux en infrastructure. Cette évaluation est à intégrer à l'étude
de sol qui doit être réalisée.

La gestion des déchets du futur chantier de construction ne nécessite pas


d'étude particulière à ce stade.
P a g e | 105

VII.2.4.4. Démolition
Pour les chantiers de démolition, la sensibilité du voisinage aux nuisances du
chantier est d'autant plus grande que les nuisances d'un chantier de démolition sont
en général d'un niveau plus intense qu'en construction neuve. Plus la durée du
chantier est importante, plus cette évaluation doit être précise. Les contraintes liées à
l'évacuation des déchets de démolition doivent être également évaluées.

En effet, grâce à une mise en œuvre calculée, le temps de construction


in situ est réduit, ce qui a une incidence sur le cout mais aussi sur
l’environnement moins longtemps soumis aux nuisances de chantier.
P a g e | 106

CONCLUSION

Au terme de ce travail de fin de cycle, nous sommes persuadés d’avoir


aboutis à la résolution du problème posé qui était de concevoir et de calculer la
structure en béton armé d’un immeuble à six niveaux à usage de parking en fonction
des charges appliquées à ce dernier, vérifiant ainsi que les contraintes développées
par les charges maximales ne dépassent pas leurs valeurs limites admises.

Ce travail nous a permis dans un premier temps de consolider nos


connaissances dans un cadre précis, ensuite d’entrer en contact avec certaines
réalités de calcul de structures et de stabilité par des raisonnements mathématiques
et techniques; qui ne font que confirmer ce que nous avons appris durant notre
formation en qualité d’Ingénieur Technicien en Bâtiment et Travaux Publics.
L’application des règles BAEL 91 modifié 99 a permis de dimensionner les éléments
principaux de structure tels que : les dalles, poutres, poteaux, escaliers, rampes et
semelles de fondation. Les méthodes utilisées ont fait appel à certaines notions et
dispositions constructives d’une structure en béton armé dans le seul but de réaliser
un ouvrage stable et économique.

Nous sommes donc satisfaits de proposer ici à quiconque voudrait s’enrichir


dans le domaine de calcul de structures, un document sur lequel il pourra s’inspirer
pour réaliser un projet similaire.

Cependant, loin d’être parfait et étant conscient que toute œuvre humaine
aussi importante qu’elle puisse être, ne peut échapper aux imperfections, nous
invitons les lecteurs du présent travail d’y apporter toutes critiques et suggestions
constructives en vue d’une amélioration pour des projets futures.
P a g e | 107

BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages :
1. ERNST NEUFERT, Les élément des projets de construction, 8è ed, Dunod,
paris 2002, 551 p

2. J.P.MOUGIN, Béton Armé BAEL91modifié 99 et DTU associe, 2è ed,


Eyrolles, Paris, 2000, 281p

3. CHARON, Pierre, Le calcul et la vérification des ouvrages en béton armé

(Théorie et applications) 6è ed, Eyrolles, Paris, 1972, 625p

4. PERCHAT, Jean et Roux, Jean, Pratique du BAEL 91, Cours avec


exercices corriges, 4è ed. Eyrolles, 2002, Paris, 466p

5. WALTHER RENE, Traité de Génie civil vol 23 : études d’impact sur


l’environnement, ed 1999

Notes des cours :


1. J. KITOKO di SOLA, Cours de stabilité de constructions, 3ème graduat
BTP, INBTP, Kinshasa

2. MAGINZI NYEMBO, Calcul de structure en Béton Arme ,3ème graduat


BTP, INBTP, Kinshasa

3. MANLIO MICHIELETTO, Technologie du bâtiment ,3ème graduat BTP,


INBTP, Kinshasa
P a g e | 108

TABLE DES MATIERES


Dédicace …………………………..…………………………………………………………………………………………….…i
Remerciement …………………………………………………………………………………………………..…………..…ii
Avant-propos ……………….…………………………………………………………………………..……………………..iii
Chapitre 0 : INTRODUCTION .............................................................................................. 1
0.1. PROBLEMATIQUE .......................................................................................................... 2
0.2. CHOIX ET INTERET DU SUJET .......................................................................................... 3
0.2.1. Sur le plan scientifique .................................................................................................................. 3
0.2.2. Sur le plan social ........................................................................................................................... 3

0.3. LIMITATION DU SUJET ................................................................................................... 3


0.4. METHODOLOGIE UTILISEE .............................................................................................. 4
0.4.1. Le Béton : .............................................................................................................................................. 4
0.4.2. L’Acier : ................................................................................................................................................. 4
0.4.3. Le Béton Armé : .................................................................................................................................... 4
0.4.4. Intérêt de l’association acier-béton : ................................................................................................... 5
0.4.5. La réglementation : le BAEL 91 : ........................................................................................................... 5
0.4.5.1. Définition des états limites : ......................................................................................................... 5
0.4.5.2. Domaine d’application : ................................................................................................................ 7
0.4.6. Méthode de calcul de la dalle.............................................................................................................. 7
0.4.7. Méthode de calcul de la poutre .................................................................................................... 7
0.4.8. Méthode de calcul du poteau ....................................................................................................... 8
0.4.9. Caractère des matériaux, unités et notations............................................................................... 8

0.5. SUBDIVISION DU TRAVAIL .............................................................................................. 8

Chapitre I : GENERALITES SUR LE PARKING ........................................................................ 9


I.1. DEFINITION ......................................................................................................................... 9
I.2. TYPES DE PARKING : ............................................................................................................ 9
I.3. HISTORIQUE ..................................................................................................................... 11
I.4. DESCRIPTION DE L’OUVRAGE ............................................................................................ 12
I.4.1. Architecture de l’immeuble ................................................................................................................ 12
I.4.2. Accès et circulation.............................................................................................................................. 12
I.4.2.1. Accès des piétons ......................................................................................................................... 12
I.4.2.2. Accès des véhiculés ...................................................................................................................... 13
I.4.2.3. Circulation .................................................................................................................................... 13
I.4.3. Eclairage et Ventilation ....................................................................................................................... 13
I.4.3.1. Eclairage ....................................................................................................................................... 13
I.4.3.2. Ventilation .................................................................................................................................... 13
I.4.4. Gestion des Eaux ................................................................................................................................. 14
I.4.4.1. Réseaux adduction ....................................................................................................................... 14
I.4.4.2. Réseaux d’assainissement ............................................................................................................ 14
I.4.5. Gestion et prévention contre les incendies ........................................................................................ 14
I.4.6. Situation Géographique ...................................................................................................................... 15
I.4.7. Situation Topographique ..................................................................................................................... 16
I.4.8. Situation Géotechnique ....................................................................................................................... 16
P a g e | 109

I.4.8.1. Aperçue géologique du site ......................................................................................................... 16


I.4.8.2. Données hydrologiques ............................................................................................................... 16
I.4.8.3. Contrainte admissible .................................................................................................................. 16

Chapitre II. ETUDE DE LA DALLE ........................................................................................17


II.1. DEFINITION ...................................................................................................................... 17
II.2. TYPES DE DALLE ............................................................................................................... 17
II.3. MATHODE DE MARCUS .................................................................................................... 17
II.4. CALCUL DES DALLES ......................................................................................................... 18
II.4.1. Prédimensionnement ......................................................................................................................... 18
II.4.2. Impact des roues sur les dalles .......................................................................................................... 19

II.5. DALLE PARKING TYPE ..................................................................................................... 20


II.5.1. Plan de Structure de la Dalle .............................................................................................................. 20
II.5.2. Evaluation des Charges ....................................................................................................................... 20
II.5.3. Calcul des Moments ........................................................................................................................... 21
II.5.4. Tableau Recapitulatif des Moments ................................................................................................... 24

II.6. DALLE TERRASSE .............................................................................................................. 24


II.6.1. Plan de structure ................................................................................................................................ 24
II.6.2. Evaluation des Charge ........................................................................................................................ 25
II.6.3. Calcul des Moments ........................................................................................................................... 26
II.6.4. Tableau Récapitulatif des Moments ................................................................................................... 29

III.7. CALCUL DES SECTIONS D’ARMATURES ............................................................................. 30


III.7.1. Calcul des sections d’armatures de la dalle parking type .................................................................. 30
III.7.2. Calcul des sections d’armatures de la dalle terrasse ......................................................................... 32

Chapitre III. ETUDE DE LA POUTRE ...................................................................................35


III.1. DEFINITION .................................................................................................................... 35
III.2. PRE-DIMENSIONNEMENT DES POUTRES ......................................................................... 35
III.3. MECANISME DE RUPTURE DE LA DALLE........................................................................... 36
III.4. CALCUL DES POUTRES ..................................................................................................... 36
III.4.1. POUTRE LONGITUDINALE TYPE ........................................................................................................ 37
III.4.1.1. Evaluation des charges ............................................................................................................... 37
III.4.1.2. Schéma statique ......................................................................................................................... 38
III.4.1.3. Calcul des éléments de réduction .............................................................................................. 38
III.4.1.4. Tableau récapitulatif des moments et efforts tranchants ......................................................... 42
III.4.2. POUTRE LONGITUDINALE TERRASSE ................................................................................................. 42
III.4.2.1. Evaluation des charges ............................................................................................................... 42
III.4.2.2. Schéma statique ......................................................................................................................... 44
III.4.2.3. Calcul des éléments de réduction .............................................................................................. 44
III.4.2.4. Tableau récapitulatif des moments et efforts tranchants ......................................................... 47
III.4.3. POUTRE TRANSVERSALE TYPE ........................................................................................................... 48
III.4.3.1. Evaluation des charges ............................................................................................................... 48
III.4.3.2. Schéma statique ......................................................................................................................... 49
III.4.3.3. Calcul des éléments de réduction .............................................................................................. 50
P a g e | 110

III.4.3.4. Tableau récapitulatif des moments et efforts tranchants ......................................................... 52


III.4.4. POUTRE TRANSVERSALE TERRASSE ................................................................................................... 52
III.4.4.1. Evaluation des charges ............................................................................................................... 52
III.4.4.2. Schéma statique ......................................................................................................................... 54
III.4.4.3. Calcul des éléments de réduction .............................................................................................. 54
III.4.4.4. Tableau récapitulatif des moments et efforts tranchants ......................................................... 56

III.5. CALCUL DES SECTIONS D’ARMATURES ............................................................................. 57


III.5.1. Armatures Longitudinales ................................................................................................................. 57
III.5.1.1. Poutre Longitudinale Type ......................................................................................................... 57
III.5.1.2. Poutre Longitudinale Terrasse ................................................................................................... 58
III.5.1.3. Poutre Transversale Type........................................................................................................... 59
III.5.1.4. Poutre Transversale Terrasse ..................................................................................................... 60
III.5.2 Armatures transversales..................................................................................................................... 62
III.5.2.1. Principe ...................................................................................................................................... 62
III.5.2.2. Poutre longitudinale Type .......................................................................................................... 63
III.5.2.4. Poutre Longitudinale Terrasse ................................................................................................... 63
III.5.2.3. Poutre transversale Type ........................................................................................................... 63
III.5.2.5. Poutre transversale terrasse ...................................................................................................... 63
III.5.2.6. Verification des conditions......................................................................................................... 63

Chapitre IV. ETUDE DU POTEAU ......................................................................................64


IV.1. DEFINITION..................................................................................................................... 64
IV.2. PREDIMENSIONNEMENT ................................................................................................ 64
IV.3. DESCENTE DES CHARGES ................................................................................................. 66
IV.3.1. Définition ........................................................................................................................................... 66
IV.3.2. Procédure .......................................................................................................................................... 66
IV.3.3. Détermination de la zone d’influence ............................................................................................... 66
IV.3.3.1. Plan de Poutraison ..................................................................................................................... 66
IV.3.4. Représentation de différents niveaux dans la zone d’influence ....................................................... 66
IV.3.5. Evaluation des charges par niveau .................................................................................................... 66
IV.5. Calcul des sections d’armatures ........................................................................................................... 70
IV.5.1. Armatures longitudinales ............................................................................................................. 72
IV.5.2. Armatures transversales ............................................................................................................... 74

CHAPITRE V. ETUDE DE LA FONDATION ...........................................................................75


V.1. DEFINITION .................................................................................................................... 75
V.2. STABILITE DES FONDATIONS ............................................................................................ 75
V.3. DIFFERENTS TYPES DE FONDATIONS ................................................................................. 76
V.4. DIMENSIONNEMENT DE LA SEMELLE SOUS POTEAU ......................................................... 76
V.4.1. Dimensions de la semelle ................................................................................................................... 76
V.4.2. Evaluation des charges ....................................................................................................................... 77
V.4.3. Calcul d’armatures ............................................................................................................................. 78
V.4.4. Plan D’armature ................................................................................................................................. 78

Chapitre VI. LES ELEMENTS DE CIRCULATION VERTICALE ..................................................80


VI.1. ESCALIER ........................................................................................................................ 80
P a g e | 111

VI.1.1. Définition ........................................................................................................................................... 80


VI.1.2. Terminologie ..................................................................................................................................... 80
VI.1.3. Calcul de l’escalier ............................................................................................................................. 81
VI.1.3.1. Représentation de l’escalier ...................................................................................................... 82
................................................................................................................................................................. 83
VI.1.3.2. Évaluation des charges .............................................................................................................. 83
VI.3.2.3. Calcul des éléments de réduction ............................................................................................. 85
VI.3.2.4. Tableau récapitulatif des moments et efforts tranchants ......................................................... 86
VI.3.2.5. Calcul d’armatures ..................................................................................................................... 87

VI.2. RAMPE ........................................................................................................................... 90


VI.2.1. Définition .......................................................................................................................................... 90
VI.2.2. Dimensionnement de la rampe ......................................................................................................... 90
VI.2.2.1. Evaluation des charges sur la rampe et le palier ....................................................................... 91
VI.2.2.2. Calcul des éléments de réduction .............................................................................................. 92
VI.2.2.3. Tableau Récapitulatif des Moments et Efforts Tranchants ....................................................... 96
VI.2.2.4. Calcul d’armatures de la rampe ................................................................................................. 96
VI.2.2.5. Calcul d’armature ...................................................................................................................... 98

COUT ET IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU PROJET ........................................................ 100


Chapitre VII. .................................................................................................................. 100
VII.1. COUT DU PROJET ..........................................................................................................100
VII.2. IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU PROJET ......................................................................100
VII.2.1. INTRODUCTION ............................................................................................................................ 100
VII.2.2. LES CHANTIERS DE BATIMENT ET LEUR ENVIRONNEMENT ........................................................... 100
VII.2.3. NUISANCES GENEREES PAR UN CHANTIER .................................................................................... 101
VII.2.3.1. Bruits ....................................................................................................................................... 101
VII.2.3.2. Poussières et Pollution de l’aire.............................................................................................. 102
VII.2.3.3. Nuisances liées aux déplacements ......................................................................................... 102
VII.2.3.4. Aspect et propreté du chantier............................................................................................... 102
VII.2.3.5. Pollution du sol et des eaux .................................................................................................... 103
VII.2.3.6. Protection des plantations ...................................................................................................... 103
VII.2.4. REUSSIR UN CHANTIER INTEGRANT L’ENVIRONNEMENT ............................................................. 103
VII.2.4.1. Choix du maitre d’œuvre ........................................................................................................ 104
VII.2.4.2. Conception et études .............................................................................................................. 104
VII.2.4.3. Construction neuve ................................................................................................................. 104
VII.2.4.4. Démolition .............................................................................................................................. 105

CONCLUSION ................................................................................................................. 106


BIBLIOGRAPHIE.............................................................................................................. 107

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