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Histoire de l’art 5/01/2022

Nouveaux langages, nouveaux espaces : l’art aujourd’hui


Croisement de l’art et de l’architecture à partir des années 60. Yves Klein : sensibilité
picturale de l’espace de la peinture.
Allan Kaprow : « happening »
A partir des 60s, l’individu en tant qu’homme, artiste est au centre de l’œuvre. Elle n’est plus
à contempler, elle est à vivre. L’individu arrive au centre des intentions de l’artiste. Individu à
l’intérieur de l’œuvre.
Philips demande au Corbusier de construire un pavillon montrant toute la capacité des
appareils. Avec Edgard Varèse et Iannis Xenakis, il conçoit un pavillon : synthèse des arts.
Fluidité de l’architecture qui suit la vague de la musique et des images projetées. L’art visuel,
la musique et l’architecture fusionne pour créer ce pavillon. Une expérience progressive dans
l’espace et dans le temps avec une temporalité précise : entrée= 10-15 min : musique et
projection d’images sur les parois internes. Rentrer dans un espace et concevoir un art qui est
à vivre et non à contempler par les médiums. Entrée dans un monde parallèle : synthèse des
disciplines.
1967 : Foucault réfléchit sur la décennie précédente : il émet un énoncé désignant les artistes,
architectes et designers : question de la spatialité. Conception de l’œuvre vis-à-vis de l’espace
d’exposition. L’œuvre communique avec le lieu.
60s : minimalisme, PERCEPTION DES OBJETS et LEUR RAPPORT À L’ESPACE
Les sis more. Naissance de la radicalisation de l’art de Malévitch, de Loos avec l’abandon du
superflu, héritier de la désacralisation de la peinture et de la sculpture : aller au-delà de la
sculpture pour faire corps avec l’espace avec Brancusi, Rodin.
Philip Johnson : Glass House (1947-49), architecture = art du visuel, réalisation d’une maison
ouverte sur l’extérieur.
Architecture radicale : influence le minimalisme, 1960-70 : format d’architecture détaché de
l’idée normale de l’architecture consistant à répondre à un besoin. Il devient purement visuel.
Radicalisation des œuvres architecturales. Appropriation des questions de la radicalisation :
Carl Andre 1935- /. Carrelage en acier.
Espace à parcourir : nous sommes l’œuvre, désacralisation de la sculpture : une pièce qui fait
œuvre dans notre expérience, expérience de mon corps. Révélateurs de l’espace environnant
qui devient un élément de l’œuvre (Carl Andre).
Toute la pièce devient œuvre. L’environnement qui m’entoure devient œuvre car il me fait
apercevoir mon corps. Perception des formes dans l’espace à partir du principe de répétition
(blocs de bois), mise en scène d’une même chose mise en scène différemment.
DAN FLAVI : variations de perception, Sans titre, To Donna (5a, 1971)
Système réflexif de lumière rouge et bleu pour produire une lumière violette. Espace
tridimensionnelle. L’architecture fait partie intégrante de l’œuvre elle-même. Travail de
l’angle, rattachement de Flavi à Tatlin : usage de l’angle pour construire une œuvre composée
grâce à l’espace, un vide plein d’expérience esthétique.
« Le champ élargi de la sculpture », Rosalind Krauss 1970s.
L’originalité de l’avant-garde et autres mythes modernistes
« Au cours des dix dernières années, on s’est… »
L’architecture se fait œuvre. Elle est intégrée dans un processus créatif et visuel. Artistes
attachés à l’architecture et ayant exposé l’espace : révélation et démonstration de
l’architecture.
Mel Bochner, Measurement Room, 1968 : montrer ce que normalement on ne regarde pas,
révélation de l’architecture.
Michael Asher, Galleria Toselli, Milan (1973), critique : enlever tout le plâtre de la galerie
pour révéler le béton nu. Révéler le squelette, la structure : aller au-delà de l’apparence, voir
l’espace d’exposition en profondeur. Critique de l’institution. Conceptualisation d’un geste,
ne pas le montrer.
DESTRUCTION
L’architecture se fait œuvre par le biais de la destruction. On détruit l’architecture pour en
faire une œuvre.
Jan Dibbets, Pedestal for a Museum 1969 : exposition ayant changé l’histoire de l’art : creuser
les angles du musée pour montrer les fondations dont il fait le piédestal du musée. Les artistes
deviennent les acteurs de leur propre œuvre : une sorte de performance.
Chris Burden, Exposing the Foundations of the Museum 1986 : pilier et fondations,
experience de l’art qui s’éloigne. Conceptualisation d’une idée.
L’architecture se fait œuvre par L’EXPÉRIENCE ;
Les artistes deviennent eux-mêmes les acteurs d’une expérience
Robert Smithson A Tour to the Monuments of Passaic, New Jersey, 1969. Je ne veux plus
façonner, je crée par le biais de mon expérience. Dans le laid, on peut trouver des
monuments : par le biais de la photographie : il photographie des points de vue qu’il décrit
comme les nouveaux monuments. Expérience ayant une temporalité personnelle. Chercher
des monuments et en chercher d’autres.
L’architecture se fait œuvre de la TRANSPOSITION
Dennis Oppenheim, Gallery TRANSPLANT, 1969 : EXPOSITION Dans une galerie :
processus de soustraction : prise du plein et transposition du plein sur un paysage enneigé en
1/1. Exposition de la trace : le contenant devient contenu. L’architecture qui contient devient
le sujet. L’espace qui accueille devient elle-même l’œuvre.
L’archtecture se fait œuvre par INVASION
Walter de Maria (1935-2013), Earth Room, Galerie Heiner Friedrich, Munich, 1968 : Si je ne
peux pas emmener la galérie dehors, j’emmène le paysage à l’intérieur ; plusieurs tonnes de
terre dans une galerie. Hybridation : art-architecture : des espaces qui perdent leur
fonctionnalité. Expérience de l’ordre olfactif.
L’architecture se fait œuvre oar le biais de la COMMÉMORATION
Qualité d’un monument : verticalité : Alberto Burri, Grande Cretto di Gibellina 1984
(inachevé 1989-2015), 1968 ; village détruit suite à un séisme. Réalisation d’une structure
dans le périmètre du village, reprenant les rues, monument tombal. Transposition de l’idée de
craquement de la peinture à l’échelle humaine.
Peter Eisenmann, Le Mémorial aux Juifs assassinés d’Europe, Berlin, 2004, œuvres inspirées
du minimalisme
L’architecture se fait œuvre par la SOLIDIFICATION
Rachel Whiteread, Ghost, 1990 : Le verre est toujours plein, méme s’il est vide. Solidifcation
dub vide.
Rachel Whiteread, House, Londres 1993 : maison victorienne. Espace commémoratif
critiquant la politique anglaise.
L’architecture se fait œuvre par IMPRESSION
Heidi Bucher : création d’une impression par le biais du silicone. Nécessité de ne pas perdre
les souvenirs. Créer une hiérarchie de boîte emboîtée : peau de l’espace : dressing up espaces,
on définit la peau de l’architecture.
L’architecture se fait œuvre par adaptation.
Faire de l’art quelque chose de fonctionnel. Absalon, Cellules, 1980s faire de la sculpture un
espace qui contient et qui est contenu : micro et macro-architecture. Minimalisation de
l ;espace qui devient une capsule parfaite qui devient comme une deuxième peau.
L’architecture se faot œuvre par RÉ-INTERPRÉTATION
Architecture politique : problématique : construire pour répondre aux exigences politiques :
showing up : manifestation d’un choix politiqye
Thomas Schütte, One Man Houses (series), 2004 : reproduire des projets architecturaux :
montrer le paradoxe des projets architecturaux par le biais de maquettes faite pour être vécues.
La caisse contenant ce qui est exposé en dessous. Travail du stéréotype des espaces
domestiques : les caisses font office de piédestal mais constituent également des œuvres.
Penser l’unité domestique par le biais de son style. Appropriation du stéréotype.
L’architecture se fait ar le biais de L’ABSTRACTION
S’abstraire de l’architecture tout en utilisant l’architecture comme sujet ?
HIROSHI SUGIMOTO, photographie : bloquer en une seule image un film, travail de
l’architecture avec une image et une temporalité précise. Images de son appartemement à
Tokyo : peinture en blanc matte. Abstraction complète d’un espace intérieur qui devient plat.
Abstraction de la forme.

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