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Le style baroque ici proclamé « a tout d’une musique passion, d’une grand agitateur
des formes qui s'envolent », VS celui classique qui est « tout d'économie et de
raison, style des formes qui pèsent ».
Place Saint Pierre à Rome :
éléments d’une composition intemporelle
Ordonnances architecturales : la volonté publique Le long des voies, autour des places
Un service des Beaux-arts est créé et il marque depuis son ambition d’imposer un style original différent des
pastiches arabo-andalous qui se répandent à la même époque dans les territoires de la France coloniale.
Les villes sont organisées selon un principe regroupant les principaux édifices publics (poste, palais de justice,
gare, écoles, services municipaux, etc.) le long des artères principales ou autour de places administratives,
soumises à ordonnance architecturale.
Ces rassemblements qui visent à faciliter les démarches administratives de la population sont pour permettre
la possibilité de compositions architecturales remarquables.
Rabat, vue aérienne de l’avenue Dar-el-Makhzen, vers 1940
Dès 1912, le Maroc consacre une législation particulière qui permet d’organiser les
conditions des nouvelles créations et réalisations urbaines. Lyautey fut précurseur à ce
sujet.
Le Maréchal Lyautey, premier résident général entre 1912 et 1925 est pour beaucoup
dans ce qu’on pourra désigner d’« urbanisme expérimental », théorisé et pratiqué par
Henri Prost (Architecte-urbaniste) et Albert Laprade (Architecte Beaux-Arts)
Ces services produisent des façades types inspirées des édifices déjà construits le
long de cette voie, en particulier l’hôtel des postes. Ces propositions ne sont pas
tranchées. Elles visent uniquement à orienter le travail des architectes appelés à
construire sur cette avenue.
L’impératif fixé par l’administration est alors plutôt d’unifier le bâti en mettant «en
rapport de volume et d’aspect des bâtiments divers ».
Place Lyautey 1930, proposition L’Urbaine
Entre avenue de France (aujourd'hui avenue Hassan II) et de
la place Lyautey (devenue place de Florence)
Rob Krier, Rob Krier, reconstruction
reconstruction du du centre-ville de
centre-ville de Stuttgart,
Stuttgart, 1973. Détail du palais
1973. Détail du palais motifs : état existant et
motifs : état existant. propositions combinées.
On pourra suite à cela, s’interroger sur l’existence ou non de lois internes qui soient propres
à l’architecture de la ville
Individualité de l’édifice au sein de la collectivité des espaces de la ville, autant ceux bâtis
que les vides qui les entourent, les structurent, les relient, les valorisent
L’idée d’une « architecture urbaine » ou qui soit envisagée comme telle, reposerait-elle sur des
modes opératoires (De Portzamparc – B. Huet – Haussmann) ou sur des schémas théorisés
(Stübenn – De Souza – Jaussely – Et dans une certaine mesure, R. Danger – G. Bardet …
générations d’urbanistes – artistes à la fois, et qui ont foi dans une certaine combinaison des arts
Ou plus simplement sur les ordres du possible dans l’univers de l’action (Lyautey – Laprade …
Moments Faits
1900-1919 Fin de la 1ère guerre, célérité et nécessité des réformes
1919-1930 Montée de la sève créatrice ; Des compositions et de la recherche
de formes ; Tableaux composites
1930-1945 CIAM ; Chartes et doctrinaires
1945-1960 Années de la reconstruction ; La reconstruction devient une
question cruciale, une branche de l’urbain
1960-1970 Affirmation tardive des modèles tantôt fonctionnalistes, tantôt
structuralistes
1970-1990 Lent basculement vers de la nouveauté, marasme en création
1990 …
Léon Krier, né le 7 avril 1946 à Luxembourg, est un
architecte et un urbaniste dont l'œuvre, qui se place dans
la tradition des doctrines classiques et du mouvement art
and craft, a inspiré le mouvement postmoderne. Il est le
jeune frère de l'architecte Rob Krier
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L'Espace de la ville. Théorie et pratique (1975)