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N° d’ordre : ….
Série : ….
Mémoire
Présenté en vue de l’obtention du diplôme
De Master en Génie mécanique
Présenté par
THEME
Soutenu le : 13/09/2021
Devant le Jury :
Septembre 2021
REMERCIEMENTS
Remerciements
Nous tenons à remercier Dieu d’avoir nous donner la force, le courage et la volonté de
réaliser ce travail dans d’excellentes conditions.
Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont contribué au succès de notre
mémoire et qui nous ont aidé lors de la rédaction de ce mémoire.
Nous tenons à témoigner toute notre reconnaissance aux personnes suivantes, pour
leur aide dans la réalisation de ce mémoire :
Nos parents, pour leurs soutiens et leurs encouragements ainsi que toutes les
personnes qui nous ont aidés durant notre cursus d’ingénieur.
Dédicace
à ceux qui, quels que soient les termes embrassés, je n’arriverais jamais à leur
exprimer mon amour sincère.
A l’homme, mon précieux offre du dieu, qui doit ma vie, ma réussite et tout mon
respect : mon cher père DJAMEL
A la femme qui a souffert sans me laisser souffrir, qui n’a jamais dit non à mes
exigences et qui n’a épargné aucun effort pour me rendre heureuse : mon adorable mère
FARIDA.
A mes chers frères et à mes chères sœurs qui n’ont pas cessée de me conseiller,
encourager et soutenir tout au long de mes études. Que Dieu les protège et leurs offre la
chance et le bonheur.
Sans oublier mon binôme Merwa pour son soutien moral, sa patience et sa
compréhension tout au long de ce projet.
HAMOUDA RANIA
Dédicace
Je dédie ce travail
A ma famille, elle qui m’a doté d’une éducation digne, son amour a fait de moi
ce que je suis aujourd’hui :
Particulièrement à mon père feu Messaoud, pour le goût à l’effort qu’il a suscité
en moi, par sa rigueur.
A toi mère Sebita, ceci est ma profonde gratitude pour ton éternel amour, que ce
rapport soit le meilleur cadeau que je puisse t’offrir.
A vous mes frères sœurs qui m’avez toujours soutenu et encouragé durant ces
années d’études.
SEFIR MERWA
Sommaire
Remerciements……………………………………………………………………………...……ii
Dédicace……………………………………………………………………………...….………iii
Sommaire……………………………………………………………………………...…v
Liste des figures…………………………………………………………………………….. .…vii
Liste des tableaux……………………………………………………………………...……….viii
Nomenclature……………………………………………………………………………...….…ix
……………………………………………………………ملخص..……………………….……..xi
Résumé………………………..………………………………..…………………………..…….xii
Abstract………………………………………………………………………………………...viii
I. Introduction et étude bibliographique ................................................................... 1
I.1 Introduction............................................................................................................2
I.2 Etude Bibliographique ...........................................................................................2
II. L’exploitation de la géothermie en Algérie .......................................................5
II.1 Introduction............................................................................................................6
II.2 Pompe à chaleur géothermique ..............................................................................6
II.3 Donnés sur la géothermie en Algérie.....................................................................6
II.4 Etudes antérieures ..................................................................................................7
II.5 Etude de quelques réservoirs géothermiques de l’Algérie ....................................8
II.5.1 Le réservoir de Hammamet-Tébessa .....................................................................8
II.5.2 Le réservoir de Hammam Meskhoutine-Guelma ..................................................9
II.5.3 Le réservoir de Mostaganem .................................................................................9
II.5.4 Le réservoir Albien Sahara ..................................................................................10
II.6 Les applications possibles de l’énergie géothermique en Algérie .......................10
II.6.1 Chauffage des habitats .........................................................................................11
II.6.2 Chauffage des serres et Pisciculture ....................................................................11
II.7 Conclusion ...........................................................................................................11
III. Formulation mathématique et Méthode Numérique......................................12
III.1 Introduction..........................................................................................................13
III.2 Formulation mathématique du problème .............................................................13
III.2.1 Équation de continuité………………………………………………………….13
III.2.2 Équation de quantités de mouvement…………………………………………..13
III.2.3 Équation de l’énergie…………………………………………………………...13
III.3 Modélisation de la turbulence ..............................................................................14
Ecole Polytechnique de Constantine, Master 2020-2021 v|Page
SOMMAIRE
Nomenclature
Lettres latines
Symboles Dénominations Unités
𝐶𝑝 Chaleur spécifique à pression constante (J/kg.K)
𝑑0 Diamètre interne du tube en U (m)
dh Diamètre de l’entrée des tube (m)
E Efficacité de tube hélicoïdale
E0 Efficacité de tube en U
F Facteur de friction de tube hélicoïdale
F0 Facteur de friction de tube en U
f Coefficient de traînée de Darcy
h Coefficient de convection thermique (W/m²K)
Gb Génération d'énergie cinétique de turbulence due à
la flottabilité
Gk Génération d'énergie cinétique de turbulence due
aux gradients de vitesse moyens.
k Energie cinétique de turbulence (m2/s2)
Lh Langueur de tube hélicoïdale (m)
Lu Langueur de tube en U (m)
𝑚̇ Débit massique (kg/s)
NU Nombre de Nusselt
𝑃𝑟𝑓 Nombre de Prandtl
Qh Taux d’extraction de chaleur de tube hélicoïdale (kW)
Qu Taux d’extraction de chaleur de tube en U (kW)
Qlisse Flux de chaleur dissipé de la paroi intérieure du tube (W)
en U lisse
Q rainures Flux de chaleur dissipé de la paroi intérieure du tube (W)
en U à rainures
𝑅𝑒𝑓 Nombre de Reynolds
v Vitesse de l’entrée du fluide (m/s)
Symboles grecs
ملخص
يستخدم نظام المبادل الحراري األرضي بشكل شائع لتسخير الطاقة الحرارية األرضية لتدفئة المساحات .ركز هذا
العمل الحالي ،الذي تم تنفيذه كجزء من الماجستير ،على دراسة وتحسين أداء المبادل الحراري القاعدي (حفراالبار)
في ظل ظروف الطاقة الحرارية األرضية في الجزائر.
العمل المنجز في هذه األطروحة هو ،أوالً ،اختبار تأثير التغير في معدل تدفق الماء عند مدخل األنبوب على
شكل Uمع حزوز داخلية على درجة حرارة المخرج.
ثانيًا ،مقارنة مبادل حراري أرضي بسيط على شكل حرف Uبمبادل حراري على شكل Uمع حزوز داخلية .تعتمد
هذه الدراسة على محاكاة عددية باستخدام مشفر الحساب ANSYS FLUENTلدراسة خصائص انتقال الحرارة
لنظام التبادل الحراري.
أظهرت النتائج أن االنخفاض في معدل تدفق الكتلة عند مدخل األنبوب الحلزوني له تأثير كبير على تحسين درجة
حرارة مخرج األنبوب وبالتالي على تحسين نقل الحرارة .باإلضافة إلى ذلك ،فإن السلوك الحراري والديناميكي
ألنبوب Uمع الحزوز الداخلية ذات معدل التدفق الكبير يكون أقل كفاءة مما هو عليه في Uسلس بسبب أهمية
انخفاض الضغط.
هذا العمل هو جزء من مشروع اليونسكو -IGCP 636الذي يهدف إلى تطوير موارد الطاقة الحرارية األرضية من
أجل انتقال الطاقة.
Résumé
Le système géothermique à échangeur de chaleur est couramment utilisé pour exploiter
l’énergie géothermique pour le chauffage des locaux. Ce présent travail effectué dans le
cadre du master, a porté sur une étude et amélioration des performances d’un échangeur
de chaleur sous-sol (forage) dans les conditions géothermiques de l’Algérie.
Le travail accompli dans ce mémoire consiste, d’abord, à tester l’influence du
changement du débit de l’eau à l’entrée de tube en U avec rainures sur la température de
sortie.
En second lieu, à comparer un échangeur de chaleur au sol tube en U simple à un
échangeur de chaleur à tube en U avec rainures intérieurs. Cette étude est basée sur la
simulation numérique à l’aide de code de calcul ANSYS FLUENT pour étudier les
caractéristiques de transfert de chaleur d'un système d'échange de chaleur.
Les résultats montrent que la diminution du débit massique à l’entrée de tube en U
avec rainures a une influence considérable sur l’amélioration de la température de sortie
de tube et par conséquent sur l’amélioration du transfert de chaleur. De plus, le
comportement thermique et dynamique du tube en U à rainures intérieurs avec un grand
débit est moins performant qu’en U lisse à cause de l’importance des pertes de charge.
Ce travail s’inscrit dans le cadre du projet UNESCO-IGCP 636 visant la valorisation
de la ressource géothermique pour la transition énergétique.
Abstract
The geothermal heat exchanger system is commonly used to harness geothermal energy
for space heating. This present work, carried out as part of the master, focused on a study
and improvement of the performance of a basement heat exchanger (drilling) under
geothermal conditions in Algeria.
The work done in this thesis is, first, to test the influence of the change in the water flow
rate at the U-tube heat exchanger with interior grooves on the outlet temperature.
Second, compare a simple U-tube ground heat exchanger to a U-tube heat exchanger with
interior grooves. This study is based on numerical simulation using ANSYS FLUENT
computer code to study the heat transfer characteristics of a heat exchange system.
The results show that the decrease in the mass flow rate at the tube whit grooves inlet
has a considerable influence on the improvement of the tube outlet temperature and
therefore on the improvement of the heat transfer. In addition, the thermal and dynamic
behavior of the U-tube with internal grooves with a large flow rate is less efficient than
in a smooth U because of the importance of the pressure drops.
This work is part of the UNESCO-IGCP 636 project aimed at developing geothermal
resources for energy transition.
I.1 Introduction
L’Algérie possède de nombreuses ressources géothermiques. Cette dernière est apparue sous
forme de sources chaudes sur tout le territoire nord de l’Algérie. Ils sont répartis d’Est en Ouest,
mais ils sont surtout concentrés dans la région de l’Est qui se caractérise par un gradient
géothermique supérieur à 5℃/100 m. Au sud de l’Algérie, la structure géologique du
Continental Intercalaire, également connu sous le nom de « nappe albienne », constitue une
importante réserve d'eau chaude dans la région du Sahara algérien, d'une superficie de plus de
650 000 kilomètres carrés.
I.2 Etude Bibliographique
De nombreux auteurs se sont intéressés à étudier les gisements géothermiques en Algérie et
la possibilité d’exploitation de ces ressources pour soutenir les autres énergies renouvelables en
appliquant des forages pour le chauffage et le refroidissement dans les différentes régions de
l’Algérie :
Li et al. [1] ont effectué des simulations numériques pour étudier les caractéristiques de
transfert de chaleur d’un système d’échange de chaleur composé d’un tube coudé en U
profondément enterré. La modélisation numérique 3D à grande échelle et des expériences in
situ ont été réalisées. La différence de transfert de chaleur pendant deux saisons consécutives a
été calculée et analysée. Le transfert de chaleur en mètre linéaire de tuyau enterré a également
été analysé. Leurs résultats montrent que les températures de l’eau de sortie du tuyau enterré
sous une charge thermique constante étaient de 10,81 et 9,48 °C à la fin des deux saisons,
respectivement, indiquant que la capacité de chauffage du tuyau enterré diminuera au fur et à
mesure que le chauffage progressera.
Zarrella et al.[2] ont étudié les performances d’un échangeur de chaleur hélicoïdal au sol à
différents modes de fonctionnements. Ils ont également étudié les effets des changements de
diamètre du trou de forage et de l’hélice et les caractéristiques du matériau de remblai. Les
résultats de la recherche montrent que l’efficacité énergétique saisonnière de la pompe à chaleur
des trois modes de fonctionnement est à peu près la même, et lorsque le système fonctionne par
intermittence toutes les heures, l'efficacité énergétique reste presque inchangée pendant la
journée. De plus, il a été conclu que lorsque le diamètre du trou de forage est plus petit, la
réduction de l’échange de chaleur de surface doit être compensée par le matériau de liaison
thermiquement amélioré. Ils ont également examiné les influences des changements de
diamètre des trous de forage et des hélices ainsi que les propriétés des matériaux de remblayage.
Les conclusions ont montré que l’efficacité énergétique saisonnière de la pompe à chaleur
était approximativement la même pour les trois modes de fonctionnement et que l’efficacité
énergétique était presque constante pendant la journée lorsque le système fonctionnait sur une
base intermittente horaire. En outre, il a été conclu que lorsque le diamètre du forage était plus
petit, la réduction de surface de l’échange de chaleur devait être équilibrée par un matériau de
jointoiement thermiquement amélioré.
Javadi et al. [3] ont comparé huit nouveaux types d’échangeurs de chaleur hélicoïdaux au
sol à un seul échangeur de chaleur à tube en U. La comparaison s’est focalisée sur le taux
d’échange thermique, la perte de charge, la résistance thermique, l’efficacité et la capacité de
performance thermique. Toutes leurs simulations numériques sont effectuées par le logiciel
ANSYS FLUENT 18. La validation des simulations numériques a été faite sur la base des
résultats expérimentaux. Leurs résultats ont indiqué que l’échangeur de chaleur à triple hélice
a les meilleures performances thermiques par rapport aux autres échangeurs de chaleur au sol.
Il est suivi d’échangeurs géothermiques à double hélice et hélice (tube W). Ils ont conclu
également que l’échangeur de chaleur tube en U a les performances thermiques et la perte de
charge les plus faibles par rapport à tous les échangeurs de chaleur hélicoïdaux au sol.
Piller et Scorpo [4] ont étudié la convection forcée transitoire des forages verticaux par
simulation numérique. La géométrie réelle du forage est prise en compte ce qui entraîne une
perturbation du débit et de la température des champs. Les présents résultats sont comparés à
un modèle de source de chaleur en ligne analytique.
Une approche numérique est proposée par Tang [5] pour les simulations d’une pompe à
chaleur géothermique (GSHPS). Le modèle de la capacité de résistance (RC) est utilisé pour
prédire la réponse transitoire du BHE. Ce modèle tient compte de la capacité thermique du
forage, la circulation de fluide à travers le tube en U ainsi que la conduction thermique du fluide,
des tuyaux, du coulis et du sol. De plus, le modèle d'équation-fit de Biglarian et al. [6] avec le
modèle de fraction de charge partielle (PLF) est utilisé pour calculer les performances
transitoires de la pompe à chaleur. Le modèle numérique proposé est utilisé pour simuler un
système de pompe à chaleur eau-air géothermique résidentiel dans les conditions climatiques
de Téhéran, Iran. Les résultats montrent que le fait d’ignorer la capacité thermique du forage a
un impact remarquable sur la température du fluide de sortie du forage pour des petits
intervalles de temps, tandis que son effet sur la performance énergétique annuelle du GSHPS
est moins spectaculaires.
Valizadeh et al. [7] ont réalisé une simulation paramétrique à l’aide du logiciel Fluent pour
étudier l’influence considérable des fluides non newtoniens sur différents paramètres sur les
tubes en spirale. Leur étude de la perte de charge à l’intérieur de la conduite a révélé que face à
l’augmentation du nombre de Reynolds, le coefficient de frottement diminue. Ils ont été
constatés que dans les tubes spirales le coefficient de frottement est supérieur à celui du tube
direct à cause du fait de la présence de courants secondaires.
Pan et al. [8] ont effectué l’analyse de sensibilité des paramètres de conception des
échangeurs de chaleur de forage profond (DBHE), y compris le diamètre extérieur du tuyau.
Une méthode analytique a été utilisée et leurs résultats de l’analyse de sensibilité indiquent que
le taux d’extraction de chaleur peut être considérablement affecté par le diamètre extérieur du
tuyau, la profondeur du trou de forage et le débit et que les matériaux de coulis. Ils ont proposé
une procédure pour optimiser ces paramètres de conception.
Diersch et al. [9] en utilisant la méthode des éléments finis. Les auteurs ont comparé les
méthodes d’estimation directe de la distance entre les nœuds du maillage et la détermination
itérative de la distance entre les nœuds pour bien définir la température de sortie.
Les deux méthodes sont bénéfiques pour déterminer la géométrie de maillage optimal pour
BHE dans la discrétisation régionale. Les auteurs ont également comparé les méthodes
numériques à des solutions de référence analytiques et numériques. Leurs résultats démontrent
l’exactitude et l’applicabilité pratique des nouvelles stratégies de modélisation des BHE.
II.1 Introduction
L’énergie géothermique offre une grande variété d’application pour les zones proches des
sources géothermales. Les utilisations directes de la chaleur géothermique comprennent : la
climatisation, les applications agricoles, l’aquaculture, les procédés industriels et les pompes à
chaleur. La plage de température des ressources géothermiques utilisées pour le chauffage est
de préférence de 60°C jusqu’à 90°C, et la température de l’eau de retour est généralement de
25°C à 40°C [10].
II.2 Pompe à chaleur géothermique
Les pompes à chaleur géothermiques sont l’une des applications d’énergie renouvelable à
la croissance la plus rapide dans le monde aujourd’hui [11]. Ils représentent une technologie
relativement nouvelle mais mature qui utilise de grandes quantités d'énergie stockée dans la
terre. Cette forme d’utilisation directe de l’énergie géothermique est basée sur la température
relativement constante du sol ou des eaux souterraines, qui varie de 4°C à 30°C [10], pour les
maisons, les écoles, les usines et les bâtiments, voire figure II.1. Le système de pompe à chaleur
permet d’utiliser le même équipement pour le chauffage et le refroidissement. En fait, ils sont
utilisés comme appareils de réfrigération qui peuvent être inversés. Il existe deux principaux
types de pompes à chaleur géothermiques : à boucle fermée et à boucle ouverte.
enregistrées ont été de 98°C dans la province de Guelma de Harman El Maskhoutin . Au sud
de l’Algérie, la structure géologique de la couche intercontinentale, également appelée « nappe
albienne », constitue une importante réserve d’eau chaude dans la région saharienne algérienne.
La température moyenne atteint 57°C et elle s’étend sur une vaste zone plus de 650 000
kilomètres carrés [13].
achevées [17]. Ce projet est suivi de plusieurs autres travaux et mémoires d’étudiants en
géologie, hydrogéologie et géophysique, qui peuvent apporter des contributions importantes à
l'énergie géothermique de l’Algérie. A titre d’exemple, nous avons cité Rezig (1991) [18] à
propos des stations thermales du nord-est algérien, Bouchareb (1993) [19] se concentre sur la
géothermie en Algérie, Ouali (2006) [20] sur les caractéristiques géothermiques de la nappe
phréatique d’Albi, et Athamena (2006) [21] sur l’eau chaude de Sétif et aux régions de layat et
de Lamouroux sont situées dans les eaux minérales chaudes des monts Cheffa.
L’Algérie, qui a été l’un des premiers pays à ratifier le protocole de Kyoto adopté en 1997,
est désormais engagée dans une nouvelle politique visant à développer toutes les énergies
renouvelables.
Récemment, le gouvernement Algérien a installé une Autorité Nationale dont la mission est
d’appuyer les projets de développement propre.
Par conséquent, la recherche en énergie géothermique est poursuivie dans le but de
développer des technologies d’extraction des ressources géothermique dans le domaine de la
production d’énergie et dans d’autres applications directes.
II.5 Etude de quelques réservoirs géothermiques de l’Algérie
Considérant les intérêts géothermiques qui sont représentatifs de certaines régions du Nord
et du sud de l’Algérie, nous avons sélectionné quelque réservoir géothermique en profondeurs
à savoir :
II.5.1 Le réservoir de Hammamet-Tébessa
Le voisinage de la zone d’étude possède au moins les sources thermales primaires utilisées
en balnéothérapie. Ce sont Hammam Hammamet et Hammam Sidi Yahia el Madani à Tébessa,
Ain El Hammam, Hammam Essalihine et Hammam Knif à Khenchela. Dans le tableau II.1,
quelques données relatives aux sources thermales sont présentées.
Sources thermale Région T(°C)
Hammam Hammamet Tébessa 35
Hammam Sidi Yahia Tébessa 36
Ain el Hammam Khenchela 75
Hammam Essalihine Khenchela 76
Hammam Knif Khenchela 50
chauffage domestique, qu’il soit collectif ou individuel ou/et la production d'eau chaude
sanitaire. Par exemple, la mise en place de réseau de chauffage urbain, chaque fonctionnement
ou installation de pompes à chaleur géothermiques qui peut fournir des services à des milliers
de foyers. Ils trouvent également d'autres applications, comme le chauffage de piscines,
d’installations thermales, de parcs de loisirs, de serres agricoles, de champignonnières, d’étangs
piscicoles et de séchoirs à bois.
II.6.1 Chauffage des habitats
Sachant que la consommation énergétique des équipements CVC (chauffage, ventilation et
climatisation) des bâtiments varie de 16 % à 50 % de la consommation totale d’énergie, et le
chauffage des bâtiments représente plus de 20 % des émissions de gaz à effet de serre. Par
conséquent, le logement est un domaine important pour améliorer la performance énergétique
[23]. L’énergie géothermique est l’intérêt principal de nombreux pays, et l’utilisation de cette
énergie est non seulement raisonnable d’un point de vue environnemental, mais aussi d’un point
de vue économique. L’Algérie possède un énorme potentiel géothermique ce qui peut jouer un
rôle important dans sa politique de transition énergétique. Une étude visant le chauffage
géothermique des bungalows du complexe touristique des bains turcs de Righa, menée par M.
Hellel, O. Bellache et A. Chenakdu Centre de Développement des Energies Renouvelables en
2006 a permis de montrer la faisabilité d’un système de chauffage géothermique destine aux
locaux d’une station thermale d’un complexe touristique [23].
II.6.2 Chauffage des serres et Pisciculture
Les deux applications principales de la géothermie dans le domaine agricole sont la
pisciculture et les serres. Les cultures sous serre sont une option intéressante en raison des
besoins énergétiques élevés. Les plus grands complexes de serres chauffées par géothermie se
trouvent en Italie, en Hongrie et en Islande. Dans le secteur agroalimentaire, des températures
comprises entre 40 °C et 100 °C sont utilisées pour déshydrater les fruits et légumes. A partir
de 60°C, l'air chauffé peut être utilisé pour sécher les produits agricoles, le poisson et le bois.
[23]
II.7 Conclusion
La géothermie est plus en plus utilisée dans le monde et commence d’être importante en
Algérie grâce à son grand potentiel, sa propreté plus qu’elle est non intermittente contrairement
aux autres énergies. Toutefois, son exploitation à grande échelle nécessite des forages verticaux
ou horizontaux pour être exploitée.
III.1 Introduction
Dans ce chapitre on présente une description générale des modèles mathématiques et
méthodes numériques utilisées dans la simulation d’un échangeur de chaleur sous-sol
(Borehole) proposées. On utilise les méthodes numériques pour faciliter l’obtention des champs
des températures, des pressions etc…Une discrétisation sur des volumes triangulaire est
proposée pour notre géométrie.
III.2 Formulation mathématique du problème
Les équations de Navier-Stokes moyennées dans le temps ainsi que la continuité et la
conservation de l’énergie sont toutes prises en considération pour la simulation numérique du
comportement thermique et dynamique de l’échangeur de chaleur géothermique vertical.
Les hypothèses de simplifications considérées dans cette étude sont les suivantes :
• Régime permanant.
• Ecoulement incompressible.
• Ecoulement newtonien.
• Les effets de la gravité sont aussi inclus.
III.2.1 Équation de continuité
𝝏
(𝜌𝑢𝑗 ) = 0 (1)
𝝏𝒙𝒋
ou Sij = 1/2(∂ui/∂xj + ∂uj/∂xi) est le tenseur du taux de déformation. Dans l’équation d’énergie,
T, λ et Cp sont la température et la conductivité thermique du fluide et la chaleur spécifique à
pression constante, respectivement.
Les résultats de calcul dépendent fortement de la valeur des constantes empiriques, les valeurs
utilisées par défaut dans le code Fluent sont :
𝐶1𝜀 = 1.44 , 𝐶2𝜀 = 1.92 , 𝐶3𝜀 = 1 , 𝜎𝐾 = 1 , 𝜎𝜀 = 1.3 , 𝐶𝜇 = 0.09
Où :
Q est le taux d’extraction de chaleur. (kW)
𝑚̇ est le débit massique. (kg/s)
III.6 Capacité de performance thermique
Le paramètre développé TPC est le rapport entre l’efficacité du transfert de chaleur et la
perte de charge, qui est déterminé par Javadi et al. [26]. C’est un paramètre commun dans les
études liées à l’amélioration de transfert de chaleur et aux échangeurs de chaleurs, un TPC plus
élevé signifié la meilleure performance thermique d’un échangeur de chaleur au sol.
Le calcule de coefficient de performance de capabilité se fait avec l’équation (11) :
On a Lh = 28,22m, Lu = 11,99m
E
E0
TPC = F (11)
F0
2 dh ∆Ph
F= (12)
ρμ²Lh
2 du ∆Pu
F0 = (13)
ρμ²Lu
Qh
E=Q (14)
h,max
Qu
E0 = Q (15)
u,max
La méthode des volumes finis est adaptée aux équations de la mécanique des fluides :
• Équation de conservation de la masse.
• Équation de conservation de la quantité de mouvement.
• Équation de conservation de l’énergie.
La méthode permet de traiter des géométries complexes avec des volumes de forme
quelconque, ainsi qu’une application très naturelle des conditions aux limites de type Neumann
et Robin.[29]
Le principe de la méthode des volumes finis, est la subdivision du domaine d’étude en un
nombre fini de sous-domaines élémentaires, appelés volume de contrôle, comme indiqué dans
la figure II.1. Chacun de ces derniers englobe un nœud dit nœud principal P, les points E et W
(Est et Ouest) sont des voisins dans la direction x, tandis que N et S (Nord et Sud) sont ceux
dans la direction y. Le volume de contrôle entourant P est montré par les lignes discontinues.
Les faces du volume de contrôle sont localisées aux points e et w dans la direction x, n et s dans
la direction y. [30]
Pour le cas stationnaire, l’équation de Poisson d’une variable ∅ dans le cas bidimensionnel est :
∂ ∂ϕ ∂ ∂∅
∂x
(ε ∂x ) + ∂y (ε ∂y) = −ρ (17)
Cette équation ensuite intégrée sur le volume fini correspondant au nœud P, on obtient :
𝑒𝑛 𝜕 𝜕𝜙 𝑒𝑛 𝜕 𝜕∅ 𝜕𝜙
∬𝑤 𝑠 𝜕𝑥
(𝜀 𝜕𝑥 ) 𝑑𝑥𝑑𝑦 + ∬𝑤 𝑠 𝜕𝑦
(𝜀 𝜕𝑦) 𝑑𝑥𝑑𝑦 = [(𝜀 𝜕𝑥 )𝑒 −
𝜕𝜙 𝜕𝜙 𝜕𝜙
(𝜀 )𝑤 ]∆𝑦 +[((𝜀 )𝑛 − (𝜀 ) ] ∆𝑥 (18)
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝑠
Les résultats obtenus sont constitués uniquement par les valeurs nodales.
∂ϕ ∅E −∅P
(ε ) e = εe ( )
∂x ∆xe
∂ϕ ∅P −∅W
(ε ) = εw ( )
∂x w ∆xW
∂ϕ ∅N −∅P
(19)
(ε )n = εn ( )
∂y ∆yn
∂ϕ ∅P −∅S
{ (ε ∂y )s = εs ( ∆ys
)
Avec :
∆𝑦
𝑎𝐸 = 𝜀𝑒
∆𝑥𝑒
∆𝑦
𝑎𝑊 = 𝜀𝑤
∆𝑥𝑤
∆𝑦 (21)
𝑎𝑁 = 𝜀𝑛
∆𝑦𝑛
∆𝑦
{ 𝑎𝑆 = 𝜀𝑠 ∆𝑦𝑠
ap = aE + aw + as + aN − S + ρP ∆x∆y (22)
Le résultat obtenu représente une équation algébrique reliant l’inconnue au nœud principal
P aux inconnues aux nœuds voisins W E S N. Les équations sont en régime instationnaire.
La géométrie étudiée est de forme 3D (Figure III.4) complexe, pour cela on a choisi une
subdivision du volume de contrôle à l’aide d’un ensemble de tétraèdres pour bien définir et
représenter chaque point de la géométrie.
▪ Critère de convergence
Une procédure numérique peut être considéré convergente si toute erreur tend à décroître
au cours des itérations à une valeur ξ. Elle a convergé lorsque les itérations ne produisent plus
de changements significatifs sur les variables selon un critère qui doit être défini par
l’utilisateur. Le critère de convergence est fixé pour l’ensemble de notre travail à un résidu
normalisé inférieur ou égal à 10-5 pour toutes les variables et de 10-6 pour l’équation d’énergie
pour assurer une très bonne précision de la solution numérique.
III.9 Conclusion
Le modèle mathématique est alors constitué d’un système d’équations et la résolution
analytique de ces équations de bilan n’est pratiquement jamais réalisable dans le cas des
géométries et conditions aux limites relativement complexes. A cause de sa on a utilisé les
méthodes numériques s’avère indispensable pour la résolution des équations de bilan d’autant
plus pour notre cas d’étude.
On a utilisé les logiciels Gambit pour la création des géométries et la génération du maillage
et ensuite le code de calcul commercial ANSYS Fluent, qui est basés sur la méthode des
volumes finis, pour résoudre les différentes équations.
IV.1 Gambit
Gambit est un logiciel qui permet de réaliser des géométries en 2D ou 3D et de construire
des maillages pouvant être utilisés en particulier sous FLUENT.
Largement répandus dans l’industrie, il permet aussi de réaliser tout type de géométries
complexes associées à des maillages structurés ou non structurés en coordonnées cartésiennes,
polaires, cylindriques ou axisymétriques.
IV.2 ANSYS Fluent
Fluent est un code de calcul commercial utilisé pour la modélisation, la visualisation et
l’analyse des écoulements fluides et transferts thermiques dans des géométries complexes. Il
est base sur la méthode des volumes finis pour simuler la dynamique des écoulements.
Dans une deuxième étude on propose de comparer l’échangeur de chaleur tube en U simple
avec un autre dont ses parois contiennent des rainures de 5x5 mm. Les deux tubes ont les mêmes
dimensions avec un diamètre de 0.036 m, une distance de 0.25 m entre l’entré et la sortie insérée
dans un forage souterrain de 0.35 m de diamètre et de 6 m de profondeur, rempli avec de l’eau,
comme le montre la figure IV 3.
La figure IV.6 montre le maillage d’une coupe verticale du forage, plus un zoom sur le
contour du tube en U simple et sur la partie inferieur de ce dernier.
Figure IV. 7: Vus du maillage sur la surface supérieure de tube en U avec rainures.
La figure IV.8 montre le maillage d’une coupe verticale du forage, plus un zoom sur la partie
inferieur de tube en U.
Figure IV. 8: Vus du maillage d’une coupe vertical de tube en U avec rainures.
Le fluide entre avec une température moyenne du mois de Janvier de la wilaya de Guelma qui
égale à 𝑇𝑒 = 298.15 𝐾.
Au frontière de forage :
Les surfaces inférieur et supérieur sont considérées adiabatiques.
La température de la surface latérale est prise d’un réservoir géothermique est égale à 371.15
K.
V. Résultat et discussion
V.1 Introduction
Dans ce chapitre, nous présentons les résultats obtenus des simulations numérique,
concernant l’étude de l’échangeur de chaleur en forage.
Cette étude présente également les résultats de deux modèles numériques de l’échangeur de
chaleur en forage, le tube en U lisse et à rainures.
L’objectif de ce travail est d’obtenir la température de la sortie et le taux d’extraction dans
les différents cas étudie.
V.2 Comparaison avec des études précédentes
Avant de réaliser l’étude paramétrique, nous avons utilisé dans une première approche le
même modèle que Lyu et al. [24]. Ces auteurs ont développé un modèle en régime permanent
tridimensionnel pour coupler le flux de fluide de travail dans le tube en forme de U avec le
fluide géothermique dans le trou de forage. La géométrie analysée est un échangeur de chaleur
géothermique inséré dans un forage, qui est constitué d'un seul tube en U d'un diamètre de
0,0875 m. La construction du modèle a été réalisée à l'aide du logiciel Gambit, et la simulation
numérique a été réalisée à l'aide du logiciel Fluent.
Les paramètres d'entrée utilisés pour l'étape de validation sont présentés dans le tableau V.1
et les résultats sont tabulés dans le tableau V.2. On peut voir que l'écart relatif absolu entre nos
résultats numérique et les données de Lyu et al. [24] est inférieur à 10 %.
La figure V.1 représente la comparaison entre les contours de température du présent travail
et ceux de Lyu et al. [24]. Les résultats obtenus prouvent que le présent modèle peut prédire
correctement les performances thermiques d’un système borehole.
La figure V.2 est un graphe qui représente la comparaison des résultats numérique du présent
travail avec ceux de Lyu et al. [24]
Tableau V. 1: Paramètres mathématiques du modèle.
Langueur Diamètre La distance Diamètre de T d’injection La
de forage de forage entre l’entrée l’entrée et la de l’eau (K) température
(m) (m) et la sortie de sortie de tube de fluide de
tube en U (m) (m) forage (K)
6 0.35 0.1 0.0875 298.15 353
316
314
312
Température (K)
310
308
306
304
302 Presente étude
300 Lyu et al [24]
298
0.2 0.6 1
Débit massique (kg/s)
Figure V. 2: La comparaison des résultats numérique du présent travail avec ceux de Lyu
et al. [24].
La figure V.4 représente les contours de la température statique dans une section verticale à
différents débits 𝑚̇ = 0.18, 0.54 et 0.9 (kg/s) dans un tube en U avec rainures.
Dans les deux cas l’eau entre dans les tubes avec une température 298,15 K. Vu que la
section de tube en U avec rainures est inférieure de celle en U lisse. Une bonne comparaison
entre les deux tubes (sans et avec rainures) exige la considération de la même vitesse d’entrée
pour les deux cas au lieu d’une condition d’un débit constant. On remarque que la température
de sortie de l’eau pour les tubes avec rainures est plus grande à celle en sortie des tubes lisse
parce que l'utilisation des rainures dans les échangeurs de chaleur augmente la surface
d’échange et donc une augmentation du transfert de chaleur.
Pour un débit de 0,2 kg/s le taux de transfert de chaleur pour le tube avec rainures est inférieur
au tube en U lisse. Pour les deux autres débits le taux d’extraction de chaleur dans le tube en
U avec rainures est supérieur au celle de tube lisse.
À chaque fois on augmente le débit le transfert de chaleur de tube en U avec rainures est
supérieur à celle de tube lisse ce qui explique les valeurs d’epsilon suivantes εrainures = 0.96,
1.09, 1.31.
La figure V.5 représente la comparaison des résultats numérique de température de sortie en
fonction du débit massique des deux types de géométrie.
On remarque que la courbe de tube en U avec rainures est supérieure à celle de tube lisse.
Cela est dû à l’augmentation de la surface du tube avec rainures à celle de tube en U lisse.
355
Température de sortie de l'eau (K)
350
345
340
335
330
325
320
Température de sortie de U sans ailettes
315
Température de sortie de U avec ailettes
310
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2
Débit massique (kg/s)
On remarque d’après la figure V.7 que le taux d’extraction de chaleur des fluides vari avec
la variation de la température du fluide le long du tuyau, la variation est presque linéaire avec
la variation du débit.
120 355
Taux d'extraction de chaleur
100 350
345
Température (K)
80
340
(kW)
60
335
40
330
20 Taux d'extraction de chaleur 325
Température de sortie
0 320
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2
Débit massique (kg/s)
V. Conclusion générale
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