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MEMOIRE DE MASTER
THEME
Jury de soutenance
Je tiens à remercier vivement tous ceux qui m’ont aidé, directement ou indirectement,
Monsieur Toubal Abdelaziz pour m’avoir suivi et encadréefficacement pendant cette période, pour
sa patience, sa bontéet sa disponibilitéde tous les jours et ses nombreux et fructueux conseils, ont
Karima.
Ma plus profonde gratitude àtoutes mes amies et collègues de m’avoir sincèrement aidé,
N° Titre page
IV.1 L’augmentation dans les valeurs des coefficients 35
IV.2 Caractéristiques de l’eau en période d’été(coté tube) 39
IV.3 Caractéristiques de l’NH3 coté calendre 40
IV.4 Enthalpies référent àchaque point 40
IV.5 Données techniques et dimensions de l’échangeur 42
IV.6 Valeurs de hs et hc 45
Liste des figures :
N° description page
fig
I.1 Illustration d’une partie de l’usine FERTIAL. (unité 2
d’ammoniac/ centrale II )
I.2 Photo-satellite de la zone de FERTIAL-(Annaba) 4
I.3 Organigramme de FERTIAL 5
II.1 Schéma représentant la section de désulfuration du gaz naturel 8
II.2 Schéma représentant la section du reforming primaire 10
II.3 Schéma représentant la section reforming secondaire 11
II.4 Schéma de la section de convertisseur de Shift 104-D 13
II.5 Schéma de la section décarbonatation 15
II.6 Schéma de la section de méthanisation 17
II.7 Compression de gaz de synthèse 18
II.8 schéma de la boucle de synthèse 19
II.9 Schéma de réfrigération 21
III.1 Transfert de chaleur par conduction 23
III.2 Transfert de chaleur par convection 23
III.3 Transfert de chaleur par rayonnement 24
III.4 Schéma détaillé d’un échangeur à faisceau et calendre 24
tubulaire
III.5 Illustration d’une calendre dans un échangeur tubulaire 27
III.6 Schéma de pas des tubes 28
IV.1 Echange àcontre-courant pur 30
IV.2 Echange àcourant parallèles 31
IV.3 Résistance au transfert 31
IV.4 Effet de la transmission de chaleur sur la répartition des 33
vitesses en régime laminaire
IV.5 Représentation des points thermodynamiques de la 39
condensation d’ammoniac
SOMMAIRE :
INTRODUCTION GENERALE ........................................................................1
CHAPITRE I .............................................................................................2
1. Avant propos..................................................................................................2
2. situation géographique..................................................................................3
3. Différentes activités de la société..................................................................4
4. organigramme de l’entreprise........ ...........................................................5
CHAPITRE II
Introduction.................................................................. ...................................6
II.1 Préparation des matières brutes d’alimentation.....................................7.
II.1.1 Compression et désulfuration du Gaz Naturel.....................................7
II.1.2 Reforming (I / II)..................................................................................8
II.1.3 Conversion du gaz carbonique...........................................................12
II.2 Purification des gaz..................................................................................14
II.2.1 Extraction du gaz carbonique..............................................................14
II.2.1.1 Rôle et importance de la section..........................................................14
II.2.1.2 Description du procédé.........................................................................14
a. Epuration du gaz de synthèse ....................................................................14
b. Régénération de l’MEA..............................................................................15
II.2.2 Méthanisation......................................................................................16
II.3 Synthèse de l’ammoniac..........................................................................17
II.3.1 Compression de gaz de synthèse et d’ammoniac................................17
II.3.2 Synthèse et réfrigération de l’ammoniac............................................19
II.3.3 Stockage et distribution du produit....................................................21
CHAPITRE III
III.1 Introduction.................................................................. ...................22
INTRODUCTION GENERALE :
La production de l’ammoniac est parmi les industries pétrochimiques les plus répandues au
monde ; ce produit est industriellement utiliséd’une façon plus ou moins particulière pour la
fabrication des engrais phosphatés et azotés.
N2 + 3H2 2NH3
1
1er juillet 2018 CHAPITRE I
1. Avant propos:
Les plates formes de production d’Annaba (FERTIAL) et Arzew (ALZOFERT) ont vu le jour
en l’an 2000. En fin de 4 Août 2005, ASMIDAL 34% et le groupe espagnol VILAR-MIR
66% ont conclu un accord de partenariat. En 2015 un nouveau partenaire nommé HADDAD a
collaboré à 17%, et le groupe espagnol a été réduit à 49%.
Figure I. 1: illustrtion d’une partie de l’usine FERTIAL (unité d’ammoniac / centrale II). [ 1 ]
2
1er juillet 2018 CHAPITRE I
Dans le complexe, il a lieu de distinguer deux zones ; la zone sud qui comprend les anciens
ateliers dont le démarrage remonte à 1972 « engrais phosphatés » et la zone nord ‘engrais
azotés » qui comprend les ateliers dit nouveaux et le démarrage remonte à 1982
3 -Centrale utilités 1
Zone nord « engrais azotés » cette zone comprend également cinq ensembles :
1-Atelier acide nitrique
3-Atelier d’ammoniac
5-Central utilités 2
2. situation géographique :
3
1er juillet 2018 CHAPITRE I
L’usine est limitée par l’Oued Seybouse et la cité Sidi Salem à l’est, la cité Seybouse à
l’ouest, la mer méditerranée au Nord, la route nationale n°44 et la plaine de Annaba au Sud.
La société FERTIAL produit et commercialise les engrais phosphatés et azotés, ainsi que
l’ammoniac. La commercialisation au niveau national est réalisée par l’entreprise de
distribution ASFERTRADE, quant à l’exportation des produits de FERTIAL, elle est réalisé à
travers les réseaux du groupe VILLAR-MIR et son entreprise de production et
commercialisation FERTIBERIA située à Madrid.
4
1er juillet 2018 CHAPITRE I
4. organigramme de l’entreprise :
5
1er juillet 2018 CHAPITRE II
Introduction :
L'ammoniac est très soluble dans l'eau et ses solutions ont un PH basique dont le mélange
eau-ammoniac est un mélange binaire idéal.
L’installation est calculée pour la production de 1000 tonnes par jour d’ammoniac liquide, en
partant des matières premières préliminaires qui comprennent : le gaz nature, la vapeur d’eau
et l’air, ceci s’accomplit par la méthode de reforming KELLOG nommé d’après le
constructeur, le procédé se déroule à haute pression et dans l’ordre suivant :
Extraction du CO2.
Méthanisation.
3. Synthèse de l’ammoniac ;
Les schéma de circulation du procédé, dont tous figurent à la fin de chaque paragraphe,
donnent une idée générale, indiquant les grandes lignes de circulation d’écoulement dans
l’installation et fournissent les détails sur les conditions de fonctionnement.
6
1er juillet 2018 CHAPITRE II
Le gaz naturel d'alimentation de l’unité d'ammoniac, peut contenir des composés de soufre
qui agissent comme polluants pour le nickel et le cuivre, métaux sur lesquels se basent les
catalyseurs de synthèse. Pour assurer une durée raisonnable et prolongée de ces catalyseurs, il
est nécessaire que la teneur en soufre dans le gaz d'alimentation soit inférieur 0.5 ppm.
Le gaz naturel d’alimentation arrive par la limite Nord de la batterie à une pression minimum
de 19 bars effectifs (eff) et àune température maximum de 42°C.
Tout liquide entrainé dans ce gaz d’alimentation est en premier lieu extrait dans le séparateur
de gaz naturel : 116-F, et refoulé dans les égouts d’eaux huileuses.
La pression du gaz naturel d’alimentation est ainsi augmentée jusqu’à environ 41 bars par le
compresseur de gaz naturel 102-J. la pression est augmentée à l’aide d’une turbine àvapeur
dont la vitesse est contrôlée par un régulateur àvitesse variable. Un écoulement minimum y
est maintenu par un système de recyclage pour envoyer le gaz du refoulement du compresseur
àson aspiration.
Le premier lit transforme les composés de soufre en H2S et sont adsorbés dans le second lit
par l'oxyde de zinc pour avoir le ZnS selon les réactions suivantes :
7
1er juillet 2018 CHAPITRE II
Le deuxième lit est formé d’un catalyseur à base d’oxyde de zinc (ZnO) qui joue le rôle d’un
adsorbeur du composésulfureux suivant la réaction :
À la sortie de la désulfuration le gaz contient moins de 0.50 ppm de soufre, et il est disponible
pour l'alimentation du reforming.
Le mélange vapeur-gaz naturel passe ensuite par les 48 tubes de la section de convection du
four de reforming primaire 101-B et disposés en 8 circuits. A ce point, la température du
8
1er juillet 2018 CHAPITRE II
mélange monte de 339°C à524°C par les gaz chauds de Carnot qui sortent du fourneau de
reforming. Le mélange s’écoule ensuite par les tubes remplis de catalyseur de la section
rayonnement du reforming primaire. La distribution de l'alimentation de reforming primaire
est effectuée dans 378 tubes catalytiques, disposés verticalement et distribués dans 9 files de
42 tubes chacune.
Les tubes contiennent du catalyseur composé principalement d'oxyde de nickel. Les tubes
porte-catalyseurs se trouvent dans le dénommé four de reforming, lequel a ses parois
couvertes de réfractaire et d'isolant.
La chaleur nécessaire pour les réactions endothermiques qui ont lieu est fournie par 200
brûleurs distribués dans 10 rangés qui utilisent comme combustible le gaz naturel de
combustion.
Les réactions qui se produisent dans des conditions normales d'opération peuvent être
simplifiées comme suit :
Réaction globale:
9
1er juillet 2018 CHAPITRE II
Le reforming secondaire reçoit le gaz effluent du primaire, plus l'air de process pour apporter
le N2 nécessaire pour fournir le rapport H2/N2 requis pour la synthèse de l'ammoniac.
L'air passe pour être réchauffédans un serpentin installédans la partie convection du four de
reforming primaire d'où sort approximativement à quelque 590 ºC et passe dans un brûleur
installédans la partie supérieure de reforming secondaire où il se mélange avec l'effluent de
reforming primaire, en ayant lieu dans cette zone la première réaction, fortement
exothermique, celle de l'oxygène de l'air avec l'hydrogène du gaz. D’ici coulent les gaz à
travers le lit catalytique de nickel, en présence duquel, ont lieu des réactions de reforming.
Les réactions sont endothermiques, le résultat net de ces réactions est une température
maximale dans la zone de combustion.
• Premier lit:
• Deuxième lit:
10
1er juillet 2018 CHAPITRE II
La température du gaz àla sortie est généralement entre 950ºC et 1.100ºC, suivant l'activité
du catalyseur. Cette activitéest contrôlée au moyen d’analyse de CH4 àla sortie du 103-D par
le service laboratoire, dont la valeur normale est de (0.2 - 0,6 %).
Le gaz process qui sort du reforming secondaire dirigévers les chaudières de récupération de
chaleur 101-C et 102-C génératrices de vapeur 100 bar, pour sortir avec une température de
(315 - 380ºC), ce qui est nécessaire pour passer àla suivante opération, celle de conversion de
CO en CO2.
11
1er juillet 2018 CHAPITRE II
Le gaz effluent traitédans le reforming secondaire quitte le lit catalytique àla température de
994°C et passe par chaudière de récupération primaire 101-C où il est refroidi par l’eau
d’alimentation de cette chaudière lors de la production de vapeur saturée à 103,5 bars effectifs.
Le gaz va ensuite àla chaudière de récupération secondaire 102-C.
Le gaz traité et la vapeur à 371°C pénètre par le haut du convertisseur de Shift CO où l’oxyde
de carbone réagit avec la vapeur pour former des quantités équivalentes d’hydrogène et de gaz
carbonique.
Dans cette section on mène la conversion de la plus grande quantitédu CO contenu dans le
gaz, qui en présence d'un catalyseur, réagit avec la vapeur d'eau, pour être transforméen H 2 et
CO2, en réduisant la teneur en CO jusqu'à(0.16 - 0,50 %), selon la réaction:
La réaction est exothermique, c’est pourquoi la température du gaz à la sortie est supérieure à
celle de l'entrée. Elle augmente jusqu’à environ 430°C.
Les calculs de la section primaire de shift (haute température) sont basés sur la réduction en %
CO de 12,96 mole à l’entrée et de 3,11 mole sur la base d’un gaz sec à la sortie du récipient.
Cette section comporte un récipient contenant environ 58,1 m3 de catalyseur C-12-1 àbase
d’oxyde de fer à réaction par Cr2O2, utilisé pour produire de l’hydrogène par shift.
Partant du convertisseur de shift HT, le gaz passe par la chaudière de récupération 103-C,
cédant la chaleur à l’eau d’alimentation de la chaudière pour produire 103,5 bars effectifs de
vapeur dans 101-F. L’échangeur est prévu avec une dérivation à température contrôlée. Le
gaz de sortie de 103-C, passe par le cotétubes dans 104-C et fournit de la chaleur au produit
d’alimentation du méthanateur (réacteur qui convertit les restes de CO-CO2en méthane).
12
1er juillet 2018 CHAPITRE II
Le gaz refroidi sortant de 104-C va au convertisseur de shift àbasse température oùla teneur
de CO dans le gaz est réduite àun pourcentage de 0,5 mole.
Ce récipient est placéau dessus de la section de shift àhaute température et contient deux
catalyseurs à base d’oxyde de zinc.
Le gaz de procédé converti, composé d’environ 30% de vapeur et 70% de gaz sec, est amené
à la température de saturation (environ 177°C) par du condensat en circulation. Le gaz est
encore refroidi jusqu’à environ 127°C en produisant de la chaleur de rebouillage à
l’équivalent des rebouilleurs de strippers de CO2 :105CA et 105CB. Le gaz est alors refroidi
jusqu’à 63°C par de l’eau déminéralisée dans 106-C avant de passer par le séparateur de gaz
13
1er juillet 2018 CHAPITRE II
Le rôle de la section décarbonatation est de réduire la concentration de CO2 dans le gaz brut
de synthèse jusqu’à moins de 0,01% (100ppm). Une solution aqueuse d’environ 20% de MEA
(monoéthanolamine) absorbe le CO2, un poison pour le catalyseur de la synthèse d’ammoniac.
Le gaz brut de synthèse contient de la synthèse d’ammoniac. Le gaz brut de synthèse contient
environ 18,5% de CO2 à l’entrée de l’absorbeur. L’arrêt de la section décarbonatation
nécessitera l’arrêt total de la synthèse de l’ammoniac.
La section décarbonatation se situe dans la partie sud-ouest de l’unité d’ammoniac. Elle inclut
l’équipement qui sert à purifier le gaz brut de synthèse sortant du convertisseur de shift de
basse température 104-D jusqu’à la sortie du séparateur 118-F. Les circuits de régénération du
MEA, avec ses auxiliaires, font partie intégrale de la section décarbonatation.
Dans cette partie de l’unité, le gaz de synthèse brut venant de 102-F à environ 27 bars
effectifs et 63°C est traitépour extraire le gaz carbonique et une faible quantitérésiduelle de
monoxyde de carbone et produire un gaz de synthèse hydrogène/azote très pur avec
pourcentage d’oxydes carboniques de 0,6 mol sur la base d’un gaz sec.
14
1er juillet 2018 CHAPITRE II
b. Régénération de l’MEA :
La solution de MEA riche àcause de sa forte teneur en CO2 sort du fond de l’absorbeur 101-E.
Une partie de ce débit est continuellement nettoyée par passage àtravers le filtre 105-L. La
solution de MEA riche est ensuite réchauffée par échange de chaleur dans l’échangeur 109-C
avant d’entrer dans le haut des strippers de CO2 :102-EA et 102-EB. Les strippers
fonctionnent àbasse pression et haute température ; une partie du CO2 est libérée par l’effet
du flash.
La solution de MEA riche descend à travers les plateaux contactant la vapeur d’eau et de
MEA pauvre et leur cédant son contenu de CO2. La chute de pression à l’entrée des strippers
102-EA/EB sert aussi àdégager le CO2 par effet de flash.
Les débits de solution de MEA régénérée sortant du fond des strippers à118°C et 0,77 bar se
réunissent avant de passer aux échangeurs 109-C1/C2. Une proportion du MEA pauvre est
15
1er juillet 2018 CHAPITRE II
dirigée sur le vaporisateur 113-C. Dans cet appareil le MEA est réchauffé jusqu’à 138°c par
échange avec la vapeur pour évaporer le MEA tout en laissant les produits lourds au fond du
vaporisateur.
Le circuit principal de MEA pauvre de 46°C, est refoulée jusque au premier plateau de
l’absorbeur 101-E. Le débit, normalement 967 m3/h, est mesurépar un capteur spécial. Une
proportion du MEA pauvre au refoulement des pompes est déviée au filtre 117-F et rejoint le
circuit principal à l’entrée des échangeurs 108-C1/C2.
II.2.2 Méthanisation :
Le méthanateur est calculé sur la base d’une concentration de 0,61% mole de CO + 0,01 mole
de CO2 ( sur la base d’un gaz sec ) dans le gaz d’alimentation. Toute augmentation importante
de concentration de CO ou de CO2 aura pour résultat l’accroissement rapide des températures
dans le récipient et du gaz de sortie.
Un système d’évacuation compris dans l’étude pour protéger le méthanateur contre la haute
température, ferme la vanne à passage direct dans la ligne d’entrée du récipient. Une
description complémentaire de la section apparaît sur le schéma.
Le gaz qui sort du méthanateur est alors progressivement refroidi par l’eau d’alimentation de
la chaudière dans 114-C, par l’eau déminéralisée dans 115-Cet enfin par l’eau tempérée dans
2003-F. Le gaz entre dans 104-F, le ballon à l’aspiration du compresseur du gaz de synthèse,
àenviron 38°C.
16
1er juillet 2018 CHAPITRE II
L’eau séparé du gaz de synthèse dans 104-F est envoyée à l’égout. Des alarmes de niveaux
haut et bas sont indiqués sur place, et àdistance dans la salle de contrôle. Un niveau très élevé
dans 104-F actionne l’interrupteur qui arrête le compresseur de gaz de synthèse 103-J. la
pression sur 104-F, normalement de l’ordre de 24,6 bars eff.est contrôlée par une vanne qui
régule ainsi l’arrivée de vapeur responsable de la vitesse du compresseur de gaz de
synthèse103-J.
Le gaz de synthèse sort de 104-F par un tamis contre entraînements et est sous analyse
constante pour le CH4.
Le gaz de synthèse refouléde 103-J contenant 10% d’NH3 est refroidi d’abord par échange
avec l’eau dans l’échangeur 124-C. Ensuite, le collecteur se divise en deux circuits parallèles.
Une partie du débit procède à travers les échangeurs 117-C et 118-C pour être refroidi par
échange avec l’ammoniac de réfrigération. L’autre partie passe à travers l’échangeur 120-C
pour être refroidie par le gaz de synthèse du ballon 106-F. Les deux courants se rejoignent
pour finalement traverser l’échangeur d’ammoniac 119-C et à ce point la plupart de
l’ammoniac dans le gaz de synthèse est condensée. Dans le ballon séparateur 106-F
l’ammoniac liquide est séparédu gaz de synthèse et sera détendue et dirigée vers le ballon
107-F. les inertes sont purgés vers le réseau de gaz combustible et l’ammoniac liquide est
envoyée au système de réfrigération.
Les vapeurs du ballon séparateur 106-F, ne contenant que d’ammoniac, seront réchauffées
avant d’entrer dans le réacteur 105-D pour conversion de l’hydrogène et de l’azote en
ammoniac à12% de concentration.
D’abord les vapeurs passent par l’échangeur 120-C, ensuite traversent l’échangeur 121-C ;
elles sont réchauffées par l’effluent du réacteur 105-D et normalement passent directement au
18
1er juillet 2018 CHAPITRE II
réacteur. Un four de démarrage est prévu à ce point pour réchauffer le gaz de synthèse si
nécessaire.
Le gaz de synthèse sortant du réacteur 105-D passe par l’échangeur 123-C où il sera refroidi
par échange avec l’EAC, ensuite il traverse l’échangeur 121-C. avant d’entrer dans le
compresseur 103-J, un soutirage est prélevépour purger les inertes.
Les vapeurs d’ammoniac refoulées du compresseur 105-J sont refroidies par échange avec
l’eau de mer dans les échangeurs 127-CA/CB. L’ammoniac ainsi condensée est accumulée
dans le ballon 109-F et les gaz inertes sont enlevés à ce point, passant d’abord par l’échangeur
d’ammoniac 126-C avant de rejoindre le réseau de gaz combustible.
19
1er juillet 2018 CHAPITRE II
L’ammoniac liquide du fond de 109-F traverse l’échangeur 143-C, avant d’être détendu et
passé au ballon premier niveau 110-F pour réchauffer le produit d’ammoniac envoyé vers
l’unité ouest. L’ammoniac liquide du fond du ballon 110-F traverse l’échangeur 117-C pour
refroidir le gaz de synthèse d’ammoniac provenant du compresseur 103-J. Les vapeurs sont
retournées à 110-F. le liquide du 110-F sert aussi à refroidir les gaz de purge passant par
l’échangeur 126-C et le gaz de synthèse traversant l’échangeur 129-C entre les étages du
compresseur 103-J. Ces vapeurs sont envoyées au ballon deuxième niveau 111-F avec
l’excédent du liq requis pour maintenir un niveau. Les vapeurs d’ammoniac du ballon 110-F
sont aspirées par l’étage haute pression du compresseur 105-J.
L’ammoniac liq du fond du ballon 111-F est envoyée à l’échangeur 118-C pour refroidir le
gaz de synthèse d’ammoniac provenant du compresseur 103-J. les vapeurs produites sont
retournées au ballon 111-F. L’excédent du liquide est détendu et dirigé vers le ballon
troisième niveau 112-F. les vapeurs du ballon 111-F sont aspirées par l’étage intermédiaire du
compresseur 105-J.
L’ammoniac liquide du fond du ballon 112-F est envoyée à l’échangeur 119-C pour refroidir
le gaz de synthèse d’ammoniac provenant du compresseur 103-J. L’excédent est pompé vers
le bac de stockage ou envoyé à l’unité ouest. L’ammoniac liq venant de la boucle de synthèse
passe d’abord dans l’échangeur 125-C pour refroidir les gaz de purges ou peut passer
directement dans le ballon 112-F. Les vapeurs des échangeurs 125-C et 119-C se rejoignent
pour retourner à 112-F. les vapeurs d’ammoniac du haut du ballon 112-F. les vapeurs
d’ammoniac du haut du ballon 112-F sont aspirées par l’étage basse pression du compresseur
de réfrigération 105-J.
20
1er juillet 2018 CHAPITRE II
Les gaz inertes sont purgés du système mais leur contenu d’ammoniac doit être récupéré par
refroidissement et séparation. [ 13 ]
L’ammoniac est extraite du ballon de détente troisième étage de réfrigération, 112-F à-33°C.
Les pompes 110-J/JS refoulent 1000 T/J au réservoir de stockage. Le débit réel est déterminé
par rapport au niveau de l’ammoniac dans le ballon et est contrôlé par un régulateur de
niveau : LC-135.
De plus, des dispositions sont prises pour fournir de l’ammoniac à la température ambiante
(10°C), à d’autres installations consommatrices et jusqu’à concurrence de 750 T/J. Le reste de
production est dirigévers le stockage à-33°C.
Une collaboration étroite doit exister entre le personnel d’exploitation de l’unité d’ammoniac
et celui des unités consommatrices. Les renseignements relatifs au changements imminents
dans les installations doivent être échangés bien à l’avance pour éviter les changements
brusques des conditions. [ 14 ]
21
1er juillet 2017 CHAPITRE III
III.1 Introduction :
Transfert de chaleur
On appelle transfert de chaleur le processus par lequel une énergie est échangée sous forme de
chaleur entre deux ou plusieurs corps à des températures différentes ; cette chaleur peut être
transmise par conduction, convection ou rayonnement.
Bien que les trois processus puissent avoir lieu simultanément, l’un des mécanismes est
généralement prépondérant. Par exemple, la chaleur est principalement transmise par
conduction à travers les murs en brique d’une maison : l’eau dans une casserole placée sur
une cuisinière est surtout chauffée par convection ; la terre reçoit sa chaleur du soleil en
grande partie par rayonnement.
l’un des mécanismes de transfert se surnomme la conduction : elle se produit au sein d’une
même phase en présence d’un gradient de température. Le trasfert de chaleur résulte d’un
transfert d’énergie cinétique d’une molécule à une autre molécule adjacente. Ce mode de
transfert est le seul à exister dans un solide opaque.
Ou d’ne autre manière : la conduction est le mode de transfert de chaleur provoqué par la
différence de température entre deux régions d’un milieu solide, liquide ou gazeux, encore
entre deux milieux en contact physique, le milieu n’est le siège d’aucun mouvement
macroscopique interne.
22
1er juillet 2017 CHAPITRE III
La convection est la propagation de la chaleur dans un milieu fluidisé, cette fluidisation est
conditionnée par une différence de température dans un liquide ou gaz ce qui implique une
variation de densité et de volume. Ce phénomène est rencontré dans plusieurs domaines
pratiques tels que l’échangeur de chaleur, les chaudières.
On y distingue deux types : la convection naturelle, dans un fluide dont les différences de
température produisent le mouvement du fluide qui s’échauffe en contact des corps chauds ;
et la convection forcée, dont le mouvement est introduit par un appareil extérieur tel qu’un
ventilateur dans le cas de radiation soufflante, ou une pompe forçant la circulation d’eau
chaude d’un chauffage central.
23
1er juillet 2017 CHAPITRE III
Un point matériel chauffé émet un rayonnement électromagnétique dans toutes les directions
situées d’un même côté du plan tangent au point matériel. Lorsque ce rayonnement frappe un
corps quelconque, une partie peut être réfléchie, une autre transmise à travers le corps, et le
reste est quantitativement absorbé sous forme de chaleur.
Il est fondamentalement différent des deux autres types de transfert, et ce parce que les
substances qui échange de la chaleur n’ont pas besoin d’être en contact l’une à l’autre, elles
peuvent même être séparées par le vide. Le rayonnement est l’émission d’ondes
électromagnétiques par un corps chauffé selon la théorie quantique.[17]
24
1er juillet 2017 CHAPITRE III
Les échangeurs sont des équipements permettant d’abaisser, ou d’élever la température d’un
fluide, ou de modifier son état physique.
La plupart des échangeurs de chaleur offrant une surface de séparation entre fluide chaud et
fluide froid. Les principaux types des échangeurs sont :
Echangeurs à tubes en U.
Echangeurs à faisceaux tubulaire horizontal.
Echangeurs à faisceaux tubulaire vertical.
Echangeurs à spirales.
Echangeurs à plaques.
Les aéroréfrigérants.
Il existe plusieurs critères de classement des différents types d’échangeurs. Enumérons les
principaux :
III.3.1 Classement technologique : dont les principaux types sont les suivants.
Les trois modes de transfert de chaleur ( conduction, convection, rayonnement ) sont couplés
dans la plupart des applications ( chambre de combustion, récupération sur les fumées, etc. ) ;
il y a souvent un mode de transfert prédominant. Pour tout échangeur avec transfert de chaleur
à travers une paroi, la conduction intervient.
25
1er juillet 2017 CHAPITRE III
Le passage des fluides dans l’échangeur peut s’effectuer avec ou sans changement de phase ;
suivant le cas, on dit que l’on a un écoulement monophasique ou diphasique. On rencontre
alors les différents cas suivants :
Nous allons nous intéresser dans cette étude au type des échangeurs tubulaires.
26
1er juillet 2017 CHAPITRE III
Ce type d’échangeur est de loin le plus répandu dans les unités de transformation des
industries chimiques et pétrochimiques. Un faisceau de tubes est situé à l’intérieur d’une
calendre dans laquelle circule le deuxième fluide. Cette conception se retrouve également
dans les condenseurs, les rebouilleurs et les fours multitubulaires.[20]
Un des fluides circule dans un faisceau de tubes monté sur deux plaques tubulaires(i), ce
faisceau est logé dans une calendre de matériau compatible, munie de tubulures d’entrées et
de sortie pour le fluide circulant à l’extérieur des tubes du faisceau. Cette calendre représente
l’enveloppe métallique cylindrique entourant le faisceau tubulaire. Ce fluide suit un trajet
imposé entre les chicanes. Celles-ci ont pour rôle de :
(i). Les plaques tubulaires sont des plaques percées supportant les tubes à leurs extrémités.
Leur épaisseur (5 à 10 cm) est calculée en fonction de la différence de pression entre le fluide
dans la calendre et le fluide dans les boites d’une part, des contraintes dues aux différences de
27
1er juillet 2017 CHAPITRE III
dilatation entre les tubes et la calendre d’autre part. les plaques tubulaires peuvent être en
acier ordinaire, en acier spécial massif ou en acier inoxydable.
Les plaques tubulaires sont les parties délicates des échangeurs. Les interstices entre tubes et
plaques sont des lieux privilégiés de corrosion.
Les pas triangulaires permettent de placer environ10% de tubes en plus que le pas carré ; mais
en contrepartie, cette disposition rend impossible le nettoyage extérieur. Physiquement, pour
ses appareils, il faut recours au nettoyage chimique et réserver leur emploi pour des fluides
propres.
28
1er juillet 2017 CHAPITRE III
29
1er juillet 2017 CHAPITRE III
30
1er juillet 2017 CHAPITRE III
31
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
Introduction :
Dans tout calcul d’échangeur de chaleur, le but est d’obtenir la récupération d’une certaine
quantité de chaleur dans les conditions économiques optimales qui est un compromis entre les
frais d’investissement et les frais opératoires.
. La méthode Donohue : qui définit deux débits massiques moyens, l’un longitudinal et
l’autre transversal, et utilise le diamètre extérieur des tubes dans les expressions des nombres
sans dimensions.
. La méthode Kern : cette méthode définit un seul débit moyen pour l’ensemble de l’appareil
et on a recours au diamètre équivalant.
Dans notre cas on a effectués les calculs suivant cette dernière (La méthode de Kern).
Rappels :
27
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
Q : quantité de chaleur
Les lettres majuscules sont réservées pour le fluide chaud et les lettres minuscules pour le
fluide froid, alors que les indices 1 et 2 correspondent respectivement aux conditions d’entrée
et de sorties.
Dans l’autre main, on a l’équation de Fourier qui peut être appliquée à l’intégralité de
l’échangeur :
Q = U A DTLM
Pour un appareil donné dont la surface A est une caractéristique géométrique calculable, les
valeurs des termes U et DTLM sont fonction de la disposition interne des tubes, du nombre de
passe et de la caractéristique de l’écoulement des fluides.
28
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
T1−T2
DTLM = T1
ln ( )
T2
l’écoulement à contre-courant pur n’est réalisé que dans les échangeurs double-tube. Pour
Q = U A tm = M Cp ( T1 – T2 )
T1 = T1 – t2
T2 = T2 – t1
29
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
A courant parallèle :
t1 = T1 – t1
T2 = T2 – t2
D’après les calculs, le contre courant est plus avantageux car le transfert de chaleur est
30
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
1
R0 = : résistance dans le fluide à l’extérieur du tube, égale à l’inverse du coefficient de
ℎ0
film externe.
31
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
Rt : résistance due à la paroi métallique du tube ( peut être négligée dans les calculs.)
1
𝑅𝑖 = ℎ𝑖 : résistance dans le fluide à l’intérieur du tube, égale à l’inverse du coefficient de film
interne.
Comme ces résistances s’expriment en : ( h m2°C / kcal ), il est nécessaire de rapporter tous
tube, ce qui amène à corriger les résistances intérieurs Rsi et Ri en les multipliant par le
rapport do/di des diamètres extérieurs et intérieurs du tube. Ces résistances corrigées
s’écriront :
𝑑𝑜
𝑅𝑠𝑖𝑜 = 𝑅𝑠𝑖
𝑑𝑖
Avec :
𝑑𝑖
hio = hi
𝑑𝑜
Dans ces conditions, la résistance globale au transfert, égale à la somme des quatre résistances
1 1
𝑅𝑠 = + 𝑅𝑠𝑜 + 𝑅𝑠𝑖𝑜 + = 1/𝑠𝑠𝑠𝑈𝑠
ℎ𝑜 ℎ𝑜
32
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
Us est le coefficient de transfert sale relatif à l’élément de tube dL. Lorsque cet élément est
neuf, les résistances Rsi et Rso sont nulles et on définit alors un coefficient de transfert propre
Up, tel que :
1 1 𝐸𝑝 (ℎ𝑖𝑜 +ℎ𝑜) 𝐸𝑝
𝑅𝑠 = ℎ + ℎ + 𝜆 = + 𝜆𝑚
𝑜 𝑖𝑜 𝑚 ℎ𝑜.ℎ𝑖𝑜
Nu = a R en Pr m(di/L) p(µ/µt)0.14
𝐺 𝜌𝑣𝑑𝑖
Re = 𝑑𝑖 𝜇 =
𝜇
A : courbe isotherme
Figure IV.4 : Effet de la transmission de chaleur sur la répartition des vitesses en régime laminaire.[27]
33
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
𝑑𝑖
Jh = 1.86(𝑅𝑒. 𝐿 )0.14 = Nu.Pr(-1/3).(µ/µt)-0.14
Jh = 0.027(𝑅𝑒)0.8 = Nu.Pr(-1/3).(µ/µt)-0.14
La condensation sur l’extérieur des tubes horizontaux peut être prévue en supposant deux
mécanismes : la première hypothèse est l’écoulement du condensat laminaire ; la seconde
hypothèse prévoit que le cisaillement de la vapeur domine le transfert thermique. Les
équations suivantes peuvent être employées au produit des coefficient de transfert de chaleur
pour la condensation sur des tubes horizontaux :
1
𝜌𝐿2 𝑔𝑛𝐿 1 1 6
hc = a 𝜆𝐿 ( ) (𝑁 )
3
𝜇𝑀 𝑟
Où :
a = 0.951 pour les modèles triangulaires de tube 0.904, ou 0.856 pour les modèles carrés de
tube.
Où :
Dans ces équations, le hc est le coefficient de transfert de chaleur de film laminaire, les hs sont
des coefficients de transfert de chaleur, 𝝀L est la conductivité thermique de liquide, 𝝆L est la
densité liquide, g est la constante gravitationnelle, le µ est la viscosité du liquide ,le d0 est le
diamètre extérieur de tube, L est la longueur de tube, M est le débit de condensat, Nt est le
nombre de tubes, le VG, et Nr est le nombre de rangées verticales de tubes :
34
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
𝒎𝑫𝒄
Nr =
𝒑
Où :
Dc : diamètre de calendre.
ρV : densité de vapeur.
Avec :
𝑷−𝒅𝟎
ac = 𝑩 𝑫𝒄 : pour les modèles triangulaires et carrés de tubes.
𝒑
Pour calculer le coefficient de transfert de chaleur en utilisant les deux mécanismes, on choisit
la valeur la plus élevée calculée comme h0 efficace. Le coefficient de transfert de chaleur de
vapeur d’effet de cisaillement change pour chaque incrément. Le condenseur devrait être
calculé dans les incréments, avec la vitesse moyenne de vapeur pour chaque incrément
employé pour calculer le coefficient de transfert de chaleur de vapeur.
hs/hc h0/hc,s
0.5 1.05
0.75 1.125
1.0 1.20
1.25 1.125
1.5 1.05
Si hs/hc < 0.5 hc = he
35
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
Un courant principal qui évolue, tantôt normalement au faisceau entre les chicanes,
tantôt parallèlement au faisceau à l’aplomb des chicanes.
De nombreux courants secondaires de fuite, due aux tolérances de constructions entre
chicanes et surtout entre faisceau et calendre.
Kern définit un seul débit moyen pour l’ensemble de l’appareil et a recours au diamètre
équivalent. Le diamètre équivalent est donné par :
Pas carré :
Pas triangulaire :
act : l’aire de passage entre deux chicanes varie selon l’arrangement des tubes.(tableau 02)
36
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
-Aire de passage. 𝐷𝑐 2 𝐷
√2 𝐷𝑐
(𝑝 − 𝑑0 )𝐵 ( 3) 𝑃𝑐 (𝑃 − 𝑑0 )𝐵
𝑝 √ (𝑃 − 𝑑0 )𝐵
𝑃
Les températures caloriques de la vapeur d’NH3 et de l’eau sont respectivement :Tc et tc.
On suppose que la résistance due à la paroi du tube est négligeable, ce qui signifie que la
température est la même sur les parois intérieures et extérieures. Le calcul de cette
𝜇
température est nécessaire pour estimer le terme correctif(𝜇 )0,14 appelé 𝜙𝑡 pour le coté tube,
𝑡
et 𝜙𝑐 pour le coté calendre :
37
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
Les deux fluides qui traversent l’appareil s’écoulent sous l’effet d’un potentiel mesuré par la
Différentielle de pression. La différence entre l’entrée et la srt et que l’on appelle perte de
charge.
Les tubes du faisceau sont lisses. Appelons nt le nombre de passes, coté tube.1 la longueur
des, tubes Nt. Le nombre total de tubes du faisceau et M le débit massique du fluide.
Dans chaque passe la vitesse massique et le nombre de Reynolds sont définis par :
On peut dire que la perte de charge secondaire est équivalente à une longueur droite de
tuyauterie, avec :
G : vitesse massique = v𝜌
De la même manière :
Sachant que :
38
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
Q = m Cp t = Us A DTLM = m H
Q = 7451750.0,956.2,5
Q = 17809682,5 Kcal/h
H3 = 204,63 Kcal/kg
Figure IV.5 : représentation des points thermo-
dynamique de la condensation d’ammoniac
39
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
= 3775404,96 Kcal/h
= 4400580,96 kcal/h
QNH3 = Qg = m Cp t
𝑄
𝑁𝐻3 4400580,96
Mc = 𝐶𝑝𝑚 =
∆𝑡 0,956.2,5
= 1841247,26 kg/h
40
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
= 85%
= 216 kcal/H
= 203,6 kcal/h
= 78%
Mc = 65808.0,78
= 5134284 kg/h
Mn-c = M - Mc
= 65808 – 5134284
= 1446515 kg/h
41
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
Coté tube :
Nbr de passes : nt = 1
Coté calendre :
nt = 1
DC= 0,737m
Calcul de DTLM :
∆𝑇1 −∆𝑇2
DTLM = ∆𝑇1
ln( )
∆𝑇2
(41−29)− (41−31,5)
= ln(41−29)
(41−31,5)
= 10,70°C
1 1
= 𝑅𝑠𝑠 +
𝑈𝑠 𝑈𝑝
42
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
0,01905
= 0,0002 + 0,0002
0,01485
= 0,0004°Cm2h/kcal
1 1 1 𝐸𝑝
= + +
𝑈𝑝 ℎ0 ℎ𝑖0 𝜆𝑚
𝜆𝑚
IV.2.1.1 Calcul du coef de transfert partiel hi (interne) :ℎ𝑖 = 𝑁𝑢.
𝑑𝑖
4𝑚
𝜌
𝑣=
𝜋𝑑𝑖 2 𝑁𝑡
4.1841247,26
( )
1025
= 3,14.(0,01485)2 .758
𝒗 = 132118,92 m/h
Nbr de Re :
𝜌𝑣𝑑𝑖
Re =
𝜇
1025.13218,92.0,01485
= 3,08
0,956.3,08
=
0,5139
D’après ces résultats et l’annexe ci-joint, on peut utiliser la formule de Sieder et Tate :
43
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
1
𝜇
Nu = 0,027.(Re)0,8. 𝑃𝑟 3 ( )0,14
𝜇𝑡
𝜇
(𝜇 )0,14est négligeable, donc :
𝑡
Nu = 0,027.(65327,93)0,8.6,05330,33
= 347,93
𝜆
Enfin hi = Nu 𝑑𝑚
𝑖
0,5139
= 347.0,01485
= 12040,64 kcal/hm2°C
Régime laminaire :
𝑃𝐿2 𝑔𝑛𝐿 1 1 1
hc = a 𝜆𝐿 ( 𝜇𝑀𝑣
)3 (𝑁 )6
𝑟
a = 0,951
Débit de vapeur :
𝑄𝑡𝑡(𝑁𝐻3)𝑣𝑎𝑝 14465,15
Mv = =
9 9
= 𝟏𝟔𝟎𝟕, 𝟐𝟑 𝒌𝒈/𝒉
m = 1,55
44
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
1,155.0,737
Nr =
0,02381
= 35,75
Cisaillement de vapeur :
785.0,096 1 1 1
ℎ𝑐 = 0,951.0,426 (5812 . 1,27. 108 . )3 . ( )6
0,7.1607,23 35,76
hc = 12614,78 kcal/h
ℎ𝑠 𝑑0 𝑑0 𝜌𝐿 𝑉𝐺 1 1 1
= 𝑏( )2 ( )6
𝜆𝐿 𝜇 𝑁𝑟
débit de vapeur :
𝑀𝑛−𝑐 14465
MV =
9 9
= 1607,23 kg/h
𝑃 − 𝑑0
𝑎𝑐 = 𝐵𝐷𝑐 ( )
𝑃
B = 0,392 m
0,0238−0,01905
ac = 0,392.0,737( 0,0238
)
ac = 0,057 m2
hs hc hs /hc
3346.66 12614.78 0.26
3143.61 12614.78 0.24
2926.58 12614.78 0.23
2629.06 12614.78 0.21
2435.07 12614.78 0.19
2147.35 12614.78 0.17
1815 12614.78 0.14
1405.91 12614.78 0.11
811.74 12614.78 0.06
45
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
h0 = 12614,78 kcal/hm2°C
1 1 1 𝐸𝑝
= + +
𝑈𝑝 ℎ0 ℎ𝑖0 𝜆𝑚
1 1 1 0,0021
= + + + 0,0004 = 6,25. 10−4
𝑈𝑝 12614,78 12040,64 51,4
Us = 1597,95 kcal/hm2°C
Q = Us A DTLM
3775404,96
A = 1597,95.10,70
= 220,80 m2
Atot = 252,17 m2
Vérification :
As = NLdi π L = 785.0,01905.3,14
= 286 m2
46
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
Coté tube :
Vitesse massique :
Section passe :
𝜋𝑑𝑖 2 𝑁𝑡
act =
4
act =0,135 m2
alors :
𝑚
Gct = 𝑎
𝑐𝑡
1841247
Gct =
0,135
= 𝟏𝟑𝟔𝟑𝟖𝟖𝟔𝟖, 𝟓𝟗 𝒌𝒈/𝒉m2
ft = 0,013
(13638868,59)2 0,013.6,096
Δ𝑃 = 1. .[ + 2]
1,271.1015 . 1,025 0,01485
= 0,76 kg/cm2
Coté calendre :
𝑃−𝑑0
ac= BDC( )
𝑃
B = 0,392m
0,028−0,01905
Ac = 0,392.0,737( )
0,0238
= 0,057m2
47
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
65808
𝐺𝑐𝑡 =
0,057
𝐺𝑐𝑡 = 1154526,3𝑘𝑔/ℎm2
3,14 785.3,14
acl= 0,7372 − 0,019052
4. 4
= 0,32m2
Alors :
65808
Gcl =
0,32
= 205650 kg/hm2
Gc= √1154526,3.205650
= 487266,18 kg/hm2
Calcul de Re :
Ree = (De.Gc)/𝜇
3,464.(0,0238)2
De = − 0,01905
0,01905.3,14
= 1,374.1𝟎−𝟐 m
487266,18
Re =1,374. 10−2 .
0,04534
= 147662,93
Facteur de friction fi :
48
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
D’après (annexe) :
ft = 0,09
Nbr de chicane :
(Nc+1)B = L
6,096
Nc =0,392 − 1
=14,55
On prend Nc = 15 chicanes
Alors :
0,09.(487266,18)².16.0,737
P = = 0,012 kg /cm².
2,542.1015 .0,581.0,01374
P = 0,012 kg /cm²
Conclusion :
Les résultats obtenus nous mènent à conclure que la surface d’échange supposée est
légèrement supérieure à la surface calculée, donc, on a réalisé la deuxième hypothèse et tant
que les deux valeurs se rapprochent, c'est-à-dire que les dimensions données et utilisées dans
les calculs donnent le même rendement que celui des deux échangeurs existants ; on est arrivé
à proposer la solution idéale pour cette section et que la condensation de l’ammoniac est
beaucoup plus améliorée.
49
1er juillet 2018 CHAPITRE IV
50
1er juillet 2018 [CONCLUSION GENERALE]
Conclusion générale :
Ce travail nous a permis de connaitre les paramètres influant sur le rendement d’une boucle de
réfrigération, l’efficacité d’un échangeur thermique on a montré que les paramètres physico-
chimiques de l’eau et de l’ammoniac nous servent àmener une étude plus précise et des
résultats plus exactes.
La température de l’eau avait un impact très important sur la quantité d’ammoniac produite,
cette température augmente de façon impulsive en étéce qui mène àune mauvaise
condensation donc une quantitéstockée largement inférieur àcelle qui est produite du cycle
résultant une production plus en plus réduite est limitée.
Références bibliographiques :
N° : Page : La référence :
1 3 Département technique de l’entreprise. Rapport de stage, Missi Rayene. 2016
2 4 Département technique de l’entreprise. Mémoire fin de cycle, Badreddine Dellal.
2001
3 6 Département technique de l’entreprise. Mémoire fin de cycle, Badreddine Dellal.
2001
4 9 Département technique de l’entreprise. Manuel opératoire (induction générale unité
ammoniac)
5 11 Département technique de l’entreprise. Manuel opératoire (induction générale unité
ammoniac)
6 12 Département technique de l’entreprise. Manuel opératoire (induction générale unité
ammoniac)
7 14 Département technique de l’entreprise. Manuel opératoire (induction générale unité
ammoniac)
8 17 Département technique de l’entreprise. Manuel opératoire (induction générale unité
ammoniac)
9 19 Département technique de l’entreprise. Manuel opératoire (induction générale unité
ammoniac)
10 20 Département technique de l’entreprise. Manuel opératoire (circuit process de la
section)
11 21 Département technique de l’entreprise. Manuel opératoire (circuit process de la
section)
12 23 Département technique de l’entreprise. Manuel opératoire (circuit process de la
section)
13 23 Archive de l’unité d’ammoniac. Manuel d’instructions opératoires por une usine
d’ammoniac. Kellogg. 1976
14 23 Département technique de l’entreprise. Manuel opératoire (section décarbonatation/
section synthèse et réfrigération)
15/16 23 Bibliothèque de la faculté. Mémoire fin de cycle, Aggoune Yacine/Ziani Meriem.
2008
17 23 Bibliothèque de la faculté. Mémoire fin de cycle, Hamzaoui Nihel/Bouchareb Fatima.
2015
18 24 Bibliothèque de la faculté. Mémoire fin de cycle, Hamzaoui Nihel/Bouchareb Fatima.
2015
19 24 Bibliothèque de la faculté. Livre , Pierre Wuithier (appareils tubulaires d’échange de
chaleur)
20/21 27 Bibliothèque de la faculté. Mémoire fin de cycle, Aggoune Yacine/Ziani Meriem.
2008
22 28 Bibliothèque de la faculté. Mémoire fin de cycle, Aggoune Yacine/Ziani Meriem.
2008
24 30 Bibliothèque de la faculté. Livre , Pierre Wuithier (appareils tubulaires d’échange de
chaleur)
25/26 30 Bibliothèque de la faculté. Livre , Pierre Wuithier (appareils tubulaires d’échange de
chaleur)
27 33 Bibliothèque de la faculté. Livre , Pierre Wuithier (appareils tubulaires d’échange de
chaleur)
28 35 Bibliothèque de la faculté. Mémoire fin de cycle, Aggoune Yacine/Ziani Meriem.
2008
29 45 Nicholas.P. Chopey and Tyler.G. Hicks.P. E(handbook of chemical engeneering
calculations)