Vous êtes sur la page 1sur 4

Introduction

Monumentalisation, ancrage d’un édifice en pierre majeur dans le paysage.


Jérusalem : temple avec rituels sacrificiels, temples similaires à ceux de la Mésopotamie.
Lieux d’assemblée différents des temples. Nouveaux types de rites religieux développés au
sein de ces édifices. Partage de textes et discussion dans les synagogues. Cultes liés à des
pratiques, études dans ces lieux du Proche-Orient.

1. Contexte
2. À la recherche d’un type : des premières maison églises au plan basilical
3. L’architecture dite byzantine : les grandes églises à coupole
4. Diffusion et hybridation des modèles
1. Jésus de Nazareth : débuts du christianisme.
Présence religieuse : superposition du politique et du religieux : slide trait rouge = limite de
l’empire romain. Extension de la chrétienté autour de 4 ap JC.
Église ecclesia : assemblée. Points jaunes : églises au 1er siècle. Foyer situé aux alentours de
Byzance.
Empire romain tolérant avec les religions étrangères tant que le droit romain n’est pas
‘perturbé’. Méfiance envers les religions considérées comme dangereuse pour le pouvoir
politique => persécution des chrétiens, interdiction du christianisme dans les espaces publics
mais toléré dans les espaces domestiques.
313 : basculement parce que fin de la persécution, conversion de Constantin. Coïncidence
entre religion et État par l’architecture paléo-chrétienne. Byzance refondée sous le nom de
Constantinople, déplacement du centre politique de Rome vers l’est : nouvelle Rome centre
de l’Empire romain. Deux centres de l’extension de cette nouvelle culture religieuse portée
par l’Etat
396 : séparation entre l’Empire romain d’orient et d’occident : se scinde en deux parties pour
des raisons économiques : déclin de l’Empire romain de l’Occident 
L’Empire romain d’Orient devient L’Empire byzantin : manifestation d’une puissance.
Constitution d’un modèle qui incarne cette architecture byzantine et se diffuse. Division
opérée au sein des églises : églises d’orient orthodoxes et églises d’occident.

2. Recherche d’un type autour de la discussion des textes orientée vers le plan basilical :
différents types architecturaux : maison église : culte clandestin, référence au type de la
basilique : situé en Syrie Doura Europos : maison église ordinaire, bonne conservation avec
les trames romaines en damiers, restes significatifs. Lieux de cultes domestiques : une
synagogue : fresque de la synagogues 244 et une maison chrétienne. Plusieurs similarités :
accueil de pratiques religieuses. Au sein d’un milieu constitué d’ilots de maisons ordinaires.
Maison à cour transformée à toit plat : salle de réunion. Synagogues : lieu d’étude et de prière.
Maison synagogues, maison église.
Maison église : cour entourée de trois pièces : baptistère, étude, salle d’assemblée orientée
vers l’est (thème récurrent), 60 m2 construction assez banale. Pratique religieuse : pratique
associative, développement de la communauté, banalisation de l’architecture, réseaux
d’hospitalité.
Architecture paléochrétienne sous le règne de Constantin : architecture permise et encouragée
par le fait que la religion chrétienne était permise, voire officielle. Grands espaces capables de
recevoir des assemblées pour discuter des textes : basilique civile romaine est adaptée,
évangélisation : réunion des personnes écoutant des discours. La religion prend ses édifices
puis construction d’édifices adoptant le même plan, le même type : type de la basilique
chrétienne. Ex. : ancienne basilique St-Pierre, basilique St-Jean de Latran.
Basiliques civiles romaines : grandes dimensions et orientation de l’espace : Basilique Julia,
nef centrale 16m / charpente
Basilique de Maxence et Constantin : nef centrale longue et large de 25 m, voûte concrète.
Reprise du principe du grand espace longitudinal en privilégiant la petite entrée d’un côté,
orientation vers l’est.
Basilique St-Pierre, plan orienté vers l’est, orienté par des bas-côtés, murs porteurs de la nef
ouverts au RDC par des arcades et des colonnades : nef aboutissant à une nef transversale et
au fond une abside. Entrée du côté ouest opposé à l’abside : plus de 30 m de haut, ensemble
60m de large, 103 m de longueur. Souvent (pas toujours), précédée par une cour en péristyle
appelée atrium.
Système constructif : reprise de la charpente à ferme pour couvrir de grands espaces : jusqu’à
20 m, grande portée : bas-côtés couverts par des toits plus bas, assez sombre sauf si
construction en hauteur et ouverture. Construction modeste et revêtement très soigné, soin
également présent dans les colonnes : parfois luxueux avec le marbre dans les colonnes.
Intérieur avant l’incendie de 1823, Piranèse : colonne corinthiennes héritage de la Rome
antique.
Décors différents : idée de l’espace de l’atrium servant à accueillir les fidèles : 50 m entre les
portiques. Territoires de l’Empire romain deviennent ceux de la chrétienneté. Variation sur le
type de base de la basilique : Palestine, église de la Nativité, basilique avec nef centrale, bas-
côtés, atrium, pas de transept. Construction à plan centré : martyrium = mausolée, adoptant un
type de plan qui va prendre de l’importance, plan centré en octogone associé à la basilique.
Deux types du plan centré et du plan orienté favorisé par l’architecture paléochrétienne.
Diffusion du modèle de la basilique dans tout le territoire et nord de l’Europe.
Basilique de Constantin à Trèves (Allemagne), une nef unique avec deux cours de chaque
côté : nef unique en brique sans transept avec une abside qui clôt, pas de bas-côté, espace
intérieur sobre.
Basilique Sainte Sabine à Rome : sans transept : simple, bas-côtés, éclairement, conservation
du décor initial, peinture de l’abside. Revêtement.
Variations de la basilique orientée : basiliques cirquiformes sans transept, fait de pouvoir faire
circuler beaucoup de monde, circulation d’un grand nombre de personnes dans un espace.
Basilique de très grande dimension pour les pèlerinages.
Mausolée de Ste-Constance : plan circulaire centré avec une coupole et tout autour un
déambulatoire ouvert sur l’espace central. Volonté de circuler dans un espace plus sombre en
périphérie.
Type du baptistère : plans variés : carrés, circulaires orctogonaux, espaces centrés, lieux de
baptême et conversion, pas de déambulatoire, circulation autour du bassin.
Baptistères des orthodoxes à Ravenne 5è s. En partie basse, petit ajout sur 4 des côtés de
l’octogone : double lecture d’une base qui semble carré mais qui est en fait octogonale à
l’intérieur. L’espace perçu est un octogone, appuyé par la présence des arcades : contraste
entre sobriété de l’extérieur et les dessins de mosaïque à l’intérieur.
Division en 12 (apôtres) puis division en 24. Divisions successives de l’espace en 12, 24, 8
puis 4. Savoir géométrique appuyant cette décoration

3. Architecture byzantine = architecture chrétienne telle qu’elle se développe autour de


Constantinople : Byzance => nouveau centre de l’Empire romain, rebaptisée sous le nom de
Constantin. Églises avec coupole plus compacte. Récurrence du principe de croix avec des
branches plus longues. Série de 5 coupoles de tailles voisines en plan posées sur des bases
carrées. Celle au centre est plus haute. Plan modulaire de coupole reflétée à des hauteurs
différentes.\
Saints Serge et Bacchus, église à coupole : petite Ste-Sophie, insertion dans un ensemble
d’édifice => l’irrégularité géométrique : grande coupole au centre placée sur un octogone
avec un déambulatoire l’inscrivant dans un plan carré. Plan très fortement centré par la
coupole. Narthex, abside. Coexistence de plusieurs modèles géométriques et modalités
spatiales : Vocabulaire Hérité de l’Antiquité romaine : colonnes, entablement, arcades.
Extérieur sobre en pierre et en brique. Grand volume sur deux étages. Une coupole divisée en
16 compartiments alternativement plats ou courbes reposant sur 8 piliers entre des colonnades
qui sont alternativement droites ou courbes. Ornementation très colorée.
Ste Sophie : grande ampleur projet de l’empereur Justinien, projet confié à des géomètre :
plan complexe, synthèse entre le type de plan basilical centré et orienté, nef se développant en
longueur + perception de cette grande dimension et un plan centré avec une immense coupole
centrale. Coupole prolongée, augmentée par deux demi-coupoles. Espace de 70 m de long.
1964 : patrimoine universel laïcisé, musée jusqu’en 2020, le gouvernement l’a reconvertie en
mosquée. Englobée actuellement de construction. Constructions à plusieurs reprises à cause
des tremblements de terre, ajouts périphériques liés aux séismes.
Schéma de volumétrie de l’espace interne. Hémisphère 33 m de diamètre installé à 50 m de
haut. Plan carré avec quatre arcs : avec des pendentifs : coupole sur pendentifs.
Contrebutement diagonal des arcs, la structure constructive marche avec la forme spatiale :
contrebutement transversal avec de grands piliers, Grands piliers reprenant les charges de la
coupole dans un sens transversal. Piliers : masses énormes qui sont percées à l’intérieur donc
traversables, masses visibles depuis l’extérieur mais invisible depuis l’espace intérieur central.
Les gros piliers sont cachés par les grandes parois ajourées dans l’espace intérieur. Cf. axo.
Fermeture avec les parois ajourées : fermer les piliers mais aussi renforcer la longueur de
l’espace. Contrebutement longitudinal : parois ajourées latérales de plus en plus fermées à
chaque étage. Lecture d’un grand plan ajouré qui vient clore l’espace sur les côtés. Pendentifs,
soin apporté au matériau. Sens longitudinal : contrebutement longitudinal de la coupole
assuré par les demi-coupoles qui servent aussi à agrandir l’espace intérieur.
Axonométrie coupée : du côté de l’abside + deux petits espaces semi-circulaires
Soin apporté au matériau : marbre brut, peinture, mosaïque. Coupole centrale augmentée par
les deux demi-coupoles. Paysage intérieur fascinant. Traitement décoratif complexe, volonté
de montrer la largeur du territoire avec des matériaux importés de tout l’Empire. Décor de
marqueterie. Ste-Sophie : influence postérieure sur les églises : Ste Irène avec une coupole sur
pendentif contrebutée par une autre coupole basse, gros piliers calant dans le sens transversal.
Différence dans l’intérieur : ban de la décoration, juste des matériaux de construction.
Réflexion sur la structure et diffusion de l’édifice Ste Sophie.

5. Diffusion de certains modèles, hybridation avec différents modèles : diffusion à


l’ouest par ex. à Ravenne : basilique St-Vital : conservation de l’atrium, adoption d’un
plan centré avec un dôme posé sur un cylindre, désaxement de l’abside avec le choix
d’avoir placé l’octogone sur un angle, choix des deux entrées, production d’un vide et
d’un léger désaxement. Extérieur sobre avec des briques. Plan centré mais différent
des baptistères, avec des déambulatoires. Seule l’abside a des mosaïques.
Diffusion des coupoles dans d’autres régions d’Italie : plan modulaire en croix
Basilique St-Marc de Venise (828). Accentuation dans le sens est-ouest.
Diffusion de proche en proche. Prise comme modèle St-Marc de Venise, hybridation
progressive. Diversité d’influence avec un espace intérieur sobre.

Diffusion dans l’empire byzantin puis vers l’est après le schisme.


Église à croix inscrite : différence de perception entre le volume plein et vide : volume
intérieur en croix inscrit dans un plan carré ou rectangulaire. Schéma de la coupole sur
quatre piliers.
Monde orthodoxe : églises à croix inscrites : Kyiv s’affirmant comme la capitale
chrétienne. Ensemble baroque de l’extérieur. Ajout à l’extérieur. Importance de la
différence de perception entre le volume intérieur apparent et volume extérieur. Plan
rectangulaire. Diffusion d’un schéma spatial.

Conclusion cf. slide.

Vous aimerez peut-être aussi