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ANNEE 2018
MEMOIRE
Présentépar :
LACHELAH Toufik
- Pr. ISMAIL.
- Dr. ABIDI.
- Mlle HAMOUCH
REMERCIEMENT
recherche.
contribué à ma formation.
toute ma scolarité.
Le plus grand merci revient à Dieu qui est le seul guide dans
notre vie.
études.
Faiza et Imen.
A : Surface d’échange m2
l : La longueur du tube m
Dc : Diamètre de la calandre m
De : Diamètre équivalent m
di : Diamètre intérieur m
D0 : Diamètre extérieur m
e : épaisseur de tube m
P : Le pas m
tt : Température du tube
F : Facteur de correction
ᴓ : coefficient de correction
Nt : Nombre de tube
Re : Reynolds
µ : Viscositédynamique Kmol/h.m
01
INTRODUCTION GÉNÉRALE
I.1.historique de l’entreprise................................................................................. 03
II.1.Introduction ..................................................................................................................
08
II.2.Généralité sur l’Ammoniac ......................................................................................... 08
II.2.1. Historique des conditions de synthèse de l’Ammoniac Dans le passé………... 08
II.5.1.l’eau ................................................................................................................. 10
II.5.3.l’air..................................................................................................................... 11
II.5.4.Le gaz naturel..................................................................................................... 11
II.9.3.Méthanisation (106-D)....................................................................................... 25
a) La conduction ............................................................................................................. 32
b) La convection ............................................................................................................. 33
c) Le rayonnement .......................................................................................................... 34
b) Calandre .......................................................................................................... 42
c) Plaques tubulaires ............................................................................................ 43
d) Tubes ............................................................................................................... 43
e) Chicanes .......................................................................................................... 45
b) Corossion ........................................................................................................ 50
c) Entartrage ........................................................................................................ 51
a) Donhue ........................................................................................................................ 55
b) Kern............................................................................................................................. 55
8-1-Cotétube ................................................................................................................. 59
8-2-Cotécalandre .......................................................................................................... 60
9-1-Cotétube ................................................................................................................ 61
9-2-CotéCalandre ........................................................................................................ 61
11-1-Cotétube .............................................................................................................. 62
11-2-Cotécalandre ....................................................................................................... 63
IV.5 Conclusion…………………………………….…………………….……………….….64
CONCLUSION GENERAE………………………………...………………………………65
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUES
Annexes
Introduction générale
INTRODUCTION GENERALE
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Introduction générale
Notre travail est enfin terminépar une conclusion générale qui résume les points
essentiels de l’étude.
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Chapitre I. Présentation du Complexe Fertial-Annaba
FERTIAL, fertilisant d’algérien est une société issue d’un partenariat signé en aout 2005 entre
le groupe ASMIDAL et le groupe espagnol VILAR MIR.
Cet ensemble industriel ,qui a une importance majeure dans le développement du pays, a
répondu dans les faits àstratégie de croissance ébauchée probablement aux décision en 1966
sur la nationalisation des ressource minières du pays et leur valorisation .En 1977, àétéune
année charnière dans la vie de l’entreprise « SONATRACH-CEPB », a vu sa restriction avec
le délestage des activités secondaires et secondaire et recentrage sur son métier de base a son
savoir la fabrication de l’ammoniac et des engrais.
La réalisation su complexe des engrais phosphates et azotés de ANNABA entre dans le cadre
de la politique du développement de l’industrie pétrochimique et principalement la promotion
de l’agriculture algérienne qui représente un outil indispensable dans l’indépendance du pas
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Chapitre I. Présentation du Complexe Fertial-Annaba
Elle utilise des technologies modern avec des processus de fabrication complexe propres de
chaque produit .Ces processus assurent un rôle fonctionnel de haut niveau.
Fertial, créée le 01 mars 2001, est passée à une société par action (spa) en 2005 (66%
groupe espagnol Vilar Mir, 34% ASMIDAL –FERTIAL, Algérie). Il existe deux pôles
industriels:
I.2.1. La plate forme ANNABA : Complexe fabriquant des engrais phosphatés, azotés, de
l’ammoniac (NH3 :1000 T/j) et du Nitrate d’ammonium (NH4NO3: 1000 T/j).
I.2.2 La plate forme ARZEW : Complexe fabriquant des engrais azotés, de l’ammoniac
(NH3 :1000 T/j) et du Nitrate d’ammonium (NH4NO3: 1500 T/j).
La plate forme de Annaba est dirigée par un directeur général et emploie environ 831
travailleurs. Dans le complexe, on distingue deux zones ; la zone sud qui comprend les
anciens ateliers dont le démarrage remonte à1972 «engrais phosphatés »et la zone Nord
«engrais azotés»qui comprend les ateliers dits nouveaux et le démarrage remonte à1982.
(Figure I.1)
• ZONE SUD : «Engrais phosphatés»: Elle est composéde trois ateliers principaux:
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Chapitre I. Présentation du Complexe Fertial-Annaba
L’usine est située à l’est de la ville de Annaba ; elle est limitée par l’Oued Seybouse et
la cité Sidi Salem à l’Est, la cité Seybouse à l’Ouest, la mer méditerranée au Nord, la route
nationale n°44 et la plaine de Annaba au Sud. (Figure I.2)
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Chapitre I. Présentation du Complexe Fertial-Annaba
Dans le cadre du développement économique et social du pays, l’entreprise est chargée de:
Exploiter, gérer et rentabiliser les moyens humains, matériels et financiers dont elle
dispose.
FERTIAL D’ANNABA présente plusieurs activité , nous pouvons cités les activités le plus
importants :
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Chapitre I. Présentation du Complexe Fertial-Annaba
Tableau I.1. résume les pays concerné par l’exportation des produit de FERTIAL
Production Pays
NH3 Espagne, France, Italie, Grèce, Belgique, Cuba
Nitrate Tunisie, Maroc
UAN France, Espagne, USA
SSP Maroc, Grèce, France, Italie , Brésil
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Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
II.1. Introduction
L’ammoniac est l’un des produits chimiques les plus utilisés par l'industrie pour la fabrication
d'engrais, d'explosifs et de polymères. Il est utilisédans beaucoup des domaines scientifiques
et industriels et présente une source économique importante pour son fabriquant.
Mis en évidence par Priestley en 1774, sa formule a été établie par Berthollet en 1785. En
1914, Haber et Bosch ont commencé à fabriquer l’Ammoniac à partir de l’azote
atmosphérique et l’hydrogène moléculaire, la réaction exothermique se déroulait à des
températures et pressions élevées sur catalyseur àbase de fer.
Quatre ans plus tard, ce procédéa étéperfectionnéet exigeait une pression de 1000 bars et
une température de 600°C. Le choix de la pression de synthèse dépend de certain nombre de
facteurs tels que :
le type de catalyseur
la méthode de récupération du produit
la puretéde gaz de synthèse produit
et la technique de recyclage des gaz
C’est ainsi que des unités ont opéré jusque vers 1965 à des niveaux de pression supérieurs
à300-350 bars, voire de 150 bars.
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Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
Est un gaz incolore, doté d’une forte odeur caractéristique. Il est nettement moins dense que
l’air, un litre pèse moins de 0,6 gr dans les conditions ordinaires.
L’Ammoniac est facile à liquéfier, à 20°C, il suffit de le comprimer à 9 atm. Sous la pression
atmosphérique normale, l’Ammoniaque liquide bout à-34°C.
Commercialement, l’Ammoniac est vendu à l’état liquide dans des récipients en acier où la
pression est de quelques atmosphériques. L’Ammoniac est un gaz soluble dans l’eau, à la
température ordinaire, 1 litre d’eau en dissout environ 800 litre. La solution commerciale,
appelée ammoniaque, est un liquide incolore, un peu moins dense dans l’eau, de même odeur
que le gaz ammoniac ; elle contient par litre environ 250 litre de gaz NH3.
L’installation est calculée pour la production de 1000 tonnes par journée de production
d’ammoniac liquide, en partant des matières premières préliminaires qui comprennent le gaz
naturel, la vapeur de l’eau et l’air. Ceci s’accomplit par la méthode de reforming «Kellogg »
àhaute pression.
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Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
monoxyde de carbone produit. L’hydrogène est purifié de tous les composés oxygénés qui
l’accompagnent avant d’être introduit dans le réacteur catalytique de synthèse d’ammoniac.
L’eau
La vapeur d’eau
L’air
Le gaz naturel
II.5.1. l’eau
a) l’eau de barrage
Elle est utilisée comme eau industrielle pour produire la vapeur au niveau de chaudières de
récupération 101-C,102-C et 103-C, ainsi que dans les chaudière auxiliaire 105-B.
b) L’eau de mer
Elle est traitée dans la centrale d’utilité nº II de façon à éliminer les impuretés qui peuvent
influées sur la marche normale des appareils parce qu’elle sert au refroidissement. Elle est
amenée par des pompes spéciales pour alimenter les différents organes de l’unité.
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Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
L’autre partie provient de la centrale thermique en cas de besoin, cette vapeur est utilisée pour
convertir le méthane dans les tubes catalytiques de 101-B et pour actionner les turbines
d’entrainement des compresseurs.
II.5.3. l’air
Il est aspirépar le turbo compresseur 101-J a partir de l’atmosphère, il est tout d’abord filtré a
travers les filtres 101-L et 102-L , déshumidifié, puis dans la deuxième étage jusqu’à une
Température d’environ 204ºC et une pression de 34.17 bars(effectivement) ;il est chaufféensuite
dans la section de convection du four 101-B jusqu’à une température de 454ºC pour être envoyé
vers le réacteur de reforming afin de fournir l’azote nécessaire à la stichométrie de la réaction de
synthèse ;d’autre part fournir l’oxygène nécessaire à la réaction de combustion du méthane non
converti provenant de la section du reforming primaire.
Le gaz naturel est ramené du port à une pression minimale de 29 bars(effective) et une
température de 42ºC, il passe tout d’abord par le séparateur 116-F pour éliminer tout liquide
entrainéen utilisant un déflecteur et un tamis àcontre entrainement.
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Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
Il sert à produire l’énergie thermique au niveau des bruleurs de 101-B, de la surchauffeur chaude
de la zone de convection, de 102-B,103-B et 105-B.
Une unité moderne de production d’ammoniac à partir du gaz naturel doit présenter certaines
performances. Pour une production d’une tonne d’ammoniac, la consommation en gaz naturel,
en énergie et en eau ne doit pas dépasser les valeurs suivantes:
La production de l’ammoniac par reformage de gaz naturel comporte généralement les étapes
qui illustre dans la( Figure II.1).
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Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
Désulfuration finale du gaz naturel pour éliminer les dernières traces de soufre.
Reformage primaire :à haut température pour obtenir l’hydrogène nécessaire à la
fabrication de l’ammoniac.
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Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
Le gaz naturel d'alimentation de l’unité d'ammoniac, peut contenir des composés de soufre qui
agissent comme polluants pour le nickel et le cuivre, métaux lesquels se basent les catalyseurs.
Pour assurer une durée raisonnable et prolongée de ces catalyseurs, il est nécessaire que la
teneur en soufre dans le gaz d'alimentation soit inférieur 0.5 ppm.
Le gaz naturel arrivant àune pression de 19 bars (effectif) et une température de 42 °C, est ce
comprimé dans le compresseur de gaz naturel 102-J jusqu’à 41 bars (effectif) après
élimination de toute trace de liquide entraînépar le gaz dans le séparateur 116-F. Le gaz est
ensuite préchauffé jusqu’à 399 °C, puis envoyé au réacteur de désulfuration 102-D pour
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Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
éliminer toute trace de soufre. Le réacteur est constitué de 2 lits catalytiques fixes où
s’effectuent les réactions de désulfuration suivantes:
Le premier lit transforme les composés de soufre en H2S et sont adsorbés dans le second lit
par l'oxyde de zinc pour avoir le ZnS selon les réactions suivantes :
Deuxième lit: Ce lit est formé d’un catalyseur à base d’oxyde de zinc (ZnO) qui joue le rôle
de l’adsorbeur du composé sulfureux.
Dans cette opération, la teneur en soufre est réduite de 1 ppm à0,25 ppm À la sortie de la
désulfuration le gaz contient moins de 0.50 ppm de soufre, et il est disponible pour
l'alimentation du reforming (Figure II.2).
II.8.2. Reforming
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Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
Le gaz désulfuréest mélangéavec de la vapeur àmoyenne pression (40 bars) dans un rapport
Vapeur / Gaz naturel = 3/1. Il est ensuite préchauffé dans le faisceau chaud de la zone de
convection par les gaz de carneau jusqu’à 524 °C avant d’être distribué dans les 378 tubes du
four de reforming primaire. Dans ces tubes remplis d’un catalyseur à base de nickel, s’effectuent
les réactions suivantes:
La chaleur nécessaire pour les réactions endothermiques qui ont lieu est fournie par 200brûleurs
distribués dans 10 rangés qui utilisent comme combustible le gaz naturel de combustion, en
utilisant comme carburant l’oxygène de l’air.
A la sortie des tubes, le gaz partiellement reformé (9,58% en CH4) est collecté dans des
collecteurs de sortie puis remonte à travers les colonnes montantes pour arriver à la ligne de
transfert avec une température de 847 °C. Le gaz est ensuite envoyé dans le réacteur du
reforming secondaire (Figure II.3)
Le reforming secondaire reçoit le gaz effluent du primaire, plus d'air de process pour apporter le
N2 nécessaire pour fournir le rapport H2/N2 requise pour la synthèse de l'ammoniac
Le gaz entrant avec une température d’environ 822 °C et contenant 9,58% de CH4 non converti,
va subir un reforming plus poussé dans le réacteur 103-D. L’air du procédé qui provient du
compresseur d’air 101-J et la vapeur supplémentaire sont préchauffés à468 °C dans la section de
convection du four de reforming primaire et entrant dans la chambre de combustion de 103-D,
où ils se combinent avec le gaz, favorisant ainsi un deuxième reforming à travers deux lits
catalytiques fixes:
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Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
Deuxième lit:
L’effluent contenant 0.33% de CH4 est refroidi dans deux chaudières de récupération 101-C et
102-C jusqu’à 371 °C avant de passer dans la section de conversion(Figure II.3) .
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Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
Dans cette section on mène la conversion de la plus grande quantitédu CO contenu dans le gaz,
qui en présence d'un catalyseur, réagit avec la vapeur d'eau, pour être transforméen H2 et CO2
La deuxième section (LTS) dans laquelle la teneur en CO est réduite de 3,11% à0,5%
en utilisant deux lits de catalyseurs:
1er lit: On utilise un adsorbant (ZnO) de 16,6 m3 pour éliminer le soufre encore présent,
suivant la réaction:
ZnO+H2S ZnS+H2O……………………………………………(13)
2éme lit: le catalyseur utiliséest àbase de CuO, ZnO/Al2O3
L’effluent sortant avec une température de 254 °C et une pression de 27,3 bars (effectif) est
refroidi jusqu’à 177 °C par les condensats provenant du séparateur 102-F, ensuite jusqu’à 63 °C
dans les rebouilleurs 105-CA et 105-CB par la solution de MEA pauvre, avant son introduction
dans la section de décarbonatation(Figure II.4) .
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Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
Ces étapes sont responsables de la présence d’importantes teneurs en CO2(18%) qu’il faut
éliminer avant la section de la production de l’ammoniac.
le gaz de synthèse brut venant de 102-F à 27 bars et à 63 °C est traité pour extraire le gaz
carbonique et une faible quantité résiduelle d’oxyde de carbone et produire un gaz de synthèse
hydrogène/azote très pur.
La décarbonatation a pour but de réduire la teneur de CO2 de 18,5% à 0,01% dans l’absorbeur
101-E en utilisant la MEA (monoéthanolamine) à20% en poids. Le gaz riche en CO2 entre par
le bas de la colonne garnie de 20 plateaux perforés où s’effectue l’absorption à contre courants
en présence des réactions suivantes :
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Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
Le gaz ainsi appauvri en CO2 sort par le haut de la colonne 101-E et entre dans le méthanateur
après passage àtravers le séparateur 118-F.
La MEA riche en CO2 provenant de la base de l’absorbeur est régénérée dans deux strippers à 17
plateaux (102- EA) et (102- EB). Chaque stripper est équipé d’un condenseur de tête 110-CA et
110-CB, de deux rebouilleurs (105-CA et 111-CA) pour le stripper 102-EA et (105-CB et 111-
CB) pour le stripper 102-EA, et d’un vaporisateur de MEA 113-C. Le CO2 sortant du haut du
stripper, passe dans le condenseur 110-C pour condenser la solution de MEA entraînée. Cette
dernière est recyclée àpartir du bac de reflux 103-F et le CO2 est évacué à l’atmosphère (Figure
II.5).
[Texte] Page 20
Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
Une colonne
Une tubulure d’entrée de gaz brut (gaz à traiter) placée en bas de la colonne (Entrée
latérale)
Une tubulure d’entrée de la solution «MEA pauvre »en haut de la colonne (Entrée
latérale)
Une tubulure de sortie du gaz traité(décarbonaté) placée en haut de la colonne
Une tubulure de sortie de la solution MEA riche placée au fond de la colonne
Un garnissage de 20 plateaux perforés et àdéversoirs
Un distributeur de gaz brut
Un pulvérisateur de la solution MEA pauvre
Un tamis contre entraînement placéau dessus du pulvérisateur de la solution MEA
Un ensemble d’équipements d’instrumentation
b) principe de fonctionnement
Le gaz de process venant du convertisseur de shift àbasse température 104-D LTS (254 °C)
est refroidi par un débit de condensats venant de la pompe 106-J jusqu'à177 °C ; il passe
ensuite dans la calandre des rebouilleurs 105-CA/CB oùla température diminue jusqu'à127
°C, puis à 63 °C dans les tubes d’échangeur 106-C par échange de chaleur avec l’eau. Le gaz
de process entre par le bas de l’absorbeur 101-E après passage par un séparateur 102-F ; la
pression est de 26,7 bars.
Le solvant MEA pauvre régénéré est introduit par le haut de l’absorbeur, préalablement
refroidi par deux échangeurs qui sont les échangeurs de chaleur pour solvant riche/solvant
pauvre 109-CA1/2 et 109-CB1/2 et le refroidisseur de solvant pauvre 108-C, qui diminue la
température jusqu’à 46 °C (la pression est de 30 bars) ; le solvant pauvre absorbe
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Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
progressivement le CO2 présent dans le gaz de process selon les réactions suivant :
La solution sort par le bas de l’absorbeur comme solvant riche avec une pression de 26,4
bars et une température de 74 °C. Le gaz traité sort du sommet de l’absorbeur 101-E avec
une température de 46 °C. La teneur en CO2 est réduite de 18% jusqu'à100 ppm (0,01%). Le
gaz entre ensuite dans le séparateur 118-F pour la récupération de la MEA entrainée par le
gaz de process. Après la séparation, le gaz quitte la section de décarbonatation vers la section
de méthanisation.
Chaque stripper a pour rôle de régénérer la solution de MEA riche c’est-à-dire extraire le
CO2 contenu dans le solvant suivant un procédé de désorption réalisé à basse pression et
haute température. Chaque stripper est composéprincipalement des parties suivantes :
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Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
d) Principe de fonctionnement
La solution de MEA riche sortant à 74 °C du fond de l’absorbeur 101-E passe par les
échangeurs 109-CA1/2 et 109-CB1/2 pour être réchauffée jusqu’à 99 °C avec la MEA pauvre
sortant du fond des strippers 102-EA/EB. Une partie du débit de solvant est déviée vers le
filtre 105L avant de rejoindre le circuit principal.
Après avoir étérejoint par un courant de condensat de reflux, le débit de MEA riche est de
nouveau divisédans les strippers 102-EA/EB au dessous du premier plateau. Les produits de
tête des strippers à99 °C et 0,5 bar passent par les tamis et entrent dans les échangeurs 110-
CA/CB. Un débit d’eau de mer refroidit les vapeurs jusqu’à 60 °C condensant la MEA
entrainée, ainsi que la vapeur de stripping. Les débits de MEA venant de 110-CA/CB sont
réunis avant de passer au ballon de reflux d’où le CO2 passe à l’atmosphère. Le condensat du
fond de 103-F à60 °C est refoulépar les pompes 108-J/JS jusqu’aux strippers.
La solution de MEA riche descend àtravers les plateaux contactant la vapeur d’eau et de
MEA leur cédant son contenu de CO2. La chute de pression à l’entrée des strippers sert aussi
àdégager le CO2 par l’effet de « flash ». La solution de MEA passe du plateau de soutirage
aux rebouilleurs 105-CA/CB et 111-CA/CB pour être réchauffée jusqu’à 118 °C par échange
de chaleur avec le gaz de process. La vapeur des rebouilleurs entre aux strippers sous le
plateau de soutirage.
Les débits de la solution de MEA régénérée sortant du fond des strippers à118 °C et 0,77
bars se réunissent avant de passer aux échangeurs 109-CA1/2 et 109-CB1/2. Une proportion
de MEA pauvre est dirigée vers le vaporisateur 113C. Dans cet appareil, la MEA est
réchauffée jusqu’à 138 °C par échange avec la vapeur pour évaporer la MEA tout en laissant
les produits lourds au fond du vaporisateur.
Le circuit principal de la MEA pauvre est divisépour entrer dans les échangeurs 109-CA1/2
et 109-CB1/2 pour être refroidi de 118 °C à92 °C par échange avec la MEA riche sortant de
l’absorbeur 101-E. Le débit passe ensuite aux échangeurs 108C1/C2 et échange avec l’eau de
mer qui sera refroidi jusqu’à 46 °C avant d’arriver aux pompes 107-J (A/B/) de la MEA. La
solution de la MEA à 46 °C est refoulée jusqu’au premier plateau de l’absorbeur 101-E.
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Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
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Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
Le méthanateur est un réacteur catalytique, prévu pour réduire les oxydes de carbone àmoins de
10 ppm suivant les réactions:
Le catalyseur utilisé est l’oxyde de nickel NiO/Al2O3. Le gaz de synthèse sortant du méthanateur
contient de l’hydrogène et de l’azote dans un rapport 3/1 et environ 1,34% de gaz inerte composé
de CH4, Ar et He. Le gaz du méthanateur chaufféàune température de 359 °C par la chaleur
libérée par la réaction, va subir un refroidissement progressif dans les échangeurs 114-C, 115-C
et 142-C, jusqu’à 38 °C, puis il est envoyé vers le ballon de séparation (104-F) pour séparer
l’eau formée dans le gaz de synthèse (Figure II.7) .
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Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
Le gaz refroidi à 8 °C passe d’abord par le séparateur 105-F, avant d’être aspiré au niveau du
deuxième étage du compresseur avec le gaz recyclé venant de la réaction de synthèse de l’ammoniac à
une pression de 134 bars et une température de 43 °C.
Le mélange des gaz refoulés du deuxième étage à150 bars et une température de 74 °C est refroidi
avec de l’eau jusqu’à 35 °C dans l’échangeur 124-C, puis il est diviséen deux courants:
Le premier courant est refroidi à-9 °C dans l’échangeur 120-C par le gaz qui sort du ballon
de séparation 106-F, à23 °C.
L’autre courant est refroidi jusqu’à 19 °C dans l’échangeur 117-C, par échange avec
l’ammoniac à 13 °C puis jusqu’à -2 °C dans l’échangeur 118-C, par échange avec
l’ammoniac à -7 °C.
Le mélange des deux courants qui donne une température de -6 °C est soumis à un dernier
refroidissement à -23 °C dans l’échangeur 119-C, par échange avec l’ammoniac à -33 °C (Figure
II.8).
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Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
Le réacteur de synthèse est formé d’une enveloppe à haute pression qui contient une section
catalytique et un échangeur de chaleur. Le gaz de synthèse entrant àune température de 144 °C et une
pression de 148 bars (effectif) remonte par l’espace annulaire entre l’enveloppe du catalyseur et
l’enveloppe extérieure de l’appareil ; il passe ensuite par l’échangeur 122-C pour être réchauffépar les
gaz sortant du quatrième lit et redescend par les quatre lits catalytiques à base d’oxyde de fer (Fe 3O4)
de différents volumes:(9,16 ;11,94 ;17,83 et 25,25 m3) où se déroule la réaction de synthèse (Figure
II.9).
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Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
Une charge froide est injectée au niveau de chaque lit pour favoriser la réaction de synthèse, ensuite
le gaz à 12% de NH3 remonte à travers une colonne placée au centre du réacteur et passe dans
l’échangeur 122-C. Le gaz sortant du convertisseur est ensuite refroidi dans deux échangeurs 123-C et
121-C jusqu’à 24 °C et est divisé en deux parties:
La première partie est recyclée vers le deuxième étage du compresseurs 103-J, la deuxième partie est
refroidie dans les échangeurs 139-C, 125-C jusqu’à -23 °C et séparée dans les séparateurs 108-F et 107-
F. Les gaz incondensables sortants des deux séparateurs sont utilisés comme combustibles dans le
reforming primaire, et le liquide est refroidi d’avantage jusqu’à - 33,3 °C avant d’être acheminé vers le
bac de stockage T 101.
Les vapeurs d’ammoniac provenant du séparateur 112-F sont comprimées dans le compresseur 105-J
ensuite condensées dans le condenseur 127 °C et accumulées dans le ballon 109-F où les gaz inertes
sont enlevés après passage àtravers l’échangeur 126-C. le NH3 liquide du fond de 109-F est détendu
dans le ballon de flash 110-F jusqu’à 5,9 bars (effectif) et 13,3°C. Le liquide du fond du ballon 110-F
traverse les échangeurs 117-C, 126-C et 129-C pour refroidir les charges chaudes qui les traversent. Les
vapeurs produites dans 117-C retournent au ballon 111-F avec la charge liquide du ballon 110-F où
elles seront détendues jusqu’à 2,2 bars (effectif) et -7,2°C.
Les gaz issus de la détente passent dans le premier étage du compresseur 105-J alors que le liquide est
divisé en deux parties. Une partie refroidie les gaz de synthèse dans l’échangeur 118- C et l’autre partie
est détendue jusqu’à 0 bars (effectif) et -33,3°C dans le ballon 112-F avant d’être pompée vers le bac de
stockage T-101.
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Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
Stockage de l’ammoniac :
Le NH3 liquide arrivant de la section de réfrigération avec une température de – 33,3°C et une
pression de 0 bar (effectif) alimente le bac de stockage par sa partie supérieure sous forme de pluie pour
liquéfier une partie des vapeurs dégagées. La partie non liquéfiée est comprimée dans le premier étage
des compresseurs K101A, K101B et K101C jusqu’à 3,15 bars (effectif) ensuite refroidie jusqu’à -2°C
dans le ballon d’aspiration 101V par contact avec le NH3 liquide.
Les gaz sortant de 101V sont comprimés dans le deuxième étage des compresseurs 101A, 101B et
101C puis condensés par l’eau de mer dans les condenseurs 103A et 103B. Ils sont ensuite dirigés vers
le réservoir de recette de NH3 102V avec 13,8 bars (effectif) et 38 °C avant de passer dans le ballon
101V où ils sont détendus jusqu’à 3 bars et -2 °C.
Le liquide dans le ballon 101V sera utilisécomme agent de refroidissement des gaz en provenance
du premier étage des compresseurs 101A, 101B et 101C; après avoir été détendu l’NH3 liquide est
renvoyévers le bac T-101.
Le bac T-101 a étéconstruit par la sociétéJaponaise T.K.K et possède les caractéristiques données
dans le tableau II.1.
Paramètre valeur
Diamètre 52,220 m
Hauteur 17,220 m
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Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
Dans la colonne de stripping 1001-E. les condensats en provenance du pot séparateur ils sont
strippés par un contact àcontre-courant avec la vapeur moyenne pression; cette colonne est composée
principalement des parties suivantes :
principe de fonctionnement
Les 53474 Kg/h de condensats procédés en provenance de 102F à 78°C passent respectivement à
travers la pompe 1001J et sa vanne de régulation de niveau associée LCV1O6-B, puis préchauffés dans
l’échangeur 1001C A/B/C/D coté tubes, puis introduits en tête de colonne au moyen d’un distributeur de
liquide, La température d’entrée des condensats dans la colonne est de 239°C.
Les 18975 Kg/h de vapeur à 340°C introduits dans la colonne de stripping sont contrôlés par La
vanne FV1001. Ce débit est contrôlépar le débitmètre, 20155 Kg/h de vapeur saturée et de gaz strippés
sortant en tête de la colonne pour être mélangés àla vapeur procédéavant son injection dans le four de
reformage 101-B
Les 52 294 kg/h de condensats strippés sortent de la colonne de stripping à252°C, puis passent a
travers l’échangeur de chaleur 1001C A/B/C/D coté calandre, ils refroidis à 91°C, puis envoyés vers le
dégazeur 101U. (Figure II.10).
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Chapitre II : Procédé de fabrication de l’ammoniac au niveau de l’unité Fertial-Annaba
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Chapitre III. Généralités sur le transfert thermique et les échangeurs de chaleurs.
III.1.Introduction:[4]
Dans les installations industrielles, il est souvent nécessaire d’apporter une quantité de
chaleur importante àune partie du système. Dans la majoritédes cas, la chaleur est transmise
àtravers un échangeur de chaleur.
Dans les échangeurs les plus courants, les deux fluides sont séparés par une paroi àtravers
laquelle, les échangeurs se font par conduction. La transmission de chaleur fluide-paroi relève
essentiellement de la convection.
Entre ces extrêmes, se trouvent de nombreux échangeurs àtube et enveloppe de type courant.
Ces appareils sont très utilisés, car on peut les construire avec des grandes surfaces d’échange
de chaleur dans un volume relativement petit, ils peuvent être fabriqués avec des alliages
résistant àla corrosion et sont employés pour chauffer, refroidir, évaporer ou condenser toute
sorte de fluide.
a) La conduction:
La conduction est la transmission de la chaleur d’une partie de corps a une autre partie
sans déplacement des particules c'est-à-dire avec support matériel sans transfert de matière.
L’échange de chaleur par conduction dépend de plusieurs facteurs :
Conductivitéthermique de la paroi des matériaux.
Différence de température.
Epaisseur de la paroi.
Epaisseur de la paroi.
Surface d’échange.
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Chapitre III. Généralités sur le transfert thermique et les échangeurs de chaleurs.
b) La convection:
C’est le mode de transfert le plus important entre une surface et un fluide(liquide ou gaz)
mais qui exige le mouvement des fluides.
Convection naturelle: Dans un fluide les différences de masse volumique liée aux
différences de température produisent le mouvement du fluide qui s’échauffe en
contact des corps chauds, en transportant de la chaleur sur les surfaces froides.
Convection forcée: Le mouvement peut être communiquépar un appareil extérieur tel
qu’un ventilateur dans le cas de radiation soufflants, ou une pompeforçant la
circulation d’eau chaude d’un chauffage central le transfert se fait alors par convection
forcée avec des vitesses de circulation généralement supérieures àcelles rencontrées
en convection naturelle.
Donc, généralement la convection forcée est provoquée, dans une conduite par la
différence d’altitude de deux sections d’une conduite.
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Chapitre III. Généralités sur le transfert thermique et les échangeurs de chaleurs.
c) Le rayonnement:
Le flux de chaleur est transporté sans transport de matière, sous forme d’ondes
électromagnétiques.
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Chapitre III. Généralités sur le transfert thermique et les échangeurs de chaleurs.
Echangeur coaxial : Dans lequel les tubes sont le plus souvent cintrés, en général, le
fluide chaud s’écoule dans le tube intérieur comme montré à la figure au dessous.
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Chapitre III. Généralités sur le transfert thermique et les échangeurs de chaleurs.
Echangeur à spirales: Cet échangeur peut fonctionner jusqu’à des pressions de l’ordre
de 25 bar et des températures de l’ordre de 300 c°, la distance entre les surfaces
d’échange des deux canaux est maintenue constante par des taquets soudés sur les
plaque.
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Chapitre III. Généralités sur le transfert thermique et les échangeurs de chaleurs.
Il existe plusieurs critères de classement des différents types d’échangeurs. Énumérons les
principaux.
a) Classement suivant le sens d’écoulement des fluides: Les sens d’écoulement des
deux fluides permettent de distinguer trois types d’échangeurs : [6]
Echangeur àcourante parallèles: Dans ce cas les deux fluides circulent
dans le même sens.
La différence de température entre les deux fluides est donc maximum à
l’entrée de l’échangeur (risque de choc thermique)
On est donc limité par le fait que θ2 < T2, ce type de circulation des fluide
est le mois efficace.
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Chapitre III. Généralités sur le transfert thermique et les échangeurs de chaleurs.
Echangeur àcontre-courant: Dans ce cas les deux fluides circulent en sens inverse, la
différence de température entre les deux fluides reste donc constante dans tout l’échangeur.
De plus on peut avoir θ2 <, = ou > T2 ce qui permet d’utiliser une plus grande plage de
température, ce type de circulation des fluide est plus efficace.
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Chapitre III. Généralités sur le transfert thermique et les échangeurs de chaleurs.
Echangeur à courants croisés: Les deux fluides sont positionnés perpendiculairement l’un à
l’autre, Un fluide est dit non brassé s’il s’écoule dans une veine divisée en plusieurs canaux
parallèles distincts et de faible section, il est dit brassédans le cas contraire. Les échangeurs a
courants croisés sont surtout utilisés pour des échangeur entre un gaz circulant en calandre et
un liquide circulant dans les tubes.
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Chapitre III. Généralités sur le transfert thermique et les échangeurs de chaleurs.
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Chapitre III. Généralités sur le transfert thermique et les échangeurs de chaleurs.
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Chapitre III. Généralités sur le transfert thermique et les échangeurs de chaleurs.
a) Boîte d’échangeur: C’est l’organe qui distribue le fluide aux extrémités des tubes
Sauf pour un tube en U, il y a une boîte à chaque extrémité de l’échangeur, La
disposition des boîtes dépend non seulement du type choisi mais aussi du nombre de
passes. La liaison cloison-plaque tubulaire est en général assurée par un joint. Les
boîtes sont le plus souvent réalisées avec un matériau peu différent de celui des tubes.
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Chapitre III. Généralités sur le transfert thermique et les échangeurs de chaleurs.
c) Plaques tubulaires : Ce sont des plaques percées supportant les tubes à leurs
extrémités. Leur épaisseur (5 à 10 cm) est calculée en fonction de la différence de
pression entre le fluide dans la calandre et le fluide dans les boîtes d’une part, des
contraintes dues aux différences de dilatation entre les tubes et la calandre d’autre part.
Les plaques tubulaires peuvent être en acier ordinaire, en acier spécial massif ou en
acier inoxydable.
Les plaques tubulaires sont les parties délicates des échangeurs, Les interstices entre
tubes et plaques sont des lieux privilégiés de corrosion (la concentration en produit
agressif y est parfois très supérieure à celle mesurée dans les autres parties de
l’échangeur, car il y a stagnation du fluide).
d) Tubes : Les tubes constituant le faisceau forment une classe spéciale, Le diamètre
nominal correspond au diamètre extérieur pour lequel les tolérances sont sévères, sont
généralement des tubes normalisés dont le diamètre annoncé correspond exactement
au diamètre extérieur, Ces tubes sont généralement de longueur standard 2,44 ; 3,05 ;
3,66 ; 4,88 ou 6,10 m.
Les conditions de fonctionnement imposent le choix suivant du matériau :
Acier au carbone pour usage général.
Laiton amirautépour les appareils travaillant avec de l’eau de mer.
Acier alliés pour les produits corrosifs et températures élèves.
Aluminium ou cuivre pour les très basses températures.
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Chapitre III. Généralités sur le transfert thermique et les échangeurs de chaleurs.
Figure III.17.Tube.
Les tubes sont fixés a chacune de leur extrémité par mandrinage dans deux plaques
tubulaires, la perforation des trous dans ces plaque est normalisée, elle s’effectue selon une
disposition soit au pas carré, soit au pas triangle.
Le pas triangulaire permet de placer environ 10% de tubes en plus que le pas carrésur une
plaque tubulaire de diamètre donné, mais en contrepartie cette disposition rend impossible
leur nettoyage extérieur physiquement, pour ses appareil il faut avoir recours au nettoyage
chimique et réserver leur emploi pour des fluides propre, En raffinerie, on utilise surtout des
faisceaux au pas carré.
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Chapitre III. Généralités sur le transfert thermique et les échangeurs de chaleurs.
e) Chicanes: Elles ont pour rôle d’augmenter la vitesse du fluide dans la calandre et la
rigidité du faisceau, Dans le cas d’un transfert de chaleur sans changement de phase, il
est intéressant d’augmenter la vitesse du fluide pour améliorer le coefficient
d’échange. La vitesse est d’autant plus élevée que les chicanes sont rapprochées pour
l’écoulement transversal au faisceau de tubes (entre deux chicanes) et qu’elles ont une
ouverture faible pour l’écoulement parallèle au faisceau de tubes, Mais un compromis
doit être trouvé pour avoir simultanément un coefficient global d’échange thermique
et des pertes de pression acceptables.
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Chapitre III. Généralités sur le transfert thermique et les échangeurs de chaleurs.
Figure III.21.Déflecteur.
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Chapitre III. Généralités sur le transfert thermique et les échangeurs de chaleurs.
a) Echangeur à plaques tubulaires fixe: Les plaques sont directement soudées sur la
calandre, de construction peu onéreuse, ces appareils permettent de loger le maximum
de tubes à l’intérieur de l’enveloppe, mais ils ne peuvent être utilisés que si la
différence de température entre le fluide chaud et froid est suffisamment faible pour la
dilatation ou la contraction du faisceau soit acceptable. En outre le nettoyage de
l’extérieur des tubes ne peut s’effectuer que par voie chimique. Leur emploie en
raffinerie reste donc très limité.
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Chapitre III. Généralités sur le transfert thermique et les échangeurs de chaleurs.
L’économie réalisée sur le cout d’une plaque tubulaire est compensée par l’impossibilitéde
nettoyage mécanique de l’intérieur des tubes et un nombre de tubes plus faible que dans les
autre appareils par suite du diamètre minimale de cintrage des tubes obligeant le constructeur
à lisser un espace libre au centre du faisceau. Ces faisceaux seront surtout utilisés dans les
rebouilleurs à vapeurs. En revanche, le nettoyage des tubes est difficilement réalisable
autrement due par voie chimique.
c) Echangeur à tête flottant : cet appareil est très répondu, un têt flottante, montée par
l’intermédiaire de la plaque tubulaire mobile sur une extrémité du faisceau, étant
séparée de calandre ; cette tête flotte en ce déplacent suivant les dilatations thermiques
du faisceau ce qui enlève les contraintes thermiques dans les tubes la calandre.
Ces appareils, permettant l’expansion thermique du faisceau ainsi que son nettoyage
mécanique, constituent la presque totalitédes échangeurs utilisées en raffinerie.
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Chapitre III. Généralités sur le transfert thermique et les échangeurs de chaleurs.
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Chapitre III. Généralités sur le transfert thermique et les échangeurs de chaleurs.
L’échange thermique se fait par conduction àtravers la paroi des tubes, et par convection au
sein du fluide.
Il est évident que l’encrassement ou l’entartrage intérieur ou extérieur des tubes, en
augmentant l’épaisseur des tubes et en agissant comme des matériaux isolants, freinent
l’échange et entraine une diminution de la quantitéde chaleur transmise entre les fluides.
Figure III.25.l’encrassement.
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Chapitre III. Généralités sur le transfert thermique et les échangeurs de chaleurs.
produits de la réaction qui se forment et restent sur la surface d’échange créent l’encrassement.
c) Entartrage: il est généralement associé à la production d’un solide cristallin à partir
d’une solution liquide, il dépend doc de la composition de l’eau industrielle.
Figure III.26.Entartrage.
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Chapitre III. Généralités sur le transfert thermique et les échangeurs de chaleurs.
III.8.1.Techniques de nettoyage :
Généralement les technique employées pour enlever les encrassés àpartir des surfaces
des échangeurs de chaleur, du cotéde calandre et du cotétub, peuvent être largement
classifiées dans deux catégories : mécanique et chimique.
Le processus de nettoyage peut être utilisé durant le fonctionnement de l’usine, c.-à-d. en
ligne, mais dans la plupart des situations il sera nécessaire d’arrêté l’usine pour nettoyer
l’échangeur de chaleur, cette méthode connus sous le nom de nettoyage en ligne.
Parfois les combinaisons de ces méthodes de nettoyage peuvent être nécessaires, chaque
méthode de nettoyage à des avantages et des inconvénients avec les types d’équipement
spécifiques et des matériaux de construction.
III.8.2.Méthodes de nettoyage :
Avant d’essayer de nettoyer un échangeur de chaleur, considérez les facteurs pour choisir
une méthode de nettoyage comme :
Degré d’encrassement.
Nature d’encrassé, connue par l’analyse de dépôt.
a) Nettoyage chimique : Le nettoyage chimique comporte d’utilisation des produits
chimique de dissoudre ou détacher les dépôts, est associé avec le pompage des
corrosifs chauds mais il faut assuré une compatibilité du matériel d’échangeur de
chaleur et des composants de système en contact avec les produits chimique de
nettoyage la plupart du temps les méthodes de nettoyages chimique sont la dernière
solution, les solutions de nettoyage chimique incluent :
Les acides minéraux.
Les acides organiques.
Les bases alcalines.
Les oxydants.
Les agents réducteurs.
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Chapitre III. Généralités sur le transfert thermique et les échangeurs de chaleurs.
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Chapitre IV : Calcul de l’échangeur
IV.1. Problématique
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Chapitre IV : Calcul de l’échangeur
L’analyse mathématique du transfert devient très complexe pour les échangeurs tube
calendre. En fait, l’écoulement dans la calandre s’effectue selon la disposition des chicanes. Il
existe plusieurs méthodes de calcul et de dimensionnement des échangeurs de chaleur, parmis
lesquelles :
a) Méthode de Donohue : cette méthode définit deux débits massiques moyens, l’un
longitudinal et l’autre transversal. Elle utilise le diamètre extérieur des tubes dans les
expressions des nombres sans dimensions.
b) Méthode de Kern : cette méthode définit un seul débit moyen pour l’ensemble de
l’appareil et elle à recours au diamètre équivalant.
Dans notre travail, nous avons choisi un échangeur tubulaire type (faisceau-calandre) et nous
avons optépour la méthode de kern comme méthode de calcul.
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Chapitre IV : Calcul de l’échangeur
IV.4. Calcul d’un échangeur à faisceau calendre par la méthode de kern: [7]
Eau de
Coté Gaz process refroidissement
Tube Calendre
Entré Sortie Entré Sortie
Température [ °C ] 95 63 30 38
1°/ calcul le flux de chaleur : d’après le bilan thermique on peut calculer le flux de chaleur
qui est déterminéselon la relation suivante :
AN :
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Chapitre IV : Calcul de l’échangeur
AN:
∆Tm ==43,91 °C
3°/ Nombre de passes: il faut calculer d’abord F (coefficient de correction) à partir des étapes
suivantes : (annexe 1)
R= (95-63)/(38-30)= 4
E= (38-30)/(95-30)= 0,123
F= 0.97
Donc :
AN :
A’== 881351,9 /(250*0.97*43,91)= 82,77m2
La disposition des tubes : vu que les deux fluides sont propres on opte pour un pas
triangulaire.
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Chapitre IV : Calcul de l’échangeur
AN:
∆Tch = T1 – t2 = 95-38 = 57
∆Tfr = T2 – t1 = 63-30 = 33
AN : Fc = 0,45
Tc = 77,4°C
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Chapitre IV : Calcul de l’échangeur
tc = 33,6 °C
8-1-Côtétube :
AN :
• Vitesse massique :
Gt =Qm/at
AN :
Gt = 36625,33/0,0243= 1507215,226 Kg/m2.h
• Nombre de Reynolds :
Re = di*Gt/
AN:
Re= 485913
Jh = 956 (annexe 5)
AN:
AN :
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Chapitre IV : Calcul de l’échangeur
8-2-Côte calandre :
AN:
act= 0,011 m²
• Vitesse massique :
AN :
Gct= 100354,338 Kg/ m²h
• Diamètre équivalant :
AN :
De= 0,01375 m
• Nombre de Reynolds :
AN:
Rect= 96833,13
Donc :
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Chapitre IV : Calcul de l’échangeur
La température du tube :
AN :
tt= 65,73 °C
9-1-Côtétube :
• Le rapport ᴓt :
AN :
ᴓt= 0,867
AN :
9-2-Côte calandre :
• Le rapport ᴓc
AN :
ᴓc= 1,06
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Chapitre IV : Calcul de l’échangeur
AN :
h0 = 11771,13 Kcal / h m °C
Donc,
AN :
AN:
11-1-Côtétube :
ft = 0,0077
• Perte de charge:
AN:
∆Pt=0.0115 Kg / cm²
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Chapitre IV : Calcul de l’échangeur
11-2-Côtécalandre :
ft = 0,11
• Nombre de chicanes :
AN :
Nc= 50 chicanes
• Perte de charge:
Le coût dépend également du faisceau de tubes choisi (diamètre, BWG, longueur, disposition
des tubes), des matériaux, du type d’échangeur et de la pression de calcul.
Avec:
C : coût de l’échangeur.
F0, F1,…F6 coefficients correcteurs indiqués dans les tableaux (Annexe 8, 9, 10, 11, 12)
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Chapitre IV : Calcul de l’échangeur
Avec :
c = 1020 $/m²
C =1020*82,77*1*1*1,05*1,00*1,00*(0,34+0,74)
T du tube (°C) 66
2
Coefficient d’échange (kcal/hm °C) 251,38
(kcal/hm2°C)
IV.5. Conclusion :
Ce travail m’a permis d’avoir une vision détaillé de dimensionnement des échangeurs à
travers de la méthode de Kern et de mettre en évidence la méthode de Kern pour le
dimensionnement des échangeurs faisceaux et calandres.
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Conclusion générale
CONCLUSION GENERALE
Après calcul et dimensionnement de cet échangeur nous avons trouvéles résultats suivants :
Nous espérons que l’unité d’NH3 au complexe Fertial Annaba mettra en œuvre notre
proposition afin que la production en ammoniac soit améliorée.
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Références bibliographiques
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[2] Manuel Opératoire, technologie de KELLOGG, 1975. Volume 01, 02, 03, Edition
KELLOGG France.
[5] Les équipments, Les échangeurs, Cours EXP-PR-EQ120, Révision 0.1, Support de
formation , TOTAL, France.
[7] Hamouzi Nihal, Bouchareb Fatima, Etude comparative des différents appareils
d’échange de chaleur pour le refroidissement des condensats, 2015.
[9] Pierre Wuithier, « appareil tubulaire d’échange de chaleur » (Tome II), édition 1972.
[10] Boughazi Abdelhak, Labci Moussa, étude de l’encrassement d’un échangeur de chaleur
de l’unité de PVC ENIP SKIKDA, 2009.
Les annexes
Les annexes
Annexe 1: Facteur de correction F pour une passe cotécalendre deux passes cotés tube.
Type AEM AES AKT BEM BES BEU BKT BKM BKU AEU
F1 1,00 0,90 1,25 0,90 0,95 0,85 1,20 1,05 1,03 0,90
Longueur des 10 16 20 24
tubes (ft)
F2 1,20 1,05 1,00 0,95
F3 1,10 1,00
Les annexes
Matériaux
Calandre Tubes F4