Vous êtes sur la page 1sur 2

Le point de goutte est la température à laquelle une graisse chauffée dans des conditions

normalisées s'écoule sous forme de goutte sous l'action de son propre poids.
La méthode d'essai est décrite dans les normes NF T 60-102, ASTM D 566 et ISO 2176 pour les
points de goutte n'excédant pas 260°C. Au delà de cette limite, et jusqu’a 360°C, la méthode ASTM
D 2265 est utilisée. La graisse est chauffée dans un four et non plus dans un bain liquide.
Le point de goutte dépend, avant tout, de la nature de l'agent gélifiant utilisé. Pour les graisses
à savons, il varie de 90/100°C pour les graisses à base de stéarate de calcium ou d'aluminium à
250/300°C pour les graisses à savons complexes de lithium, calcium et aluminium. Certaines
graisses sans savon, utilisant un agent gélifiant inorganique (silice, bentonite...) sont dites «
infusibles » ou « sans point de goutte » lorsque la graisse ne s'écoule pas dans les limites
maximales de température des méthodes.
La valeur du point de goutte ne donne pas d'indication précise sur la température maximale
d'utilisation de la graisse qui lui est toujours notablement inférieure de 30 à 80°C, selon le cas.
(Lubrifiants et fluides pour l’automobile)

Le point de goutte est la température à laquelle une graisse passe de l'état semi-solide à l'état
liquide dans des conditions normalisées.
La nonne NF T 60-102 propose une méthode de détermination du point de goutte des
huiles et des graisses industrielles.
La méthode consiste à déposer une petite quantité de graisse dans une coupelle percée à sa base.
Cette coupelle est placée, avec un thermomètre dans un tube à essai. L'ensemble est immergé dans
un bain chauffé suivant un gradient de température de 4 à 7°C/min jusqu'à une température
inférieure de 17 ± 1°C à celle du point de goutte supposé, puis de 1 à 1,5°C jusqu'au point de
goutte. La température à laquelle la première goutte de graisse tombe de la coupelle est le point de
goutte.
Deux déterminations sont effectuées sur le même échantillon; le point de figeage est donné
par la moyenne des deux résultats.
La répétabilité et la reproductibilité sont respectivement de 6 et 12°C.
Dans cette norme, la température dé détermination du point de goutte est limitée par la
température maximum à laquelle on peut chauffer le bain d'huile. Pour des points de goutte
supérieurs à 260°C, on a recours à la méthode ASTM D 2265 où le chauffage est assuré par
un bloc métallique. On peut ainsi déterminer des points de goutte jusqu'à 330°C. (Physico-
chimie des lubrifiants)
A ce stade, soit le lubrifiant tout entier commence à être converti en une phase liquide, soit, à
la suite de l'effondrement de sa structure interne, une partie de la phase liquide se sépare sous
forme de phase liquide (huile).
Since both these test are held under static condi tions, the results have only limited significance with
respect to service performance. Many other factors such as time exposed to high temperatures,
changes from high to Iow temperatures, evaporation resistance and oxidation stability of the grease,
frequency of relubrication, and the design of the lubricated mechanism are all influences that affect
the maximum usable temperature for the grease.
Though both dropping point and consistency are related to temperature, the relationships follow
no consistent pattern. The fact that a grease does not liquefy at a particular temperature gives no
assurance that its consistency will be suitable at that temperature. However, the dropping point is
useful in identifying the grease as to type and for establishing and maintaining bench marks for
quality control. One of the weaknesses of either procedure is that a drop of oui may separate and
fall from the grease cup at a temperature below that at which the grease fluidizes. This would then
give an erroneous indication of the actual temperature at which the grease becomes soft enough to
flow from the cup.
( Practical Lubrication for Industrial Facilities, ISBN 0881735809, 9780881735802 , 2009)

The dropping point is useful (1) in establishing bench marks for quality control, (2) as an aid in
identifying the type of thickener used in a grease, and (3) as an indication of the maximum
temperature w which a grease can be exposed without complete liquefaction or excessive oil
separation. (For simple soap greases, the maximum usable temperature
is about 20-30°C lower than thepoint. For complex
soap num, the maximum usable temperature is limited by the base oil characteristics, and
under dynamic conditions seldom exceeds 175°C. Some complex soap greases will tolerate
intermittent operation at higher temperatures, and although they may liquefy somewhat, their
structure will reforrn as die temperature is reduced.)
Greases normally do not perform satisfactorily at temperatures near or above the dropping
point; other factors are involved. High-temperature performance can depend on the application
method and frequency, whether a softened gm is retained at the point of application by proper
seals, and whether the high temperature is continuous or intermittent. High temperature stability
and evaporation properties of the grease also can affect performance.
Dropping point is most useful as a quality-control tool. Unless correlation has been established,
dropping 1.d1 has no direct bearing on service performance. Performance at high temperature
would be better evaluated with one of the performance-type tests or by actual experience.
(Fuels and Lubricants Handbook)

Vous aimerez peut-être aussi