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CHAPITRE IL

DÉFORMATIONS DES SOLS:

Tassement et consolidation des sols

Section B
Dr Debieche - M Année universitaire
2020/2021
DEFORMATIONS DES SOLS : Tassement et
Consolidation des sols

I. Définitions Sous l'action des charges appliquées, il se développe dans les sols
des contraintes qui entraînent des déformations. Les déplacements verticaux vers
le bas sont appelés tassements. Dans la plupart des cas la surface du sol est horizontale et
les charges appliquées sont verticales; les tassements sont donc les déplacements
prépondérants. Si les tassements uniformes peuvent être gênants lorsqu'ils sont trop
importants, les tassements différentiels sont redoutables car ils peuvent créer des désordres
graves: basculement, voire renversement des constructions, augmentation importante des
efforts dans les structures hyperstatiques. Le tassement est dû à la compressibilité du
sol c'est à dire au fait qu'il peut diminuer de volume. La compressibilité du sol résulte de:
.. la compression de l'air qui remplit des vides. L'eau est supposée incompressible.
L'air, très
compressible, provoquera un tassement quasiment instantané. l'évacuation de
l'eau contenue dans les vides. C'est la consolidation primaire, elle produit le
tassement le plus important: le sol subit une diminution de volume correspondant
au volume d'eau expulsée (le sol est supposé saturé). la compression du squelette
solide. C'est la consolidation secondaire, elle correspond au tassement des grains qui
s'arrangent entre eux de façon à occuper un volume plus réduit. Il se
produit un fluage dû au déplacement des couches adsorbées. Le tassement total
final d'un sol, noté s (ou dans d'autres ouvrage AH), a donc trois composantes :
S = Si + Sc
+Ss Où S;: tassement immédiat Sc: tassement de
consolidation, lié au temps Ss: tassement
secondaire, aussi lié au temps

log temps
tassement
Figure 1: Tassement instantané, de consolidation
et secondaire

(cours MASI: L2)


II. Calcul des contraintes dues aux surcharges II.1 Détermination des surcharges Soit
qo la surcharge apportée par une fondation; pour la construire il a fallu excaver le sol
sur une profondeur D et donc supprimer une contrainte naturelle Oyo égale à y.D. La surcharge
apportée par la construction de la fondation, à prendre en compte dans les calculs, est donc :

q=90 + y.D

Dans les calculs de fondations superficielles les profondeurs sont souvent comptées à
partir du niveau de la semelle et non à partir de la surface du sol.

II.2 Cas d'une charge concentrée : Q - Relations de BOUSSINESQ Boussinesq a


développé une théorie permettant de déterminer le tenseur des contraintes en un point
situé à la profondeur z dans un milieu semi-infini, élastique, non pesant, chargé par une force
ponctuelle verticale Q (figure 2). Les composantes de la contrainte s'exerçant sur une
facette horizontale ont pour expression :

40,
12.

Figure 2 : d'une charge concentrée selon la théorie de


BOUSSINESQ

32 23
3Q 1 Aoz= 271 (r2 +
2235/2 = 2772.coss

Aron
=
.
23.05
3

Aoz et Atzr sont indépendants de E et u


Pour mieux saisir la répartition dans le sol des contraintes dues à une charge concentrée Q, on
peut considérer :
la distribution des contraintes verticales Aoz, suivant des plans horizontaux (z =
cste)
(figure 3-a); : les courbes d'égale contrainte verticale (Aoz = cste). On obtient une
famille de courbes
constituant le "bulbe des contraintes" (figure 3-
b).

Q en
KN
Q en
kN

11,9
1.9%
Courbe d'égale
contrainte

1.50
m+
2m+
S

2.50M
M

»
Réparation
simpllliée.

- a - suivant des plans


horizontaux
- b - bulbe des contraintes Figure 3:
Distribution des contraintes dues à une charge concentrée

II.3 Cas d'une charge répartie : q. II.3.1 Principe de calcul Considérons une surcharge
répartie d'intensité q s'exerçant sur une aire (S) à la surface du milieu élastique non
pesant. L'intégration de la formule de Boussines permet de déterminer la contrainte
verticale Oz, pour différentes distributions de charges (figure 4).

Figure 4 : Cas d'une charge


répartie
La force élémentaire dQ = q.dS provoque à la profondeur z et à la distance r, une contrainte
d(40z) :

d(102) =
squa.coss o
102 = |d()
D'où :

- 3.
3m 40z = 772: || q
cos5 0.ds

Cette intégration a été faite pour tous les types usuels de chargement (fondations ou
remblais) et se présente soit sous forme de formules dans les cas simples,
soit sous forme d'abaques. D'une façon générale, la contrainte Aoz, s'exerçant
sur une facette horizontale, résultant de l'action d'une charge verticale uniformément
répartie d'intensité q est donnée par la relation :
Aoz= I.q I est un nombre sans dimension, inférieur à 1, appelé coefficient
d'influence. Il est fonction de :
la profondeur z, i la forme et de la dimension
de l'aire chargée,
l'écartement du point A considéré par rapport au centre de gravité de l'aire
chargée. Dans la pratique I est en général déterminé à l'aide d'abaques établis pour
des géométries données de chargement.

II.3.2 Charge uniforme circulaire Dans l'axe d'une charge circulaire


uniforme de rayon R, à la profondeur z, on a (figure 5):
D
D

Figure 5: Charge uniforme


circulaire

[=
1-
11+(AT
Cette formule est parfois présentée sous forme
d'abaque

II.3.3 Charge uniforme rectangulaire L'abaque de Steinbrenner (cf. annexe 1) permet de


calculer Aoz s'exerçant sur une facette horizontale à la profondeur z sous un angle de
l'aire chargée (figure 6). Pour une semelle de longueur L et de largeur B, l'abaque
donne I en fonction de L/z pour différentes valeurs de B/z. L et B sont interchangeables.
-
4

OZ

Figure 6: Charge uniforme rectangulaire Généralisation : La contrainte à la


verticale d'un point quelconque A s'obtient en définissant, à partir du rectangle
effectivement chargé et du point considéré, quatre rectangles ayant chacun
un angle à la verticale du point A. Le coefficient d'influence total, à la verticale
de A, est obtenu par application du principe de superposition en faisant la
somme algébrique des coefficients d'influence de chacun des rectangles (figure.
7).
La verticale passant par A traverse la zone chargée (fig. 7-a): I = 11 + 12 +13 +
14 - La verticale passant par A ne traverse pas la zone chargée (fig. 7-b): I = 11
+ 12 - 13 - 14

(a)
(b)
Figure 7 : II.3.4 Charge trapézoïdale (en forme de remblai avec talus)
de longueur infinie L'abaque d'Osterberg (cf. annexe 2) permet de calculer
Aoz, s'exerçant sur une facette horizontale à la profondeur z sous le bord de
l'aire chargée, en fonction des paramètres a/z et b/z (figure 8).
Figure 8 : Charge trapézoïdale de longueur infinie

5 -

II.3.5 Charge triangulaire (en forme de talus)


de longueur b L'abaque de Faduin (cf. annexe
3) donne I dans le cas d'une charge triangulaire
répartie sur un rectanglede cotés a et b en
fonction des paramètres a/z et b/z. Le point
considéré est sous un angle de l'aire chargée.

Annexe 1 ABAQUE DE STEINBRENNER

0,25

0.24 9,23

9,22
Quobuv

deraité
=1,2
‫ܙܐܘ‬
21.0
Q, 20
men omt
‫ܩܙܗܗܐܬܐ‬

EEEEEEE EEEE EE E
-
0,9
0.19
VT
=
0.8

WA02
=Q7

=
0.6
0.18 0,17 0.16 0,15 0,14
0,13 0.12
IN
= 0.5

ІЛИ
MzQ4
0,11

0,10
V81
0.09
m = Q3

0.08

m = 22
0.07
0,06
0,05 QOL
m = 01
0
.
0

0,0

0.01
AV

0,00
= 90
Annexe 2 ABAQUE
D'ÔSTERBERG

-6
10

11llli

b/:
TORTILLBTPUT
6/2=95
Coefficient d'influence."
N

4oz = 91
404
010
-
-
TT

b/2:0
0,01
2
3 4 5 6 7 89 91
2
3 4 5 6 7 8910
3 4 5 6 78 100

Annexe 3
ABAQUE DE FADUM
925

024

02

INDI
920
610
00Z

017

016

0,15

SAM
Valeur de l
WALA
600

0,60
007
900
n=0,50
Q45 0.40 035 0.30
SOD
700

925 920
QIS n=0,10

01
02
03 04
06
08 10
2
3
4
6m

III. Compressibilité des sols III.1 Compressibilité des sols pulvérulents et sols
fins III.1.1 Sols pulvérulents Si l'on considère le cas d'un matériau granulaire
soumis à une compression unidimensionnelle, on s'aperçoit que la courbe
contrainte-déformation montrée à la figure 9.a est caractéristique des sables en
compression ; la figure 9.b représente les mêmes données mais cette fois,
l'indice des vides remplace la déformation sur l'axe des ordonnées. Il est courant
d'imposer au système d'axe de coordonnées une rotation de 90° quand on
représente e en fonction de Ov . La figure 9.c exprime la compression en fonction
du temps et on peut constater que cette compression se produit rapidement à cause
de la forte perméabilité des sols granulaires. L'expulsion de l'eau (et de l'air)
contenue dans les vides se fait facilement. Remarque :
► la compressibilité du sol grenu n'est due qu'à la compressibilité du squelette solide;
► les tassements dans ces sols sont instantanés, ils ont lieu immédiatement après
l'application
de la charge ; > - les tassements sont les mêmes que le sol soit humide, sec ou
saturé.

a - contrainte en fonction de la déformation


b- indice des vides en fonction de la contrainte
Compression (%)

0 123456
Temps (min)

C-Compression en fonction du temps Figure 9 : Courbes de contrainte-déformation et


de déformation-temps pour un sable typique

III.1.2 Sols fins Lorsque les argiles subissent un chargement, leur compression
est déterminée par la vitesse à laquelle l'eau est chassée des pores parce qu'elles ont
une faible perméabilité. Ce phénomène, qu'on appelle la consolidation, fait intervenir les
effets de la contrainte et du temps sur la déformation. Les déformations peuvent se
prolonger durant des mois, des années et même des dizaines d'années. C'est la seule
distinction fondamentale qu'on puisse établir entre la compression des matériaux
granulaires et la consolidation des sols cohésifs : la compression des sables se produit
instantanément tandis que la consolidation est un processus lié au temps. Les différentes
vitesses de tassement dépendent des perméabilités respectives.
quer la consolidation des argiles par l'analogie du ressort représentée à la
figure 10. on P chargé verticalement comprime un ressort à l'intérieur d'un cylindre rempli
d'eau. Le ressort correspond au squelette du sol et l'eau du cylindre représente l'eau
contenue dans les pores du sol. L'orifice de la soupape V placée sur le piston correspond
à la dimension des pores du sol; à l'équilibre, lorsque la soupape est ouverte, l'eau cesse de
s'écouler (fig. 10.a). Cet équilibre peut être comparé à celui qui est atteint par une couche de
sol qui supporte le poids de toutes les couches sus jacentes (qu'on appelle poids des terres).
Un manomètre raccordé au cylindre indique la pression hydrostatique uo à ce point précis.
On place maintenant un incrément de charge Ao sur la couche de sol (fig. 10.b). On suppose que
la soupape V est fermée au début de la consolidation. A l'application de la charge, la pression est
immédiatement transmise à l'eau contenue dans le cylindre. Etant donné que l'eau est
relativement incompressible, que la soupape est fermée et que l'eau ne peut s'échapper,
il n'y a pas de tassement du piston et le manomètre indique Au = 40. On appelle cette
pression interstitielle, Au, la pression interstitielle en excès parce qu'elle correspond à la
partie excédentaire de la pression hydrostatique initiale uo. Pour simuler un sol cohésif à
grains fins de faible perméabilité, on peut ouvrir la soupape et permettre à l'eau de sortir
lentement du cylindre. A mesure que l'eau est évacuée, sa pression diminue et la charge
Ao est transmise au ressort qui se comprime sous cette charge. Lorsque

-10.
l'équilibre est atteint (fig. 10.c), l'eau ne s'écoule plus du cylindre, la
pression interstitielle est redevenue hydrostatique et le ressort est en équilibre
avec la charge ou + Ao. Ce module élémentaire permet d'illustrer ce qui
se produit lorsque des sols cohésifs sont chargés, soit en laboratoire,
soit sur le terrain. Au début, les sollicitations externes sont entièrement
transmises aux pressions interstitielles et on n'enregistre, à ce moment,
aucun changement dans les contraintes effectives. Graduellement, au
fur et à mesure que l'eau est expulsée sous l'effet du gradient de
pression, le squelette de sol se comprime, absorbe la charge et la
contrainte effective augmente (figure 10 et 11). Au bout d'un certain temps, la
pression hydrostatique en excès devient égale à zéro et la pression interstitielle
reprend la valeur qu'elle avait avant le chargement.

poids des terres


Δσ+ poids des terres av
Soupape (orifice correspondant à la perméabilité)

Uo

to tAul

0000000
Ressort
squelette du sol

Eau
contenuc dans les pores
b) Chargé, AO
Noter l'augmentation de la pression interstitielle et du débit.
a) À l'équilibre

40 to
BY

(44+0)

c) À l'équilibre sous les charges ov + 10


Noter le tassement s.
Figure 10: Analogie du ressort appliquée au phénomène de la consolidation

-11

Errective
Terfective in
ainte
contrainte
PRESSION
D'+u=5 (99 soit !)
Pression
Interstitielle
u

TEMPS
TASSEMENT

Figure 11: Contraintes et déformations dans le temps

III.2 Mesure de la compressibilité : Essai oedométrique La compressibilité se mesure


au laboratoire à l'aide de l'appareil oedométrique (figure 12). L'essai oedométrique
reproduit les conditions de déformation des sols dans le cas d'un massif à surface
horizontale chargé par une pression uniforme et où le sol ne peut se déplacer que
verticalement. Le principe de l'oedomètre a été inventé au début du XXe siècle et cet
appareil fait partie de l'équipement de tous les laboratoires de mécanique des sols.
III.2.1 Oedomètre L’oedomètre, utilisé pour réaliser les essais de compressibilité à
déformation horizontale nulle, comporte deux
parties :
- une cellule contenant l'éprouvette de sol;
- un système de mise en charge. III.2.1.1 Cellule ædométrique Deux types de cellules
ædométrique sont utilisés à l'heure actuelle. Ils se différencient par le fait que, dans un
cas, on peut contrôler l'écoulement de l'eau qui sort de l'éprouvette ou la pression de
l'eau pendant l'essai, tandis que, dans l'autre cas, on ne le peut pas. Les cellules
ænométriques ouvertes qui ne permettent pas de contrôler l'eau pendant l'essai,
comportent (figure 12 a):
une bague annulaire rigide contenant l'éprouvette de sol; - deux pierres poreuses
assurant le drainage des deux faces supérieure et inférieure de l'éprouvette ; - un piston
coulissant à l'intérieur de l'anneau et venant charger l'éprouvette ; - un réservoir d'eau
dans lequel l'ensemble précédent est immergé ;
- un ou deux comparateurs pour mesurer les déplacements verticaux du piston. Si l'on
remplace la pierre poreuse inférieure par une bague métallique, on peut réaliser les
essais sur des éprouvettes drainées d'un seul côté. Les cellules oedométriques
fermées, qui permettent de contrôler la quantité d'eau qui sort de l'éprouvette ou la
pression de l'eau dans le sol, comprennent (figure 12 b):
• une bague annulaire rigide contenant l'éprouvette de sol ;

-12

une embase comportant un logement pour la pierre poreuse inférieure et


un conduit pour l'évacuation de l'eau interstitielle ; un piston coulissant à
l'intérieur de l'anneau et comportant un logement pour la pierre poreuse
supérieure et un conduit pour l'évacuation de l'eau interstitielle ;
deux pierres poreuses assurant le drainage des deux faces de l'éprouvette
;
• un ou deux comparateurs pour mesurer les déplacements verticaux du
piston. Les éprouvettes oedométriques ont des dimensions variables selon
le matériel utilisé. Les dimensions les plus fréquentes sont les suivantes :
- diamètre : 60 ou 70 mm; (outt
· hauteur : 2,2 ou 24mm. III.2.2.2 Système de mise en charge Pour
appliquer les charges nécessaires sur le piston de l'oedomètre, on utilise
principalement : - des systèmes mécaniques de chargement par poids,
en général avec des bras de levier pour augmenter les efforts
appliqués ; - des systèmes pneumatiques ou hydrauliques. Ces deux
types de systèmes sont également adaptés à la réalisation des essais
classiques de chargement par paliers. Toutefois, les systèmes hydrauliques et
pneumatiques, plus faciles à automatiser, s'avèrent souvent indispensables pour
la réalisation des nouveaux types d'essais oedométriques. Les systèmes de mise
en charge utilisés pour les essais oedométriques permettent, en général, de faire
varier la pression appliquée entre 5 ou 10 kPa (poids propre du piston) et 2 500
kPa. Pour les essais sur les sols raides (et les roches tendres), des oedomètres
spéciaux, permettant des charges dix fois supérieures, sont utilisés.

Comparateur Charge)
Comparateur
Charge Évacuation supérieure,
de l'eau interstitielle

e
y Piston Eau
za
Réservoir
n Pierre poreuse
supérieure
- Anneau

Eprouvette
-Anneau
Pierre poreuse
supérieure

Eprouvette
VET

-Pierre poreuse
inférieure
Pierre poreuse
inférieure
Embase

@ cellule ouverte
ton Évacuation
inférieure de l'eau interstitielle
cellule fermée
Figure 12 - Cellule oedométrique

-13.

L'essai oedométrique fournit deux types de courbes


• courbe de consolidation
Consolidotion
Primoire
O.Ch
tassement de l'échantillon en fonction du temps pour une contrainte constante
Consolidation secondoiro

essai répété pour plusieurs contraintes croissantes sur le


même échantillon
logt

• courbe de compressibilité
tassement en fonction de la contrainte appliquée

lg
Courbe de compressibilité

Obtention de la courbe
.
.....
AH;
Ae

H. "1+e, ei = eo-Ae,

lg o'

Ae
v
+
V
1+eo

La courbe de compressibilité permet de déterminer trois caractéristiques du sol étudié :


. La pression de préconsolidation, . L'indice de compression, - l'indice de gonflement,
-14
Indice de compression C, et de gonflement C.
pente de la courbe vierge de
compressibilité
I de
Cs on Cc =
Aligo,)
Sable Kaolinites Illites
Montmorillonites
0,01 <C, <0,10
0,10 <C<0,25
0,25 <C<0,80
0,80
<C<2,50

Echelle
logarithmique

Sable

Kaolinites
incompressibl
e
lorsque
Lo<0,02 nès
peu compressible
0,02 <C<0,05 peu
compressible
0,05 <Cc < 0,10 )
moyennement compressible
0,10 <CC <0,20
assez fortement compressible
0,20 <CC <0,301 n'es
compressible
0,30 <CC <0,50
extrêmement compressible
0,50 <CC L relation empirique Ce = 0,009
(W; -10) Module oedonnétrique Ecod
Illites

Monmorillonit
es

relie les déformations aux connaintes


ΔΗ

son =-
Eced.
H
Eod 2407 -
10/(1+en)
ΔΗ
Ae H - non constant -
dépend de l'état de
contrainte initiale considérée
; et de l'intervalle de
contrainte Ao;
100

-15.

Pression de préconsolidation
Schématisation de la courbe de
compressibilité
• Pression de
préconsolidation o, - entre
A et B
faible tassement
• connaintes auxquelles le sol a déjà été
soumis
à un moment ou à un autre de son histoire
géologique, le sol a été soumis à une
pression so (exemple : poids des terres)
Échelle logorahmique -
entre B etc
• forte compressibilité le
sol ne peut pas supporter plus que c', sans
se déformer de façon importante
le sol est soumis à des contraintes supérieures à toutes celles qu'il a déjà
connues
• courbe vierge de compressibilité
0

Classification des sols selon la compressibilité


Prélèvement d'un échantillon de sol à une profondeur
donnée
- contrainte effective à laquelle était soumis le
sol :010 - essai oedométrique : 0,

• Sol est normalement


consolidé
si 0, 0, le sol est normalement consolidé (NC)
contrainte
effective
initiale

application d'une surcharge au


sol
+ tassement suivant courbe
vierge

dans le
passé
+ ce sol a tassé uniquement
sous son
propre
poids
ovo-
Échelie logarithmique col
normaloinont
consolido

- 16

• Sol
surconsolidé
to
le sol est surconsolidé (SC)

à un moment antérieur de son


histoire

+ ce sol a été soumis à une contrainte


supérieur au
poids des terres actuel Ex: erosion,
excavation, changement de niveau de la
nappe
phréatique
Echolia iogarithmique © sol
surronisolieder

• Sol sous-
consolidé

consolidation primaire pas


terminée
→ le sol n'a pas encore été
soumis à une
contrainte aussi élevée que dio
(poids des terres actuel)
Ex: remblai récent, mal
compacte
on oin Echelle loganthmique

Expression du tassement
oedométrique

Sol normalement
consolidé 0:
00, de
o
Aftogt;)
= Talbogo.) logsovo +202)-
logo.io
se

logo
στο
σίρt Δση
de=-C.log(1
O
team
AH
Ae
et
H
1+00

- 17
Sol surconsolidé 0,0
<0, 1. si ovo +10,
<0;
de
Ae

Co-Talogo;)] logsoio +10;)-


logorio
logo

O's owo + 40'

AO,
Ae=-Cs.log 1+
"
10,
Ovo
AH =-Ho.
s .log 1+
iteo
1
Ovo
et AH ,
se
H 1+ep

Evolution du tassement en fonction du temps Nous avons vu dans les paragraphes


précédents la manière de calculer le tassement total dû à la consolidation
primaire. Toutefois, pour des sols fins, le tassement peut prendre beaucoup de
temps à se réaliser dans sa totalité (plusieurs mois à plusieurs années). On peut
alors se demander le point d'avancement de la consolidation primaire et le temps
nécessaire au tassement total. Pour répondre à ces questions compliquées
(puisque le tassement n'évolue pas de manière proportionnelle au temps), nous
utilisons la théorie de consolidation de Terzaghi et Fröhlich dont les hypothèses sont
les suivantes :
les grains solides et le fluide sont
incompressibles,
le sol est saturé,
• le squelette solide à un comportement élastique
linéaire.

-18

Degré de consolidation
On appelle degré de consolidation moyen d'une couche compressible le
rapport du tasse. ment Ahi au temps / sur le tassement final Alix. Il est noté U,
c'est un nombre sans dimen
sion :
U=Alle
U= Alloo

Al = 0 au moment de l'application de la surcharge V


= 0%. Lorsque t + le tassement final est atteint et U = 100
%.
Sachant que le tassement est fonction de la diminution de la surpression
interstitielle (plus l'eau s'évacue plus les grains solides reprennent la surcharge Ad). On
montre alors que U peut aussi être défini à partir de la surpression interstitielle :

U=1
où Auo est la surpression interstitielle à t= 0) engendrée par l'application de la surcharge,
et Au, au temps 1.
De même le degré de consolidation peut également être défini à partir de
l'accroissement de contrainte effective :
U=
où Aoi est l'accroissement de la contrainte effective au temps i
et Ao contrainte effective en fin de consolidation.
l'accroissement de

19

L'évolution de Au en fonction de : et de l est dictée par l'équation de


diffusion de l'eau :
Au
Au
Di = Q
72
Le paramètre c, est appelé coefficient de consolidation verticale, il regroupe
l'influence de la perméabilité k du sol compressible et de son module oedométrique
Eoed, Il s'exprime en m2/s :
k. Eod
L'équation de diffusion peut également s'écrire sous une forme
adimensionnelle :

OT. = 322

où Z = z/hp et Ty = 4:1/1 distance de drainage hp.


sont des paramètres sans dimension dépendant tout deux de la

Pour calculer le degré de consolidation moyen, il faut donc résoudre l'équation de


diffusion, sous sa forme adimensionnelle par exemple. Nous ne détaillons par
cette opération ici, mais on peut montrer que le degré de consolidation moyen V est
une fonction uniquement du paramètre sans dimension Tu, appelé facteur temps :

U = S(Tv) avec To = 2

Dans la pratique, la fonction U = U(Tu) est présentée sous forme


de graphe ou de table
Formules approchées :
116

•U=

(relation de Brinch-Hansen)

Uv-f(ty) pour une couche compressible chargée uniformément


Degré moyen de consolidation U. (%)
T-2 mi-ercission

Uv 100%
7.-2 in de
nacistiem

Factour temps T.-C..UH? Abaque représentant la fonction U = S(T).


- 20

TABLE DE LA FONCTION U(IV)


1.
Tv

0,0795 0,1038
0,1248
0.1598
0.1889
0.004 0,008 0,012 0,020 0.028 0,036 0,048 0,060 0,072 0.083 0,100 0,125 0,150
0,167
0,2141 0.2464 0.2764 0,3028 0,3233 0.3562 0,3989 0,4370 0,4610
0,175 0,200 0,250 0,300 0,350 0,400 0,500 0.600 0,700 0.800 0.900 1,000 2,000
0,4718 0,5041 0.5622 0,6132 0,6582 0,6973 0.7640 0.8156 0,8559 0,8874 0.9119
0.9313 0,9942 1,0000
-

TABLE DE LA FONCTION TU(U)

Lu | 10% | TV | 0.008
20 % | 30 % | 40 % / 50% 0.031 0,071 / 0,127 | 0,197
60% 0,287
70% 80% 90 % 100% 0,403 | 0,567 | 0,848 |

Tv = Bert Gr = k. Food
Tv: facteur temps, U: degré de consolidation moyen, d: distance de drainage
(= épaisseur de la couche si drainée sur une face) Cvi coefficient de
consolidation

62

Cv
DURÉE DES TASSEMENTS
Les sols grenus tassent en des temps très courts (en même temps que se produit le
chargement); la question de la durée des tassements concerne donc seulement les sols
fins (phénomène différé).
Le facteur temps est défini par la relation : Tv = t. Il permet donc,
connaissant le coefficient de consolidation Cv, de déterminer le temps t
nécessaire pour atteindre un degré de consolidation
U choisi : pour U
donné → Tv est déterminé → t= .Ty est calculé. 6-1 -
DÉTERMINATION DE CU A L'ODOMÈTRE - MÉTHODE DE CASAGRANDE
Crest déterminé à partir de la courbe de consolidation (S-Igt) ou (H - Igt)
avec:s (ou H): tassement (ou hauteur) de l'échantillon sous une charge donnée

cv = Ty.de est
est calculé pour un de
Consolidction gré de consolidation moyen U égal à 0,5.
Primaire

À U = 0,5 correspond Tv = 0,197


Consolidation secondaire
ka
lecture des competelews

CV = 0,197d2
t50 150 : temps nécessaire pour obtenir 50% de la consolidation primaire.
d=h : demi épaisseur de l'échantil lon drainé sur ses deux faces à l'instant t50, est
appelé distance de drainage.
100 Courbe de consolidation

Détermination de 150 : Ho, hauteur de l'échantillon au début du palier de chargement, étant


connue, on détermine successivement :
Temps
e Temps
Hauteur de l'échantillon
Fin de la consolidation primaire Milieu du segment HoH100 Abscisse du point qui a
pour ordonnée H50
1100
Hioo H5o

Ordres de grandeur du coefficient de consolidation Cu (en m2/s) :

Kaolinites
Illites Montmorillonites Argiles sableuses
Limons
2.10-7 <C<4.10-7
107 <c<2.10-7 2.10-8 < cu< 10-2 de l'ordre de 10-7 de l'ordre de 5,10-6

TEMPS NÉCESSAIRE POUR OBTENIR LE TASSEMENT FINAL


Le tassement final est considéré obtenu lorsque U = 99,42 %. On a alors Tv =
2,00. Le temps nécessaire pour obtenir le tassement final est calculé en utilisant cette valeur
de To

- CAS D'UNE COUCHE COMPRESSIBLE COMPRISE ENTRE UNE COUCHE TRÈS


PERMÉABLE ET UNE COUCHE IMPERMÉABLE
On peut utiliser les résultats précédents. Il suffit de considérer que la couche compressi ble a
pour épaisseur h, la demi-épaisseur de la couche étudiée au $ 5.
On a toujours h = d (d: distance de drainage).

-29

di

-CONSOLIDATION D'UN SOL COMPOSÉ DE PLUSIEURS


COUCHES
Dans le cas d'un sol composé de plu sieurs couches soumis à une
consolidation unidimensionnelle sous l'effet d'une charge
Hi, kai Eoodi uniformément répartie
, on peut considérer une couche équivalente unique homogène
d'épaisseur H et de coefficient de consolidation ave.
Hyo Ky, Eondi (relation de Absi)
H2
Cve =
12

Hai Kai Eosda

Cas d'un sol stratifié

Principe de calcul de U et du temps de


tassement
Les deux paramètres clefs pour le calcul du temps de tassement
et dont dépend le facteur temps To sont :

- la distance de drainage hp, qui est la plus grande distance verticale à


parcourir par
une « particule » d'eau pour sortir de la couche compressible, telle que
défini sur la figure
Sucherge pererate porta fondation

!!!!!!!!!!!!!!
Sorchwer ENCAPK la fondition
5 Icraineet

11111111111111
ho=h2
teauronne

ment

écoulement
p=112
SUDUT Amimgematte
13 Balcanard

Définition de la distance de drainage hp en fonction des


conditions de drainage.
le coefficient de consolidation ce qui est déterminé, suite à un essai
oedométrique, à partir de la courbe de consolidation (tassement en
fonction du temps pour un charge ment constant, figure 6.11), par
l'une des deux méthodes suivantes :
Méthode de Taylor

0.848(1/2)
190
avec : Ty = 0.848 à U = 90%

Méthode de Taylor
Vigo
150__1_3
415_À_
vrimin)
160
1700

500

390

180 190 200 210 220 230 240


1.15 L 250 260
2704
s (um) + On trace successivement la droite D,. puis la droite D, passant par sc et de pente 1,15 fois plus faible.
L'intersection de D, avec la courbe de tassement fournit too.
Pour U=90%
on a
Tv=0,848

T(90) obtenu graphiquement


Alors le coefficient de consolidation sera:

e
Ty (90)
too
0,848 H2
torna

- 24

Méthode de Casagrande
compressibilité de l'air qui se
trouve dans l'échantillon

logt
Rol 4
150
0100

st Fooh
54cf.....
secondair
e
Le tassement de
consolidation primaire est
donc S100_SO, il est
donc possible de
déterminer le tassement
correspond à un degré
de consolidation U=50%
en écrivant: S50 =
($100_30)/2 et on
déduit t50 du graphe
iS0,
S1001/=
550
SS
.........

$100
primair
e
s

Utiliser (S0, S1) = (st, 541)


pour déterminer SO

Pour T v(50) = 0,197 pour U =


50%
H = demi hauteur de l'échantillon au début de l'essai
de consolidation

50) obtenu graphiquement sur la


courbe.
Alors le coefficient de consolidation
sera:

_T,(50)H?_0,197 H
-
-

-25
Valeurs du coefficient de consolidation Cy
pour différents sols fins

Type de sol
Origine
Cy(m2/s)
Caen
10-7 10-8
0,8 x 10-8
Tourbe Argile vasarde très
plastique Argilemolle très
plastique Argile molle
organique Argile peu
plastique Limon argileux
Limon
Palavas Lanester

Cubzac Narbonne Plaine de l'Aude Orly


10-7
10-7 5 x 10-7 5 x 10-6

Méthode de Casagrande

0.197(h/
2)2
avec : Ty = 0.197 à U = 50%
150

Méthode de Taylor
Méthode de
Casagrande O
so
20

+
logt

U=50%
ac/ab = 1,15

Ahh la
Ah/h.
Courbe de consolidation (évolution du tassement en
fonction du temps). Ordres de grandeurs de c, en fonction du
type de sol :
- pour les argiles : 2.10-4 <cy < 4.10-' mʻls, - pour les
argiles sableuse : c, de l'ordre de 10-mo/s,
pour les limons: 6 de l'ordre de 5.10-6 m/s.

U=
100%.
Calcul du temps de tassement
total

1. La consolidation et donc le tassement sont


totalement achevés 2. pour U = 100% on a T, ~2 (en
fait T, +00), 3.
To, = C,1/3, on en déduit tv-
100% == 2 13,/C. 4. connaissant c, et hp on
calcule IU=100%.

-26

CONSOLIDATION SECONDAIRE
A la suite de la consolidation primaire, appelée aussi consolidation
hydrodynamique, il se produit un phénomène différé appelé consolidation
secondaire. Elle correspond à un fluage du squelette mineral solide du sol. Le
tassement suit approximativement une loi linéaire en fonction du logarithme du
temps; c'est à dire qu'il continue à se manifester longtemps après l'évanouis sement de la
consolidation primaire.
Ce phénomène est particulièrement net pour les tourbes et les vases récentes. Il
l'est beaucoup moins pour les argiles modernes ou glaciaires que l'on peut
rencontrer en France et est pratiquement inexistant pour nos argiles
tertiaires ou plus anciennes. Le tassement secon daire se produit à peu près
sans perte de charge (puisqu'il est très lent). On le détermine par simple
homothétie à partir des résultats de l'essai de compressibilité. Réduction
du temps de consolidation
On a souvent à exécuter des remblais (routes et autoroutes, aéroports,
zones portuaires) sur des sols compressibles. Il est évidemment
nécessaire que la plus grande partie des las sements se produise avant la
mise en service du remblai (c'est à dire avant la construction des ouvrages qu'il
supporte ou avec lesquels il se trouve en liaison directe). La durée de la
consolidation primaire pouvant être très importante, on va chercher à la
réduire, ce que l'on exprime par le terme « accélération de la consolidation ».
Une des solutions consiste à favoriser le drainage de la couche compressible
afin d'aug. menter la valeur du coefficient de consolidation. On va donc chercher
à mettre en place des drains. Une autre solution consiste à profiter du fait que
l'évolution du lassement est plus rapide dans les premiers temps de la
consolidation, on va alors effectuer un préchargement. Méthode des
drains

Principe : on exécute avant la réalisation du remblai des forages verticaux


qui traversent la couche compressible. Ces forages remplis de matériaux
perméables vont jouer le rôle de drains. Les drains sont disposés en plan
suivant une trame régulière, en triangle équilatéral ou carré par exemple
to jo
Couche drainanio

i
ZONE D'INILUENCE
Idiondire ol

2ONE D'INFLUENCE
Romblai
ser onorm
Drains
WITTER
1111112
NETRUITATOR

Drains Couche: compressible


PS: W
PATE
Substratum imperméable

Ton
Schéma d'une installation de drains de sable verticaux.

-27
Le drainage va alors s'effectuer suivant les directions horizontales et
verticales. La généralisation de la théorie de la consolidation à trois dimensions nous
permet d'exprimer le degré de consolidation global i en fonction du degré de
consolidation vertical U, et horizontale (ou radial) Ur :
1 - U = (1 - Uu).(1 – Ur). Pour l'écoulement vertical unidimensionnel, le facteur
temps T, à pour expression :

T, =
Pour l'écoulement radial, le facteur temps Tr dépend du diamètre d'influence des puits D.
On a:

To = Cr est le coefficient de consolidation radiale


défini par :cr/c, = kn/kv.
Le diamètre D de la zone d'influence du drain dépend de la trame d'implantation des
drains : - pour une trame en triangle équilatéral, D = 1,05L (L: côté du triangle), – pour
une maille carrée, D = 1, 13L (L: côté du carré).

Connaissant D et Cr, le facteur temps T, peut être calculé. Des abaques représentant
la fonction Ug = f(Tr) sont utilisées. Remarquons que la fonction Ur = f(T,) dépend du coeffi
cient d'efficacité n du drain. Méthode du préchargement
On profite du fait que la consolidation est plus rapide dans les premiers
temps.

Prenons l'exemple d'un remblais de hauteur H que l'on souhaite construire


comme l'illustre la figure 6.14.
1. Le temps de tassement de la couche compressible dû à la surcharge
engendrée par le
remblais est assez importante. On souhaite donc la réduire. 2. Pour cela, on
construit initialement le remblai souhaité de hauteur H auquel on ajoute
une hauteur supplémentaire AH jouant le rôle de préchargement. 3. Sous cette
surcharge plus importante, le tassement correspondant au tassement final
du remblai seul est atteint plus rapidement. 4. A ce stade, le préchargement de
hauteur AH est retiré, et seul le remblai de hauteur H
subsite. Puisque le tassement final dû au remblai de hauteur H est déjà atteint, il
n'y a plus d'évolution des tassements. Un temps important a été gagné.
H

Remblai
Remblai +
préchargement

-28
final avec préchargement
a final sans próchargemont Temps

remblai seul

ih final remblai
-

préchargement retiré à temps

.in final remblai - préchargement


remblai + préchargement
V Tassement

Application d'un remblai de préchargement.

Remarque :
- Il faut vérifier que la hauteur importante du remblai plus du préchargement ne va pas
amener le sol compressible (et donc peu résistant) à la rupture (voir le chapitre sur les fondations).
- On peut coupler un préchargement à l'utilisation de drains. En général, on précharge au
maximum (en gardant une sécurité par rapport à la rupture), et le complément d'accé.
lération est effectué à l'aide de drains.

ORDRES DE GRANDEUR DES TASSEMENTS ADMISSIBLES

Il convient de vérifier le critère de déformabilité ou de tassements


admissibles. Ce tas sement admissible peut être de l'ordre de quelques
millimètres pour certains båtiments et al teindre plusieurs dizaines de
centimètres pour certains réservoirs.

Distorsion
-

Exemples de tassements admissibles


Tassement différentiel pour deux Type d'ouvrage
points distants de 10 m Båtiments d'habitation :
• normaux
3 à 6 mm - fragiles
3 mm - souples
7 mm Constructions industrielles :
• traditionnelles (charpente
10 mm mélallique ou béton)
• traditionnelles avec
8 mm remplissago fragile
· traditionnelles sans
15 mm remplissage
3/10 000 à 6/10 000
3/10 000 7/10 000

1/1 000

0,8/1 000

1.5/1 000

Le D.T.U. 13.1 – Règles de calcul des fondations superficielles -


mentionne : Les tasse ments maxima et les tassements différentiels
doivent être réduits aux valeurs permettant de satisfaire aux conditions
suivantes :
- l'ouvrage ne doit pas subir de désordres de structures nuisibles,
• les tassements ne doivent provoquer aucun désordre dans les
ouvrages voisins liés ou non à l'ouvrage intéressé,
- ils ne doivent pas perturber le fonctionnement des services utilisateurs.

-29_

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