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Chapitre 5

Les guides d'ondes


Définitions

• Dispositifs permettant le transport de l'énergie


électromagnétique
• S'étendent dans une direction privilégiée (Oz )
• Possèdent une section uniforme

Lignes de transmission
(à deux conducteurs)

Guides d'ondes creux


But de ce chapitre

• Déterminer la configuration des champs électromagnétiques


(solutions, modes),
• Déterminer les caractéristiques des ondes (modes) qui se
propagent dans le guide d'ondes :

• Longueur d'onde,
• Constante de propagation,
• Impédance d'onde,
• Vitesse de propagation.
Nécessité ?
• Les notions acquises en basses fréquences ne sont plus valables :

• La différence de potentiel dépend du chemin parcouru,

• La désadaptation perturbe le système (ondes réfléchies) et


n'assure pas un transfert maximal de puissance.

• Apparition de nouvelles notions : modes, dispersion,


fréquences de coupure ...
Outils d'analyse
• Utilisation des équations de Maxwell,

• Utilisation des conditions aux limites,

• Analyse en mode harmonique (excitation monochromatique),

• Utilisation de la forme complexe,

• Informations à priori sur l'onde (direction).


Outils d'analyse
Équations de Maxwell
Loi Forme intégrale Forme différentielle
Gauss
∯ D⃗ dS
⃗ =Q int ⃗ =ρ
div D
(S )
Thompson
∯ B⃗ dS
⃗ =0 div ⃗
B =0
Faraday-Henry ⃗ −∂ ⃗ −∂ ⃗
B
∮ ⃗
E dl=
∂t
∬ ⃗
B dS ⃗ ⃗
Rot E =
(C ) (S ) ∂t
Ampère-Maxwell
∮ H⃗ dl= ⃗ ∬⃗ ⃗ + ∂ ∬D
J dS ⃗ ⃗ ⃗ ⃗ ∂D
⃗ dS ⃗
∂ t (S ) Rot H = J +
(C ) (S ) ∂t
Ohm localisée ⃗
J =σ Ω E ⃗
Induction / champ électrique ⃗ =ϵ E
D ⃗
Induction / champ magnétique ⃗
B =μ H ⃗
Outils d'analyse
Conditions aux limites (Interface)
E⃗1T= E⃗2T Continuité inconditionnelle de la composante

tangentielle de E
H⃗1T− H⃗2T =⃗n1 → 2∧ J⃗s Continuité conditionnelle de la composante

tangentielle de H
( B⃗2− B⃗1 ). n̂ 1 →2 =0 Continuité inconditionnelle de la composante
normale de ⃗ B
( D⃗2− D
⃗ 1). n̂ 1 →2 =σ S Continuité conditionnelle de la composante
normale de D ⃗
Outils d'analyse
Régime harmonique

• Excitation monochromatique implique une dépendance en e j ω t


• Forme générale d'une onde qui se propage dans la direction (Oz ) :

̃f ( x , y , z , t)= A(x , y). e j(ω. t−k.z +ψ) ,

• Dans le cas général (avec pertes) : on introduit un coefficient


d'atténuation α , on remplace j k z par γ z avec γ=α+ j β ,
• Dans ce cours, on utilisera β au lieu de k pour désigner la
constante de propagation,
j ω .t±γ . z
• Les champs auront donc la forme ̃f ( x , y , z , t)= A(x , y). e
• Le signe ± renseigne sur la direction de propagation de l'onde.
Outils d'analyse
Démarche
• Écrire les composantes transversales du champ électromagnétique
(E x , E y H x , H y ) en fonction des composantes longitudinales
(E z , H z )
• Discuter, selon l'existence de (E z , H z ) , de différentes classes de
solutions (TE, TM, TEM),
• Rechercher les composantes transversales (E z , H z ) ,
• Déterminer les caractéristiques (γ , λ , η , v p ) de chaque classe,

• Remarque : (γ , λ , η , v p ) dans le guide d'ondes sont différentes de


celles dans le vide dû aux parois du guide d'ondes.
• Exemple : Somme de deux ondes (TD électromagnétisme).
Équations de Maxwell (1/6)
Forme générale du champ électrique
⃗ (u1 , u2, z ,t)=ℜ( E
E ⃗ (u 1 , u2 )e j ω t±γ z )
⃗ (u1 , u 2, z ,t ))=ℜ( E

où (u1, u 2 ) vaut ( x , y) en cartésien et (ρ , ϕ) en cylindrique

( )( )
E u (u1, u 2, z , t)
1
E u (u 1, u 2 )
1

⃗ (u1, u 2, z , t)= E (u u z ,t) = E (u u ) e j ωt±γ z


E u2 1, 2, u 21, 2
E z (u1, u2, z , t) E z (u1, u 2 )
avec

( )( )
E x( x , y , z , t ) E x ( x , y)
⃗ ( x , y , z ,t )= E ( x , y , z ,t ) = E ( x , y) e j ω t±γ z
E y y
E z ( x , y , z ,t) E z ( x , y)
Équations de Maxwell (2/6)
Forme générale du champ magnétique
⃗ (u1 , u 2, z , t)=ℜ( H
H ⃗ (u1 , u2 )e j ωt±γ z )
⃗ (u1 , u 2, z , t))=ℜ( H

( )( )
H u (u1, u 2, z ,t )
1
H u (u1, u 2 )
1

⃗ (u1, u 2, z , t)= H (u u z , t) = H (u u ) e j ω t±γ z


H u 21, 2, u 1, 2
2

H z (u1, u2, z ,t ) H z (u 1, u2 )

( )( )
H x ( x , y , z ,t ) H x ( x , y)
⃗ ( x , y , z , t)= H (x , y , z , t) = H ( x , y) e j ωt±γ z
H y y
Ez(x , y , z ,t) H z ( x , y)
• Quelle est la différence avec une onde plane ?
Équations de Maxwell (3/6)

⃗ ⃗ −∂ ⃗
B ⃗ ⃗
• Rot E = avec B =μ H
∂t

J =⃗0 , et donc :
• Pas de densité de courant dans le guide : ⃗

∂ ⃗
D
⃗ H
• Rot ⃗= avec ⃗ =ϵ E
D ⃗
∂t
Équations de Maxwell (4/6)
−∂ ⃗
B
⃗ ⃗
Rot E =
∂t

∂(E z ( x , y)e j ωt±γ z ) ∂( E y (x , y)e j ω t±γ z ) ∂(H x ( x , y)e j ω t±γ z )


− =−μ
∂y ∂z ∂t
∂(E x ( x , y)e j ωt±γ z ) ∂( E z ( x , y)e j ω t±γ z ) ∂(H y ( x , y)e j ω t±γ z )
− =−μ
∂z ∂x ∂t
∂(E y ( x , y)e j ω t±γ z ) ∂( E x (x , y)e j ω t±γ z ) ∂(H z ( x , y)e j ω t±γ z )
− =−μ
∂x ∂y ∂t
∂ E z ( x , y)
et donc −(±γ) E y ( x , y)=− j ωμ H x ( x , y)
∂y
∂ E z ( x , y)
±γ E x ( x , y)− =− j ωμ H y ( x , y)
∂x
∂ E y ( x , y) ∂ E x ( x , y)
− =− j ωμ H z ( x , y)
∂x ∂y
Équations de Maxwell (5/6)
Soit en abrégé :

∂ Ez
−(±γ) E y =− j ωμ H x
∂y
∂ Ez
±γ E x− =− j ωμ H y
∂x
∂ Ey ∂Ex
− =− j ωμ H z
∂x ∂y
Équations de Maxwell (6/6)
∂ ⃗
D
⃗ H
Rot ⃗=
∂t
• De la même manière, on obtient :

∂Hz
−(±γ) H y = j ω ϵ E x
∂y
∂Hz
±γ H x− = jωϵEy
∂x
∂Hy ∂Hx
− = jωϵEz
∂x ∂y
Composantes transversales en
fonction des longitudinales (1/2)
∂ Ez
• −(±γ) E y =− j ωμ H x (1) (1) et (5) donnent H x et
∂y
∂ Ez E y en fonction de E z et
• ±γ E x− =− j ωμ H y (2) Hz
∂x
∂ Ey ∂Ex
• − =− j ωμ H z (3) (2) et (4) donnent H y et
∂x ∂y
E x en fonction de E z et
∂Hz Hz
• −(±γ) H y = j ω ϵ E x (4)
∂y
∂Hz
• ±γ H x− = jωϵEy (5)
∂x
∂Hy ∂Hx
• − = jωϵEz (6)
∂x ∂y
Composantes transversales en
fonction des longitudinales (2/2)

{ ( )
1 ∂ Ez ∂Hz
E y= 2 γ + j ωμ
kc ∂y ∂x
• ⇒
1
(
H x= 2 j ω ϵ
kc
∂ Ez
∂y
±γ
∂Hz
∂x )

{ ( )
1 ∂ Ez ∂Hz
E x= 2 γ − j ωμ
kc ∂x ∂y
• ⇒
1
(
H y= 2 − j ω ϵ
kc
∂ Ez
∂x
±γ
∂Hz
∂y )
2 2 2 2 2
• avec k c =γ +k =γ +μ ϵω
Classification selon les
composantes transversales :
Modes TE, TM, TEM
• Le théorème de superposition permet de simplifier le problème
selon l'existence des composantes transversales :

• Le mode transverse magnétique TM :


• correspond à H z =0 ,
• Le mode transverse électrique TE :
• correspond à E z =0 ,
• le mode transverse électromagnétique TEM :
• correspond à E z =0 et H z =0 .
Modes TE, TM et TEM
Mode TM, quelques
caractéristiques
• H z =0 et donc, les composantes transversales s'expriment
uniquement en fonction de E z
±γ ∂ E z (7) / (10) et (08)/09) :
• E x= 2 (7) Ex
kc ∂ x ±γ
• =−
Hy j ωϵ
±γ ∂ E z
• E y= 2 (8) E y ±γ
kc ∂ y • =
H x jωϵ
j ωϵ ∂ Ez
• H x= 2 (9) • Impédance caractéristique :
kc ∂ y
γ Ex Ey
− j ωϵ ∂ Ez • ηTM = =−(±) =(±) [Ω]
• H y= (10) j ωϵ Hy Hx
k 2c ∂ x
Mode TE, quelques
caractéristiques
• E z =0 et donc, les composantes transversales s'expriment
uniquement en fonction de H z

− j ωμ ∂ H z • Impédance caractéristique :
• E x= (11)
k 2c ∂y j ωμ Ey Ex
• ηTE = γ =(±) =−(±)
j ωμ ∂ H z Hx Hy
• E y= 2 (12)
kc ∂ x
±γ ∂ H z
• H x= 2 (13)
kc ∂ x
±γ ∂ H z
• H y= 2 (14)
kc ∂ y
Mode TEM, quelques
caractéristiques
• E z =0 et H z =0 ,
• Le champ électromagnétique est nul, sauf si k c =0
2 2 2 2 2
• k c =γ +k =γ +μ ϵω =0

• => γ= j ω √μ ϵ= j k

• α=0 et β=ω √ μ ϵ=k

j ωμ j ωμ μ
• ηTEM = γ =
j ω √μ ϵ √
= ϵ =η

2
• ηTE . ηTM =ηTEM
Mode TEM,
similitudes avec une onde plane
• Pas de composantes transversales,

• même constante de propagation,

• même impédance caractéristique.

Par contre, le mode TEM présente une variation du champ dans un


plan transversale.
Mode TM, en détail (1/9)
• But : Déterminer à présent la composante longitudinale du champ
électrique.
Mode TM, en détail (2/9)
Hypothèses
• Le guide d'onde est assez long afin de négliger les effets de bord.
Il possède une section transversale rectangulaire uniforme de
dimensions a et b ,
• Le diélectrique (ϵ ,μ) dans le guide d'ondes est sans pertes. Le
milieu est donc dépourvu de courants est de charges,
• Les parois du guide d'ondes sont considérées comme étant des
conducteurs parfaits,
• Toutes les composantes du champ électromagnétique ont une
j ω t±γ z
dépendance en e .
• Dans le cas du mode TM, la composante longitudinale du champ
magnétique et nulle ( H z =0 ), ce qui laisse cinq composantes à
déterminer.
Mode TM, en détail (3/9)
• L'équation d'onde sur la composante longitudinale E z donne :
∂2 E z ∂2 E z
+ +k 2c E z =0
∂ x2 ∂ y2
• Résolue grâce à la technique de séparation des variables :
E z ( x , y)= X (x).Y ( y)
• soit : Ẍ ( x)Y ( y)+ X ( x) Ÿ ( y)=−k 2c X ( x)Y ( y)
Ẍ ( x) Ÿ ( y)
• ou encore : + =−k 2c
X ( x) Y ( y)
• or si on a ∀ x , ∀ y : f ( x)+g ( y)=cte on peut conclure que :
• f ( x)=c1
• g ( y)=c 2
• et cte=c 1+c 2
Mode TM, en détail (4/9)
• On peut donc écrire :
Ẍ ( x) Ÿ ( y)
=−k 2x et =−k 2y avec k 2c =k 2x +k 2y
X ( x) Y ( y)
• et donc nous avons deux équations différentielles séparées faciles
à résoudre :

{
2
Ẍ ( x)+k x X ( x)=0
Ÿ ( y)+k 2y Y ( y)=0

{ X ( x)=C 1 cos(k x x)+C 2 sin (k x x)
Y ( y)=C 3 cos (k y y)+C 4 sin (k y y)

• soit au final :
E z ( x , y)=(C 1 cos(k x x)+C 2 sin (k x x))(C 3 cos (k y y)+C 4 sin (k y y))

• Comment trouver C 1 à C 4 , k x et k y ?
• A partir des conditions aux limites
Mode TM, en détail (5/9)
• Au niveau d'un conducteur parfait, la composante tangentielle du
champ électrique est nulle :

{ {
E z ( x , y)∣x=0 =0 C 1=0
E z ( x , y)∣x=a =0 C 2 sin (k x a)=0

E z ( x , y)∣y=0=0 C 3=0
E z ( x , y)∣y=b=0 C 4 sin (k y b)=0

• Or C 2≠0 et C 4≠0 sinon on aurait une solution nulle


• On en déduit :

{

k x= avec m=0,±1,±2,±3,......
{k x a=m π
k y b=n π

k y=
a

b
avec n=0,±1,±2,±3,......
Mode TM, en détail (6/9)
• Parmi les (m , n) nous éliminons les solutions suivantes :
• m=0 et n=0 car on aurait une solution nulle,
• les (m , n) négatifs car il s'agit des mêmes solutions avec
(m , n) positifs et C 2 et C 4 de sens opposés.

• Nous gardons donc :

{

k x= avec m=1,2,3 , ......
a

k y= avec n=1,2 ,3 ,......
b
• Si on pose E z , mn =C 2 C 4 , alors la solution retenue s'écrit :
mπ nπ
E z ( x , y)= E z , mn sin ( x)sin ( y) avec m , n=1,2,3,4 ,..........
a b
Mode TM, en détail (7/9)
Exemple de solution
Mode TM, en détail (8/9)
Expression des champs (1/2)
• Une fois l'expression de E z déterminée, on en déduit les autres
composantes du champ électromagnétique :

±γ ∂ E z ±γ m π mπ nπ
E x= 2 = 2 E z , mn cos( x)sin ( y)
kc ∂ x kc a a b
mπ nπ
⇒ E x =E x , mn cos( x)sin ( y)
a b
±γ ∂ E z ±γ n π mπ nπ
E y= 2 = 2 E z , mn sin ( x) cos( y)
kc ∂ y kc b a b
mπ nπ
⇒ E y =E y , mn sin ( x)cos ( y)
a b
Mode TM, en détail (9/9)
Expression des champs (2/2)

j ωϵ ∂ Ez j ωϵ nπ mπ nπ
H x= 2 = 2 E z , mn sin( x)cos( y)
kc ∂ y kc b a b
mπ nπ
⇒ H x =H x , mn sin ( x)cos( y)
a b

− j ωϵ ∂ Ez − j ωϵ mπ mπ nπ
H y= 2
= 2
E z , mn cos( x)sin( y)
kc ∂ x kc a a b
mπ nπ
⇒ H y = H y , mn cos ( x)sin ( y)
a b

j ω t±γ z
• il ne faut pas oublier la dépendance e .
Détermination des
constantes de propagation
• Lors des étapes de la séparation des variables, nous avons posé :
k 2c =k 2x +k 2y avec k 2c =γ 2+k 2 =γ 2 +μ ϵω 2

• Nous en déduisons l'expression de la constante de propagation :

γ=γ mn= (
√mπ 2 nπ 2
a
) +(
b
) −μ ϵ ω 2

• Ainsi, la constante de propagation est fonction :


• Des dimensions du guide d'onde,
• Des caractéristiques radioélectriques du milieu intérieur (ϵ ,μ) ,
• De la fréquence d'excitation,
• Du mode considéré. Chaque mode possède sa propre
constante de propagation.
Modes ondulatoires / évanescents
• La constante de propagation γ=α+ j β est constituée de :
• La partie pertes : modélisée par α ,
• La partie propagation : modélisée par j β .
• Or nous avons considéré un guide sans pertes ( α=0 ) donc γ= j β .
• Ceci n'est possible que si le terme sous la racine est négatif :
2 mπ 2 nπ 2
μ ϵω ≥( ) +( )
a b
• Pour avoir une propagation, il est nécessaire que la pulsation soit
supérieure à une pulsation de coupure ω c définie comme suit :
1

ω≥ω c , mn = √ μ ϵ (
mπ 2 nπ 2
a
) +(
b
)

• ou encore f ≥ f c , mn =

1 m 2 n 2
( ) +( )
2 √μ ϵ a b
Modes ondulatoires et évanescents
Conclusion : Le guide d'onde se comporte comme un filtre passe
haut :

• Atténue le mode si la fréquence est en dessous de la fréquence de


coupure du mode considéré f c , mn . On dit que le mode est
évanescent,

• Permet la propagation de ce mode si la fréquence est supérieure à


f c , mn . Il s'agit d'un mode ondulatoire.
Modes ondulatoires et évanescents
• Nous pouvons déterminer une expression de la constante de
propagation en fonction des fréquences de coupure :


mπ 2 nπ 2

2
2 m n 2
) −μ ϵ ω = π [( ) +( ) ]−μ ϵω 2
2
γ=γ mn= ( ) +(
a b a b

√(
2

= √ π 2 .4μ ϵ. f 2c , mn−μ ϵω 2= √ π2 .4μ ϵ. f 2c , mn−μ ϵ.4 π 2 f 2=ω √ μ ϵ.


f )
f c ,m n
−1
Nous avons donc les deux cas suivants :

√(
2

• si f < f c , mn ⇒ γ mn=αm n=ω √ μ ϵ.


f c ,m n
f
−1)
L'onde subit une atténuation,


2

• si f > f c , mn ⇒ γ mn= j β m n = j ω √ μ ϵ. 1− ( )
f c , mn
f
ll y a propagation.
Longueur d'onde (mode ondulatoire)
2π 2π 2π λ
λ mn = = = =
β mn

√ √ √
2 2 2

ω √ μ ϵ. 1−
f( )
f c ,m n
k . 1− ( )
f c ,m n
f
1− ( )
f c , mn
f

• λ représente la longueur d'onde correspondant à une onde plane


monochromatique évoluant dans un espace libre homogène
caractérisé par (μ ,ϵ) .

vp 1 1
λ= = √ μ ϵ .
f f
Vitesse de phase des modes
ondulatoires TM mn

vp
v p , mn= ω = ω =
βmn

√ √
2 2

ω √μ ϵ. 1−
f( )
f c ,m n
1− ( )
f c ,mn
f

• où v p=1/ √ μ ϵ représente la vitesse d'une onde plane


monochromatique évoluant dans un espace libre homogène
caractérisé par (μ ,ϵ) .
Impédance caractéristique des
modes ondulatoires TM mn


2

( )
ω √ μ ϵ. 1−
f c ,mn


2

ηTM , mn=
γmn
=
j βmn
j ωϵ jωϵ
= ω ϵ
f μ
= ϵ 1−√ f ( )
f c ,m n

√(
2

ηTM , mn=η 1−
f c ,mn
f )
• où η= √μ /ϵ représente l'impédance caractéristique d'une onde
plane monochromatique évoluant dans un espace libre homogène
caractérisé par (μ ,ϵ) .

• Dans le cas de modes évanescents, l'impédance caractéristique


devient complexe ⇒ Il n'y a pas propagation d'énergie dans la
direction (Oz ) .
Mode dominant / Modes parasites
• Chaque mode (solution) possède une constante de propagation
différente ⇒ Impossible d'adapter tous les modes.
• Chaque mode possède une configuration du champ différente
⇒ il n'est pas possible de disposer une charge dans
l'espace afin de « capter » l'énergie électromagnétique de tous les
modes.
• Chaque mode possède une vitesse de phase différente ⇒
Un signal se propagera sous différentes versions qui parasiteront
le signal original

• Solution : Ne garder qu'un seul mode (appelé mode dominant)


• Comment : En choisissant judicieusement les dimensions du
guide d'onde. On s'arrange pour que la fréquence de travail soit
supérieure au premier mode (dominant) et inférieure au premier
mode parasite.
Mode TE, en détail (1/8)
• But : Déterminer la composante longitudinale du champ
magnétique sachant que E z=0 .
Mode TE, en détail (2/8)
• L'équation d'onde sur la composante longitudinale H z donne :
∂2 H z ∂2 H z
+ +k 2c H z =0
∂ x2 ∂ y2
• Résolue grâce à la technique de séparation des variables :
H z ( x , y)= X ( x).Y ( y)
Ẍ ( x) Ÿ ( y)
• ou encore : + =−k 2c
X ( x) Y ( y)
• or si on a ∀ x , ∀ y : f ( x)+g ( y)=cte on peut conclure que :
• f ( x)=c1
• g ( y)=c 2
• et cte=c 1+c 2
Mode TE, en détail (3/8)
• On peut donc écrire :
Ẍ ( x) Ÿ ( y)
=−k 2x et =−k 2y avec k 2c =k 2x +k 2y
X ( x) Y ( y)
• et donc nous avons deux équations différentielles séparées faciles
à résoudre :

{
2
Ẍ ( x)+k x X ( x)=0
Ÿ ( y)+k 2y Y ( y)=0

{ X ( x)=C 1 cos(k x x)+C 2 sin (k x x)
Y ( y)=C 3 cos (k y y)+C 4 sin (k y y)

• soit au final :
H z ( x , y)=(C 1 cos(k x x)+C 2 sin (k x x))(C 3 cos( k y y)+C 4 sin (k y y))

• Comment trouver C 1 à C 4 , k x et k y ?
• A partir des conditions aux limites
Mode TE, en détail (4/8)
• Au niveau d'un conducteur parfait, la composante tangentielle du
champ électrique est nulle :

{
E x ( x , y)∣y=0 =0
E x ( x , y)∣y=b =0
E y ( x , y )∣x=0 =0
E y ( x , y)∣x=a =0

E x∣y=0 =
− jωμ ∂ H z
k 2c ∂y ∣ y=0

∂Hz
∂y ∣ y=0
=0

E x∣y=b=
− j ωμ ∂ H z
kc
2
∂ y y=b ∣ ⇒
∂Hz
∂ y y=b ∣
=0

j ωμ ∂ H z
E y∣x=0= 2
k c ∂ x x=0 ∣ ⇒
∂Hz

∂ x x=0
=0

E y∣x=a =
jωμ ∂ H z
k c2 ∂ x ∣x=a

∂Hz
∂x ∣
x=a
=0
Mode TE, en détail (5/8)
• Nous avons besoin des dérivées du champ magnétique :
H z ( x , y)=(C 1 cos(k x x)+C 2 sin (k x x))(C 3 cos( k y y)+C 4 sin (k y y))
∂H z
=(C 1cos(k x x)+C 2sin(k x x))(−C 3.k ysin(k y y)+C 4.k y cos(k y y))
∂y
∂H z
=(−C 1.k xsin(k x x)+C 2.k x cos(k x x))(C 3cos( k y y)+C 4sin(k y y))
∂x
Application des conditions aux limites :
• en y=0 et ∀x : C 4 k y(C 1cos(k x x)+C 2sin(k x x))=0 ⇒ C 4=0

• en y=b et ∀x : (C 1cos( k x x)+C 2sin(k x x)).(−C 3 k y sin(k y b))=0 ⇒ k y=
b
• en x=0 et ∀ y : C 2 k x(C 3cos(k y y)+C 4sin(k y y))=0 ⇒ C 2=0

• en x=a et ∀ y : (C 3cos(k y y )+C 4sin( k y y)).(−C 1 k xsin(k x a))=0 ⇒ k x=
a
Mode TE, en détail (6/8)
• On en déduit la forme générale de la composante H z

mπ nπ
H z ( x , y)= H z , mn cos( x)cos ( y)
a b

{

k x= avec m=0,±1,±2,±3,......
avec a

k y= avec n=0,±1,±2,±3,......
b

• La composante longitudinale s'écrit en fonction de cosinus.


• On garde les indices (m,n) positifs
• De plus, nous pouvons très bien avoir m=0 ou n=0 mais pas les
deux simultanément.
Mode TE, en détail (7/8)
mπ nπ
H z ( x , y)= H z , mn cos( x)cos ( y)
a b

{

k x= avec m=0, n≠0 ou m=1,2,3 ,......
avec a

k y= avec n=0, m≠0 ou n=1,2 ,3 ,......
b
Mode TE, en détail (8/8)
• Une fois l'expression de H z déterminée, on en déduit les autres
composantes du champ électromagnétique :

− j ω μ ∂ H z j ωμ n π mπ nπ mπ nπ
E x= 2
= 2
H z , mn cos( x)sin ( y)= E x , mn cos ( x)sin ( y)
kc ∂y kc b a b a b
j ωμ ∂ H z − j ωμ m π mπ nπ mπ nπ
E y= 2 = 2
H z , mn sin( x)cos( y)= E y , mn sin ( x)cos( y)
kc ∂ x kc a a b a b
±γ ∂ H z −±γ m π mπ nπ mπ nπ
H x= 2 = 2 H z , mn sin ( x)cos( y)=H x , mn sin ( x)cos( y)
kc ∂ x kc a a b a b
±γ ∂ H z −±γ n π mπ nπ mπ nπ
H y= 2 = 2 H z , mn cos( x)sin( y)= H y , mn cos( x)sin( y)
kc ∂ y kc b a b a b

j ω t±γ z
• il ne faut pas oublier la dépendance e .
Détermination des
constantes de propagation
• Lors des étapes de la séparation des variables, nous avons posé :
k 2c =k 2x +k 2y avec k 2c =γ 2+k 2 =γ 2 +μ ϵω 2

• Nous en déduisons l'expression de la constante de propagation :

γ=γ mn= (
√mπ 2 nπ 2
a
) +(
b
) −μ ϵ ω 2

• Ainsi, la constante de propagation est fonction :


• des dimensions du guide d'onde,
• des caractéristiques radioélectriques du milieu intérieur (ϵ ,μ) ,
• de la fréquence d'excitation,
• Du mode considéré. Chaque mode possède sa propre
constante de propagation.
Modes ondulatoires / évanescents
• La constante de propagation γ=α+ j β est constituée de :
• La partie pertes : modélisée par α ,
• La partie propagation : modélisée par j β .
• Or nous avons considéré un guide sans pertes ( α=0 ) donc γ= j β .
• Ceci n'est possible que si le terme sous la racine est négatif :
2 mπ 2 nπ 2
μ ϵω ≥( ) +( )
a b
• Pour avoir une propagation, il est nécessaire que la pulsation soit
supérieure à une pulsation de coupure ω c définie comme suit :
1

ω≥ω c , mn = √ μ ϵ (
mπ 2 nπ 2
a
) +(
b
)

• ou encore f ≥ f c , mn =

1 m 2 n 2
( ) +( )
2 √μ ϵ a b
Modes ondulatoires et évanescents
Conclusion : Le guide d'onde se comporte comme un filtre passe
haut :

• Atténue le mode si la fréquence est en dessous de la fréquence de


coupure du mode considéré f c , mn . On dit que le mode est
évanescent,

• Permet la propagation de ce mode si la fréquence est supérieure à


f c , mn . Il s'agit d'un mode ondulatoire.
Modes ondulatoires et évanescents
• Nous pouvons déterminer une expression de la constante de
propagation en fonction des fréquences de coupure :


mπ 2 nπ 2

2
2 m n 2
) −μ ϵ ω = π [( ) +( ) ]−μ ϵω 2
2
γ=γ mn= ( ) +(
a b a b

√(
2

= √ π 2 .4μ ϵ. f 2c , mn−μ ϵω 2= √ π2 .4μ ϵ. f 2c , mn−μ ϵ.4 π 2 f 2=ω √ μ ϵ.


f )
f c ,m n
−1
Nous avons donc les deux cas suivants :

√(
2

• si f < f c , mn ⇒ γ mn=αm n=ω √ μ ϵ.


f c ,m n
f
−1)
L'onde subit une atténuation,


2

• si f > f c , mn ⇒ γ mn= j β m n = j ω √ μ ϵ. 1− ( )
f c , mn
f
ll y a propagation.
Longueur d'onde (mode ondulatoire)
2π 2π 2π λ
λ mn = = = =
β mn

√ √ √
2 2 2

ω √ μ ϵ. 1−
f( )
f c ,m n
k . 1− ( )
f c ,m n
f
1− ( )
f c , mn
f

• λ représente la longueur d'onde correspondant à une onde plane


monochromatique évoluant dans un espace libre homogène
caractérisé par (μ ,ϵ) .

vp 1 1
λ= = √ μ ϵ .
f f
Vitesse de phase des modes
ondulatoires TE mn
vp
v p , mn= ω = ω =
βmn

√ √
2 2

ω √μ ϵ. 1−
f( )
f c ,m n
1− ( )
f c ,mn
f

• où v p=1/ √ μ ϵ représente la vitesse d'une onde plane


monochromatique évoluant dans un espace libre homogène
caractérisé par (μ ,ϵ) .
Impédance caractéristique des
modes ondulatoires TE mn
j ωμ j ωμ ωμ μ 1 η
ηTE , mn= γ =
j βmn
= √
= ϵ =

√ √ √
mn 2 2 2

ω √ μ ϵ . 1− ( )
f c ,m n
f
1− ( )
f c ,mn
f
1− ( )
f c ,mn
f

• où η= √μ /ϵ représente l'impédance caractéristique d'une onde


plane monochromatique évoluant dans un espace libre homogène
caractérisé par (μ ,ϵ) .

• Dans le cas de modes évanescents, l'impédance caractéristique


devient complexe ⇒ Il n'y a pas propagation d'énergie dans la
direction (Oz ) .
Mode fondamental TE 10 (1/5)
• Quel est le mode qui possède la fréquence de coupure la plus
basse ? f c , mn=
√1 m 2 n 2
( ) +( )
2 √μ ϵ a b
• Il faut prendre les indices les plus petits.
• Le cas le plus favorable est :
1 vp
◦ soit m=0 et n=1 ce qui donne f c,10= =
2a √ μϵ 2a
1 vp
◦ ou m=1 et n=0 ce qui donne f c,01= =
2b√ μϵ 2b
• La fréquence de coupure la plus basse sera :
1 vp
• f c,10= = si a>b ⇒ TE 10 sera le mode fondamental
2a √ μϵ 2a
1 vp
• f c,01= = si b>a ⇒ TE 01 sera le mode fondamental
2b√μϵ 2b
• On suppose dans ce qui suit que a>b
Mode fondamental TE 10 (2/5)

• Dans le cas a>b

• Le mode TE 10 est le premier à apparaître dans le guide

• Le second mode à apparaître est soit TE 01 soit TE 20

• Le mode TE 10 se retrouve seul (sans modes supérieurs) dans une


bande de fréquence f ∈[ f c,10 , f c2 ]

• Comme ce mode n'est pas perturbé sur une bonne plage


fréquentielle c'est donc un mode très utile

• Les guides d'ondes commerciaux (standardisés) sont conçus pour


travailler sur une plage de fréquence favorisant le mode TE 10
Mode fondamental TE 10 (3/5)
Autre intérêt du mode fondamental TE 10

• Considérons un guide carré


• Les modes fondamentaux sont TE 10 et TE 01 (même f c )
• Examinons les expressions des champs transverses ( TE 10 ) :
mπ nπ
E x =E x , mn cos( x)sin ( y)=0
a b
E y =E y ,10 sin ( π x)
a
H x = H x ,10 sin ( π x)
a
mπ nπ
H y = H y , mn cos( x)sin ( y)=0
a b
Mode fondamental TE 10 (4/5)
• Pour le mode TE 10 :
◦ Le champ électrique transverse n'a qu'une seule
composante (E y )
◦ Le champ magnétique transverse n'a qu'une seule
composante (H x )

• Pour le mode TE 01 :
◦ Le champ électrique transverse n'a qu'une seule
composante (E x )
◦ Le champ magnétique transverse n'a qu'une seule
composante (H y )
La coexistence de ces deux modes n'est pas un problème car les
champs électriques (et magnétiques) sont orthogonaux. Ils peuvent être
reçus séparément par deux antennes orthogonales sans qu'il y ait
mélange. La bande passante est alors doublée.
Mode fondamental TE 10 (5/5)
Réception du champ
Génération électrique vertical (Ey)
du mode TE 10 et donc le mode TE 10

Génération Réception du champ


du mode TE 01 électrique horizontal (Ex)
et donc le mode TE 01
10
Ey H 01
y

01
H 10
x
Ex

Distribution Composantes Distribution Composantes


du champ transversales du champ transversales
longitudinal TE 10 longitudinal TE 01
TE 10 TE 01
Puissance transportée
par le mode fondamental (1/5)
• La densité de puissance instantanée : Vecteur de Poynting
⃗ =E
P ⃗ ( x , y ,z ,t )∧H
⃗ ( x , y,z ,t ) [W /m2 ]
• dont la moyenne vaut :
T
1 ⃗
<P( x, y,z)>= ∫ P( x, y ,z ,t)dt

T 0
• que nous exprimons en utilisant le formalisme complexe :
1 ⃗
<P( x, y,z)>= ℜ( E( x, y ,z )∧H⃗ *( x, y ,z ))

2
• Comme le guide est sans pertes + propagation selon (Oz ) :
1 ⃗
<P( x, y)>= ℜ( E( x , y)∧H⃗ *(x , y))

2
Puissance transportée (2/5)
• Appliquons cette expression dans le cas du mode TE 10

{( ) ( )} {( )} {( )}
E y,10 H z,10 sin( π x)cos( π x)
*
* *
0 H x E yH z a a
⃗ ( x, y)>= 1 ℜ E y ∧ 0 = 1 ℜ
<P 0
1
= ℜ 0
2 2 2
−E y,10 H x,10sin ( π x)
* *
0 Hz −E y H x * 2

• Écrivons à présent ce résultat en fonction de H z,10 sachant que :


− j ωμ m π −±γ m π
E y , mn = 2
H z , mn et H x , mn = 2
H z , mn
kc a kc a
• Nous calculons tout d'abord les facteurs multiplicatifs :
* − jωμ π
E y,10 H z,10= 2 ∣H z,10∣2 et
kc a
* − jωμ π ± jβ10 π * ωμ(±β10 ) π 2 2
E y,10 H x,10= 2 H z,10. 2 H z,10= ( ) ∣H z,10∣
kc a kc a 4
kc a
Puissance transportée (3/5)
• En remplaçant on obtient :

{( )}
− jωμ π π x)cos( π x)

{( )}
2
E y,10 H sin( π x)cos( π x)
*
2
∣H z,10∣ .sin(
z,10
a a kc a a a
1
⃗ ( x, y)>= ℜ 1
<P 0 = ℜ 0
2 2 π
2
*
−E y,10 H x,10sin ( x) −ωμ(±β10 ) π 2 2 2 π
a ( ) ∣H z,10∣ sin ( x)
4
kc a a

• La partie réelle de la première composante est nulle


• La troisième composante est réelle.
• Le vecteur de Poynting n'a de composante que selon (Oz)
−1 ωμ(±β10 ) π 2 2 2 π
<⃗P( x, y)>= 4
( ) ∣H z,10∣ sin ( x)̂z
2 kc a a
Puissance transportée (4/5)
• Or il est plus commode d'écrire cette quantité en fonction de
l'amplitude du champ électrique E y,10 .
k 4c a 2
∣H z,10∣2=∣E y,10∣2. 2 2 ( π )
ωμ
et donc :
⃗ −1 (±β10 ) 2 2 π
<P( x, y)>= ωμ ∣E y,10∣ sin ( x)̂z
2 a
• Nous savons par ailleurs que :
• β10=ω √ μϵ√ 1−( f c / f )2
f c vp 1 λ
• = . = (dans le cas du mode TE 10 uniquement)
f f 2a 2a
±∣E y,10∣2

2
et donc : <⃗P( x, y)>= - 1−( ) sin 2( π x)̂z
λ
2η 2a a
Puissance transportée (5/5)
• Pour une onde incidente :
∣E y,10∣2

2
<⃗P( x, y)>= 1−( ) sin 2( π x)̂z
λ [W /m2 ]
2η 2a a
• La puissance active incidente (en watts) :
a b a b

Puissance active incidente=<P i>=∫ ∫ <P ⃗ ∫ ∫ <⃗


⃗ ( x, y)>dS= P( x, y)>(dS ẑ )
0 0 0 0

• ou encore :
∣E y,10∣2 a


2
Puissance active incidente=<P i>= 1−( λ ) b.∫ sin 2( π x)
2η 2a 0 a
Soit au final :

( )( )√
2
ab ∣E y,10∣ λ 2
<P i>= 1−( ) [Watts]
2 2η 2a

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