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1. James STIRLING
2. Louis Isidore KAHN
- le sens de la composition
- la convenance des matériaux
- la lumière et apparence
- l’architecture et les rapports
Formes et modèles revisités
Après la transparence, l’enclosure
Références:
- Art brut (spontanéité)
- Attachement aux matériaux et à l’esthétique utilitaire de la brique au XIXè
- Réévaluation des architectures des années trente
Panthéon Rome,
Attitude maniériste
Panthéon Rome,
Attitude maniériste
Arc de Titus
Attitude maniériste
DAL CO et TAFURI
Qualifient l’architecture de
Stirling de démontage
« du langage de la tradition
moderne, de la mise en oeuvre
d’une ‘poétique’ de l’objet
trouvé ».
Des manipulations qui
s’apparentent aux
techniques formalistes
avec lesquelles le
projet ne trouve plus
de contenu spécifique.
Melnikov, Rusakov Workers' Club (1927-1929)
Tafuri dira qu’il s’agit d’ «une manipulation sans fin de la grammaire et de la syntaxe du signe
architectural ». Effectivement, on retrouve sur ce bâtiment des éléments vernaculaires
provenant de Liverpool, la ville d’où est originaire Stirling, mais également des éléments
empruntés à l’architecte russe Melnikov, ou encore des éléments corbuséens à certains
endroits. Ce bâtiment apparaît ainsi comme un assemblage incroyable et devient dans ce sens
un repère dans l’histoire de l’architecture après la seconde guerre mondiale.
Le programme comporte des ateliers
pour une machinerie
lourde, des bureaux, des laboratoires,
des salles de
conférence.
L’exiguïté du terrain d’une part et la
spécificité du
programme d’autre part, font que le
projet articule des
éléments étendus au niveau du sol et
d’autres superposés qui
créent une référence verticale : une
complémentarité qui se
traduit par la juxtaposition de deux
éléments :
- Des ateliers sur un plan rectangulaire
et couvert par
des verrières placées selon une ligne à
45°, contraire
au cadre orthogonal du périmètre
- Les autres fonctions s’articulent et
s’additionnent,
forçant l’allure verticale
A chaque fonction s’associe un parti formel clair, complété
par un usage appuyé de pans vitrés qui apportent une qualité
de lumière et de vue.
Reste que le projet dans cette configuration éclatée propose
une dialectique tranchée et parfois référenciée qui si elle
facilite la lecture a parfois été cataloguée « d’oeuvre avec
emprunt ».
Staatsgalerie, Stuttgart, 1977-83
Dans les années 1970, ses assemblages donnent lieu à de nouvelles expériences qui le
conduisent vers une espèce de mixte entre le langage moderne et un langage qui n’est pas
classique mais moyen-âgeux, plus ancien. Il exécute plusieurs projets en Allemagne dont
un projet à Cologne, le Wallraf-Richartz Museum, situé non loin de la cathédrale, pour
lequel il conçoit une cour excavée qui est l’homothétie du plan de la cathédrale ; on voit
que Stirling manipule les signes selon ses envies. A Stuttgart, pour la Neue Staatsgalerie,
il réutilise le cercle, dont l’inspiration provient certainement de l’Altes Museum de
Schinkel, pour produire un bâtiment avec un système de traversée publique qui permet de
passer par le grand cercle sans entrer à l'intérieur du musée lui-même. Stirling produit une
sorte d'assemblage spatial
Staatsgalerie, Stuttgart, 1977-83
Le projet se déploie latéralement au bâtiment primitif dans une disposition qui en respecte les
principes généraux : une esplanade en avant-corps, une série de galeries qui fixent le
cadre et un noyau central qui articulent l’ensemble.
Les affectations spatiales sont toutefois interprétées : le parvis est une promenade qui positionne le
visiteur dans l’axe majeur, le noyau central devient un patio qui fixe la
composition et lui confère solennité.
Le projet souscrit aux principes de la composition classique (équilibre, symétrie, hiérarchie) et les
objets architecturaux remplissent leur fonction spatiale (le cadre, la centralité, l’articulation entre
le domaine public et celui du musée).
C’est dans l’interprétation du modèle « immeuble à patio » que l’exercice révèle toute sa
performance.
Collage d’éléments divers qui suit la règle d’un
ordonnancement classique (symétrie, ordre dans la
hiérarchie des éléments) dans lequel la manipulation
d’objets architecturaux produit, au niveau sémantique,
des superpositions ou des déformations.
James Stirling & Michael Wilford, Science Center, Berlin, 1979 (projet)
James Stirling & Michael Wilford, Science Center, Berlin, 1979 (projet)
Château de
Comlogan en
Ecosse
Ledoux
Mur habité
- le sens de la composition
- la convenance des matériaux
- le sens de l’espace
- la lumière et l’apparence
- l’architecture et les rapports
Le sens de la composition
- Intégrité: un objet doit être complet, se
suffisant à soi-même
- Totalité: chaque détail est indispensable
- Symétrie: correspondance entre les parties
- Rayonnement: l’intégrité dotée d’un dessein
Université de Pennsylvanie
Laboratoires Richards
1957-61
La convenance des matériaux
- authenticité
- auxiliaire
Complexe du Capitole,
Dhaka, 1962-84
Institut de biologie
Salk La Jolla,
Californie, 1959-65
La lumière et l’apparence
Bibliothèque de l’Académie
Philip EXETER
New Hampshire, 1967-72
Bibliothèque de l’Académie
Philip EXETER
New Hampshire, 1967-72
Assemblée nationale
Dacca, 1962-1983
Les rapports sont une des conditions de la composition. La
construction parvient elle-même à créer ces rapports.
Entre les espaces destinés à l’homme et les éléments dont ils
sont constitués, il y a un rapport qui est à la fois le
fondement et la substance de l’architecture. La référence
appuyée et répétée à des thématiques compositionnelles
caractérise l’oeuvre de l’architecte.
Et notamment, le rapport entre centre et périphérie