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HÉRITAGES
INTRODUCTION
Année 1966 comme moment de fracture, conjonction d’évènement qui permette de rendre cette année
symbolique :
- décès des maîtres du mouvements moderne (Corbusier en été 1965, Gropius, LMVDR)
- catastrophes naturelles en Italie (Venise connait l’aqua alta, les eaux qui passent dans Florence
inondent la ville besoin de sauvegarder les plus possible les œuvres d’art en danger, tremblements
de terre qui ont des conséquences catastrophiques)
- publication d’ouvrages notables qui vont exercer une grande influence sur les prochains architectes :
Aldo ROSSI avec l’architecture de la ville, Vittorio GREGOTTI, Robert VENTURI, Frances YATES ils ont
tous un point commun, le rapport à la question de l’histoire
- Période qui correspond à la question de l’après, doit-on continuer à suivre le mouvement moderne ?
- 2 ans avant mai 68
Mouvement moderne = mettre fin à l’académisme (Beaux-Arts), contre l’académisme, contre l’histoire
Riciardo Bofill incarne le post-modernisme en France = architecture néo-classique qui fait référence à l’histoire
(exemple. Quartier Antigone à Montpellier), travaille aussi sur des villes nouvelles (lieu qui n’a pas de
mémoire) en faisant de l’architecture qui renverrait a des périodes historiques (mais paradoxe car cette
histoire n’a jamais eu lieu dans le site)
Distinguer la mémoire d’un lieu de la mémoire de celui qui conçoit et qui pense
« les lieux portent une mémoire qui n’est pas toujours celle de l’architecture »
Lyon : on a décidé de reconnaitre et institutionnaliser une mémoire, de définir son périmètre (ZPPAUP,
UNESCO).
Paolo Monti : photographe italien qui fait un relevé photographique du centre de Bologne avant intervention
sur les édifices historiques pour servir d’archives / de documentation
Les représentations graphiques font mémoire / patrimoine d’un lieu également (ex. le château des papes à
Avignon) le paysage est aussi patrimoine
Mussolini fait détruire tout un quartier à Rome pour mettre en place une grande avenue entre le Colysée et
une place, sous ce quartier se trouvaient les forums impériaux.
E0531 THEORIE
Patrimoine immatériel : centre culturel Tjibaou autour de la culture kanake pour leur proposer un centre qui
cherche à composer un lieu qui s’inspire des valeurs kanakes, ce qui a permis aux locaux de très vite
s’approprier les lieux (analyse culturelle du site)
Éléments culturels (vernaculaire) : berges de la durance à Avignon, alignements d’arbres le long des terres
agricoles pour se protéger du mistral, ils ont bati un paysage simplement grâce a la connaissance du milieu
Caractère de subjectivité des analyses sensibles : ex. représenter ce qui ne se représente pas, comme le vent
avec l’artiste qui enregistre les mouvements du vent au bout d’une branche et qui les dessine
LA MÉMOIRE DE L’ARCHITECTE
Le musée imaginaire de Malraux : on a tous une culture et des références qui nous sont propre, c’est avec
notre « musée imaginaire » que nous faisons projet
Question cinématographique qui nourrit l’imaginaire : ex. étoile noire de Star Wars inspiré par Rem Koolhas
Références dans les propres œuvres des architectes (projets refoulés) : ex. tour Agbar de Jean Nouvel, concept
de base de la dématérialisation, d’aller vers le ciel tout en perdant de la matière (tour qui s’évanouit dans le
ciel), reprise de son grand projet de la tour sans fin à la Défense, recycle la référence de la tour de Babel
Jean Nouvel : recycle dans ses projets le concept de toiture unique comme une grande couverture sous
laquelle on met tout le projet (Louvre d’Abu d’Abi, musée gallo-romain Vésunne, centre des congrès à
Lucerne)
Notre imaginaire c’est un espace de rangement dans lequel sont stocké des tas de références, de projets
inachevés, dans lesquels on peut puiser.
Comment gérer la disparition ? on peut parler de mémoire de choses qui n’existe plus (ex. mémorial des tours
jumelles qui garde la trace de ces projets)
Concours Europan : jeunes architectes, sites de projet définis avec des communes
Rendre lisible ce qui est déjà là, ce qui permet de rendre le site plus habitable et appropriable
E0531 THEORIE
Réapproprier l’histoire de la Rome Antique, de la Grande Rome, obligation de composer avec l’histoire
Années 50-60 : démocratie chrétienne et communistes veulent prendre le pouvoir, la démocratie chrétienne
lance un grand projet de reconstruction pour accueillir toutes les populations qui cherchent du travail et des
logements, plan qui consiste à construire de nouveaux quartiers (créer du travail pour construire les quartiers,
puis les loger), question des savoir-faire des artisans locaux pour utiliser des techniques constructives qui sont
des réinterprétation des savoir-faire locaux architecture néo-réaliste
Nourrit la culture de tous les étudiants en architecture italien qui font des projets de la même
manière
Turin : polémique autour de la Bottega d’Erasmo qui réinterprète les architectures bourgeoises turinoises
Paolo Portoghesi théorise en s’inspirant de Borromini : passer d’une réflexion en deux dimensions (tracés
régulateurs, cercles concentriques) à une réflexion en trois dimensions (élévation, toiture de projets)