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POPULAIRE
MINISTRERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE MUSTAFA BEN BOULAID BATNA- 2
FACULTE DE TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL
I. Introduction :
Tout sol présente une résistance au cisaillement qui est due au frottement inter-granulaire et
aux forces d’attraction entre les particules. L’application de contraintes de cisaillement
excessives sur les sols, conduit inévitablement à des ruptures ; parfois désastreuses ! C’est pour
cette raison que l’étude de la résistance au cisaillement des sols est essentielle dans le domaine
de la géologie de l’ingénieur.
La connaissance de la résistance au cisaillement d’un sol sert pour la résolution d’un grand
nombre de problèmes de Géo-ingénierie tel que : la capacité portante des fondations, la stabilité
des pentes et l’équilibre des ouvrages de soutènement, etc.
Les critères de ruptures sont très utiles dans l’analyse de ces problèmes. Ils varient des lois
linéaires pour le comportement élastique lors des petites déformations aux lois de comportement
élasto-plastique, écrouissable pour les grandes déformations (calcul à la rupture).
Le critère de rupture est généralement représenté par une courbe intrinsèque. Au moment de la
rupture, il y a un glissement entre les particules solides, d’où le terme de résistance au
cisaillement.
On définit aussi la rupture dans un sol à partir des courbes contraintes déformations dans des
essais à déformation contrôlée.
II. Comportement des sols :
01. Sols saturés :
Un sol saturé soumis à des forces, subit une variation de volume. L’eau est
incompressible, alors cette variation a lieu s’il y a mouvement de l’eau (apport ou export).
Les sols grenus, ont une perméabilité élevée, et par conséquent l’écoulement de l’eau est très
rapide. Le comportement de ce sol, de même que sa résistance, ne sont régis que par celui du
squelette solide. Les sols fins saturés, ont une perméabilité très faible, l’écoulement de l’eau
est très lent et le changement de volume se traduit par une surpression (export de l’eau) ou
une dépression (apport d’eau) dans l’eau interstitielle
On considère donc deux comportements extrêmes du sol :
Un comportement à court terme : L’eau n’a pas eu encore le temps de s’évacuer et le sol se
déforme à volume constant. Il s’agit alors d’un comportement non drainé (étude en contraintes
totales).
Un comportement à long terme : Au bout d’un temps assez long , l’eau libre s’est évacuée. Le
comportement du sol est régi uniquement par celui du squelette solide (étude en contraintes
effectives)
Les sables et graviers étant perméables, il est habituellement considéré qu’il ne s’y
développe pas de pression interstitielle. Il est constaté par l’expérience que la courbe intrinsèque
dans le plan de Mohr peut être correctement assimilée à une droite passant par l’origine. L’angle
υ qu’elle forme avec l’axe des σ est appelé angle de frottement interne du sol.
Il y a début de glissement, et le domaine de la plasticité est atteint lorsque : τ = σ.tanυ. Pour un
sable donné, il a été constaté expérimentalement que tanυ=K/e, où le coefficient
K ≈ 0,45 à 0,55 dépend de la forme des grains et de leur répartition granulométrique.
Photo 1
Photo 3
Efforement :
Photo 4
Tassements de fondations :
Photo 5
Un critère de rupture s’exprime généralement sous la forme d’une relation entre contraintes.
Mohr (à la suite de Coulomb) l’a exprimé sous la forme d’une relation selon laquelle la
contrainte de cisaillement dans le plan de rupture à la rupture ne dépend que de la contrainte
normale sur ce plan
soit τff = f(σnff)
V. Critère de Mohr-Coulomb :
Les théories de la résistance des matériaux ont pour but de prévoir les conditions de rupture d’un
matériau soumis à un système quelconque de contraintes, parmi les nombreuses théories sur la
rupture qui ont été proposées, seul, celle formulée par Mohr (1887) à été utilisée dans le cas des
sols. La théorie de Mohr est basée sur le postulat suivant : Il ya rupture dans un matériau lorsque
la contrainte de cisaillement sur le plan suivant lequel la rupture est supposée se produira ne
dépend que de la contrainte normal agissant sur ce plan.
Cette relation peut être représentée dans le plan des contraintes (fig 2) : elle sépare la zone dans
laquelle les matériaux considérés sont stables de celle ou ils sont instables. Un cercle de Mohr
tangent à cette enveloppe de rupture est à l’équilibre limite.
Figure 2 : Mohr expression graphique
donne le modèle simple de Coulomb qui s’exprime par la relation τ = c + σn tgφ, dans laquelle
2. Essai triaxial :
L’essai triaxial est développé pour contourner les limites de l’essai de cisaillement direct.
Quoi qu'il soit plus complexe, il est le plus approprié pour déterminer les paramètres de la courbe
intrinsèque d’un sol fin. En effet, on contrôle mieux les conditions de drainage et il n’y a pas de
rotation des plans principaux. De plus, le plan de rupture peut être quelconque. L’échantillon
étant de forme cylindrique, on suppose que les contraintes appliquées aux extrémités de
l’échantillon sont des contraintes principales. Expérimentalement on prépare trois échantillons
réputés identiques d’UN sol donné dans des éprouvettes cylindriques (Φ=36 mm, h=2Φ), on
place chaque échantillon de sol dans une cellule contenant de l’eau, dont une membrane étanche
le sépare. Par l’intermédiaire de l’eau, une contrainte radiale uniforme et constante σ2=σ3est
appliquée. Un piston applique une contrainte axiale σ1croissante. Trois ruptures sont en général
réalisées, sous différentes valeurs de σ3. Elles permettent de tracer la droite tangente aux trois
cercles de Mohr (droite de Coulomb). Généralement celui pour lequel l’extrémité de diamètre
σ1correspond au pic de contrainte. C’est la contrainte principale majeure, σ3étant la contrainte
principale mineure. Son ordonnée à l’origine (c) est par définition la cohésion du sol. L’angle υ
formé avec l’axe des contraintes normales est l’angle de frottement interne du sol. Les sols
pulvérulents sont dépourvus de cohésion. Le déviateur de contraintes Δσ1 = σ1 - σ3.
Le type d’essai sera choisi pour répondre au mieux aux conditions réelles :
1. Etat de consolidation :
Echantillons non consolidés pour des remblais nouveaux
Echantillons consolidés sous les contraintes correspondantes à la profondeur pour l’étude
de la stabilité d’un massif dans les conditions naturelles ou après déchargement
Echantillons consolidés sous contraintes réelles pour l’étude de la stabilité d’un massif
après consolidation
Echantillons consolidés sous pression latérale d’essai si conditions non définies.
2. Etat de drainage :
Essais drainés « ou à défaut non drainés avec mesure de la pression interstitielle » pour
des calculs de stabilité à long terme sur les matériaux peu perméables et dans tous les cas
pour les matériaux perméables.
Essais non drainés pour les calculs à court terme en contraintes totales pour des matériaux
très peu perméable et saturés ou essais ou essais non drainés avec mesure de pour les
calculs à court terme en contraintes effectives
2.1/introduction :
La détermination de la charge admissible des fondations est un des problèmes les
plus courants et les plus importants rencotrés en mécanique des sols MDS.
La charge admissible qadm sur le sol de fondation doit etre la plus faible de celle qui
résulte
a-Calcul de de la capacité portante ultime :
qad ≥∇
q ad=¿ qul / Fs
D
Pour B ¿10 fondations profondes ( pieux)
Suivant les valeurs du rapport L/B, on distingue les semelles filantes et les
semelles isolées.
L
Semelles isolées : une semelle est dite isolée si le rapport B ¿5
B=¿ largeur
ɣ = poids volumique
D = encastrement de la semelle.
qul −ɣ D
q ad = ɣ D +
Fs
π φ
N q =tg 2 ( + 2 ) e πtg φ
2
N γ = ( N q −1¿ . tg (1.4 φ)
N q−1
Nc =
tg φ
Capacité Portante :
(
q ult =0.5∗γ∗B 1−0.2
B
C) B
+γ∗D∗N q +C∗N c (1+ 0.7 )
C
2/Cas d’une semelle Circulaire :
q ult =0.6∗γ∗R∗N γ +γ∗D∗N q +1.3∗C∗N c
(
q ult =0.5∗γ∗B 1−0 .2
B
C) ( π φ
) (
tan2 − +γ∗D 1+ 0 .1
4 2
D
B ) (
π φ
4 2 ) B
L (
π φ
tan + +C∗N c (1+0 . 2 )tan2 +
4 2 )
Formule de base
q ult =0.5∗γ∗B∗N γ + γ∗D∗N q +C∗N c
B
Sγ =1−0.2
L
Sq =1
B
Sc =1+0.2
L
Remarque :
IL faut vérifier qu’il n’yait pas de glissement le long de la fondation c’est à dire
qu’il faut que :
tg α ≤ 1/1.5 (c/q + tg ᵠ )
De plus la condition supplémentaire α ≤ 30°
Cas d’une charge inclinée et excentrée :
qult =0.5γBNγ-Sγ.dγ.iγ+γD.Nq.Sq.dq.iq+C.Nc.Sc.dc.ic
Sγ , Sq et Sc sont des coefficients de forme de la fondation dépendent du
B
rapport : L et de φ
π φ B
Sγ= Sq =1+0.1tan2 ( 4 + 2 ) L
Si φ>10 Si α>10
Sγ= Sq =1
π φ B
Sc=1+0.2tan2 ( 4 + 2 ) L
D
dγ , dq et dc : sont des coefficients de profondeur dépondent de rapport L et
de φ et sont données par :
π φ D
dγ = dq =1+0.1tan ( 4 + 2 ) B
π φ D
Dc=1+0.2tan ( 4 + 2 ) B
1er cas : Si le NNP se trouve au-dessous de la base des fondations ce qui rarement
vécut, cela peut causer des préjudices à la fondation.
qul = 0.5 γ' B Nγ + ( γ1 D0 + γ' D1 ) Nq + C NC
2eme cas : Si le NNP est en dessous de la zone du coin de rupture situe à une
profondeur
H = B/2 tg ( π/4 + ᵠ/2 )
L’effet de la nappe peut être négligé.
Si H0>H : ou utilise la formule habituelle
qul = 0.5 γ B N γ + γ D Nq +C NC
γ déjaugé = γ' = γ sat – γw
3eme cas : si le NNP se trouve dans la zone du coin de rupture, dans ce cas les
difficultés du calcul du poids volumique déjaugé (immergé) qui doit être utilisé
dans le terme B N γ
Dans ce cas γ2 doit etre ajuster par la formule suivante :
γe =(2H-dW) γ2 dW/H2 + γ' /H2 (H-dH)2
2-8 Semelle sur un bicouche
h
1 cas : Si > 3.5 => l’influence de la 2eme couche est
ier
B
Négligeable
h
2
eme
Cas : Si B < 1.5 => Dons ce cas on peut admettre que
eme
2
De la semelle fictive
B’= Bt
q ult = 0.5.ɤ . B' . N ɤ +ɤ D . N q +C. N C
2.9 . Cas d'une fondation sur terrain en pente :
qul= 0,5 .ɤ. B. Nᵧ. Jᵧ+ ɤ.D. Nɋ . Jɋ + CNc . Jc
Les coefficients Jɤ , Jɋ et Jc sont des nouveaux coefficients corrécteurs
depondant de ϕ et de B
On constate alors que tout se passe comme si le massif de fondation était à surface
horizontale.
Exercice:
Une fondation filante de 1.2 m de largeur est fondée à 1.1m de profondeur
Les caractéristiques physic mécanique de la couche portante sont les suivantes:
1 φ=20° , C=25KN /m2 , ɣsat=20KN /m3 et ɣh=18KN /m3
Introduction
Definition
Un pieu : est un élément de construction en béton, acier, bois ou mixte permettant
de fonder un
bâtiment ou un ouvrage. Ils sont utilisés lorsque le terrain ne peut pas supporter
superficiellement
les contraintes dues à la masse de l'ouvrage. Il est également possible d'utiliser des
pieux pour
renforcer des fondations existantes.
Forage d'un pieu foré tubé
Les pieux font partie du domaine des fondations profondes ou fondations spéciales.
Il existe une grande variété de pieux pour toutes sortes d’application. Que ce soit
pour l’installation
de nouvelles structures ou pour stabiliser ou redresser des fondations existantes,
vous trouverez un pieu adapté à votre situation.
En résumé
Les pieux sont une solution abordable et rapide pour tous vos besoins en fondation.
Vous aimeriez
une nouvelle terrasse, redressez vos fondations ou retirez un sol contaminé sous
une construction
ou à proximité d’un bâtiment? Il existe divers pieux qui peuvent vous permettre de
réaliser vos
projets, dont voici les principaux…
Réduire le volume des travaux d’excavation, ce qui est très important lors de la
construction d’un
pieu . Pourvu qu’il n’y ait pas de sous-sol dans le projet.
Réduction de la consommation de béton.
Minimiser la complexité du travail.
Réduction des coûts de construction.
Un gain de temps.
Conclusion
Un ouvrage de soutènement peut retenir soit des terres en remblai, soit en déblai.
Le principe du "mur" de soutènement est de reprendre un effort de poussée du sol
et de le "retransmettre" au sol en l'équilibrant par :
Il existe de nombreux types d'ouvrages de soutènement, qui ont été conçus pour
répondre aux situations les plus diverses. Ils se distinguent principalement par :
leur morphologie ;
leur mode de fonctionnement
les matériaux qui les constituent ;
leur mode d'exécution ;
leur domaine d'emploi privilégié (urbain, montagneux, aquatique,...)
Les ouvrages rigides ("les murs") : pour lesquels la surface en contact avec
le terrain est indéformable.
Les soutènements souples (les parois, rideaux) nécessiteront une méthode
spécifique de dimensionnement prenant en compte la déformation de
l'ouvrage (il faut vérifier en tout point que la déformation de la paroi reste
admissible).
C'est le type d'ouvrage le plus classique et le plus ancien. Ils peuvent être réalisés
en béton non armé, en maçonnerie. Ils peuvent être constitués d'un assemblage de
pierres sèches, de gabions ou d'éléments préfabriqués, en béton armé ou non
(blocs, caissons ou boîtes remplis de terre,...). Ces murs, relativement étanches,
sont la plupart du temps pourvus d'un dispositif de drainage.
La Figure ci-dessous indique des proportions usuelles pour un mur de soutènement gravitaire.
Les résultantes des forces hydrostatiques sur les parements amont et aval et
sous la semelle en cas de présence d’une nappe au repos,
Les résultantes des forces d’écoulement en cas de présence d’une nappe en
mouvement,
Des forces concentrées en certains points (tirants d’ancrage par exemple).
La stabilité d'un ouvrage de soutènement doit être étudiée aux l'états limites.
.
A/Stabilité au glissement sur la base du mur
FG
Le coefficient de sécurité vis à vis d'un glissement sur la base est défini comme
le rapport de la force résistante de cisaillement à la composante tangentielle de la
réaction exercée sur la base du mur (qui s'oppose à la résultante des forces
appliquées sur le mur). R peut être décomposée en une composante normale N et
une composante tangentielle T.
c=0
Dans le sens de sécurité on prend et la condition de non glissement sur la base
devienne :
FR
le coefficient de sécurité au renversement par :
La poussée des terres éventuellement l'action de l'eau si celle-ci est retenue par l'ouvrage.
D’une façon générale :
Stabilité au poinçonnement
La stabilité au poinçonnement consiste à vérifier que l'on se trouve suffisamment loin des
conditions de rupture du sol de fondation. Dans son principe, sa justification consiste à vérifier
que la contrainte normale appliquée au sol de fondation reste inférieure à une fraction de la
contrainte de rupture du sol.
Il s'agit de la stabilité d'ensemble de l'ouvrage relative à une zone plus étendue de part et d'autre
de celui-ci, et susceptible d'entrer en mouvement en l'absence même de toute défaillance de la
structure considérée. Celle-ci est,
toutefois, la cause initiatrice de ce mouvement d'ensemble, en raison des travaux de déblai ou de
remblai qu'impose sa construction. Cette étude relève du domaine de la stabilité des pentes.
Figure 4.10 – Différentes étapes d'évaluation de la stabilité d'un mur de soutènement
Ou :