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Révisions art vidéo

Introduction

-Les enjeux et nouvelles formes artistiques 🡪 Les performances

Nouvelles technologies 🡪 Modifications sensibles sur :

🡺 Notre rapport au monde

🡺 L’implication du corps en tant que médias dans l’œuvre*, « spect-acteur »

🡺 Importance de l’expérimentation, d’abord dans la musique

🡺 Rôle de la machine

🡺 Notre rapport au temps, philosophie de Bergson

*Début des 50’s 🡪 Débuts des performances, de paire avec l’art vidéo (trace).

Milieu du XXe, on insiste + sur la production de l’œuvre et sa réflexion que sur le produit final,
réintroduction de la Cosa Mentale de De Vinci. (Réflexion > Œuvre)

Début 60’s, débuts de l’art vidéo comme moyen d’expression créative. Dès les 80’, on parlera plutôt
de nouveau média, l’art vidéo étant devenu trop restrictif.

Fin du XIXe, rupture dans l’art et la sculpture = Relation à l’espace

XXe, Dadaïsme = contestation de l’art établi dans les 20’s, formes artistiques variées.

R. Rauschenberg = américain 60’s, éléments du réel dans sa peinture, bouscule les codes de celle-ci 🡪
Ready-made, frontière floue entre sculpture et peinture. Présente sa toile comme un support.

Duchamp = bouleversement du rapport à l’œuvre, rapport spatial, ready-made

Nam June Paik = Musicien expérimental 🡪 Performances. FLUXUS. Manipulation de toutes formes
d’art, utilisation de moniteurs vidéos.

Sculpture = Principal langage artistique du XXe, absorbe d’autres disciplines 🡪 Œuvre totale.

Œuvre totale = Volonté d’une union des arts, désire de refléter l’unité de la vie.

--De la vidéo à l’installation :

Vidéo = Permet d’élargir l’audience, enregistrer des évènements/mémoire des performances.

Nouvelle forme d’art incontournable de ces nouveaux médias = Installation, créations de dispositifs
spatiaux impliquant le spectateur.

Selon Françoise parfait, une installation est une dispositions d’éléments disjoints dans l’espace.

Domaine de l’expérience, de la performance. Elle constitue un espace critique de définition des


modes de fonctionnement de notre monde sous tous ses aspects.

Rapport entre l’art et la vie, on met en scène des corps vivants. Notion de relations entre les
différents arts, entre l’exposition et sa réception par le spectateur, entre l’art et son espace.

---Installation multimédia et interactivité


Dès 80’s, installations prennent une place + importante. Appel à divers supports techniques
(médiums), parmi lesquels la vidéo et l’image numérique. La question de l’image traverse tout le XXe.

Les installations s’appuyant sur les nouvelles technologies deviennent interactives, implication du
spectateur. Ex Dan Graham = Present continuous past, 1974, 1ere installation interactive de l’histoire

Installation = évolution des formes de sculpture, rapport aux autres pratiques + Nouvelles techno

🡺 Impact sur l’implication du spectateur dans l’œuvre.

I/ INVENTION DES NOUVELLES FORMES ARTISTIQUES (1917-1963)

1) Une nouvelle approche du réel : les précurseurs, les pionniers et les résonance aujourd’hui

Le spectateur produit qqchose rendant vivant l’œuvre. Ex des pissenlits de Michel Bret et E.Couchot

Mathias Grunewald, Retable d’Issenheim, 1512-15

🡪Narration en plusieurs panneaux (=Polyptique), idée de fragments formant un tout cohérent.

Prémisses de la BD, vie du Christ en plusieurs images, posture volontairement touchante.

Selon Annick Bureau, la messe est un spectacle multimédia, sensoriel : Mélange de paroles, de
musique, d’images, de lecture, de goût, d’odeur, d’architecture… 🡪 Mise en scène spectaculaire.

Messe participative = Notion de diffusion/réception 🡪 Rapport au pouvoir de la religion

De Vinci était d’abord metteur en scène. Il avait déjà réfléchit à impliquer le spectateur dans ses
spectacles et œuvres, exemple de la Joconde, invitation du spectateur.

Précurseur de la réflexion théorique de l’œuvre, la cosa mentale.

b) Les pionniers : volonté de saisir le réel, le capturer, le manipuler, le donner à voir.

Etiennes-Jules Marey, Invention de la chronophotographie (1883) 🡪 Proche du réel.

Edward Muybridge, 1878, 1ere série de photos sur le mouvement 🡪 Prouve que le cheval ne pose
jamais en même temps les 2 sabots du même côté 🡪 Relation art, technologie et sciences.

🡺 Ces deux étudient la décomposition du mouvement, se rapprochent du cinéma

MD, Nu descendant un escalier, 1912 : Peinture = illusion, cherche à montrer un mouvement réel.

🡪Roto-reliefs 1926-35, nouvelle dimension d’art. Moteur = mouvement, illusion d’optique.

Intérêt pour le réel, le quotidien 🡪 Ready-made. Fontaine (1917) = Union de l’art et la vie.

🡺 On passe de la représentation à la présentation, le réel fait partie de l’œuvre.

Dziga Vertov, l’homme à la caméra = capturer la vie telle qu’elle est, être au cœur de l’action. Notion
de point de vue, peut prendre des formes différentes et faire partie de l’œuvre à divers niveaux.

Josef Svoboda = Travail précurseur en terme de nouvelles technologies, exemple du polyécran sur
scène (expo à Bx, Lanterna Magica). Relation directe au public.
Henri Bergson = Philosophe de l’intuition. Saisie immédiate du réel, conscience du réel (=intuition).
Intérêt pour le langage, qui permet d’exprimer un état de conscience.

Notion de durée. Sépare le temps scientifique d’une « intuition du temps », semblable à un flux. Il
veut travailler cette notion, le vrai temps, le rapport à la vie et à l’immédiateté qui plaisent aux
artistes contemporains.

c)Résonnances aujourd’hui

Zootrope = tambour tournant qui permet d’obtenir une animation à partir d’une série d’images fixes.

Butch Rovan, Let us imagine a straight line (2009) = Inspiré de Bergson et Marey, Série de
chronophotographies. Premier projet de studies of mouvement. Immersion du spectateur dans le
dispositif, qui lit ses données biométriques.

🡺 Idée d’une œuvre totale, multimédia et interactive, procédés propre à l’installation.

Jeux d’Albertville par P.Découflé, dimension spectaculaire, multimédia (danse, chant, lumières…).
Décomposition du mouvement, tous sont chorégraphiés. Inspiration de Einsenberg et Svoboda.

Robert Wilson et l’opéra

Opéra = multimédia. A collaboré avec des musiciens, dont P.Glass. Mélanges de techniques,
dimensions visuelles et pratiques 🡪 Performances

Einstein on the beach, 1976, multimédia. Mise en scène basée sur un lien entre l’art et la science.
Wilson choisit 3 images qu’il combine dans et hors du cadre.

Influence de Bergson, la conscience du corps et de la durée sont au cœur du spectacle

Chaque acteur joue dans sa case une scène particulière. Bcp de traces de ce spectacle. La lumière
démarque différentes zones temporelles selon les moments de la journée.

Scène finale multimédia en hommage à Einstein, comédie musicale sur l’hymne à la joie de Glass.

Tristan et Isolde, Wagner, 1865 🡪 Très important pour l’opéra. Mis en vidéo (4h) par Bill Biola en 2014.
Fusion entre cinéma et opéra par les images à l’écran 🡪 Nouvelle dimension artistique.

🡺 Wilson et Sellars contribuent à l’explosion des nouvelles technologies dans l’art.

2) Des gestes et des lieux manifestes

Barcker robert, panorama londres, 1787

Retro éclairage à base de bougies, débuts d’une pratique qui fait entrer le spectateur dans la mise en
scène = le panorama. Le spectateur circule et observe le paysage de différents pov.

Nouvelle vision du réel, prend bcp de place. Jeu de bruitage et de lumière.

Claude Monet (XIXe), Nymphéas = Dans 2 salles à l’Orangerie de Paris, décline les saisons en
reproduisant ce qu’il ressent dans ces jardins.

Le Merzbau de K.Schwitters (XXe) = Œuvre totale, bouleversement sculptural. Accumulation d’objets


trouvés et offerts, sa maison devient une œuvre environnementale. Reconnue comme œuvre
majeure, elle sera détruite puis reconstruite.
Neo DADA/POP ART années 1950-60

Robert RAUSCHENBERG Peinture blanche, 1951 : Dimension conceptuelle, réactualise la cosa mentale
de De Vinci. Pratiques artistiques sans limites.

David TUDOR, Rainforest : Toute la machinerie à l’œuvre dans les spectacles va être donnée à voir et
faire partie de l’œuvre. Objets du quotidien deviennent des instruments, aspect sensoriel du
spectateur modifié. 🡪 Développement des happening, mêler art et vie.

GRAV (centre de recherche en art visuel) français en 1960 et auto-dissout en 1968 : Groupe qui
marque les esprit, performances dans la rue grâce à des structure mobiles, le spectateur participe à
l’œuvre. Remise en cause du lien entre art, société et artiste. 🡪 Nouvelle perception de l’art.

Fluxus 🡪 Né en 1961 grâce à G.Maciunas, Avant-gardiste lituanien. = Nébuleuse d’artistes avec des
pratiques diverses, contraire à un mouvement avec des caractéristiques communes. Volonté de
rapprocher l’art et la vie, toutes formes d’art. Mouvement anti-art, considéré comme la propriété des
musées et collectionneurs. Lien entre les objets, évènements du quotidien et art.

Démultiplier et impliquer l’image du spectateur, Julio le parc, Cloison à lames réfléchissantes, 1966

Similaire à Jeppe Hein, Rotating Labyrinth, 2007 : Lames animées fragmentent le corps des
spectateurs. Notion de diffraction, le spectateur est partout (reflets), se perd dans l’œuvre. Limite de
temps.

3) Happenings, performances, events

Philipp Corner, Piano activities, 1962, Action 🡪 Détournement de l’objet (piano) à différents niveaux,
ajouts d’aimants et pièces. Instrument décomposé jusqu’à sa destruction totale.

🡺 Ready-made par intervention extérieure

Ant farm, media burn, 1975 🡪 Dénonce l’influence des mass média. Travail documenté en vidéo,
groupe pionnier des arts multimédias. Contre-culture, se rebellent contre l’art bourgeois.

1er happening de l’histoire : 1952, Theater piece n°1, ou Untitled Event, John Cage/Cunningham au
black moutain college

1959 = 18 happenings in 6 parts, Allan Kaprow, NY

Selon lui, happening = Rituel mettant en scène et impliquant le public. Notion de hasard
(circonstances et réactions), seul le point de départ est prévu 🡪 Terme de performance

1961, Yard de Allan Kaprow : 500 pneus dans une galerie, que les spectateurs doivent traverser.
Reproduite en 1967 et 2013. L’œuvre, c’est l’expérience aléatoire vécue par le spectateur.

Vito Acconci, Centres, 1971 🡪 Pointe du doigt la caméra pendant 20 minutes, puis diffuse la vidéo
dans des musées. Notions d’autoportrait et de durée.

Bruce Nauman, Walking in an exaggerated manner arouond the perimeter of a square, 1967-68.

Rend compte des limites du médium vidéo en traçant un carré au sol, autour duquel il tourne
pendant 10 minutes. = Limites imposées par le cadrage.
Performances = Actions prévues, organisées de A à Z. Moins de hasard, mais la frontière avec le
happening est floue. L’expérience et l’action sont mis en avant. L’artiste s’engage physiquement,
action marquée dans le temps. Différent du happening, car construit, écrit et prévu.

Yves Klein, roi des performances à l’époque. Anthropométrie époque bleue, 1960, Réalise une
empreinte de corps humain bleue. Le public est spectateur, l’enjeu est l’empreinte (résultat).

Saut dans le vide, 1960 🡪 Performance construite (mix de 2 images), prévue initialement mais un
cycliste s’est incrusté sur l’image finale. Marque l’histoire des performances, notion de hasard.

13-23 octobre 1966 : 9 evenings, theater and engineering, NY : 9 performances, 9 soirs d’affilé. Toutes
ne fonctionnent pas, la technologie n’est pas toujours maîtrisée. Performance participative, basée sur
le théâtre et la science. Parmi elles 🡪

R.Rauschenberg, performing open score, 1966 : Partie de tennis avec des capteurs sur les raquettes,
travail de lumière selon le jeu. Public reflété par des miroirs, son des ondes diffusé par haut-parleurs.

John Cage, Cunningham, … Variation V, 1965. Un des 1ers évènements scéniques multimédia.
Système de sonorisation réagissant au mouvement, aux lumières grâce à un système de microphones
et de cellules photoélectriques 🡪 Technologies contemporaines au service de l’art.

Dick Higgins, 1965, terme d’ « intermédia », alors qu’on parlait jusque-là de « mixed-média ».

Selon Stanley Gipp en 1973 : Mixed-média = Pas de hiérarchisation des médias

Intermédia = Interdépendance rigoureuse des diverses composantes

Multimédia = Respectent l’autonomie de principe des éléments confrontés

Nam June PAIK, exposition of music & electronic television, 1963. 1ere performance multimédia.
Performances deviennent une discipline à part entière. Image analogique, image brouillée (neige).

II) Art vidéo et installation multimédia : dispositif et hybridation (1963-1995)

1) Technique et image

Selon Yves Klein, performance = acte poétique unique, qui continue à vivre dans l’esprit des
spectateurs. Se passe à un endroit et un moment donné dans le cœur et la tête des spectateurs. La
vidéo permet d’en réaliser sans considération de lieu, de moment ou de public.

Merleau-Ponty, 1945, la phénoménologie de la perception = le rôle du corps

🡺 Selon lui, corps = condition de notre existence, et de toute activité mentale et intellectuelle.
Le corps est un espace, devient médium par excellence et constitue l’espace de création.

Dispositif= Agencement d’un mécanisme ou de plusieurs techniques. Relation objet/utilisateur.

Françoise Parfait = TV est un « médium enveloppant ».

James Turring, Ming, 1999 : Interroge l’expérience que l’on fait de la TV. Spectateur assis face à un
rectangle éclairé en forme de TV 🡪 Vie contemporaine éclairée par la TV. Rapport à une dimension
haptique, notamment dans les installations multimédia où le spectateur est acteur.

Avant « installation », terme d’environnement (Kaprow) = Prend en compte les sens et l’espace-temps
Yayoi Kusama, 2003, Dots obsession = installation. Impression d’oppression pour le spectateur. Base
de l’installation = disposition d’éléments dans un espace où le spectateur peut circuler.

Dispositif plastique, Florence de Mèredieu = Agencement spatio-temporel particulier, ensemble des


éléments constituants une œuvre d’art ou permettant son déroulement.

Théâtre d’ombres de Poltanski, 1984, 17 figurines en fil de fer, cartons, tissus suspendus à un
portique. Dispositif technique au milieu, l’éclairage projette des ombres et quand le spectateur circule
son ombre est multipliée. La lumière et le corps sont des médias qui œuvrent ensemble.

Dispositif vidéo, Florence de Mèredieu : Feedback et retransmission en temps réel 🡪 Emboitement et


mise en abyme de l’image. Léger décalage entre l’enregistrement et la restitution. Ces dispositifs
engendrent la constitution de « boites » optiques dotées de curieux effets de miroirs (Dan Graham)

JP Faverge = L’art vidéo est « contre, tout contre la TV »

Macluhan = le message c’est le médium (médium = technique). En tant que médium, la TV est
générateur de relations nouvelles. Selon lui, hybridation de deux médias = nouvelles formes (NJP)

Enregistrement TV remplacé par numérique. On passe de l’installation multimédia au multimédia


interactif grâce à ce basculement dans le numérique. 90’s.

2)Les formes et les espaces de l’installation : du téléviseur aux dispositifs hybrides

a) le dispositif spatial : la vidéo sculpture

Nam June Paik, Moon in the oldest TV, 1965-92 = Chronologie, chaque TV a sa propre image d’une
phase de lune. Débuts de l’art vidéo, utilisation de l’image pour montrer des étapes. Ce ne sont pas
vraiment des images de la lune, mais une manipulation de l’image à l’aide d’aimants face à l’écran,
modification du signal lumineux 🡪 Création d’autres images grâce à la neige électronique.

V-yramid, 1982. Analogie avec la tour de Babel (forme pyramidale et angulaire), symbole de
mondialisation, folie et prétention humaine. Questionne le médium artistique, l’image peut être
perçue différemment selon le pov et l’écran fixé. Question de la hiérarchisation/multiplication de
l’info au service du capitalisme.

Video flag, 85-96 : Ecrans formant le drapeau US, diffusent des images de politiques qui défilent.
Œuvre d’actualité grâce aux nouvelles technologies.

Olympe de Gouges, 1989 : Redonne vie à cette figure féministe, sculpture humanoïde utilisant des TV.
Lien entre le passé et le présent

B) Le circuit fermé

Martial Raysse, identité, Maintenant, vous êtes un Martial Raysse, 1967

🡺 Deux éléments, cadre noir au premier plan et moniteur TV à l’intérieur qui renvoie notre
propre image (visage uniquement)

Rapport du je et de l’autre, question de l’identité. Une des premières œuvres multimédia impliquant
le spectateur à son insu, également une des premières à circuit fermé. Quête identitaire, savoir qui
l’on est et quelle est notre place. Léger décalage temporel.

NJP, TV Buddha, 1974 = Mythe de Narcisse, circuit fermé 🡪 Image enregistrée en temps réel,
autofilmage. Question de la représentation
TV Rodin, 1976, Même fonctionnement. Conceptualisation sous une forme corporelle de toute une
pensée. Elévation grâce à un socle. Même questionnement.

La spatio-temporalité

Dan Graham, PCP(s), 1974 : imbrication de temporalités multiples, 1ere installation interactive. 8sec
de décalage, étire la temporalité. Participation active, spectateur de sa propre activité. Sujet et objet
de perception. Notion de quête identitaire, expérience spatio-temporelle de soi. Ce que nous
sommes et croyons être n’est jamais clos, c’est ouvert et infini, en constante mouvance.

Bruce Nauman, lived tape video corridor, 68-70 🡪 Installation, œuvre multimédia, participation du
spectateur. Processus corps-espace, le spectateur fait vraiment l’œuvre. Mise en scène du « je »,
image de soi. La caméra filme le spectateur à son insu. Filmé par deux caméras, image diffusée sur
deux écrans au bout du couloir = étapes de la progression

espace et perception

Peter Campus, Interface, 1972. Le spectateur est confronté à deux images de lui-même, circuit fermé.
Questionne l’espace-temps et l’identité. L’interface a une fonction de miroir = notion de passé et de
présent. Le temps de décalage permet au spectateur d’interagir avec son double du passé.

Peter Campus définit la vidéo comme « une fonction de la réalité » c’est à dire un médium favorisant
le questionnement des catégories sujet/objet, intérieur/extérieur, conscient/inconscient

comment rendre perceptible la complexité de la construction de l’identité ?

Bill Viola, he weeps for you, 1976. Reflet du spectateur dans une goutte d’eau, qui tombe sur un
tambourin et produit un effet sonore. Image du spectateur nait, grossit puis disparait = idée de cycle.

Relation entre le microcosme et le macrocosme = correspondance symbolique de l’ici-bas et les cieux

c) Le moniteur-objet, le dispositif de présentation.

Téléviseur🡪Moniteur 🡪 Développé sous une double forme, sculpture puis installation.

Nam June Paik, tricolor video, 1982 : le spectateur observe son reflet au plafond, immergé dans
l’œuvre car forcé à adopter une position particulière = contre-plongée.

Françoise PARFAIT « l’installation est une construction dans l’espace et de l’espace »

Mona HATOUM, Corps étranger, 1994. La caméra parcours le corps et montre ses parties aux
spectateurs. Ces images sont accompagnés du son des battements de corps que l’on entend depuis
ces endroits. Aspect de beauté mais aussi de mal-être.

III)Synthèse – 1995/20… Installation multimédia/interactivité

F de Meredieu Art multimédia = Faisant appel à une pluralité de médiums ou de supports techniques

Les installations et environnements font fréquemment appel à cette pluralité de supports et


apparaissent comme les lieux privilégiés du multimédia

L’installation privilégie la relation entre les éléments mis en scène, entre l’acte artistique et l’espace
de sa présentation = Prototype du dispositif hybride, lieu privilégié du multimédia.

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