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Visite de Lyon

Jour 1 :
Lyon : est fondé en -43 par les Romains sur un site que les Gaulois
occupent depuis -600 environ. D’après la légende, les fondateurs mythiques du
site celtique sont le roi Atepomaros et le druide Momoros. La ville romaine, elle,
se développe rapidement et devient capitale de la Gaule en -27. A son apogée,
au Deuxième Siècle (années 100), la ville joue un rôle important de carrefour
commercial (or et vin, entre autres) et artisanal dans l’Empire et constitue la
fierté des empereurs, qui y séjourne régulièrement. Elle régresse en même temps
que l’Empire romain (à partir des années 300). C’est Charlemagne (années 700-
800) qui rend à Lyon un peu de sa vitalité, principalement sur le plan du prestige
religieux. Mais c’est pendant la Renaissance (années 1500) que Lyon connaît
son second âge d’or. Elle devient la capitale économique de la France et la
capitale financière de l’Europe. Elle devient aussi un grand centre culturel.
Grâce aux foires annuelles qui rassemblent des gens de toutes l’Europe, la ville
gagne le surnom de Myrelingues qui signifie « Myriades de langues ». François
1er envisage même d’y transférer sa capitale. Pendant la Révolution (1793), les
jacobins de Paris assassinent des milliers de Lyonnais et tentent de rayer Lyon
de la carte. Mais Napoléon Bonaparte (années 1800) passe par Lyon, la rebâtit et
lui rend son lustre d’antan en dopant l’industrie de la soie, spécialité locale qui
occupera la moitié de la population de la ville et qui en fera la capitale
européenne. Napoléon se lie de passion pour Lyon et ses habitants. Lui aussi
envisage d’y transférer sa capitale. Durant la Seconde Guerre mondiale (1939-
1945), Lyon est le centre de la Résistance : Charles de Gaulle la qualifie de
« capitale de la Résistance ». Aujourd’hui, Lyon continue son ascension vers un
probable nouvel âge d’or.

Réveil à 09h00, Petit dejeuner pris à la boulangerie du palais puis début de la


visite de la ville.

- Cathédrale Saint-Jean : Située au cœur du Vieux-Lyon, appelée aussi


Primatiale St Jean (siège du primat des Gaules), est un édifice mélangeant
les styles gothique et roman. Sa construction s'étend sur trois siècles, de
1175 à 1481. L'une des particularités de l'édifice est de posséder
une horloge astronomique. Réalisée à la du fin 16ème siècle, celle-ci
indique la date, les positions de la lune, du soleil et de la Terre, ainsi que
celle des étoiles au-dessus de Lyon. La cathédrale présente également des
vitraux remarquables datant du début du 12e siècle. La rosace centrale de la
façade est particulièrement admirable. La façade est composée de trois
portails ornés de statues détruites pendant les guerres de religions. Une
série de médaillons retrace en image des épisodes de l'Ancien et du
Nouveau Testament, de la vie des Saints et représente notamment des
scènes de vie monastique. Cette cathédrale fut au cours des siècles le
théâtre d'évènements politiques et historiques importants : Le Pape Jean
XXII y est couronné en 1316 ; le 13 décembre 1600, la cathédrale abrite le
mariage d'Henri IV et de Marie de Médicis ; Richelieu y reçut sa barrette de
cardinal en 1622.
- Fontaine Saint-Jean : Réalisée sur les plans de l’architecte lyonnais
René Dardel (1796-1871), elle est mise en place en 1844. Cette fontaine fait
partie d’un ensemble architectural, le Vieux Lyon, qui est classé au
Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 1988. Depuis le parvis de
la Cathédrale Saint-Jean, on dispose d’un joli point de vue avec un
alignement de la Fontaine, des façades colorées de la Place Saint-jean et de
la Basilique de Fourvière. De style Renaissance, la fontaine représente un
petit temple antique dont le thème est « St Jean Baptiste baptisant le
Christ ».
Prendre le Funiculaire qui est une attraction à faire absolument en direction du
theatre Gallo-romain de Lyon.

- Théâtre Gallo-Romain : un monument antique impressionnant situé


sur la colline de Fourvière, surplombant la ville. Construit au début du Ier
siècle apr. J.-C. sous le règne d'Auguste, il est considéré comme le plus
ancien théâtre gallo-romain de France. Il a été construit à l'époque où
Lugdunum (nom antique de Lyon) était la capitale des Trois Gaules. Il a été
inspiré des théâtres romains classiques, avec une scène semi-circulaire et
des gradins en hémicycle pouvant accueillir jusqu'à 10 000 spectateurs. Au
fil des siècles, le théâtre a été abandonné et partiellement détruit. Il a été
redécouvert à la fin du 19e siècle et a fait l'objet de fouilles et de
restaurations importantes.
- Basilique Notre Dame de Fourvière : L'Edifice construit en 1896
par Pierre Bossan fait honneur à la Vierge Marie, dont le culte se perpétue à
Lyon depuis des siècles. Selon la légende, Saint-Pothin (premier évêque de
Lyon) aurait apporté avec lui une icône de la Vierge, vers 150. En 1168 une
chapelle est construite sur la colline. Le culte marial se développe. En 1643,
l'épidémie de peste menace la ville de Lyon. Pour remercier la vierge
d'avoir entendu leur vœux de protection, les Echevins décident de monter à
Fourvière chaque 8 septembre. Les pèlerinages se développent
considérablement et la chapelle ne peut bientôt plus contenir le flot des
pèlerins. Le vœu de l'Archevêque en 1870 d'édifier un nouveau sanctuaire
dédié à Marie si les armées prussiennes épargnaient la ville est à nouveau
entendu. La construction de l'édifice débute en 1872. Flanquée de quatre
tours octogonales, la Basilique présente un éventail de styles. L'extérieur
assez sobre en dépit de sa masse imposant contraste avec l'intérieur
exubérant et opulent, d'inspiration byzantine. Sculptures et mosaïques
retracent l'histoire des Saints lyonnais, de Jeanne D'Arc et de Marie. En
1850, le clocher de la chapelle menace de s'écrouler. Les instances
religieuses décident de surmonter ce clocher d'une statue dorée.
L'inauguration a lieu le 8 décembre 1852. En raison du mauvais temps, le
feu d'artifice et les festivités prévues ne peuvent avoir lieu. Les Lyonnais,
par dévotion, mettent alors des lampions à leurs fenêtres. Cet événement est
à l'origine des illuminations du 8 décembre.
Retour à l’appartement en passant par le jardin du Rosaire pour déjeuner, et
ensuite sortir pour continuer la visite.

- Musée Cinéma et Miniatures : un musée privé situé dans le Vieux-


Lyon, dans un bâtiment classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Il a
été fondé en 2005 par l'artiste miniaturiste Dan Ohlmann. Le musée
présente une collection unique d'objets de cinéma et de miniatures utilisés
sur le tournage de grands films internationaux. La collection comprend des
décors, des costumes, des accessoires, des maquettes et des figurines.
- Traboules du vieux Lyon : Le mot traboule, du latin trans ambulare,
marcher, passer à travers, définit des passages à l'intérieur de groupes
d'immeubles propres à Lyon. Les immeubles Renaissance se sont construits
sur le parcellaire du Moyen âge, caractérisé par sa forme « en touches de
piano » : les parcelles longues et étroites étaient tracées entre deux rues
parallèles. Afin de gagner un maximum d'espace, il existait peu de rues
transversales. La traboule permettait ainsi de passer d'une rue à l'autre sans
devoir faire de détour. Cette solution simple et pratique fut également
adoptée plus tard sur les pentes de la Croix Rousse. La plus longue traboule
du Vieux Lyon commence au 54 rue Saint-Jean et aboutie au 27 rue du
Boeuf. Celle-ci traverse quatre cours et quatre bâtiments.
Se diriger vers la presque ile en passant par la passerelle du palais de justice
pour faire une pause gouter chez la pâtisserie chocolaterie pralus pour déguster
la célèbre praluline lyonnaise. Puis faire un petit tour d’horizon dans les
magasins des environs tout en se dirigeant vers la place Bellecour.
- Place Bellecour : Avec ses 62 000 m², la place Bellecour est la plus
grande place de Lyon. En son centre se trouve une statue équestre de Louis
XIV, une autre représentant le Petit Prince et Antoine de Saint-Exupéry.
Celles-ci sont souvent source de l’inspiration des artistes de la Fête des
Lumières. Au centre de la place s’élève la statue équestre de Louis
XIV représentant le roi en empereur romain. Elle symbolise le pouvoir
royal sur la ville. La première statue de 1713, fondue pour faire des canons
à la Révolution, est remplacée par celle de François Frédéric Lemot en
1825. La statue équestre repose sur le piédestal d’origine orné de deux
allégories réalisées par Guillaume et Nicolas Coustou, représentant le
Rhône (homme) et la Saône (femme). Le réaménagement, achevé en 2010,
redonne à la place son ordonnancement du 17e siècle et ses promenades
ombragées de tilleuls.
Terminer la journée en beauté en passant chez la fromagerie de Saint Jean pour
prendre de quoi diner.

Jour 2 :
Réveil à 7H00 pour prendre la flixbus de 08H15 en direction de Genève pour y
passer la journée.

° Genève : On peut remonter les origines de la ville à il y a bien longtemps,


2 000 ans avant J.C. À l’époque, un groupe de pionniers celtes auraient fondé la
ville de Genève sur une portion de terre laissée vide par le glacier du Rhône se
retirant. Ce peuple celte deviendra les Allobroges, un peuple gaulois installé
dans toutes les Alpes. Reconnus comme de grands guerriers dans l’Antiquité, ils
tombèrent cependant sous influence romaine aux environs de 120 avant J.C.
Point stratégique sur le Rhône, Jules César fait de Genève un point de blocage
des Helvètes en 58 av. J.C. Genève reste donc une ville gallo-romaine jusqu’à la
chute de l’Empire Romain. Au 5ᵉ siècle après J.C., Genève devient la capitale
du royaume de Burgonde. Lorsque la capitale du royaume est déplacée à Lyon,
notre belle ville va connaître une longue période de développement, entremêlé
de destructions dues aux guerres entre les deux frères burgondes. Au Moyen-
Âge, Genève redevient une pièce politique centrale en étant capitale des comtes
de Savoie. Au déclin des ducs de Savoie, au 15ᵉ siècle, le traité de
combourgeoisie avec les cantons suisses de Berne et Fribourg au 16ᵉ siècle.
C’est la première fois que Genève est associée aux cantons suisses, et la ville
fait donc partie de la confédération helvétique. Au 16ᵉ siècle, notre belle ville est
à nouveau poussée au centre de l’attention. La Réforme protestante traverse
l’Europe, en partant de l’Allemagne et la Suisse. Un prédicateur
français, Guillaume Farel, propage les idées de Martin Luther à Genève. La
république de Genève devient fortement protestante, et le prédicateur Calvin est
appelé à l’aide pour renforcer l’autorité de Genève dans ce nouveau mouvement.
Il y instaurera sa doctrine restrictive, le calvinisme. Genève devient la capitale
du mouvement, et son influence est telle que la ville prend le nom de « Rome
protestante ». Mais les citoyens résistent, et chassent les calvinistes.
Malheureusement, Calvin parvient à revenir 3 ans plus tard, en 1541, et s’octroie
cette fois des pouvoirs plus importants. Jusqu’à sa mort, Genève sera
l’épicentre du calvinisme. Libérée de l’emprise de Calvin, les divers
changements qu’a subis Genève les dernières années l’ont pourtant rendue
vulnérable aux ennemis. Et le royaume de Savoie vise notamment la ville
romande… Mais grâce à l’aide de ses alliés français et suisses, la république
protestante repousse les savoyards le 12 décembre 1602. C’est la « Journée
de l’Escalade » que l’on célèbre encore aujourd’hui ! Une paix durable est
signée avec la Savoie en 1603, et Genève va ensuite prospérer pendant plusieurs
décennies.

Arrivée a Genève, direction le centre historique de la ville en passant par le


fameux pont et la tour de Bel-Air.

- Pont de Bel-Air : Face à la place Bel-Air, une île se dresse sur le


Rhône. Son pont reliant les deux rives fut détruit par Jules César en 58 av.
J.-C. Sa reconstruction fit de la ville un centre commercial d’importance
européenne. Au 13e siècle, un château fort y fut érigé, dont il ne reste
aujourd’hui que la tour.

Faire un petit pause sucrée à la pâtisserie de Sofie pour bien démarrer la tournée.

- Promenade des Bastions : C’est suite à l’épidémie de peste qui


frappe le Sud de la France en 1720 que le gouvernement genevois décide
d'aménager un jardin-promenade au bas de la Treille pour permettre aux
habitant-e-s de sortir tout en restant confiné-e-s dans la ville à l’intérieur
des fortifications. L’endroit est nommé «Belle promenade»; voir et être vue
en déambulant devient un plaisir. En 1817, Augustin Pyrame de Candolle y
crée le premier véritable Jardin Botanique de Genève.

- Mur des reformateurs : Le monument est inauguré en 1909 en


l’honneur du 400e anniversaire de Jean Calvin et du 350e anniversaire de la
fondation de l’Académie de Genève (aujourd’hui devenue l’Université de
Genève). L’édifice est composé d’un rempart de pierre orné de bas-reliefs
représentant des grandes figures de la Réforme protestante. Il est adossé à
l’ancienne muraille de la Cité de Genève. En son centre, sont érigées des
statues hautes de cinq mètres, représentant Guillaume Farel, Jean
Calvin, Théodore de Bèze et John Knox portant la robe de Genève et tenant
la petite Bible du Peuple Chrétien dans la main. Derrière eux, la devise de
la Réforme et de Genève : Post Tenebras Lux, » Après les ténèbres, la
lumière « . Le monument se compose de dix statues au total. Le tout est
bordé d’un petit fossé rempli d’eau, s’étendant sur environ cent mètre.
- Promenade de la Treille : C'est autour de 1515, date de la bataille de
Marignan, qu'est créée la promenade. Aménagée initialement comme
une plateforme facilitant la défense des bâtiments voisins du
gouvernement genevois, la promenade de la Treille tire son nom
des espaliers garnis de vignes qui s’y trouvent à cette époque.
Genève compte alors quelques 12’000 âmes encore toutes
catholiques. En 1555, sont installés à la Treille des canons avec vue
imprenable sur les faubourgs et la campagne alentour. Le fameux banc
de la Treille qui mesure plus de 120 mètres est installé en 1774 . La
Treille demeure jusqu’à la destruction des fortifications dans les
années 1850 la plus belle des promenades de Genève et est
aujourd’hui célèbre pour ses marronniers, parmi lesquels le marronnier
officiel dont l’éclosion du premier bourgeon annonce l’arrivée du
printemps à Genève. Mais les premiers marronniers n’y sont
plantés qu'en 1721 et constituent alors une essence nouvelle à
Genève.

- Maison de Tavel : est un lieu incontournable pour qui s’intéresse à


Genève. Exemple remarquable d’architecture médiévale civile en
Suisse, elle abrite le Relief Magnin, relief historique le plus grand de
Suisse, qui donne une vue d’ensemble de Genève avant la destruction de
ses fortifications en 1850. Bâtiment patrimonial exceptionnel, elle est
également la plus ancienne demeure privée genevoise. Dans ses salles
d’exposition permanente, gravures, peintures, cartes, maquettes, mobilier
et objets divers témoignant du passé de Genève, du Moyen Âge au XIXe
siècle sont présentés. Le musée abrite également des expositions
temporaires en lien avec Genève et ses habitant-e-s.

- Cathédrale Saint-Pierre : La première phase de la construction de la


cathédrale remonte à l’année 1160 et dure près d’un siècle. Maintes fois
restaurée et reconstruite, notamment suite à des incendies, elle marie
aujourd'hui les styles roman, gothique et néoclassique. Au milieu du XVIe
siècle, l’avènement de la Réforme vide l’intérieur de l’édifice de tout
ornement. Ses décors peints disparaissent et seuls les vitraux sont épargnés.
C’est au milieu du XVIIIe siècle que sa façade médiévale laisse place à
l'actuelle, de style néo-classique. La cathédrale domine de toute sa hauteur
la vieille ville pavée. 157 marches mènent au sommet de la tour nord et au
magnifique panorama qui s’étend sur la ville et le lac. Lorsqu’il fait grand
beau, on peut même y voir le Mont-Blanc.

- Musée d’art et d’histoire : Riche de quelque 650'000 objets parmi


lesquels des créations majeures et des séries uniques, il révèle sur cinq
étages une partie de ses collections dévolues aux arts appliqués,
aux beaux-arts et à l’archéologie. Chaque année, le musée présente
également une dizaine d’expositions temporaires allant de Picasso à Roger
Pfund en passant par Akhenaton. Daté de 1910, son bâtiment est signé par
l’architecte Marc Camoletti.
- Eglise russe : En 1854, une chapelle orthodoxe est construite dans une
maison privée du quartier des Eaux-Vives à Genève, grâce à l’initiative de
la belle-sœur du tsar Alexandre Ier, Anna Fiodorovna Constantia, où
plusieurs Russes vivaient. C’est la villa Jargonnant (devenue l’école des
Eaux-Vives) qui a été choisie. Plus tard, l’église orthodoxe russe a obtenu
un terrain du gouvernement genevois. L’édifice a été financé grâce aux
dons de la diaspora russe et de toute la Russie, incluant la grande-
duchesse Anna Fiodorovna. Le 26 septembre 1863, la première pierre est
posée et après trois ans de travaux, l’église est enfin achevée le 14
septembre 1866. Comme c’était le premier bâtiment construit dans le
quartier, son orientation a dicté l’aménagement de l’espace autour de lui.

Déambuler dans les rue de Genève en admirant son architecture et en achetant


du bon et vrai chocolat suisse chez Du Rhône haute chocolaterie ou la
bonbonnière chocolaterie. Puis direction le magnifique jardin anglais.

- Jet D’eau : Dès 1886, une société genevoise pompait et distribuait de


l'eau sous pression pour les machines des artisans d'alors. Le soir venu, la
demande baissait et afin de diminuer la pression dans les canalisations, un
orifice était situé à l'extrémité de cette usine de pompage de la
Coulouvrenière. Un jet d'eau jaillissait verticalement de quelques mètres.
En 1891, la Ville de Genève décidait d'installer le jet d'eau dans la rade,
accompagné d'un éclairage électrique. Mais ce n'est qu'à partir de 1930 qu'il
fut régulièrement éclairé. Projeter un demi-mètre cube d'eau par seconde
à 140 mètres de hauteur nécessite deux puissants groupes de motopompes
d'un poids global de plus de 16 tonnes et d'une puissance totale de près de
1000 kilowatts, alimentés à une tension de 2400 volts. L'eau, aspirée dans
un puisard circulaire, est conduite vers la tuyère de sortie où sa vitesse
atteint 200 km/h.

- Jardin Anglais : il a été entièrement gagné sur le lac par des


remblayages consécutifs à la destruction des fortifications autour des
années 1850, à une époque où le premier pont face au lac était encore celui
des Bergues. Le Jardin est le témoin privilégié de l’évolution de la rade à
la fin du XIXe siècle. Lorsqu’apparaît le Pont du Mont-Blanc en 1862, une
fontaine trône déjà au milieu du parc, elle est remplacée un an plus tard par
la fontaine monumentale actuelle. En 1869, c’est le Monument
national qu’on inaugure en grande pompe. Le Jardin anglais est encore
agrandi et modifié au fil des années. Premier parc de la Ville à être composé
à l’anglaise avec des allées courbes et des arbres plantés libres
d’alignement, le site appelé à l’origine «la Promenade du Lac» devient «le
Jardin anglais». En 1955, le lieu est agrémenté de l’Horloge fleurie, qui
devient vite le monument le plus photographié de Genève.

- Bains des Pâquis : existent depuis 1872. Construits d'abord en bois,


puis agrandis en 1889 sur pilotis, ils sont reconstruits en dur entre 1931 et
1932. Devenus publics et municipaux en 1890, les bains étaient payants les
jours de semaine (de 7h à 18h) et gratuits les jours de fêtes et les
dimanches. Quelques heures gratuites étaient réservées aux femmes. Dans
les années 1980. les utilisateurs et utilisatrices des Bains des Pâquis se
mobilisent pour éviter la transformation des Bains, afin que ces derniers
soient rénovés sans être modifiés. En 1987 naît l'Association d'usagers des
Bains des Pâquis (AUBP), qui dépose un référendum. Le 25 septembre
1988, 72% des votants disent NON à la disparition des Bains, qui seront
ainsi rénovés sans être détruits et reconstruits.

Pour bien finir la journée il est obligatoire de gouter la spécialité culinaire la


plus connue en suisse qui est la fameuse fondue suisse chez l’auberge de
Savièse. Enfin prendre le train retour vers Lyon à 18H05.
Jour 3 :
Réveil à 09H00, petit déjeuner puis petit tour dans le Marché Saint-Antoine qui
est le marché préférer des Lyonnais puisqu’il regorge de produits frais et de
fromage. Ensuite, faire un peu de shopping tout en se dirigeant vers l’hôtel de
ville.

- Hôtel de ville : Faisant face à l'Opéra et donnant sur la place des


Terreaux, l'Hôtel de ville, plusieurs fois ravagé par le feu, est aujourd'hui
l'un des monuments les plus remarquables de Lyon. L'édifice est construit
de 1646 à 1672 par l'architecte de la ville, Simon Maupin. La place des
Terreaux devient alors le centre administratif de Lyon. L'édifice s'organise
autour de deux cours, dont l'une est surélevée et de quatre pavillons d'angle
avec un beffroi enserrant la cour d'honneur. L'intérieur richement orné en
fait un modèle de décoration. L'hôtel de ville est détruit en parti en 1674 par
un incendie. Le roi fait appel à Jules Hardouin-Mansart pour dessiner les
plans du nouvel Hôtel de Ville. Pendant la Révolution française, la salle du
consulat se transforme en tribunal révolutionnaire. En 1792, les tableaux
représentants les échevins et les prévôts des marchands sont détruits par la
nouvelle municipalité souhaitant effacer toute trace de l'ancien consulat. Le
14 juillet 1803, un second incendie détruit le bâtiment qui sera
complètement rénové sous le Second Empire. Aujourd'hui l'Hôtel de Ville
accueille dix fois par an le conseil municipal.
- Place des Terraux : L'origine des Terreaux vient du latin terralia, nom
que l'on attribuait aux 15ème-16ème siècles au talus qui bordait le fossé
liant le Rhône et la Saône et qui courait sur le côté sud de l'actuelle place).
L'histoire du quartier des Terreaux est longtemps liée à celle de l'abbaye de
Saint-Pierre fondée au VIIème siècle. Au XIVe siècle le secteur des
Terreaux ressemble à un bourg fortifié. A la Renaissance, le quartier
populaire des Terreaux est animé par les marchés. Le XVIII et le XIXème
siècle amène de nombreux changements : le terrain est pavé et se
transforme en place publique. La place des Terreaux devient alors le centre
de la vie administrative et économique lyonnaise (banques, courtiers en
soierie...). L'abbaye Saint-Pierre est agrandie et devient le Palais Saint-
Pierre qui accueille à partir de 1803 le Musée des Beaux-arts de Lyon. En
1892 une nouvelle fontaine de Bartholdi (créateur de la statue de la Liberté)
est érigée à l'Ouest de la place des terreaux. Ce «Char de la Liberté »
symbolise la Garonne et ses 4 affluents se jetant dans l'océan. La fontaine
était, à l'origine, réalisée pour la ville de Bordeaux qui la refusa en raison de
son prix élevé. En 1994, la place des terreaux connaît de nouveaux
aménagements. La fontaine est déplacée au centre de la place lors de la
construction d'un parking souterrain. Christian Drevet et Daniel Buren sont
chargés de la rénovation complète de la place. Des colonnes striées de blanc
et de noir font face au Palais Saint-Pierre, 69 mini fontaines sont semées sur
la place.

Prendre le métro de la station Hôtel de ville vers la station Massena pour voir
l’un des plus grand parc de France et y prendre le déjeuner.

- Parc de la Tête d’or : doit son nom à une légende affirmant qu’un
trésor comprenant une tête de Christ en or serait enfoui à cet endroit.
Autrefois, le parc était une zone inondable constituée de petits îlots et de
marécages. La construction d’un parc urbain à Lyon est en projet dès
1812. Mais ce n’est qu’en 1856 que les frères Bühler, paysagistes
suisses, que les travaux d’aménagement du parc débutent, après l’achat
du terrain aux Hospices civils de Lyon. Les travaux durent cinq ans mais
le parc est ouvert en 1857 au public. Modelé à l’anglaise, le parc de la
Tête d’Or est un parc classique du 19ème siècle, contemporain de
Central Park à New York construit la même année, avec ses allées en arc
de cercle, des grandes étendues de gazon, son lac et sa large palette
végétale. Le parc zoologique est créé la même année que le parc. Au
début, il n’est constitué que d’une ferme à vocation pédagogique avant
de subir plusieurs aménagements permettant d’accueillir de nouvelles
espèces animales. Avec les années, le parc se transforme. Dès 1857, le
jardin botanique de Lyon est transféré du Couvent de la Déserte au parc.
De même, l’orangerie y est déplacée en 1859. Le lac artificiel de 16
hectares, créé à partir du puisage de l’eau dans la nappe du Rhône,
accueille des activités de canotage à partir de 1861.
La grande serre est construite en 1865. C’est l’une des premières serres
de France, rendue possible grâce à l’évolution des techniques, l’acier et
le verre.
Retour à la presqu’ile de Lyon à pieds ou par métro pour cette dernière soirée
et la conclure en beauté en dinant dans un restaurants italien Carmelo.

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