Patrimoine

Saint-Sever
Cap de Gascogne
 SAINT-SEVER
L’abbaye bénédictine
Monument Historique et Unesco
Place du Tour du sol
Visite libre de l’église en dehors des offices
Ouverture tous les jours de 9h à 18h sauf le dimanche de 14h à 18h.
Cloître et salle du Trésor ouverts tous les jours.
Saint-Sever, une des Selon la légende, au Ve  s. une
plus importantes cités église-martyriale fut implantée
à l’emplacement de la sépulture
du Moyen âge des de Severus, et des bénédictins
Landes, est la clef s’y installèrent dès le VIIe  s. Le
monastère actuel a été fondé
du passage entre la en 988 par le duc de Gasco-
plaine de pins et la gne, Guillaume Sanche. Entre
1028 et 1072, sous l’abbatiat
Chalosse vallonnée. de Grégoire de Montaner, l’ab-
Son emplacement baye dominait la région. Après
stratégique un incendie vers 1065, cet abbé
Grégoire reconstruisit l’église
surplombant selon un plan bénédictin à 7 ab-
l’Adour explique sides échelonnées. Au début du
XIIe s., l’église fut achevée avec
son occupation dès tribunes de transept et chapelles
la protohistoire. d’étage. Le sol du chœur était
Le site classé de pavé de mosaïques. 77 chapi- la Révolution, les religieux fu-
teaux romans (fin XIe et début rent chassés, l’église fut rendue
Morlanne était le XIIe  s.), 5 colonnes de marbre au culte paroissial en 1795.
siège du camp et du et 3 chapiteaux gallo-romains Au XIXe  s., la façade et la nef
ré-employés ainsi qu’un tympan néo-romanes furent rétablies.
palais gallo-romains, roman très ancien ornent l’égli- L’église fut classée Monument
et sans doute de se. Les bas-côtés voûtés d’ogives Historique en 1911, et le clo-
et éclairés de fenêtres à rempla-
la première église ge rayonnant sont des restaura-
cher fut remonté en 1932. L’or-
gue, au buffet de bois sculpté en
martyriale de Saint- tions des XIVe et XVe s., pendant 1711 de F. Lépine, fut restauré
Sever. Dominée la guerre de Cent Ans. Aux XVIIe en 1737 par Dom Bedos puis en
et XVIIIe  s. les Mauristes réta- 1897 par A. Cavaillé-Coll. C’est
par la présence blirent le monastère détruit par un des rares orgues romantiques
majestueuse de les protestants en 1569 : abside encore intact.
principale, façade, cloître et bâ-
l’abbaye bénédictine timents conventuels. Pendant Salle du Trésor dans l’ancienne
(988 - 1932), la ville, salle capitulaire de l’abbaye  :
fondée et fortifiée en exposition d’objets et d’habits
de cérémonie religieux des
1100, fut agrandie XVIIe et XVIIIe s. (plat de quête,
au XIVe s. (tours, encensoir, chapelle d’évê-
que, reliquaires, taberna-
pans de mur, vestige cle, tableaux, statue de
d’échauguette, saint Michel
porte) en intégrant le terrassant le Dragon,
chasubles, chapes,
couvent des Jacobins dalmatiques, éto-
(1280 – 1686). les et manipu-
les), fac-similé de
Des hôtels l’Apocalypse de
particuliers (XVIe, Saint-Sever (ma-
nuscrit du XIe s).
XVIIIe, XIXe s.)
ponctuent les rues de
la ville.

Le couvent
des Jacobins
Monument Historique
Rue du Général
Lamarque
Cloître ouvert gratuitement.
Accès intérieur limité lors de
manifestations.
Le couvent des Jacobins (Do-
minicains) a été fondé en 1280
par Eléonore de Castille, épouse
d’Edouard Ier, roi-duc d’Angle-
terre. L’église, la salle capitulaire
et le réfectoire sont gothiques.
L’église à nef unique et chevet
plat était éclairée de grandes
baies et d’une rose occidentale,
et couverte d’une charpente en
berceau brisé de bois de chêne,
toujours visible. Le réfectoire est
décoré d’une fresque de 1335
représentant saint Dominique
et le cardinal Godin. Les vesti-
ges de l’ancienne chaire du lec-
teur sont de 1305. Les Hugue-
nots détruisirent en 1569 une
partie du couvent qui fut rétabli
grâce à l’aide du Père Antonin
Cloche, Saint-Sèverin devenu
maître général de l’ordre domi-
nicain en 1686. Le cloître et les
ailes sud et ouest des bâtiments
conventuels furent restaurés en
briques et pierres. L’aile nord,
contre l’église, était surmontée
d’une galerie ouverte par des
arcades en plein cintre. Après
la Révolution, le couvent servit
d’école centrale du département
jusqu’en 1867, de collège mu-
nicipal jusqu’en 1896, d’école
d’agriculture jusqu’en 1970.
Depuis lors, restauré peu à peu,
il est l’un des lieux principaux
des animations de la ville.
 e musée
L
des Jacobins
Rue du Général Lamarque
dans l’aile ouest
des Jacobins
Ouverture :
- du 1er juillet au 30 septembre :
14h à 18h, entrée libre.
- hors saison sur demande à

l’Office de Tourisme aux jours
et heures d’ouverture.
La butte
Vestiges archéologiques prove- de Morlanne
nant de Morlanne (IVe - VIIIe s.),
de la villa gallo-romaine
Site classé.
Direction les arènes
d’Augreilh (IVe s.), de l’abbatia-
le et des Jacobins. Présentation
de l’architecture civile et mili-
taire, et d’archives de l’abbaye
bénédictine. Exposition de car-
tes postales anciennes de Saint-
Sever.
Exposition de grandes diaposi-
tives de l’Apocalypse de Saint-
Sever : il s’agit d’un manuscrit
enluminé sur parchemin, qui a
été fabriqué dans le scriptorium
de l’abbaye bénédictine dans la
seconde moitié du XIe s. Il a été
copié sur les beatus mozarabes
espagnols dont il existe encore
une trentaine d’exemplaires,
mais c’est le seul français. Ce
manuscrit, conservé à la Biblio-
Le site de l’oppidum barré du
thèque Nationale, comprend
Mont des Lannes fut investi par
105 enluminures
les Romains en 56 avant J.-C.
romanes aux
Grâce à sa situation dominant
couleurs vives
la vallée de l’Adour, cette place
et formats variés.
forte était un excellent observa-
toire. On y accédait par la côte
de Brille, au bas de laquelle une
fontaine invitait le voyageur à
se désaltérer. A partir du Ve  s.,
le camp s’appelait le Castrum
Caesaris et le palais du gouver-
neur, le Palestrion. La première
église martyriale dédiée à Seve-
rus a probablement été implan-
tée en ces lieux. Des colonnes
et des chapiteaux de marbre
(IVe - VIIIe s.) sont conservés au
musée des Jacobins. Un châ-
teau fort dont il ne reste que les
mottes castrales du Moyen âge,
s’élevait aussi à Morlanne.
SAINT-SEVER
Les chemins
de Saint-Jacques
de Compostelle
En 1998, l’abbaye de Saint-Sever a été classée au patrimoine mon-
dial de l’Unesco, au titre des chemins de Saint-Jacques de Com-
postelle, sur la voie limousine. Après une escale en bas de la côte,
dans l’hôpital Saint-Michel, les Jacquets rejoignaient la ville haute
par la côte de Brille. Ils longeaient la citadelle de Morlanne puis
franchissaient l’enceinte, pour rejoindre l’abbaye. Ils pénétraient
dans l’abbatiale, pour prier dans une « sacristie » située derrière
l’autel majeur. Là se trouvait une armoire reliquaire de pierre blan-
che, avec à ses pieds une source miraculeuse. Ils pouvaient ensuite
se reposer à l’infirmerie-hôtellerie dans l’aile sud du monastère. Ils
reprenaient la route après une escale dans la chapelle Saint-Jacques
de l’abbatiale, et franchissaient le petit portail nord pour rejoindre
Audignon, l’étape suivante.

La villa gallo-romaine
du Gleyzia d’Augreilh
Quartier d’Augreilh. Propriété privée
Cette villa gallo-romaine du Bas-Empire est installée dans la plaine
de l’Adour. Le site est occupé depuis le néolithique. La villa elle-
même a été bâtie ex nihilo entre 350 et 380. A partir du Ve s., un
enclos paroissial paléochrétien, avec l’église Saint-Pé de Mazères et
la nécropole environnante, s’est installé sur le site jusqu’au XIVe s.
Après la disparition de la paroisse, le territoire est retourné à une
vocation agricole. La villa a été fouillée au XIXe s., certaines mosaï-
ques ont alors été mises à l’abri en les installant dans des maisons
privées où elles sont toujours. La grande originalité de cette villa,
aux thermes chauffés par hypocauste, est la présence d’un double
péristyle.
Maison du
docteur Sentex
Pavement inscrit Monument Historique
9, place de Verdun
Accessible à 10 pers. maximum simultané-
ment. Site accessible dans le cadre des visites
guidées organisées par l’Office de Tourisme,
de mi-juin à mi-sept., du mardi au samedi.
2 e par personne. Durée 1⁄2 h.
Dans le centre ville historique de Saint-Sever,
visite guidée de la maison familiale du docteur
Sentex, exceptionnelle de par les mosaïques
de l’époque gallo-romaine recouvrant entiè-
rement le sol du rez-de-chaussée. Exposition
d’une remarquable collection de faïences, no-
tamment de Samadet.
AUDIGNON
Eglise
Notre-Dame
Monument Historique
Ouverte tous les jours
de 8h à 20h. Entrée gratuite.
Fondée fin XIe - début XIIe s.,
cette église paroissiale est insé-
rée dans la vallée du Laudon,
sur le chemin de Compostelle.
Seule l’abside en moyen appa-
reil régulier, épaulée par deux
colonnes et couronnée d’une
corniche à boules portée par
des chapiteaux et des modillons
sculptés, est encore entièrement
romane. La nef a été allongée
et flanquée de bas-côtés aux
XVe et XVIe s., un clocher-por-
che fortifié achève l’ensemble.
A l’intérieur, outre un décor
sculpté roman avec chapiteaux
historiés, plusieurs retables or-
nent l’église. Celui du chœur,
découvert par hasard en 1962,
est une pure merveille de style
gothique anglais daté du XVe s.
Une double arcature taillée
dans de la pierre douce d’Audi-
gnon, avec gâbles et fleurons,
délimite de petites scènes reli-
gieuses peintes dans les 17 ar-
cades ainsi circonscrites.
MONTAUT
Eglise
Ste-Catherine
du bourg
Monument Historique
Rue Henri II.
Gratuit. Ouverture :
du 1er mai au 30 septembre : 9h à 19h
du 1er octobre au 30 avril : 10h à 17h
Bâti au sommet d’une ligne de crête, le bourg de
Montaut, belvédère de la Chalosse, offre un su-
perbe panorama : au nord la forêt landaise, au
sud les collines avec en toile de fond la chaîne
des Pyrénées, de la Rhune au Pic du Midi de Bi-
gorre.
Avec l’urbanisation du bourg de Montaut au XVe s.
(nombreuses demeures avec riches boiseries, es-
caliers massifs), la chapelle seigneuriale dite du
«  Motta », dut être agrandie. Adossée aux rem-
parts, l’église se compose aujourd’hui de deux
nefs accolées de style gothique flamboyant.
Les retables de bois doré du XVIIIe s. ont été res-
taurés en 1995. Grandiose et majestueux dans sa
conception, le retable du maître-autel se compo-
se de trois corps séparés avec couronnement très
développé. A noter la toile centrale représentant
Sainte Catherine, patronne de l’église, les statues
de Saint Pierre et de Saint Paul en bois doré, le
tabernacle finement ouvragé au centre d’un trip-
tyque développant le thème de la nativité.
Centre culturel - Musée
20 place Domanecq
Ouverture toute l’année sur demande
à la mairie de Montaut
Tél. 05 58 76 05 13
Entrée : 3.50 e/pers.
2.50 e/pers. pour les groupes
de 10 pers. et plus.
Expositions permanentes de peintures d’Olga
Olby (1900 - 1991), de sculptures de Lydia Lu-
zanowski, élève de Bourdelle, et de silex solu-
tréens exceptionnel typiques appelés feuilles
de Montaut. Une salle est dédiée à l’Histoire
du village avec de nombreuses photographies
et archives anciennes datant pour certaines de
plus de quatre siècles. Une exposition de ma-
gnifiques photos artistiques prises par les habi-
tants permet en outre de présenter ce charmant
village chalossais.

Eglise Saint-Pierre
du hameau de Brocas
Monument Historique
Quartier de Brocas.
Gratuit. Ouverture :
du 1er mai au 30 septembre : 9h à 19h
du 1er octobre au 30 avril : 10h à 17h
L’église primitive, dont il reste le chœur et son
pavement roman, est du XIe s. L’abside et sa nef
romane ont été rallongées pendant la guerre de
Cent Ans d’une massive tour forti-
fiée. Fin XVe s., la nef romane
a été voûtée d’ogives sim-
ples. Début XVIe s., cette
première nef a été dou-
blée par une autre,
de style renaissance
anglaise avec voû-
tes d’ogives à lier- portail monumental, disposé comme un arc de
nes et tiercerons. triomphe au-dessus d’un second plus réduit qui
A l’intérieur du entoure la porte, a été daté du XVIIe s., tout com-
double porche me certains éléments du décor intérieur. Située
assez modeste, sur une voie secondaire des chemins de Saint-Jac-
un surprenant ques, cette coquette église et son mobilier ont été
en grande partie restaurés. En 1999, pendant les
travaux de restauration du mur gouttereau nord,
un magnifique portail roman a été mis au jour.
 Visite du centre historique
PLACE DU TOUR DU SOL
Place centrale de la cité, ceinturée
par l’abbaye bénédictine et des hôtels
particuliers à arcades du XVIIIe s.
1 Hôtel de Toulouzette
Hôtel du XVIIIe s. doté d’un grand parc
et siège de la Sous-préfecture jusqu’en
1926. L’Office de Tourisme est installé
dans ses anciennes écuries.
2 Hôtel du XVIIIe s. (banque)
Cet hôtel possède un bel ensemble
de balcons et balconnets en corbeille
avec mascaron et initiales en ferron-
nerie, typique du XVIIIe s bordelais.
Abbaye Bénédictine
Ancien monastère bénédictin fondé
en 988. Église agrandie vers 1065 et
restaurée plusieurs fois notamment
après les guerres de religion. A L’in-
térieur de l’église, le vaste chœur
s’imbrique dans le transept roman à
double travée et tribunes d’étage. Il
est suivi d’une nef au décor néo-ro-
man et de bas-côtés en grande part
gothiques.
3 Ses chapiteaux
77 chapiteaux sont d’origine romane.
Plusieurs ateliers se sont succédés
de la fin du XIe au début du XIIe s. Ils
sont ornés de feuilles nues, ou dé-
coupées, de décors de lions souriants
ou d’oiseaux monstrueux, de Daniel
dans la fosse aux lions et du banquet
d’Hérode.
4 Le tympan du portail nord
Très ancien tympan roman érodé, re-
présentant le Christ en gloire. Il a été
remployé dans un portail du XIXe s.
avec également deux chapiteaux an-
tiques.
5 Le chevet de l’église
Chevet presque unique à 7 absides
échelonnées du XIe s., de type béné-
dictin dans sa plus grande ampleur.
6 Les bâtiments conventuels
et le cloître
XVIIe - début XVIIIe s., l’abbaye, com-
me l’abside principale, ont été rétablis
après les guerres de religion. L’aile
ouest est privée. L’aile sud est le siège
de la mairie. Dans l’aile est, le pres-
bytère est installé à l’étage et la salle
capitulaire sert de salle du Trésor.
7 Salle du Trésor
Cette pièce expose des objets et des
habits de cérémonie religieux des
XVIIe - XVIIIe s. : chapelle d’évêque,
reliquaires, tabernacle, tableaux, sta-
tue… et le fac-similé du Beatus de
Saint-Sever, manuscrit enluminé du
XIe s.
8 Le puits de l’ancienne cuisine
Il atteint environ 27m de profondeur
jusqu’au limon. Or l’eau abondante
est à moins 32 m devant le chevet
de l’abbatiale. Tout un système de re-
cueillement des eaux de ruissellement
était visible le long de ce puits.
9 Maison natale de Léon Dufour
(1780-1865) (privé)
Célèbre entomologiste et botaniste il
fut le précurseur de la biologie et de
l’entomologie moderne.
10 Hôtel de Barbotan XVIIIe s. (privé)
Il fut transformé après la révolution,
en nouveau couvent et école de
jeunes filles des Ursulines jusqu’en
1905. Dans l’entre-deux-guerres, il
fut racheté par la famille Crabos qui
y installa sa manufacture de plumes
et duvet.
11 Hôtels particuliers du XVIIIe s.
(privés)
Plusieurs anciens hôtels particuliers
longent les rues Lamarque et Durrieu
12 L’hôtel de Bourrouilhan (privé)
Hôtel du XVIe s. typiquement renais-
sance avec haute toiture béarnaise,
tourelle extérieure d’escalier et fenê-
tres à meneau et croisée. Il fut bâti
contre l’ancienne porte de la Guille-
rie.
13 La tour d’angle du XIVe s. (privée)
Cette tour ronde surveillait un angle
des remparts. Elle conserve encore
deux canonnières.
COUVENT DES JACOBINS
Ancien monastère dominicain fondé
en 1280 hors les murs de la ville et
restauré après les guerres de religion,
aujourd’hui siège de nombreuses ma-
nifestations culturelles.
14 Le cloître
Cloître fin XVIIe s. en brique et pierre,
très classique. Du côté de l’église une
galerie s’ouvrait à l’étage sur la cour
du cloître.
15 La salle capitulaire et le réfectoire
Deux salles fin XIIIe s., restaurées au
XIVe s., maintenant réunies.
16 L’église
Cette ancienne église à chevet plat et
nef unique est couverte d’une superbe
charpente en berceau brisé de bois de
chêne. Les traces d’un ancien bas-cô-
té nord sont encore visibles à l’exté-
rieur. Un clocher très grêle en brique
et pierre a été bâti à l’angle nord-est
du chevet.
17 Le château du Général Lamarque
(privé)
Ce général de division de Napoléon,
comte d’empire, député du Tiers-Etat,
natif de Saint-Sever s’est illustré lors
de nombreuses batailles napoléonien-
nes. Maximien Lamarque fit construi-
re son hôtel particulier vers 1812 dans
le style néoclassique.
18 le passage couvert (privé)
Ce type de passage suspendu existait
souvent entre la maison de maître
donnant sur la rue principale et la
maison des serviteurs à l’arrière.
19 Fontaine publique
Puits foré en 1880. Le système de
pompe à colonne avec balancier sur-
monté d’une statuette dorée provient
de la maison Letestu à Paris.
20 Colonne du Général Lamarque
Colonne commémorative de marbre
gris sur haut piédestal amortie d’un
pot à flammes de 1836.
21 La porte des Poussoles
Unique vestige de l’enceinte de 1100,
elle est la seule porte de ville encore
conservée à Saint-Sever. Elle fut trans-
formée au XIVe s. par un arc brisé go-
thique.
22 Tour Hontang (privée)
C’est l’une des deux tours de fortifica-
tions du XIVe s. encore conservée.
23 Base d’échauguette et restes de
remparts
L’échauguette en surplomb, est un
élément de défense. Les murs de forti-
fications sont d’une grande épaisseur.
24 Maison à colombages du XVIIe s.
(privée)
Ancienne auberge du marché à la vo-
laille.
25 Halles
Construites en 1884 avec colonnes en
fonte, elles furent agrandies et trans-
formées en 1957 puis restaurées en
1990 dans le volume de 1884.
26 Tribunal d’Instance
Il est installé depuis 1793, dans une
partie du premier couvent des Ursuli-
nes de 1634.
Pour une visite plus complète, pren-
dre la descente dans la gorge au fond
nord de la place du Cap du Pouy.
27 La côte de Brille
Première voie d’accès à la ville haute.
Lieu légendaire du martyre de Seve-
rus, elle est toujours fréquentée par
les pèlerins de Compostelle, sur la
voie limousine.
28 Fontaine et lavoir de la côte de
Brille
Des inscriptions latines du IVe et du
XVIIe s. invitent le voyageur à étancher
sa soif. Remonter la côte puis prendre
l’avenue de Morlanne.
29 Morlanne
Cette butte est à l’origine un oppidum
protohistorique, c’est le premier site
d’habitation de Saint-Sever. Un camp
romain et un palais y furent installés
puis plus tard la première église mar-
tyriale de Severus, et enfin un château
au Moyen-âge.
30 Arènes
A partir de 1837, des arènes en bois
furent installées sur la promenade de
Morlanne. Elles furent refaites en bé-
ton en 1932 par l’architecte dacquois
Pomade.
31 Statue du Général Lamarque
Statue de bronze de Félix Soulès de
1896, fondue par les Allemands en
1942 pour en faire des canons, elle
fut réinstallée en 1955.
32 Belvédère de Morlanne
D’ici, on domine la vallée de l’Adour,
ce qui explique le rôle stratégique
du site. La vue magnifique s’étend
jusqu’à la mer de pins au nord.
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Visites guidées :
• En saison, de la mi-juin à la mi-septembre à 10h et
15h du mardi au samedi individuels et groupes.
• Hors saison : visites sur demande pour les groupes
(à partir de 10 personnes).

Individuels et groupes
Circuit de 2h : visite de l’église-abbatiale, du cloître et de
sa salle d’art sacré. Présentation du couvent des Jacobins
avec sa collection archéologique et son exposition sur
le Béatus, manuscrit enluminé du XIe s. Découverte
extérieure des hôtels particuliers qui ponctuent le circuit.
Pour les groupes, programme personnalisé sur demande
à Saint-Sever et sur son canton. Possibilité de diaporama
sur le Béatus.
Tarif : 3 € / personne, une gratuité toutes les
10 personnes pour des groupes constitués, gratuit pour
les moins de 12 ans. Conditions spéciales pour la
journée “Escapade au Cap de Gascogne”.
Classes scolaires
Visites ciblées organisées avec l’enseignant (gratuité pour
les classes du Cap de Gascogne).
Thèmes proposés :
• les chemins de Saint-Jacques de Compostelle (2h) ;
• la vie des moines dans une abbaye bénédictine ou
dominicaine (1h) ;
• l’art roman et l’art gothique dans l’abbatiale de Saint-
Sever, avec présentation historique (1h) ;
• l’Apocalypse de Saint-Sever, manuscrit du XIe s., ou
l’art de l’enluminure au Moyen âge (1h).
Tarif 1€/enfant, gratuit pour les accompagnateurs.

Office de Tourisme
TOUTATIS - Crédit photos Toutatis

Saint-Sever Cap de Gascogne

Tél. : 05 58 76 34 64
Fax : 05 58 76 43 55
tourisme@cc-capdegascogne.fr
www.cc-capdegascogne.fr/tourisme.htm