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le sanctuaire fut d_truit, et une longue nef s'éleva derrière le


temple primitif, comme on peut s en rendre compte par le pian
Fig. 1.

AIICIIITECTURE CHRÉTIENNE DE L'OCCIDENT.

STYLE LATIN.

(DEUIIEVE PARTIE.)
Fig. 1. - Plan de Saint-Laurent.

PLANS.
Nous devons dire ici que la plupart des basiliques construites
par Constantin sont orientées de telle sorte que les portes sont
iv` sicLE. - De toutes les villes antiques qui virent s'éle- à l'orient et le sanctuaire au couchant; ce fut le contraire au
ver des basiliques chrétiennes imitées de celles que les païens Moyen-Age. On peut expliquer cette première disposition par
consacraient aux usages civils, Rome fut la plus riche; capi- un souvenir de celle du tabernacle de Moïse et du temple de Jé-
tale de l'empire , théâtre des persécutions les plus sévères, rusalem, et par la direction donnée, selon la coutume romaine, à
elle offrait au culte, plus que tout autre point du monde chré- l'autel derrière lequel se plaçait l'officiant, qui, ainsi posé, re-
tien, de nombreux et cruels souvenirs à consacrer par des fonda- gardait en même temps et l'orient et le peuple.
tions pieuses. Cet autel fut établi sur le point le plus élevé et le plus appa-
Le règne de Constantin fut fécond en constructions de cette rent de la nef; c'était là que les juges se tenaient dans les basi-
nature; ce prince éleva les églises de Saint-Pierre au Vatican, liques. Ce tribunal, Basilicce capot (1) , transirait son nom et sa
de Saint-Jean-de-Latran et de Saint-Marcellin, de Saint-Paul, de forme courbe à la partie la plus sainte de l'église; on conserva
Saint-Laurent, de Sainte-Agnès, la plupart en dehors des mu- en Italie le nom de Tribune au sanctuaire des premiers temples
railles de la ville, sur les tombeaux des martyrs, qui avaient été chrétiens. La voûte en demi-coupole (Rnns, apsis) qui couvrait
enterrés extra muros (1), selon la loi romaine. la tribune fit donner, plus tard, à l'ensemble le nom d'apside;
Presque tous ces édifices subirent depuis lors de notables c'était la seule partie de la basilique qui fût voûtée.
changements, excepté Saint-Laurent et Sainte-Agnès, qui, con- La nef de Saint-Laurent est limitée par des colonnes formant
servant encore toutes leurs dispositions primitives et leur carac- à l'intérieur trois galeries basses au rez-de-chaussée et autant
tère antique, nous serviront de type et de point de départ au premier étage; ces galeries constituent les deux bas-côtés.
dans l'étude que nous nous proposons de faire. Un porche intérieur, situé derrière la porte d'entrée, complète la
Eglise Saint-Laurent. La basilique de Saint-Laurent fut con- disposition inférieure et la rend en tous points analogue à celle
sacrée à ce saint martyr, l'an 336, près des catacombes prati- des basiliques d'usage civil chez les Romains.
quées à gauche de la route de Rome à Tivoli, au lieu nommé C'est seulement à cette époque primitive et dans les deux
f ampo-Verano. La voie, détournée au Moyen-Age, passait alors exemples que je donne ici comme se rapportant au règne de
où est situé aujourd'hui le jardin du couvent. La disposition Constantin, qu'on vit des colonnes, situées entre la porte d'en-
primitive, comme celle des basiliques païennes dont nous avons trée et la grande nef, former, par la place qu'elles occupaient,
donné précédemment le plan, est un parallélogramme qui forme un porche intérieur, ou plutôt une liaison entre les bas-côtés.
Cette imitation des plans antiques, comme on peut le voir sur les
aujourd'hui le chceur de l'église moderne. Par une mutation
Pompéia (2) ,
opérée au huitième siècle, sous Adrien Ier, pour agrandir l'é- fragments du plan de Rome et sur la basilique de
de la liberté éhré-
glise et l'orienter selon l'usage alors établi, on boucha l'entrée, ne s'étendit pas au delà du premier siècle
(1) Pline, Loco ci(atc.
(1) La loi des Douze Tables voulait que personne ne fùt enseveli dans les
(2) l'oyez 1' Partie (le l'Architecture Chritienne de l'occideul
villes. Hominem in urne ne sepelito, ne ve urito.
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tienne, et dénote bien l'inexpérience des premiers figes du chris- Ce moyen si simple de faire placer les deux sexes à des étages Une seconde suppression, non moins importante que celle des se trouvaient également sous ces porches; portées plus tard dans
tianisme dans la distribution des églises. On verra bientôt ces différents, et sans établir entre eux aucune relation, confirme colonnes qui formaient une communication intérieure entre les la nef principale, elles sont devenues les bénitiers.
Colonnes disparaître pour jamais et laisser à la nef tout son dé- l'antiquité des deux basiliques , et leur donnait non-seulement nefs, s'opéra sur la galerie du premier étage, qui, pour satisfaire Une enceinte sacrée fut souvent réservée devant les basili-
veloppement jusqu'au mur de face du temple. une grande unité de distribution, mais encore les mettait en har- aux mmmrs antiques, donnait, dans les basiliques primitives, le ques; les auteurs chrétiens la nomment atrium; c'est le parvis
Le plan du premier étage reproduit en tous points celui du monie avec les usages antiques des païens, des juifs et des pre- moyen de séparer les sexes. Retranchée dès le cinquième siècle, des églises du Moyen-Age. Elle pouvait être simplement fermée
rez-de-chaussée; on n'y voit aucune place réservée à des esca- miers chrétiens. on ne la vit plus reparaître dans les basiliques latines. Quelques de murailles, ou entourée de portiques à colonnes ; c'est ainsi
liers, ce qui peut faire supposer qu'il n'y en avait point pour' L'église de Sainte-Agnès ne subit pas les mutilations faites à églises du Moyen-Age en ont conservé le souvenir. qu'est disposée celle de l'église de Parenzo.
monter aux tribunes du premier étage destinées aux femmes ; celle de Saint-Laurent ; elle est restée intacte. Son abside, res- C'est alors que les assistants furent placés dans les nefs laté- Lorsque les lois romaines qui interdisaient d'ensevelir les
c'est donc à l'extérieur qu'on doit chercher les moyens fournis taurée en 625, sous le pontificat d'IIonorius 1 est encore en- rales des temples : les hommes au midi, les femmes au nord. On morts dans les villes tombèrent en désuétude, les chrétiens firent
par l'architecte pour y arriver; l'édifice est si voisin de la col- tourée du banc de pierre destiné au clergé. Au milieu s'élève le a trouvé dans quelques basiliques, particulièrement dans celle de l'atrium un cimetière. Rome en a conservé plusieurs exem-
line, que la nef latérale du nord est appuyée contre les terres trône de l'évêque, ce qui fait de ce sanctuaire mi monument de 'Irieste, des traces de clôtures basses que cette division des ples, parmi lesquels nous citerons ceux des églises de Sainte-
auxquelles elle sert de soutien. Aujourd'hui encore, on arrive d'antiquité religieuse d'un grand intérêt. sexes conduisit à établir entre les colonnes pour maintenir l'or- Praxède et des Quatre-Saints-Couronnés. Le commun des fidèles
au niveau du premier étage par les jardins situés sur cette col- Enfin la porte principale, nommée Rasilica ou Royale par le dre et la séparation des fidèles ; des diacres veillaient à ce qu'il était enterré dans la cour; les évêques et les personnes de qua-
line; cest ainsi quc les femmesse rendaient au temple. Cette dis- bibliothécaire Anastase, et qui ne sert plus aujourd'hui, s'ouvre ne fût point interrompu. Les églises de la Grèce moderne, qui lité, sous les portiques. Plus tard, on les ensevelit sous le sol
position, dont nous donnerons bientôt un autre exemple, et qui sur une petite cour qui précède l'édifice, et dans laquelle on doit n'ont point de tribunes pour les femmes, présentent, à rez-de- même de la basilique.
n'admettait aucune communication entre les deux sexes, était reconnaître l'atrium placé devant tous les temples chrétiens, et chaussée, ces clôtures destinées à maintenir les hommes et les La porte de l'atrium était richement décorée; souvent un pe-
parfaitement conforme aux maeurs orientales; les synagogues, dont la destination sera développée dans le cours de ces femmes dans les parties du temple qui leur sont respectivement tit porche particulier, et formé seulement de deux colonnes , la
(1m, comme nous l'avons déjà dit, durent servir de modèles aux études. assignées. précédait et servait à soutenir des rideaux qui protégeaient,
premiers chrétiens, étaient ainsi distribuées. Les Grecs mo- Dans l'origine, la nef principale des basiliques ne reçut point contre le bruit et les importunilés de la rue, les fidèles eu
rLrnes et les Turcs, dans leurs églises et leurs mosquées, ont Ve SIÈCLE. - Les basiliques que nous venons de décrire pré- les assistants; le chceur en occupait une grande partie, comme prière sous les portiques ou dans l'atrium. Les églises de Saint-
conservé aux femmes ces moyens d'accès par l'extérieur. sentaient quelques dispositions peu convenables qu'on dut bien- on le voit dans l'église de Saint-Clément, à Rome, temple qui a Clément, de Sainte-Praxède, de Saint-Sabbas, à Rome, ont en-
Sainte-Aynis. L'église de Sainte-Agnès, hors les murs, sur tôt faire disparaître lorsque les cérémonies religieuses prirent conservé toutes les dispositions primitives. Ce chmur, dont l'en- core aujourd'hui ces porches secondaires.
la Via f1'omentana, élevée par Constantin sur un plan analogue tout leur développement. Le premier changement important ceinte est formée de clôtures en marbre richement décorées de Dans l'axe de l'église, et quelquefois sur la partie latérale
à celui de Saint-Laurent, présente assez de preuves de son an- qu'on remarque dans les églises latines construites au cinquième mosaïques et de sculptures, renferme des bancs, également en du nord, s'élevait un petit édifice isolé, circulaire ou octogone,
tiquité pour confirmer l'origine que lui donnent les historiens. siècle, est la suppression des colonnes situées derrière la porte marbre, réservés aux clercs, et deux ambons ou pupitres des- qui était consacré à saint Jean Précurseur ; c'était le baptistère.
Située au bord d'une grande route , près de catacombes éten- d'entrée, qui forment, à Saint-Laurent et à Sainte-Agnès, une tinés à la lecture de l'épître et de l'évangile. L'un de ces ambons Un bassin profond, empruntant ordinairement sa forme de celle
dues, la communication qu'elle eut avec ces sépultures chré- circulation antérieure à la nef, et nuisent à l'effet que doit pro- peut servir de chaire à prêcher; on y monte par un escalier du monument, était placé au centre; on y descendait par plu-
tiennes présente à cet égard les mêmes considérations que duire de l'extérieur tout l'appareil du sanctuaire et des cérémo- double. sieurs marches; il servait à administrer le baptême par immer-
l'édifice précédent. nies. Cette suppression, allongeant la nef, donna plus de dignité à Cette partie importante de la distribution intérieure des basi- sion. Des salles réservées à l'instruction des catéchumènes
l'ensemble et permit de développer les processions sur une plus liques latines n'occupe pas toujours la largeur complète de la nef l'accompagnaient. Les baptistères des églises de Parenzo et de
grande étendue. principale, comme on le voit dans le plan de la basilique de Torcello sont placés devant les façades.
Nous publions, pour donner plus de clarté à ces explications, le Parenzo. A Saint-Clément , une circulation assez large existe Aux septième et huitième siècles, lorsque l'on commença à
plan de l'église de Parenzo, Fig. 3, petite ville maritime de l'Istrie. entre la clôture du chaeur et les colonnes qui divisent le temple construire des clochers pour appeler les fidèles à la prière, on les
en trois nefs. éleva aux angles de l'atrium, ou près des baptistères. (Fuir le
Une modification non moins importante que celles que nous plan de l'église de Parenzo.
avons déjà fait connaître, s'accomplit au cinquième siècle dans Enfin, une sacristie et un triclinium destiné aux agapes, ou re-
les basiliques latines. A l'extrémité des galeries latérales ou bas- pas sacrés, furent établis auprès du sanctuaire des basiliques; le
côtés, on établit des absides secondaires reproduisànt dans de plan de l'église d'Euphrasius en montre un exemple bien com-
plus petites proportions la grande tribune ou abside principale; plet.
nommées pastofbria par les auteurs chrétiens, elles furent closes On voit encore à Rome, auprès de l'église de Saint-Jean-
Fig. 2. - Plan de Sainte-Agnès.
par des portes et plus généralement par de simples rideaux ; on de-Latran , les restes de l'atrium célèbre que le pape Léon III
déposa dans l'une les vases sacrés, ce fut l'origine des trésors; fit construire, et sur la mosaïque duquel il se fit représenter, ainsi
Le plan de la basilique de Sainte-Agnès, que nous donnons l'autre contint les diplômes, les livres destinés aux cérémonies, que Charlemagne qu'il avait couronné empereur d'Occident,
ici ( loir le plan Fig. 2), par une conformité qui vient d'un rap- et de là naquirent les archives ou chartriers des églises. et que peut-être il reçut dans cette même salle du palais ponti-
port d'époques, présente, comme celui de Saint-Laurent, une Les temples chrétiens de la Grèce ont conservé ces traditions fical.
galerie intérieure derrière la porte. curieuses; les pastoforia de l'église de San-Dimitri de Smyrne La ville de home, centre de l'église latine, et dans laquelle, à
L'absence du porche extérieur, remplacé par une circulation sont encore aujourd'hui fermés par des rideaux, et contiennent l'époque des grandes solennités religieuses, affluaient les pèle-
en dedans, est, pour ces deux édifices, un point de rapproche- les vases et les livres sacrés. rins de toutes les parties du monde chrétien, vit seule s'élever
ment intéressant. Les proportions peu étendues du plan font re- LA
Les basiliques, arrivées à ce degré de développement, offraient de vastes basiliques plus largement disposées que celles que nous
connaître au premier aspect qu'une galerie supérieure multi- Fig. 3. - Plan de Parenzo.
déjà les conditions les plus essentielles aux temples de la nou- venons de décrire.
pliait la place réservée aux fidèles. velle religion ; aussi est-il peu de villes anciennes qui n'aient eu, Les églises de Saint-Pierre, de Saint-Paul, de Saint-Jean-de-
lin petit escalier circulaire conduit à la galerie du premier Il a l'avantage de réunir dans un ensemble complet tous les élé- dans l'origine du christianisme, une église ainsi disposée à l'in- Latran, indépendamment de leurs proportions immenses, furent
étage; mais il est moins ancien que l'édifice, et d'ailleurs n'au- ments de la basilique latine des premiers siècles, ce qui nous évi- térieur. distribuées en cinq nefs; sept portes principales y donnaient ac-
rait pas suffi au service. Aucune communication n'était établie tera de reproduire un grand nombre de plans qui n'auraient Au dehors, devant la façade, on établit un portique occupant cès. Un mur parallèle à la façade, élevé en avant du sanctuaire,
originairement entre le sol inférieur et l'étage supérieur; on ar- offert que l'un ou l'autre de ces éléments que nous nous propo- toute la largeur de l'édifice ; sa profondeur était en rapport avec arrêta les collatéraux pour former une nef transversale dans la-
rivait directement à cette galerie , comme on le fait encore au- sons de faire connaître bientôt. La basilique de Parenzo fut les besoins du temple. Pendant la cérémonie, les pénitents et les quelle on doit voir l'origine des transsepts qui, dès lors, furent
jourd'hui, par la route établie sur la colline contre laquelle s'ap- construite au commencement du sixième siècle par l'évêque Eu- catéchumènes non initiés y attendaient dans la prière leur in- presque généralement adoptés, et donnèrent au plan des églises
puie la basilique. phrasius. troduction dans l'église. Les fontaines destinées aux ablutions la configuration d'une croix.
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venu de s'attabler avec eux. Les cafés, qui depuis quelques an- tements nécessaires pour finir entièrement l'intérieur, a coûté
ciétés formées par souscription ) , qui ont pris une si grande
extension en Angleterre, çt qui commencent à s'établir sur le nées ont tant ajouté à l'éclat de Paris, et dont la richesse est un 23160 liv. st. (579 000 francs), et la dépense totale, y compris ces
continent et en Amérique. objet d'étonnement pour tous les étrangers qui visitent cette dernières charges, a été de 29 557 liv. st. 17 s. (729 946 fr. 25 e.)
Les premiers clubs, qui ont servi de modèles à ceux qui nous belle capitale, ne s'acclimateront jamais à Londres, à moins Nous allons maintenant donner une description détaillée de
occupent, paraissent avoir été fondés en Angleterre, il y a près d'une grande révolution dans l'es moeurs. l'ceuvre de M. Charles Barry, dont nous avons publié le plan et
d'un siècle, par quelques jeunes membres de l'aristocratie, en Il résulte de ce qui précède que, même en dehors de chez lui, les élévations principale et postérieure dans la Pl. 11 de notre
vue d'organiser des, lieux de rendez-vous où ils seraient tou- Anglais veut se rendre, pour ainsi dire, inabordable pour tout dernier numéro, et dont nous donnons aujourd'hui deux coupes
jours certains de rencontrer quelques amis, de passer quelques autre que pour les personnes d'un rang égal au sien. Cette dis- et une feuille de détails.
moments agréables, d'apprendre les nouvelles, etc., tout en étant tinction entre les individus, jointe au comfort auquel les An-
chez eux. Ces sociétés n'étaient et ne sont encore composées que glais sont habitués chez eux , fait comprendre sans peine que DESCRIPTION DU CLUB. - Plan du Res-de-Chaussée. Pl. 11.
d'hommes, et chacune est administrée par une commission le sol de l'Angleterre est éminemment propre aux développe- Dans les maisons anglaises, les cuisines etleurs dépendances sont
choisie parmi les membres les plus, influents, et suivant des ré- ments des clubs, et l'on conçoit du même coup qu'en France, établies dans un soubassement au-dessous du sol , et afin que
gtements formulés et votés en séance générale. oû les distinctions de fortune et de titre sont si aisément ou- l'air et la lumière puissent y circuler librement, on laisse un
Dans 1'oribgine> on s'était contenté de louer tantôt un bel ap- bliées, o.i l'esprit de sociabilité, l'amour de la causerie et la espace ouvert d'une largeur d'environ 3 à h mètres entre la
Fig. t - Plan de Saint-Paul. partement , et tantôt une maison entière; mais, plus tard, les gaieti, sont portés à un si haut degré, et où d'ailleurs la poli- maison et le trottoir de la rue.
fonds Provenant des, souscriptions étant plus que suffisants pour tesse générale rend plus faciles les rapports des personnes de Cet intervalle a, qu'on appelle area, est dallé et se trouve à
Ce développement de surface était le dernier effort que de- défrayer toutes les dépenses habituelles, permirent à quelques- classes différentes, les cafés ont dû prospérer à l'égal des clubs un niveau un peu inférieur à celui de la cuisine , qui y commu-
vaient faire les architectes latins pour donner aux basiliques toute unes de ces sociétés de faire construire des édifices destinés ex- en Angleterre. Il ne conviendrait donc pas de vouloir organiser nique par une porte. Il est facile de passer de la cuisine aux
la majesté possible. Comme nous l'avons dit plus haut, la seule pressément à leur usabge, Aujourd'hui il n'y a pas de. ville un les clubs anglais en France; mais l'étude de ces monuments caves, qui sont situées au-dessous du trottoir, et dont les
ville de (tome était appelée à en présenter de magnifiques exem- peu importante dans la Grande-Bretagne qui ne renferme plu- pourra fournir beaucoup de renseignements fort utiles aux ar- portes donnent aussi sur l'area, dans lequel on pénètre de la
ples. Quant aux églises dont nous avons indiqué précédemment la sieurs de ces monuments; les environs de Pall-Alall, de Wel- chitectes, et elle mettra des hommes intelligents en mesure d'or- rue parl'escalier indiqué à gauche.
forme elles s'élevèrent dans toute la chrétienté occidentale. L'I- lt'nagton-Place + etc. , à Londres, sont presque exclusivement
ganiser des combinaisons qui concilieront les avantages qu'of- Cette disposition offre de grands avantages. C'est par cet esca-
talie les Provinces Illyriennes, l'Espagne, sont encore riches en composés d'édifices ou de palais de cette nature. Ils sont con- frent les clubs anglais avec l'esprit plus généralement sociable 1 lier découvert qu'on descend les objets qui doivent être déposés
basiliques latines. Si l'on consulte les auteurs qui décrivent les struits avec une grande richesse, et renferment tout le luxe des Français. soit dans les caves, soit dans la cuisine ou dans ses dépendances;
premiers temples chrétiens établis dans les Gaules (1), on re- et le comfort que l'industrie anglaise est en mesure d'offrir, jus- L'origine du Club des Voyageurs fait honneur à ses membres, c'est aussi par là que sortent les domestiques, de façon qu'il
connaît dans leurs récits la forme des édifices dont l'examen vient qu'au point même, comme dans le Reforn Club, d'employer des en même temps qu'elle est essentiellement expressive des habi- devient aisé d'entretenir la propreté et l'élégance dans les parties
d'être fait , et la même dénomination de basiliques leur était machines pour faire monter aux différents étages les objets qu'il tudes de généreuse hospitalité si communes aux classes élevées' supérieures de la maison habitées par les maîtres. - b, vestibule
consacrée. Enfin, dans l'Afrique, à Carthage, l'une des plus serait incommode de rencontrer sur l'escalier. de l'Angleterre. Ce club fut fondé par quelques nobles voya- et loge du portier, mesurant 23' (7'') sur 13' Y (b.'n 10) (1). La
grandes villes du monde, vingt-cinq temples nouveaux, nommés Il n'est pas étonnant que l'usage des clubs se soit généralisé geurs et diplomates, en vue de créer un lieu de réunion habi- loge du portier est séparée du vestibule par deux colonnes qui
basiliques, étaient ouverts à la foule des fidèles (2). plus promptement en Angleterre qu'ailleurs; dans ce pays, les tuelle où ils pussent inviter, en qualité de visiteurs honoraires, réduisent ainsi cette entrée à des proportions convenables ; car,
( La suite prochainement.) diverses classes de la société sont séparées par une délimita- les principaux membres diplomatiques des missions étrangères puisqu'on passe de là dans la galerie f qui est en face, l'allonge-
ALBERT LENOIR. tion tout à fait tranchée , qui tient, à un ensemble de causes que établies en Angleterre, ainsi que les voyageurs les plus distin- ment qui aurait eu lieu de droite à gauche sans cette sépara-
l'on ne saurait modifier sans des commotions et des luttes ter- gués qui visiteraient leur pays. tion eût été un contre-sens. Cette loge de portier ne ressemble
ribles, et que l'esprit conservateur de la nation a empêché jus- Cette société, fondée en 1819, commença par louer un local à en rien aux réduits fétides connus sous le nom de loges dans
qu'aujourd'hui de franchir. Waterloo-Place, et il fut décidé que le nombre des membres ne la plupart des maisons de Paris, et qui servent à la fois de salon,
C'est sans doute cette crainte qu'a chacun de se compromettre dépasserait pas le chiffre de 4.00; mais tant de personnes émi- de chambre à coucher et de cuisine à toute la famille du con-
avec une personne d'un ranr,g trop inférieur au sien, jointe aux nentes demandèrent à en faire partie , que bientôt ce nombre cierge. Le portier anglais est un laquais de bonne mine revêtu
habitudes graves et industrieuses de la grande masse de s'éleva à 500, puis à 600, et aujourd'hui le Club des Voyageurs d'une livrée, et dont la fonction consiste à ouvrir poliment la
la population qui a rendu presque impossible l'organisation compte 750 membres. porte lorsqu'on frappe, et non à tirer le cordon sans s'embar-
de ces lieux de réunions publiques si communs en France, En 1827, on commença à sentir la nécessité de transporter rasser de ceux qui entrent; à répondre aux visiteurs, à recevoir
où la gaieté naturelle des habitants éclate presque sans con- l'établissement dans un local plus considérable, et il fut décidé leurs cartes pour les faire transmettre à son maître. La loge est
trainte, et où la présence des femmes excite, jusque dans les que la Société ferait construire elle-même le nouveau club. En meublée d'un pupitre c, d'un joli poêle d, et d'un grand fau-
individus de la dernière classe cette grâce et cette politesse de- conséquence, l'administration fit l'acquisition d'un emplacement teuil à la Voltaire où le portier étale sa corpulence.
venues proverbiales , qualités qui contrastent si fort avec la gau- à l'est de Pall-àfall, propre à l'édifice proposé, et quelques ar- Le soir, le vestibule est éclairé par un bec de gaz dont l'arran-
chcrie et la rudesse des basses classes des autres peuples , dont chitectes distingués furent priés de faire des projets (1). Ce fut gement, autant que nous pouvons nous le rappeler, a quelque
les meeurs, pourtant, ne sauraients'adoucirque parsuite de fré- celui de 11L Charles Barry qui obtint la préférence. rapport avec les vides qui se voient à droite et à gauche de
quentes relations avec les classes polies de la société, que ces Les fondations de l'édifice furent jetées au commencement de la porte (2). De cette entrée, on peut passer chez le secrétaire de
défauts mêmes engagent à se tenir encore plus en réserve. C'est l'année 1830, et le monument fut termine en 1832. Cette con- la société par le petit escalier e.
ainsi que l'effet réagit et fortifie la cause dont l'existence finit struction, indépendamment de l'ameublement et des petits ajus-;
ARCHITECTURE PRIVÉE MONUMENTALE. par devenir presque une nécessité.
C'est encore ce même esprit aristocratique qui a empêché (1) En Angleterre, lorsqu'une société particulière, eu bien la oarporation (i) Les pieds et les pouces dont il est question dans cet article sont tou-
CLUB DES VOYAGEURS. l'usage des cafés de pouvoir s'établir en Angleterre. A la rigueur, municipale d'une ville ou toute autre administration désire faire élever un mo- jours des pieds et des pouces anglais; on les indique ainsi : pied' pouce'.
nument, il arrive souvent qu'elle s'adresse directement à trois ou à quatre ar- (2) Ayant égaré les notes que nous avions prises sur cette partie de la dis-
chaque café aurait pu s'adresser peut-être à une certaine classe, chitectes en renom., les priant de vouloir bien présenter des projets sur le sujet position intérieure, et notre mémoire nous faisant défaut, nous nepouvons que
il est dans la nature humaine que les personnes qui sont en tel à l'aristocratie, tel à la bourgeoisie de premier ordre, et ainsi proposé. Le projet choisi est exécuté sous la direction de son auteur, et les rappeler l'usage général en Anglelerre , qui consiste à surmonter la porte
affinité de goût et d'occupation cherchentà se grouper ensem- de suite; mais c'eût été limiter la clientèle de la maison à un concurrents reçoivent un dédommagement pécuniaire des peines qu'ils se sont d'une partie vitrée au milieu de laquelle est Gxce une lanterne qui éclaire ainsi
ble; voilà l'origine des clubs ou des Subscription Societies (So- petit nombre de personnes; et d'ailleurs, les Anglais ne souRri- données. habituellement les projets, dans les concours anglais, sont fort loin à la fois les approches de la porte et l'intérieur du vestibule. On a tenté, il
définitif,
raient pas facilement une disposition de choses qui, en d'être aussi termins que ceux exposés dans les concours français; on y voit y a quelque temps, d'introduire cet usage à Paris, et on avait inscrit le nu-
Peu de feuilles de détails; sauvent ce ne sont que des esquisses avances. méro de la maison sur la laulen.e. Il serait à désirer que ce système filt gb-
(I) Le moine Gislemar, rortunat, Grégoire de Tours.
- F' christiana, t. 1, p. 49.
n'empêcherait pas d'une manière absolue le premier inconnu
(3; 1lorc''11'.
331 °32w
333 33:k

En quittant le vestibule on pénètre immédiatement dans le chacun des trois compartiments de celte pièce est un panneau L'élévation principale du Club des Voyageurs diffère essen- nérale, et qui tendrait à faire réduire les chemins de fer au
corridor f, dans lequel débouchent les pièces principales du carré, sculpté à jour, servant de ventilateur. L'inspection du tiellement de l'élévation postérieure; cette différence entre les proporlions étroites d'un service de poste accéléré. S'il en était
rez-de-chaussée ; et la porte qui sépare le vestibule du corridor plan montre la disposition des trois cheminées, et les sections deux élévations est même tellement grande, qu'en les voyant ainsi, cet admirable moyen de transport, que nous voudrions
étant vitrée, offre une vue prolongée qui donne presque de la font voir l'ensemble des arrangements intérieurs. séparément on serait presque tenté de les considérer, au pre- naturaliser en France, nous compterait parmi ses plus ardents
grandeur à ce vestibule, cependant de petite proportion. Le - !. Galerie donnant sur la cour découverte 14, et corres- mier coup d'ceil, comme appartenant à deux monuments dis- adversaires, et nous répéterions, avec M. le comte Jaubert, que
corridor f est éclairé par trois grandes et belles fenêtres qui pondant à la galerie inférieure f. tincts. Il est vrai que la façade principale donne sur la rue, et la nous n'avons pas trop de toutes nos ressources pour pourvoir
donnent su' la cour x, et dont le dessin se voit dans la coupe - 5. Salon. façade postérieure sur un jardin ; diversité de situation qui a dû au nécessaire. Mais il n'en est rien : non-seulement les chemins
1I1, Pl. 1!a. - 6. Salle de jeu. naturellement inspirer à l'architecte une variation analogue de fer s'adaptent parfaitement au transport des marchandises
- i, café mesurant 67' 6' (20m 60) sur 2rk' 6' (7m 47). - 7. Cabinet. dans la décoration. Dans l'élévation donnant sur la rue, les fe- de toute sorte , mais encore ils peuvent se livrer à cette industrie
-g, vestibule desservant à la fois le café et l'escalier prin- La pièce qui se trouve entre 7 et 10, et qui n'est indiquée nêtres sont également espacées, et l'ensemble est simple et élé- en concurrence avec les voies de navigation artificielles. Nous de-
cipal t. par aucun chiffre, est un vestibule qui dessert les deux chambres gant de ligne. Dans l'élévation postérieure, les fenêtres sont vons avouer que cette assertion a été peu goûtée et nous a attiré
On y voit h, qui est un piédestal à jour renfermant plusieurs à coucher 8 et 9. groupées d'une manière pittoresque, et néanmoins parfaitement plusieurs objections. Nous allons en réfuter quelques-unes ; le
révolutions du tuyau qui est en communication avec le calori- - 8. Chambre à coucher du domestique qui fait le service conforme à la disposition des pièces qu'elles éclairent; disons travail remarquable de M. Lecomte, que nous publions aujour-
fère établi dans les caves, et qui sert à distribuer la chaleur. de la salle de jeu. mieux, vues de l'intérieur, elles semblent groupées en vue de d'hui, fera le reste.
- g, vestibule de la salle o qui sert aux réunions du matin - 9. Chambre à coucher du surveillant des salles. l'effet intérieur; vues de l'extérieur, cette disposition semble ft On nous dit : Q Vous prétendez que les chemins de fer ne le
pour la lecture des journaux, des revues et autres publications - 10. Cabinet d'aisances. avoir été conçue en vue de jeter quelque mouvement dans les K cédant en rien aux canaux pour le transport des marchandises,
périodiques.l)ans ce vestibule, p représente la boite aux lettres - 12. Escalier de service. lignes du monument : aussi sommes-nous loin de nous plaindre (( cette dernière branche de service, loin d'être une charge pour
cette boîte n une ouverture du côté de la loge du concierge: - 13. Escalier conduisant au billard et à la salle des fu- de l'opposition qui existe dans la disposition générale des deux ll eux, doit, au contraire, leur ouvrir une source puissante de
cette communication est indiquée dans le plan. meurs. façades. Nous ne confondons pas la monotonie avec l'unité, et Q bénéfices. Comment donc expliquer que les chemins de fer an-
- n, salle à manger. Cette salle est éclairée par trois fenêtres - 11. Ollïce. Il est éclairé, de même que l'escalier de ser- nous félicitons au contraire M. Ch. Barry d'avoir si convena- aglais, que le chemin de fer belge, conçus primitivement
donnant aussi sur la cour x, et d'un dessin exactement sem- vice, par une petite cour ménagée comme l'indique le plan. Il blement combiné la disposition de ses fenêtres; mais là où la R comme des voies de roulage, aient presque entièrenieut sacrifié
blable à celui des fenêtres qui éclairent la galerie f et l'escalier dessert la salle du billard et la salle des fumeurs. décoration ressort de principes opposés, là où des principes in- tl le transport des choses à celui des personnes? comment expli-
principal. Ces fenêtres produisent un bel effet; seulement la dis- La salle de billard est établie au-dessus des chambres à cou- conciliables se trouvent en présence, là l'unité disparaît. Ainsi, (( quer que le chemin de fer de Liverpool à Manchester, que ce-
position de la bordure a l'inconvénient de diminuer l'intensité de cher et de leurs dépendances, de manière à occuper la mime dans la façade principale, la décoration des fenêtres est parfai- (( lui de Stockton à I)arlington, sur lesquels ces deux sortes de
la lumière : cet inconvénient, qui n'existe pas pour la galerie f, surface que la salle à manger n du rez-de-chaussée. Cette salle tement motivée comme résultant directement de la construction, «transport sont organisés, n'aient encore donné que des divi-
qui a peu de largeur, devient très-sensible dans la salle à man- est éclairee par une lanterne ouverte dans le plafond. Autour de tandis que la décoration en arc qui surmonte les fenêtres à plate- n dendes de 10 et 14 pour 100, tandis qu'un grand nombre de
heI', dont la lar eut est presque triple de celle de la galerie. cette pièce circule une frise composée de plôtres moulés sur les bande de la partie postérieure de l'éditice, nous semble une fà- U canaux procurent à leurs actionnaires des revenus trois et qua-
- Le service de la salle à manger nse fait par le vestibule m, sculptures des métopes du Parthénon rapportées par lord Elgin. cheuse fantaisie , en complète contradiction avec le principe au- tre fois plus élevés ? »
qui CommunignC facilement par l'office h avec l'escalier u qui La salle des fumeurs, qu'on voit dans la section longitudi- quel M. Cl. Barry a obéi dans le reste de sa composition. C'est, Le chemin de fer historique de Liverpool à 11lanclrester a effec-
conduit aux cuisines. Le vestibule de service j est établi, par rap- nale AD (Pl. 14 ), est ménagée immédiatement au-dessus de au demeurant, la seule critique sérieuse que nous croyons de- tivement été conçu dans le but spécial de transporter des nutr-
prrrt au café i, clans les mêmes conditions que le vestibule m par l'escalier; elle communique avec une petite galerie découverte voir adresser à ce beau travail, où la commodité intérieure se chandises; c'est après plusieurs années de remontrances et de
rapport à la salle à manger n. L'office k, qui sert en même temps qu'on voit dans la même section. Le plafond de cette salle est à combine très-heureusement avec les exigences de l'art. On menaces que les commerçants de ces villes, ne pouvant obtenir
au café et a la salle à manger, se trouve en communication di- pans droits, et offre intérieurement l'aspect d'une tente. pourrait peut-être reprocher un peu de lourdeur aux corniches, des propriétaires des canaux les justes réductions de tarif qu'ils
n ete à la lois avec l'escalier de service et les deux vestibules du La coupe AB est faite suivant la ligne AB du plan du rez-de- mais ce défaut est si commun dans les monuments du style réclamaient, se décidèrent à créer à leurs frais une quatrième
café et de la salle à manger. chaussée (PI. 11) ; seulement elle regarde vers la galerie f. Les italien, dont M. Ch. Barry s'est inspiré, qu'il semble presque voie de communication économique. Lorsqu'en 1826 ce projet
- d est le dressoir oà les cristaux sont rangés. lettres AB auraient dû être renversées, afin qu'en tournant bt faire partie du style même. Ceci ne pourrait être toutefois une fut définitivement arrêté, le halage sur les chemins de fer exi-
- La salle à manger et le café, qui ont besoin de communi- planche de manière àles lire droites, on se fût trouvé regarder du justification pour un artiste aussi éminent que M. Ch. Barry. stants était opéré soit par des chevaux, soit par des machines
cations fréquentes avec les cuisines, sont bien disposés par rap- côté représenté en coupe. La section CD (PI. 14) est faite suivant Les cheminées, qui se dressent d'aplomb sur les murs exté- nommées cheval de fer, qui n'avaient sur les animaux qu'un
port aux diflérentes nécessités du service. Tout le mouvement la ligne CD (Pi. 11); elle traverse les galeries et montre les fenê- rieurs, seraient aussi, peut-être, mieux sur les murs de refend. avantage contesté. Ces locomotives, dans leur état le plus par-
est renfermé dans un petit espace complètement éloigné des tres donnant sur la cour découverte. Ces deux coupes montrent Le défaut qu'on peut adresser avec raison au plus grand fait, ne dépassaient pas là vitesse des diligences ordinaires. On
lieux de circulation habituelle des habitants de la maison, qui la disposition des plafonds des pièces principales. nombre des travaux d'architecture en Angleterre, est le peu n'était donc point en droit de supposer que l'établissement du
peuvent pénétrer directement dans toutes les pièces sans avoir La PI. 15 renferme quelques-uns des principaux détails du de soin apporté dans l'étude des détails; sous ce rapport, chemin de fer pût multiplier le nombre des voyageurs, qui était
jamais besoin de se trouver immédiatement en contact avec au- monument. Les chiffres indiquant les dimensions représentent M. Ch. Barry forme une exception; il suffit d'examiner la alors de 250 par jour ; et dès lors , celte branche de service ne
cun des lieux oir s'exerce le service domestique. des pieds et des pouces anglais. feuille des détails du monument qui nous occupe, pour y recon- devait occuper qu'une place secondaire dans le budget probable
- r, vestibule de l'escalier conduisant aux bains. Fig. I et Fig. 2, fenêtre du premier étage de la façade anté- naître les qualités d'un artiste consciencieux qui étudie toutes des recettes de la compagnie. Mais de 1826 à 1830, époque de
- s, cabinet d'aisances, rieure, donnant sur la rue. les parties en elles-mêmes, et dans leur rapport avec l'ensemble. l'achèvement du railway, la science mécanique avait fait des
Passons maintenant au premier étage. Après avoir monté la Fig. 3, corniche de la façade principale. progrès : d'heureux perfectionnements avaient été introduits
Fig. !, section de la corniche Fig. 3 à une échelle triple. CÉSAR DALY.
première moitié t de la révolution de l'escalier principal, on dans la construction des remorqueurs. Deux idées ingénieuses
arrive à la seconde moitié 1, qui conduitsur le palier et la gale- Fig. 5 et Fig. 6, chapiteau et base des piliers de la Fig. 1 à avaient germé en France et étaient devenues fécondes entre les
rie 2. Cet escalier est orné avec beaucoup de goût; la main cou- une échelle triple. mains de l'habile Stephenson.
rante et les balustres sont étudiés avec soin. Fig. 7 et Fig. 8, fenêtre du premier étage de la façade pos- Du concours des constructeurs , où l'on vit, pour la première
- 3. Bibliothèque. Elle est divisée en trois parties corres- térieure, donnant sur le jardin. fois, une machine circuleravecune vitesse de 8lieuesà l'heure,
DU TRANSPORT DES MARCHANDISES
pondant à une division semblable établie dans le café i, au-des- Fig. 9, section de l'archivolte de la fenêtre Fig. 7 à une date une ère nouvelle : le chemin de fer de Liverpool, qui ne
sous. C'est cette distribution qui donne lieu à la disposition des échelle triple. devait économiser que les résultats du travail, en économisa la
fenêtres qu'on voit dans l'élévation postérieure. Au plafond de Fig. 12, corniche de la façade postérieure. PAR VOIE DE FER. source la plus précieuse, le temps. Mille voyageurs durent être
Fig. 10, section de la corniche Fig. 12 à une échelle triple. transportés chaque jour. Le chemin de fer, créé pour disputer
néralernent adopté. Nais celie disposition n'est pas celle suivie au club des Fig. 11, détail d'un modillon de la corniche Fig. 12 à une Leslecteurs de la Revue savent avec quelle persévérance nous à trois voies navigables un marché qu'elles possédaient depuis
Toyageurs, puisque l'ilévalion de la façade ne nousmonlre qu'une porte pleine. échelle triple. avons toujours combattu une erreur malheureusement trop gé- j longtemps, se trouva par le fait en possession d'une industrie
336 337
33; 338

les illusions s'accru- salles d'attente; un matériel peu considérable, une police, une Que spécieux , et qu'il n'a même aucune apparence de fondement à est relativement peu nombreux, ainsi qu'il résulte des renseignements
dans laquelle Il ne trouvait pas de rivalité;
générale, et on oublia un administration, une surveillance, faciles et peu coûteuses; de la réai! des chemins de fer susceptibles d'un grand mouvement. pris dans les stations qui présentent uu mouvement considérable.
rent proportionnellement à la surprise
but, d'ailleurs, était à peu houille pour combustible au lieu de coke. Nous avouons volontiers la prééminence du transport des voya- Quant à l'usure du matériel et aux frais de traction, nous dirons qu'itx
instant le but primitif du railway. Ce geurs; nous l'avons nous-même proclamée en toute occasion, et de
avait ouvert les Nous le répétons donc, ce qui arrive aujourd'hui pouvait être doivent être, comparativement, bien plus faibles que pour les voya-
près atteint. L'imminence d'une concurrence plus, nous y avons puisé une nouvelle force pour nos arguments en geurs, car la vitesse des convois composés seulement de marchan-
yeux des Compagnies de canaux. Les abus sortis du monopole prévu. Les chemins de fer mis en exploitation par sections peu faveur de la marchandise; mais, puisqu'on admet qu'un chemin de
étendues n'ont pu, dans le principe, s'adresser qu'aux voyageurs. dises peit(tre, sans inconvénient, beaucoup moindre que celle des
disparaissaient comme par enchantement; les bateaux faisaient fer peut être construit seulement en vue du transport des voyageurs, convois des voyageurs; elle doit l'être par le double motif qu'elle
en 20 heures un trajet pour lequel ils demandaient naguère Obligés, après leur complet achèvement, de lutter avec des ca- ses ateliers étant organisés, et son personnel composé, il ne s'agira diminue l'usure et augmente la force de traction, c'est-à-dire le
I J jours. Le tarif était réduit de plus dp moitié. naux amortis et qui avaient réduit leurs tarifs dans une forte plus que de résoudre deux questions pour arriver à l'exploitation de produit.
C'est là l'histoire de toutes les grandes lignes de chemins de proportion, ils ont diminué les bénéfices de ces dernières entre- la marchandise: Nous demanderons donc que l'on tienne pour certains, dés ce mo-
fer établies depuis dix années. Placées en concurrence d'une et prises sans pouvoir les atteindre. Mais cet état de choses n'est fo Quel sera le capital à mettre dehors pour arriver à celle exploi- ment, les faits que nous venons d'avancer;-uous en administrerons les
quelquefois de plusieurs voies navigables déjà amorties, et qui pas définitif; encore quelques années, et le réseau de chemins de tation? preuves en entrant dans les détails.
ont réduit leurs prix le jour où s'est élevée une concurrence nou- fer anglais sera aussi complet que celui des voies navigables. 20 Peut-on réduire les frais de personnel, de traction et de maté-
C'est alors seulement que la lutte s'engagera à armes égales. En riel qui lui incombent, de telle sorte que de tarifs même très-modé- Du MEILLEUR Moui u'ExPI.oITATlon DE LA MARCIlANDISE.
velle, elles ont dti pourvoir d'abord à des besoins que seules elles
ce qui concerne le chemin de fer de Stockton à I)arlington, nous rés, et il les faut tels pour attirer sur un chemin de fer des masses
pouvaient satisfaire , et qui leur offraient les bénéfices les moins en harmonie avec les moyens de transport, il puisse résulter un bé-
disputés. Mais est-ce à dire pour cela que dans leur organisa- n'avons qu'un mot à répondre. Ce railway appartient entière- Le meilleur mode d'exploitation de la marchandise nous parait com-
néfice? posé de deux procédés dislincts. Et d'abord, en ce qui louche les oh-
tion finale les chemins de fer ne doivent point, dans leur intérêt ment à un petit nombre d'extracteurs de houille qui s'occupent
On voit déjà que la discussion a bien changé de terrain, et qu'a- jets précieux, ceux d'un faible poids et d'un faible volume, ceux, en
propre, opérer le transport des marchandises? c'est ce que cha- plus de bien vendre leur charbon qùe de percevoir des dividendes prts nous être défendus jusqu'ici, il peut nous être permis maintenant un mot, désignés dans l'industrie des transports sous le nom d'Article
cun peut aisément calculer. Les convois de marchandises échap- élevés, dividendes qui d'ailleurs sortent de leur poche. Cette de prendre l'offensive. des Messageries, l'expédition en appartient aux convois de voya-
pent aux règles qui font tout le prix des convois de voyageurs, Compagnie porte les houilles au prix modeste de 23 centimes par Nous avançons donc que l'exploitation de la marchandise doit être geurs de 2° classe. Nous rangerons dans la même catégorie les mar-
ils ne sont pas soumis à des départs fréquents et réglés, ils n'ont tonne et par lieue, et, ce qui est mieux encore de sa part, elle a considérée isolément et comme une annexe de celle des voyageurs; chandises lourdes dites de roulage et même de canaux, lorsqu'elles
pas besoin de la vitesse. De là résulte pour eux le double avan- des trains de voyageurs au prix de 13 centimes par lieue ; elle n'a conséquemment qu'on ne peut lui faire supporter que ses (rais pro- seront eu trop petite quantité pour faire l'objet de convois spéciaux
tage de supporter une charge beaucoup plus considérable, et de donc rien de commun avec toutes celles qui portent le même pres, et non sa quote-part, dans les frais;énéraux, soit d'établissement, entre deux localités. Nous raisonnons ainsi : les entreprises de elte
nom, et ne saurait former la base d'aucune argumentation sé- soit d'entretien, soit d'administration. Les adversaires du transport de mius de fer sontobligées de disposer leurs convois de telle sorte, qu'il
ne marcher qu'à charge complète. Terme moyen, un convoi de
rieuse, la marchandise ne peuvent refuser la discussion à ce point de vue, est impossible, qu'à plusieurs reprises, dans une jomnée, il u'y ait
voyageurs belge (pays dans lequel l'abaissement du tarif donne
Nous nous bornons à ce peu de mots , renvoyant nos lecteurs puisqu'ils l'ont eux-mêmes exclue à priori et que leurs calculs de pro- pas une portion notable de la force de traction qui reste sans env-
les convois les plus chargés) ne porte aujourd'hui que 101 voya-
duits n'ont pu porter conséquemment que sur les voyageurs. ploi. On trouve à cet égard un renseignement utile (laits le dernier
gcurs, qui se divisent ainsi ; 10 personnes en diligence, 30 dans au Mémoire ci-dessous, dans lequel ils trouveront un grand
Nous répondons maintenant à la première question : que la dé- compte-remlu de la compagnie du chemin de fer de Paris à Sain-
les chars-à-bancs, 61 dans les wagons, donnant par lieue de par- nombre de faits intéressants et des détails pratiques exposés avec
pense à faire pour la réception et la réexpédition des marchandises Germain, qui déclare n'avoir employé que 28 °1 de la force produite
cours une recette de 19 francs. Avec le tarif de nos cahiers des talent par un homme d'une longue expérience dans la matière. eut peu importante en général, même pour nn grand mouvement.
Le Mémoire de M. Casimir Lecomte fut composé en vue d'en- pour la traction de ses convois de voyageurs. Il est donc évident
charges, la recette ne serait encore que de 30 francs. Un convoi On peut en avoir la preuve en examinant les plans des stations de qu'elle aurait pu utiliser son excédant de force à transporter des
belge de marchandises se compose de 22 wagons portant un courager le ministère belge à organiser franchement le transport Londres, de Birmingham, de Cambden-1own, de Liverpool, de Mua- marchandises dont le produit eût été Un bénéfice net, puisqu'il n'en
poids utile qui varie de trois à quatre tonnes, ce qui, au pis- des marchandises sur les chemins de fer qui sillonnent ce pays chester même; il ne s'agit que de quelque hangar dans le genre de fùt résulté aucune augmentation de dépense. On est déjà, au surplus,
aller, forme une charge de 66 tonneaux pa}'ant un prix moyen industrieux. celui d'Ans, près de Liége, et de quelques raccordements de rails entré dans celle voie en Belgique.
de 50 centimes, et donnant une recette brute de 33 francs (1). ED. T. avec la voie principale. Une dépense plus importante dans quelques La moyenne des convois, tant du chemin de fer de Saint-Ger-
Or, nul n'ignore qu'une machine locomotive s'use beaucoup localités serait celle de l'achat des terrains; mais en Belgique, nous main (1) que des chemins de fer anglais, n'a jamais dépassé 112
ne croyons pas que cela puisse faire obstacle. A la vérité, les stations voyageurs. Les convois des chemins (le fer de Belgique, bien que
moins en remorquant des marchandises qu'en tirant un convoi
NI MOIRE de Manchester et de Liverpool ont nécessité, en raison de leur posi- donnant en apparence une moyenne de 252 voyageurs, doivent subir
de voyageurs. Ainsi, dans les cas ordinaires, le transport des
tion particulière, des frais considérables pour les marchandises. liais. une notable réduction par suite des renouvellements qui ont lieu
choses offre autant de bénéfices aux Compagnies que celui des
dans la première station, la compagnie a voulu créer, à finslar des à toutes les stations.
personnes, et si ce dernier est le premier organisé sur les che- Sur le Transport des Marchandises par voie de Fer. canaux auxquels elle venait faire la concurrence, de véritables entre- Nous admettrons donc, tout en ha trouvant exagérée, ha moyenne de
mins de fer, c'est qu'il prend tout son développement dès le pre- pôts dans lesquels les négociants laissent leurs marchandises jusqu'à 130 voyageurs par convoi. Or, 150 voyageurs au poids moyeu de 85
mier jour, et qu'il peut être essayé sur des parcours de toute lon- ce qu'ils les aient vendues, fût-ce après plusieurs mois d'attente. Celle kilogrammes, ycompris tes bagages, pèseraient 12 750 kilogrammes..
gueur. Pour les marchandises, au contraire, il faut que la ligne CONSIDÉRATIONS GiNÉRALES.
création constitue donc une spéculation isolée et indépendante de soit 13 tonnes . .
. . . . .
. . . . .. . . 13 tonnes.
exploitée soit assez longue pour ne pas nécessiter des transborde- celle du chemin de fer; d'ailleurs, elle donne lieu à des droits Nous admettrons 8 voitures, en raison des places
ments plusieurs fois réitérés. En Angleterre, le réseau navigable Ce qui a le plus contribué à accréditer l'opinion que les transports de magasinage qui couvrent, et au delà, l'intérêt du capital engagé non occupées au départ, et destinées à desservir les
est si complet, qu'il réunit par des lignes continues tous les cen- de marchandises étaient onéreux aux entreprises de chemins de fer, dans les constructions. stations intermédiaires, soit, à raison de 3 tonnes par
tres commerciaux de quelque importance. Les chemins de fer, c'est précisément la confiance illimitée que l'on avait primitivement Quantà Liverpool, la compagnie a eu lu main forcée par l'éloitne- voilure . . . . . . . . . . . . . 71
au contraire, sont presque tous séparés les uns des autres par dans leurs résultats. Eu effet, en supposant qu'un chemin de fer ne mcntdes docks du centre de la ville, et par l'immense avantage qu'elle
a trouvé ii mettre ses wagons en contact avec les navires mêmes qui 37 tonnes.
des portions inachevées. Rien n'est donc plus naturel que ce qui s'occupât exclusivement que de cette branche d'exploitation, il est Or, une locomotive construite pour entraîner un convoi à raisou
évident qu'il n'y aurait que de minces économies à faire sur l'éta- livrent ou reçoivent des marchandises, et qui opèrent ainsi sans in-
arrive aujourd'hui. termédiaire. Je ne vois guère, eu Belgique, qu'Anvers qui soit dans le de 12 lieues de 4 kilomètres par heure, doit, par le fait même, entral-
Ce qui fait l'erreur d'un grand nombre d'économistes, c'est qu'ils blissement de la voie, sur la construction des bâtiments de station et même cas, et l'administration belge n'aurait à supporter ni les frais ner un poids de 55 tonnes sur un plan horizontal ou peu incliné, ll
d'ateliers, ou sur la composition du personnel, relativement à un clic
oublient de remarquer que si les chemins de fer sont beaucoup du tunnel de Liverpool, ni ceux des achats de terrains aussi chers que resterait donc en moyenne un poids de 12 à 15 tonnes qui pourrait
min de fer qui transporterait les voyageurs et lesmarchandises. Or,tous
plus coûteux à établir que les canaux, ils ont deux sources de les tarifs établissent une différence énorme entre leprix de transport du ceux qui avoisinent les docks. Il y aurait certainement moyen de rac- être utilisé par l'adjonction de 3 wagons de marchmndises par convoi.
revenu distinctes et peuvent suffire à un mouvement bien plus corder la station des marchandises avec le grand bassin à flot ou l'un Lutin, chaque wagon portant 3 tonnes de marchandises, et chaulue di-
poids d'un voyageur et le prix du transport d'un poids équivalent
considérable ; il ne faut pas perdre de vue qu'un railway qui ne des canaux intérieurs de la ville. rection étant desservie chacune par 12 convois, tant à l'aller qu'au
en marchandises; il estévident qu'à vitesse égale, l'avantage est pour
serait construit que pour le seul service des marchandises ne La portion véritablement importante du capital à mettre dehors retour, on peut apprécier l'étendue de cette ressource. On pourrait
le transport des voyageurs. En outre, la différence dans les tarifs
coûterait guère plus qu'un canal. Là, pas de double voie, pas de pour l'exploitation de la marchandise s'appliquerait donc seulement expédier de cette manière 50 000 tonnes au moins par au, dans les
peut être telle qu'il y ait bénéfice dans le premier pas, et perle dans
aux wagons et aux machines locomotives, dont l'intérêt et les frais quatre grandes directions de la Belgique.
(''1) Cette argumentation se trouve dans le Mémoire de M. Lecomte; nous la
le second : c'est probablement ainsi que l'on a raisonné lorsqu'on s'est
aperçu que les espérances conçues pour les marchandises ne se réa- d'usure devront être portés à son compte. (1) Ce chemin a comporté en 1838, une circulation de 1265 000 vora-
reproduisons ici en prenant pour base les résultats actuels de l'exploitation des
tisafeut pas. bous pensons pouvoir démontrer que l'argument n'est A la seconde question, oousrépondrons que le personnel nécessaire geurs.
c' (mies de fer belges.
339 34O 3'i2

produira 330 fr. (1). En autre, il y a une différence S'e'n hile dans l'u fiauxet sur le tarif qu'il peut supporter. Cette question n'a encore été goûtent eux-mêmes de ce genre (Popéralion, et, de leur propre aveu,
Nousajouterons que des ingénieurs, aussi inslruitsqu`expérimenlés,
résolue nulle part : en Belgique et en hrnee. on ne .s'en est pas oc- paraissent disposés à l'abandonner.
ont déclaré hautement qu'il ne pouvait résutter du conpléalent des sure du matériel, et cette différence est à l'avantage de bmarchan-
cupé; en Ànglelerre, quelques tentatives eut été faites, ruais aucune Si ce système prévalait, le transport des bestiaux 'assimilerait à
convois de voyageurs par les marchandises aucune détérioration sen- dise transportée sur de grossiers wagons ef protégée par une simple
compagnie n'est entrée franchetrwnt dans la voie, et toutes paraissent uni siurple transport de marchandise ordinaire et se réglerait à. ta
sible de la voie, ni aucune auguenlatiou appréciable dans les frais, toile goudronnée. De plus. une machine conduisant lmhituelleinent tonne.
pourvu toutefois que l'on gardàt une certaine mesure. des convois à la vitesse de 12 lierres à l'heure nie fait, moyeuuerment, jusqu'ici répugner à transporter les boufs et les vaches. La compa-
de convoîs spéciaux ; qu'un trajet de 13 à Ik OO) milles avant d'entrer en grande réparation; gnie de Liverpool à Manchester a, dès l'origine, bansporté un grand Le transport des voitures de poste étant déjà exécuté par les che-
Le second procédé consisterait dans l'envoi
marchandises habituées 4audis qu'à la vitesse de 4 lieues à I heure, plusieurs machines ont nombre de cochons venant d lrtande: hinuportamce de ce transport a été mins de fer belges, nous n'avons pas à nous en occuper.
mais connue ces convois transporteraient (les
à circuler par le roulage, soit accéléré à la vitesse moyenne de 4 kilo- pareouru,jusgu'a 60.000 milles anglais. ri'envirou 100001) tètesen 1838. Quantaux moutons, ils occasionnent si
mètres à l'heure, soit ulmaire à la vitesse de 1 kilomètre 113 à Les dépenses de conduite, d'huile, de graisse, de charbon, etc., peut de frais pour tune courte distance, que les bouchers ont fait ré- DE C.AmoN5AGE ET DU FACTAGE.
l'heure (l), il est certain qu'au prie actuel du roulage ordinaire, et sent à peu près les mêmes. duire le prix à 9, puis à 6 pence par tète, et la compagnie a fini par
On le voit doue, l'ablme qui semblait séparer les deux natures de ne plus se soucier d'en charger sur les convois. Leur produit est donc
avec une vilesse de 16 kilomètres à l'heure, leschenrins de fer abSaT- On entend par camionnage etfactaee, dans l'induslrie des transports,
beraientlous les Iransporls, Un ;rand avanlaze que présenleut en transport commence àse combler, et l'on est iusensiblenlent conduit à à peu près nul. la livraison au domicile du destinataire des colis arrirés au siège (le
outre les chemins de Fer belges, c'est d'expédier les convois la nuit, reconnaitre que le chemin dut fer qui est établi spécialement eu vue La compagnie de Crand-Junclion ( de Birmingham à Liverpool et l'établissement. Le camionnage cmuporte les colis lourds et volumi-
ce qui fait disparaltre moralement le temps employé en route; en du transport des voyageurs. et qui peut se soutenir à l'aide de ce
Manche-ter), surtout pendant l'hiver, s'est aussi adonnée au transport neux du conmerce. Le mot factage s'applique plus particulièrement
effet, des marchandises chargées le soir, pouvant toujours rare dili- seul élément de produil, trouvera néaunoins un précieux auxiliaire des cochons, que l'on évalue en moyenne à i50 tètes par jour, et le aux articles de messagerie, bagages.. finance, papiers d'affaires, etc.
vré's le lendemain malin, le destinataire jouit du même avantage que taus le transport des marchandises. quart seulenueulpendant l'été, soit tS têtes. Le produit e été considé- Les entreprises de transports. messageries, bateaux à vapeur, ou
rable , puisqu'il a été porté pour 7120 liv. st. 7 sch. 6° (178009 fr. 35),
s'il les avait reçues le soir méme de l'expédition. routage, fout, en général, leur cmmionnage et leur factage, et les
Quant aux frais comparatifs de traction entre un convoi (le mar- Des 'f.1114Fs ET DE LA DIsTIncToN A ÉTABLIR So4GBECSEMEYT potin
dans les deux derniers semestres. compagnies (le ehemius de fer anglais sont enflées égatenuent dans
En France, nous pensons que pour des distances (le 60 kilomètres
chandises et un convoi de voyageurs, nous dirons qu'il est facile d é- LES AI TICLES DG MESSAGERIES. cette voie. Le roulage, en France, u et outre adopté l'usage d'aller
tahlir dans les circonstances actuelles, que la dilléreuee est beaucoup et au-dessus il peut y avoir un certain avantage à transporte les chercher à domicile les colis qu'il doit expédier : ce qui s'explique
moins saillante qu'il y a quelques années. Jusqu'en 1535, les loco- boeuf's et les vaches; nue cet avantage est iucoustelable en ce qui à la fois et par la concurrence des contutissionuaires et par le poids
Les tarifs établis en Belgique depuis le 22 juillet 1839 nous parais- louche les veaux et les cochons, et qu'il est douteux à l'égard des
motives du rai Iway de Liverpool à Manchesler lriinaieul les con- sent d'une très-grande modération. Eu effet, les prix par tenue sont de ees colis, qui exigent souvent des véhicules particuliers.
moulons. Quant aux tarifs, voici où l'on eu est.
vois de voyageurs à la vitesse moyenne (le 20 milles à l'heure, soit calculés en général à raison de 13 à tlb cent. par kilonlèlre; c'est A 1lnnehester, la eompagnie du chemin de fer u'eitrelieut pas
8lieues de!I kiloui&res. Depuis lors, par suite d'améliorations nom- le tarifdes dernièresconcessinns de cbennius de fer en France, il sou- La corpagnie d'Orléans (pour 120 kilounètres) a demandé au gou- moins lie 150 chevaux pour la Iivraison à domicile et le service de la
breuses dans la fahricalion, jointes au besoin d'attirer urne plus gramle lève des réclamations unauililes. et le gouveruenent frmu}ais est tout vernenlenl- que le tarif l'ùl réglé gare. Il y en a nooius à Liverpool, parce que la congslgnie ne livre
quantité de voyageurs par un surcroît d'avaulages, la vitesse a été disposé à l'étever. C est de beaucoup au-dessous du prix du roulage Pour les boeufs et les vaches, 15 cent. par kilomètre et par tète. pas à bord des navires et que beaucoup de nuuchamlises sont desti-
portée à 30 milles sur tous les chemins de fer bien organisés. Nous ordinaire, inférieur lui-méme de moitié au prix du roulage accéléré. ( moutous nées à être embarquées de suite. Ces deux stations sont cu outre
Pour les , veaux à 4 cent. d° d°'.
avons méme parcouru en Angleterre des espaces assez imporlantS , chargées (le faire le service des chemins de fer de Crand-,luuction,
Quant au lait' des marchandises de diligences et des bagages , Î codions
à la vitesse de 37 milles 1i2, soit 15 lieues de 4 kilomètres à l'heure. l'reston, Bollon et Sainle-11élène , qui paient des abonneuonts fixés
calculé d'après ta hase de 15 à 1G fr, les 100 kilogrammes par 100 Les boucliers et éleveurs consentiraient déjà à payer les prix sui- par. des traités.
Cependant le besoin d'accélération dans la marche des convois de
lieues, c'est encore relativement plus bas que pour les marchandises vants:
marchandises nie s'esl,pas fait sentir, et l'on peut, sans inconvénient, à la tonne. Les messageries françaises et belges avaieul toujours pris Le prix (lu camionnage et du factage est, dans les entreprises de
leur conserver la vitesse de 4 lieues ou (le 16 kilomètres. Or, il est' Pour les boufs et les vaches , 10 e. par kilom., soit 12 fr. par tête. rnessageies, l'ohjet d'un tarif particulier; mais les compagnies des
pour base le chiffre de 35 fr, les 100 kilogrammes par 100 lieues; r moutons, 1j2 e. (setileneut) soit GO c. d°.
établi qu'une locomotive de même force que celle qui tramerait chemins de fer anglais le cumulent avec le prix du transport: ce
elles l'ont un peu réduit depuis quelques années; mais en ce meurent Pour les ' veaux 4. e. 4fr. 80 c. d°.
55 tonnes à la vitesse de I2 lieues à l'heure, en traînerait facile- mode lieus parait préférable en ce qu'il simplifie tes écritures. Il y
encore il est fixé à 21 fr. de Paris à Bruxelles, ce qui revient à cochons, 4 e. 4 80 e. rl°.
ment 130 (2) en réduisant celte vitesse des 213. Il faut seulement, 32 fr. les 100 kilogrammes par 100 lieues, ou 320 la tonne. aurait seulement lieu à admettre unie petite modilicatiou à 1 égard des
Clans ce dernier cas, augnnentcr conveuablenunnt le diamètre des La question du transport des bestiaux est maintenant envisagée colis adressés bureau redoul, et qui alors, au lieu d'èbe assujettis au
le transport de ce qu'an appelle les articles à ta main est d'un Sous nue autre face. tant en France qu'eu Angleterre. Après avoir
roues et admettre que l'almosphère soit dans de bonnes dispositions factage, devraient acquitter uni droit de magasinage au bout d'uni
très-prand produit. On en jugera à l'iuspectiou des tarifs des entre- consulté les bouchers et les éleveurs, on pense qu'il pourrait y avoir
de sécheresse. certain temps. La compaettie (le Live pool et 11,Iuchesler concède à
prises de messageries, et l'on pourra remarquer qu'un quintal tué- avantage et couvelance à abattre les animaux aux lieux mêmes d'ex-
La disproportion des tarifs s'effacerait donc déjà en partie, puisque ses Habitués la faculté d'un dépnl gratuit pendant deux mois.
trique de marchandises, calculé méme à la plus large évaluation, pédition, et à diriger sur les centres de consommation la viande toute
si l'avantage (lu prix est pour les voyageurs, les marchandises peu- Nous dounerous tout à l'heure l'aperçu des frais qu'euhaine le
soit celle de 40 fr, par 400 lieues, est susceptible de produire ullu- prèle à être noise en vente. Des essais ont déjà été faits sur le ehenin service de la livraison lie la marchandise à (lornicile, et nous ternti-
vent revendiquer l'avantage de da quantité et du poids; et l'on ajou-
uiment plus si 011 le décompose en paquets d'un faible poids. La de fer de Londres à Birmingham, et de certaines quantités de viande uerons par une considération importante.
tera cette considération, que les convois de voyageurs utilisent, beau-
ville deBesançou, par exemple, est distante de 100 lieues de Paris, dite parée ont été expédiées à Londres, contenues dans des enve-
coup plus rarerneut que ceux de nnarchaudises, toute leur force de le prix de 35 francs les Une entreprise queleouque doit, avant tout, imprimer à ses opé-
traction. Prenons maintenant ml exemple dans les tarifs belges; les et le tarif des Messageries L'ovales indique eh bien, ce prie de 35 fut.
loppes de toile. rations un cachet de bmu ordre qui facilite la surveillance et uuaintieul
100 kilogrammes pour le commerce : A l'appui de ce système, on a fait valoir:
prix fixés par les derniers arrêtés sont, pour les voyageurs (le Bruxel- la discipline; or, rien ne sertit plus contraire à ce principe que l'a(l-
pourrait être porté de 42 fr. 50 cent. à 150 fr., suivant que les 10 Que pour uni l)WUf vivant, par exemple, il n'y a guère que les nuissio,t, taus 1 intérieur des stations de chemins de fer, de cauuion-
les à Anvers 100 kilogrammes seraient représentés par des séries de paquets de
De 3 fr. 50 c. aux 'Ires places; deux tiers de poids pro(luctifs, et que l'on paie inutilement le prix de tueurs étrangers sur lesquels on n'aurait qu'une médiocre autorité.
aux 21aes id,; à 6 kilogrammes. lrauspot sur le tiers improductif; Il en résulterait nécessairement une grande ceufusiom, et la sécu-
2 25
Ou pourrait Inème pousser beaucoup plus loin l'application de celte 2° Que les bouchers sont obligés de se livrer à un trafic qui leur est rité dont le commerce a besoin avant tout en serait diminuée d'une
1 75 aux 31nes id.
disposition des tarifs (le messageries. Il en est (le même du transport étranger et souvent onéreux, pour la revente des peaux, cornes, manière uotable.Quaud bien niêuue doue il ne devrait résutter aucun
Pour les Marchandises; des espèces d'or et d'argent, des liugots et des titres et effets publics,
6 fr. par tonne pour 44 kilomètres, soit 13 cent. suifs et issues; bénéfice du se ryieo de cainiunnage et de factage, nous le recomman-
(lotit on pourra tire' certains avantages , lorsque surtout la ligne de 30 Que l'inconvénient est tellement senti, qu'à Paris un tiers seu- derions encore comme mesure de butine administration.
6G millièmes par kilomètre.
Bruxeltes à Mons sera établie, car c'est dans la direction (le Paris que lement des bouchers abat des bestiaux , et que les deux tiers achètent
Un convoi de 150 voyageurs, composé de 40 aux Ires places, GO
cettecirculation a (le l'importance. déjà ((lute parée la viande qui leur est nécessaire, soit dans les abat-
aux 2mes et 50 aux 31nos, produirait 362 fr. 50 cent.
Au surplus, nous jniguolrs à notre travail (les tarifs authentiques de toirs, soit taus la buulieue; DE LA M.ANCTENTiON DE LA MAItCIIANDISE.
Wralné à la vitesse de 12 lieues à l'heure, un convoi de marchan-
diverseseutreprises de messageries; on pourra y puiser quelques /10 Que l'obligation où ils sont de ne mettre en vente que douze ou
dises composé seulement de 18 wagons (lu poids de 36 tonnes, et trans-
renseignements utiles. quinze heures après l'abattage (même pendant les chaleurs), afin que Nous avons dit que le chemin de fer de Liverpool et Manchester
portant 55 tonnes de marchandises à la vitesse de 4 lieuesà l'heure, Nous dirons seulement -ici quelques mots sur le transport des bes- la viande ail le temps de s'atteudrir,suffisanuneut, prévient l'incon- avait transporté, en 1838, 270 000 tonnes de marchandises. Cette
vénient qui semblait résulter du temps employé au transport; énorme circulation s'est effectuée à raison de 190000 tonnes de Liver-
(1) Le roulage ordinaire allant avecles mmes chevaux, et c ucharit chaque (1) Bien que nous ayons portê'plus haut la force de traction d'une locomo-
5 Qu'enfin les bouchers abatteurs nie courraient plus les chances pool à Manchester, et de 80 000 tonnes seulement de Manchester à
nuit, ne parcourt pas plus de 32 kilomètres par 24 heures, soit eu moyenne tive à 130 trames pour 16 kilomètres à l'heure, nous ne l'admettons ici que
qui résultent de l'achat forcé dans les marchés , de bestiaux souvent Liverpool. On concoit effectivement cette disproportion en songeant
1 tJ par heure. pour 91 , parce que nous supposons que, par suite de l'humidité de l'atmo-
fatigués et qu'il faut conserver quelque temps à l'étable avant de que Liverpool expédie la matière première, toujours plus pesante et
(3) I: inei nieur anglais Stephenson estime celte force de traction à 120 sphère, l'adhérence de la Ioconlolire aux rails, et consèquemment sa puissance, pouvoir les livrer à la cousonuuatiol. Les boucliers abatteurs se dé- plus volumineuse.
rognes en minfnuum. D'autres ingénieurs distingués la portent à 150 tonnes, j sera souvent diminuée de 2;5 environ,
344
343 35 346
Lorsque la voie de fer est en surélévation ou en contrebas du ter
Cependant il faul encore ajouter les provenances de Bolton, Pres- CONCLUSION. Report, 74 400 f.
raie par où pénètrent les charrettes et camions, la manutention ext
ton et Grand-Junction, qui empruntent pour partie la voie de fer de construction et d'entretien, le chemin de fer ne peut en
moins commode, mais elle n'est jamais difficile, et elle a lieu paa
Liverpool à Manchester, et portent la circulation totale à 440000 tonnes L'exploitation de la marchandise pour compte des entreprises des être grevé.)
les procédés analogues à ceux détaillés ci-dessus. ehemins de fer étant posée en principe pour la Belgique, il ne reste Machines à vapeur de huit chevaux, pour le service
environ. Les bais de charpente se déposent dans une cour, et les wagon
Nous transcrivons ci-après un bulletin du mouvement journalier de plus qu'à examiner comment on parviendrait à leur amener la totalité des entrepôts, grues et autres appareils mécauiques.
parce qu'il donne une de houille sont poussés sur une esplanade à jour au-dessous de la- des transports. C'est encore en Angleterre que nous devons aller (Voir la note d'autre part.) Aiémoirc.
la station de Liverpool. Nous l'avons choisi
idée exacte de la composition moyenne des chargements, et qu'il quelle est une rue. chercher des exemples. Vingt-cinq locomotives accompagnées de leurs tenders,
Les charrettes viennent par celte rue se placer sous des wagons Ainsi que nous l'avons déjà dit, la compagnie de Liverpool et Man- à 50 000 francs l'une, 1250 000
rentre dans les conditions du mouvement général,
dont le fond s'ouvre en tirant un verrou. Rien n'est plus simple et chester a toujours exécuté par elle-même ; mais d'autres compagnies, Quatre cents wagons de toute nature, à 2400 fr. l'un, 960000
ENVOYÉ :
plus rapide. telles que celles de London et Birmingham et Crand-Junction, ont Quatre cents bàches pour les wagons, lanières et ac-
A Manchester, 174 wagons chargés.
(l°.
On emploie, au chemin de fer de Saint-Étienne, mn mode d'expé- laissé exploiter par les carryers, auxquels elles se bornaient à louer cessoires, à 70 fraises, 28 000
Sur la route, 3 d°
dition à l'arrivée et de livraison à domicile qui nous a paru assez coi des wagons à prix débattu. Or, les carryers, ayant toute liberté, ont Matériel pour les magasins, dix-sept grues à 2 400 fr.,
177 venable. Il y a, pour les marchandises de messageries particulière- continué à prendre aux expéditeurs les mêmes prix qu'auparavant, et accessoires; dix-sepi balances et romaines à bascules,
ARRIVÉ: ment, des wagons tie la grandeur et du poids d'une charrette et les entreprises des chemins de fer ont éprouvé dans leurs recettes à 750 francs ; crochets, lanternes et accessoires, 60 000
l)e llanchesler, 61 wagons chargés. ordinaire. On pousse, à l'arrivée, ces wagons sous une grue qui les nie dirninution notable sans que le pays en profitât en aucune façon. Raccordements de la voie, plates-formes excentriques
De la route, 2 d° d°.
enlève de dessus leurs trains de fer, et on glisse dessous un train de L'intérêt particulier de quelques individus a seul tiré avantage de la et croisements (Voyez note 7), 103 800
63 roues de charronnage; puis on attelle les chevaux et l'on part. conduite timorée et irréfléchie de compagnies investies de leurs con- Anvers. - Construction d'une esplanade de 72 mètres,
Le travail de chaque grue exige un commis et quatre hommes de cessions dans ut but d'utilité publique. à 50 francs le mètre, sur quatre voies, pour le décharge-
36 magots vides.
Plus
peine, dont un fait les fonctions de contre-maure et vérifie les pesées. Les compagnies, au surplus, ainsi que nous l'avons dit, recon- ment de 10 000 tonnes de houille. (La majeure partie tics
Le chargement de Manchester consiste en Il y a à Manchester cinq grues pour l'expédition des marchandises; unissent Icur erreur et ne sont plis arrètées que par les moyens houilles sera toujours transportée par les canaux; nous
tons. col, (lis.
2i5 5
c'est donc vingt-cinq personnes; plus un inspecteur, deux commis d'exécution. ne mentionnons ici que ce qui viendra pendant les temps
Coton (1757 balles (le)
aux écritures et trois ou quatre hommes pour pousser les wagons Que le gouvernement belge se rassure donc; qu'il rallie à lui, d'une de chômage.) 14 400
l'aiine, 57 16 3
chargés sur la voie. Total, trente-deux personnes pour suffire à un main ferme, taus les éléments de produits du vaste réseau de chemin Liége. - Construction d'une esplanade pareille, pour
D
Bois de charpente, 15 D

D
mouvement de 80 000 tonnes.'foos les employés sont rétribués à de fer dort il asi vite et si utilement doté le pays, et la reconnaissance le chargement des houilles, 14400
Métaux, 30 U

16
raison d'une honifcation par chaque tonne de rarchandise; cepen- publique étouffera bientôt quelques clameurs intéressées.
Sucre et mélasse, 2 1 2 505 0U)
dant celle bonification est calculée de manière à représenter les émo- Personne ne peut faire aussi bien que le producteur; et lorsque
Lard, beurre, etc. 46 1 2
luments suivants : inspecteur, 150 liv.; employés aux écritures, les intermédiaires ne sont pas indispensables, ils ne servent qu'à ra- FACTAGE ET CAMIONNAGE.
Dois de leiI turc D
cbarun de 100 à 140 liv.; employés au service actif , 70 à 80 liv.; lentir la circulation et à grever de leurs bénéfices particuliers le prix
'l'hé et café, D
hommes de peine et journaliers, 30 à 40 liv.; contre-maîtres, 50 à de la production, au détriment de la masse qui consomme. Et si ja- Achat de quarante camions pour les grosses marchan-
Fins et esprits, 4
mais un producteur a été bien placé pour traiter directement avec le dises, à 500 francs, 20000f.
60 liv. Ce sont les salaires généralement admis en Angleterre dans les
Marchandises diverses, 100
consommateur, c'est assurément lorsque le producteur est le gouver- Dix-huit petits camions couverts, pour le factage, à
30
entreprises de transport.
Cochons, nement lui-même, c'est-à-dire le représentant naturel et l'expression 750 fraises, 13 500
Ii n'y a pas d'heures fixes pour le travail; les employés restent
Total, 893 4 vivante des intérêts de la nation. Cent cinq chevaux pour les deux services, à 500 fr. 52 500
1
tant qu'il y a à faire : seulement, ils ne viennent jamais le dimanche. Quatre-vingt-sept harnais de chevaux de camionnage
ROLTON.
tons. crst. qrs. Nous avions d'abord été frappés de la disproportion énorme qui APERÇU DE L'OIIG.ANIS,ITION D'UN SERVICE DE TRANSPORT DE (sans sellette). à 75 fraises. 6 525
existe entre le personnel et les moyens mécaniques nécessités par MARCIANOISES PAR VOLE DE EER.
8955
28 wagons chargés, 83 9 1 Dix-huit harnais de chevaux de factage, à
A Bolton,
d° 12 17 2 l'expédition, et ceux employés à la réception des marchandises à 135 francs, 2 430
De Bolton, 6 d°
26 d° d° 73 18 3 Manchester et à LiverpooL (On suppose que le service serait organisé entre Anvers et Liége, Construction d'une écurie. (L'intérêt et l'entretien se-
A et de AVigern et Preston,
Dans la station de Liverpool, par exemple, le mouvement est, et qu'il donnerait lieu à un mouvement de 200 000 tonnes, dont ront couverts par la vente des fumiers.) lifémoire.
Total pour Bolton, Nigern et Preston, 170 5 2 80 000 d'Anvers à Liége et 120 000 tonnes de Liège à Anvers. Dis-
ainsi qu'on l'a vu, de 190 000 tonnes vers Manchester, non compris 94 955
Total pour Itolton, Liverpool, Manchester et ce qui va à Birmingham, Bolton et Preston; eh bien, l'expédition tance, 118 280 mètres. Les évaluations et dépenses sont faites d'a-
Graml-Juuctiou, 893 4. I près les prix et usages de France; il y aurait donc lieu à les réviser
n'exige que quatre grues et vingt-six employés; tandis que les ÉTAT 2. - RÉSULTATS DE L'EXPLOITATION DES MARCIIANDISES.
1063 9 3 80 000 tonnes venant de Manchester, plus toutefois les provenances pour les porter au taux de la Belgique.)
des chemins de fer correspondants, exigent dix grues et soixante-cinq Dépenses.
La manutention de masses aussi considérables se fait néanmoins
sans embarras à Manchester, où les dispositions architecturales sont employés de tous grades. En descendant dans le détail, nous avons ETAT 1. - COMPTE DE CAPITAL, 3650 convois par an, à 305 francs par convoi

remarquahlement commodes. reconnu que cette disproportion provenait de la nature différente des (Voyez notes 1 et 2) y compris l'entretien des machi-
transports : ainsi , au départ d'une station, il n'y a jamais séjour de Transports.
L'expédition de la marchandise est fort simple: si la voie de fer nes locomotives et wagons, u

est au niveau tic la cour d'arrivée, les charrettes viennent se ranger la marchandise; les transbordements de la charrolle sur le wagon Personnel des deux stations (note 3), 125 700 o

s'opèrent immédiatement, et le convoi s'expédie aussitôt qu'il y a Station d'Anvers. - Construction d'un hangar à cinq et du factage (note 4),
le long de fables très-solidement établies; des grues saisissent les pour l'expédition, fr.
Personnel du camionnage 115 u

quantité suffisante; ensuité beaucoup de chargements ont lieu sans grues , pareil à celui de Manchester , du matériel du camionnage et du factage,
colis et les déposent sur la table, où ils sont pesés et enregistrés, Construction d'un magasin à deux grues de même di-
D

puis ressaisis par les grues qui les chargent immédiatement sur les l'intermédiaire des grues, la voie de fer étant en contrebas du terrain pour moitié des 3650 convois à petite
d'arrivée des charrettes. Ainsi ,les colons, par exemple, se jettent mension , pour la réception , vitesse dans l ' entretien de la voie (note 5),
wagons en station de l'autre côté de la table, dans des retraits pra- (Ces hangars seraient construits en pans de bois, avec
u

tiqués pour les recevoir. Les wagons chargés tournent sur une plate- sans inconvénient d'une élévation de quelques pieds sur un wagon; Frais de bureau, imprimés, éclairage, chauffage, 10 n
les bestiaux descendent par ur, plan incliné et entrent directement soubassement en pierre et couverture en zinc; ils peu- Entretien tics bâtiments, l p. 100, grues et usten-
forme et vont rejoindre le convoi sur la voie principale par un rac-
dans les parcs qui leur sont destinés. Les marchandises d'arrivée, vent être évalués au plus à 25 fr. le mètre superficiel.) siles, 5 p. 100,
cordement de rails. Les charrettes et camions, les wagons et la table Station de Liége. - Construction d'un hangar à huit
3 D

étant tous au méme niveau , on comprend combien la manutention et au contraire, sont en majeure partie des ballots d'étoffes, des caisses fr, pour 1000 fr. sur les constructions,
de divers autres produits manufacturiers qui exigent beaucoup de grues , p our l'expédition , fr. 50 pour 1000 fr, sur le matériel, 3 D
la surveillance sont simplifiées. Construction d'un magasin à deux grues, pour la ré-
A l'arrivée des convois, la réception a lieu sans plus de difficulté soins et qui doivent, en outre, être rangés avec ordre dans des ma- lmpôts fonciers eotimés à 200 u

gasins jusqu'à ce qu'on vienne les réclamer. Nous avons donc com- ception, de circulation sur la portion de recette repré-
les wagons se rangent devant les magasins; les colis sont enlevés à '
pris facilement d'où provenait la différence de manutention, et nous Construction de deux entrep ô ts o ù l on conservera it l es le prix du transport, soit les deux cinquièmes
l'aide de poulies, mais à Manchester, par une machine à vapeur de
en avons tiré la conséquence qu'il fallait beaucoup moins tenir compte marchandises moyennant un droit de magasinage, de la recette brute (note 8), 025 7.)
dix chevaux, et déposés immédiatement aux places marquées d'a-
du nombre de tonnes que de la nature des marchandises, pour ap. (Le d ro i t d e magas ina g e devant couvrir les frais de
vance, où les propriétaires viennent les réclamer quand bon leur F. 1925700 70
semble, et les extraire du magasin par le même procédé. précier les frais que nécessite leur manutention. A reporter; 74 400
3'47 3,43 3+9 350

Recelks.
Report. 54 100 (r. niais elles doivent être plus que suffrsariiea pour la Belgique. L'éva-
3 000 }touille, 5 sh.. 4 d. par tourte pour 52 kilomètres,
lift7c. -1 inspecteur de la marcl)andise, luation pour les chevaux doit être beaucoup trop forte; voici com-
X00 000 tonnes de grosses marchandises et bestiaux 2 400
soit, par kilomètre, 12 centimestJ2 m.
Service 1 teneur de livres, ment nous l'élablisso(s eu I'rance pour des chevaux assujettis à un
à 14 cent. en moyenne par kilom., soit pour 119 kilom. 3332000 f. central.
J
( 6 employés aux écritures à 1800 francs, 10 800 Cochons. Ou livre urxlinrai'rentent 1 wagon pour 3 (((unes. On charge
rude travail 18à 20 bêles, soit envirmI 1 ('Il. G d. par tète et pour52 kilomètres, ou
La roule de Liége à Auvcrs pouvait comporter, avant S commis aux écritures à 1400 francs, 11 200
Service 1 Décalitre d'avoine par Jour, prix moyeu, 1 fr. 30 c.
l'établissement ries chemins de fer, six services de dili- des 8 grues 8 contre-maitres à 1100 francs, 8 8110
3 e. 63 ni. par tète et par kilomètre. O( voit quels produits considé-
1 Botte (le foin à 50 cent., 50
gences par jour (soit douze courses); chaque voiture de- de l'expédition. ! 28 hommes de peine à 800 francs, 22 400 rables a obtenus la cnrnpaeuie, et cepetlda(l, pour la nutrchaudise
3 hottes de paille a 30 cent., 90 générale, le prix de 10 shillings est nominal; la concurrence des car-
vait transporter, en moyenne. 1000 kilonl, de marchan- (2 commis aux écritures à 1.400 francs, 2 800
Service Son, fèves, etc., par extraordinaire, 05 naux fait transiger la c((nnpaLnie à chaque i(stamt, et la movenue ne
dises, avec excédant de bagages. soif 12 000 kilogrammes des 2 grues 2 contre -maîtres à 1100 trames,
1
2 200 l'errage, mé.licalionordinairepar abonnement 20 ressort qu'à 8 su. 41 d. soit, pour 52 kil., 20 e. 45 ru. par kilomètre.
par jour, et par an 4 380 000 kilogrammes, à 4 fr. 50 les de la réception. 10 hommes de peine à 800 francs 8 000 Entretien des harnais par abonnennenl,
,

197104 10 Encore..f,mdrail-d déduire du produit total des marchandises ce


100 kilogranuues,
Plus, 20 articles à la main. soif 240 par jour, et par an Total pour 106 employés, 125 700 Usure d'Un cheval (le 500 fr., revendu 200 au bout de que la contpa.guie a Ieru des autres chemins de fer pour l'usage de
5560 deux ans, soif, par jour, 41 ses voies. Le ehennin de Crand-Junclion, p,u exemple, a nui mouve-
87 600, au prix moyen de 60 centimes,
N04..-FACTAGE ET CAMIONNAGE. Somme à valoir pour des épidémies, accidents, etc. 54 ment (le 11.00 tonnes par semaine, soit sur v1anehester, soit sur Li-
Fimugce, papiers-valeurs, recouvremelsd'elfels. (Cette
nalnre d'effets n'ayant d'importance que pour la roule 4 fr. se. verpool. Ceux de Bolton et P( eslon so(t dans le mênu cas pour 70 à
de Paris à Anvers par Bruxetles.) Camàonnage. -200000 tonrusde marchandises à répartir à Liége Les fumiers paient le loyer de l'écurie. 80 000 t()(ees par an; de sorte que, fous les comptes faits, le prix titi
Produit (lu camionnage à I fr. 50 par tonne, 300 000 et à Anvers donneraient lieu à 81) 000 courses de camions à deux Il ne faut pas, au surplus, s'effrayer tin nombre d'employés et du transport (les 270 000 tonnes tamspnrlées pour le compte du chemin
Produit du factage à 45 cent, en moyenne, par article r chevaux, puisqu'un cheval traîne l'acilenne(t 1250 kilogrammes au matériel que nécessiteront tant l'exploitation (le la marchandise que de d'en de llauchester et Liverpool n'est probablenieut 11115 de beau-
soit pour 214000 articles,. 96 300 pas. le véhicule non compris. Ce serait doue 219 courses par jour; le camionnage et le factage. Lorsque l'ordre est bien établi, le travail coup 5111)éricm ai l'4 c. pII' tonne et par kilomètre (prix (le la Belgi-
A ajouter le produit du transport des dépêches, ou, ce et comme un attelage de 2 chevaux pourrait très-bieTI faire 6 courses bien divisé, il n'y a guère à craindre aucune complication fàcheuse. l''' avec des frais d'exploitation beaucoup plus cousidérabtes et un
qui revient au même, le montant ale Fécononnie qui ré- par jour (puisqu'il en fait 5 à Paris), le camionnage exigerait 72 che- L'administration des Messageries royales (le France occupe à elle parcours beaucoup plus restreint)..
suite des chemins de fer pour l'administration des postes. Mémoire. vaux, auxquels il conviendrait d'en ajouter 115 de relais, ce que l'ex- seule plus de 700 personnes dans son établissement de Paris; (laits ce On va voir maintenant, par ce qui suit, des inconvénients de In fa-
périence prouve être une rrresure de prudence et de véritable écono- nombre, il y a environ 80 commis aux écritures et plus de 120 facteurs. veur accordée aux intermédiaires. Le chemin de Crand-Juuction,
Produit brut, 3977960 qui u'a à craindre aucune concurrence, éprouve cepe(danl la même
nu e. Il faudrait donc, pour le canai((nnage (les deux stations,87 chevaux Elle a en outre plus (le '400 bureaux en province, et toute cette ad-
Dépense, 1 925 700 et 40 camions, afin de n'être pas à court en cas d'accideut. Pur la ministration marche avec nu ordre remarquable. dépréciation dans Ses .produits que celui (le Liverpool et .Manchester,
Bénéfice, 2 1152 259 conduite des camions et la livraison à domicile, il faut 2 camionneurs Et d'ailleurs, il n'y a l5 une manufacture (le quelque importance obligé de lutter contre trois canaux.
par camion attelé, soit 72 hommes. qui ne compte nn personnel pies (ombreux que celui que nous Crand-Junction, (lu I r juillet 1838 au 30 juin 1539.
Somme égale, 3 9777 960 »
Nous préférons de beaucoup dans l'usage les camions à 2 chevaux, proposons d'all'ecleràl'ex ploitation de la marchandise par voie de fer. Produit des marchandises en argent, ci 53 625 liv. si. 5 sh. 8 d.
parce qu'ils n'exigent pas pins rl'hnmmes que ceux à 1 cheval. Il faut En'francs , 1 35t 357 fr,11 e.
toujours qu'un camion soit gardé pendant qu'un homme va livrer les N° 5.-II existe aarjeur(l'bui 10 convois de voyageurs entre Liége En tonnes, 57 200
NOTES EXPLICATIVES DES ÉTATS N05 1 et 2.. et Anvers; nous preposo(sd'eu établir un pareil (ombre pour la mar-
colis, régler les leltres (le voilure et faire émarger son registre par
le destinataire. chandise, et nous eousentons à partager les frais d'eutrelien de la
Noie 1"° 1. - Cent vingt mille tonnes de Liége pour Anvers don- Quant au factage, il résulte d'un travail fait aux Messageries royales voie par égales portions, bien qu'évidemment les convois à petite
nent, par jour, 32S bennes, qui peuvent être réparties sur 6 courses sur 307 923 articles, que la moyenne en poids est de 21 kilogrmmes vitesse doivent occasionner moins de dégradations. Pomjustife no- Marcban(lisesgénéralesi liv. 5sh. pour 158 kitorn..19c.93 m. pat Iti1.
de 18 wagons. 80 000 tonnes d'Anvers pour Liége tlonneut, par jour, 7hectogramrnes par article, et que la (listributin( a été opérée Bains tre chiffre de 231 825 fr. porté pour portion contributive (le la mar- houille, pas de t!Hif particulier. 'hr,msporl iusiguilla(t,
219 tomes, soit 4 convois, y compris mème le retour des wagons Paris par 2'4 chevaux. Chaque cheval adoras réparti, par jour, uu chaudise, anus dirons que la compagnie (le Crand-Juuctiou a passé, Cocluns. pur tête, 12 e. 92 nr. par kilnméte.
vides. 200000 tonnes donneront donc 10 convois par jour, soit pour poids moyen de 760kitogramrnes dans 35 domiciles ; or, couune nous depuis le ierjansier 1839, un marché à forfait avec un sieur Allcard La moyenne des marchandises nO donne que 18 shil. S.I. par lorgne,
l'année 3650 convois, et corséquernment 3650 courses de locomotives, avons estimé à 221 000 le non lire total des articles (te messageries qui, nnoyo(nmt 20 500 livres pour 82 milles, soit 250 livres pareille, au lieu de 1 liv. 5 shil., prit du t..rif, c( raison des avantages faits,
avec emploi de 180 wagons par jour. entre Liége et Anves, et que l'on pourrait, sans iucotn'éuient ,'engage à maintenir la voie dans le meilleur état. Le rapport fait aux pour portion des transports, aux convers, qui gagnent la dil1 u'ence,
CoNvoi. à 40 le nonble des domiciles, il résulterait de nos calculs que l'on actionnaires à l'expiration du 1°r semestre de 1839, déclare positive- sans aucun bénéfce pour les expé(lileur5. (18 sh. 6 d. donnent par
N° 2. - FEArs D'UN
arfaitement le service du factage avec 15 petits camion s att elés ment tlue la compagnie n'a qu'à se louer (le son traité avec le sieur kilomètre 14e. 88 m.)
2500 kilogrammes de coke à 5 fr. les 100 kilogrammes, 125 fr. f era it p
d'un cheval et 30 facteurs anibubnds, pour les (leux slalio( Allcanl; -et nous croyons faire la part bien large en supposant que Quant à la conpagnie du chemin de Lotdon and 1 irtningltaut, qui
Huile suif etc. En ajoutant les cas imprévus, 3 chevaux et 3 cami l'e(tetieu en Belgique coûtera aussi cher qu'en Angleterre. Les if t pas encore voulu expédier de niarciandises pour son compte, elle
,
Mécaniciens et chauffeurs, 18
n'éprouveaitjauais de retard. Nous pouvoirs donc mainten 118 280 mètres qui sépaarent Anvers (le Liège représentent exacte - s'est bornée à faire construire près Londres, et à liirminghau, des han-
' Proportion par jour de la grande répa-' ment 73 milles anglais '1; 3, et la livre sl. vaut aujourd'hui 25 fr.20 e.
luer d'une manière positive les frais du camionnage et du facta ge p gars qu'elle meti la disposition des carryeus. Ces cauryers out trans-
Usure
ration 42 fr. 50
de la machine. Entretien journalier, deux stations de Liége et d'Anvers. porté, dans le premier semestre, de 1839, 50 OOO tonnes de niarel au-
17 50 N° 6.-Ou se récriera sans doute sur le bénéfice résultant de Fétat
87 chevaux (le camionnage. dises, qui ont produit 19992 liv. 7 shil.5 d, net (le frais ne t (c)iou et
Usure des wagons à 5 francs par voyage pour 18 wagons u, 2. Qu'on veuille bien se rappeler que, (111115 l'hypothèse où nous
90
18 d° de factage. d'employés, mais non de la codribulimn dans l'entretien (le lai voie,
roulant, u((us souurus placés, les chemins de fer belges ayant été faits pour de l'usure des wagons et des impôts payés au gouverneum(t. I I ne reste
105 chevaux, à 4 fr. parjour, 420 francs, soit fr. 153 les voyageurs, nous ne grevons l'exploitation des marchandises d'au-
305 donc pas à la compagnie 7 shillings ii' 1(/1(/1e pour 113 milles, taudis
2 clefs camionneurs à 1200 fr., 2 400 cune portion contributive dans la construction du chemin, dans celte qu'au prix minimum de 15 à-16 e. par kilomètre, que perçoit la compa-
N° 3. - PEnsoxNEL DES DEex STATtoNs. 72 canriottueurs à 900 fr., 64 des ateliers, (on plus que dans les frais géuéraux.Au surplus, nous gnie de Liverpool et :Manchester, elle aurait dû toucher brut 23 shil-
Anvers.-1 inspecteur de la marchandise, 3 000 facteurs de ville à 900 fr., le répétons, ce sont les atlversaires du.transpot de la marchandise lings;-et, en déduisant 45 p. 01°, ce qui est énorme pour la portion de
chefs facteurs de bureau à 1200 fr., 2 qui ont l'ail cette position, qui a d'ailleurs beaucoup d'analogie avec
(1 teneur de livres, 2 44)0 frais afére(le à la marchanulise seule, il lui serait resté 12 shil. i d.,
Service facteurs gardes-magasin à 1100 fr., 2
général. 4 commis aux écritures, à 1800 francs, 7 200 celle de Liverpool à 1l1(nchesler, dont l'administration reconualt au- c'est-à-(lire plus du double de ce qu'elle a certuiuement encaissé. C'est
facteurs (le bureau à 900 fr., 7 jourd'hui qu'il ne faut mépriser aucun élément (le recette.
5 commis aux écritures à 144)0 francs, 7 une recette de plus d'un million de francs par au, qui lui échapperait
Service 2 chefs d
'
1500 fr., 3 000 Liverpool et Manchester, du I"rjuillel 1838 au 30 juin 1839.
des 5 grues 5 contre-ma i tres à 1100 f rancs, 5 si elle persévérait dans le système qu'elle a suivi jusqu'ici ; mais son
de l'expédition, 18 hommes de peine à S00 francs, vétérinaires à 1500 fr., Produitdes narchandises, 113539 liv. 1 sh. 1 d.
attention a été trop fortement excitée par les déplorables résultats que
chefs charrons à 1500 fr.. 000 En argent de lrance, 2 861 184 fr. 16 cent.
2 commis aux écritures à 1400 francs, 2 ce s}5tènu a c(((ramés avec lui, pour qu'on puisse supposer qu'elle u'y
Service II'
de 40 grands camions et 18 petits, à 150 fr. En tonnes, 270 000
12 contre-maitres à 1100 Uranes, o
des 2 rues renoncera pas prochainement. Quand ou pense qu'un chemin de fer,
700
de la réception. ,10 hommes de peine à 800 francs, S 000
Tari/. placé comme celui de Birmingham à Londres, a transporté à
pour 122 hommes et 105 chevaux, 277 000 peiue4- 0 000 tomes de marchandises dans l'espace d'un au, malgré
) 2 hommes de peine à 500 francs, 1
des hoServiceuilles. t Le bénéfice serait doue de 80 000 francs environ. Marchandises générales 10 shillings par tonne les facilités qu'offre la compagnie tant pour les prix que pour les
A reporter. 54 100 évaluations de salaires seraient u( peu faibles pour la France. pour52-kilomètres , soit, par kilomètre, 24 centimes 23 m. moyens de traction, on ne peut méconnallre la funeste influence die
a

352
351 353 354

termédiaires inutiles, et conséquemment nuisibles au développement Les statues de Travot, en Vendée, de Kléber, à Strasbourg, souvent moins utiles. C'est, de la part de la Société Polytech- digne d'un artiste éminent, d'autre récompense pour l'exécution
naturel et progressif de la circulation. de Joubert, à Valence, de Corneille, à Rouen, de Riquet, eu nique, un acte digne de son institution que d'ériger un monu- de la statue de Gutenberg que le droit d'écrire son nom sur
Languedoc, se dressent fièrement dans leurs villes natales; et ce ment à l'ingénieux constructeur de cet Observatoire de Saint- la base du monument.
Ne 7. - Nous supposons qu'il y ait 1000 mètres de raccorde-
noble exemple, imité dans toutes les parties du pays, promet d'en Petersbourg, dont la lanterne mobile facilite tant l'exactitude Ce remarquable rapport de sentiments, dans un but absolu-
ments des hangars de marchandise avec les voies principales,
1000 metres. faire quelque jour un magnifique musée dédié à ses grands hom- des observations astronomiques ; au savant auquel l'optique doit ment semblable, atteste la direction intelligente des esprits, et
ci
300 mes. Tout a concouru à stimuler ce louable sentiment de grati- des instruments si perfectionnés, et qui a partout envoyé en Eu- la France devra à cette double ovation l'occasion de prouver
Voies dans l'intérieur des hangars.
tude nationale : le repos de la paix qui nous permet, tranquilles rope les produits de ses heureuses recherches, ces verres si purs, deux fois, en Allemagne comme à Strasbourg, sa supériorité
1300
sur le présent, de songer au passé; les progrès de l'industrie, qui si parfaits, qui permettent à la science de pénétrer les secrets du dans l'une des parties les plus intéressantes de l'application de
Nous calculons, en France, le mètre de chemin de fer terminé, y mettent à notre service les méthodes les plus simples, les procé-
compris conséquemment les rails à 30 kilogrammes par mètre, cous-
ciel. l'industrie aux arts,
dés les plus ingénieux , pour réaliser ce que les arts ima- Entre tous ces génies supérieurs dont la société a conservé 1lM. Soyez etIngé, les dignes successeurs des frères Keller,
sinets, chevillettes, achat de terrain, terrassement en plat pays et clé-
ginent. religieusement le souvenir, il en est un qui mérite surtout son
Cure,à50francslemètrecourant,soit,pour13000rnètres, 62000fi'. connus par des fontes si remarquables, ont coulé en bronze la
Cette estimation est évidemment exagérée pour la Ainsi, aujourd'hui l'emploi du bronze, dont la préparation et respect par l'admirable invention dont il l'a dotée; c'est celui de sculpture composée par M.1)avid ; maintenant ils préparent les
Belgique. la fonte sont une des supériorités industrielles de la France, se Gutenberg. Déjà Mayence, qui dispute à Strasbourg l'honneur bas-reliefs qui complètent cette grande composition.
14 plates-formes tournantes pour les deux stations généralise singulièrement. Cette durable et brillante matière se d'avoir reçu le père de l'imprimerie alors qu'il en méditait la Nous nous abstenons de donner ici aucune appréciation de
à 2400 francs l'une, 33 600 substitue fréquemment au marbre dans nos monuments de quel- découverte, a demandé au ciseau de Thorwaldsen la statue de l'oeuvre de M. David, la Revue de l'Architecture comptant, comme
. 16 croisements de voie pour les deux stations que importance; et l'usage de ce métal, qui exige tant de soins Gutenberg, et, le 14 août 1837, elle a été inaugurée aux acclama- elle l'a promis, donner dans un de ses numéros prochains les
à 125 francs,
5 000 et de difficiles travaux, en même temps qu'il ajoute à la durée et tions d'une foule immense. détails les plus circonstanciés sur le monument érigé à Gu-
16 excentriques, idem, à 200 francs, 3 200
à l'éclat des couvres de nos sculpteurs, atteste de plus en plus Dans cette occasion, Thorwaldsen a pris une généreuse initia- tenberg.
103 800 l'union intime des sciences et des arts. tive, qui depuis a été suivie ; il refusa d'accepter aucun prix pour Tout était disposé pour la grande solennité , car la ville de
Nu 8.-La portion du prix représentant le péage pour l'usage de la Les nations voisines, la Suisse, la Bavière, la Prusse, l'Angle- ses travaux, fier de prendre part àcette belle oeuvre etd`y attacher Strasbourg veut marquer cette époque par de brillantes fêtes,
voie, est naturellement exempte d'impôts. Les droits de circulation terre , la Russie, aussi bien que la France, illustrent à l'envi le son nom; et, comme si tout eût dû concourir à donner à cette quand elle s'est vue forcée, pour achever son oeuvre, de récla-
montent, en France, à 11 1f10e p. ele du prix de transport. C'est ce souvenir de leurs grands hommes, et chaque jour de nouvelles solennité un grand caractère populaire et social, pour nous ser- mer l'aide non-seulement de la France, mais de tous les pays
qu'on appelle le droit de dixième, soit 10 p.elo souscriptions sont ouvertes pour élever de nouvelles statues. vir d'une expression aujourd'hui adoptée , la souscription , à qui sont assez éclairés à cette heure pour comprendre la philo-
Plus, le décime de guerre; I En Danemark, le célèbre sculpteur Thorwaldsen dresse , dans
1110e Mayence, fut ouverte à tous indistinctement, étrangers ou na- sophie d'un appel qui demandé le concours de tous indistincte-
Et le décime de régie, la chapelle de la cathédrale de Koeskild, une statue en bronze à tionaux, et toutes les offrandes furent accueillies, qu'elles vins- ment pour l'homme dont le génie a profité indistinctement à
11 1110e Christian VI. sent d'un côté on do l'antre du Rhin. Lin fnndenr français tous.
La recette brute des marchandises étant clone, non compris celle de L'heureuse influence des arts, excitée par le patriotisme, se M. Crozatier, fut chargé des travaux de fonte de la statue mo- La souscription est ouverte , et le comité, composé des noms
factage et de camionnage, de 3 581 660 fr. )) révèlejusqu'aux lointaines extrémités de la Russie. Dans le gou- delée par Thorwaldsen ; et, comme l'artiste danois, il ne voulut les plus honorables de la littérature, s'adresse aujourd'hui à
Dont les 215C9 pour transport 1 432 664 n vernement de Tumbow, un négociant consacre, de ses deniers, recevoir aucun honoraire, et n'accepta que le remboursement toutes les sympathies éclairées pour terminer le monument
un monument à Pierre le Grand ; et àTobolsk, une souscription, des dépenses matérielles de la fonte. consacré à Gutenberg. Parmi les membres du comité, nous ci-
L'impôt (lU 10' serait de 143 266 fr. 40 cent.
à laquelle l'empereur a concouru pour 11 000 florins , s'ouvre Strasbourg, poussée par une généreuse émulation, dispute terons MM. de Lamartine, Arago, I)aunou, Guizot, 1%iignet,
Le décime de guerre 1!326 64
afin d'honorer par une pyramide en marbre le souvenir du
14.32 66
aujourd'hui à I1layence l'honneur de rendre un hommage écla- Montalembert, et enfin 14111E Crapelet, F. Didot et Würtz,
Et celui de régie conquérant de la Sibérie. tant, solennel à l'inventeur de l'imprimerie; et, sur les bords
, ces honorables représentants du grand art inventé par Gu-
Total.... fr. 159 025 70 Le 22 avril, on posait, à Flessingue, la première pierre d'un du Rhin, elle aussi élève un monument au progrès et à la civi- tenberg.
monument érigé à de Ruyter, le courageux amiral qui a porté lisation. Déjà elle a consacré une statue à Kléber, le célèbre gé- Le comité a publié une adresse qui fait connaître avec quel-
si haut la gloire navale de la Hollande. néral qui, aux premiers bruits de la Révolution, déposait le ques détails la mission que s'est proposée la commission insti-
A Berlin, c'est la statue de Frédéric le Grand qui va s'élever crayon de l'architecte pour prendre le sabre du soldat. tuée pour l'achèvement du monument de Gutenberg.
au milieu de la ville; là encore, une souscription nationale A l'occasion de l'inauguration de la statue , une médaille a Elle rappelle surtout que Strasbourg vit les premiers essais de
doit pourvoir aux dépenses d'exécution, et déjà elle dépasse été frappée, dont la double inscription résume en deux dates l'imprimerie , et que Cutenberg fut l'enfant adoptif de la vieille
30 000 thalers. la vie de Kléber, et rappelle l'hommage que Strasbourg a rendu cité alsacienne.
La ville de Brives, pleine du souvenir du maréchal Brune, va à sa mémoire. D'un côté on lit : J.-B. Kléber, né à Strasbourg L'époque de l'inauguration est heureusement choisie; car
lui élever une statue. le 6 mars 1753, général en chef en Egypte, mort au Caire le l'année 1840 amène précisément le quatrième anniversaire
Les arts et la science industrielle ont également leur part dans Ii juin 1800. Le revers représente fa statue du général, sur le séculaire de l'invention de l'imprimerie , qui doit être célébré
ces hommages. Le 20 mai, Nuremberg a dû saluer de ses accla- piédestal de laquelle est gravé : A Kléber, ses frères d'armes, avec tant d'éclat.
mations la statue de l'illustre Albrecltls (Albert) Durer. Au mois ses concitoyens, sa Patrie; 1840. L'Alsace a commencé l'entreprise et n'a reculé devant aucun
d'août, la statue de Rubens sera inaugurée à Anvers, et la Eh bien ! à côté de la gloire militaire, Gutenberg, hospitaliè- sacrifice pour la terminer; mais, puisque malgré ses efforts elle
ville de Liége prépare une semblable ovation à Grétry. De son rement reçu durant douze années en Alsace, représentera la se voit obligée d'en partager la gloire, nous ne doutons pas que
côté, la ville natale de M. Poisson a déjà voté 3 000 fr. pour science, les utiles travaux de l'esprit. la France entière ne s'associe à la grande manifestation qu'elle a
ériger un monument au savant académicien, dont la perte est Ce projet d'élever une statue à l'inventeur de l'imprimerie n'a provoquée. Déjà, dans plusieurs villes, des comités se sont for-
STATUES COMMÉMORATIVES. encore si récente. pas été accueilli à Strasbourg avec moins d'empressement qu'il més pour recueillir les souscriptions et éveiller l'intérêt national
La Société polytechnique de Bavière a décidé l'érection d'une ne l'avait été, il y a cinq ans, à Mayence, et dans les mêmes sur une ceuvre si populaire.
Aujourd'hui plus que jamais, malgré les reproches d'oubli et statue de grandeur naturelle au conseillerlJtzhncider, illustration circonstances les mêmes inspirations d'admiration et de désinté- Cette demande de concours, adressée non-seulement au pans,
d'égoïsme adressés à notre siècle, la reconnaissance populaire se sérieuse à laquelle la mécanique doit d'importants services, et ressement se sont reproduites. Les citoyens ontapporté en toute mais encore aux étrangers, de la part de Mayence, puis de Stras-
plaît à consacrer par un monument le souvenir des illustrations que l'Europe savante a placée au premier rang pour ses utiles hâte leur denier à la souscription; comme Mayence. Strasbourg bourg, a été imitée à Schaffouse, où on prépare une statue à
de toutes sortes qui prennent rang dans l'histoire. travaux. a choisi un sculpteur digne de l'oeuvre par la popularité de son Jean nliiller, le meilleur historien de la Suisse. Le comité nommé
De généreuses souscriptions élèvent partout en France des C'est une très-louable pensée de rendre aux recherches pro- talent, M. David, qui s'est empressé d'accepter la tâche qu'on dans cette occasion a envoyé une sorte de manifeste aux hommes
statues aux généraux, aux savants, aux artistes enfin, qui ont fondes, obscures et modestes de la science, un hommage qu'on a lui proposait; lui aussi, s'associant comme Thorwaldsen à la éclairés de tous les pays, pour les inviter à contribuer à l'érec-
fait notre gloire. jusqu'ici trop semblé réserver pour des gloires plus éclatantes et noble pensée de la souscription, n'a voulu, par une générosité tion de la statue de Jean dliiller
T. I. 23
356 357 358
355
rie de chiffres consciencieuser'ent recueillis, est certainement de M. Bineau, les faits saillants qui peuvent intéresser nos ler-
La Bavière se dresse à elle-même une statue allégorique en BIBLIOGRAPHIE.
une excellente chose; mais pour passer d'un pays à un autre , il tours . M . A . Guillaume , M . Smith , et p lusi eurs au t res pu bli-
bronze. y a un certain nombre de coefficients indispensables à connaître et cistes , ont donné une idée assez précise de tout ce qui concerne
Cette sculpture colossale doit avoir 5k pieds de haut, et cinq Notice sur les chemins de fer anglais, par le major G.-T. Poussin, -
qui sur- Lettre sur les chemins de fer anglais, par Aug. PEEOONNUT. - sans lesquels tous les calculs faits à priori sont entachés d'inexac- la législation des chemins de fer anglais, pour qu'il soit inutile
personnes pourront facilement se tenir dans la couronne Lettre sur sa mission en Angleterre, par Edmond 'l'EISsEEENc. - titude , et ces coefficients sont a peine indiqués dans le livre de de suivre ici M. Bineau sur ce terrain ; tout le monde sait au-
laquelle on par-
montera le front de la déité allemande, et a Chemins de fer d'Angleterre, par 119. IhNEAu. M. Bineau. Ajoutons que dans un ouvrage où l'on prétend traiter jourd'hui qu'aux compagnies qui peuvent surmonter à prix d'or
viendra par un escalier tournant. la question des chemins de fer d'une manière complète , le cha- les obstacles queleur suscite la propriété, la loi anglaise accorde
Gloire et pla-
Cette figure immense, destinée au temple de la Rien n'est plus simple que le squelette du réseau de chemins pitre des frais annuels, et plus spécialement encore celui des frais la plus grande latitude, soit sur les questions d'art, soit sur
domine une vaste prairie dont l'ho-
cée sur une éminence qui
Munich de fer anglais, partiellement achevé aujourd'hui, mais qui sera de traction, n'est pas suffisamment développé : un chiffre global celles de tarif, concession directe, perpétuelle, sans dépôt de
rizon est au loin borné par les Alpes, semblera protéger entièrement livré a la circulation en 18!x2. Imaginez une grande ne saurait suffire , et les comptes du chemin de fer de Liverpool cautionnement, autorisation d'emprunter dès que la moitié du
de sa grande ombre. ligne, doublée sur quelques points, formant comme une épine à Manchester, de 1832 à 183!x, reproduits dans l'ouvrage de capital social est réalisée, libre parcours décrété en principe,
Elle pèsera mille quintaux , et sera probablement fondue dorsale, et qui traverse la Grande-Bretagne dans toute sa lon- M. de Pambour, dans celui de M. Teisserenc, dans l'avant- mais inexécutable en fait : voilà eo résumé le caractère de cette
l'année prochaine ; c'est le sculpteur Schwanthaler qui a donné le gueur en partant de trois points de la ]Hanche : Portsmouth, projet du chemin de fer de Sedan, par MM. Flachat et Petiet, législation. Nous passons donc de suite au chapitre des dépenses.
modèle, aujourd'hui terminé, de Bavaria. Brighton et Douvres; réunissant Londres, Birmingham, Man- dans l'avant-projet du chemin de fer belge , par MM. Suions et Le premier article qui figure au chapitre des dépenses sur les
Le roi de Bavière vient de rendre hommage à un écrivain cé- chester, Leeds, York, et aboutissant à Newcastle. Trois lignes de Ridder, sont déjà d'une date un peu vieille pour être con- chemins de fer anglais, est celui des frais de. concession, dépense
décidé
lèbre, surtout en Allemaagne à Jean-Paul Richter; il a transversales, assemblées en manière de bras sur la première, et sultés autrement qu'à titre de renseignement. L'effet moral pro- fort lourde et qui résulte uniquement des formalités qui accom-
coulée
qu'une statue de l'auteur humoristique par excellence, qui relient les ports de l'est aux ports de l'ouest et aux villes du duit en France par les expériences malheureuses des premières pagnent cet acte législatif. Dans le Royaume-Uni, en effet, ce
en bronze par Schwanthaler , serait donnée à la ville de
centre : Yarmouth à Bristol, par Londres; -Ilull à Liverpool, compagnies de chemin de fer est tel, qu'à l'avenir les ingénieurs n'est pas sur une simple demande que la concession directe est
Bayreuth. par Selby, Leeds et Manchester; - Newcastle à Maryport, par ne sauraient dresser leurs devis avec trop de soin; et pour cela accordée ; il ne suffit pas d'être bien secondé , de compter des
La Grèce veut aussi assurer par la consécration de l'art la Carlisle; - enfin, en Écosse, une quatrième ligne transversale il faut qu'ils possèdent à l'avance des données certaines sur tous membres de la chambre des Communes, des membres de la
mémoire des hommes généreux dont le patriotisme a constitué isolée, mais que l'on songe à réunir au système général, malgré les éléments des dépenses de premier établissement, des dépen- chambre des Lords parmi ses fondateurs, pour l'obtenir; il faut,
son indépendance. lesdifflcultés queprésentele percementdes monts Cheviots. Cette ses d'entretien, des frais de traction par locomotives, par ma- par des enquêtes publiques, par des témoignages imposants, par
On va élever dans l'île de Syra, où s'accomplissent de nom- quatrième ligne, partant de Leith et allant rejoindre Ayr par chines fixes sur les chemins de fer. Ces éléments ne se trouvent des plaidoyers habiles, démontrer la nécessité, la possibilité du
breux travaux de construction, deux statues à deux poëtes Édinburg et Glasgow, vous aurez ainsi une idée exacte de cette encore complets qu'en Angleterre (1). projet que l'on veut exécuter, et ces formalités doivent être re-
nationaux, Riagas et Koraïs, ces chantres dévoués de la liberté, rouvre magnifique, conçue et exécutée en moins de douze années. La dette pénible et délicate de notre rôle de critique une fois nouvelées chaque fois qu'une modification dans la charte d'in-
qui moururent à Paris avant d'avoir pu saluer l'émancipation Tous les autres railwnys non compris dans ers directions ar- payée , nous n'avons plus que des éloges à donner, et nous allons corporation devient nécessaire à la compagnie. Mais si la dépense
grecque. térielles, ne doivent être considérés que comme des embrancht)- extraire de ces quatre publications, et principalement de celle occasionnée de ce chef est souvent exorbitante, puisqu'elle s'est
Cette longue nomenclature des Statues commémoratives qu'on ments ou des routes créées pour le service spécial des siéges
élève en Europe n'aurait qu'un médiocre intérêt sans les cir- d'extraction minérale. Les chemins principaux et chemins secon- (1) Ce n'est pas à dire pour cela que les ingénieurs anglais les mettent eux- élevée jusqu'à G7 000 fr. par kil, surie chemin de fer de Londres
mêmes toujours à profit, et l'inexactitude des estimations fournies par les in- à Brighton, elle produit au moins ce résultat, de nelaisser éclore
constances toutes spéciales qui l'accompagnent. L'empressement daires forment ensemble un développement de mille lieues, ex- génieurs de chemins de fer en Angleterre continue à ilrc l'objet de plaintes que des compagnies qui ont étudié leur railway avec soin. Ces
le
dont chacun a fait preuve dans ces importantes occasions, ploité sur la moitié de sa longueur. La plus grande ligne conti- sérieuses de la part de nos voisins d'Outre-Manche. Voici un tableau extrait frais n'existent pas chez nous; il est inutile de nous
choix des hommes auxquels on a consacré des monuments, nue est celle qui conduit de Lohdres à Preslon, en traversant du numéro du G juin du Railwag Dlagasine, et qui donne à la fois les devis
y arrêter.
Après les frais de concession viennent les achats de terrains.
prouvent le sentiment éclairé qui a présidé à toutes ces mani- successivement les chemins de fer de Londres à Birmingham , de d'estimation qui ont servi de base a l'organisation des compagnies et le
chiure de la dépense réelle: C'est là, peut-être , la plus grave difficulté qu'aient à vaincre les
festations. Grand-Junction, de Liverpool d Manckesler, et de North-Union. compagnies anglaises, nous allions dire les compagnies fran-
AuJjourd'hui, ce ne sont plus les gouvernements, les hautes Elle a près de 100 lieues. Cent-quatre administrations indépen-
hommes; RA ('P0 ni çaises. Dans le Royaume-Uni, la prise de possession préalable est
administrations, qui décernent des statues aux grands lien commun, sans contrôle, DATE
par dantes les unes des autres, sans ISSTDIATION DÉPENSE autorisée parla loi, mais il arrive continuellement que, pour
de

fière des illustrations qui l'ont honorée NOMS. l'estimation


uniquement guidées par leur intérêt, ont dû donner lieu à bien
de
la moindre ville I primitive. réelle.
des monuments; et quand elle ne l'incorporation. à la depense éviter des oppositions tenaces et redoutables, les concessionnaires
leurs talents, leur consacre des plaintes, soit dans leurs rapports avec le public , soit dans réelle.
sont obligés de faire dévier leur tracé, ou, encore, d'acheter
peut suffire seule à toutes les dépenses , elle adresse à la nation, leurs relations entre elles. Ce sont ces abus, ces réclamations, ces
des terres à des conditions extrêmement onéreuses. C'est ce qui
aux étrangers
a même, un appel presque toujours entendu. Quand plaintes, qui ont motivé la dernière enquête, volumineux travail liv. st. liv. st.
Ballochney........... vient d'arriver sur l'EasternCounties railway. On verra du reste,
le citoyen auquel on rend hommage brille par une gloire plutôt dans lequel M. Poussin a puisé les éléments de sa notice , desti- Dundee et Nervtyle....
18 431
30 000
38 431
170 0(0
Mai 1826
la.
2.09
5.67
donne les J5 par le tableau suivant, combien ces dépenses sont variables.
sociale que nationale, quand c'est à l'humanité qu'il a née à compléter la brochure qu'il publia l'an dernier (Examen
Edinburgh et Dalkeith
Glasgow et Garnhirk...
70
28 479
133053
1181)5
Id.
Id.
1.90
5.12
trésors de son génie , alors, on a pu le voir, toute étroite partia- comparatif de la question des chemins (le fer en 1839.) Le but se- Liverpool et Mauchest. 510 (00 1 4165 000 Id. 2.88 FRAIS D'ACQUISITIONS ET D'INDEMNITIS DE TERRAINS.
Clarcuce.............
lité , toute rivalité de pays, disparaissent pour faire place a une condaire de ce travail, qui ne forme, à vrai dire, qu'une nomen-
100 000 500 000 Mai 1525 3.00
Newcastle et Carlisle... 300 000 730 000 Mai 1529 2,50
de
juste reconnaissance : progrès intelligent, noble fraternité clature raisonnée des seize principaux chemins de fer anglais
Leeds et Selby.......
Leicest.etSwannington
210(00
90 0(x0
340 000
175 000
Mai 1830
Id.
1.62
1!J'i DESIGN AT ION
LONGUEUIL E TOTALE EN6L' .

l'esprit, qui doit effacer quelque jour, entre les peuples, toute nous dispense d'entrer dans son examen détaille. Exprimons Manchester et Bolton.. 204 000 650 000 Août 1831 3.19 en d'aequisitians par
Belfast et Cavehill..... 7 500 38 700 Avril 9833 5.15 en Lx LIGNE.
distinction haineuse. simplement le regret que, se livrant à une étude sur cet intéres- Lond. et Birmingham. 2 500 000 5 500 000 Mai 1833 2.20 EILOMETRE3. ET DINnELNITES. EIL00ETRE.

A côté de ces tristes statistiques de toutes les misères hu- sant sujet, M. Poussin ne nous ait pas montré, avec cette haute Londres et Greenwich. 400 000
1040000
Grand-Jonction.......
733 333
1900000
Id.
la.
1.83
1.
les
maines qu'on dresse chaque jour, il est utile de constater intelligence pratique dont il a fait preuve dans ses divers écrits, 1Vhitby et t'ickering... 8() 000 135 000 Id. 1.69 fr. fr.
Durharn-Junction..... 80 000 130 000 Juin 1834 1.63
bonnes tendances de la société, la généreuse reconnaissance les causes qui avaient motivé l'enquête et l'esprit qui Fa dirigée. Suuth-Western...... . 1000 000 1860 000 Juillet - 1.8(1 Londres à Croydon....,.. 14 n 2776271
qu'elle accorde au passé, autrefois si dédaigné. Enfin on est C'eût été le meilleur de tous les arguments en faveur du système Durham et Sunderland
Londres et Croydon...
102 000
140 000
256 000
575 000
Août -
Juin 1835
2.51
4.12
Versailles (rive gauche) . .
Manchester et Bolton...,.
16
16
9
e
27(10 (1(X)
252O(1)10
763
.11)
heureux de voir les artistes les plus distingués prendre part à ce qu'il recommande, l'unité de direction. Brandling-Junction... 110 000 330 000 Id.1830. 3.05 Eastcru Counties......... 107 n 16(81)(III) 1
Londres à Brighlnn.......
mouvement avec une ardeur, un désintéressement, qui doivent
76 n 7!5) 2(8) 1'17
A M. Bineau nous ferons un reproche du même ordre : pour- Loudresil llineingham..., I801j9 1t;¶152722 7I18
rendre à leurs travaux ce prestige de noblesse, d'élévation, Moyenne........ 2.79 Snulh 1Vcslern............ 123 112 67,J2(I!15
quoi, riche d'un si grand nombre de faits, n'a-t-il pas exposé Grllod-Juactiou.......... 125 n 5(175078
qu'on leur a si souvent reproché d'avoir laissé perdre par des avec plus de soin le chapitre des applications possibles a la MidlandCounues......... 25 e S1u21o
North Union ............. 40 n I260(III)
préoccupations trop intéressées et trop individuelles. France? car c'est là évidemment le but principal que doit se pro- li est juste d'ajouter que si dans beaucoup de cas l'augmentation dans les Chemin belge............ 309 3 84197207 472
Newcastle à Carliste....... 100 e 19)2931
L. MICIIELANT. poser un ingénieur français faisant des études pour une de nos dépenses a eu lieu par suite de l'inexactitude des devis fournis par les ingé- Arbroath à Forfar........ 21, 112 fié
nieurs, elle a eu lieu aussi quelquefois par suite d'un surcro;t imprévu de Andrezieux h Itoanne ..... 60 2 990041
compagnies. Enregistrer avec ordre, avec intelligence, une sé-
5
mouvement sur la ligne nécessitant de nouveaux travaux
360 361 362
359

«Sur le railway de North-Shields, les machines en feu par- Pour ce qui concerne les frais annuels, nous avons dit que et Teisserenc, une esquisse rapide et nourrie de faits sur les
Les dépenses de terrassement ne varient pas seulement avec
« courent 14ta kilom. chaque jour. c'était la partie incomplète de l'ouvrage de M. Bineau , qui est points saillants que présente en Angleterre la question des chemins
la nature du sol et avec le prix de la main-d'couvre; car, ainsi
« Ainsi, il n'y a rien dans ces chiffres qui puisse fixer un peu cependant, des quatre publications qui nous occupent, celle qui de fer, envisagée sous ses faces pratique et économique; dans le
que le fait très-judicieusement observer M. Perdonnet, en «l'esprit; mais si l'on recherche la moyenne du travail effectué donne le plus de détails. Nous nous bornerons donc à reproduire livre de M. Bineau, une série de faits bien observés, méthodi-
France la main-d'oeuvre est très-bon marché, et, néanmoins,
dis- par chaque machine, on arrive à des résultats beaucoup plus les trois tableaux récapitulatifs suivants, empruntés, le premier quement réunis, une sorte d'appendice utile à tous les ingénieurs
Pour tous les mouvements de terre effectués sur de grandes à M. Bineau, et les deux autres à M. Teisserenc; ils donneront curieux. de suivre pas à pas la marche des chemins de fer en
« uniformes.
tances , le prix du mètre cube s'obtient à moins de frais en An- - Angleterre, et le résumé que nous venons de donner de ces
ha- (( Surie chemin de fer de Liverpool à Manchester, 280 o20.kilom. une idée assez complète de l'exploitation des chemins de fer
gleterre qu'en France. C'est que les Anglais déploient une «ont été parcourus en 6 mois par 23 machines : le parcours anglais divers travaux servira de point de départ aux lecteurs de la
bileté toute particulière dans la disposition de leurs grands «journalier est donc de 1352 kilom., soit pour chaque machine Revue, que nous tiendrons scrupuleusement au courant de tout
chantiers de terrassement. Quant au nombre de mètres cubes ,.
« 66 kilom. Nâ ce qui se passe dans le pays des grands capitaux et des grandes
de terre à remuer, il dépend de la nature du terrain et du de- (( Sur le railway de Londres à Birmingham , 4O4 980 kilom. .==
U U
industries.
6
gré de perfection mécanique que l'on veut donner au trace. (( ont été parcourus en 6 mois par 26 machines, ce qui donne un ^ v- co 1

C'est ainsi que le raihvay de Newcastle à Carlisle , tracé dans un EEr NT


( Parcours moyen de 80 kilom. par jour et par machine. -: ue _
° '
vc,ir.:::'7Tr.:'^: CI e. Cl C1 CI n
terrain plus accidenté que le railway de Londres à Birmingham, ;w
e.11 -
-_ -_-,n-- _--
(( Sur le railway de Preston, 9machines ont fait 190 888 kilom. xa R
n'a eu moyennement que 52133 in. cubes de terre a remuer
-I i J

« dans une année : moyenne par machine, 60 kilom. par ID'


par kilom., tandis que le railway de Birmingham en a eu 67 811.
De tous les chemins de fer anglais, celui qui a eu le plus de dif-
«jour. t. 1
-
..
.
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-
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c
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e.
O .11
07G G 1. r (R) t- (ID i avOr \'}\TM

des «Sur le railway de Dublin à Kingstown, 9 machines ont fait, C© H .y ;Q


ficulté de ce chef est le Croydon , pour lequel la moyenne +ûC OOO C L.t
b1.r.Nnl
.^ .-. cio» ci -
- lâ CI00
c --..
't:N + ODnn
ô CxQ:f, ,
C7
OCOOOO.OC:7C CCC OO
^o' CIC^: C^CG OO
« dans le dernier semestre de 1836, 75 5l3 milles ; c'est 74 kilom. 'i O »F
F.êuO rOtl aiC m R) ô
+-_ G'
OCI :^ ÎChv:O T.^ ^IY-c,^G
terrassements par kilom. est de Hr9 246 in. cubes. Le prix le F -- ID\ Ci CI CI CI CJ
ô-
, GiC\Y -C Y. C]CîG\7 ^ CI .. \T .
« par jour et par machine.
plus ordinaire du mètre cube fouillé et transporté est, sur les
'
.

(( Sur le raihvay de Croydon , le parcours journalier est de '-C


< .-,gym - no 1 t U rt F
'J
GG^O^O^O^GCC COG
railways anglais, de 1 fr. 60 e., et sur le chemin de fer de Ver-
ro :c = r., 1. E

(( 432 kilom.: ce travail est fait par 7 machines, soit pour cha- 4 L'. .,.v00r oo oo m
n _ ©I.r GC
CIG - .^.
C ÔC - rO â
G_.. .: CC M\N
i

sailles ( rive gauche ) il a coûté 1 fr. 00 e. U - ô ^l

-
O
q v CI .

Les travaux d'art varient tellement d'un chemin de fer à « cuve d'elles 60 kilom. a ' GI a
(( Sur le railway de North-Shields, 292 kilom. sont par- U :, U U V
l'autre, qu'il est impossible de faire aucune réflexion générale °° °J F u
E E E

' de « courus chaque jour par 4 machines c'est 73 kilom. par :


x cor ' ° °
sur ce qui les concerne; disons simplement que le railway (01s0-i.-v ,
, ZIID C ..ID E
U
« chacune d'elles.
Greenwich, immense viaduc en briques, de 6 kilom. de lon- r
C1
m m
«Lamoyenne detravail journalier estdonc àpeuprès lamême, -
ti
A F' F
m U
rX40r a â O
gueur, sur une hauteur de 7 à 15 m. au-dessus du sol, a coûté
« ce qui pouvait être prévu à l'avance. Quand on demande plus z I ;:oov nc.c^o z â F E F

1450 fr. Par m. courant; les tunnels pour deux voies coûtent,
H

« de travail aux machines en feu , elles restent plus longtemps à .


mec... o 'R
..' a a.. - _OOvYC '... O
n C
suivant la nature du terrain , de 772 fr. à 3413 fr. par m. cou- (( l'atelier des réparations; de sorte que, connaissant à l'avance o O A
w ?
U o ot-:o n+ -. `ri :rro a EI
C
u É i G:.^.Gx+C, CI r,7Ge+lr. .^C+
rG eill C. \C1MCl . 7e. C1 \v ^
rant. «le nombre présumé des voyageurs et le nombre des convois N
Y.NCIv CI CI GV CCI CI CI CI j i7 -- _
, J

Dans l'établissement de la voie proprement dite, les Anglais - O

« qui serviront à les transporter, il devient facile de calculer le


ont,sur nous l'avantage du meilleur marché des rails, qui ne U iro oC
« nombre des locomotives nécessaires pour effectuer ce ser-'
I w

leur coûtent que 285 fr. la tonne, tandis que nous les payons r r DOCOO I

« Vite. D
de 350 à 360 fr. Mais comme nous avons le bois et la main- M. Bineau rapporte le nombre des locomotives à la longueur R i° ,..-t, ..s
oGüm xe, x0 nzn
d'oeuvre à de meilleures conditions , toute compensation faite,
des railways à exploiter. Suivant cet auteur, il faudrait de 3 à 5
C
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- -f L- c L'. eC: L- U' ...
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Ine-Co
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. . . . . . . .
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le kilom. à simple voie peut être établi à prix égal dans les locomotives par myriamètre. M. Bineau oublie de tenir compte - LC LC
. O . . . . . . . . . . -
......... _
deux pays, moyennant 35 à 45 000 fr., suivant le poids des
.
.,

de la quantité de transports à effectuer, et qu'il faut bien pour- :- e


.
. _
rails employés et la situation du railway relativement aux ma- tant considérer pour determiner le nombre des locomotives né- ô ,

tériaux. f : -_t : E
cessaires pour faire le service d'un railway. Nous croyons la C : t (C _
c: Ç o J û - - o I

Très-peu de railways anglais pénètrent dans l'intérieur des E - - c


méthode de M. Teisserenc plus exacte. U :
2C^ C C ° r CÎUCo ,-. Ces . _ u_
villes; les plus importants, le Great-A'estern et le London and Comme récapitulation des détails qui précèdent sur les dé-
N

Birmingham s'arrêtent dans les quartiers les plus éloignes de de chemins de fer anglais, nous donnons
Londres. Malgré cette sage précaution, la dépense causée par penses d'établissement
ici le tableau des frais relatifs à trois de ces chemins, construits, - -N ° .-
les stations est extrêmement considérable. Sur le chemin de fer Il I
40-
w W
le premier dans le système monumental, le troisième avec une r.. °
i.-vcl e. .-cl
â
.. 7
a ..Cwti i
G a 7
de Londres à Birmingham les stations seules ont augmenté le
rigoureuse simplicité , et le second dans un style intermédiaire
prix de chaque kilom. de 60 000 fr. Il est vrai que plusieurs E-Û
TABLEAU DES RAIL}PAYS
entre les deux autres.
d'entre elles, mal construites d'abord , ont dû être démolies et
DÉPENSE TOTALE D'ÉTABLISSEMENT PAR KILOMÈTRE.
D
'
r
6
o
n
DE LA GRANDE-BRETAGNE, DE L'ÉCOSSE ET DE L'n,LANDE.

refaites à nouveau. NOMS DES RAILWAYS.


LONGUEUR
en
«La dépense de matériel, dit M. Teisserenc, doit aussi être
D.D
RI5T11ES.

' °-
«proportionnée aux transports à effectuer; mais jusqu'ici on ne CHEMIN DE FER Ci1E.lIIN DE FER
CHEMIN DE FEB
ÛU
- -Ci J
. 4 000
sO Alloa. . .

aa
. . . . . . . . . .

« possède aucune base très-certaine pour calculer cet élément ELÉMENTS DE LA DÉPENSE: de de c
°
C = ô E° Arbroath and Forfar.. . . . . . .
.
400

«des avant-projets. Voici les faits que j'ai recueillis à cet égard
LORD. A DID311NG. GRAND-JGNCTION.
.

aa
UO
9
L= U q Ashbv . . . . . . . .
. .
. .
.
. . . .
.
. . .
L'
C
O z _ OO 9 O
Avlesbury . . . . . . . . . . . 12 000
F C Birmingham and Derbv.. . . . . . . . . . 61000
« pendant mon voyage cn E
° E
27 472 fr. EE E E Birmingham and Oloucester.. . . . . . . . .30000
97 793 fr. 42 670 fr» e 4 900
« Sur le chemin de fer belge, le parcours journalier des loco- Terrains .................
UCJ U U(.DC:U Birmingham, Bristol and Thames Junction.. .
Terrassements , ouvrages d'art 27 9a b98
;J
13ishop Auckland and Weardale.. . . . . . . °_6000
« motives, en 1839, variait de 160 à 240 kilom. et Statinus ......... . ..... . 91 037
1313ckboy .. . . . . . . . . . . . . . . 8 000
IntérèLd'cmpruuts.........
6027 En résumé, B1aellavou . . . . . . . . . . 8 S00
«Sur le railway de Grand-Junction et celui de Carlisle, les Frais généraux ............. I7800 30791
19107 13 647 Bolmin and Wadebridge .
.
. . . . . . . . . 15 200
1 acotuouses ............... 17 250 On trouve dans la notice de M. le major Poussin une analyse Bolton and Leigh .. . . . . . . . .) 16000
«machines vont et reviennent dans le même jour, c'est-à-dire Voitures ................... 24 736 21 914 IO 903
Bolton and PreSl011.. .
. .
. .
.
. .
.
. .
.
. 3"_000
« qu'elles font 308 kilow. sur le premier, 180 kilom. sur le se- Total par kilomètre... 780 2?8 fr. 360472 fr. 15s [itO fr.' bien classée des renseignements contenus dans la dernière en- Brandling Jonction.. .
.
. . . . .
.
. . . . 25600
quête du parlement anglais; dans les lettres de MM. Perdonnet Bristol and Exeter . . . . . . . . . . . . . 120000
« cond.
363 36 365 366

triques fixes appliqué par M. Stehelin dans sa première machine, l'AI- dans le tuyau d'échappement et sur la puissance nécessaire pour le
LONGUEUR
NOMS DES ItAILWAYS. Guide du Mécanicien-Conducteur de machines locomotives. lace; puis, passant en revue les machines a quatre excentriques fixes, tirage. Ces trois points font maintenant l'objet d'essais multipliés et
METl[FS.
ils donnent en abrégé les principales différences qu'on remarque dans d'expériences successives. Depuis que M. Séguin en France, et Sto-
Cacrmarthcn. 24 000 Par MM. E. Flachat et J. Petiet, tngénieurs civils. ces divers systèmes. Nous devons cependant le dire, celte partie est phenson en Angleterre, ont imaginé d'appliquer aux machines loco-
Cantcrbwv and Y1'hitstahl1 , 11200
(:avinait henshire. . 6 400 loin d'être complète; pour la rendre réellement applicable aux con- motives des chaudières tubulaires ayant de grandes surfaces sous un
Chapct '1 iton. . O 000
Les progrès toujours croissants de l'industrie des chemins de fer structions, il aurait fallu faire des dessins sur une plus grande échelle petit volume; depuis que le blast pipe ou tuyau d'échappement est
Cheltenham aud Great Wcsteru. . 100()0
Chester. . 22 800 devaient amener de grands perfectionnements dans les machines lo- elles multiplier encore davantage. Nous pensons que si les auteurs venu remplacer énergiquement le tirage par les hautes cheminées
Chester and Crewe. 3:00)) n'en ont pas agi ainsi , c'est pour se renfermer dans le titre de leur employées dans les machines fixes, on a recherché l'influence de ce
Clareucc 57 600 comotives, et les praticiens ont compris que tous leurs efforts lo-
Cloudshill . . . . . . . . . . . . . . . 10 400 vaient tendre à étudier, dans un but d'amélioration, cette cause de livre, qui ne s'adresse, comme ils le disent modestement, qu'aux con- système dans la marche des machines. Le problème se complique de
!x800
Commercial .. . . . .

.
. . . . . . . . . .
J 600 vitalité des railways. On est loin maintenant des machines à crémait ducteurs,qui ont constamment sous leurs yeux ou entre leurs mains nombreuses circonstances. En thèse générale, la vitesse des machines
Curk and Passage.. . . . . . . . . . .
Coruss 1I I.. . . . . . . . . S 000 les pièces dont on leur parle et qu'on leur représente. locomotives dépend essentiellement de la quantité de vapeur produite,
Cronnrurtand Ercwasti.
. . .
800() lère et à leviers, et cependant la question reste encore à résoudre
Deptford pierjunction.............
. . . . . . . . . . .
800 on n'est pas fixé sur la théorie de celte machine, dont la force est La troisième partie contient spécialement les notions de conduite, puisque, pour marcher à une plus grande vitesse avec une certaine
Derby-Canal . . . . . . . . . . . . 8 000
singulièrement modifiée par la puissance de vaporisation et de tirage les moyens d'éviter l'usure, les frottements et les chocs de chacune charge, il faut que le nombre de cylindrées s'accroisse dans un certain
Dewshurv aml Dirstall.. . . . . . . . 4 800
Dublin aiul Dognc'da.. . . .
.
. . .
.
. . .
.

. 50000 aussi bien que par l'adhérence et les frottements. En 1835, M. de des pièces, l'examen des précautions à prendre avant le départ pour rapport, et que la vapeur dépensée soit immédiatement remplacée
DUhIÎII and Itingstown.. . . . . . . . . . . J 000
Pamhour miter relief, dans sou excellent Traité, plusieurs queslions s'assurer si chaque partie de la machine est dans un étal normal de pour que la pression ne change pas. Or, pour auzitienter la production
Dutl'ntt Llvnvte and Porthcahv.. . . . . . . 26 000
Dulais
.
. . . . . . . . . . . . . . . 12 800 dont on ne soupçonnait pas l'importance. II résolut un grand nombre bonne marche , si la chaudière ne perd pas l'eau ou la vapeur par les de vapeur, deux moyens se présentent : d'abord , augmenter les sur-
Dundalk Western .. . . . . . . . . . . . 54 400
25 600 de difficultés, et comme il appuyait ses théories d'expériences con- joints d'assemblage ou les viroles des tubes, si les bottes à étoupe faces de chauffe; ensuite, accrottre la quantité de vapeur produite
Dundee and AI'hr0atl1 . . . . . . . . . . .
Dundee and Newlyle.. . . . . . . . . . . . tti 400
sciencieuses, il rendit un véritable service aux industriels, qui, main- des cylindres sont bleu étanches, si les colliers d'excentriques sont par unité de surface. Le premier moyen a évidemment une houle as-
Durham and Sundcrland . 20 800
Durhaut juuction . . . . .
. .
.
.
.
.
.
.

.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
. a 800 tenant encore , réclament une nouvelle édition de ce 'l'raité. en bon état; eu un mot, si chaque pièce est convenablement disposée sez rapprochée : la résistance calculée des rails s'oppose à ce que l'on
Easlcrn Cmmlies.. . . . . . . . . . 201000
L'ouvrage de MM. Flachat et Petiet est composé sur uu programme pour bien fonctionner. Passant ensuite à l'examen de la machine à augmente au-delà d'un certain point le poids des chaudières. Le se-
Ediuhurg aud Dalkritli.. . 22 800
l'état de mouvement, les auteurs expliquent les manrnuvres à exécu- coue moyen dépend de l'énergie du tirage: ce dernier est produit
EdiII burg and GlasgOtti.............
Edinhurg, Lcith aud N'evvbaven..
. . . .

.
.

.
. . .

. .
72 800
4 000
tout différent. Il contient plus de faits fournis par l'expérience que
ter pour le départ, le passage sur les plates-formes et sur les croise- par la vitesse d'écoulement de la fumée, qui dépend elle-n)ème de la
de résultats prévus par la science , et s'applique à enregistrer plus
. . .

Gascoyuc's.. .
Garukirh aud Glasgow.
GrCeildi..........
Gtasguw, l'aislCy nnd
. . . . .

.
. . .
.
.

.
.

. .
18 000
1800
50 000
particulièrement les effets que les causes. ments de voie , les mouvements dans les gares, la marche à la main vitesse de la vapeur inutile qui s'écoule, ou de la pression dans le
sur les machines à deux manettes, les arrêts aux stations, etc. Alalec- tuyau d'échappement; mais celte pression, dont la valeur est quel-
Glasgow, l'aislev, Kilnlarnock and Alr . . . . . 92 000 Les quatre premières parties du Guide s'adressent à tous ceux qui
ture de cette partie, on comprend que c'est l'ceuvre de gens qui se sont quefois considérable , agit sur le piston en sens inverse de son mouve-
,

Graud-3mICti011 132 000 s'occupent de la question des chemins de fer et des machines loco-
Great north of Euglancl .. . . . . . . . . . , 70 400
faits ouvriers pour apprendre à ceux-ci leur profession. Ici la théorie ment et devient un obstacle à l'accélération de vitesse , de sorte que
Great nnrth ail llarliepool . . . . . . . . . . 14800 motives, aussi bien aux voyageurs qui s'en servent qu'aux ingénieurs
Great 1Yesleru... . . . , . . . . . 188 000
qui en dirigent la construction et aux ouvriers qui les desservent. disparait complétemenl; ce n'est plus qu'un assemblage de faits pra- ces deux effets se nuisent mutuellement. D'une part, nécessité de
llartle bure aud Bramptou 23 200
Heckbriti e anrl
. .
R'cntbridge...........
. . . . . . .
1.3 000 .1 ceux qui n'ont aucune notion sur la manière dont la locomotion tiques et d'observations judicieuses. Il semble que les auteurs aient tirage pour augmenter la production de vapeur; de l'autre, action
lierefartl .. . . . . . . .. . . . . . . . 19 200
est produite , la première partie donne les éléments , et , pour ainsi revêtu le costume des conducteurs et qu'ils aient partagé leurs travaux nuisible de la pression dans le tuyau d'échappement sur la marche
Ilet 1 nn . . . . . 12 800
et leurs périls: c'est qu'en effet tout ce qu'ils disent dans celte troisième du piston. Les auteurs du Guide ont touché toutes ces questions et en
. . . . . . . . . . .
Hongaay . . . . . . . . . . . . . 46 000 dire, le croquis général de cet admirable mécanisme qu'on appelle
Hull and Sclby . . . . . . . . . . . . . 49 200
14 400 une machine locomotive; elle touche, sans les approfondir, toutes partie ne peut se deviuerni se trouver dans les méditations du cabi- ont approfondi une partie.
I itmornocli aud 1'rnon.. . . . . . . . .
Ainsi les questions relatives à l'avance du tiroir nous semblent a-se'
net. II faut avoir vu , il faut avoir conduit soi-mème et souvent pour
Lancastcr canal
I.aurastc1 ardl
Leeds aud Selby.
. .
l'restOn.............
. . . . . . . . . .

.
. . 5 600
33 800
32 000
les questions; elle donne un ensemble avant de descendre dans
les détails , et fait suffisamment comprendre aux personnes tout
savoir les mille et une précautions que doit prendre celui entre les nettement résolues, et d'une manière élémentaire qui , cependant,
. .

n'est pas en rapport avec les difficultés, j'ai presque dit l'importance
. . . . . .

LeiCP3trr an (I Swallltillgtuu
. . . . . . . . . . 25 200
à fait étrangères à la construction et à la mécanique, les principaux mains duquel est remis le sort de 800 personnes, et qui dirige un
Liyerpool and M1iches'ter.. . . . . . 51200 du sujet. Pour arriver à la solution de ce problème, il faut analyser
. . .
180 000 phénomènes dont les hommes spéciaux peuvent seuls déterminer moteur dont l'allure est fougueuse comme celle (tua cheval,et qui est
Loodmi and Birmingham. . . . . . . . . . .
I.OmIOn nnd 1)rightun . . . . . . . . . . . . 66 406 docile comme lui tout en développant souvent plus de quatre-vingts l'écoulement de la vapeur et déterminer pour chaque instant, à chaque
i! 400 exactement les causes.
Loodun and Croydon . . . . . . . . . . .
fois autant de force. centième de seconde, les vitesses de la vapeur (I et les tensions qui
Lollllorl aud Grecunyich . . . . . . . . . . . 5 200 La seconde partie s'adresse aux constructeurs et aux conducteurs
C'est aux voyageurs que s'adresse la quatrième partie intitulée les engendrent; i1 faut suivre les mille fluctuations de densifé d'un
Lori (ton and Southampton.
l.oorlon-grand-)u
.

1111nnccster anrl Birtninuham..


uctiun............. . .

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120 000
3 200
114 400
de machines locomotives; elle est destinée à expliquer les fonctions
de chacune des pièces de la machine, et en donne le dessin après Des accidents; c'est surtout à ces voyageurs timides q,ui, dans leur corps aussi élastique que la vapeur, en tenant compte des différences
Danchester and t.ec(ts. . . .
Manchester, Botton and
Mary )ors aud Carliste . . . .
Bury........... .

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,

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97 600
16 000
+4 800
les avoir démontées une à une. Au constructeur elle indique, en lui
montrant divers systèmes, les inconvénients et les avantages de cha-
ignorance des effets et des causes, sont toujours disposés à exagérer de température. C'est par une série de tableaux que MM. E. Flachat
les dangers. Les auteurs du Guide out essayé de faire comprendre et J. Petiel sont arrivés à cette analyse : prenant donc la machine en
Mcasham . . . . . . . . . . . . . . 8 000
4S 000 cun d'eux, tout en donnant parfois des aperçus assez exacts sur leurs que les accidents sur les chemins de fer sont moins nomhreux qu'an marche à des vitesses variables depuis 10 jusqu'à 20 lieues à l'heure,
Merlhvr Thtvit . . . . . . . . . . . .
Merthyr aud Cardii.. . . . . . . . . . . 1,4 400
Perfectionnements; au conducteur, elle fait connaître pièce à pièce ne le pense , qu'ils dépendent toujours de causes faciles à prévoir, ils eut passé en revue tous les états de la vapeur, sa tension et sa
11lidland Counties... . . . . . . . 12O 000
faciles à éviter (1). vitesse par chaque are de 5° que décrit la roue motrice. ou par .. du
Monkland and Kirkintiltoch . . . . . . . . . . 13 200 les diverses machines employées sur les chemins de fer en exploila-
Newcastle and Carliste.. . . . . . . . . . 97 600 Les quatre parties dont nous venons de parier sont suivies de temps de parcours d'une révolution, ou, en un mot, par espace de
North Shietds . . . . . . . . . 12 000 lion, et lui apprend l'usage de ces pièces et la manière dont elles se
notes et de tableaux sur les principales questions qui préoccupent temps de o pour la vitesse de dix lieues, et de 95a pour la vitesse
. . . . . .

Newtyle and Coupar.. . . . . . . . . . . . .. 8 400 comportent entre elles. Ainsi nous voyons successivement passer sous
Northern and Eastern. . . . . . . . . . . . . 234 000 depuis quelques années les constructeurs de machines locomotives. de ?O lieues. lIs démontrent par leurs tableaux que la vapeur qui est
North Midland .. . . . . . . . . . . . 115 200 nos yeux les divers systèmes de bottes à feu et de boites à fumée,
La dernière partie du Guide est, sans contredit, la plus intéressante et employée à liante pression dans les machines locomotives ne se dé-
. . .

Paisley and 8cnfrew.. . . 5 200


. . . . . . . . . .
les appareils accessoires de la chaudière, les pompes alimentaires à
Preston and Longridge.. . . . . . . . . . . . 12 000
35100 boulet et à soupapes coniques. Les auteurs s'étendent longuement sur
s'adresse au monde savant. Elle contient des résultats saillants et tout tend pas instantanément dans le tuyau d'échappement, qu'il lui faut,
Preston and Wigan . . . . . . . . . . . . . .
Preston and ltiyre . 30.200 à fait imprévus sur l'avance du tiroir, sur la pression qui se maintient aux plus faibles vitesses, au moins de temps de la course, et à des
Pe rhvn ..
.

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. . . . . . .
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. 10!(00 les régulateurs, dont ils donnent plusieursdessins; c'est en effet de cette
. . .
vitesses plus grandes, jusqu'à x de ce mème temps. De là. ressort
. . . . . .

R uabmnhrook . . . . . . . . . . . . . . . 4 800 partie de la machine que dépendent un grand nombre d'accidents.


S 000
Saverne . . . . . . . . . . . . . . . .
9 200 Nous avons vu quelquefois un conducteur ne pouvoir pas se rendre (1) Ajoutons, toutefois, qu'il est un genre d'accident heureusement assez d'une manière évidente l'utilité de l'avance du tiroir, qui consiste à
Saint-llelene and Runcorn . . . . . . . . . . .
SheI1 eht aud Manchester. . . . . . . . . . . . 65 600 maure de sa machine, en raison de la dureté du mécanisme qui ferme rare mais fort grave, qui n'est pas mentionné dans le Guide : c'est l'explosion ouvrir la lumière de sortie avant la tin de la course. Avec cette dispos
Shetlicld and Rotherham.. . . , . . . . . 12 000 de la chaudière d'une locomotive. Déjà dans le courant de l'année dernière silion, en effet, on donne plus de temps à la vapeur pour se dégager,
Shelltcld, Ashton and Manchester . . . . . . . . . 60 050 et ouvre l'entrée de la vapeur qui se rend dans les cylindres. La dis
Sirhoway . . . . . . . . . . . . . . . . . 4! 800 tribution et les pièces de détail, telles que les pistons , les bielles, les deux machines ont fait explosion , l'une en Angleterre, l'autre en Belgique. et lors du changement de direction du piston il ne rencontre Plus cette
South Eastern.. . . . . . . . . . . . . . . 106 400 Nous ne connaissons pas d'une manière assez précise les circonstances qui ont pression qui lui serait contraire. Joignant ensuite à l'avance un cer-
Staulmpe and Tyne 60 200 excentriques, occupent aussi une place importante. Les mouvements accompagné cet événement en Angleterre pour en indiquer la cause; mais tain recouvrement dont ils donnent la dimension et dont le but est
Slocklon and Darliugton . . . 67 200
Surrcy . . . . . .
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. 28 800 relatifs des tiroirs et des pistons sont donnés d'une manière assez con- nous trouvons dans un travail d'un des collaborateurs de la RCLrn', M. Teis-
Swan Sea . . . . . .
. .
. . . . 11 200 venable par des figures géométriques qui les expliquent suffisamment. d'empêcher les contre-vapeurs et de produire uneespèee de détente,
. . . . . . . serenc, une narration de l'explosion de la machine Belge, qui tendrait à éta-
TaIT vale.. . . . . . . . . . . . 5 200
Dans l'examen des distributions, une place est accordée à chacun des blir quo ce malheureux accident était entièrement dù à l'imprudente vanite du les auteurs indiquent une grande économie dans l'application de l'a-
Warrington and Newton . . . . . . . . . . . . 7 200
Warrington and l'ickering... . . . . . . . . . 38 400 systèmes; ainsi les auteurs passent successivement en revue le sys- conducteur. Nons appelons sur ce point l'attention de MM. Flaclmt et Petiet,
Wigan branch .. . . . . . . . . . . . . . . 8 000 (i) La vitesse de propagation du son dans l'atmosphère cst de 453 mètres
Wiahaw and Coltness . . . . . . . . . . 10 000 tème de Jackson, à deux excentriques mobiles; celui des deux excen- Qui ont écrit à la page 15 de leur Guide, qu'il n'y n pas encore eu d'exemple
York and Norlh Midland . . . . , . . 22 400 de cet accident dans les machine locomotives. C'est là une erreur de fait. par sceonde , la vitesse d'écoulement de la vapeur à 2 atuaosphères cal de
Ltgnes d'usine construites depuis 182s.. . . . 324 000 h_i m., et â 5 atm., elle est de 552 rn, par 1".
(1) A Paris, chez Mathias, libraire, quai Malaquais, IL
.
(N. du D.)
! 48.2 650 t
TOTAL GÈNi:o AL. . . . . .
369 370
367 368
serva néanmoins dans le Nord sa prééminence, et aujourd'hui encore porles ou e bars )) flanquées de tourelles et munies de pont -levis;
vante du tiroir; économie qui est sensible même aux plus faibles vi- j sciencieuse. En attendant, nous croyons devoir pourtant reproduire ses édifices multipliés prouvent le rang élevé qu'elle a occupé parmi son château fort qui , à la vérité, sert actuellement de prison , triste
Cesses de G ou 8 lieues à l'heure. les caractères distinctifs attribués par l'auteur à l'architecture gothique les villes de l'Angleterre. destinée qui rappelle celle du château de Saint-Germain; ses nom-
Sous ce rapport, les résultats de MIL Flachat et Petiet sont assez religieuse de la Crande-Bretagne Entre toutes ces grandes et vieilles cathédrales, qui s'élèvent au breuses paroisses, sa magnifique abbaye dédiée à la sainte Vierge,
nets. Il en est de même de l'influence des dimensions des lumières et Sobriété d'ornements, du moins dans les églises des XIe, XEIe, X1110 oombre de 21 en Anglelerre, de 4 dans le pays de Galles, de 13 en ses compagnies, ou e guilds e de marchands; c'est une ville enfin qui
des tuyaux d'admission de la vapeur; leurs calculs indiquent que, et XIVe siècles. Écosse et de 22 en Irlande, la cathédrale d'York est une des plus n'a oublié aucune tradition du quatorzième siècle. La ville, quoique
dans les dimensions ordinaires, ils ne peuvent être un obstacle à Clochers en général très-bas. considérables et des plus belles, non-seulement par la richesse et la assez grande, nesernble, au premier coup d'ail, avoir été bâtie que
l'accélération de la marche des machines, et n'entraînent jamais de Doubles lranssepts. pureté de ses détails, mais encore par la majesté de son ensemble, pour tenir compagnie à la cathédrale, ou bien simplement pour abriter
perle sensible de tension. Chevets coupés carrément, c'est-à-dire suppression des absides dont on pourra juger d'après les dimensions que nous donnons ici: les marchands que les chanoines appelaientpour fournir à leurs be-
Arrivant enfin à l'examen de"l'influence du blast pipe ou tuyau d'é- semi-circulaires. soins, peut-être pour payer la dîme, - taut'eet édifice est vaste, tant
chappement, ils remarquent que la section d'écoulement est très-faible, Le dernier caractère qui distingue les églises anglaises est la pré- il domine tous les clochers, toutes les tourelles, toutes les maisons
sence d'un monument circulaire ou polygonal formant la salle du DlmExslotis DR LA CATHÉDRALE n YOIIK.
qu'elle n'est, en général, que d'un quartdecelle des lumières ; cependant qui se groupent à ses pieds.
elle doit donner passage à la vapeur détendue, ayant par conséquent chapitre et communiquant avec l'édifice principal par une petite ga- L'église dédiée à saint Pierre est enforme de croix; une magnifique
un très-grand volume. Ce rétrécissement fait donc obstacle à l'écoule- lerie adhérente aux croisillons gauches. iii C ires. crypte ou église souterraine s'étend sous le clmeur, au nord duquel est
ment de cette vapeur en donnant naissance à une pression nuisible Ces particularités s'observent dans tous les comtés; le plan, la Plus grande (Extérieur, 158 située la salle capitulaire; les restes très-considérables d'un vaste pé-
qui s'élèvequelquefois jusqu'à 1 atm. - au-dessus de la pression atmo- forme générale et l'ornementation des églises y sont peu variés, tan- longueur. IIntérieur, 11ti rimètre de cloître, plusieurs autres églises, les maisons du doyen de
sphérique ; et, clans ce cas, l'expérience est tout à fait d'accord avec dis qu'en brante chaque province exige une étude spéciale. Plus grande I' Extérieur., 73 son riche chapitre, des chanoines, du clergé inférieur, qui entourent
les calculs. Il y a donc une grande perle de force puisque cette pres- largeur. Intérieur, 67 la cathédrale, lui donnent l'aspect d'une ville dans la ville même. La
sion s'oppose au mouvement du piston; mais il y a aussi une action Longueur jusqu'aucentre de l'arcade ouest partie la plus ancienne de cet édifice est la crypte, dont la construc-
énergique sur le tirage. Cette puissance est employée en grande qui sert à supporter la tour centrale, 64 tion remonte à la fin du onzième siècle:- lesbras de la croix, s'étendant
partie à produire sur la grille des machines locomotives une activité Grande nef, Largeur de pilier à pilier, 13 l'mn au nord, l'autre au midi, datent du commencement. du treizième; la
9
Statistique Monumentale de Paris.
de combustion excessive , et qui est près de cinq fois plus forte que Largeur, y compris les ailes, 33 55 nef est de la plus belle époque du quatorzième, et le choeur, du quin-
celle que donnent les hautes cheminées dans les machines fixes. ``Hauteur, 29 zième; - c'est un résumé complet des meilleurs échantillons de tous
50
M. Albert Lenoir vient de faire paraitre les deux premières livraisons de la Longueur depuis l'entrée, vis-à-vis la
Ces dernières questions ont été indiquées par MM. Flachat et Pe- les styles de l'architecture anglaise du Moyeu Age. La façade occi-
Statistique n(onnrnentale de Paris , dont l'exécution a été ordonnée par le grande nef, jusqu'aux marches de l'au-
tiet. Ils appellent sur leur examen l'attention des ingénieurs, en ministre de l'instruction publique. Le premier cahier contient un plan de dentale est flanquée de deux énormes tours carrées, parfaitement
prouvant que là se trouve un des faits qui agissent le plus puissam- Choeur. tel, semblables, d'une magnificence et d'un fini de travail peu ordinaires.
Paris à l'époque romaine, indiquant toutes les découvertes de constructions,
ment sur l'accélération de marche des machines. de sculptures, de médailles, avec la date des fouilles; une monographie com-
Largeur, y compris les ailes, 30 50 Elles sont percées de plusieurs rangées de croisées, et terminées, dans
Quelles sont, en effet, les conditions d'une grande vitesse de marche? pléte du Palais desThermes , composée des plans au-dessus et au-dessous du vllauteur, 30 50 le haut, par de nombreux clochetons très-décorés. A l'intersection de
C'est d'abord une production considérable te vapeur, et, par consé- sol, des coupes de toutes les salles encore existantes, de l'aqueduc d'Arcueil, et Longueur 67 10 la croix s'élève une vaste tour centrale, carrée, d'une richesse et dune
Transsepf
quent, une combustion active et un tirage énergique. On arrive à ce de quelques détails de construction formant la partie antique que M. Lenoir (Largeur, X29 légèreté remarquahles, qui, elle aussi, porte fièrement sa couronne
résultat eu rétrécissant le tuyau d'échappement. Pour atteindre ce doit compléter par les sculptures trouvées à Notre-Dame, à Saint-Landry, et Tour centrale. hauteur, 61 de clochetons. Les côtés sont percés chacun de deux grandes croisées
but , les constructeurs sont amenés à rétrécir ce tuyau au-delà de la au Palais-de-Justice. Tourdel'oues. hauteur, 59 accouplées; la salle capitulaire , de forme octogone, avec une voûte
limite nécessaire pour une marche ordinaire; il en résulte alors une Les dessins des abbayes de Montmartre et de Saint-Germain-des-Prés com- Façade Largeur à la base, 42 em pierres d'une extrême hardiesse, que ne soutient à l'imlérieur au-
posent la seconde livraison. Nous croyons mutile d'en dire davantage dans ce
))'

pression notable eu sens inverse du piston; et quand la vitesse aug- de l'ouest. 1 llauteur, 39 cmn pilier, n'est ni moins belle, ui moins ornée de sculptures que l'é-
moment, parce que nous aurons l'occasion de revenir sur ce travail.
mente,cette pression nuisible devient un obstacle positifàl'accélération glise; elle est flanquée de contreforts détachés avec des arcs volants
de marche, et la limite réellement. On sait en effet que les ma- La cathédràle d'York, construite par la munificence des are.hevè- qui attestent l'habileté, l'audace des architectes chargés de sa con-
chines qui ne remorquent généralement que le tiers ou le quart du ques et des seigneurs les plus puissants du Nord, fut dotée d'un siège struction.
poids qui correspondrait à la surface de leurs pistons; ne peuvent archiépiscopal et primatial. Aujourd'hui, la ville d'York, qui jouit Derrière le chmur, se trouve une chapelle dédiée à Notre-Dame,
cependant dépasser une certaine vitesse , bien que le sifflement des encore de plusieurs priviléges féodaux, est la seule de toutes les villes d'une hauteur égale à celle du reste de l'édifice , et éclairée par une
CATH,DRALE D'Y®RR.
soupapes de sùreté indique que la vapeur est en excès. Cette puissance des trois royaumes, après Londres et Dublin, dont le maire ait le fenêtre immense de 56 pieds de hauteur sur 30 de largeur, dont les
de traction des ;- ou des; de la force théorique, dont on ne trouve droit de faire précéder son nom du litre de lord. vitraux sont chargés des blasons des bienfaiteurs de l'église. Les
la valeur nulle part, est donc nécessairement employée à vaincre la La ville d'York, par son antiquité, par l'illustration des hommes Au milieu du mouvement général, York, le siégé d'un clergé nom- bas-côtés, les bras de la croix, la chapelle de Notre-Dame, sont rem-
résistance de l'air et les frottements, et à produire le tirage. qui l'habitèrent d'abord, et par la richesse des monuments qu'elle a breux et puissant, représente surtout l'esprit de conservation. Comme plis de tombeaux de toutes les époques, et d'une parfaite conserva-
Ces considérations amènent naturellement à rechercher les moyens conservés des siècles pas..;, est une des villes les plus intéressantes si elle se souvenait encore de ses disputes de prééminence avec Lon- tion. Le chmur renferme un fort beau monument gothique de la der-
de diminuer cette résistance tout en conservant au tirage une pres- de l'Angleterre, et l'une do celles qui, comme Nuremberg, en Alle- dres, aujourd'hui que l'industrie et le commerce ont fait de Londres nière époque, consacré à la célèbre famille de Percy, dont le nom est
sion suffisante, et à faire varier la section du tuyau d'échappement magne , out le plus parfaiiement conservé la physionomie pittores- le centre d'un mouvement, d'une activité unique au monde; aujour- mêlé à tous les grands événements de l'Inistoire d'Angleterre. Le
suivant les besoins de vitesse et de tirage réclamés par l'état de mar- que des cités si richement décorées par les artistes du Moyen-Age. d'hui que la société nouvelle de l'Angleterre y déploie en toute liberté buffet d'orgues surmonte une très-riche cloison en pierre qui sépare
che. M1. Flachat et Petiet ont été conduits de celte manière à em- La ville d'York date des premiers temps de la domination romaine, sa puissance, York, se réunissant à Cambridge, à Oxford, les grands le chmur de la nef, et dont la façade occidentale est divisée en plu-
ployer au chemin de fer de Versailles ( rive droite ) un système ingé- et Eboracurn servit longtemps de retraite à Adrien, et vit mourir les centres universitaires, représente la société ancienne, les traditions sieurs rangées de niches occupées par les statues des rois de l'Angle-
nieux de tuyau d'échappement à section variable, pour lequel ils deux empereurs Sévère et Constance Chlore. passées. On y voit peu de ces grands établissements industriels, de terre, depuis Guillaume le Conquérantjusqu'à Ilenri V1. - Les stalles
exploitent en commun avec M. Edwards un brevet d'invention et de Au huitième siècle, elle avait déjà une réputation scientifique ; car
ces vastes entrepôts qui font la gloire et la richesse de Londres; mais du chmur, en bois sculpté, rappellent beaucoup celles de la cathé-
perfectionnement que ce dernier avait pris antérieurement sur une Alcuin, le précepteur de Charlemagne, alors que l'Empereur d'Occi-
de nombreuses églises y dressent leurs clochers autour de la cathé- drale d'Amiens.
idée a peu près analogue. dent, au milieu de ses guerres, donnait l'exemple de l'étude à ses drale, et les paroisses multipliées se groupent pieusement autour des Les anciens vitraux ont presque tous disparu, soit à l'époque de
V. B. sujets, puisa à York cette science qu'il devait transmettre à la églises. la réformation anglicane de 15M-4.0, soit durant les guerres civiles
France par l'Université de Paris, à l'établissement de laquelle il prit
Pénélrée de l'esprit de conservation, gardienne des anciennes tra- de Cromwell et sous la domination des Puritains. Mais les sculptures,
une part active. Plus tard, en 1160, la ville rl'York vit les séances ditions, intérieurement York a conservé une physionomie qui s'ac- et en général toutes les parties décoratives, -ont été mieux conservées
du premier Parlement anglais; et aujourd'hui, qu'elle a perdu sa
corde parfaitement avec ces sentiments:; et comme à l'immense nuage que dans les autres cathédrales de l'Angleterre.
Arcbiteclure Religieuse de l'Angleterre. supériorité politique, c'est dans ses murs que s'est ouvert, en 183e, La cathédrale d'York avait déjà été incendiée le 2 février 1829 par
de vapeur noire, aux cheminées élevéesdes usines, aux bassins de
le premier congrès scientifique de l'Angleterre. L'importance de la navigation, à la forme toute moderne et confortable des édifices, on un fou, le frère du célèbre peintre John Martinn. Dans celte circon-
Notre collaborateur, M. Tournai, vient de publier une petite bro- ville d'York, qui fut pendant un temps la capitale de l'Angleterre, et peut deviner quel esprit anime la capitale de l'Angleterre, de même, stance fatale, te chmur, moins les bas-côtés, la chapelle de Notre-
qui est toujours restée le centre du nord de la Grande-Bretagne, ex- Dame et la grande cloison qui les séparait de la nef, furent détruits.
chure sur les monuments religieux de l'Angleterre. Cette brochure à son aspect extérieur, on peut juger quels sont les sentiments que
plique le nombre et la magnificence de ses monuments. Quand la La munificence de l'aristocratie du comté d'York et du haut clergé
contient des observations très-intéressantes faites par l'auteur durant fortune commerciale eut fait de Londres la capitale de la Grande-
York représente.
un voyage accompli l'an dernier. Nous regrettons de n'avoir pas le fille conserve encore son enceinte de murs crénelés et ses grandes de ce diocèse ont promptement réparé ce désastre; et, grâce à l'in-
temps de donner une analyse complète de cette publication con-
Ilretagne, York, qui lui avait longtemps disputé ce privilége, con-j T. I. +
37? 373 3'a
371

complètes. Au surplus, quel qu'il soit, l'aristocratie du comté y pour- eouqubtes qu ait faites la physique expérimentale. On peut prédire l'a;,probation de l'Académie. Une commission chargée d'examiner ce
teltigence de l'architecte et à l'habileté d'un maçon-sculpteur, qu'avant six mois l'Académie recevra de tous les points de l'Europe nouveau genre de fabrication a donné, par l'organe de M. Damas,
école précieuse de voira certainement en quelques semaines.Cette fois encore, nous n'en
. t l. Shute, dont la savante direction a fondé cette l'annonce de découvertes obtenues par le procédé dont l'illustre sa- les plus grands éloges à son inventeur.
maçons-sculpteurs dont le talentfacilile i un si haut degré l'exécu- doutons pas, comme lors du premier incendie, la famille catholique
des Vavasour, une des plus puissantes du comté, concédera au cha- vant français vient d'enrichir la science. - La belle découverte de M. Jacoby prend chaque jour une nou-
tion des travaux modernes du style gothique, le chour avec toutes velle importance. L'Académie a pu examiner avec admiration m.c
ses boiseries, toutes ses voùles,toutes ses richesses monumentales, pitre l'exploitation libre de ses belles carrières; et la cathédrale, au
lieu de perdre, gagnera en solidité, etrecevra , pour ainsi dire, de MJCAN1QEE. - Il y a déjà longtemps que l'on cherche à employer, très-belle copie d'un bas-relief de grande dimension obtenue dertaièi e-
fut reconstruit et restauré avec une grande exactitude. Cette fois, comme force motrice, la puissance attractive des aimants, et plu- nrcnl par ùl. Jacoby lui-mème.-
nouvelles garanties de durée de cet événement qui aurait pu lui
c'est à la nef qu'il a été réservé de subir à son tour l'épreuve du feu. sieurs essais remarquables ont été faits, dans ce but, en Amérique. -M. Bnquillot a mis aussi sous lesyeux de t :Académie des épreuves
L'horloger qui était chargé d'arranger la grande horloge de la tour devenu c'
1 funeste.
On connaît déjà la machine imaginée par M. Davenport, et l'Acadé- d'imprimerie (liées avec des clichés formés par le procédé galvano-
du sud-ouest, en y travaillant le 21 mai 18iO avec ses gens, laissa
tomber des allumeltes chimiques qui s'enfienuuèrcut aussitôt; le feu
attaqua 1'anciemne charpente, et la tour, la nef centrale dont les
- c.)4 --- mie a vu fonctionner un modèle nouveau de l'invention de M. Patter- plastique.
son, et qui se recommande par sa simplicité. C'est une roue dont A.'l'EIII11EN.
la jante, garnie, de distance ci' distance, d'armures de fer, passe de-
voùles n'ont jamais été terminées (ou y voyait un plafond sculpté en ACADÉMIE DES SCIENCES. vant un morceau de fer doux auquel un courantvollaïque, allerna-
bois), furent embraséesdans' fort peu de temps. livement fermé ou interrompu, communique, par intervalle, la vertu
L'incendie éclata pendant la nuit, et ce fut un terrible et magni-
PnrsiQuE, -La plus importante communication qui ait été faite à magnétique. Les closes sont disposées de telle sorte que l'aimant
litIare spectacle que la vue de ce grand et vénérable édifice menacé cesse d'agir au moment où l'armure, attirée, arrive au contact pour NOUVELLES ET FAITS DIVERS.
dans sou ensemble parlesilammes, qui dévoraient déjà les combles. l'Académie dans le courant de ce mois, est sans contredit le Mémoire
de M. Arago sur de nouveaux moyens d'observation fondés sur les reprendre sa vertu quand la roue, entraînée par la vitesse acquise,
La place fut bientôt couverte d'une foule nombreuse qui s'empressait a tourné de la moitié de la distance qui sépare deux armures con-
d'apporter (lu secours. On envoya un exprès à Leeds, située â vingt interférences de la lumière. Il y a longtemps que l'illustre physicien, l'Anis, -Eglise Saint-:YJéry. - M. (leGuilhcrmy, l'un des collaborateurs
complétant la célèbre expérience de Fresnel, fit voir que la place sécutives. Pour arrêter le mouvement, il suffit de rendre le courant
lieues d'York. Une locomotive traînant quatre pompes à feu fut lancée de la revue rlc 1'4rrI lecture, rient d'adresser à M. le Ministre de l'instruc
occupée par l'image irisée provenant de l'interférence de deux fais- continu, ou mieux encore, rie déterminer une attraction eu sens con- lion publique une rédarnation afin d'obtenir la réintégration, dans l'église
'-ur le chemin defer, et une heure quarante minutes seulement s'é- traire, ce qui s'exécute avec la plus grande facilité:
ceaux lumineux dépendait non-seulement des longueurs de chemins Saint-Méry, d'un bénitier armorié, sculpté sous te rêgec de Louis SII, et
laicnt écoulées que déjà ces pompes lançaient l'eau sur le foyer de -La théorie des puits artésiens contenait implicitement celle des
parcourus, mais encore du pouvoir réfringent des milieux traversés. que le curé de la paroisse a jugé cou euable de rc](gucr dans une tare.
I incmndie. puits absorbants, au moyen desquels on lait écouler, sous les assises
Les officiers et les soldats de la garnison, les employés de la coin- Parmi les nombreuses applications que M. Arago sut faire de celte
profondes du sol, les eaux qui en recouvraient la surface, aussi la -Jardin du Luxembourg. D'après un nouveau plan peur les travaux à foire
découverte, il se proposa de la faire servir à déterminer l'influence
pagne d'assurance et les principaux citoyens employèrent tous première n'a-t-elle pas tardé à suggérer la seconde; mais ou n'a- dans le jardin du Luxembourg, et qui a obtenu le double assentiment d'une
leurs efforts et leur activité. On cite surtout, parmi les persounes de l'humidité sur la puissance réfractive de l'air. Pour cela, il disposa commission de la Ctaambre des Députés et du Ministre des travaux publies, un
deux tubes fermés par une même plaque de verre , dont l'un conte- vait pas encore songé à verser de tri même manière les eaux infé-
qui se sout distinguées dans celte circonstance difficile, le lord maire, rieures elles-mêmes dans des couchesplus profondes, et à solidifier, doit renoncer à l'abaissement des terrasses, qui ferait disparaitre des massifs
sir J. Simpson, sir J. L. Baye, et le capitaine Bowker. nait de l'air sec, l'autre de l'air humide, et qui étaient traversés d'arbres d'une beauté remarquable et occasionnerait ana drgradation trop
par ce moyen, les terrains sur lesquels on veut fonder des construc-
La fumée montait en hautes colonnes rougeâtres, et les dalles de chacun par un des faisceaux interférents. Le déplacement de l'image sensible du jardin. Pour éviter de toucher aux talus des terres, on pratiquera
relativement à sa posi(ioi, quand deux tubes contenaient de l'air au tions. Ce nouvel emploi de la sonde vient d'être imaginé par M. De- une vaste allée dans la largeur du jardin, tenant d'un rbtc à l'catr@rnité ouest,
ta nef, le lendemain, étaient semées de débris de poutres, de pierres, gousée,à propos d'un accident arrivé près du Val-de-Fleury, sur la et de l'autre a l'est, au point oc devra aboutir, par une perte d'entrée au
t'entre lesquels la fumée s'échappait encore. même état d'humidité, devait fournir le résultat cherché. Celte ex-
périence, instituée avec le plus grand soin, et corrigée des erreurs ligne du chemin de fer de la rive gauche. Un remblai considérable Luxembourg, la grande rue SoulEut projetée dans l'axe du Panthéon. Cette
On a craint longtemps pour l'ensemble du mouumenl; mais, par un venait d'ct'e exécuté sur ce point, lorsqu'un mouvement extraordi- allée sera établie sur les terrasses en cuistre-haut du parterre, de lnaniére a
extrème bonheur, le feu a épargné les parties mêmes qui paraissaient introduites par les verres, permit d'assigner à l'air sec un pouvoir
réfringent plus fort que celui de l'air humide, et de déterminer rigou-
uaire entraîna et souleva tout le terrain environnant; de graves dé- éviter des déblais de terre et des abattis darbres ccnsiderables. Chaque ex-
les plus exposées. Le foyer de l'incendie se trouvait dans l'intérieur gâts en résultèrent. On reconnut que ce déplacement subit provenait trémité de l'allée aboutira au parterre, et il sera établi un perron de cemr-
le la tour sud-ouest de la cathédrale, dont les cloches furent com- reusement cette différence. Ainsi se trouva résolue une question munication, afin de ménager les pentes qui rorrespondcnt a la rue d'Enfer, et
d'une haute importance, et que les astronomes avaient jusqu'alors de ce qu'une couche argileuse, détrempée par les pluies, avait glissé
plétement fondues; et cependant, bien que la tour soit gravement sous le poids da remblai et avait été refoulée par des obstacles. de maintenir les niveaux dans cette partie du jardin.
endommagée, des portions très-délicates et fort intéressantes ont été vainement agitée. C'est alors que M. Arago put voir qu'il tenait ente On a renoncé à donner suite au projet de remblai, a l'est de l'allée de l'Ob
On avait jugé nécessaire d'enceindre le terrain mobile d'un em-
ménagées. Ainsi, les sculptures représentant la tentation d'Adam et ses mains un moyen d'observation entièrement nouveau et rnerveil- servatoire, sur le terrain du jardin botanique fondé itur une ordonnansc vin
leusement approprié aux plus délicates recherches de la physique. pierrement destiné à écarter les eaux d'infiltration, et l'on reculait
d'l:ve clams le jardin du Paradis, qui se trouvent à l'extérieur de la Roi, du a-juillet 1535; pour lequel la Faculté rle mi^<teciue a dépcnsé prés de
En effet, la réfraction de l'air dépendant de sa pression et de sa devant les dépenses d'un tel travail, lorsque M. Degousée proposa. trente mille francs, et qui est fniquenlé babituellemcnt pur deux drille éléves
porte principale de l'édifice, sculptures d'autant plus précieuses qu'en l'emploi de la sonde. Trois forages, poussés à 19, 35 et 4O mètres,
Angleterre ce genre de décoration extérieure est beaucoup plus rare température, les plus légères variations observées dans la réfraction I en médecine qui tiieuncnt apprendre la botanique. Ainsi, le bâtiment du
conduisirent les eaux sous la craie fissurée et suffirent à dessécher directeur et des jardiniers, les serres chaudes et le jardin ne subiront aucune
qu'eu France, ni ont subi aucune dégradation. Les magnifiques vi- donneront exactement les variations correspondantes de l'un de ces
éléments quand l'autre restera constant; en d'autres termes, il y les terrains. modification ui chamgeuacnt, et la jouissance acquise dans l'intérêt de la
traux de la grande fenêtre de l'ouest, pour lesquels ou redoutait l' ex- servir tour à tour Ce procédé est susceptible de nombreuses applications, et les science et de l'instruction sera maintenue à la Faculté de médecine de
cessive chaleur de l'incendie qui pouvait les faire éclater, n'ont avait là tous les éléments d'un instrument pouvant constructeurs sauront en profiter dans les cas si fréquents où les Paris.
éprouvé aucun dommage, et l'Angleterre conservera une des ver- de thermomètre et de baromètre, pouvant les suppléer quelquefois terrains de fondation renferment des couches perméables et des Le puhiic conservera aussi la jouissance du nouveau I!assage ouvert depu
cet appareil
rières les plus splendides que lui ait laissées le Moyen-Age. Mais si tous les deux à la fois, et il ne restait plus qu'à réaliser eaux d'infiltration. un mois sur le terrain de ce jardin botanique, qui romiuit de la rue d'Enfer
M. Arago a su faire avec celte
l'incendie a nnénagé certaines portions, il a gravement endommagé si simple et si précieux. C'est ce que à l'allce de l'Observatoire. Cette grande allée, qui o déjâ PJ mètres de largeur,
taus ses travaux. Qu'il
la tour du sud-ouest, dans laquelle son action s'est concentrée. Les habileté qui caractérise à un si haut degré CIII IIE APPLIQUÉE. - Il est peu d'exploitation industrielle aussi va-
sera seulement augmentée, a la partie de l'ouest, aunrm en des remblais certu-
Un tube en cuivre d'un mètre de mencés et qui sont presque terminés. Les commissaires de la Charnbre des
pinacles, les aiguilles, les meneaux des fenèlres, ont éprouvé toute nous suffise de citer le résultat. riable dans ses procédés que la fabrication du gaz de l'éclairage. La
de verre, voilà l'instru- Diputés qui ont visité le terrain se sont assurés que sen harmonie as ce te
l'ardeur du feu. A la vérité, ce sont les charpentes surtout qui ont long, vide d'air et bouché par des plaques houille, les huiles les plus distinctes, les résidus animaux les plus
remplacer à la fois ces jardin t1'cn sera iris dérangée, et qu'elle se trouvera également dans la dirrc-
alimenté les flammes; mais la pierre, une calcaire magnésienne sem- ment que M. Arago offre au physicien pour vils, enfin toutes matières renfermant de l'hydrogène et du charbon, timn de l'axe des bâtiments du palais, dont la façade, bien qu'avaucàe d'en-
infidèles, et dont la
blable à la belle pierre de Caen, e été tellement attaquée, que quel- deux instruments si casuels, si peu sensibles, si deviennent, entre les mains du chimiste, une source de gaz éclairant. viron 30 mètres sur le jardin par la construction de la nouvelle salle: et dr
pouvaient se passer un
tlnes pi 1wllncs nul craint qu'il ne fadlùt reconstruire la tour. L'avis physique générale, la météorologie surtout, ne Mais parmi ces procédés si divers, il en est un qui se distingue par ses dépendances, se déveioppe aux regards, en venant de l'Observatoire, tout
dont la sensibilité dépasse
général et celui de l'architecte sont plus rassurants, et font espérer seul instant. Avec cet appareil si simple, et son originalité et son importance pratique : c'est celui de M. Selligue, aussi hieu quela façade du palais des Tuileries.
des problèmes inacces-
que le mal n'exigera pas une aussi complète et une aussi coûteuse tout ce qu'on pouvait espérer, on abordera la loi des tempéra- qui consiste à former le gaz de toutes pièces en empruntant Phydro- La fontaine du jardin public, ouvrage de Jacques Desbrnyea, remarquable
Ié1aralion. Pour notre compte, nous aimons à croire que l'intérêt sibles jusqu'ici ; on déterminera, par exemple, étudiera la compres- gèue à l'eau, et le charbon à certains schistes bitumeux jusqu'ici sans par son architecture et ses sculptures, sera restaurée seulement dans la partie
qu'inspire la cathédrale d"iork aura exagéré le dommage, comme tures de l'air dans toutes les circonstances; on la plus dégradée, ce monument pourra se trouver un jour en dehors du jarr-
l'a déjà fait pour l'eau et pour le emploi. Ces schistes, qui se rencontrent en grande quantité dans le
cela est arrivé en France lors de l'incendie de la cathédrale de Char- sibilité des corps comme M. Arago département de Saône-et-Loire, sont soumis par M. Selligue à une clin, si plus tard Ics besoins de la localité pour la circulaticu nîcessllent l'on
Des, bàlie également en pierre calcaire, et qu'on annonçait, dans verre; on pourra rendre sensible à l'ail plusieurs propriétés des distillation sèche qui fournit, avec des résidus utiles, 10 ou t? pour
verture d'une rue en continuation de la rue Corneille, allant joindre l'en
l'origine, avoir été presque entièrement détruite. ondes sonores; enfin, les émanations odorantes qui échappaient, par 1,00 d'une huile légère ;cette huile est ensuite dissoute dans le gaz
eoignure rie la grille en face de la rue Saiut-Dominique-d'Enfer.
se faire
Néaunwius, le chiffre de l'estimation, d'après la Civelle du l'orlr- leur subtilité, à tous nos moyens d'observation, viendront provenant de la décomposition de l'eau par le charbon : ce qui s'exé- - Décoration du Loutre. On se propose de garnir de vitraux peiuts tes
de cette merveilleuse balance. Nous
shÉrr., a varié de 15 000 liv. sterling (375 OUO fr.l à 30 000 (750000); peser dans les invisibles plateaux cute dans un appareil très-heureusement disposé. L'application a déjà feuéires du premier étage du corps de bàtiment de la cour du Louvre, décoré
n'hésitons pas à le dire, voilà une des plus belles applications qu'ail
il a mètre été porté à la somme de li,O 000 liv. (1 000 000 ). Pour consacré l'invention de M. Selligue, et il ne lui manquait plus que dus sculptures de ]eau Goujon. La Ilauufacmre de Sévres est chargée de L'eiè-
l'avoir exactement, il faut sans doute attendre des informations plus fournies depuislongtemps la science abstraite; voilà une des plus belles
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veau système de battoir destiné à assouplir le lin, le chanvre et autres matières dispositions de cheminées et de poêles ou fourneau: calorifères, rendus applicables à
mètre, le modèle de l'église Saint-Pierre à Rome. Ce travail, actuellement fllamenleuses. toute espèce de localités.
c utjou de mes vitraux,
dont deux cartons, dessinés par M. Dcyéria, sont exposé à Londres, parait attirer l'attention générale. Ou sait qu'une ou
leur
5. M. Corbin de Boiasières, maître de forges, demeurant à Cheminan (Marne), 39. M. Sanderson (James), de Sheffield, représenté à Paris par M. Perpigna, de-
principale, de Saintl'ierre, l'exté- auquel il a été délivré, le 9 octobre dernier, le certificat de sa demande d'un brevet meurant rue de Choiseul, n. 2 ter, auquel il a été délivré, le 22 octobre dernier, le
déjà prêts. fois par an, à un signal donné par la cloche
d'or a M. Thum- instantanememt comme per enchantement. d'invention de quinze ans, pour un appareil qu'il nomme carbonifère, applicable certificat de sa demande d'un brevet de perfectionnement et d'addition au brevet
rieur de l'immense édifice s'illumine
-Exposition de 18' .11 vient d'être accordé une médaille iIanufactures,
à l'École centrale des Arts et Des milliers de petites lampes, allumées au ntènme instant, dessinent em traits aux hauls-fourneaux, fonderies, affineries et aciéries. d'importation elde perfectionnement de quinze ans qu'il a pris, le 15juin précédent,
louIt Professeurd'architecture Cette 6. M. Cuillier (Pierre-Marie), chef machiniste au théâtre des Variétés, à Paris, y pour des perfectionnements apportés aux procédés employés pour réduire les minerais
d'architecture qu'Il a exposés au Salon de 1S40, et de feu, sur le ciel, l'immense silhouette de la grande basilique romaine. de fer.
}tour les divers fragments de la base du demeurant, auquel il a été délivré, le 9 octobre dernier, le certificat de sa demande
pourrir donner opération est accomplie par deux ou trois mille hommes étagés
dont nous avons eu occasion de faire l'éloge. Nous espérons la croix qui surmoule le dOme. Ce senice est tel- d'un brevet d'invention de cinq ans, pour un appareil servant â faire monter les'va- 44. M. Charbonnier (Pierre-Nicolas-Adolphe), serrurier en bâtiments , rue Guil-
temple jusqu'au sommet de
à nos lecteurs quelques-Uns de ces dessins intéressants. accor- Iememtpérilleux (lue les parties qui présmmtent le plus de danger sont exécutées
gons sur ut chemin de fer de pente de dix à quinze degrés. laume, n. 9,11e Saint-Louis, â Paris (Seine), auquel il a été délivré, le 25 octobre der-
Puisquc notre attention est appela sur la distribution des médailles 7. M. Léda (Antoine-François-Marie), plombier, demeurant à Paris, rue de Gre- nier, le certificat de sa demande d'un brevet d'invention et de perfectionnement de
t
de
emeut aux justes et
et chalet, par des criminels condamnés à mort, auxquels, comme dernière chance nelle-Saint-Germain, n. 6l, auquel il a été délivré, le 9 octobre dernier, le certificat dix ans, pour une nouvelle crémonne qu'il nomme crémonne parisienne, remplaçant
Bées aux exposants, nous nous joindrons entièreniention tes
par l salut, on offre leur grâce pour accomplh' ce dangereux olrnce. de sa demande d'un brevet de perfectionnement et d'addition au brevet d'invention les espagnolettes dans la fermeture des fenêtres, volets, portes d'appartement, d'ar-
réclamations adressées à ce sujet à l'administration par
ll

magique de
l'architecture, comme ce o 'a fanall nom m L'artiste a disposé son relief de manière à pouvoir rendre l'effet n ma6 l et de perfectionnement de cinq ans, qu'il a pris, le ai lanvicr précédent, pour une moires, etc., pouvant fonctionner avec poignée ou clef, à volonté , soit ensemble ou
liste. Nous demanderons pour dètails innombrables d'architecture et sont
de sculpture so pompe ayant une poulie à deux engrenages en remplacement du balancier. séparément.
mieuxx en cette illurniuatian. Les
de la peinture, que ces distributions aient un caractère
llsolennité
10. M. Naurand (Amédéc), conducteur de travaux du canal dit Midi, représenté à 45. M. Constant (Jean-Baptiste-Joseph), graveur, demeurant galerie Bordelaise,
des artistes une dstin exécutés avec une grande fidélité. (17érald.)
accord avec leur but, et qu'elles offrentà l'émulation I

Paris par M. Amiel, demeurant rue de laBourse, n.1, auquel il a été délivré, le 9 oc- n. 9, id et sa, à Bordeaux (Gironde), auquel il a été délivré, le 25 octobre dernier,
assez éclatante pour stimuler leur zèle. INDE. -. I11ines de Charbon dans l'Inde. - Le douteur Ilutchinson, attaché tobre dernier, le certificat de sa demande d'un brevet d'invention de quinze ans, pour le certificat de sa demande d'un brevet de perfectionnement et d'addition au brevet
les couches de
d'une force to- au corps d'artillerie de Madras, vient de faire uni rapport sur un appareil qu'il nomme fourneau Maurand, propre ii obtenir avec célérité, com- d'invention de dix ans qu'il a pris, le 50 août précédent, pour un système d'essieux
STATISTIQUE.- Il existe en France 950 machines à vapeur daims le voisinage de Mergui. Il parait que ce modité et économie, la cuisson parfaite de toutes sortes de mets, en employant pour brisés à trois roues, applicables à toute espèce de voilures, et qu'il nomme système
d'origine française , charbon récemment découvertes
tale de 19 000760 chevaux. Sur ce nombre, 719 sont On a remarqué que' charbon t'est qu'à une {petite profondeur et siuré seulemmmmt
à un mille d'une combustible le gaz qui sert à l'éclairage, ou l'alcool provenant de la distillation du Constant.
1V d'origine étrangère, et 87 de source nonètarcutà
constatée.
basse pression, et a-J a rivière navigable: Le rapport ne comtieut rien rclativementaux expéricncesquu
vin, du blé ou de toute autre substance végétale ou organique. 46. M. Fournicr (Laurent.Joseph-Ferdinand), demeurant chaussée de Clignan-
sur les 863 machines d'origine connue, 334 les 4â. M. Slehelin (Charles), constructeur de machines à Bistehwiller, faisant élection court, n. 58, banlieue de l'aria (Seine), auquel il a été délivré, le 25 octobre dernier,
Pou a pu faire sur cette matière. II serait difficile d'apprécier par avance de domicile à Paris, rue Richelieu, n.111, auquel il a été délivré, le 9 octobre dernier le certificat de sa demande d'un brevet de perfectionnement et d'addition au brevet
haute pressiou. découverte pourra avoir sur les destinées à
conséquences sérieuses que cette le certificat de sa demande d'un brevet d'invention etde perfectionnement de quinze d'invention de quinze ans qui lui a été délivré, le 5 décembre 1838, pour un nouveau
MONUMENT DE N.xnoLéoN.-
Le Bulletin des Lois publie, sous le ng 730, la venir de l'Aude et sur la puissance britannique dans cet empire. ans, pour un moyen d'empêcher les fuites des tubes dans les machines locomotives système de tuyaux qu'il nomme tuyaux mobiles d faux plants.
Napoléon. En voici
loi relative â la translation des restes mortels de l'empereur NCCnoLOGIE.- Le 4 de ce mois, est mort eu Angleterre M. Stedman
11-higt et autres appareils à vapeur, en serrant les tubes dans tes fonds des chaudières, de 47. M. Lou' (Samuel-Edme), négociant, demeurant rue du Sentier, n. 50, à Paris
manière à empêcher foute variation dans leur position ainsi que dans celle des fonds (Seine), auquel il a été délivré, le 2G octobre dernier, le certificat de sa demande d'un
le texte: à venir, salut. well, ingénieur civil et architecte. M. Stedman lVhigt-Nell avait consacré ses de chaudières, et cela par des viroles avec et sans épaulement, et fendues, à clavette,
l.ouis-Philippe, roi des Français,a tous présents et brevet d'importation de quinze ans, pour des machines et appareils propres A la fa-
adopté,noUs avons ordonné et ordon- dernières aunécs à l'étude du plan architectural qui devait sen ir à la réalisa- de diverses formes et pour toutes les dimensions des tubes. brication des vis, des épingles, des clous d'épingles, des rivets, etc.
Nous avons proPosè, lesCharnbres ont
tion des idées sociales de M. Robert Oweu. Cet artiste avait passé quelques 17. iII. Bain (Jean-Baptiste), ferblantier-lampiste, demeurant à Paris, rue des 49. M. Turner (Walter), représenté par M. Truffant ,-demeurant rime Favart, n. s,
nons ce qui suit expé-
sur l'exercice 1840, un temps à New-Lanarlt avec M. Owen, qui y avait commencé les premières Vieux-Augustins, n. i9, auquel il a été délivré, le 12 octobre dernier, le certificat de â Paris (Seine), auquel il a étb délivré, le 25 octobre dernier, le certificat de sa de-
Article ter. Il est ouvert au ministre de l'intérieur, le conduire plus tard à la constitution de son sa demande d'ut brevet de perfcctionnemerd de dix ans, pour un niveau à eau plus mande d'un brevet d'invention de dix ans, pour un appareil à vapeur dit appareil
des restes mortels de l'empereur riences de réforme qui devaient
crédit spécial d'un million pour la translation M. Owen en exact que ceux usités. évaporatoire, à cloisons détachées et à cornues, pour être appliqué aux machines mi
tus Invalides, et pour la construction de sou tombeau. système d'association. M. Whigt-Well accompagna également 18. M. Rertrand-Geoffroy (Pierre-Joseph), maître de forges, demeurant à Saint-
Napoléon à l'église Il pa- haute et basse pression, ainsi quo pour toutes tee branehea d'industrie qui nécessitent
roua le dôme, consacré, ainsi que les quatre Amérique, où eet utopiste se disposait à établir une vaste conunumauté. Paul-lés-Dax (Landes), auquel il a été délivré, le 12 octobre dernier, le certificat de l'emploi de la vapeur.
Art. 2. Le tombeau sera placé de mettre la dernière train a sou projet lors-
Napoléon; à l'avenir, aucun rait que M. AVhigt-}Vell venait sa demande d'un brevet d'invention de dix ans, pour ut nouveau aystime de chemins
chaIacllcs laurales, à la sépulture de l'empereur 51. MM. Aniet (Antoine), parqueteur, demeurant rue du Faubourg-Saint-Denis,
place. que la mort l'a frappé subitement, en bois et eu fer avec des wagons appropriés. n. s4, et Pellet (Charles), homme de lettres, domicilié rue Notre-Dame-des-Vie-
cercueil ne pourra y prendre la présente loi au moyen
de loi relatifs aux chemins de fer ont été 19. M. Bézet (Joseph), ntécanieien , demeurant à Godoncourt (Vosges), auquel il a foires, n. 40, à Paris (Seine), auxquels il a été délivré, le 51 octobre dernier, le certi.-
Art. 3. ll sera pourvu à la dépense autorisée par CDEaLINS DE FER. - Les projets
la loi de finances du 10 août 1839, poar les pour nous étédélivré, le 12 octobre dernier, le certificat de sa demande d'un brevet de perfec- ficat de leur demande d'un brevet d'invention de cinq ans, pour un nouveau parquet
des ressources accordées par volés trop tard pour que nous ayons pu conserver la place nécessaire tionnement et d'addition art brevet d'invention de dix ans qui lui a été délivré. le 14 dit parquet Aniel.
la Chambre des dé-
besoins de l'exercice 1840. Chambre des Pairs et livrer à une appréciation détaillée de la décision prise par novembre 1858, pour un nouveau système de presses pour les moulins à huile, les- 55. M. Badon (Jean-Jacques-Alexandre), médecin, demeurant rue Saint-Bonoré,
La Iprésente loi, discutée, délibérée et adoptée pin' la
11 rkmit de se passer
cejourd'hui , sera exécutée pulcrs sur celle importante question. Nous y reviendrons. quelles peuvent cuo construites sur toutes les dimensions, pour toutes les graines n. 573, a Paris (Seine), auquel il a été délivré, le 31 octobre dernier, le certificat de
far celle des Députés, et smtctimwée par nous faits extrêmement sérieux et propres à Intéresser au oléagineuses et aussi pour beaucoup d'autres matières dont on peut extraire l'huile
par aussi en Angleterre des sa demande d'un qualri!me brevet de perfectionnement et d'addition au brevet d'in-
de fer. Tandis qu'en France, par la pression ; elles peuvent étre mises en mouvement par quelque moteur que ce
comme loi de l'Etat. plus haut degré mus ceux qui s'occupent de chemins vention de quinze ans qu'il a pris, le 2-4 août 1856, pour, do un nouveau procédé de
Donnons CII mandement, etc. de tout travail d intérét public a toujours clé soit, cu remplacement des manivelles par des poulies. pavage, as une composition de briques asphaltiques.
juin , l'an 18W. où l'administration supérieure
Fait au palais des Tuileries , le 10e jour du mois de réservée au pouvoir, l'exécution parles compagnies
l'emporte sur lcxéCutioll- 23.11. Léucillé (Pierrc-Sainle-Croix), entrepreneur de bâtiments , demeurant rue 56. M. Bex (Jean-.1larie-lletri), stucateur, demeurant rue de Monsieur, n. 11, à
Séné LOUlS_Plh1LIPPE. de s'en rapporter du Pont, n. 94, à Daruétal (Seine-Inférieure), auquel il a été délivré, le 12 octobre Paris (Seine), auquel il a été délivré, le âl octobre dernier, le certificat de sa demande
par l'l;tat, mn Angleterre, où 1'ltat a l'habitude, an contraire,
au département de l'intérieur, l'exécution etla direction de pareilles entreprises, dernier, le certificat de sa demande d'un brevet d'invention et de perfectionnement d'un brevet d'invention de dix ans, pour un nouveau stuc.
Par le Roi : te ministre secrétaire-d'état toujours aux couapmanies pour dr, dix ans, pour rte nouvelle machine destinée à cuire au charbon de terre la plâtre 57. M. Boquillon (Nicolas), bibliothécaire du Conservatoire royal des Arts et Métiers,
la direction générale
Signé Ch. Ri tUSAT. le gouvernement
0 semble se disposer à prendre en train en pierre ainsi que les poussières ou menus. y demeurant, rue Saint-1larlin, n. 208, à Paris (Seine), auquel il a été délivré, le
Vu et scellé du grand sceau, des chemins de fer. 24. M. rie Ratées (Antonv-Beruhard), demeurant à Montmartre prés Paris, rue du 31 octobre dernier, tee certificat de sa demande d'un quatrième brevet de perfection-
au département de
Le garde.des-sceaux de France , ministre secrétaire-d'état Chemin-des-Dames, n. 5, auquel il a été délivré, le 12 octobre dernier, le certificat nement et d'addition au brevet d'invention et de perfectionnement de quinze ans qui
la justice et des cultes, de sa demande d'un brevet d'invention et de perfectionnement de quinze ans , pour lui a été délivré, le 20 juin précédent, pour un système d'appareils et de procédés
Signé VIVIEN.
deux systémrs perfectionnés de chemins de fer. destinés à régulariser l'écoulement des liquides et des gaz A toutes les pressions, pour
jours, plusieurs 25. M. Ballet (Jean), à Marchiennes, représenté par M. Dubois-Schtcartz, agent de divers moyens destinés à prévenir les dangers résultant de la compression des fluides
ANGI.ETE1iu1 -ConstrtsCliona Navales. - Il y a quelques LISTE DES PjYEIâCIPAUX SIiEVETS B'NVEToTTYON thange,dentcurant à Lille (Nord), auquel il a été délivré, le 12 octobre dernier, le élastiques dans les récipients, ainsi que pour divers procédés relatifs à' leur compres-
de Glasgow étaient réunis sur les bords de la Ci de pour
milliers des habitants certificat de sa demande d'un brevet d'invention et de perfectionnement de dix ans, sion, procédés et appareils applicables â plusieurs industries, et spécialement à l'éclat-
t
vaisseau qui ait été colt zuIMESrnE DE 1839,
soir lancer le Iran Duke (le Duc-en-Fer), le premier DinJVRis PENRANT LE QU.tTnlhhIE peur la cois truc itou de maehhines à vapeur. rage par le gaz portatif comprimé et non comprimé.
de Glasgow, auxquels la navigation à sapeur 26. M. ArrousamilA (William), ingénieur de Londres, représenté à Paris par M. Per- 58. MM. Camus (Metchior), employé, et Ilauard (Jean-François), ingénieur-ntéea-
struit en fer par les constructeurs
Voici les dimensions de ce navire, ttestiu au pigna, demeurant rue de Choiseul, n. 2 ter, auquel il a été délivré, le 16 octobre nieieit, demeurant, le premier, ruo Neuve-Saint-Gilles, n. 13, et le second, rue du
dan t dét â ses rlus beaux navires.
1
(31m 60) , largeur, 2ï (8_a ), Pubtiée par Ordonnance du Roi du 24 mars 1840. dernier, le certificat de sa demande d'un brevet d'importation et de perfeclionnement Faubourg-du-Temple, n. 37, à l'aris (Seine), auxquels il a été délivré , le â1 octobre
connuocc des Indes orientales :longueur, 103'
o
11 dort Imiter de quinze ans, pour une invemition et de nouvelles combinaisons apportées au système dernier, le certificat de leur demande d'un brevet d'invention de quinze ans, pour
profondeur daims la cale, 16' (4" 90) ; tournage enregistré, 390. l ordonfanc8
I
fous COnserpons aux brevets le numéro d'ordre de de la machine à vapeur. un appareil A mouvement circulaire avec ventilateur ii air chaud , propre A obtenir
de 600 à 700 tornleS. 29.11. Grillon (Antoine), menuisier, et Ilumbert (Joseph-Victor), demenranl, le par évaporation la dessiccation complète des matières contenant des parties aqueuses,
propose de faire l'été procha n-
royale.)
premier, rue de la Coutellerie, n.9, et le deuxième, rue d'Argenteuil, n.19,à Paris depuis tes sulfures de chaux jusqu'aux fécules les plus légères.
-A c 'rostat. Le célèbre aéronaute M. Green se Green, secondé par uni iu
d'Europe en Amérique. M. (Seine), auxquels il a été délivré, le 1G octobre dernier, le certificat de leur demande 60.11. Ding (Joseph), serrurier, demeurant à Grenoble (Isère), auquel il a été dé-
en ballon, la traversée de dirt- demeurantà Paris, rue de l Ce- d'un brevetd'iuvenlion de quinze ans, pour divers perfectionnements apportés dans livré, le 51 octobre dernier, le certificat de sa demande d'un brevet d'invention do
tut mnecanisnme capable
nicuranglais,lll. Talor, croit avoir découvert du succès de
1 M djassun (Jean-Baptiste-François-Eticnne),
été dibvn, le 9 octobre dernier, le certificat de sa nad la eemstructiou des portes et croisées. cinq ans, pour six fourneaux de formes nouvelles; spécialement destinés à brûler l'an-
Il est tellement convaincu risaic, n. 8, miquel d a
gcr les aérostats au milieu des airs. de quinze ans, pour des a iem
54.111, de Aaaezayn (Français), deuouranl à Pau (Basses,PJ'rénees), auquel il a été thracite.
500liv. st. (t2500 franes) sur sommne né
la d'un brevet d'invention elle perfcctionnernenl ;
son invention ,qu'il olïm e d'avancer cr une somme apportées tant à la fabrication qu'à la qualité du plâtre, et
à la revivifie ' délivré, le 22 octobre dernier, le certificat de sa demande d'un brevet d'invention et G-l. M. Peyret (Alphonse), de Saint-Étienne, représenté par M. Cucq, ancien dé-
il s'engage à Pal
cessaire aux frais de cette expédition; de plus, avant de quitterer l'Are de perfeclionnemeu de dix ans, pour une machine qu'il nomme cénétophèle, propre puté, demeurant rue Neuve-Saint-Augustin, n.14, à Paris (Seine), auquel il a été déli-
plàlres.
de1000liv. st. (25000 francs), qu'il consent à déposer
irait à (Viollis), couvreur, demeurant à Reims (Marne` à augmenter indéiuimmntla force des moteurs. vré, le 51 octobre dernier, le certificat de sa demande d'un brevet d'invention de cino
gleterre, si son projet ne réussit pas. Probablement
cette sautille sert 3. M. Chauderlat-C1heaautler
dernier, le certiftcat de sa demande d'un brcv
ïr 37. 1I- Latuy (Gabriel-Jean-Julien), fabricant de cheminées, demeurant rue Trou- ans, pour un nouveau système de chemins de fer.
fourni les fonds uécessahes à l'entre- 4 tel il a été délivré, le 9 octobre en zinc d'une nouvelle conslrurl rhet, n, 15, à Paris (Seine), auquel il a été délivré, le 22 octobre dernier, le certificat 66. M. lise (Louis-Charles), fabricant de calicots à Morlagne, faisant élection de
indemniser eu partie ceux qui auraient vcution de cinq ans, pour un abat-jour Paris p:
représent s de sa demande d'un ciuquiénie, brevet de perfeetionnentenl et d'addition au brevet domicile chez M. Cheoalier, serrurier, rue de Puntlrïeu, n. SI, A Paris (Seine), auquel
prise. 4. MM. Coster et couapagnie, mécauiciens-constructeurs,délivré, le U or tLr de.
11. Iteynaad, demeurant r ieIBeue,
n. 18, auxquels il a été d'invention de quinze ans qui lui a ilé délivré, le 30 décembre 1526, pourde nouvelles il a été délivré, le Si.. novembre dernier, le certificat de sa demande d'un brevet/
- JJodéla de PL-gllse de Saint,Pierre. Séleslino-1 ai , artiste italien, rient nier, le ccrtificat de leur dcmuaude d'un brevet d tnvedion
de dix amis, puu. un prou
° ' ef. a l'échelle de 1 contiln. pour
.
du passer plus de ce' r ^"m
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J 1,J
sa demande d'un brevet d'invention de dix ans, pour un moteur liydraullgoe dit mande d'un brevet d'invention, d'importation et de perieclionnement de quinze Jacques, n. 59, à Paris (Seine), auquel il a été délivré, le 23 décembre dernier, le cer
pour une machine tendant à écono-
4'inveauon et de perfectionnement de cinq ans; ans, pour des perl'ectionnemeuls dans la production de la force motrice. lificat de sa demande d'un brevet d'invention de cinq ans, In pour un moyen à l'aide
de voitures. roue turbine.
miser le tirage des chevaux, et qui peut s'adapter à toute espéce 97. M. Raulise (Jean-Baptiste), mécanicien, demeurant rue Grauge-aux-Belles, im- 127. M. Pecqueur (Onésiphore), ingénieur-mécanicien, demeurant rue Neuve-Po- duquel on peul, sans pression ni percussion, découper, perforer et repercer d'une
propriétaire, demeurant rue Richelieu,
67. M. IJayle (Antoine-Laureut-JeSSC), passe Sainte-Opportune, n. 3, à l'aria (Seine), auquel il a été délivré, le 5 décembre pincourt, n. 14, à Paris (Seine), auquel il a été délivré, le 10 décembre dernier, le manière uui[orme, et quels qu'eu soient la grandeur et le dessin, papier, parchemin,
. n.21, à Paris (Seine), auquel il a été délivré, le 27 novembre dernier, le certificat dernier, le certificat de sa demande d'un brevet de perfeetionmmnent et d'addition au certificat de sa deniandc d'un brevet de perfectionnement et d'addilimr au brevet cuivre, étain, plomb ou toute autre subslance ayant à peu prés la tlexibilité, l'épaia-
et d'addition au brevet d''invenlion d'invention dite perfectionnement de quinze ans qu'il a pris, le 6 mars 18.î8, pour des seur et la consistance du papier et du parchemin; 2e pour de nouveaux découpoirs ou
de sa dmnapde d'un brevet de perfectionnement brevet d'invention de dix ans qu'il a pris, le 6 février précédent, pour l'application
4858, pour des procédés de fabrication de pierres moyens principalement applicables aux chemins de fer et aux locomotives à vapeur emporte-pièces, auxquels il a donné le nom de mille-Perçoirs Boucher, destinés à uti-
de dix ans qu'il a pris, le 3 oclobre d'ut système de ressorts à compression d'air, propre à suspendre toute espéce de
et marbresarlificiels moulés. destinées à ces chemins de fer, liser le moyen précité.
charron, demeurant à Barbonne (Marne), au- voitures, ainsi que pour tout autre objet où l'élasticité serait nécessaire.
6s. M. Jlerlhnn (l'ierre_rhéopbilc), 98. M. liornance (Pierre Gutlcn-Josepli), niécaaiicieu, demeurant rue Fontaine-au- 128. M. l'inchbeck (Edouard), mécanicien, demeurant place du Théàlre, n. 60, à 453. M. Clairière (Jean-Baptiste), ingénieur civil, représenté par M. Perpigna, de-
quel il a été délivré , le 27 novembre
dernier, le certificat de sa demande d'un brevet Lille (Nord), auquel il a été délivré, le 10 décembre dernier, le certificat de sa de- meurant rue de Choiseul, n. 2 ter, à Paris (Seine), auquel il a été délivré, te 23 dé-
Roi, n. 1i8, faubourg rlu l'cutple,à Paris (Seine), auquel il a été délivré, le 5 décembre
d'invention de dix ans, pour un moyen propre à tendre et à détendre la toile de toutes dernier, le certificat dosa demande d'ut brevet d'iuventieu de cinq ans, pour mm maaide d'un brevet d'invention de dix ans,,pour une nouvelle cnrnbinaison adaptée cembre dernier, le certificat de sa demande d'un brevet d'invention et de perfection-
sortes de machines à vent. aux machines à vapeur, nement de quinze ans, pour de nouvelles dispositions de chaudières dites boilers,
machine à vapeur rotative.
69. M. Boug (Jean-Maurice, demeurant rue de Charenton, 68, à Rercy, près Paris, 99. III. Saarage (Frédéric), constructeur de navires, dmneurant rue Saint-Nicaise 136. iTf. IVaguer (Jan), horlogermécanicien, demeuranl rue Mouunarlre, n.14S, vaporisant l'eau au moyen de la chaleur ordinairement perdue des fours à coke.
auquel il a été délivré, le 27 novembre dernier, le cerlificatde sa demande d'un brevet n. ?, ii Paris (Seine), auquel il a été délivré, le 5 décembre dernier, le rertillçat de à Paris (Seine), auquel il a été délivré, le 40 décembre dernier, le certificat de sa rle- 157, N. Despruneaux (Gabriel), huissier de la Chambre des pairs, demeurant rue
d'invention et de perfeclionnemenl de quinze ans, pour des sièges inodores secrets, sa demande d'un brevet de perfectieimcmeur et d'addition au brevet d'iuventini mande d'un brevet d'invention de quinze ans, peur de nouvelles dispositions méca- du Cherche-Midi, n.71, à Paris (Seine), auquel il a été délivré, le 23 décembre Ber-
tournant sur cylindres. de quir.ze ails yu'il a- pris, le 2S niai IS52, pour un appareil soucia u destiné à rem- niques applicables aux machines en général et particulièrement aux horloges pu- nier, le certificat de sa demaudc d'un brevet de perfectionnement et d'addition au
70. M. Clmrlron (Marie-hyacinthe), quincaillier, demeurant rue Sainl-Martin, placer les roues des bàliuienls à vapeur. bliques, brevet d'invention de dix ans qu'il a pris, le 8 février 1857, pour unc pompe continue
n.I9t, à l'iris (Seine), auquel il a éte délivré, le 27 novembre dernier, le certificat de 400. 11. Trollope (Edvvard), avocat à Londres, représenté par M. Digued, avocat, 458. AlM. dccarier et Dufouarnel, maîtres de forges, demeurant à Arc, près Gray à piston fixe.
sa demande d'un brevet d'invention de quinze ans,- pour un nouveau procédé de demeurant rue du Faubourg-Saint-llouoé, n. 35, à Paris (Seins'), auquel il aile (Ilaute-Saône), auxquels il a été délivré, le 14 décembre dernier, le certificat de Icur 160. M. Escany6 (Ferdinand), chef d'escadron d'état-major, demeurant à l'inca
cliauffage dit aérifère. délivré, le 5 décembre dernier, le certificat de sa demande d'eu brevet d'iniportatiuu demande d'un brevet d'invention de dix ans, pour ut poète économique en fonte de fer. Pyrénées-Orienlales), auquel il a été délivré, le 23 décembre dernier, le certificat de
73. M. Guyol (Jules), docteur en médecine, demeurant roc de la Vicioire, n. 10, à de quinze ans, pour perfeclionnements dans les chemins de fer, les machines loco- 141. M. Lau'y (Gabriel-Jean-Julien), fabricant de cheminées, demeurant rue Trois- sa demande d'un brevet d'invenlion de dix ans, pour dru améliorations apportées
Paris (Seine), auquel il a été délivré, le 27 novembre dernier, le certificat de sa de- rhet, n. 4o et 29, à Paris (Seine), auquel il a été délivré, le 44 décembre dernier, le l'ans la fabrication du fer d'après ta méllmdu catalane.
motives et les voitures des Irains.
mande d'un brevet rl'iuvention de quinze ans, pour un nouveau mode d'éclairage inté- 103. M. figuier (François), professeur, demeurant chez 91. dubort, à Vincennes, certificat de sa demande d'or sixième brevet de perfectionnement et d'addition au 162. M.Bale (Elisha), constructeur de machines ii Nevvhurg;Étals-Unis), représenté
rieur et extérieur qu'il nomme hydrogène liquide. prés Paris (Seine), auquel il a cl, délivré, le 5 décembre dernier, le certificat sic sa brevet d'invanion de quinze ans qu'il a pris, le 30 décembre 4856, pour de nouvelles ar M. Perpigna, demeurant rue de Choiseul, n. 2 ter, à l'arts (Seine), auquel il a
7i. 51, lilots (Jeau-.Antoine), menuisier, demeuant à Slrasbourg (Il is-Rhin), auquel demande d'un brevet d'invention de dix ans, pour un nouveau système de moteus dispositions de cheminées et de poiles ou fourneaux-calorifères, rendus applicables élédélivré , le 5 décembre dernier, le certificat de sa demande d'ut hrevet d'inven-
il a été délivré, le 27 novembre dernier, le certificat de sa demande d'un brevet d'in- applicables aux moulins. à toute espéce de localités. Lion, d'imporlation et de perfectionnement de dis an., pour des perfectionnements
veutiou de cinq ails, pour eue machine applicable à la menuiserie, pour faire des pan- 1o5. Al. Alaux (Jacques-Amand), entrepreneur de peinlure en bàtinienls, demeu- 142. M. Leleslu (Jean-Marie), ingénihur-mécanicien, demeurant rue Jean-Jacques- dans les pompes relatives.
neaux, parquets, plaleaux de précision, iustruruents de dessin, parquets de billards, rant rue du Four-Saint-Germain, n. 55, ti Paris (Seine), auquel il a été delivré, Ie.10 Rousseau, n.18, à Paris (Seine), auquel il a été délivré, le 44 décembre dernier, le 163. M. Ilomberg (Jousse) , négociaml de Francfort-sur-Mein , représeulé par
lambrissage nui pour la peinture, etc. décembre dernier, le certificat de sa demande d'un brevet d'invmuimi de cinq ans, certificat de sa demande d'un brevet d'invention de cinq ans, pour un nouveau sys M. Perpigna, demeurant rue de Choiseul, n. 2 ter, à Paris (Seiue), auquel il a été
78. M. Barraud (Félix-André); ingénieur, demeurant 5 Antony, prés Sceaux (Seine), pour une préparation chindque liquide propre à détrmuper les couleurs broyées a lème de bateaux articulés, à sphère et à cylindre, pouvant marcher dans les eaux las délivré. le 25 deceubre dernier, le certificat de sa demande d'un brevet rl'iniportalieli
auquel il a été délivré, le 5 décembre dernier, le certificat de sa demande d'un brevet l'huile, ire portant aucune odeur deux heures aprés les couches douces, et pour plus basses et dans les canaux les plus sinueux. rt de perfectionnement de dix as, pour perfectionnements dans les nmchines a
de perfectionnement et d'addition au brcvet d'invention et de perfectionnement de une poudre animale propre ii l'aire sécher les couleurs à l'huile cil sis heurts. 445. M. Alolinie fils (Louis), filateur à Saint-Pons, faisant élection de domicile chez vapeur et dans les voitures mises en mouvement par la vapeur ou par tout autre uio-
gninzc ans qu'il a pris; le 6 février précédent, pour la clarification en grande quantité 107. M. brocclii (Auguste), ingénieur, demeurant rue de la Pompe, u. 9, à l'assy Filme Cellier, rue Richer, n. 24, à Paris (Seine), auquel il a été délivré, te t4 dé- leur.
de l'eau vaseuse, et de tout autre liquide. (Seine), auquel il a été delivré, le 40 décembre dernier, le certificat de sa demaudc cembre dernier, le certificat de sa demande.d'un deuxième brevet de perfectionne- 169. MM. Farcot (Marie-Joseph-Denis), et Legris (Louis), iusgénieurs. demeurantà
130. M. ('adiul (Nicolas), ingénieur civil, demeurant à lteiclishaffen (Ras-Rhin), au- d'un âeuxtusse brevet de lerl'eetionnemcut etâ'additiot au brevet d'Invention de menl et d'addition au brevet d'invention de quinze ans qu'il a pris, le 17 août 1.937, Paris, rue Monceau-Saint-Anloine, n. I, auxquels il a (lé délivré, le 39 décembre
quel il a etc délivré, le 5 déuembie dernier, le ccrlifrcal de sec deux demandes, 1d'un cinq ans pris, le 13 décembre 1837, par M. l'ailleberl, dont il est cessionnaire, pour pour mn régulateur mécanique applicable aux moteurs hydrauliques eta la vapeur deruter, le certificat de leur dsn;;uufe d'un brevet d'invention de cinq ans, pour un
brevet é'iln'e Ii tloal de quinze tus, puur des modifications apportées dans la construc- un appareil propre à la dccomposiliou des matières olcaglncuses en gaz light, et pou 148. M. Pouclr-Lafarge (Dorotluée-Charles-Joseph), maitre de forges, à Glaudiéres nouveau moyen d'employer les fluides, gaz ou liquides, comme l'once motrice et
tion des roues hydrauliques horizontales dites turbines, 2e d'un brevet de perfection- nue voiture à distribution de ce gaz. (Corrèze), faisant élection de domicile rue Sainte-Anne, n. 79, à Paris (Seine), auquel colonie ehaulfage.
nammit et d'addition au mime litre, 109. 31. Chardon, chimiste, dcucurant à Maubeuge (Nord), auquel il a etc delivré, il a été délivré, le 14 décembre dernier, le certificat de sa demande d'un brevet d'in- 171. M. Gras-Dusart, fondeur de fer, demeurant ii Lille, département du Nord,
s3. M. Corlus (Eugènc-Alfred), horloger, demeurant quai des Casernes, n '.6, au le 10 décernbre dernier, le certilicat de sa demande d'un brevet d'importation et de vention de quinze ans, pour une nouvelle fabrication de fer économisant les deux auquel il aéte délivré, le 50 décembre dernier, le certificat de sa demande d'un bre-
havre (Seiue-lufirieure), auquel il a été délivré, le 5 décernbre dernier, le certificat tiers du temps et les deus tiers du combustible. vel d'invention de cinq ans, pour une corniche uochére en fonte de fer dite corniche
perfectionnement de dix ans, pour uni perfecliormemeii t dans la fabrication du colle
de sa demaudc d'eu deuxième brevet de perfecliounement et d'addition au brevet 451. M. Roussel (Julien-Benjamin), horloger-mécanicien, demeurant rue du Re- de Gras.
par la carbonisation de la houille. -

d'iuveution de dix ans qu'il a pris, le 22 mars précédent, pour un mécanisme propre gard , n. 24, à Paris (Seine), auquel il a été délivré, le lié décembre dernier, le certifi- 172. M. Grégoire (Jean), demeurant à Paris, chez M. Latasle, rue Bleue, n. 19,
II I. M. Crilchley (glimuas), de }l auchcster, représenté par M. ltioq sr, dcurcura st
à augmenter la force des machines à vapeur et de tout autre moteur agissant sur terre cal de sa demande d'un brevet d'invention de quinze ans, pour un appareil propre à auquel il a été délivré, le 30 décembre dernier, le certificat de sa demaaide d'uu second
place Dauphine, n, t?, ii Paris (Seine), auquel il u cté dcliYre, le 10 décembre der-
et sur mer. nier, le certilicat de sa demande d'un brevet d'iugiotation de dix aes, pou une usa- utiliser la force expansive de l'air. brevet de perfectionnement et d'addition au brevet d'invention de quinze ans qu'il a
86. M. Fillial lus aillé (Jean-Baptiste), ferblanlier-lampiste, demeurant rue du Fau- 132. M. Beaumant (Joln), du comté d'York, représeulé par M. Perpigna, demeu- pris, le 30janvier 1S3S, pour l'application des galets dans les boites des roues de voi-
chine Ï vapeur rotative perfectionuéc.
hour- Saint-?iarlin, n. 253, à Paris (Seine), auquel il a été délivré, le 5 décembre ranl rue de Choiseul, n. 2 ter, à Paris (Seine), auquel il a été délivré, le 2ô décem- tures, aGn de diminuer ainsi le frottement, et, par suite, d'économiser d'un tiers au
113 M. Dunaud (Maurice-Antoine), lampiste, dmneurant rue du Petit-i'houars,
dernier, le certificat de sa éeniande d'un brevet d'invention et de perfectionnement lare dernier, le certificat de sa demande d'ut brevet d'importations et de perfectionne- mains sur la force motrice.
n. 25, enclos du Temple, à Paris (Seine), auquel il a été delisre, le 40 lecembre
de cinq aes, pour un nouveau skge inodore extrémancnL commode, d'une grande et nsent de quinze ans, pour des perfectionnements dans les machines ou appareils 474. M. Iloussard (Michel-Marie-Eugéne-François), demeurant à Paris, rue de
dernier, le certificat de sa demande d'un brevet de perfcclionuemrut et d'addition
conslaute propreté, soit qu'on l'applique aux lieux d'aisances, à l'assaiiiissenient des- au brevet d'invention et de pcrf, ctiouncmcut de dix ans qu'il a pris, le 24 uuvcm- employés pour fornier des tuyaux ou des tubes en plomb ou mn d'autres métaux Monceaux-du-houle, n. 2, auquel il a été délivré, le 50 décembre dernier, le certi-
quels il est spécialement destiné, soit qu'on en fasse une simple garde-robe pour le mous, et dans la manière d'étamer ou de revétir ces tuyaux, tubes ou autres articles, ficat de sa demande d'ut brevet d'invenlion de quinze ans, pour un nouveau système
bre 1358, pour de nouvelles dispositions de lampes à siplsou regulateur, fondées sur
rendre portatif, appareil qu'il nomme sellinulore-pllioline fixe ou porlaliee, avec une couche d'autre métal. complet de latrines, vidanges et désiisfcclion des matières fécales, sous la dénomina-
le iniucipe de la fontaine de Micron.
S7. M. Gltermdl tlrrançois), uuumfaeturicr, demeurent rue des Vinaigres, n. 40, à 153. M. Boucher (Francois-Benjamin), commis-marchand, demeurant rue Saint- tion de lalrines françaises frllranles, porlatiees et réellenrentinodm es.
113. 31M, lrrérejean (Louis et Benoît), demeurant rue Sala, n. 2, à Lyon (Ithéne),
Passy, prés l'aris (Seine), auquel il a (4é délivré, le 5 décembre dernier, le certilicat au-queis il a été délivre, le 40 décmmbre dernier, le certificat de leur demaudc d'un
de sa demande, d'or brevet d'invention de cinq ans, pour une machine dite broyeur â TRAVAUX EXÉCUTÉS DANS LES MONUMENTS ET ÉDIFICES PUBLICS PENDANT L'ANNÉE 1839.
brevet d'invcmtion de dix ans, pour les fours à réverbère mnployés à la fabrieatims
l'eau, propre à la Ilyucfaction des terres destinées à la fabrication, soit de la brique, La situation des travaux exécutés dans les monuments et édifices publics pendant l'année 1839 vient d'être publiée conformément à l'art. 19 de la loi du
du fer à la houille, dans lesquels il sera fait emploi d'un courant d'air lins'.
soit de la chaux hydraulique, soit de s poteries. 146. M. de I'resne (Eugéne-Louis-Jules-Blandy), demeurant rue o'Alger, n. 44, a 27 juin 1833, qui prescrit de rendre, à la lin de chaque exercice, un compte des travaux exécutés sur les crédits alloués pour la construction ou l'aclaéve-
sis, M. Leanil (Alphoise), derucurant à Sablonville, commune de Neuilly (Seine), Paris (Seine), augsi s' 1 il a été délivré, le 10 décembre dernier, le cen sliczt de sa de- ment des monuments publics de la capitale. Ce document est publié par ordre de M. le ministre destravaux publics.
auquel il a été delivré, le 5 décembre dernier, le certilicat de sa demande d'un bre- maudc il'un brevet de perfectiouucmeulet d'additiuu au brevet d'iuveutiou do quinze
vetd'iuvestion e t dis perfectionnement de cinq ails, pour un appareil propre à ans qu'il a pris, le 19 septembre précédent, pour un moteur atmosphérique propre, à Les dépenses et l'emploi des ouvriers et des rnalérianx nécessités par les travaux de (1839 offrent , comparativement avec ceux des années
chauffer le linge, dit ikermolinge. la dircctlos des aérostats et à la uavigatiou. précédentes, les résullals suiranls.
90, MM. Leracasseur frères, fabricants de lampes, demeurant rue de Montmorency, 418. M. Gondeau.(Chéri), mécanicien, demeurant quai Royal, à l'uteaux, banlieue
u. IS, à Paris (Seine), auxquels il a été délivré, le 5 décembre dernier, le certilicat de l'anis (Seine), auquel il a été délivré, le 10 décembre dernier, le certificat de sa
de leur demande d'un brevet de perfectionnement et d'addition au brevet d'invention demaudc d'un brevet d'Invention de cinq ans, pour un métier ou uécanique destinée n

de dix ans qu'ils ont pris, le 9 juin 1837, pour un nouveau moyeu de fermer hermé- faciliter l'impression des éloffes et papiers, et au moyen de laquelle ou peut apph-
L)ETAIL. 1836. 1837. 1838. 1839 (1). OBSERVATIO\S.
tiqucnicnt le fond des vases cois Irisa ii t des liquides. q ucrsix couleurs en mémetmups.
91. M. narlinaud de l'reneuf (François), docteur en meslecine, demeurant rue des 4?l. M. Jaequeaniri (Alexis), fabricant, demeurant à Reims (Marne(, auquel il a ('le
Moineaux, n. 7, à l'aris (Seiue.), auquel il a été délivré, le 5 décembre, dernier, le dilivré, le 10 déccmbi e dernier, le certificat de sa demande d'un brevet d'invention 38 584 f. 30 0916.20f. 470 281f. 80 2 85î !401 f.35 2 084 038 f. 93 3 336179 f.84 4 909 350 f. 26 (1) Les comptes de 1839
certificat de sa deniande d'un deuxième brevet de perfectionnement et d'addition au de dix ans, pourrai métier à tisser niécauiquement. m'étant pas encore réglés,
brevet d'inveutiou de quinze ans qu'il a pris, le 5 décembre 4837, pour un nouveau 425. M. Jlrsdeeoe (irais-Marie), marbrier, demeuranl rue Ménilmonlaut, n.12, à ET arsTitntxux. la dépense de cet exercice
système de bains. Paris (Seiue), auquel il a été délivré, le 40 décembre dernier, le certificat de sa de- ne peut cire évaluée qu'ap-
Nombre des journées ....... 9 672 532 182 834 167 945 206138 557850
0.2. M. d'Ornloy Fcrdinmid), entrepreneur de messageries, demeurant place du usandc d'un brcvet de perfectionnement et d'addition au brevet d'iuveutien de dix proximativement.
Clievalier-du-Gurt, u. 12, à Paris (Seine), auquel il a été délivré, le 5 décembre der- ans qu'il a pris, le 21 seplcmhre précédent, pour un procède de placage du marbra Cubes de pierre, moellon, etc. 1 784's 42 300u, 8.20m 00 5 232m 21 7 991m 00 16186m 00 54 430m 00
nier, le certilicat de sa demande d'un brevet de perfcctioautement et d'audition au sur le bois, qui reçoit son application pour les socles de pendules, les eutableloents,
Kilogrammes de métaux...., 00 00 117386. 25 7't 9.20. 00 316518. 00 5x1000. 00
brevet d'invention de cinq ails qu'il a pris, le 5 août 1838, pour un nouveau sysléme les portes, les sables, toute espèce d'encadrements, les meubles et tout ce qui peul
d'essieux et de boites de roues. recevoir un placage. Slères de bois.............. 2 956. 34 '109. 80 4913. 00 212't. 00 1031. 00 3870. 00
95;. M. l'ostel fils jJea:i-Baptiste), n gociant-manufacturier, demeurant à Villers- i 36. àl. Olrey (Charles),-avocat, demeurant rue du Faubourg-Saint-houore, n. 23 à
Itretonrcaux (Somme), auquel il a été délivré, le 5 décembre dernier, le certificat de Paris (Seiue(, auquel il a été délivré, le I0 décembre dernier, le certilicat de sa de-
38'&
383

édifices public:.
Résumé des dépenses faites sur les crédits alloués depuis 1833, pour l'achèvement des monuments et

GESTION DE 1833 A 1839 INCLUSIVEMENT.


CRÉDITS
DÉPENSES n[STR
MONUMENTS. ALLOUÉS OBSERVATIONS.
àdépenser
sur
de les crédits
OU ÉDIFICES PUBLICS. de de
TOTAUX. volés
1833 à 1839. 1S33 à 1839. l'exercice 4839. de 4833 à 1839.

fr. e. fr. c. fr. e. fr. c.


fr. e. 2 419 916 35 » » Crédits épuisés anté-
2 419 916 35 n »
Arc de Triomphe de l'Étoile. . . . . . . . 2 419 916 35 rieurement à 1839.
110 318 70 3810000 00 379000 00
Eglise de la M a d e l e i n e 00 3 710 681 30
1550 030 00 Idem.
. . . . . . . . . . . . . 1 550 000 00 1550000 00 n » i

Panthéon .. . .

133 764 63 3 652 000 00 98 000 00


. . . 3 750 000 00 3 518 235 40
Muséum d'Iiistoire naturelle. . . . .

1 800 000 00 200000 00 2000 000 00


Eglise royale de Saint-Denis. . . . . . . . 2 000 000 00
2000000 00 » » Idem.
. . . . . 2 000 000 00 2 000 000 00 » I)
Ecole royale des Beaux-Arts.
. . . . 5 777000 00 4397843 66 503156 34 4901000 00 876 000 00
Hôtel du quai d'Orsay. . . . . . .

852099 83 134 400 17 986 500 00 185500 00


Monument de Juillet.. . . . . . . . . . . 1172000 00
_. - (caveaux de sépulture). 50 000 00 »

i 0 000 00
» 15 600 00
» »
15600 00
770000 00
34 400 00
Idem.
Chambre des Députés. (Anciens crédits.). . . 770 000 00
1

1198000 00 142 000 00


Collège de France .. . . . . . . . . . . . 1340000 00 1108741 27 89 258 73

351000 00 351000 00 » » Jdem.


Institution des Sourds-Muets. . . . . . 351000 00 n »

560 000 00 510 824 40 49175 60 560 000 00


Obélisque de l.mlgsnr . . . . . . . . . .
2 254 000 00 71#6 000 00
. . . . . . 3 000 000 00 1183 372 38 1070 627 62
Chambre des Pairs . . . . . .
330 384 00 669 611 00
. . . 1 000 000 00 38 890 33 291 493 67
Hôtel des Archives du Royaume .
56292 83 429 000 00 227000 00
École Vétérinaire d'Alfort . . . . . . . 656000 00 372 707 17

523&0 50 372 000 00 638 000 00


Hôtel du Ministère de l'Intérieur . . . . 1010000 00 319639 50

155000 00 155 000 00


Hôtel du Ministère du Commerce. . . . 310000 00 64111 14 90 888 86

52 388 290 48 886 000 00 114 000 00


Hôtel du Ministère de l'Instruction publique. 1000000 00 497 709

45 053 09 570 052 91 615106 00 2104 894 00


Maison royale de Charenton . . . . . . . 2 720 000 00
274975 09 233975 91 503 951 00 1091049 00
Institution des Jeunes Aveugles. . . . . . . 1 600000 00
20000 00 56 000 00 76 000 00 140 000 00
Colonne de Boulogne . . . . . . . . . 216000 00
Chambre des Députés. (Crédits au budget de
. . . 100000 00 » » 100000 00 100 000 00
1839) . . . . . . . . . .

. . 80000 00 » » 80 000 00 S0000 00


Palais de l'Institut. (Idem.) . . . .

. . . 120 000 00 » » 120 000 00 420000 00


Observatoire royal.. . . . . . . .
i

37 731916 35 25 222107 09 4 909 350 26 30131457 35 76004-59 00


TOTAUX. . . . . . .

CÉSAR DALY,
Directeur, Rédacteur en Chef.

AVIS. - Conformément à sa promesse, la Revue de l'Architecture publiera, dans son prochain


des dessins les plus détaillés.
numéro, la DESCRIPTION DE LA COLONNE DE JUILLET accompagnée
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COUPE SL'F;k:w J./;.

COUPE SUIVAC:l'

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