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Chapitre 0 : INTRODUCTION
La réalisation d’un ouvrage en génie civil est un long Travail d’étude visant à
concilier diverses contraintes dont l’importance et l’ordre de prééminence varient
selon les projets : données naturelles, données fonctionnelles, procédés de
construction, insertion dans l’environnement, coût, délais,… il doit s’en dégager une
cohérence entre les exigences d’exploitation, les exigences architecturales et les
exigences de la statique. Un tel résultat nécessite une intense réflexion et surtout la
maîtrise de plusieurs facteurs. Parmi ce facteurs, l’attention de l’ingénieur doit être
particulièrement retenue sur :
La stabilité de l’ouvrage :
La stabilité est garantie par un bon dimensionnement et dimensionner un
bâtiment dans les règles de l’art revient à déterminer pour chaque poutre, plancher et
élément de fondation les dimensions requises ; les caractéristiques du béton et de
l’acier à utiliser, mais surtout comment associer ces deux matériaux. Cette structure
doit être ainsi capable de transmettre d’une façon optimale toutes les charges du
bâtiment au sol. Pour atteindre cette fin, il faut avoir une connaissance approfondie
des matériaux à utiliser, du site de construction, du schéma statique à adopter, des
forces agissant sur l’ouvrage,…
L’ouvrage et éléments d’ouvrages doivent être calculés de manière à pouvoir
résister avec sécurité appropriée à toutes les sollicitations prévues et à présenter une
durabilité satisfaisante durant toute la période d’exploitation envisagée.
L’économie :
Le choix de la solution constructive aura des répercussions importantes et
directes sur le coût d’investissement et sur l’exploitation. D’où l’utilité de tenir compte
de l’aspect économique dans ce choix.
L’esthétique :
L’ouvrage projeté devra intégrer dans son environnement immédiat en
ressortant les éléments les plus attractifs par sa réflexion architectural. La conception
de l’ouvrage ne doit pas ignorer la problématique urbanistique. C’est d’autant plus
vrai pour les ouvrages aériens, appelés à se multiplier. Leur intégration va demander
une approche originale du traitement des façades, pour faire de ces ouvrages des
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vrais bâtiments de ville, en jouant sur les rythmes, la modénature, le type de garde-
corps, la nature des matériaux et leur finition.
La mise en œuvre :
Après une longue période d’étude, de conception et de calcul, vient enfin la
mise en œuvre. La mise en œuvre est une étape très importante d’un projet de génie
civil car elle consiste à matérialiser l’ouvrage. Signalons par ailleurs que, la mise en
œuvre constitue une réponse directe aux attentes du maître d’ouvrage. C’est aussi
par elle que la société mesure la capacité des ingénieurs.
Par ce qui précédé, nous comprendrons que pour atteindre notre objectif,
il faudrait que l’attention et la rigueur qui caractérise nos études et calculs
accompagnent aussi la mise en œuvre. Nous aurons ainsi les résultats de la
réalisation conforment (approximatifs) à ce qui était prévu par calcul.
Nous prendrons donc en compte les facteurs ci-haut cités et bien d’autres
encore afin de remplir efficacement notre objectif majeur en tant qu’ingénieur qui est
d’utiliser avec intelligence les forces et les matériaux afin de mettre à la disposition
des hommes, sur des fondements stables, une portion d’espace bien aménagée et
conditionnée à leur convenances avec un degré de sécurité élevé.
0.1. PROBLEMATIQUE
La République Démocratique du Congo se recherche encore au travers de
diverses infrastructures pour amorcer son développement. Nous tenons ici à
souligner que le développement d’un pays passe par plusieurs étapes, sans doute et
que la construction des certaines infrastructures en constitue un tremplin
A Kinshasa, le marché central est une zone de la capitale réputé par sa plus
forte concentration d’activités commerciales. Un nombre non négligeable des
personnes qui fréquente ce lieu se sent obliger de parquer leurs véhicules le long
des avenues environnantes par manque d’endroit prévu à cet effet. Cette façon de
faire à des conséquences sur la sécurité de ces véhicules abandonnés, mais surtout
sur la fluidité de la circulation dans cette partie de la capitale.
Nos recherches auront donc pour but de stimuler les autorités compétentes ainsi que
certains opérateurs économiques à financer le projet de construction de ce parking.
Notre parking a une capacité de 400 véhicules, il est donc limité parce qu’il ne
recevra pas tous les véhicules, mais nous proposons par contre un modèle de
parking à construire à plusieurs point stratégique du marché et pourquoi pas de la
ville.
Pour atteindre notre objectif, nous aurons besoin des résultats des essais
effectués sur différents matériaux de construction et sur la géologie d’assise de
l’édifice. Nous n’allons-nous occuper que de ces résultats et non à la procédure de
leurs obtentions.
Nous n’irons pas jusque dans les détails les plus subtils pour atteindre
l’économie par excellence car cette démarche exige une grande connaissance dans
diverses disciplines. Mais, en fonction du programme des cours dispensés à l’INBTP
de la 1ere en 3e graduat, nous allons essayer de proposer des résultats aussi
économiques que possible.
Nous rappelons ici qu’en fonction des fluctuations des réalités sociales et des
caractéristiques des sols et des matériaux, les résultats valables pour un milieu ne le
sont pas nécessairement ailleurs ou partout, ce qui est vrai aujourd’hui, ne le sera
pas forcement demain. Ceci limite ce travail dans le temps et dans l’espace.
0.4.2. L’Acier :
L’acier est un matériau possédant d’excellentes capacités de résistances tant en
traction qu’en compression mais il est cher et donc à utiliser à bon escient et avec
parcimonie.
Ainsi : le béton est un matériau ne résistant pas ou mal à une contrainte normale de
traction. Or, cette situation se rencontre systématiquement dans les zones tendues
des éléments fléchis (poutre, plancher). Dans ces parties tendues, le béton est
renforcé par des barres d’acier.
Les barres d’acier ne permettent pas toutes seules de réaliser des éléments
comprimés puisqu’elles flamberaient immédiatement. Associées au béton dans les
poteaux où les zones comprimées des poutres, elles peuvent alors participer à la
reprise de l’effort de compression dans l’élément de structure, le béton en reprenant
malgré tout une part importante.
Il n’y a pas de réaction chimique entre l’acier et le béton. Un enrobage suffisant des
armatures par le béton les protège de la corrosion.
Le béton armé est un des matériaux qui résiste le mieux aux incendies.
L’acier et le béton ont un coefficient de dilatation thermique identique, ce qui évite les
dilatations différentielles entre les deux matériaux.
Un ouvrage doit être conçu et calculé de manière à présenter pendant toute sa durée
de vie des sécurités suffisantes vis-à-vis :
Tout état limite au-delà duquel une structure ou une partie de la structure ne remplit
pas une des conditions précédentes est dit état limite. Il convient donc de toujours
être en deçà des états limites pour être en sécurité lors de l’exploitation de l’ouvrage.
• Les états limites ultimes (ELU) qui correspondent à la ruine de l’ouvrage ou d’une
partie de l’ouvrage :
- état limite ultime d’équilibre statique (renversement d’un mur de soutènement, …),
• Les états limites de service (ELS) au-delà desquels les conditions d’exploitation
normale ou de durabilité de l’ouvrage ne sont plus satisfaites :
En ce qui concerne :
L’ELS est atteint bien que la structure soit encore loin de son effondrement, par
exemple du fait d’une trop grande déformabilité d’un élément. Le calcul est mené
dans l’hypothèse d’un comportement élastique des matériaux.
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Unités :
- pour les moments le newton-mètre (Nm) et surtout ses multiples le Kilo newton-
mètre (KNm) et le Méga newton-mètre (MNm).
- pour les contraintes et les modules d’élasticité le pascal (Pa) tel que 1 Pa = 1N/m2
et surtout ses multiples le kilo pascal (1KPa = 103 Pa) et le Méga pascal (1MPa = 106
Pa). C’est cette unité qui est le plus utilisée en BA.
REMARQUE :
1
MPa = 10 bar = 10 daN/cm2
Méthode de Marcus ;
Méthode de Pigeaud ;
Méthode Forfaitaire ;
Méthode de poutres continues.
Par ce travail, nous utiliserons la méthode de MARCUS. Qui sera détail dans
le chapitre II
Les parkings
automatiques sont généralement
des ouvrages souterrains ou en
élévation dont les rampes
intérieures sont remplacées par
des systèmes de levage et de
translation des véhicules.
Associant électronique et électromécanique, les parkings automatiques restent
l’exception en raison de leur coût d’investissement et d’entretien d’abord, mais aussi en raison
du temps nécessaire à récupérer son véhicule. En France, les quelques exemples connus se
sont avérés des échecs commerciaux.
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I.3. HISTORIQUE 1
Les parkings sont souvent choisis comme lieu d’action dans les œuvres
culturelles telles que : les films et les jeux vidéo. Emblèmes d’endroit sordide et
dangereux dans les années 1960, les parkings modernes s’attachent à recréer un
espace accueillant (peinture, éclairage, transparence, etc.). Dans certaines villes, le
niveau de sécurité est devenu tel que les parkings sont aujourd’hui plus sûrs que la
voie publique.
Les parkings du XXIieme siècle n’auront donc rien à envier aux autres
bâtiments en termes de réflexion architecturale. Cette évolution témoigne de
l’interpénétration entre le parking et lieu ou l’équipement qu’il dessert, de même que
l’automobiliste et le piéton ne forment qu’une seule et même personne.
1
CIMBETON, Parkings aériens, éd 2005, p 9
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2 ém
ERNST NEUFERT, les éléments des projets de construction, 8 éd, 2002, p 376
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Pour notre cas, six accès sont accessibles trois devant et trois derrières.
Nous avons mise en œuvre des nombreuses transparences destinées à lutter contre
les sentiments d’enfermement (ouvertures en façades, hauteur sous-plancher
importante…) et renforcer l’impression de sécurité.
I.4.2.3. Circulation
La circulation horizontale est assurée par les voies de circulation de 6 m de
largeur.
La circulation verticale est assurée par deux rampes pour les véhicules et
quatre escaliers pour les personnes.
I.4.3.1. Eclairage
L’éclairage est une importante dépense pour l’exploitant du parking. Elle doit
être au minimum de 5 lux (le lux est unité de mesure de l’éclairement lumineux). Pour
ce travail, nous avons opté pour un parking avec ouvertures importantes en façade
afin de privilégier la lumière naturelle pendant la journée et économiser ainsi
l’énergie. La nuit, il est prévu suffisamment des points lumineux pour une visibilité
maximale
I.4.3.2. Ventilation
Dans les parkings souterrain, on utilise des capteurs d’air afin d’analyser en
temps réel le niveau de confinement et de pollution de l’air. Selon les résultats de
mesure, la pulsion et aspiration d’air du parking sont activées (ventilation
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mécanique). Notre parking échappe à cette difficulté et n’utilise donc pas un système
de ventilation coûteux. La ventilation y est naturelle via les ouvertures importantes en
façade avec une conséquence positive sur la tarification horaire.
3
LES CARNETS DE L’ACIER, Parkings aériens métalliques largement ventilés, éd 2007, p 5
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– à chaque niveau, les surfaces de ventilation dans les parois sont placées au moins
dans deux façades opposées ;
– les surfaces de ventilation sont au moins égales à 50% de la surface totale de ces
façades et correspondent au moins à 5% de la surface de plancher d’un niveau ;
– la distance maximale entre les façades opposées et ouvertes à l’air libre est
inférieure à 75 m.
Enfin, le béton est un matériau qui présente une bonne résistance au feu. Ce
matériau plein, sécurisant et rassurant exprime la stabilité, à la foi par sa masse, son
inertie et sa résistance. Naturellement résistant aux chocs, agressions chimiques et
au feu. En effet, les caractéristiques mécaniques du béton ne sont pas altérées par
la chaleur et la flamme, même en cas d’exposition prolongée à des foyers de plus en
plus difficiles à maitriser avec l’augmentation du potentiel calorifique de véhicules.
Les épaisseurs de l’ordre de :
L’immeuble sur lequel est porté notre étude sera érigé en superstructure dans
la ville province de Kinshasa plus précisément dans la commune de la GOMBE vers
l’Est de la ville de Kinshasa ; sur l’avenue Colonel EBEYA. Le site est limité au nord
par l’avenue Colonel EBEYA, au sud par l’avenue TOMBALBAYE, à l’est par
l’avenue de l’HOPITAL et à l’ouest par l’avenue WANGATA.
Le terrain étudié est situé dans la zone de la plaine, à une altitude d’environ
283 m. D’après l’esquisse géologique du sous-sol de Léopoldville au 1/40000
dressée par A. EGOROFF (1955), la zone reconnue est constituée de :
Une fonction de résistance mécanique : elle doit supporter son poids propre
et les surcharges ;
Une fonction d’isolation acoustique et thermique : qui peut être assurée
complémentairement par un faux plafond ou un revêtement de sol approprié,
dans le cas des bâtiments d’habitation, les épaisseurs des dalles sont les plus
souvent fixées par des critères d’isolation acoustique et thermique et sont
ainsi supérieures aux épaisseurs imposées par les critères des résistances.
Les dalles peuvent être préfabriquées ou coulées en place. Les dalles traitées dans
ce travail ne concernent que le second cas.
Au milieu
𝐌𝐱 = 𝐤 𝐱 . 𝐩. 𝐥𝟐 𝐱
𝐌𝐲 = 𝐤 𝐲 . 𝐩. 𝐥𝟐 𝐲
Aux appuis
𝐌′𝐱 = 𝐤′𝐱 . 𝐩. 𝐥𝟐 𝐱
𝐌′𝐲 = 𝐤′𝐲 . 𝐩. 𝐥𝟐 𝐲
Les tableaux dans les annexes donnent les valeurs de 𝐤 x , 𝐤 y , 𝐤′x et 𝐤′y en fonction
𝐥
de = 𝐥𝐱
𝐲
lx lx 500 500
≤ ép ≤ ≤ ép ≤ 14,28 ≤ ép ≤ 20
35 25 35 25
Nous adoptons le premier multiple de 5 compris entre les deux valeurs
𝐸𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 = 15 𝑐𝑚
P a g e | 19
GC = 6T = 60 KN
6
Surcharge par roue : Gr = 4 = 1,5T = 15 KN
a0 = 30 cm
b0 = 30 cm
h = 15 cm = 0,15 avec h = épaisseur de la dalle et
h1 = 0 h1 = épaisseur du revêtement
lx = 5,00 m
ly = 6,00 m
a = a0 + h + 2h1 a = a0 + h
b = b0 + h + 2h1 b = b0 + h
a = 0,3 + 0,15 = 0,45
l 5,00
b = 0,3 + 0,15 = 0,45 ∝= lx = 6,00 = 0,83
y
u 0,45
Avec a = u a = = 0,09 24,2. 10−2 M1 = 0,242
5
v 0,45
b = v b = 6 = 0,08 20,2. 10−2 M2 = 0,242
Valeur des M1 et M2 obtenues à partir des abaques de PIGEAUD
M1 = 0,242
M2 = 0, 202
En travée
Mtx = 0,85Mx = 0,85.4,9 = 4,165 KNm
Mty = 0,85. My = 0,85.4,3 = 3,655 KNm
4 iem
JEAN PERCHAT, Pratique du BAELS 91 cours avec exercices corrigés, 4 éd 2002, p 262
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Aux appuis
Max = 0,5Mx = 0,5.4,9 = 2,45 KNm
May = 0,5My = 0,5.4,3 = 2,15 KNm
①
Soit une coupe dans la dalle ②
𝐺 = 4,19 𝑘𝑁/𝑚
A L’ELS : qs = G+Q
qs = 4,19+7,8 = 11,99 KN/m
𝐾𝑥 = 0,027
𝑙𝑥 𝐾𝑦 = 0,027
= =1 =1 𝐾 ′ = −0,070
𝑙𝑦 𝑥
𝐾′𝑦 = −0,070
5
𝑀𝑥 = 11,7156375 𝐾𝑁𝑚
𝑀𝑦 = 11,7156375 𝐾𝑁𝑚
𝑀′ = −30,873875 𝐾𝑁𝑚
𝑥
𝑀′𝑦 = −30,873875 𝐾𝑁𝑚
b) Panneaux 6 et 10
𝑙𝑥
= = 0,83
𝑙𝑦
𝐾𝑥 = 0,030
𝐾𝑦 = 0,0182
Après interpolation = 0,83 𝐾 ′ 𝑥 = −0,0814
𝐾′𝑦 = −0,0494
Mx = K x Plx 2 = 0,030 × 17,3565 × 52 = 13,017375 KNm
𝑀𝑥 = 13,017375 𝐾𝑁𝑚
𝑀𝑦 = 11,3719788 𝐾𝑁𝑚
𝑀′ 𝑥 = −35,3204775 𝐾𝑁𝑚
𝑀′𝑦 = −30,8667996 𝐾𝑁𝑚
c) Panneaux 2,3,4
𝐾𝑥 = 0,021
5 𝐾𝑦 = 0,025
𝑙𝑥
= =1 =1 𝐾 ′ 𝑥 = −0,055
𝑙𝑦
𝐾′𝑦 = −0,062
P a g e | 23
𝑀𝑥 = 9,1121625 𝐾𝑁𝑚
𝑀𝑦 = 10,8478125 𝐾𝑁𝑚
𝑀′ 𝑥 = −23,8651875 𝐾𝑁𝑚
𝑀′𝑦 = −26,902575 𝐾𝑁𝑚
d) Panneaux 7,8,9
𝑙𝑥
= = 0,83
𝑙𝑦
𝐾𝑥 = 0,0278
𝐾𝑦 = 0,0118
Après interpolation = 0,83
𝐾 ′ 𝑥 = −0,0649
𝐾′𝑦 = −0,0384
𝑀𝑥 = 12,0627675 𝐾𝑁𝑚
𝑀𝑦 = 7,3730412 𝐾𝑁𝑚
𝑀′ 𝑥 = −28,16092125 𝐾𝑁𝑚
① Etanchéité
② Mortier de pente : 2200 Kg/m3 (Avec une pente de 1% et une épaisseur
moyenne de 4 cm)
③ Dalle terrasse : 2500 Kg/m 3
④ Enduit : 2 cm avec 2200 Kg/m3
A L’ELS : qs = G+Q
qs = 5,19 + 1 = 6,19 KN/m
P a g e | 26
𝐾𝑥 = 0,027
𝐾𝑦 = 0,027
𝑙𝑥
= =1 =1 𝐾 ′ 𝑥 = −0,070
𝑙𝑦
5 𝐾′𝑦 = −0,070
𝑀𝑥 = 5,7418875 𝐾𝑁𝑚
𝑀𝑦 = 5,7418875 𝐾𝑁𝑚
𝑀′ 𝑥 = −14,886375 𝐾𝑁𝑚
𝑀′𝑦 = −14,886375 𝐾𝑁𝑚
b) Panneaux 6 et 10
𝑙𝑥
= = 0,83
𝑙𝑦
𝐾𝑥 = 0,030
𝐾𝑦 = 0,0182
Après interpolation = 0,83 𝐾 ′ 𝑥 = −0,0814
𝐾′𝑦 = −0,0494
𝑀𝑥 = 6,379875 𝐾𝑁𝑚
𝑀𝑦 = 5,5734588 𝐾𝑁𝑚
𝑀′ 𝑥 = −17,3107275 𝐾𝑁𝑚
𝑀′𝑦 = −15,1279596 𝐾𝑁𝑚
c) Panneaux 2,3,4,12 et 14
𝐾𝑥 = 0,021
5 𝐾𝑦 = 0,025
𝑙𝑥 =1 𝐾 ′ 𝑥 = −0,055
= =1
𝑙𝑦 𝐾′𝑦 = −0,062
𝑀𝑥 = 4,4659125 𝐾𝑁𝑚
𝑀𝑦 = 5,3165625 𝐾𝑁𝑚
𝑀′ 𝑥 = −11,6964375 𝐾𝑁𝑚
𝑀′𝑦 = −13,185075 𝐾𝑁𝑚
d) Panneaux 7,8 et 9
𝑙𝑥
= = 0,83
𝑙𝑦
𝐾𝑥 = 0,0278
𝐾𝑦 = 0,0118
= 0,83 𝐾 ′ 𝑥 = −0,0649
Après interpolation
𝐾′𝑦 = −0,0384
𝑀𝑥 = 5,9120175 𝐾𝑁𝑚
𝑀𝑦 = 3,6135612 𝐾𝑁𝑚
𝑀′ 𝑥 = −13,80179625 𝐾𝑁𝑚
𝑀′𝑦 = −11,7593858 𝐾𝑁𝑚
e) Panneaux 13
5 𝑙𝑥 5
= = =1
𝑙𝑦 5
𝐾𝑥 = 0,020
Après interpolation 𝐾𝑦 = 0,020
=1
𝐾 ′ 𝑥 = −0,052
𝐾′𝑦 = −0,052
𝑀𝑥 = 4,25325 𝐾𝑁𝑚
𝑀𝑦 = 4,25325 𝐾𝑁𝑚
𝑀′ 𝑥 = −11,05845 𝐾𝑁𝑚
𝑀′𝑦 = −11,05845 𝐾𝑁𝑚
f) Panneaux 16
𝑙𝑥 4
2 = = =2
5 𝑙𝑦 2
𝐾𝑥 = 0,0037
Après interpolation 𝐾𝑦 = 0,060
=2
𝐾 ′ 𝑥 = 0,021
𝐾′𝑦 = 0,0036
P a g e | 29
𝑀𝑥 = 0,7869 𝐾𝑁𝑚
𝑀𝑦 = 2,041 𝐾𝑁𝑚
𝑀′ 𝑥 = 4,4659 𝐾𝑁𝑚
𝑀′𝑦 = 0,1224 𝐾𝑁𝑚
Formules
0,85×fc28
Contrainte de calcul dans le béton : fbu =
σb
fbu = 14,2 MPa
f
Contrainte dans l’acier : σst = γe
s
σst = 348 MPa
Mμ
Moment réduit : μ = bd²f
bu
0,0179174
μ= = 0,0692 0,0692 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,135)2 × 14,2
107Mu Mu
Ast = ou Ast =
dσst 0,93dσst
107×0,0179174
Ast = = 0,00041 m² Ast = 4,1 cm²
0,135×348
P a g e | 31
Dans le sens de y
0,016016
μ= = 0,0619 0,0619 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,135)2 × 14,2
107Mu Mu
Ast = ou Ast =
dσst 0,93dσst
107×0,016016
Ast = = 0,000365 m² Ast = 3,65 cm²
0,135×348
Aux appuis
Dans le sens de X
0,040221
μ= = 0,1554 0,1554 < 0,186
1 × (0,135)2 × 14,2
∶ pivot A
0,040221
Ast = = 0,000936 m2 → Ast = 9,36 cm2
0,1235 × 348
Dans le sens de Y
0,0351668
μ= = 0,1359 0,1359 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,135)2 × 14,2
0,0351668
Ast = = 0,00081 m2 → Ast = 8,1 cm2
0,1251 × 348
0,006379875
μ= = 0,0247 0,0247 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,135)2 × 14,2
107Mu Mu
Ast = ou Ast =
dσst 0,93dσst
107×0,006379875
Ast = = 0,000145 m² Ast = 1,45 cm²
0,135×348
Choix : Les dispositions constructives exigent de prendre 4HA8 avec une section
réelle de 2,01 cm² dans le cas où la section trouvée par calcul est inférieur à 2,01
cm²
Dans le sens de Y
0,0057418875
μ= = 0,0222 0,0222 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,135)2 × 14,2
107Mu Mu
Ast = ou Ast =
dσst 0,93dσst
107×0,0057418875
Ast = = 0,000131 m² Ast = 1,31 cm²
0,135×348
Choix : Les dispositions constructives exigent de prendre 4HA8 avec une section
réelle de 2,01 cm² dans le cas où la section trouvée par calcul est inférieur à 2,01
cm².
Aux appuis
Dans le sens de X
0,0173107275
μ= = 0,0669 0,0669 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,135)2 × 14,2
107Mu Mu
Ast = ou Ast =
dσst 0,93dσst
P a g e | 34
107×0,0173107275
Ast = = 0,000394 m² Ast = 3,94 cm²
0,135×348
Dans le sens de Y
0,0151279596
μ= = 0,0585 0,0585 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,135)2 × 14,2
107Mu Mu
Ast = ou Ast =
dσst 0,93dσst
107×0,0151279596
Ast = = 0,000345 m² Ast = 3,45 cm²
0,135×348
Ensuite, si le nombre d’équations obtenues est suffisant pour calculer toutes les
inconnues (réactions de liaison) le problème est dit isostatique, au cas où le nombre
d’inconnues est supérieur à celui des équations ; il est dit hyperstatique et dans ce
cas, on introduit le calcul des déformations de l’élément pour obtenir les équations
manquantes.
Enfin, après avoir obtenu les éléments de réduction qui sont : les moments, les
efforts tranchants et normaux ; intervient la détermination des sections d’armatures
qui seront placées dans les zones où le béton présente des faiblesses.
𝒍 𝒍
≤𝒉≤ Avec l : distance suivant la
𝟏𝟓 𝟏𝟎
plus grande portée.
P a g e | 36
𝒉
La largeur est déduite de la hauteur : b=
𝟐
600 600
≤ ℎ ≤ 40 ≤ h ≤ 60: Prenons h = 50 cm
15 10
50
b= b = 25cm
2
S1 S2 S3 S4 S5
A S7 S9 F
S6 B C S8 D E S10
S1 = S2 = S3 = … = S10
2,50
5,00
B×H 5×2,5
Surface: S = (S1 + S2) = ×2 = × 2 = 12,5 m2
2 2
b) Charges d’exploitations
Q = 21,45 KN/m
Q = q1 + q2 Q = 1,95 + 19,5 = 21,45 KN/m
P a g e | 38
Pu = 50,7 KN/m
A B C D E F
Pu L3AB Pu L3BC
MA LAB + 2 MB (LAB + LBC) + MCLBC = − −
4 4
Pu
MA LAB + 2 MB (LAB + LBC) + MCLBC = − (L3AB + L3BC )
4
Pu L3BC Pu L3CD
MBLBC + 2MC (LBC + LCD) + MDLCD =− −
4 4
Pu
MBLBC + 2MC (LBC + LCD) + MDLCD =− (L3BC + L3CD )
4
Pu L3CD Pu L3DE
MCLCD + 2MD (LCD + LDE) + MELDE =− −
4 4
Pu
MCLCD + 2MD (LCD + LDE) + MELDE =− (L3CD + L3DE )
4
Pu L3DE Pu L3EF
MDLDE + 2ME (LDE + LEF) + MFLEF =− −
4 4
Pu
MDLDE + 2ME (LDE + LEF) + MFLEF =− (L3DE + L3EF )
4
Travée AB
50,7 KN/m
133,421 KNm
A
B
5,00
P a g e | 40
Efforts Tranchants :
PL MB
TA = − = 100,0658 KN
2 L
PL MB
TB = − = 153,4342 KN
2 L
Moment en travée :
TA2
MAB = − MA = 98,7491 KN
2P
Point de moment maximum :
TA
XA = = 1,97 m
P
Travée BC
50,7 KN/m
100,065 KNm
B
C
5,00
Efforts Tranchants :
PL MB − M C
TB = +( ) = 133,4212 KN
2 L
PL MC − M B
TC = −( ) = 120,0788 KN
2 L
Moment en travée :
TB2
MBC = − MB = 42,1334 KN
2P
Point de moment maximum :
TB
XB = = 2,63 m
P
Travée CD
50,7 KN/m
100,065 KNm
C
D
5,00
P a g e | 41
Efforts Tranchants :
PL MC − MD
TC = +( ) = 126,75 KN
2 L
PL MD − MC
TD = −( ) = 126,75KN
2 L
Moment en travée :
TC2
MCD = − MC = 58,3725 KN
2P
Travée DE
50,7 KN/m
133,421 KNm
D
E
5,00
Efforts Tranchants :
PL MD − ME
TD = +( ) = 126,0788 KN
2 L
PL ME − MD
TE = −( ) = 133,4212KN
2 L
Moment en travée :
TD2
MDE = − MD = 42,1334 KN
2P
E
F
5,00
P a g e | 42
Efforts Tranchants :
PL ME
TE = − = 153,4342 KN
2 L
PL ME
TF = − = 100,0658 KN
2 L
Moment en travée :
TE2
MEF = − ME = 98,7491 KN
2P
Point de moment maximum :
TE
XE = = 3,026 m
P
S1 S2 S3 S4 S5
A S7 S9 F
S6 B C S8 D E S10
S1 = S2 = S3 = … = S10
2,50
5,00
B×H 5×2,5
Surface: S = (S1 + S2) = ×2 = × 2 = 12,5 m2
2 2
G = 16,46 KN/m
b) Charges d’exploitations
Surcharge directe : q1 = q x b q = 1 KN/m² (voir : dalle
Terrasse)
q1 = 1 x 0,25 = 0,25 KN/m
q×S
Surcharge venant de la rupture : q2 = l
1×12,5
q2 = = 2,5 KN/m
5,00
Q = 2,75 KN/m
Q = q1 + q2 Q = 0,25 + 2,5 = 2,75 KN/m
Pu = 26,35 KN/m
A B C D E F
Pu L3AB Pu L3BC
MA LAB + 2 MB (LAB + LBC) + MCLBC = − −
4 4
Pu
MA LAB + 2 MB (LAB + LBC) + MCLBC = − (L3AB + L3BC )
4
Pu L3BC Pu L3CD
MBLBC + 2MC (LBC + LCD) + MDLCD =− −
4 4
Pu
MBLBC + 2MC (LBC + LCD) + MDLCD =− (L3BC + L3CD )
4
Pu L3CD Pu L3DE
MCLCD + 2MD (LCD + LDE) + MELDE =− −
4 4
Pu
MCLCD + 2MD (LCD + LDE) + MELDE =− (L3CD + L3DE )
4
Pu L3DE Pu L3EF
MDLDE + 2ME (LDE + LEF) + MFLEF =− −
4 4
Pu
MDLDE + 2ME (LDE + LEF) + MFLEF =− (L3DE + L3EF )
4
MA = 0
MB = -69,342 KN/m
MC = -52,007 KN/m
MD = - 52,007 KN/m
ME = -69,342 KN/m
MF = 0
69,342 KNm
A
B
5,00
Efforts Tranchants :
PL MB
TA = − = 52,0066 KN
2 L
PL MB
TB = − = 79,7434 KN
2 L
Moment en travée :
TA2
MAB = − MA = 51,3223 KN
2P
Point de moment maximum :
TA
XA = = 1,97 m
P
P a g e | 46
Travée BC
26,35 KN/m
52,007 KNm
B
C
5,00
Efforts Tranchants :
PL MB − M C
TB = +( ) = 69,342 KN
2 L
PL MC − M B
TC = −( ) = 62,408 KN
2 L
Moment en travée :
TB2
MBC = − MB = 21,8973 KN
2P
Point de moment maximum :
TB
XB = = 2,63 m
P
52,007 KNm
C
D
5,00
Efforts Tranchants :
PL MC − MD
TC = +( ) = 65,875 KN
2 L
PL MD − MC
TD = −( ) = 65,875 KN
2 L
Moment en travée :
TC2
MCD = − MC = 30,3368 KN
2P
Point de moment maximum :
TC
XC = = 2,5 m
P
69,342 KNm
D
E
5,00
P a g e | 47
Efforts Tranchants :
PL MD − ME
TD = +( ) = 62,408 KN
2 L
PL ME − MD
TE = −( ) = 69,342 KN
2 L
Moment en travée :
TD2
MDE = − MD = 21,8973 KN
2P
TD
XD = = 2,36 m
P
Travée EF
26,35 KN/m
E
F
5,00
Efforts Tranchants :
PL ME
TE = − = 79,7434 KN
2 L
PL ME
TF = − = 52,006 KN
2 L
Moment en travée :
TE2
MEF = − ME = 51,3223 KN
2P
Point de moment maximum :
TE
XE = = 3,026 m
P
S1 S2 S3
A S6 D
S4 B S5 C
S1 = S2 = S5 = S6 = Triangle
S3 = S4 = Trapeze
Surface:
2,50
5,00
B×H 5×2,5
St1 = (S1 + S2) = (S5 + S6) = 2
×2=( 2
) × 2 = 12,5 m2
2,50
5,00
P a g e | 49
(B+b)×H (6+1)×2,5
St2 = (S3 + S4) = [ ]×2=[ ] × 2 = 17,5 m2
2 2
GAB = GCD = 3,125 + 0,11 + 10,48 = 13,715 KN/m GAB = GCD = 13,715 KN/m
b) Charges d’exploitations
Surcharge directe : q1 = q x b q = 7,8 KN/m
q1 = 7,8 x 0,25 = 1,95 KN/m
q×St1 q×St2
Surcharge venant de la rupture : q2 = q2 =
l1 l2
7,8×12,5
q2 = q travée AB = q travée CD = = 19,5 KN/m
5,00
7,8×17,5
q travée BC = = 22,75 KN/m
6,00
QBC = 24,7 KN/m
Q3 = q1 + q3 Q3 = 1,95 + 22,75 = 24,7 KN/m
A
B C D
Pu L3AB Pu L3BC
MA LAB + 2 MB (LAB + LBC) + MCLBC = − −
4 4
Pu L3BC Pu L3CD
MBLBC + 2MC (LBC + LCD) + MDLCD =− −
4 4
Travée AB
50,7 KN/m
168,25 KNm
A
B
5,00
P a g e | 51
Efforts Tranchants :
PL MB
TA = − = 93,1 KN
2 L
PL MB
TB = − = 160,4 KN
2 L
Moment en travée :
TA2
MAB = − MA = 85,48 KN
2P
Point de moment maximum :
TA
XA = = 1,83 m
P
168,25 KNm
B
C
6,00
Efforts Tranchants :
PL MB − M C
TB = +( ) = 173,7 KN
2 L
PL MC − M B
TC = −( ) = 173,7 KN
2 L
Moment en travée :
TB2
MBC = − MB = 92,3 KN
2P
Point de moment maximum :
TB
XB = =3m
P
C
D
5,00
Efforts Tranchants :
PL MC
TC = − = 160,4 KN
2 L
P a g e | 52
PL MD
TD = − = 93,1 KN
2 L
Moment en travée :
TC2
MCD = − MC = 85,48 KN
2P
Point de moment maximum :
TC
XC = = 3,16 m
P
S1 S2 S3
A S6 D
S4 B S5 C
S1 = S2 = S5 = S6 = Triangle
P a g e | 53
S3 = S4 = Trapeze
Surface:
2,50
5,00
St1 = (S1 + S2) = (S5 + S6) =
B×H 5×2,5
×2=( ) × 2 = 12,5 m2 St1 = 12,5 m2
2 2
2,50
5,00
(B+b)×H (6+1)×2,5
St2 = (S3 + S4) = [ ]×2=[ ] × 2 = 17,5 m2
2 2
b) Charges d’exploitations
Surcharge directe : q1 = q x b q = 1 KN/m
q1 = 1 x 0,25 = 0,25 KN/m
q×St1 q×St2
Surcharge venant de la rupture : q2 = l1
q2 = l2
1×12,5
q2 = q travée AB = q travée CD = = 2,5 KN/m
5,00
QAB =QCD = 2,75 KN/m
P a g e | 54
A
B C D
Pu L3AB Pu L3BC
MA LAB + 2 MB (LAB + LBC) + MCLBC = − −
4 4
Pu L3BC Pu L3CD
MBLBC + 2MC (LBC + LCD) + MDLCD =− −
4 4
P a g e | 55
A
B
Efforts Tranchants : 5,00
PL MB
TA = − = 48,4528 KN
2 L
PL MB
TB = − = 83,2772 KN
2 L
Moment en travée :
TA2
MAB = − MA = 44,5547 KN
2P
Point de moment maximum :
TA
XA = = 1,83 m
P
87,061 KNm
B
C
6,00
P a g e | 56
Efforts Tranchants :
PL MB − M C
TB = +( ) = 89,688 KN
2 L
PL MC − M B
TC = −( ) = 89,688 KN
2 L
Moment en travée :
TB2
MBC = − MB = 47,471 KN
2P
Point de moment maximum :
TB
XB = =3m
P
C
D
5,00
Efforts Tranchants :
PL MC
TC = − = 83,2772 KN
2 L
PL MD
TD = − = 48,4528 KN
2 L
Moment en travée :
TC2
MCD = − MC = 44,5547 KN
2P
Point de moment maximum :
TC
XC = = 3,16 m
P
Formules :
0,85×fc28
Contrainte de calcul dans le béton : fbu = σb
fbu = 14,2 MPa
f
Contrainte dans l’acier : σst = γe σst = 348 MPa
s
Mμ
Moment réduit : μ = bd²fbu
Paramètre caractéristique de l’état de déformation : α = 1,25(1 − √1 − 2μ )
Bras de levier : z = d(1 − 0,4α)
Distance utile : d = 0,9 × h = 0,9 × 0,50 = 0,45
Aux appuis
0,133421
μ= = 0,185 0,185 < 0,186 ∶ pivot A
0,25 × (0,45)2 × 14,2
α = 1,25(1 − √1 − 2μ) = 1,25 (1 − √1 − (2 × 0,185)) = 0,258 0,258 <
0,259
z = d(1 − 0,4α) = 0,45(1 − 0,4 × 0,258) = 0,4034 → z = 0,4034
0,133421
Ast = = 0,00095 m2 → Ast = 9,5 cm2
0,4034 × 348
Choix : 5HA16 soit une section réelle de 10,05 cm²
DISPOSITION CONSTRUCTIVE
EN TRAVEE AUX APPUIS
0,50
5HA14
5HA14
0,25
0,25
III.5.1.2. Poutre Longitudinale Terrasse
EN TRAVEE
0,0513223
μ= = 0,0714 0,0714 < 0,186 ∶ pivot A
0,25 × (0,45)2 × 14,2
107Mu Mu
Ast = ou Ast =
dσst 0,93dσst
107×0,0513223
Ast = = 0,000351 m² Ast = 3,51 cm²
0,45×348
Choix : 5HA10 soit une section réelle de 3,92 cm²
Aux appuis
Mu = 69,342 KNm = 0,069342 MNm
0,069342
μ= = 0,0965 0,0965 < 0,186 ∶ pivot A
0,25 × (0,45)2 × 14,2
P a g e | 59
DISPOSITION CONSTRUCTIVE
EN TRAVEE AUX APPUIS
2HA10
5HA12
0,50
0,50
5HA10
5HA10
0,25
0,25
0,0923
μ= = 0,1284 0,1284 < 0,186 ∶ pivot A
0,25 × (0,45)2 × 14,2
0,0923
Ast = = 0,000633 m2 → Ast = 6,33 cm2
0,4189 × 348
Aux appuis
0,16825
μ= = 0,234 0,234 > 0,186 ∶ pivot B
0,25 × (0,45)2 × 14,2
μ = μu = 0,234
P a g e | 60
fe 400
εlimite = = εlimite = 1,74 o⁄oo
γS ES 1,15 × 200000
εbc 3,5
αlimite = = ⇒ αlimite = 0,67
εbc + εlimite 3,5 + 1,74
Section d’armature
0,16825
Ast = = 0,00124 m2 → Ast = 12,4 cm2
0,3891 × 348
DISPOSITION CONSTRUCTIVE
EN TRAVEE AUX APPUIS
2HA10
8HA14
0,50
0,50
6HA12
6HA12
0,25
0,25
0,047471
μ= = 0,066 0,066 < 0,186 ∶ pivot A
0,25 × (0,45)2 × 14,2
107Mu Mu
Ast = ou Ast =
dσst 0,93dσst
107×0,047471
Ast = = 0,000324 m² Ast = 3,24 cm²
0,45×348
Aux appuis
Mu = 87,061 KNm = 0,087061 MNm
0,087061
μ= = 0,1211 0,1211 < 0,186 ∶ pivot A
0,25 × (0,45)2 × 14,2
0,087061
𝐴𝑠𝑡 = = 0,000594 𝑚2 → 𝐴𝑠𝑡 = 5,94 𝑐𝑚2
0,421 × 348
DISPOSITION CONSTRUCTIVE
EN TRAVEE AUX APPUIS
2HA10
6HA12
0,50
0,50
5HA10
5HA10
0,25
0,25
P a g e | 62
III.5.2.1. Principe
Les aciers doivent satisfaire l’inéquation :
𝐴𝑡 𝛾𝑠 (𝜏𝑢 − 0,3𝐾𝑓𝑡𝑠
=
𝑏𝑆𝑡 0,9𝑓𝑒
𝐾 = 0 Si la poutre est coulée avec une reprise de bétonnage ou si la
fissuration est très préjudiciable.
𝐾 = 1 Dans les autres cas de flexion simple sans reprise de bétonnage.
𝑉
La contrainte tangentielle conventionnelle 𝜏𝑢 = 𝑏.𝑑
𝑢
doit satisfaire aux états
limites ultimes suivants (dans le cas d’armatures droites).
0,20𝑓𝐶28⁄
𝜏𝑢 ≤ 𝑚𝑖𝑛 [ 𝛾𝑏 ; 5𝑀𝑃𝑎] : Fissuration peu préjudiciable
0,15𝑓𝐶28⁄
𝜏𝑢 ≤ 𝑚𝑖𝑛 [ 𝛾𝑏 ; 4𝑀𝑃𝑎] : Fissuration préjudiciable ou très
préjudiciable
Nous pouvons calculer l’effort tranchant le long de la poutre, donc la
contrainte tangentielle conventionnelle 𝜏𝑢 et calculer l’espacement
correspondant par la formule donnant St.
0,9. 𝑓𝑒 . 𝐴𝑡
𝑆𝑡 ≤
𝑏. 𝛾𝑠 (𝜏𝑢 − 0,3. 𝐾. 𝑓𝑡𝑗 )
Méthode de Caquot
Conditions complémentaires
At = 2HA6 = 0,00005652 m²
St = 20 cm
At = 2HA6 = 0,00005652 m²
St = 20 cm
At = 2HA6 = 0,00005652 m²
St = 20 cm
𝑆𝑡 . 𝑓𝑒 0,00005652.400
≥ 0,4 𝑀P𝑎 ⇒ ≥ 0,40 𝑀𝑃𝑎
𝑏𝑆𝑡 0,025.0,20
0,45216 ≥ 0,40 𝑀𝑃𝑎 : la condition est vérifiée
∅𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛[h⁄35 ; ∅t ; b⁄10],
500 250
∅t ≤ min [ 35 ; 14 ; ],
10
6 ≤ min[14,3 ; 14 ; 25] : La condition est vérifiée.
P a g e | 64
Dans le cas d’espèces, nos poteaux sont en béton armé. L’ensemble des
forces extérieures agissant à gauche d’une section se réduit à l’effort normal unique
N de compression perpendiculaire à la section et appliqué au centre de gravité G.
IV.2. PREDIMENSIONNEMENT 5
Flambement des pièces comprimées
Longueur de flambement
La longueur libre l0 :
5
PASCAL LEGRAND, Béton Armé suivant les règles BAEL 91 et modifications 99, révision 𝑁 0 2, p 119
P a g e | 65
La longueur de flambement dépend des liaisons aux extrémités. Pour notre cas, une
extrémité est encastrée et l’autre articulée et la valeur de lf = 0,707 l0.
L’Elancement :
𝑙𝑓
𝜆=
𝑖𝑚𝑖𝑛
𝐼𝑚𝑖𝑛
𝑖𝑚𝑖𝑛 = √
𝐵
Le plan de flambement le plus défavorable est celui qui est orienté suivant
l’inertie la plus faible, c’est pour cela que nous faisons intervenir le rayon de giration
minimal.
𝐼 𝑏4 𝑏 𝑙𝑓
𝑙𝑓 = √ 𝑚𝑖𝑛 Avec 𝐼𝑚𝑖𝑛 = 12 𝑖𝑚𝑖𝑛 = ; 𝜆=𝑖
𝐴 √12 𝑚𝑖𝑛
𝑏 ≥ 0,21 𝑚
IV.3.1. Définition
La descente des charges est un processus de calcul grâce auquel nous
évaluons la charge supportée par le poteau le plus chargé de chaque niveau et en fin
la charge maximale pouvant être supportée par la fondation.
IV.3.2. Procédure
La procédure consiste à :
Charges permanentes
G6 = 180,7356 KN
Charge d’exploitation
Combinaison à l’E.L.U.
𝑁𝑢6 = 289,27431
Charges permanentes
G5 = 162,5481 KN
Charge d’exploitation
Combinaison à l’E.L.U.
𝑁𝑢5 = 861,91
P a g e | 68
Charges permanentes
G4 = 162,5481 KN
Charge d’exploitation
Combinaison à l’E.L.U.
𝑁𝑢4 = 1434,5437 𝐾𝑁
Charges permanentes
G3 = 162,5481 KN
Charge d’exploitation
Combinaison à l’E.L.U.
𝑁𝑢3 = 2007,1774 𝐾𝑁
Charges permanentes
Poteau 4 : 3,00 x 0,40 x 0,40 x 25 KN/m3 = 12 KN
Dalle : 5,75 x 5,25 x 0,15 x 25 KN/m3 = 113,2031 KN
Poutre longitudinale : 5,25 x 0,35 x 0,25 x 25 KN/m3 = 11,4844
KN
Poutre transversale : 5,75 x 0,35 x 0,25 x25 KN/m3 = 12,5781
KN
Enduit : 5,75 x 5,25 x 0,02 x 22 KN/m3 = 13,2825 KN
G2 = 162,5481 KN
Charge d’exploitation
Combinaison à l’E.L.U.
𝑁𝑢2 = 2579,8111 𝐾𝑁
Charges permanentes
G1 = 162,5481 KN
Charge d’exploitation
Combinaison à l’E.L.U.
𝑁𝑢1 = 3152,4448 𝐾𝑁
Charge d’exploitation
Combinaison à l’E.L.U.
1,35P1 = 16,2 KN
𝑁𝑢0 = 3168,6448 𝐾𝑁
IV.5.1. Principe
Effort normal ultime
Avec :
50
𝛼 = 0,60 ( 𝜆 ) ² si 50 < λ ⩽ 70
Br = (b – 3cm)(h – 3cm)
AS : section d’acier comprimé prise en compte dans le calcul des poteaux pour
équilibrer Nu.
Armatures longitudinale
La section minimale des aciers comprimés doit être de 4 cm² par mètre de
longueur de parement :
A(cm²) ≥ 4μ (m)
Armatures transversales
P a g e | 72
φt = HA8
2. Espacement
St ⩽ 37,5 St ⩽ 30 cm
Dispositions constructives
HA8
0,40
8HA25
0,40
P a g e | 75
6
V.1. DEFINITION
Les fondations d’une construction sont constituées par les parties de l’ouvrage
qui sont en contact avec le sol auquel elles transmettent les charges de la
superstructure ; elles constituent donc la partie essentielle de l’ouvrage puisque de
leur bonne conception et réalisation découle la bonne tenue de l’ensemble.
6 iém
JP MOUGIN, Règle de BAELS 91 modifié et DTU associés, 2 éd 2000, P 225
P a g e | 76
Lorsque ces couches sont à une grande profondeur, des fondations profondes
devront être réalisées.
Les fondations superficielles ont une profondeur qui n’excède pas en général 2 à 3
mètres.
Nous distinguons :
Pour ce travail, nous avons opté pour une fondation superficielle par semelles
isolées sous poteaux. Ces semelles seront posées à une profondeur de 2,00 m où la
contrainte admissible du sol est de 0,6MPa
POTEAU
Le poteau à une section axb, la semelle est un rectangle AxB, avec a⩽b et
A⩽B ; dans le cas général on choisit les dimensions de la semelle de telle sorte
qu’elle soit homothétique du poteau :
𝐴 𝑎
Avec : =𝑏
𝐵
𝑁
Surface de la semelle : 𝑆 = 𝐴 × 𝐵 et 𝑆≥𝜎𝑢
𝑠𝑜𝑙
𝑎 𝐴 𝑎
= 𝐵 𝑆 = 𝐵² × 𝑏
𝑏
Nu = 3168,6448 KN = 3,1686448
sol = 0,6MPa
𝑏×𝑁
𝐵 = √𝑎×𝜎 𝑢 = 2,305 𝑚 B = 2,50 m
𝑠𝑜𝑙
Or A = B A = 2,50 m
B = 250 cm = 2,50 m
P a g e | 77
250−40
𝐻≥ + 5 = 60 𝑐𝑚 = 0,60 𝑚
4
𝐵−𝑏 250−40
𝑑≥ 𝑑= = 55 𝑐𝑚 = 0,55 𝑐𝑚
4 4
6∅ + 6 𝑐𝑚
Hauteur de rive : 𝑒 ≥ 𝑚𝑎𝑥 {15 𝑐𝑚; ( 𝑜𝑢 )}
12∅ + 6 𝑐𝑚
𝑁𝑢 = 3168,6448 𝐾𝑁
Pt = 3,429613 MN
P a g e | 78
Vérification de la contrainte
𝑃𝑡 3,429613
𝜎𝑠𝑜𝑙 = = = 0,548 ≈ 0,55 𝑀𝑃𝑎
𝐴 × 𝐵 2,50 × 2,50
𝑁𝑢 (𝐵 − 𝑏)
𝐴𝑠𝑎 = 𝐴𝑠𝑏 =
8 × 𝑑 × 𝜎𝑆
En prenant une semelle de 2,50 x 2,50 m et de hauteur 0,6 m, son poids vaut :
Nu = 3168,6448
15HA20
15HA20
P a g e | 80
VI.1.1. Définition
Un escalier est un ouvrage constitué d’une suite de marches horizontales
permettant de transiter d’un niveau à un autre verticalement, Dans un édifice donné.
Sur le plan technique, un escalier se calcul comme une dalle inclinée. Nous avons
choisis pour ce bâtiment, un escalier,… avec de palier de repos intermédiaire. Cet
escalier est en béton armé comme le reste de l’ouvrage et comporte deux volées.
On distingue :
VI.1.2. Terminologie
Cage d’escalier : c’est un vide réservé à la construction de l’escalier,
Palier : c’est la partie de plancher située aux deux extrémités d’une volée
Limon : c’est la partie qui sert d’appui aux marches, elle peut être droite,
courbe ou hélicoïdale
Contre marche : c’est la paroi verticale ou incliné qui forme le devant d’une
marche.
Pour que l’utilisation d’un escalier soit le plus confortable possible, il convient
de réduire au maximum l’effort de l’usager qui le gravite ou le descend. C’est
l’amplitude moyenne du pas humain qui sert de base aux dimensions des marches et
des paliers, et qui permet d’obtenir un résultat satisfaisant cette amplitude se situe
entre 60 et 66 cm.
Longueur : 5,00 m
Largeur : 5,00 m
Volée
Palier de repos :
Longueur : 5,00 m
Largeur : 2,00 m
5,00−2,00
Largeur : = 1,50 𝑚
2
ℎ 15
Pente de l’escalier : 𝑡𝑔𝛼 = 𝑔 = 30 = 0,5 = 26,6°
q = 5 KN/m²
Charges permanentes
Béton de marche :
0,15×0,30
𝑔2 = ( ) × 1,5 × 25 KN/m3 = 0,844 KN
2
Dalle paillasse :
Schéma statique :
19,151 KN/m
12,657 KN/m
A B C
3,015 2,00
𝑃𝑢 𝐿3𝐴𝐵 𝑃𝑢 𝐿3𝐵𝐶
MA LAB + 2 MB (LAB + LBC) + MCLBC = − −
4 4
MB = - 15,61 KNm
Travée AB
19,151 KN/m
15,61 KNm
A
B
3,015
Efforts tranchants
𝑃𝐿 𝑀𝐵
𝑇𝐴 = − = 23,693 𝐾𝑁
2 𝐿
𝑃𝐿 𝑀𝐵
𝑇𝐵 = + = 34,05 𝐾𝑁
2 𝐿
Moment en travée :
P a g e | 86
𝑇𝐴2
𝑀𝐴𝐵 = = 14,66 𝐾𝑁
2𝑃
𝑇𝐴
𝑋𝐴 = = 1,237 𝑚
𝑃
𝑇𝐵
𝑋𝐵 = = 1,777 𝑚
𝑃
Travée BC
12,657 KN/m
C
D
2,00
Efforts Tranchants :
𝑃𝐿 𝑀𝐵
𝑇𝐵 = + = 20,462 𝐾𝑁
2 𝐿
𝑃𝐿 𝑀𝐵
𝑇𝐶 = − = 4,852 𝐾𝑁
2 𝐿
Moment en travée :
𝑇𝐵2
𝑀𝐵𝐶 = − 𝑀𝐵 = 0,93 𝐾𝑁
2𝑃
𝑇𝐵
𝑋𝐵 = = 1,616 𝑚
𝑃
𝑇𝐶
𝑋𝐶 = = 0,3833 𝑚
𝑃
0,01466
μ= = 0,1275 0,1275 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,09)2 × 14,2
0,01466
Ast = = 5,03 cm2 → Ast = 5,03 cm2
0,0838 × 348
Palier de repos
0,00093
μ= = 0,0081 0,0081 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,09)2 × 14,2
Comme 𝜇 est faible : 𝜇 < 0,1 pour le calcul des sections d’armatures on
recourt aux formules de calcul rapide approché :
107Mu Mu
Ast = ou Ast =
dσst 0,93dσst
107×0,00093
Ast = = 0,32 cm² Ast = 0,32 cm²
0,09×348
Appui intermédiaire B
0,01561
μ= = 0,1357 0,1357 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,09)2 × 14,2
P a g e | 88
0,01561
Ast = = 5,38 cm2 → Ast = 5,38 cm2
0,0834 × 348
Poutre palière
ℎ 40
𝑏=2= b = 20 cm
2
12,657 𝐾𝑁⁄
La moitié du poids du palier de repos : 𝑚²
× 2,00 = 12,657KN/m
2
19,151 𝐾𝑁⁄
La moitié du poids de la dalle paillasse : 𝑚²
× 3,015 = 28,87 KN/m
2
Schéma statique
41,527 KN/m
A
B
5,00
Calcul du moment en travée et de l’effort tranchant
𝑃𝐿2 41,527×(5)²
𝑀𝐴𝐵 = = = 129,77 KNm
8 8
𝑃𝐿 41,527×5
𝑇𝐴𝐵 = = = 103,8175 KN
2 2
Armatures Longitudinales
0,12977
μ= = 0,071 0,071 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,36)2 × 14,2
1,07 × 0,12977
Ast = = 11,1 cm2 → Ast = 11,1 cm2
0,36 × 348
Disposition constructive :
3HA10
0,40
6HA16
0,20
Armatures Transversales
T = 103,8175 KN = 0,1038175 MN
At = 2HA6
St = 15 cm.
Plan d’armature
P a g e | 90
VI.2. RAMPE
VI.2.1. Définition 7
La rampe est un ouvrage qui permet de passer directement d’un niveau à
l’autre avec un moyen roulant. Elle est caractérisée par sa forme (courbe ou
rectiligne) et sa pente.
D’une manière générale, l’inclinaison des rampes doit être inférieure à 15 % et l’on
s’efforce de la limiter à 12 % (8 à 10 % étant une pente normale). Une moindre pente
requiert des rampes plus longues et donc une surface accrue. Des rampes larges et
relativement peu inclinées offert une commodité d’utilisation du parking d’autant plus
grande.
Une façon de réduire la longueur des rampes tout en conservant des pentes
raisonnables consiste à adopter une conception suivant laquelle le niveau de
stationnement (ou niveaux des paliers) sont décalées d’un demi-étage, avec ou sans
chevauchement.
𝑒 𝑒 500 500
Prédimensionnement : 35𝑥 ≤ é𝑝 ≤ 25𝑥 ≤ é𝑝 ≤
35 25
14,28 ⩽ ép ⩽ 20 ép = 20 cm
7
LES CARNETS DE L’ACIER, Parkings aériens métalliques largement ventilés, éd 2007, P 19
P a g e | 91
𝐻1 𝐻
𝑡𝑎𝑛 𝛼 = = 0,1 𝛼 = 𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑎𝑛 𝐿 𝛼 = 𝑎𝑟𝑐 tan 0,1 = 5°, 71
𝐿
𝛼 = 5°, 71
Charges permanentes G
𝐺 = 5,44 𝑘𝑁/𝑚
Charges d’exploitations Q
Q = 5 KN/m²
A L’ELU : qu = 1,35G+1,5Q
P a g e | 92
A L’ELS : qs = G+Q
A B C D E
5,00 5,00 5,00 5,00
𝑃𝑢 𝐿3𝐴𝐵 𝑃𝑢 𝐿3𝐵𝐶
MA LAB + 2 MB (LAB + LBC) + MCLBC = − −
4 4
𝑃𝑢
MA LAB + 2 MB (LAB + LBC) + MCLBC = − (𝐿3𝐴𝐵 + 𝐿3𝐵𝐶 )
4
P a g e | 93
𝑃𝑢 𝐿3𝐵𝐶 𝑃𝑢 𝐿3𝐶𝐷
MBLBC + 2MC (LBC + LCD) + MDLCD =− −
4 4
𝑃𝑢
MBLBC + 2MC (LBC + LCD) + MDLCD =− (𝐿3𝐵𝐶 + 𝐿3𝐶𝐷 )
4
𝑃𝑢 𝐿3𝐶𝐷 𝑃𝑢 𝐿3𝐷𝐸
MCLCD + 2MD (LCD + LDE) + MELDE =− −
4 4
𝑃𝑢
MCLCD + 2MD (LCD + LDE) + MELDE =− (𝐿3𝐶𝐷 + 𝐿3𝐷𝐸 )
4
MA = 0
MB = - 49,05 KN/m
MC = - 98,1 KN/m
MD = - 49,05 KN/m
ME = 0
Travée AB
23,544 KN/m
49,05 KNm
A
B
5,00
Efforts Tranchants :
P a g e | 94
𝑃𝐿 𝑀𝐵
𝑇𝐴 = − = 49,05 𝐾𝑁
2 𝐿
𝑃𝐿 𝑀𝐵
𝑇𝐵 = + = 68,67 𝐾𝑁
2 𝐿
Moment en travée :
𝑇𝐴2
𝑀𝐴𝐵 = − 𝑀𝐴 = 51,094 𝐾𝑁
2𝑃
𝑇𝐴
𝑋𝐴 = = 2,08 𝑚
𝑃
𝑇𝐵
𝑋𝐵 = = 2,92 𝑚
𝑃
Travée BC
23,544 KN/m
98,1 KNm
B
C
5,00
Efforts Tranchants :
𝑃𝐿 𝑀𝐵 − 𝑀𝐶
𝑇𝐵 = +( ) = 49,05 𝐾𝑁
2 𝐿
𝑃𝐿 𝑀𝐶 − 𝑀𝐵
𝑇𝐶 = +( ) = 68,67 𝐾𝑁
2 𝐿
Moment en travée :
𝑇𝐵2
𝑀𝐵𝐶 = − 𝑀𝐵 = 2,044 𝐾𝑁
2𝑃
𝑇𝐵
𝑋𝐵 = = 2,08 𝑚
𝑃
𝑇𝐶
𝑋𝐶 = = 2,92 𝑚
𝑃
P a g e | 95
Travée CD
23,544 KN/m
49,05 KNm
C
D
5,00
Efforts Tranchants :
𝑃𝐿 𝑀𝐶 − 𝑀𝐷
𝑇𝐶 = +( ) = 68,67 𝐾𝑁
2 𝐿
𝑃𝐿 𝑀𝐷 − 𝑀𝐶
𝑇𝐷 = +( ) = 49,05 𝐾𝑁
2 𝐿
Moment en travée :
𝑇𝐶2
𝑀𝐶𝐷 = − 𝑀𝐶 = 2,044 𝐾𝑁
2𝑃
𝑇𝐶
𝑋𝐶 = = 2,92 𝑚
𝑃
𝑇𝐷
𝑋𝐷 = = 2,08 𝑚
𝑃
Travée DE
23,544 KN/m
D
E
5,00
Efforts Tranchants :
𝑃𝐿 𝑀𝐷
𝑇𝐷 = + = 68,67 𝐾𝑁
2 𝐿
𝑃𝐿 𝑀𝐷
𝑇𝐸 = − = 49,05 𝐾𝑁
2 𝐿
Moment en travée :
𝑇𝐷2
𝑀𝐷𝐸 = − 𝑀𝐷 = 51,094 𝐾𝑁
2𝑃
P a g e | 96
𝑇𝐷
𝑋𝐷 = = 2,92 𝑚
𝑃
𝑇𝐸
𝑋𝐸 = = 2,08 𝑚
𝑃
h = ép = 0,20
En travée
0,055994
μ= = 0,1217 0,1217 < 0,186 ∶ pivot A
1 × (0,18)2 × 14,2
0,055994
Ast = = 0,000956 m2 → Ast = 9,56 cm2
0,1683 × 348
Aux appuis
0,103
μ= = 0,224 0,224 > 0,186 ∶ pivot B
1 × (0,18)2 × 14,2
μ = μu = 0,224
fe 400
εlimite = = εlimite = 1,74 o⁄oo
γS ES 1,15 × 200000
εbc 3,5
αlimite = = ⇒ αlimite = 0,67
εbc + εlimite 3,5 + 1,74
Comme 0,186 < μu < μlimite : nous sommes au pivot B avec armatures
simples
Section d’armature
0,103
Ast = = 0,001886 m2 → Ast = 18,86 cm2
0,1569 × 348
Poutre de la rampe
Prédimensionnement
500 500
≤ℎ≤ 33,33 𝑐𝑚 ≤ ℎ ≤ 50 𝑐𝑚 ℎ = 50 𝑐𝑚
15 10
𝑏 = 30 𝑐𝑚
Charges d’exploitation
Q = 30,24 KN/m
Combinaison
Schema statique
69,961 KN/m
A
B
5,00
𝑃𝐿
𝑇𝐴𝐵 = = 172,4 KN
2
h = ép = 0,50
d = 0,45
0,2155
μ= = 0,245 0,245 > 0,186 ∶ pivot B
0,30 × (0,45)2 × 14,2
μ = μu = 0,245
P a g e | 99
fe 400
εlimite = = εlimite = 1,74 o⁄oo
γS ES 1,15 × 200000
εbc 3,5
αlimite = = ⇒ αlimite = 0,67
εbc + εlimite 3,5 + 1,74
Comme 0,186 < 0,245 < 0,39 : nous sommes au pivot B avec armatures
simples
Section d’armature
0,2155
Ast = = 0,001605 m2 → Ast = 16,05 cm2
0,3857 × 348
Armatures transversales
T= 172,4 KN = 0,1724 MN
At = 6HA6
St = 15 cm
DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES
4HA10
8HA16
P a g e | 100
VII.2.1. INTRODUCTION 8
De tout temps, l’homme s’est toujours préoccupé de son environnement naturel.
Toutes les civilisations anciennes, tous les humanistes ont eu conscience de la
nécessité de faire corps avec l’environnement. L’entretien et la protection du milieu
vital sont toujours apparus comme indispensables aux hommes, conscients de leur
environnement ou simplement sensibles aux beautés de la nature.
Il faut constater toutefois que des mesures ou des actions ont été adoptée en
général par la société en fonction de l’imminence d’un danger (disparition de la foret,
inondations fréquentes, épidémies, etc.), de l’apparence devenue manifeste d’une
dégradation de l’environnement naturel ou humain (ville, patrimoine, eutrophisation
des lacs et rivières, etc.) ou suite à des préoccupation éthiques quant à l’avenir
incertain de tel ou tel aspect du patrimoine (préservations des monuments, effet
globaux sur le climat).
8
WALTHER RENE, Traité de génie civil volume 23 : études d’impact sur l’environnement, éd 1999
P a g e | 101
VII.2.3.1. Bruits
En outre, le bruit peut être généré directement par les travaux, mais aussi par
les circulations supplémentaires engendrées dans le quartier. A ce titre, les
chantiers de démolition sont très concernés par le bruit de la circulation des
camions évacuant les gravats. Concernant les travailleurs sur le chantier, les
exigences en termes de réduction et de limitation des nuisances sonores ont trait
avant tout à la santé. C'est pourquoi, le port de protections individuelles est bien
souvent nécessaire sur le chantier.
Ces dégradations sont occasionnées par des passants curieux ou par ces nuisances
visuelles contribuent à donner une mauvaise image du chantier comme du quartier.
Aussi, sur les grands chantiers, le maître d'ouvrage pourra veiller à ce que soit
aménagé un point de vue panoramique sur le chantier.
9
MEDAD, MLV, Prise en compte de l’environnement et sa réglementation dans les chantiers de bâtiment, éd
2007, P 23
P a g e | 104
- les risques de pollution du sol et de la nappe par le futur chantier et les risques liés
à la réalisation des travaux en infrastructure. Cette évaluation est à intégrer à l'étude
de sol qui doit être réalisée.
VII.2.4.4. Démolition
Pour les chantiers de démolition, la sensibilité du voisinage aux nuisances du
chantier est d'autant plus grande que les nuisances d'un chantier de démolition sont
en général d'un niveau plus intense qu'en construction neuve. Plus la durée du
chantier est importante, plus cette évaluation doit être précise. Les contraintes liées à
l'évacuation des déchets de démolition doivent être également évaluées.
CONCLUSION
Cependant, loin d’être parfait et étant conscient que toute œuvre humaine
aussi importante qu’elle puisse être, ne peut échapper aux imperfections, nous
invitons les lecteurs du présent travail d’y apporter toutes critiques et suggestions
constructives en vue d’une amélioration pour des projets futures.
P a g e | 107
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages :
1. ERNST NEUFERT, Les élément des projets de construction, 8è ed, Dunod,
paris 2002, 551 p