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Basilique Saint-Denis

Pour la station de métro, voir Basilique de Saint-


Denis (métro de Paris).

La basilique Saint-Denis est une église de style gothique


située au centre de la ville de Saint-Denis, en Seine-Saint-
Denis, à 5 kilomètres au nord de Paris. Fondée en tant
qu'abbatiale, elle a le statut de cathédrale du diocèse de
Saint-Denis depuis 1966.
L'ancienne abbaye royale de Saint-Denis est associée à
l'histoire du monde des Francs. L'église abbatiale a été
dénommée « basilique » dès l'époque mérovingienne
(comme beaucoup d'autres églises). Elle s’élève sur
l'emplacement d'un cimetière gallo-romain, lieu de sé-
pulture de saint Denis martyrisé vers 250. Le transept
de l'église abbatiale, d'une ampleur exceptionnelle, était
destiné à accueillir les tombeaux royaux. Elle est ainsi
la nécropole des rois de France depuis les Robertiens et
Capétiens directs, même si plusieurs rois mérovingiens
puis carolingiens avaient choisi avant eux d'y reposer.
La basilique Saint-Denis fait l’objet d’un classement au
titre des monuments historiques par la liste de 1862[1] .
Le jardin qui l'entoure fait l’objet d’un classement au titre
des monuments historiques depuis le 19 août 1926[1] .
La basilique est desservie à 400 mètres par la ligne 1 du
tramway et par la ligne 13 du métro à la station Basilique
de Saint-Denis.

1 Histoire de la basilique

1.1 Une église et une nécropole contempo- La décapitation de saint Denis, au tympan du portail nord
(« porte des Valois ») de la basilique qui a conservé ses statues-
raine de la christianisation de la Gaule colonnes[2] .

Dès le Bas-Empire, une nécropole gallo-romaine est at-


testée sur le site de Saint-Denis par différentes cam-
pagnes archéologiques[3] . Selon une tradition peu so- tombeau du martyr, aurait trouvé qu'il était indigne d'un
lide, Denis, saint légendaire, aurait été martyrisé sur personnage aussi glorieux. Sainte Geneviève obtient du
l'emplacement de l'actuelle église Saint-Denys de la Cha- clergé parisien d'acheter des terres sur le « vicus Catullia-
pelle. Une première Passion de saint Denis, un récit du cus » et y fait édifier une chapelle gallo-romaine[5] entre
début du VIe siècle, raconte qu'une chrétienne nom- 450 et 475[6],[7] . Ces traditions incertaines sont reprises
mée Catulla aurait inhumé son corps dans un champ lui dans La Légende dorée de Jacques de Voragine qui popu-
appartenant[3] . Puis, certainement après l'édit de Milan, larise le mythe de saint Denis céphalophore qui, après sa
aurait été élevé un mausolée qui serait rapidement l'objet décollation, se serait relevé et aurait marché, la tête dans
d'un culte, comme le suggère la présence voisine de plu- les mains, jusqu'au lieu où il voulait être enterré, dans
sieurs sarcophages en pierre ou en plâtre d'aristocrates le cimetière gallo-romain de Catolacus qu'aurait retrou-
francs. D'après la vie de sainte Geneviève (source ha- vé sainte Geneviève[8] . Quoi qu'il en soit, il reste difficile
giographique rédigée vers 520 et qu'il faut manier avec pour la recherche actuelle de démêler la vérité historique
précaution)[4] , la sainte patronne de Paris ayant visité le et les traditions légendaires[9] .

1
2 1 HISTOIRE DE LA BASILIQUE

1.2 Une nécropole royale parmi d'autres


sous les Mérovingiens et les Carolin-
giens

1.2.1 L'église sous les Mérovingiens

Un premier agrandissement de la chapelle dans le cime-


tière gallo-romain de Catolacus apporte une prolongation
de 11 mètres à l’ouest. Alors que Michel Fleury le si-
tuait entre 540 et 550, soit sous le règne de Childebert
Ier , Patrick Périn l’a récemment estimé aux années 451-
459, proposant d’y reconnaître la chapelle de sainte Ge-
neviève[10] .
De fait, le lieu a à cette époque un grand prestige comme
en témoigne la découverte en 1959 du sarcophage de la Donation de Pépin le Bref à l'abbaye de Saint-Denis en 768.
reine Arégonde, épouse de Clotaire Ier et bru de Clovis,
morte entre 573 et 579, première personne royale qui y
est enterrée[11] . La pratique de l'inhumation ad sanctos
(« près des Saints ») inaugurée par Clovis a donc été rapi-
dement imitée par l'aristocratie. Le développement d'une
vaste nécropole ad sanctos sur au moins 8 000 m2 au nord
du sanctuaire est la conséquence la plus directe de la pro-
motion du culte de Denis[12] .
Les Gesta Dagoberti, rédigés autour de 835 probablement
par le jeune Hincmar, alors moine et élève d'Hilduin,
racontent la découverte miraculeuse du tombeau des
trois martyrs (saint Denis et ses deux compagnons, le
prêtre Rustique et le diacre Éleuthère) par Dagobert
Ier et embellissent la tradition selon laquelle le Roi des
Francs aurait fait transférer leurs reliques vers la basilique
actuelle[13] et aurait fondé un monastère bénédictin. Il y
aurait fait placer vers l'an 630 les corps des trois martyrs
mais il est plus vraisemblable que leurs corps aient été dé-
placés sous le règnes précédents, voire même qu'ils aient
toujours été à cet emplacement[7] .
Confirmation par Charles le Chauve du partage des biens de
Selon Dom Doublet, auteur de l'Histoire de l'abbaye de l'abbaye de Saint-Denis entre l'abbé et les religieux. Fait à
Saint-Denys en France[14] , la construction de la nouvelle Compiègne le 19 septembre 863. Archives Nationales (France).
chapelle aurait débuté en 632 et la dédicace le 24 février
636. Dagobert est le premier roi des Francs à être inhu-
mé en l'église de Saint-Denis. Sous les Mérovingiens et hauts fonctionnaires de cette dynastie. De cette époque
les Carolingiens, cette nécropole royale partage ce privi- naît « la vocation de l'abbaye comme historiographe et
lège avec d'autres églises. C'est probablement à partir du gardienne des traditions chrétiennes franques »[15] .
VIIe siècle, sous l'impulsion des rois mérovingiens, que
la communauté desservant la basilique adopte le mode • Charles Martel confie l'éducation de ses fils aux
de vie monastique, celle-ci comptant tout au long du moines sandionysiens et ses funérailles en 741 inau-
Moyen Âge, environ cent cinquante religieux. Vers 650, gurent une deuxième série d’inhumations royales
est construit le monastère et au nord de la chapelle une sé- dans la basilique[16] .
rie de sanctuaires secondaires dédiés à saint Barthélemy,
saint Paul et saint Pierre[7] . • Il semble qu'à l'occasion de son second sacre à Saint-
Denis, en 754, Pépin le Bref fasse vœu de bâtir à
neuf l'antique basilique. L’abbé Fulrad, en tant que
1.2.2 L'église sous la dynastie des Carolingiens représentant de Pépin, a effectué plusieurs voyages
à Rome d’où il tire son inspiration pour reconstruire
Les liens privilégiés que l’abbaye de Saint-Denis entre- Saint-Denis, notamment en prenant comme modèles
tient avec la royauté mérovingienne se renforcent sous les basiliques romaines de Saint-Pierre-aux-Liens et
les Carolingiens qui font des abbés les archi-chapelains Saint-Paul-hors-les-Murs. Les travaux ne débutent
du roi, puis de l'empereur, grade le plus élevé de tous les qu'après sa mort, vers 768-769, et la consécration
1.3 La reconstruction de la nécropole royale des Capétiens 3

a lieu en présence de Charlemagne le 24 février


775. Cette nouvelle église, toujours dédiée à saint
Pierre[17] , longue de près de 80 mètres, est de plan
basilical à trois nefs. Elle comprend un transept fai-
blement débordant et ouvrant à l’est sur une abside
semi-circulaire. La nef présente deux files de co-
lonnes, neuf travées et mesure intérieurement 20,70
mètres de large[18] . Certains fûts de colonnes tor-
sadées sont prélevés dans des monuments antiques
d’Italie, notamment plusieurs fragments de marbre
de Synnada (Turquie). Sous l’abside, une crypte an-
nulaire, bâtie à la manière de celles de Rome, per-
met aux pèlerins d’accéder à une confession dans la-
quelle sont exposées les reliques de saint Denis et de
ses deux compagnons, l’archiprêtre saint Rustique
et l’archidiacre saint Eleuthère. On peut encore voir
dans la crypte actuelle les vestiges de ce corridor qui
longeait l’intérieur de l’abside[19] .

• Vers 800, sont aménagés un baptistère dédié à St.-


Jean Baptiste ou St.-Jean-le-Rond, et une chapelle
dédiée à la Vierge en 832 qui devient le caveau royal
au XIXe siècle.

• En 832, l’abbé Hilduin agrandit la crypte vers l’est.


La chapelle de la Vierge et ses baies jumelles à vitraux.
Il fait édifier une chapelle à trois vaisseaux dédiée à
la Sainte Vierge, à saint Jean et à tous les saints. Les
murs de la partie centrale conservaient les reliques
Louis VII et abbé de Saint-Denis de 1122 à 1151, sou-
de la Passion et étaient décorés de pierres dorées. Il
haite rénover la vieille église carolingienne afin de mettre
y avait aussi un puits aux eaux réputées curatives.
en valeur les reliques de saint Denis dans un nouveau
• En 857, le monastère de Saint-Denis subit plusieurs chœur. Il décide de la reconstruction de l'église en s’inspi-
rapines de la part des Vikings qui assiègent Paris rant du nouveau style entraperçu dans la cathédrale Saint-
depuis décembre 856. Le Vendredi Saint 3 avril Étienne de Sens, avec une élévation importante et des
858, deux bandes normandes partent de Jeufosse baies qui laissent pénétrer la lumière.
à cheval en se dirigeant, l'une vers l'abbaye de En 1130, il fait édifier un nouveau massif occidental, en
Saint-Denis, l'autre vers l'abbaye de Saint-Germain- s’inspirant de la façade harmonique, modèle normand de
des-Prés, pour capturer leurs abbés et demander l'âge roman comme celle de l'abbatiale Saint-Étienne de
une forte rançon. À Saint-Denis plusieurs hommes Caen. Il agrandit l'abbatiale en remaniant le narthex d'une
d'Église sont enlevés dont l'abbé et son demi-frère façade dotée pour la première fois d'une rose et de trois
Gauzlin (834-886), évêque de Paris[20] . De façon portails de grandes dimensions. Dédicacée le 9 juin 1140,
générale, le IXe siècle est marqué par de nombreux cette façade est flanquée de deux tours réunies par un pa-
troubles causés par les raids des Vikings remontant rapet crénelé évoquant la Jérusalem céleste[21] .
par la Seine jusqu'à Paris et ses alentours.
Il modifie aussi le chœur en lui ajoutant des chapelles
• En 867, l'implication dans la vie politique et le pres- rayonnantes. Reprenant le principe du déambulatoire à
tige des abbés est tel que Charles II le Chauve s’ap- chapelles rayonnantes mais en le doublant, Suger innove
proprie le titre d’abbé de Saint-Denis[Note 1] . en prenant le parti de juxtaposer les chapelles autrefois
isolées en les séparant par un simple contrefort. Cha-
• En 869, Charles II le Chauve devant la menace des cune des chapelles comporte de vastes baies jumelles mu-
invasions des Vikings fortifie le monastère. nies de vitraux filtrant la lumière. Le voûtement adopte la
technique de la croisée d'ogives qui permet de mieux ré-
partir les forces vers les piliers.
1.3 La reconstruction de la nécropole
Le chevet est consacré le 11 juin 1144. L'église inau-
royale des Capétiens
gure le francigenum opus, appelé plus tard l'art gothique.
e L'abbaye bénédictine de Saint-Denis devient dès lors un
1.3.1 L'église du XII siècle
établissement prestigieux et riche.
Dans la première moitié du XIIe siècle, entre 1135 envi- C'est à partir du règne de Louis VI que rois de France se
ron et 1144, l'abbé Suger, conseiller des rois Louis VI et rendent à l'église pour lever l'oriflamme de Saint-Denis
4 1 HISTOIRE DE LA BASILIQUE

avant de partir en guerre ou en croisade. La maître d'œuvre décide de conserver le déambulatoire


de Suger et les chapelles rayonnantes mais fait détruire les
parties hautes du chœur de Suger. L’abbé Eudes Clément
1.3.2 L'église du XIIIe siècle
veut que le nouveau plan puisse s’ajuster à la hauteur de la
façade de Suger, avec un chœur et un transept plus hauts.
Du coup, les colonnes de Suger sont enlevées et rempla-
cées par des supports plus lourds composés d’une série
de tambours horizontaux avec des fûts en saillie orien-
tés vers l’autel. La croisée du transept, plus large que le
chœur, entraîne un évasement de la première travée du
chœur vers le transept à l’ouest, aussi bien du côté nord
que du côté sud. L’idée du nouvel architecte est de rac-
corder les constructions conservées de l’église de Suger,
abside et narthex, avec le plan plus large du nouvel édifice.
La jonction du transept et de la nouvelle nef à l’ancien
chevet aboutit d’ailleurs à une astuce de l’architecte : les
arcs des arcades s’élèvent au fur et à mesure que l’on se di-
rige vers l’ouest. En outre, la base du triforium monte aus-
si dans chaque travée en direction des piliers de la croisée.
Les dimensions changent donc graduellement depuis les
volumes intimes du chœur de Suger, jusqu’au projet mo-
numental et définitif du transept et de la nef. Ce change-
ment est accompli avec une grande subtilité pour que la
transition ne puisse pas se voir.
Après l’achèvement du grand transept dans les années
1260, le nouveau programme des monuments funéraires
royaux vise à faire apparaître la continuité des trois races
royales franques. En 1267, Louis IX inaugure le nou-
vel ensemble sépulcral. La disposition a été conçue pour
La nef de la basilique reconstruite au XIIIe siècle. illustrer visuellement l’explication des liens entre les trois
dynasties royales décrite par un érudit dominicain, proche
Au XIIIe siècle, le besoin d’espace pour la nécropole de la famille royale, Vincent de Beauvais[Note 2] . Vincent
royale impose la reprise des travaux de reconstruction là affirme le « retour du royaume des Francs à la race de
où Suger les a arrêtés. L’église présentait jusqu’ici une l’empereur Charlemagne » en la personne de Louis VIII,
nef carolingienne, vétuste, coincée entre l’avant-corps et père de Louis IX, dont le sang carolingien lui avait été
le chevet de Suger. Elle n’a été reconstruite au XIIe siècle transmis par sa mère Isabelle de Hainaut. Les monuments
qu’à ses deux extrémités. On entreprend donc la recons- de Philippe Auguste et de Louis VIII situés au centre de
truction de la nef (dont la voûte s’élève à 30 m de hauteur) l'édifice témoignent donc de l'union en leur personne des
et d’un vaste transept, ainsi que le rehaussement du chœur lignages mérovingien et carolingien d'une part (dont les
de Suger et la reconstruction des deux tours de la façade, rois ont leurs tombeaux au sud) et capétien d'autre part
dont la flèche nord élevée en 1190-1230[22] qui culmi- (dont les rois ont leurs tombeaux au nord)[24] .
nait à 85[22] ou 86[23] mètres de hauteur (ou 90 avec sa
croix[22] et qui avait été conçue ainsi pour dépasser celle Le transept aux tombeaux royaux fait ainsi le lien entre le
de Notre-Dame[23] . Cette flèche est attaquée par la foudre haut chœur où se trouvaient les reliques à l’est, et le chœur
en 1837 puis déstabilisée en 1846 par une tornade dite des moines à l’ouest où retentissaient quotidiennement les
« Trombe de Gonesse » qui fait également choir douze prières au saint patron de la monarchie.
clochers de la région[22] . La flèche est alors démontée Le 22 août 1291, une bulle du pape Nicolas IV, datée
pierre par pierre par Viollet-le-Duc, qui était alors en d'Orvieto, confirmant elle-même une bulle de Célestin
conflit avec François Debret qui l’avait restaurée[23] . III, accorde aux religieux de Saint-Denis le privilège de
De l’église du XII siècle, on ne conserve donc que la n'être soumis à aucune sanction canonique, émanée de
e

façade harmonique et la partie basse du chevet. Des tra- qui que ce fût, hormis de leurs abbés, sans une licence
vaux de grande ampleur sont menés de 1231 à 1281, soit spéciale du souverain pontife.
en moins de cinquante ans. La reconstruction est entre-
prise grâce à l’association de trois figures d’exception :
e e
le jeune roi Louis IX, sa mère Blanche de Castille, ré- 1.4 L'église du XIV au XVIII siècle
gente durant la minorité de Louis et durant sa première
croisade, et l'abbé de Saint-Denis, Eudes Clément (1228- • En 1378, Charles IV, empereur du Saint-Empire ro-
1245). main germanique, s’arrête à l'abbaye pour se faire
1.4 L'église du XIVe au XVIIIe siècle 5

Bourbons. Commandée un an avant la mort de


l'architecte, cette chapelle n'est jamais édifiée. Son
projet pour la chapelle des Bourbons aurait abouti
à l'édification d'une vaste composition à plan cen-
tral coiffée d'un dôme à l'extrémité est de la basi-
lique Saint-Denis qui en possédait déjà un, celui de
la chapelle inachevée des Valois. Un certain nombre
de chapelles à dôme, pour abriter les tombeaux, se
seraient groupées autour de cet espace central cir-
culaire qui devait être recouvert d'un dôme tronqué
complexe, éclairé à l'intérieur par des fenêtres in-
visibles. Jules Hardouin-Mansart, qui fut formé tout
jeune par son grand-oncle, s’inspira souvent des des-
sins de celui-ci. En particulier, le plan de Hardouin
pour la chapelle à dôme des Invalides doit beaucoup
au projet non exécuté de Mansart pour une chapelle
des Bourbons à la basilique Saint-Denis.
• En 1691, Louis XIV supprime le titre d'abbé. À
partir de cette époque, les supérieurs de l'abbaye
prennent le titre de grands prieurs. Les revenus de
l'abbaye sont confiés à la maison d'éducation de
Saint-Cyr.
• En 1698, Dom Arnoult de Loo, grand prieur de
1696 à 1702 et de 1708 à 1711, s’adresse à Robert
de Cotte, pour dresser les plans de nouveaux bâti-
ments conventuels. Ce projet, qui entraîne la des-
truction de tous les bâtiments anciens, à l'exception
de la porte de Suger et de l'enceinte ouest, est ap-
Le chœur de la basilique d'après Dom Félibien (dessin d'Eugène prouvé par le chapitre général de la congrégation.
Viollet-le-Duc). Le plan publié en 1727 par Jean Mariette pré-
sente un grand quadrilatère se développant autour
d'un cloître, avec deux ailes en retour au sud. Dans
présenter les reliques et joyaux du trésor ; celui- les angles formés par ces ailes, l'architecte place,
ci jouissait auprès des amateurs d'art d'un prestige comme Jules Hardouin-Mansart aux Invalides, deux
croissant. pavillons hors-œuvre, contenant à l'est le grand es-
calier monumental conduisant au dortoir et à l'ouest
• En 1568, débutent les travaux de la rotonde des
les cuisines. Il établit à l'est un parterre. Ce dessin
Valois, chapelle dont la construction est décidée
est conforme à l'esprit classique par sa régularité et
par Catherine de Médicis et dont la vocation est
à la tradition monastique par la disposition des bâti-
d'accueillir les sépultures des souverains et prince de
ments. Par son ampleur, il traduit la double fonction
la maison de Valois.
du lieu, abbaye et palais.
• En 1576, pendant les guerres de religion, les • En 1737, Dom Castel fait reprendre les travaux in-
protestants et les catholiques s’y livrent une fu- terrompus douze ans plus tôt et modifie le projet
rieuse bataille, et en 1593 Henri IV y abjure le pour l'aile ouest. Il souhaite la mettre au goût du jour
protestantisme. en l'agrémentant d'un avant-corps central et l'ouvrir
• Le 13 mai 1610, Marie de Médicis y est couronnée vers la ville en supprimant l'enceinte et la porte de
reine de France. Le lendemain, le roi Henri IV est Suger, qu'il veut remplacer par une grille « comme
assassiné. aux Invalides ». Mais le dessin de Robert de Cotte
est conservé pour le reste des élévations.
• En 1663, la réforme de l'ordre de Saint-Maur est
imposée à l'abbaye de Saint-Denis par une sentence • En 1752, frère René Laneau, supérieur général de
du Conseil d'État royal rendue le 21 juillet. Dès le la congrégation de Saint-Maur à Saint-Germain-des-
mois d'août, les moines de la nouvelle congrégation Prés, approuve « le plan du rez-de-chaussée de ce
prennent possession des lieux. qui [restait] à faire à l'abbaye royale de Saint-Denis
pour fermer le cloître et ouvrir les communications
• En 1665, Colbert demande à François Mansart avec l'église ». Le cloître est ainsi doté de ses quatre
de concevoir un projet de chapelle funéraire des galeries.
6 1 HISTOIRE DE LA BASILIQUE

• En 1771, le trumeau et une partie du tympan de la 1805, Jacques-Guillaume Legrand reçoit la charge de res-
porte centrale de la façade occidentale sont démolis taurer l’ancienne église abbatiale de Saint-Denis[27] . Son
pour faciliter le passage du dais des processions. Des premier travail est de rétablir la couverture de l'abbatiale
colonnes latérales à motifs géométriques remplacent qui a été supprimée en 1794 pour récupérer le plomb et
les statues-colonnes des ébrasements[25] . les vitraux. Il découvre pendant les travaux deux corridors
de la crypte carolingienne. Il dirige les travaux jusqu'à sa
• En 1774, Dom Boudier s’adresse aux archi- mort et doit être remplacé par Jacques Cellerier. Un de-
tectes Samson-Nicolas Lenoir, François Franque et vis de 247 830 francs est dressé, la toiture entreprise, le
Charles de Wailly pour dresser le plan de la nou- dallage du sol commencé (l'église était entièrement dé-
velle cour d'entrée. Le projet de Wailly est retenu. carrelée), la crypte et les caveaux déblayés. L’empereur
Il reprend le parti déjà utilisé par lui au château précise sa pensée en demandant que[28] :
de Montmusard : un portail monumental en arc de
triomphe avec porte-cochère entre deux portes pié-
tonnes, donnant accès à une cour d'honneur en hémi- • trois autels expiatoires, « en mémoire des trois races
cycle. Cette cour, bordée de bâtiments à un étage, est de rois dont les mânes ont été dispersées » soient
rythmés par des arcades en plein cintre semblables dressés ;
à celles qui règnent dans l'ensemble du bâtiment.
• l'église de Saint-Denis soit consacrée à la sépulture
Ainsi, malgré quatre-vingts ans de travaux, l'abbaye
des empereurs ;
de Saint-Denis présente un décor architectural d'une
grande homogénéité. • l'église soit dotée d'un chapitre de dix chanoines
• En 1790, l'abbaye est supprimée et il est décidé de dont les membres soient choisis parmi d'anciens
créer un dépôt de farines dans l'édifice. évêques âgés de plus de soixante ans ;

• En 1791, le Directoire du département décide aussi • le grand aumônier de l'Empire soit le chef de ce cha-
de s’installer dans les bâtiments monastiques. pitre ;

• quatre chapelles soient érigées dans l'église, dont


1.5 La profanation de la basilique en 1793 « trois dans l'emplacement qu'avaient occupé les
tombeaux des rois des trois races » et la quatrième
Article détaillé : Profanation des tombes de la basilique pour la quatrième dynastie dans l'emplacement des-
Saint-Denis. tiné à la sépulture des empereurs ;

• l'ancien caveau des Bourbons (chapelle d'Hilduin)


En 1793, à la suite de la profanation des tombes de la basi- soit transformé en caveau impérial : la brèche des
lique Saint-Denis, les révolutionnaires jettent les cendres violeurs de tombe soit remplacée par une porte de
de quarante-deux rois, trente-deux reines, soixante-trois bronze[Note 3] .
princes, dix serviteurs du royaume, ainsi que d’une tren-
taine d’abbés et de religieux divers, « entre des lits de
Le 22 juin 1807, Napoléon Ier écrit depuis Tilsit à
chaux », dans des fosses communes de l’ancien cimetière
Cambacérès pour accélérer les travaux de rénovation de
des moines alors situé au nord de la basilique.
la basilique. En effet, il vient de perdre son neveu et
Une partie du trésor de la basilique est transformée en héritier putatif, Napoléon-Charles, fils aîné de son frère
monnaie. Quant aux gisants, chefs-d’œuvre de l'art funé- Louis, roi de Hollande, et souhaite placer son corps dans
raire remontant au bas Moyen Âge pour les plus anciens, la basilique[29] . La dépouille, déposée en attendant dans
ils sont en grande partie détériorés. Par exemple, celui une chapelle de Notre-Dame de Paris, n'ira finalement
de Charles V le Sage a perdu son sceptre, et celui de son pas à Saint-Denis, le retour des Bourbons en 1814-1815
épouse Jeanne de Bourbon a quant à lui disparu. Son gi- plaçant les préoccupations funéraires pour d'autres dé-
sant d'entrailles (sépulture contenant les viscères) prove- funts. Napoléon-Charles Bonaparte repose à l'église de
nant de l'église des Célestins de Paris est installé à sa place Saint-Leu-la-Forêt.
au XIXe siècle.
En 1809, Napoléon Ier décide de :

1.6 L'église sous Napoléon Ier • faire de l'ancienne abbaye une maison d'éducation
de la Légion d'honneur. L'abbaye est aménagée par
En 1805, Napoléon Ier fixe le nouveau destin de l'édifice : l'architecte Peyre le Jeune. Il conserve la salle ca-
symbole de la continuité du pouvoir monarchique, il doit pitulaire, aujourd’hui salle de Dessin, fait construire
devenir le mémorial des quatre dynasties ayant régné sur une nouvelle chapelle à l'emplacement de l'ancienne,
la France. Le 20 février 1805, il demande qu'on lui fasse transforme les cellules en dortoirs[30] . L'école est
connaître l'état de l'abbatiale et deux jours plus tard que inaugurée le 1er juillet 1811 ; Napoléon Ier et Marie-
le ministère de l'Intérieur procède à sa restauration[26] . En Louise lui rendent visite le 5 août suivant.
1.7 La restauration de la basilique au XIXe siècle 7

• construire une nouvelle sacristie indispensable au


service canonial au flanc sud du chœur, selon
un axe oblique imposé par la présence des an-
ciens bâtiments abbatiaux. Jacques Cellerier mène
le gros œuvre en érigeant un parallélépipède rec-
tangle couvert d'un berceau en plein cintre et éclai-
ré par deux lunettes hémicirculaires dans l'axe
longitudinal[Note 4],[Note 5] . Vivant Denon préconise
que le caveau impérial qui avait été recouvert de
peinture rapidement dégradée par l'humidité soit
revêtu de marbre pour ses murs et de porcelaine
blanche couverte d'abeilles d'or pour ses voûtes.

En 1811, Napoléon Ier demande la réalisation d'un ap-


partement au rez-de-chaussée de la maison d'éducation,
« pour les grandes cérémonies ». Il demande que les noms
des rois qui avaient eu leur sépulture à Saint-Denis soient
gravés sur des tables de bronze ou de marbre[31] . Après
avoir hésité à faire installer à nouveau les monuments fu-
néraires des rois, il renonce à cette idée, finalement mise
en œuvre sous la Restauration. Opposé à ce que l'on donne
à la décoration un aspect trop funéraire, Napoléon Ier fait
enlever les ajouts de marbre noir ou blanc[32] . Par ailleurs,
après la visite effectuée par le comte de Montalivet, mi-
nistre de l'Intérieur, le 2 mai 1811, et à l'inspiration de
Vivant Denon[33] , un projet de décoration pour la nou-
velle sacristie est arrêté : dix toiles encastrées dans des
compartiments réservés entre les colonnes doriques, cé-
lèbrent l'histoire de Saint-Denis. Ce programme est des- Projet de Viollet-le-Duc pour la reconstruction de la façade de
l'église.
tiné au regard des chanoines-évêques et des visiteurs de
marque. Napoléon y apparaît comme le continuateur des
rois des premières dynasties. Il compte effacer les traces • 1813 - 1819 : Jacques Cellerier est le premier à
des violences et du désordre révolutionnaires tout en écar- réutiliser le style gothique depuis l'achèvement de
tant le souvenir des Bourbons[Note 6] . la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans. La basilique
Saint-Denis se voit ainsi dotée d'une chapelle go-
e
thique richement décorée.
1.7 La restauration de la basilique au XIX
siècle • 1813 - 1846 : François Debret. C'est sous sa direc-
tion que des lézardes apparaissent dans la tour nord
En 1816, Louis XVIII demande à Alexandre Lenoir de (à la suite de vents violents en 1842 et 1843) re-
les remettre dans la basilique réhabilitée en 1816. Le 19 construite sous ses ordres après avoir été frappée par
janvier 1817, Louis XVIII fait ramener les restes de ses la foudre en 1837 (celle-ci menaçant la stabilité de
prédécesseurs, récupérés dans les fosses, dans la crypte l’édifice sera par la suite démontée par Viollet-le-
de la basilique, où ils sont rassemblés (car la chaux a em- Duc qui fera déposer sa flèche en 1847[34] ). Cette
pêché leur identification) dans un ossuaire scellé par des restauration controversée précipite la chute de De-
plaques de marbre sur lesquelles sont inscrits les noms des bret et à la suite de cette mésaventure, il parut
personnages inhumés. L'ossuaire est situé dans la crypte, évident que l'École des Beaux-Arts ne formait pas
dans l’ancien caveau où se trouvait jusqu'en 1793 le corps des architectes capables d'intervenir sur les bâti-
de Turenne (sous l’ancienne chapelle de Notre-Dame-la- ments anciens. De là découlera l'idée d'une forma-
Blanche). tion spécifique pour les architectes qui se destinent
à intervenir sur les monuments historiques classés à
Par la suite, les travaux de restauration sont lancés, pour
cette époque[35] . La responsabilité de Debret semble
aboutir à l'état que nous connaissons aujourd'hui, notam-
en fait difficile à juger par manque de preuves ar-
ment sous la direction d'Eugène Viollet-le-Duc — qui
chéologiques et il se peut qu'il ait été victime de la
a par ailleurs entrepris la restitution de la cathédrale de
querelle des Anciens et des Modernes[36] .
Notre-Dame de Paris, elle aussi profanée.
Trois architectes dirigent à la restauration de la basilique • 1846 - 1879 : Eugène Viollet-le-Duc. Il reprend en
de 1813 à 1879. main l'édifice et le sauve sans doute de la ruine,
8 1 HISTOIRE DE LA BASILIQUE

en achevant la restauration et en gommant une par-


tie des interventions de Debret, jugées fantaisistes.
C'est lui qui réorganise les tombes royales telles
qu'elles se trouvent encore actuellement. Il fait ap-
pel au ferronnier d'art Pierre François Marie Bou-
langer pour réaliser de nombreux travaux de ser-
rurerie et de ferronnerie, pour restaurer et com-
pléter la crête en plomb au sommet des combles
et forger deux crosses de suspension selon ses
dessins[37] . C'est l'enduit qu'a fait apposer Viollet-le-
Duc qui rend la façade de la Basilique si noire, avec
le temps[réf. nécessaire] . Viollet-le-Duc projette égale-
ment de reconstruire la façade occidentale, comme
en témoigne un dessin de janvier 1860. Mais trop
coûteuse, cette dernière opération ne peut être me-
née à bien avant sa mort.

La basilique, au début du XXe siècle.

Orgue de la basilique St.-Denis, par Aristide Cavaillé-Coll, 1840. 1.8 L'église au XXe siècle

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou


incomplète. Votre aide est la bienvenue !
Outre les nombreuses œuvres d'art liées à la nécropole,
la basilique abrite également le premier orgue construit
par Aristide Cavaillé-Coll. Cet instrument, conçu en 1840 Un ensemble de fouilles sont conduites par Sumner McK-
par ce facteur d'orgues alors âgé de vingt-trois ans, com- night Crosby (en)[38] , de 1939 à 1977, par Jules Formigé
porte un nombre considérable d'innovations qui en font puis par Édouard Salin[39] et Olivier Meyer[40] depuis la
un prototype unique au monde, ouvrant l'ère de l'orgue seconde moitié du XXe siècle.
romantique (bien qu'il s’inscrive encore largement dans la Le 9 octobre 1966, la basilique est promue cathédrale
tradition de l'orgue classique français). Doté de soixante- lors de la création du diocèse de Saint-Denis[41] . Le bâ-
neuf jeux répartis en trois claviers et pédalier (mais sur timent est universellement connu comme « basilique de
quatre plans sonores manuels), il a été conservé presque Saint-Denis » : même s’il n'a pas le titre de basilique mi-
intégralement dans son état d'origine, et est sans doute neure[42] , il réunit bien les caractéristiques de cette appel-
l'un des plus beaux instruments de France. lation qui désigne dès le VIe siècle une église construite
Sous le Second Empire, Napoléon III décide que la ba- hors les murs et avec une destination funéraire (sanctuaire
[43]
silique Saint-Denis abriterait sa sépulture, celle de son élevé sur la tombe d'un saint) .
épouse et de ses successeurs, à la différence des autres
princes de la famille impériale auxquels serait affectée la
e
crypte de l'église Saint-Augustin[33] . Ce nouveau caveau 1.9 La dégradation de la basilique au XXI
impérial n'est pas celui prévu par Napoléon Ier , l'ancienne siècle
chapelle d'Hilduin dont Louis XVIII fit un caveau royal.
En 1859, il fait donc aménager par Eugène Viollet-le-Duc Si la basilique a bénéficié de plusieurs campagnes de res-
un nouveau caveau impérial situé à l'ouest du précédent, tauration depuis le XIXe siècle et si plusieurs vitraux ont
sous le maître-autel. Cette très grande chapelle souter- fait l'objet de nettoyage au début du XXIe siècle, la dé-
raine est démolie en 1952. gradation de la nécropole n'a pas été interrompue pour
1.10 Projet de remontage de la flèche Nord 9

autant. 2006, est envisagée dans les toutes prochaines années.


Ainsi, malgré la réfection du chevet, le maire de Saint-
Denis déplore à l'occasion des Journées du patrimoine de
2006 l'absence de projets de réfection de la façade sud (14
millions d'euros), de la pierre et des portails romans de la
façade ouest, alors que des vitraux ont été remplacés en
2003 par du plastique[44] .
De plus, sous l’effet des travaux de construction du RER
B, qui ont profondément modifié le cours de rivières sou-
terraines, le sanctuaire royal est miné par une série d’in-
filtrations dont l’action se conjugue à la dissémination des
sels de salpêtre et à la pollution moderne[45] . La solidi- • Maquette
té des caveaux est gravement compromise et nombre de de l'abbaye au XIXe siècle.
monuments funéraires sont détériorés sous l’effet de l’hu-
midité. Les ossuaires de tous les rois de France scellés en
1817 par des plaques de marbre sont victimes de graves
infiltrations[46] .
Par ailleurs, les cercueils de la crypte des Bourbons sont
particulièrement détériorés. Certains sont posés sur de
simples tréteaux, d’autres ont été brisés et éventrés sous
l’effet de l’humidité, laissant apparaître des ossements. La
crypte n’est pas du tout mise en valeur, la grille d’accès en
est fermée, il n’y a aucun éclairage ou information desti-
née au public[47] .
• Les
En outre, aucun plan de sauvetage n’a été programmé grandes orgues de la basilique.
pour préserver un site qui, par ailleurs, n'avait plus bé-
néficié depuis vingt ans des crédits budgétaires qui lui
permettraient de financer la reprise d’un chantier de
fouilles pourtant jugées prometteuses par de nombreux
historiens. Les chantiers de fouilles archéologiques du
sous-sol sont arrêtés depuis les années 1990. Des sarco-
phages mérovingiens, comme le cercueil intact de la reine
Arégonde, n’ont pas fait l’objet d’études approfondies.
Les spécialistes souhaiteraient pouvoir accéder au sous-
sol de l’entrée où se trouve la tombe du roi Pépin, père de
Charlemagne. Certains archéologues ont proposé d’utili-
ser les caméras utilisées par les égyptologues pour étudier • Le
les nécropoles royales des pharaons et les pyramides[45] . projet de François Mansart pour la chapelle des
Enfin, le projet d’inscrire la basilique Saint-Denis et sa Bourbons.
nécropole royale au patrimoine mondial de l’UNESCO
semble bloqué alors que la basilique est la première église
au monde construite dans le style dit gothique[45] .
Toutefois, des travaux de restauration de la façade occi- 1.10 Projet de remontage de la flèche Nord
dentale ont été lancés en 2012 et achevés en 2015[48],[49] ,
qui ont permis de retrouver toute la qualité plastique et En 1992, sous l'impulsion de l'ancien maire communiste
l'authenticité de ses trois portails sculptés. Cette restaura- de Saint-Denis Marcelin Berthelot, est constitué un Co-
tion a été placée sous la direction de Jacques Moulin, ar- mité pour la reconstruction de la tour et de la flèche nord.
chitecte en chef des Monuments historiques[50] . Parallèle- Jusqu'à son démontage en 1847, la flèche nord était en
ment, la Direction régionale des affaires culturelles d'Île- effet le symbole de la ville de Saint-Denis. Les promo-
de-France a également entamé la restauration des vitraux teurs du projet, annoncé lors d'une conférence de presse
du déambulatoire, le réaménagement du chœur liturgique à la mairie en mars 2013, assurent que sa faisabilité tech-
(en association avec le diocèse pour le mobilier litur- nique et son modèle économique sont en cours d'étude.
gique), la remise en place dans la basilique d'anciennes
Dans la foulée du très important chantier de restauration
boiseries néogothiques auparavant stockées en réserve et
de la façade et de ses trois portails engagé en 2012, la
la poursuite de la restauration de la façade sud de la nef.
flèche de Saint-Denis, haute de 86 mètres, pourrait donc
La restauration de la rose sud du transept, étayée depuis
à nouveau s’élever vers le ciel[51],[52],[53] .
10 2 ARCHITECTURE ET MOBILIER

Après les réserves émises le 30 janvier 2017 par la


Commission nationale des monuments historiques au re-
gard des principes généraux de restauration des monu-
ments et de l’ancienneté du démontage de la flèche, la mi-
nistre de la culture Audrey Azoulay demande des études
complémentaires et pose trois conditions : faire la preuve
du caractère exceptionnel du chantier en matière d’utilité
sociale, d’adhésion et de participation populaire ; s’assu-
rer que le massif occidental de la basilique pourra sup-
porter sans dommage le chantier, et le poids de la tour
reconstruite ; un autofinancement de l’opération par les
recettes des visites du chantier et du mécénat[55] . Esti-
mant ces conditions remplies, François Hollande se rend
une seconde fois sur place le 11 mars 2017 pour soutenir
Vue du sud-ouest sur les deux tours et la flèche de la basilique le projet[56] .
Saint-Denis et sur la maison d'éducation de la Légion d'honneur.

2 Architecture et mobilier

2.1 Matériaux

La basilique est construite en calcaire lutétien qui


provient des anciennes carrières de Paris et surtout
de Carrières-sur-Seine (anciennement Carrières-Saint-
Denis). Les sculptures anciennes des portails sont en
« liais », un calcaire lutétien plus dur et plus fin que les
autres.[57],[58] .

2.2 Façade

La basilique Saint-Denis avant la destruction de la tour nord.

Le remontage de la flèche prend un nouvel élan lors des


Journées du patrimoine du 19 septembre 2015 : alors en
visite à la basilique Saint-Denis, le président de la Ré-
publique François Hollande, accompagné de la ministre
de la Culture Fleur Pellerin et de différents élus locaux, Portail central avant restauration.
« marque son intérêt pour le projet »[54] . Après un feu
vert de l'État en mai, le projet est annoncé le 1er juillet La façade révèle une époque de transition : le plein
2016 par le maire de Saint-Denis Didier Paillard[22] . Les cintre des porches et des arcades est caractéristique
travaux pourraient durer dix ans et seraient entièrement de l'architecture romane, la structure verticale en trois
financés par les visites de chantier, sur le modèle de la parties et la rosace portent singulièrement le gothique
construction du château de Guédelon[23] . en eux. Suger a en effet opté pour la façade harmo-
2.4 Le trésor de Saint-Denis 11

nique (Saint-Denis constitue le premier exemple de son


utilisation en Île-de-France mais le démontage de la
tour nord en 1847 a rompu cette harmonie) rappelant
celui des abbatiales normandes mais en intégrant pour
la première fois une rose au-dessus du portail central
surmonté d'une baie à trois arcs[59] . Les deux portails
latéraux sont surmontés de deux niveaux de baies à trois
arcades. La façade, couronnée par une courtine crénelée
est percée de trois portails dont les ébrasements étaient
ornés de statues-colonnes[60] . La porte centrale du XIXe
siècle imite fidèlement les portes de bronze d'origine sur
lesquelles étaient figurées la Passion et la Résurrection.

Le tympan du portail central montre un Jugement


dernier : le premier registre figure la résurrection des
morts qui émergent de leurs sarcophages. Le second
registre représente le Christ en mandorle adossé à sa
croix, les bras écartés tenant deux phylactères (celui de
droite invite les Bienheureux « Venite benedicti Patris
mei » (« Venez à moi, les bénis de mon Père »)[61] , celui
de gauche rejette les Damnés « Discedite a me maledicti »
(« éloignez-vous de moi, les maudits »)[62] ). Le Christ
trônant est entouré des apôtres et aux extrémités, deux
anges, l'un tenant une épée de feu et l'autre un olifant
ainsi que deux vierges, encadrent la scène. Au registre Des éléments plus ternes dans les vitraux du déambulatoire sont
supérieur, deux anges tiennent les instruments de la les rares vestiges de la verrière du XIIe siècle.
Passion, deux autres soutiennent le patibulum. Suger
s’est fait représenter en prière aux pieds du Sauveur, dont entrée dans l'édifice par les reliques de saint Denis[66] . Le
il implore la clémence[63] . Le Jugement se poursuit sur la transept est large de 39 mètres. La tour sud s’élève à 58
voussure intérieure : le buste du Christ, reposant sur un mètres[67] .
nuage, sépare à gauche des scènes du paradis (deux anges
portant les âmes des bienheureux, puis un ange serrant La basilique est baignée de lumière grâce à une verrière
dans ses bras deux âmes et Abraham portant en son sein importante (les vitraux deviennent deux fois plus grands)
trois âmes), et à droite, des scènes infernales (pécheurs qui obéit à une iconographie rigoureuse (vie de saint De-
tourmentés par des démons et des monstres). Les trois nis et des papes, vies des rois et reines de France dans la
autres voussures représentent les vingt-quatre vieillards nef), ce qui lui vaut d'être surnommée jusqu'au XVIIIe
de l'Apocalypse tenant des instruments de musique. siècle « Lucerna », la lanterne[68] .
Quatre Vierges sages et les Vierges folles paraissent
respectivement sur le piédroit de droite et de gauche[64] .
2.4 Le trésor de Saint-Denis
Le tympan du portail de droite est consacré à la dernière Article détaillé : Trésor de Saint-Denis.
communion, des mains du Christ même, de saint Denis
et de ses compagnons. Ses piédroits représentent le ca-
lendrier dont les mois sont figurés par les travaux agri-
coles. Celui de gauche représente leur martyre et, sur ses 2.4.1 Constitution du trésor
montants, les signes du zodiaque[65] .
Le monastère, de par sa renommée fut à la tête d'un tré-
sor, l'un des grands contributeurs fut Suger. Du fait de
2.3 Le chœur et la nef son statut de nécropole des rois de France, définitivement
acquis sous les Capétiens directs, la basilique fut un lieu
La basilique mesure 108 mètres de long, 11.75 m de lar- de travail pour les artistes au service de l'alliance entre
geur et 29 mètres de haut. Afin de donner une impres- la royauté française et l'Église catholique. Les rois enri-
sion de hauteur plus forte, les maîtres d'œuvre ont notam- chirent progressivement le trésor qui était sans doute le
ment utilisé des piliers formés par plusieurs colonnettes plus riche d'Occident avec celui de Saint-Marc de Venise
engagées, chacune correspondant aux nervures des diffé- et qui attirait avant la Révolution beaucoup de visiteurs
rents arcs des arcs des voûtes. Conformément au souhait français et étrangers. Le trésor était dans un bâtiment d'un
de Suger, le chevet édifié de 1140 à 1144 est légèrement étage, sur le flanc sud de la basilique : il fut détruit au dé-
surélevé pour que le regard du pèlerin soit attiré dès son but du XIXe siècle.
12 2 ARCHITECTURE ET MOBILIER

En 1706, Dom Félibien représenta dans un ouvrage les celle dite de Charlemagne, celle de Jeanne d'Évreux et
cinq armoires du trésor (à la veille de la révolution, il y celle d'Henri IV[72] .
avait huit armoires). Si la tombe de Saint Louis, ouvrage
d'orfèvrerie, a été détruite par l'envahisseur anglais lors
de la guerre de Cent Ans, la plupart des atteintes au patri- 2.4.3 Autres pièces célèbres du trésor
moine de cette église sont beaucoup plus récentes. De fait,
périodes de dégradations et de restaurations se succèdent
depuis la Révolution française qui dispersa et détruisit la
majeure partie des pièces du trésor.
Le trésor de l'église contenait les regalia, objets symbo-
lisant la souveraineté et utilisés lors du sacre[69] , dont de
nombreux sceptres et couronnes. Les deux couronnes du
sacre du roi et de la reine étaient des pièces particulière-
ment prestigieuses.

2.4.2 Les couronnes du trésor

Le 14 août 1193, le roi Philippe Auguste épousa en se-


conde noce Ingelburge de Danemark. Le lendemain, elle
fut sacrée ; pour l'occasion le roi porta couronne. En
1223, le roi légua par un testament (conservé à l'abbaye)
sa couronne ainsi que celle de la reine au trésor de saint
Denis. Peu après Louis VIII et Blanche de Castille furent
couronnés à Reims avec ces deux couronnes. Le roi ne
respecta pas les volontés de son père et décida de récu-
pérer les deux couronnes en dédommageant l'abbaye. En
1226, Louis IX monta sur le trône. En 1261, ce dernier
décida de rendre définitivement à l'abbaye de Saint-Denis
les deux couronnes indiquant par un texte qu'elles étaient
faites pour le sacre des rois et des reines, et que les jours
de fête solennelle elles fussent suspendues par des chaî- L'aigle de Suger.
nettes au-dessus de l'autel matutinal. Ce fut ainsi que ces
deux couronnes du roi et de la reine furent intégrées au Souvent constituée de parties antiques réutilisées,
trésor de l'église. d'éléments de différentes époques assemblés, restaurés
L'inventaire du trésor de 1534 en donne une description et modifiés au cours du temps, la classification proposée
précise de la couronne du roi : elle était d'or massif et pe- ici est purement indicative.
sait avec l'ensemble des pierres du bonnet et des chaînes
d'argent près de quatre kilogrammes. Cette couronne pos- • Les antiques :
sédait une coiffe intérieure de forme conique et qui était
surmontée par un rubis de 200 carats. C'est le roi Jean II • Un certain nombre d'intailles ou camées des
qui fit réaliser cette coiffe de couleur cramoisie. En 1547, collections royales (Cabinet des médailles ou
Henri II fit refaire un nouveau bonnet doublé de satins. musée du Louvre) ;
En 1590, le duc de Mayenne s’empara de la couronne et • Coupe des Ptolémées (Cabinet des médailles).
la fond pour en tirer de l'argent et financer la Ligue ca-
tholique. • Époque carolingienne ou assimilée :
Par la suite, ce fut la couronne de reine qui était quasiment
• Trône de Dagobert (Cabinet des médailles) ;
identique qui servit pour les sacres. Ces deux couronnes
furent appelées successivement[70] « couronne de Charle- • Grande croix d'orfèvrerie (2 mètres) posée sur
magne ». un piédestal en émaux (Cabinet des médailles)
portant un Christ en or, cloué par trois saphirs,
Une autre couronne royale était dite abriter une épine de dont la Plaie était de saphir et de grenats (le
la couronne de Jésus-Christ et constituait avec le Saint Christ fut retiré par les ligueurs en 1590) ;
Clou une des pièces principales du trésor de l'église. Au
Moyen Âge, on l'appelait Sainte Couronne puis on prit • Pièces en ivoire du jeu d'échecs de Charle-
[71]
l'habitude de l'appeler couronne de Saint Louis . Elle magne (Cabinet des médailles) ;
servit pour le sacre de Jean II et celui d'Anne de Bretagne • Sommet de l'escrain de Charlemagne, intaille
et fut détruite avec les autres couronnes du trésor, comme antique de Julie (Cabinet des médailles) ;
2.6 La vasque du cloître 13

• Olifant d'ivoire, dit de Roland (Cabinet des se le représenter précisément. La messe de Saint Gilles
médailles) ; constitue une source de premier ordre sur l’organisation
• Retable en triptyque, or et émaux (disparu) ; de l'espace entourant l'autel matutinal à la fin du Moyen
Âge. On y trouvait une succession spectaculaire d’autels,
• Patène de serpentine aux dauphins (Cabinet de croix monumentales et de tombes, marquant l’axe du
des médailles). chœur liturgique.
Selon la tradition dyonisienne, c’est le pape Étienne II
• Les vases de Suger :
qui aurait consacré le 28 juillet 754 l’autel majeur ou
• Navette de Saint-Éloi (Cabinet des médailles) ; grand autel, dédié aux apôtres Pierre et Paul. Charles II
le Chauve l’avait orné par devant du fameux panneau d’or
• Aigle de Suger (musée du Louvre) ;
repoussé et gemmé que Suger fit compléter sur les trois
• Vase en cristal d'Aliénor (musée du Louvre) ; autres côtés. Au-dessus de la table d’autel s’élevait la cé-
• Aiguière de sardoine (musée du Louvre) ; lèbre croix dite de « saint Éloi ».
• Aiguière aux oiseaux (musée du Louvre) ; Suger le désignait comme autel des saints martyrs « sanc-
torum martyrium altaria », autel du Saint Sauveur « sanc-
• Calice de Suger (National Gallery of Art de
ti Salvatoris altare », ou autel principal « principale beati
Washington).
Dionysii altare ».

• Les insignes royaux : À la suite d’un remaniement, sans doute au XVe siècle, le
panneau d’or de Charles II le Chauve qui ornait le devant
• Joyeuse (épée) et éperons (musée du Louvre) ; de l’autel, fut monté en retable.
• Sceptre de Charles V (musée du Louvre) ; Charles VI offrit à l’abbaye la châsse de Louis IX de
• Couronne de sacre de Louis XV (musée du France. Elle fut montée en 1398 sur le ciborium derrière
Louvre) ; l’autel majeur.
• le sceptre à la rose des reines de France (dis- Une balustrade en bois sculpté fermait le chœur élevé au-
paru pendant les guerres de Religion) ; dessus de la crypte. Deux portes étaient situées derrière
l’autel ; l’une permettait d’accéder à la chapelle Saint-
• le sceptre dit de Saint Louis (en argent do-
Démètre de la crypte et l’autre au chœur supérieur.
ré, datant de vers 1300, doté d'un sommet en
forme de feuillage et était en argent doré).

2.5 L'autel matutinal


2.6 La vasque du cloître

La vasque du cloître des moines de Saint-Denis avait un


diamètre d'environ 3,80 mètres ; cette œuvre de la fin
du XIIe siècle était située dans le pavillon du lavabo du
cloître abbatial. Elle servait à la fois de lieu d'ablutions
pour les moines et de point de ravitaillement en eau. Ce
célèbre lavabo était constitué d'un bassin circulaire, d'une
vasque supportée par des colonnettes et d'une fontaine.
La vasque, bombée, permettait l'évacuation de l'eau par
une série d'orifices ornés de figures de face ou de profil
évoquant des divinités ou des héros antiques, répartis ré-
gulièrement sur tout le pourtour[73] .
Lors de la Révolution française, elle est sauvée par
Alexandre Lenoir (1761-1839) qui l'exposa dans son
musée des Monuments français installé dans le couvent
des Petits-Augustins, à Paris. Sous le Premier Empire,
il fut envisagé d'intégrer cette vasque dans la nouvelle
fontaine des Invalides où elle aurait cohabité avec le lion
L'autel matutinal.
de Saint Marc de Venise, mais l'architecte Guillaume
Trepsat n'utilisa finalement pas le lavabo des moines.
L'autel matutinal de l'église était célèbre pour sa splen- Depuis 1954 la vasque est déposée dans l'orangerie abba-
deur. Une peinture du Maître de Saint Gilles permet de tiale, réserve lapidaire de la basilique.
14 3 GALERIE

3 Galerie
• Vues extérieures de la basilique Saint-Denis

• Tombeaux de Henri II et Catherine de


Médicis, Philippe V, Jeanne d'Évreux et Charles IV.

• La basilique Saint-
Denis après la destruction de la tour nord.

• Tombeau de Louis XII et d'Anne de


Bretagne.

• Église de l'abbaye de
Saint-Denis (abside et façade septentrionale),
lithographie de Félix Benoist vers 1850.

• Gisants de
Henri II et Catherine de Médicis, rehaussés par le
« drapé mouillé »[Note 7]
• Église de
l'abbaye de Saint-Denis avant et après l'incendie de
la flèche.

• Monuments
funéraires (non leurs tombes) de Louis XVI et
• Vue latérale de la Marie-Antoinette, par Edme Gaulle et Pierre
basilique. Petitot en 1830.

• Tombeaux de la basilique Saint-Denis


• Vitraux de la basilique Saint-Denis

• Gisants
de Pépin le Bref et Bertrade de Laon.

15

• • Aiguière aux oiseaux.


• Sceptre de Charles V.


• Néron en Apollon, améthyste.

• Portails de la basilique Saint-Denis

• Quelques éléments encore existants du trésor de


Saint-Denis
• Portail
gauche

• Aiguière de sardoine.

• Portail cen-
tral

• Élément de l'escrain de
Charlemagne, intaille antique en Aigue-marine
représentant Julia Titi.
• Portail
16 5 L'ÉGLISE DU SACRE DES REINES DE FRANCE

droit chœur central et c'est le seul à être positionné sur le côté


et regardant en direction des reliques de saint Denis.
La nécropole royale de Saint-Denis abrite les tombes de
nombreux souverains francs et français, depuis Dagobert
4 La nécropole de la basilique Ier jusqu'à Louis XVIII. Cette nécropole se trouve dans la
basilique Saint-Denis. Mais si quelques rois mérovingiens
puis carolingiens y établirent leur dernier séjour, c'est
avec les Robertiens et les Capétiens que la nécropole
royale installée dans l'église de Saint-Denis acquiert son
statut définitif de lieu de rassemblement des sépultures
royales. Ainsi les rois capétiens, à l'exception de Philippe
Ier , Louis VII et Louis XI, y reposèrent tous.
Progressivement, la nécropole reçut les sépultures non
seulement des rois et reines, mais aussi des membres de la
famille royale, ainsi que de grands serviteurs du royaume
que les rois voulaient honorer en les autorisant à reposer
auprès d'eux.

5 L'église du sacre des reines de


France

Les sacres des reines de France eurent lieu en général à la


basilique. Selon le Cérémonial du sacre des rois de France,
de Pons Augustin Alletz paru à Paris en 1775, l'église a
vu 29 princesses sacrées reines de France.
Moins ritualisé, le sacre de la reine n'était pas systéma-
tique et peut avoir lieu des années après son accession
au trône. Participant à la dignité royale, mais à un de-
gré moindre que son époux, la reine communiait sous les
deux espèces, était ointe (à deux endroits seulement et
pas avec le baume de la Sainte Ampoule), dotée d'un pe-
tit sceptre et d'une couronne. Mais, exclue de la fonction
souveraine, elle ne prêtait pas serment, ne recevait ni les
signes de l'autorité ni les habits sacerdotaux.
Le sacre reflète bien la dualité de son statut : soulignant
er e e
Tombeau de Dagobert I , XIII siècle, restauré au XIX siècle. son caractère royal qui la place au-dessus de la société, il
marque aussi les limites de sa position d'exception, signi-
Article détaillé : Nécropole royale de la basilique de fiant qu'elle n'est pas investie du pouvoir. On peut citer
Saint-Denis. les sacres à Saint-Denis de :
Article détaillé : Liste des personnes enterrées dans la
basilique Saint-Denis.
• Marie d'Angleterre, le dimanche 5 novembre 1514 ;

Dès le Bas-Empire, un cimetière gallo-romain est attes- • Claude de France, le dimanche 10 mai 1517 ;
té sur le site de Saint-Denis. Au IVe siècle, un mausolée
fut élevé à l'emplacement du maître-autel actuel et fit dé-
jà l'objet d'un culte. Puis, vers 475[6] , sainte Geneviève • Éléonore d'Autriche, le dimanche 5 mars 1531 ;
acheta les terres alentour et fit construire une église pour
y abriter la sépulture de saint Denis, premier évêque de • Catherine de Médicis, le lundi 10 juin 1549 ;
Paris martyrisé au IIIe siècle.
Cette église est devenue une nécropole royale dès les ori- • Élisabeth d'Autriche, le dimanche 25 mars 1571 ;
gines de la royauté française puisque la reine Arégonde,
bru de Clovis Ier , y repose. Dagobert Ier fut le premier roi • Marie de Médicis, le 13 mai 1610 (dernière reine
à se faire inhumer en ce lieu ; son gisant est placé dans le sacrée à Saint-Denis).
17

6 Le musée de la basilique
Actuellement, la basilique est divisée en trois espaces,
dont les deux premiers sont ouverts au public :

• la nef et les bas-côtés qui servent toujours la fonction


d'église, et où ont lieu les cérémonies catholiques ;
• le transept, le chœur et le déambulatoire, ainsi que
la crypte, accueillent un musée où sont exposés les
tombeaux des rois et reines de France, ainsi que de
plusieurs de leurs serviteurs. Le musée est fermé
pendant les cérémonies religieuses. On y remarque
particulièrement les mausolées de Louis XII et Anne
de Bretagne, de François Ier et Claude de France, de
Henri II et Catherine de Médicis.
• la crypte archéologique de la basilique contient
les tombeaux les plus anciens du monument, de
l'époque mérovingienne pour la plupart, et la sépul-
ture supposée de saint Denis.
• le dépôt lapidaire de la basilique regroupe dans
l'ancienne orangerie et dans le jardin se trouvant
à l'est du chevet de nombreuses pièces qui pour-
raient être mises en valeur dans le cadre d'un espace Exposition des robes royales de Laymne M. à la crypte en 2015-
d'exposition. Le contenu du dépôt lapidaire pourrait 2016.
constituer le noyau de la constitution d'un musée de
l'abbaye et d'un centre d'interprétation semblables à
celles de Lamyne M. et des créations artistiques comme
ceux existant à l'abbaye de Westminster.
l'éclairage des gisants sont également organisées.

7 Les abbés du monastère 10 Notes et références


Le premier abbé mentionné est Dodon en 627, jusqu'à
Dom François Verneuil en 1792. 10.1 Notes
Article détaillé : Liste des abbés de Saint-Denis. [1] Comme en témoigne le fait que les abbés Fulrad (750-
784), Fardulf (797-807), Hilduin (814-843) et Louis
(843-867) ont tous été des conseillers des rois.

[2] Vincent de Beauvais développa ses idées dans son grand


8 Propriétés ouvrage historique, le Speculum historiale, achevé en
1254, et il les reprit dans le De morali principis institu-
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou tione, écrit entre 1259 et 1261 pour Louis IX et son gendre
incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Thibaut V de Champagne.

[3] Ces instructions donnent une impulsion nouvelle aux tra-


vaux. Les baies sont garnies de verre blanc recouvert d'un
• 1320 : ferme de l'Esterne, hors les murs de Paris. vernis d'argent ou de verres jaunes ou violets qui donnent
à la nef, dit la presse du temps, « une physionomie des
plus augustes ».
9 La basilique dans la ville [4] Le décor, les chapiteaux et les colonnes doriques, la frise,
les caissons de la voûte sont sculptés par Mézière en 1810
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou et 1811 ; Roguier y réalise des anges en bois qui avaient
incomplète. Votre aide est la bienvenue ! toutefois à l'origine été prévus en plomb.

[5] Pour le travail de Mézière, voir Annie Regond, Pascale


La basilique accueille annuellement plusieurs concerts de Chevalier, Sculptures médiévales en Auvergne : création,
musique classique ou contemporains dans le cadre du Fes- disparition et réapparition, Presses Universitaires Blaise-
tival de Saint-Denis et de Métis. Des expositions comme Pascal, 2008, p. 163-172.
18 10 NOTES ET RÉFÉRENCES

[6] Le programme est toutefois modifié. En effet, le cardinal [15] Roger Bourderon, Histoire de Saint-Denis, Privat, 1997,
Fesch, oncle de l'empereur, s’oppose à un des tableaux p. 79.
qu'il juge non fondés historiquement et portant atteinte à
la décence et aux bonnes mœurs. Il s’agit de Pierre le Vé- [16] Elizabeth A. R. Brown, Saint-Denis : la basilique, Zo-
nérable apportant le corps d'Abélard à Saint-Denis. Alors diaque, 2001, p. 54.
lui est préféré : Le couronnement de Marie de Médicis. La
[17] Comme il arrive souvent, le saint local Denis finit par
réalisation de l'ensemble n'est pas achevée avant 1823.
supplanter le saint universel Pierre. Cf. Anne Lombard-
Dans l'intervalle, le retour des Bourbons et quelques dé-
Jourdan, Jean Rollin, Saint-Denis lieu de mémoire, Fédé-
fections d'artistes entraînent des changements de sujets et
ration des sociétés historiques et archéologiques de Paris
de peintres.
et de l'Île-de-France, 2000, p. 193.
[7] Cette technique utilisée par les artistes de l'école de Fon-
[18] Philippe Plagnieux, La basilique de Saint-Denis : Seine-
tainebleau consiste à représenter une étoffe fine, dont le
Saint-Denis, Éd. du Patrimoine, 1998, p. 3.
drapé aux plis serrés épouse le corps comme s’il était
mouillé. Elle est une référence directe à l’Antiquité en évo- [19] André Chastel, Le Grand atlas de l'architecture mondiale,
quant la statuaire antique grecque. Albin Michel, 1981, p. 192.

[20] http://fr.structurae.de/structures/data/index.cfm?
10.2 Références id=s0002179 « Basilique de Saint-Denis »] sur
fr.structurae.de.
[1] « Basilique Saint-Denis », notice no PA00079952, base
[21] Philippe Plagnieux, La basilique de Saint-Denis : Seine-
Mérimée, ministère français de la Culture.
Saint-Denis, Éd. du Patrimoine, 1998, p. 7.
[2] Probablement les six premiers rois capétiens. La partie
[22] Florence Evin, « La basilique de Saint-Denis devrait re-
gauche du linteau représente le préfet Fescennius qui or-
trouver sa flèche », sur www.lemonde.fr, 2 juillet 2016
donne l'exécution de Denis, Rustique et Éleuthère, la par-
(consulté le 2 juillet 2016).
tie droite les trois compagnons qui communient. La Vierge
à l'enfant est sculptée sur le trumeau. [23] Jean-Gabriel Bontinck, « La reconstruction de la flèche
enfin lancée à Saint-Denis », leparisien.fr, 1er juillet 2016
[3] Philippe Plagnieux, La basilique de Saint-Denis : Seine- (consulté le 2 juillet 2016)
Saint-Denis, Éd. du Patrimoine, 1998, p. 2.
[24] Alain Erlande-Brandenburg, Baptême de Clovis, son écho
[4] Jacques Dubois (O.S.B.), Laure Beaumont-Maillet, Sainte à travers l'histoire - Clovis et les souverains mérovingiens :
Geneviève de Paris : la vie, la culte, l'art, Éditions Beau- leur mémoire visuelle aux XIIe et XIIIe siècle, Presses Paris
chesne, 1982, p. 162. Sorbonne, 1997, [lire en ligne], p. 798.
[5] Restitution hypothétique de la première église édifiée sur [25] Michaël Wyss, Atlas historique de Saint-Denis : des ori-
la tombe de Denis. gines au XVIIIe siècle, Éditions de la Maison des sciences
de l'homme, 1996, p. 53.
[6] Ville de Saint-Denis : Saint Denis mort vers 250.
[26] Poisson 2005, p. 41.
[7] Elizabeth A. R. Brown, Saint-Denis : la basilique, Zo-
diaque, 2001, p. 52. [27] tourisme 93 : Le premier architecte nommé par Napo-
léon : Jacques-Guillaume Legrand.
[8] Michaël Wyss, Atlas historique de Saint-Denis : des ori-
gines au XVIIIe siècle, Éditions de la Maison des sciences [28] Poisson 2005, p. 42 et 43.
de l'homme, 1996, p. 19.
[29] Correspondance de Napoléon Ier .
[9] Anne Lombard-Jourdan, Jean Rollin, Saint-Denis lieu de
mémoire, Fédération des sociétés historiques et archéolo- [30] Poisson 2005, p. 45.
giques de Paris et de l'Ile-de-France, 2000, p. 193.
[31] Poisson 2005, p. 46.
[10] Annie Blanc, Pierre Leman, C. Lorenz, Pierre L. Thillaud,
[32] Poisson 2005, p. 47.
Les trésors mérovingiens de la basilique de Saint-Denis,
Gérard Klopp S.A., 1998, p. 245. [33] Poisson 2005, p. 44.
[11] Ville de Saint-Denis : Arégonde. [34] La destruction de la tour Nord (chronologie).
[12] Philippe Contamine, Olivier Guyotjeannin, Régine Le [35] Elizabeth A. R. Brown, Saint-Denis : la basilique, Zo-
Jan, Le Moyen Âge, Seuil, 2006, p. 345. diaque, 2001, p. 60.

[13] Crypte archéologique de la basilique avec la fosse consi- [36] Jean-Michel Leniaud, Saint-Denis de 1760 à nos jours,
dérée comme l'emplacement de la tombe de Denis. GaIIimard-Julliard, 1996, p. 112.

[14] Dom Doublet, Histoire de l'abbaye de Saint-Denys en [37] Raymond Subes, Pierre Boulanger, éd. Presses du Com-
France, Paris, 1625, p. 164-165. pagnonnage, Paris, 1961.
19

[38] Sumner Mc Knight Crosby, L'Abbaye royale de Saint- [58] Article « La pierre de Paris. Méthode d'étude de la pierre à
Denis, 130 photographies de Pierre Devinoy, éd. P. Hart- bâtir depuis son extraction jusqu'à sa mise en œuvre », de
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[60] Représentant les rois et les reines de l'Ancien Testament,
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[41] Philippe Plagnieux, La basilique de Saint-Denis : Seine- ment conservées au musée de Cluny.
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[61] Mt 25,34.
[42] (en)Basilicas of France.
[62] Mt 25,41.
[43] Bernard-Jean Berger, Saint-Denis, Éditions de l'Atelier,
1999, p. 55. [63] Danielle Gaborit-Chopin, Le Trésor de Saint-Denis, Édi-
tions Faton, 1992, p. 44.
[44] Le Journal de Saint-Denis, n° 673, 20-26 septembre 2006.

[45] Le Figaro Magazine, no 20454, vendredi 7 mai 2010, p. [64] Elizabeth A. R. Brown, Saint-Denis : la basilique, Zo-
65. diaque, 2001, p. 94.

[46] Le Figaro Magazine, no 20454, vendredi 7 mai 2010, p. [65] Bernard-Jean Berger, Saint-Denis, Éditions de l'Atelier,
62. 1999, p. 8.

[47] Le Figaro Magazine, no 20454, vendredi 7 mai 2010, p. [66] Bernard-Jean Berger, Saint-Denis, Éditions de l'Atelier,
63. 1999, p. 32.
[48] Blandine Seigle, « L'horloge de la basilique est de retour »,
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108 p. (ISBN 9791020401816). [70] Pinoteau2004, p. 294.

[51] « Débat : faut-il reconstruire la tour Nord de la basi- [71] Pinoteau2004, p. 291 et 292.
lique ? », 2011 (consulté le 26 mars 2014).

[52] « La Basilique Saint-Denis va reconstruire sa flèche », [72] Pinoteau2004, p. 293.


2013 (consulté le 26 mars 2014).
[73] Laurence Terrier Aliferis, « La fontaine du cloître de
[53] « Et si on reconstruisait la flèche de la basilique ? », sur l'abbatiale de Saint-Denis », Revue de l'Art, no 191, 2016,
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[54] « Saint-Denis : la discrète visite de Hollande à la ba-


silique », sur www.leparisien.fr, 20 septembre 2015
(consulté le 29 octobre 2015). 11 Annexes
[55] Florence Evin, « La flèche de Saint-Denis reconstruite
sous conditions », lemonde.fr, 16 février 2017 (consulté 11.1 Sources
le 16 février 2017)
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20 11 ANNEXES

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• Plagnieux, Philippe, La Basilique de Saint-Denis, • Vallet, Françoise, « L'étude des pièces d'orfèvrerie
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1998, (ISBN 2-85822-230-4). d'archéologie, octobre 2004, no 297.

• Plagnieux, Philippe, La basilique cathédrale de • Van Ossel, Paul, « Les premiers temps de Saint-
Saint-Denis, Éditions du patrimoine, Paris (France), Denis », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre
2011 [1er éd. 2007], (ISBN 978-2-7577-0224-6). 2004, no 297.
22 11 ANNEXES

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la chapelle Saint-Firmin », dans Les Dossiers
d'archéologie, octobre 2004, no 297. • (fr) (en) (es) Site officiel
• Wyss, Michaël, « Le cloître médiéval de l'abbaye de • Basilique de Saint-Denis.
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tobre 2004, no 297. • Histoire de l'abbaye royale de Saint-Denis.

• Wyss, Michaël, « Le décor des sarcophages de • Fiche sur le site du ministère de la Culture.
plâtre », dans Les Dossiers d'archéologie, octobre
• Fouilles archéologiques de Saint-Denis.
2004, no 297.
• Wyss, Michaël, « La description de la basi- • Plan de la basilique au Moyen Âge.
lique de Saint-Denis en 799 », dans Les Dossiers • Site de la paroisse Saint-Denis.
d'archéologie, octobre 2004, no 297.
• Wyss, Michaël, « L'inscription du moine Hunus »,
dans Les Dossiers d'archéologie, octobre 2004, no • Portail du catholicisme
297.
• Wyss, Michaël, « Monnaies, de l'époque méro- • Portail du monachisme
vingienne au XIIe siècle », dans Les Dossiers
d'archéologie, octobre 2004, no 297. • Portail de la Seine-Saint-Denis

• Portail de l’architecture chrétienne


11.3 Articles connexes
• Les Piliers de la terre (de Ken Follet), évocation de • Portail des monuments historiques français
la construction de la basilique.
• Nécropole royale de la basilique de Saint-Denis
• Suger de Saint-Denis
• Liste des abbés de Saint-Denis
• Trésor de Saint-Denis
• Diocèse de Saint-Denis
• Une maison d'éducation de la Légion d'honneur oc-
cupe le logis abbatial.
• Liste des abbayes et monastères
• Liste des basiliques catholiques en France
• Liste des cathédrales catholiques romaines de
France
• Saint Denis
• Cathédrale
• Souverains français enterrés hors de Saint-Denis
• Liste des personnes enterrées dans la basilique
Saint-Denis
• Liste des nécropoles royales
• Mémorial de France à Saint-Denys
• Liste des monuments historiques de 1862
• Liste des cathédrales de France protégées aux mo-
numents historiques

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Saint-Denis.
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12 Sources, contributeurs et licences du texte et de l’image


12.1 Texte
• Basilique Saint-Denis Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_Saint-Denis?oldid=137232717 Contributeurs : Orthogaffe, Gérard,
Robbot, Manchot, Archeos, Spooky, Helldjinn, Aroche, Phe, Siren, Phe-bot, Bibi Saint-Pol, Angharad, ~Pyb, Fylip22, Manchot sangui-
naire, Ste281, Poulpy, PivWan, Jmc1939, Baronnet, Popo le Chien, Bob08, Piku, Suaudeau, Poulos, BrightRaven, Padawane, Chris93,
Laurent Jerry, Henry Salomé, Gede, Chobot, Stéphane33, Mbzt, Stanlekub, Stephane.aulery, Like tears in rain, David Berardan, Kilom691,
Arnaud.Serander, Gzen92, Léna, Coyau, Calame, RobotQuistnix, Guilhem, Clicsouris, EDUCA33E, Mikio75, Medium69, Oxam Hartog,
Tieum512, Thierry Caro, Jerome66, Myrabella, Annod, Litlok, Moez, Alphabeta, H2O, Freb, BenduKiwi, TED, Jibi44, Damouns, Wran-
gel, Papydenis, Grecha, Oxo, Badinguet, BeatrixBelibaste, Mith, Ficanas, Polmars, Ségala, Pautard, Tanruz, Harrieta171, Thidras, Gonioul,
Serein, SashatoBot, Jmax, IP 84.5, Florival fr, AntonyB, Liquid-aim-bot, Ptyx, GaMip, Hadrianus, Kertraon, Rhadamante, NicoV, Jdresse,
Mû, Chaoborus, Jarfe, Salix, En passant, JakobZ~frwiki, Escarbot, Jbdeparis, Lafud, Anne97432, Arnaud 25, Pj44300, Gau, Arkano-
sis, LeFit, Vincedeploemeur, Botz, Inaqua, Sebleouf, Tilly Toke, Alchemica, Regedit, So Leblanc, Bela59, Claude villetaneuse, Tinodela,
Kimdime, M-le-mot-dit, Jplm, Oy18, JoseGo, Salebot, Benoit Rochon, Padsda, Prométhée, Lebiblio, Zorrobot, Tépabot, Crazy horse,
DodekBot~frwiki, Isaac Sanolnacov, Babouba, Jonathan1, TXiKiBoT, VolkovBot, Theoliane, Hayastan07, BenjiBot, Honni soit qui mal
y pense, Félix Potuit, AlleborgoBot, Laifen, Lysosome, SieBot, Shakki, Alain V, Fritrinu, David89, Jeangagnon, William Jexpire, Myst-
Bot, Mister W, Giry, Udufruduhu, Ange Gabriel, Alecs.bot, Vlaam, Hercule, Alain valtat, Konstantinos, Sofinette, DumZiBoT, Thierry74,
Jacques Albert, Charlie Pinard, Amateurdhistoire, Jorge de Burgos, Anubis75, Karldupart, Kolossus, Gordibach, Alexbot, Patrick89, Bot-
Sottile, WikiCleanerBot, Sacamol, Mrmoutarde, SilvonenBot, ZetudBot, Klymene, Aristarché, Mike Coppolano, GEDOTOUL, SpBot,
Trizek, Herr Satz, Luckas-bot, Celette, Carlotto, Micbot, Zandr4, GrouchoBot, Schnäggli, Djampa, ArthurBot, Almabot, Cantons-de-
l'Est, Patineurjul, Le scripteur, Xqbot, Obersachsebot, MathsPoetry, Rubinbot, Barbarian94, MOSSOT, AlmabotJunior, Pelanch3, Coyote
du 57, Lomita, Lostinthiswhirlpool, Balsame, Jupiter75, Roi Boshi, NicoScPo, Horst-schlaemma, Frédéric Raspail, KamikazeBot, Gio-
go, Jeanba², Lapa51, EmausBot, Salsero35, Rehtse, Jebulon, Marielsi, Culex, Lyaouanc, ZéroBot, Gérald Garitan, Jeanhousen, Finoskov,
A.Schneider83, WikitanvirBot, ChuispastonBot, Jules78120, Mjbmrbot, Skouratov, P.poschadel, Laubrière, 0x010C, Roi.dagobert, Mer-
lIwBot, Oblomov2, LoveBot, OrlodrimBot, Pano38, Valevax, Mika Kat, Lea.melissare, Jipécé34, François Calvaresi, Stoïn.N, OrikriBot,
Ytrezq, Addbot, Arlette Vidal-Naquet, Archives nationales (France), Sismarinho, KunMilanoRobot, Jeanine7793, Alec Smithson, Do not
follow, Prospaire, Tommy-Boy, Gzen92Bot, Pueblopassingby, Archipathist, Totorvdr59, Robur15, Office de Tourisme Plaine Co, Nrhone,
Framabot, Damien52 et Anonyme : 122

12.2 Images
• Fichier:Aigle_de_Suger.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d6/Aigle_de_Suger.jpg Licence : CC BY-SA
3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Siren-Com
• Fichier:Aiguière_de_sardoine.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b6/Aigui%C3%A8re_de_sardoine.jpg
Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : photograph by Siren-Com Artiste d’origine : ?
• Fichier:Autel.matutinal.abbaye.Saint.Denis.png Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/07/Autel.matutinal.
abbaye.Saint.Denis.png Licence : Public domain Contributeurs : ? Artiste d’origine : ?
• Fichier:Basilica_di_saint_Denis_esterno_04.JPG Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/cf/Basilica_di_saint_
Denis_esterno_04.JPG Licence : CC BY 2.5 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Sailko
• Fichier:Basilica_di_saint_Denis_vetrata_02.JPG Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/9c/Basilica_di_saint_
Denis_vetrata_02.JPG Licence : CC BY 2.5 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Sailko
• Fichier:Basilica_di_saint_Denis_vetrata_04.JPG Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/e5/Basilica_di_saint_
Denis_vetrata_04.JPG Licence : CC BY 2.5 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Sailko
• Fichier:Basilica_di_saint_Denis_vetrata_05.JPG Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/63/Basilica_di_saint_
Denis_vetrata_05.JPG Licence : CC BY 2.5 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Sailko
• Fichier:Basilique_Saint-Denis.png Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/14/Basilique_Saint-Denis.png Li-
cence : Public domain Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Jupiter75
• Fichier:Basilique_Saint-Denis_01.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/6d/Basilique_Saint-Denis_01.jpg
Licence : Public domain Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Arnaud 25
• Fichier:Basilique_Saint-Denis_02.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2b/Basilique_Saint-Denis_02.jpg
Licence : Public domain Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Arnaud 25
• Fichier:Basilique_Saint-Denis_03.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/ee/Basilique_Saint-Denis_03.jpg
Licence : Public domain Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Arnaud 25
• Fichier:Basilique_Saint-Denis_Dagobert_tombeau.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/e4/Basilique_
Saint-Denis_Dagobert_tombeau.jpg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Myrabella
• Fichier:Basilique_Saint-Denis_Louis_XII_Anne_de_Bretagne_tombeau_2.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/
commons/3/30/Basilique_Saint-Denis_Louis_XII_Anne_de_Bretagne_tombeau_2.jpg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail
personnel Artiste d’origine : Myrabella
• Fichier:Basilique_Saint-Denis_chapelle_de_la_Vierge.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a5/
Basilique_Saint-Denis_chapelle_de_la_Vierge.jpg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Myrabella
• Fichier:Blason_département_fr_Seine-Saint-Denis.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/ef/Blason_
d%C3%A9partement_fr_Seine-Saint-Denis.svg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : <a href='//validator.w3.org/' data-x-
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29.svg/88px-Valid_SVG_1.1_%28green%29.svg.png' width='88' height='30' style='vertical-align : top' srcset='https://upload.
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24 12 SOURCES, CONTRIBUTEURS ET LICENCES DU TEXTE ET DE L’IMAGE

1.5x, https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/1a/Valid_SVG_1.1_%28green%29.svg/176px-Valid_SVG_1.1_
%28green%29.svg.png 2x' data-file-width='91' data-file-height='31' /></a>iLe code de ce fichier SVG est <a data-x-rel='nofollow'
class='external text' href='//validator.w3.org/check?uri=https%3A%2F%2Fcommons.wikimedia.org%2Fwiki%2FSpecial%
3AFilepath%2FBlason_d%25C3%25A9partement_fr_Seine-Saint-Denis.svg,<span>,&,</span>,ss=1#source'>valide</a>.
Artiste d’origine : User:Spedona 25/09/2007
• Fichier:Blason_Île-de-France_moderne_1.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d7/Blason_%C3%
8Ele-de-France_moderne_1.svg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : File:Roy.JPG, File:Tapisserie cerfs ailes.png, File:Chateau
d'amboise 1.JPG, File:Tombeau du Coeur de François I.jpg Artiste d’origine : Ec.Domnowall
• Fichier:Blue_pencil.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/73/Blue_pencil.svg Licence : Public domain Contri-
buteurs : File:Arbcom ru editing.svg by User:VasilievVV with color change by user:Jarekt Artiste d’origine : User:VasilievVV and user:Jarekt
• Fichier:Catherine_de_Medicis_Henri_II_gisants_basilique-Saint-Denis.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/
commons/0/05/Catherine_de_Medicis_Henri_II_gisants_basilique-Saint-Denis.jpg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Myrabella -
Travail personnel - 1er mars 2012 Artiste d’origine : Germain Pilon
• Fichier:Choeur.abbaye.Saint.Denis.png Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/14/Choeur.abbaye.Saint.Denis.
png Licence : Public domain Contributeurs : ? Artiste d’origine : ?
• Fichier:Diplôme_de_Charles_le_Chauve_1_-_Archives_Nationales_-_K-13-10-1.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/
wikipedia/commons/5/57/Dipl%C3%B4me_de_Charles_le_Chauve_1_-_Archives_Nationales_-_K-13-10-1.jpg Licence : Public
domain Contributeurs : Ce document a été placé sur Wikimedia Commons par les Archives Nationales dans le cadre d’un partenariat avec
Wikimédia France. Artiste d’origine : ?
• Fichier:Disambig_colour.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/3e/Disambig_colour.svg Licence : Public do-
main Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Bub’s
• Fichier:Donation_de_Pépin_le_Bref_à_l'abbaye_de_Saint-Denis_en_768._-_Archives_Nationales_-_AE-II-33.jpg Source :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d5/Donation_de_P%C3%A9pin_le_Bref_%C3%A0_l%27abbaye_de_
Saint-Denis_en_768._-_Archives_Nationales_-_AE-II-33.jpg Licence : Public domain Contributeurs : Ce document a été placé
sur Wikimedia Commons par les Archives Nationales dans le cadre d’un partenariat avec Wikimédia France. Artiste d’origine : ?
• Fichier:Ewer_birds_Louvre_MR333.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/ea/Ewer_birds_Louvre_
MR333.jpg Licence : Public domain Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Marie-Lan Nguyen
• Fichier:Fairytale_bookmark_gold.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/66/Fairytale_bookmark_gold.svg
Licence : LGPL Contributeurs : File:Fairytale bookmark gold.png (LGPL) Artiste d’origine : Caihua + Lilyu for SVG
• Fichier:Fairytale_bookmark_silver.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a0/Fairytale_bookmark_silver.
svg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : File:Fairytale bookmark silver.png (LGPL) + Travail personnel Artiste d’origine : Hawk-Eye
• Fichier:FelixBenoistStDenis.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c7/FelixBenoistStDenis.jpg Licence : Pu-
blic domain Contributeurs : Travail personnel Scan partiel par Félix Potuit d'une lithographie de Félix Benoist
Artiste d’origine : Félix Benoist
• Fichier:Flag_of_France.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c3/Flag_of_France.svg Licence : Public
domain Contributeurs : http://web.archive.org/web/*/http://www.diplomatie.gouv.fr/de/frankreich_3/frankreich-entdecken_244/
portrat-frankreichs_247/die-symbole-der-franzosischen-republik_260/trikolore-die-nationalfahne_114.html Artiste d’origine : This
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• Fichier:France_location_map-Regions_and_departements-2016.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/
e9/France_location_map-Regions_and_departements-2016.svg Licence : CC BY-SA 4.0 Contributeurs : Ce fichier est dérivé de : France
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Artiste d’origine : Superbenjamin
• Fichier:Gisant_de_Pépin_le_Bref_et_Bertrade_de_Laon_à_la_Basilique_de_Saint-Denis,_France.jpg Source : https:
//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b4/Gisant_de_P%C3%A9pin_le_Bref_et_Bertrade_de_Laon_%C3%A0_la_Basilique_
de_Saint-Denis%2C_France.jpg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Roi Boshi
• Fichier:Hand-prayer.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/47/Hand-prayer.svg Licence : Attribution Contri-
buteurs : This copyright free symbol is designed by Ravi Poovaiah, Professor, IDC, IIT Bombay ( Hand symbols). Artiste d’origine : This
copyright free symbol is designed by Ravi Poovaiah, Professor, IDC, IIT Bombay ( Hand symbols).
• Fichier:IHS-monogram-Jesus-medievalesque.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/91/
IHS-monogram-Jesus-medievalesque.svg Licence : Public domain Contributeurs : Travail personnel -- Converted from the follo-
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12.2 Images 25

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Artiste d’origine : AnonMoos
• Fichier:Ile-de-France_region_location_map.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/9d/Ile-de-France_
region_location_map.svg Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs :
• BD Carthage 2013 (open license) created by the IGN and available on Sandre’s site ;
Artiste d’origine : Eric Gaba (Sting - fr:Sting)
• Fichier:Info_Simple.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/38/Info_Simple.svg Licence : Public domain
Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Amada44
• Fichier:Intaglio_Nero_CdM.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/cc/Intaglio_Nero_CdM.jpg Licence : Pu-
blic domain Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Marie-Lan Nguyen
• Fichier:Julie,_Intaille_CM.JPG Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/48/Julie%2C_Intaille_CM.JPG Licence :
CC-BY-SA-3.0 Contributeurs : Clio20 Artiste d’origine : ?
• Fichier:LL_1_-_STD_-_L'Abbaye.JPG Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1d/LL_1_-_STD_-_L%
27Abbaye.JPG Licence : Public domain Contributeurs : Collection personnelle Artiste d’origine : Scanné par Claude_villetaneuse
• Fichier:La_Basilique_Saint-Denis_au_XIXe_siècle,_Musée_de_la_Légion_d'honneur.jpg Source : https://upload.wikimedia.
org/wikipedia/commons/4/4b/La_Basilique_Saint-Denis_au_XIXe_si%C3%A8cle%2C_Mus%C3%A9e_de_la_L%C3%A9gion_d%
27honneur.jpg Licence : Public domain Contributeurs : Musée de la Légion d'honneur Artiste d’origine : Anonyme, XIXe siècle
• Fichier:LincCathEastElevationDehio.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a4/
LincCathEastElevationDehio.jpg Licence : Public domain Contributeurs : ? Artiste d’origine : ?
• Fichier:Logo_monument_historique_-_rouge_ombré_sans_texte.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/
35/Logo_monument_historique_-_rouge_ombr%C3%A9_sans_texte.svg Licence : Public domain Contributeurs : Labyrinthe de la cathé-
drale de Reims.svg Artiste d’origine : Coyau
• Fichier:Logo_monument_historique_-_rouge_sans_texte.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/5e/Logo_
monument_historique_-_rouge_sans_texte.svg Licence : Public domain Contributeurs : File:Labyrinthe de la cathédrale de Reims.svg Artiste
d’origine : Coyau
• Fichier:Louis_XVI_et_Marie-Antoinette.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/fe/Louis_XVI_et_
Marie-Antoinette.jpg Licence : CC BY-SA 2.5 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Eric Pouhier
• Fichier:Notre-Dame_de_Paris.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/08/Notre-Dame_de_Paris.jpg Li-
cence : CC BY-SA 2.5 Contributeurs : Transféré de fr.wikipedia à Commons par Lemmi. Artiste d’origine : Original téléversé par Lemmi
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• Fichier:Orgue_de_la_Basilique_St.Denis.JPG Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/fa/Orgue_de_la_
Basilique_St.Denis.JPG Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Schnäggli
• Fichier:P3050226_Basilique_Saint-Denis_Portail_central_reduct.JPG Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/
b/b1/P3050226_Basilique_Saint-Denis_Portail_central_reduct.JPG Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’ori-
gine : Mbzt
• Fichier:P3050227_Basilique_Saint-Denis_Portail_gauchel_reduction.JPG Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/
commons/1/14/P3050227_Basilique_Saint-Denis_Portail_gauchel_reduction.JPG Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail
personnel Artiste d’origine : Mbzt
• Fichier:P3050228_Basilique_Saint-Denis_Portail_droit_reduction.JPG Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/
1/17/P3050228_Basilique_Saint-Denis_Portail_droit_reduction.JPG Licence : CC BY-SA 3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste
d’origine : Mbzt
• Fichier:Red_pog.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/0c/Red_pog.svg Licence : Public domain Contribu-
teurs : Travail personnel Artiste d’origine : Andux
• Fichier:Robe_Lamyne_M._Basilique_Saint-Denis.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/97/Robe_
Lamyne_M._Basilique_Saint-Denis.jpg Licence : CC BY-SA 4.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste d’origine : Chris93
• Fichier:Saint-Denis_(93),_basilique_Saint-Denis,_déambulatoire_1.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/
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