FB : SVTU S1 / STU S3 FSSM

Tectonique analytique

Introduction

Tectonique vient de tectonikos « ce qui est relatif a la charpente »

Travail à plusieurs échelles la lame mince terrain etc…

A) La notion de tectonique : la surface terrestre se déforme

Plaque lithosphérique pratiquement indéformable, la déformation se font a leur bordure.

Marqueur de leur déformation = séisme
limite de plaque caractérisé par les zones de séisme.

Plaque lithosphérique convergente /divergente /coulissante …

B) Les notions de croûte et de lithosphère

Discontinuité Moho = discontinuité lié a des roches de composition et de densité différente.

Lithosphère : croûte + partie du manteau, base = chute des vitesse sismique LVZ roches qui ont un
comportement plus fluide. Lithosphère = thermomécanique base = 1300°C
conduction : lithosphère /convection : asthénosphère.
Convection : Moteur de la tectonique des plaques.

Chap. 1 : Quelques généralités sur la déformation des

roches

I) Les notions de contrainte tectonique

A) Définition d'une contrainte

Contrainte = pression, P = F /S avec F = -PDV
la contrainte appelé ơ s'exprime en Pa, 1 bar = 10^5 Pa
(schéma 1 et 2 )

B) Etat des contraintes a l'intérieur de la lithosphère

(Schéma 3)
P lithos = Ƥ gz /S ( anisotrope )
P de confinement ( isotrope )
isotrope = sphère des contraintes ( fig 1 et 2 )
ơh = contrainte tectonique horizontal
anisotrope = ellipsoïde des contrainte
ơ1 = contrainte lithostatique
ơ2 = contrainte tectonique horizontal
si ơ1>ơ2 dans un milieu triaxial = zone en extension lieu de RIFTING
Si ơ2> ơ1 dans un milieu triaxial = zone de compression lieu de COLLISION ( schéma 4 )
Si contrainte tecto ơ2> contrainte lithos ơ1 > contrainte tecto ơ3 = décrochement.

C) La contrainte tectonique : relations avec la tectonique des

plaques

Carte des contraintes ( fig 4 )

réorientation de la contrainte perpendiculaire a la plaque
=>effet butoir = pli verticale et parallèle a la plaque .

2) La notion de déformation

A) comportement mécanique d'une roche soumis a une contrainte

uniaxiale

Imiter le comportement d'une roche par modélisation analogique : utilisation d'une presse
faire varier les vitesse de déformation pour en déduire la durée de déformation de la roche .
Déformation de l'ordre de 10^-6 /sec.
Comportement élastique ( schéma 5 ) ex : ondes sismiques P et onde S
valable pour les déformation infinitésimal ( faible )
Croûte continental = viscoélastique exemple (schéma 6 )
Lorsqu' un glacier loge sur la lithosphère , elle s'enfonce ( subsidence ) , le fluage de la
l'asthénosphère absorbe la contrainte lorsque la glace fond , il y a rebond postglaciaire
déformation élastique : la roche reprend sa forme initiale
déformation plastique : la roche est définitivement déformée, la déformation est permanente
continue
déformation cassante : libère les contraintes accumulées , la déformation est permanente et fragile

B ) Les paramètres de la déformation

(Fig. 5B)
a) les droites restent droites le champ de déformation est homogène
c) la déformation est hétérogène
(schéma 7)
concrètement le géologue peut observer sur le terrain :
-la rotation ( selon des marqueur de la polarité )
exemple : le paléo – magnétisme
-la distorsion : selon que l'on connaît la forme originel du système.

Ɛ = Ʌl/L % allongement relatif

si > 0 allongement => direction d'allongement X
si <0 raccourcissement => direction de raccourcissement Z

définir un ellipsoïde de déformation avec un axe max > un axe moyen > un axe inf
(fig. 5 c)

C) Le chemin de la déformation

(Fig. 6 A, 6 B)A partir du marqueur de la déformation on peut avoir des déformations incrémentale,
et c'est somme qui définisse la déformation final

3) Quelques éléments de rhéologie

3A) Influence des paramètres physiques sur la déformation

Rhéologie du grec « s'écouler »
effets des paramètre phys sur la sédimentation
paramètres : P, T, P (fluide ) , la vitesse de déformation, la nature de la roche

L'influence de la pression de confinement (2-3-1 rhéologie PDF )

-plus la pression de confinement augmente , plus la roche aura un comportement élastique
-la pression de confinement favorise le comportement plastique de la roche

L'influence de la température dans la déformation (2-3-2 rhéologie PDF)

-d’accroître le domaine de déformation plastique qui précède la rupture.
-D’obtenir une même déformation pour une différence de
Contraintes (appelée contrainte différentielle) plus faible.
-De baisser le seuil de plasticité en amollissant le matériel.

L'influence de la vitesse de déformation(2-3-3 rhéologie PDF )

-La déformation plastique diminue
-La déformation élastique augmente
-Le seuil de rupture est atteint pour de faibles déformations
-la roche devient cassante

L'influence de la pression de fluides

Plus il y a d'eau plus la roche se déforme facilement ; elle est amollie

A basse pression de confinement et basse température, le fluide favorise la rupture : c’est la

fracturation hydraulique.

L'influence de la nature minéralogique de la roche (fig. 7)

Loi de Berlee : caractérise le comportement cassant de la roche

exemple granite résistance augmente jusqu'à une profondeur de 13 km , puis elle résiste , c'est la loi
de fluage ( caractérise le comportement plastique de la roche)

( diabase : roche basique qui forme la péridotite )

Basalte = roche la plus cassante de la croûte
Granite = roche la plus plastique de la croûte
 B) Profil rhéologique de la lithosphère (schéma p 8)

Comportement rhéologique qui varie = découplage, niveau de décollement.

Un au niveau de la croûte, un du moho , un de la lithosphère inf , et un a la base de la lithosphère

( P 6 ) faille de st Andreas
en dessous de 15 km plus de séismes
La déformation est absorbé par les ruptures dans les partie supérieures
dans la partie inférieur les déformations se font de manières asismique ( pas de rupture )
déformation plastique.

(p7) Concept ancien : les niveaux structuraux

permette d'anciennement illustrer les différents faciès

Chapitre 2 : La déformation fragile / cassante des roches.

(Schéma 8) 2 Grands types de ruptures

1) Typologie des différentes structures cassantes

A) Les plans principaux de déformation fentes de tensions/ joints

stylolitiques / diaclases

A1) Les fentes de tension

( Schéma 9 ) fracture avec ouverture qui se fait perpendiculairement au bord d'une fracture , en
mesurant le plan de cette surface on peut donc mesuré le plan allongement de la matière
P9 fig. 20 différentes fentes de tensions
a) fentes de tension toutes orientés selon un même plan, différent niveaux de profondeur = fente en
échelon fig. 21 P9
De façon oblique ces fentes sont dites joint potentiel en cisaillement

forme sigmoïde b) rotation qui s'exerce sur la fente en sens horaire , tandis que la fentes au
extrémité continu a se propager avec sa direction initial horizontal. Evolue selon un plan de faille ,
et mène a un décalage des fentes c). (schéma 10)

A2) Joints stylolitiques

(Schéma 11)

entraine une pression dissolution de la matière qui se diffuse selon sigma 3

Matière dissoute que l'on retrouve dans les zones de tensions p14
Si on est capable de mesurer les joints de stylolite on peut mesurer la pression de dissolution de la
roche.

A3) Les diaclases p15

Fracture dont on ne voit ni l'ouverture ni la fermeture.

2Types :
-bien réglés
-mal réglés
a l'image des fêlure d'un verre
observation figure de propagation de la diaclase (plumose) fig. 28

B) Les plans de cisaillement – Les failles

(Schéma 11)
Faille => surface de discontinuité, géométrie
=> déplacement relatif des 2 blocs
vecteur d ( dp et dh )
-direction ( connu grâce aux stries )
def: tectoglyphes = marqueur de la direction de sens et direction de la faille
-sens
-norme ( rejet )

faille courbé = Listrique

caractérisé par le miroir de faille

A partir du pendage on peut déterminé 2 blocs

Bloc du dessus = le toit

bloc du dessous = le Mur

2 grands types de faille :

-des failles selon lequel le déplacement se fait selon la ligne de plus grande pentes => rejet verticale
vecteur d = vecteur dp (schéma 12 a ) = dip slip
-failles selon lequel le déplacement se fait selon la ligne horizontal => rejet horizontale
vecteur d = vecteur dh (schéma 12 b ) = coulissement

B1 ) Les failles dip-slip = surface terrestre subit un déplacement vertical

a ) (schéma 13 )

faille normale = contacte soustractif absence de couche au niveau de la faille

faille normal lié a la subsidence
a l'érosion les couches du mur a l'affleurement sont + anciennes que celle du Toit
on ajoute des petit tiret a la faille sur le bloc subsident .

2 failles normales dans le même sens = synthétique

2 failles opposées = antithétique (schéma 14)
on retrouve ces failles en zones de rift.
Le rapport longueur init / longueur final caractérise le taux d'extension en domaine de rift.
Graben

B2) Les failles inverse (schéma 15 )

contacte additif

B3) chevauchement
Entre le toit et le mur se trouve la rampe

B4 ) POP-UP(schéma 16 )

Compression
=collision continentale (domaine orogénique)

C) failles avec déplacement suivant la direction horizontales : coulissement (Schéma 17)

C1) faille de transfert ou transformant (schéma 18)

Faille du aux forces qui s'exercent sur les 2 blocs

C2) faille de décrochement (schéma 19)

Faille du a la deformation des roches

C3) relais de failles décrochant

bassin en pull – appart=> transtension

transpression = structure en fleur
 2) Les ruptures en milieu homogène et en milieu pré fracturé

A) géométrie des ruptures en régime de déformation coaxiale

Déformation coaxiale p8 fig. 12

plan de rupture préférentiel dans la roche = plans conjugués

schéma 21

plusieurs types de failles conjugués fig. 13 p 9

B) Géométrie des ruptures en régime de déformation rotationnelle

 P 10 fig. 14

b : ellipse
c : cisaillement de Riedel schéma 22

des lors qu'il y a rotation + cisaillement, ont observe des plan de Riedel , des plans majeurs
qui vont former un angle avec la bordure , tandis que les Riedel R' formes un angles avec les
plan de cisaillement R.

Système de faille de Riedel fig. 15 p8

des plan de faible angle synthétique, des plan de forts angles antithétique

C) La réactivation de fractures pré-existantes

C1) Les conditions de réactivations

Plan de débit préexistant dans un schiste = en anglais schistosité est dit « clivage » a ne pas
confondre avec le terme clivage p 11 présentation de l'angle entre plan de rupture et la contrainte
verticale)
la plupart des failles sont réactivées entre 15 et 60 degré schéma 22
si il n'y a pas de réactivation la géométrie aura la même forme qu'un plan conjugué p11 fig. 16

plus le degré entre la discontinuité et la contrainte et forte plus il faudra de puissance pour réactiver
la fracture .Entre 15 et 60 degré la fracture étant déjà créer, il faudra moins d'énergie pour la
réactiver.
Ce sont les zones de discontinuité pré-existantes qui localisent la déformation.

C2) Le glissement oblique et la partition de déformation

Orientation des faille et faille oblique Schéma 23

Partition de déformation schéma 24
adapté a des milieux en discontinuité, plusieurs partitions de déformation donc plusieurs
déformations différentes

C3) le phénomène d'inversion tectonique

P12 fig. 18c profil sismique

passage de faille normal a faille inverse + compression.

Inversion, tectonique positive normale 1 =>>> inverse 2
Inversion, tectonique négative inverse 1(chevauchement) =>>> normale 2

P12 fig. 18 a b (cas particulier : géométrie en short cut)