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Lyon

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Lyon (prononcé /ljɔ̃ / ou /liɔ̃ / /ʎjɔ̃ /) est une commune française située dans le quart sud-est de la
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France au confluent du Rhône et de la Saône. Siège du conseil de la métropole de Lyon , elle est le Lyon
chef-lieu de l'arrondissement de Lyon, de la circonscription départementale du Rhône et de la région
Auvergne-Rhône-Alpes. Le gentilé est Lyonnais.

Lyon est en situation de carrefour géographique du pays, au nord du couloir naturel de la vallée du
Rhône (qui s'étend de Lyon à Marseille). Située entre le Massif central à l'ouest et le massif alpin à
l'est, la ville de Lyon occupe une position stratégique dans la circulation nord-sud en Europe. Ancienne
capitale des Gaules du temps de l'Empire romain, Lyon est le siège d'un archevêché dont le titulaire
porte le titre de primat des Gaules. Lyon devint une ville très commerçante et une place financière de
premier ordre à la Renaissance. Sa prospérité économique a été portée successivement par la soierie,
puis par l'apparition des industries notamment textiles, chimiques, et plus récemment, par l'industrie de
l'image.

Lyon, historiquement ville industrielle, a accueilli au sud de la ville de nombreuses industries


pétrochimiques le long du Rhône, nommé le couloir de la chimie. Après le départ et la fermeture des
industries textiles, Lyon s'est progressivement recentrée sur les secteurs d'activité de techniques de
pointe, telles que la pharmacie et les biotechnologies. Lyon est également la deuxième ville étudiante
de France, avec quatre universités et plusieurs grandes écoles. Enfin, la ville a conservé un patrimoine
architectural important allant de l'époque romaine au XXe siècle en passant par la Renaissance et, à ce
titre, les quartiers du Vieux Lyon, de la colline de Fourvière, de la Presqu'île et des pentes de la Croix- En haut, Notre-Dame de Fourvière et la
Rousse sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. place des Terreaux. Au centre, le parc de la
Tête d'or, les quartiers de Confluence et du
Par sa population, Lyon constitue la troisième commune de France, avec 515 695 habitants au dernier Vieux Lyon. En bas, le pont Lafayette sur le
recensement de 2016. Lyon est ville-centre de la 2e unité urbaine de France, laquelle comptait Rhône et les gratte-ciel du quartier de La
1 639 558 habitants en 2015 et de la 2e aire urbaine (2 310 850 habitants en 2016) de France. Elle est la Part-Dieu.
préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes et le siège de la métropole de Lyon, qui rassemble 59
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communes et 1 354 476 habitants en 2014. La ville de Lyon exerce une attractivité d'importance
nationale et européenne. Son importance dans les domaines culturels, bancaires, financiers,
commerciaux, technologiques, pharmaceutiques, ou encore les arts et les divertissements font de la
ville de Lyon une ville mondiale de rang « Beta- » selon le classement GaWC en 2016, comparable à
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Seattle, Amman ou Anvers . Lyon est également le siège d'Interpol depuis 1989. Logo
Blason

Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
(préfecture)
Métropole Métropole de Lyon (siège)
Arrondissement Lyon (chef-lieu)
Maire Gérard Collomb (LaREM)
Mandat 2018-2020
Code postal 69001 à 69009
Code commune 69123 et de 69381 à
69389
Démographie
Gentilé Lyonnais
Population
515 695 hab. (2016 1)
municipale
Densité 10 773 hab./km2
Population
2 310 850 hab. (2016 2)
aire urbaine
Géographie
Coordonnées 45° 45′ 35″ nord,
4° 50′ 32″ est
Sommaire Altitude 237 m
Géographie Min. 162 m
Situation géographique Max. 305 m
Communes limitrophes Superficie 47,87 km2
Topographie
Localisation
Climat
Voies de communication et transports Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Infrastructures routières
Transports urbains
Autopartage
Desserte ferroviaire
Aéroports
Ports Lyon

Urbanisme
Morphologie urbaine
Logement
Projets d'aménagements
Toponymie
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Moyen Âge
Renaissance et guerres de Religions
XVIIe et XVIIIe siècles
Révolution française et Empire
Restauration et monarchie de Juillet
Second Empire
Essor industriel
Lyon moderne
Lyon durant la Seconde Guerre mondiale
Époque contemporaine
Lyon
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
Jumelages
Échanges et partenariats
Population et société
Démographie
Enseignement
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Cadre de vie
Sports Géolocalisation sur la carte : France
Média
Cultes
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
Entreprises et commerces
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Lyon
Patrimoine naturel
Patrimoine culturel et artistique
Lyon dans les arts
Personnalités liées à la commune
Héraldique, devise et logotype
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes Géolocalisation sur la carte : France

Liens externes
Notes et références
Notes
Références

Géographie
Lyon

Vue de Lyon depuis le Rhône, à l'arrière-plan la colline de la Croix-Rousse.

Liens
Situation géographique Site web lyon.fr (http://www.lyon.fr)
Lyon est située en Europe continentale, et considérée par différents géographes comme étant au sud-
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est ou au centre-est de la France, au confluent de la Saône et du Rhône. La ville est entourée de
plusieurs massifs montagneux, le Massif central à l'ouest et les Alpes à l'est, et se situe dans la plaine lyonnaise.
Lyon et sa région se situent à un carrefour de l'Europe de l’Ouest, reliant la mer du Nord à la mer Méditerranée,
et l'Europe de l’Est à l'océan Atlantique ; la ville est située à 60 km de St-Étienne, 100 km de Grenoble, 150 km
de Genève, 300 km de Turin, 320 km de Marseille, 440 km de Milan, 460 km de Paris, 490 km de Gênes, 495 km
de Strasbourg, 515 km de Nantes, 540 km de Toulouse, 550 km de Bordeaux, 690 km de Munich et 980 km de
Brest.

La région Auvergne-Rhône-Alpes, dont Lyon est le chef-lieu administratif, couvre un territoire de 69 711 km2.
L'ancienne région Rhône-Alpes, dont la ville était préfecture, était intégrée à la Région urbaine de Lyon (RUL) Vue aérienne de l'agglomération
10
dissoute en 2015 , qui correspond aux territoires organisés autour de la métropole (zone d'influence de 50 à lyonnaise, depuis le sud-ouest.
100 km de rayonnement) et compte 2,9 millions d'habitants (estimation 2004). Lyon est également le siège de la
métropole de Lyon, une collectivité territoriale à statut particulier exerçant les compétences d'un département et
d'une intercommunalité.

Communes limitrophes
Communes limitrophes de Lyon
Saint-Didier-au-
Saint-Cyr-au-Mont-
Mont-d'Or
d'Or
Champagne-au- Caluire-et-Cuire
Collonges-au-Mont-
Mont-d'Or
d'Or
Écully

Tassin-la-Demi-Lune
Villeurbanne
Francheville
Bron
Sainte-Foy-lès-Lyon

La Mulatière Saint-Fons
Vénissieux
Oullins Pierre-Bénite

Topographie
Située dans sa partie basse à une altitude de 162 mètres au confluent du Rhône et de la Saône, Lyon est dotée de
trois collines :

la colline de Fourvière, d'une altitude de 294 mètres sur le parvis de la basilique et 318 mètres
11
au sommet de celle-ci. Elle est surnommée par Jules Michelet la « montagne mystique » , qui
deviendra à force de déformations la « colline qui prie », abrite le siège de l'évêché, plusieurs
couvents et accueille à son sommet la basilique Notre-Dame de Fourvière. La colline se situe
dans l'ouest de la ville et se prolonge au sud et vers l'ouest avec les quartiers de Saint-Just et
du Point-du-Jour ; Le Mont Blanc depuis Lyon.
la colline de La Croix-Rousse, d'une altitude de 250 mètres sur le plateau, est la « colline qui
11
travaille » , car elle était le lieu où résidaient et travaillaient les canuts, ouvriers qui ont fait la
renommée soyeuse de la ville. La colline occupe le Nord de la Presqu'île et se prolonge au nord par le plateau de Caluire-et-Cuire et de
Rillieux-la-Pape jusqu'aux contreforts de la Dombes. Ces deux collines sont séparées par un défilé rocheux de la Saône : le défilé de Pierre
Scize ;
La Duchère se situe sur les contreforts des Monts-d'Or au nord-ouest de la ville. Elle est témoin
d'une urbanisation dense à la fin des années 1960 et bénéficie aujourd'hui d'un programme de
grand projet de ville.
Entre la colline de Fourvière et la Saône s'épanouit un quartier long et étroit, le Vieux Lyon, qui forme la partie
médiévale et renaissance de Lyon. Le schéma urbain y est très dense, mais compensé par des immeubles plus
petits que dans le reste de Lyon, principalement dû à la sauvegarde de nombreux immeubles médiévaux, et les
rues y sont sinueuses. Le Vieux Lyon se décompose en trois parties, Saint-Georges au sud, Saint-Jean au centre,
au niveau de la basilique de Fourvière et Saint-Paul au nord.
Vue de la ville depuis le pont
Sur la presqu'île, entre le Rhône et la Saône, se trouve la place Bellecour, une des plus grandes places piétonnes
12 Raymond-Barre, sur le Rhône. À
d'Europe , au centre de laquelle trône la statue équestre de Louis XIV. C'est le point zéro des routes partant de gauche, la colline de Fourvière ; au
Lyon. fond, la colline de la Croix-Rousse.

Au-delà du Rhône, à l'est, s'étend la plaine de Lyon, se trouvant sur le plateau du Bas-Dauphiné (en Viennois),
urbanisée suivant un plan orthogonal dans les quartiers Les Brotteaux et de La Part-Dieu puis d'un plan plus désorganisé en se dirigeant vers le périphérique
lyonnais, qui délimite Lyon intra-muros et sa banlieue.

Sismicité
13 14
Lyon est dans une zone d'aléa sismique faible , selon le programme national de prévention du risque sismique, le plan Séisme, datant du 21 novembre 2005 .

Hydrographie

Le Rhône et la Saône traversent la ville, en y pénétrant respectivement par l'est et par le nord. La Saône encercle
au nord l'Île Barbe puis se jette dans le Rhône : la Presqu'île est la partie de la ville qui s'étend du confluent à la
colline de la Croix-Rousse.

Le Rhône fut un fleuve difficile à maîtriser et il inonda à plusieurs reprises la ville par ses crues (la dernière très
grande crue datant de 1856), notamment dans la plaine lyonnaise qui occupe la rive gauche du Rhône avec les
quartiers des Brotteaux, Guillotière et Gerland. La construction de la grande digue de la Tête d'or, le creusement
du canal de Miribel et du canal de Jonage et la création des plans d'eau du grand parc de Miribel-Jonage
(notamment le lac des Eaux Bleues) et du réservoir du Grand-Large et une requalification des berges, ont mis fin Le Rhône (à droite) et la Saône (à
15 gauche).
aux crues importantes du fleuve .

e
Le Rhône s’est assagi depuis le XIX siècle avec le développement de nombreux aménagements le long de son
cours. Les digues et chenaux de protection contre les inondations, puis les barrages et les centrales construites par la Compagnie nationale du Rhône au cours du
e
XX siècle, ont progressivement diminué le débit de certains tronçons, modifié les conditions hydrauliques et le fonctionnement du fleuve.

Climat
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Lyon possède un climat de type semi-continental à influences méditerranéennes dans lequel les précipitations
sont plus importantes en été qu'en hiver. Selon la classification de Köppen, la ville a un climat subtropical humide
(Cfa), en bordure d'un climat océanique (Cfb) : le seuil entre ces deux types de climat est une température
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moyenne de 22 °C pour le mois le plus chaud de l'année . Les étés sont chauds et orageux. Les hivers sont
froids et secs, et marqués par des gelées fréquentes mais peu persistantes en raison de la concentration urbaine.
Les chutes de neige sont possibles (20 jours/an en moyenne). La sensation de froid y est souvent renforcée par la
bise. La ville subit des influences méditerranéennes qui se traduisent notamment par de fortes chaleurs au
printemps et en été et par des remontées d'épisodes méditerranéens à l'automne.

Éclairs lors d'un orage estival sur


À la station Météo France de l'aéroport de Lyon-Bron, la température moyenne annuelle a été, entre 1920 et 2017,
18 Lyon.
de 11,8 °C avec un minimum de 2,9 °C en janvier et un maximum de 21,1 °C en juillet . La température
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minimale y a été de −24,6 °C le 22 décembre 1938 et la plus élevée de 40,5 °C le 13 août 2003 . Le
20 21
19 août 2009, la température enregistrée à Lyon Bron a été de 39,2 °C , ce qui en avait fait l'une des cinq villes les plus chaudes d'Europe . La même
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température a notamment été relevée le 7 août 2015 .

Située dans le quart sud-est de la France, la ville bénéficie d'un bon ensoleillement. La durée moyenne y est de 2001,9 heures par an.
23
Le record absolu d'épaisseur de neige a été de 33 cm le 31 décembre 1970 .

Malgré l'assèchement des zones marécageuses qui entraîne une diminution de l'évaporation des eaux, le nombre de jours de brouillard à l'automne, à l'hiver et au
printemps reste important, notamment dans la vallée de la Saône. Les hivers sont relativement secs et assez froids, et si le tiers des précipitations hivernales
tombent sous forme de neige, celles-ci restent relativement peu longtemps au sol. Les frimas sont courants et les températures varient généralement d'une dizaine
de degrés au plus pendant la journée. Les étés sont généralement chauds, orageux (avec des pluies parfois assez intenses) et plutôt bien ensoleillés : l'amplitude
des températures en journée atteint parfois une vingtaine de degrés, et les températures maximales dépassent parfois les 35 degrés. Les mois de juillet et d'août
sont parfois frais et pluvieux (2006 et 2007) avec une légère brise qui disperse les polluants de l'air, ou bien au contraire très chauds et secs (2003, 2009 et 2015)
avec respectivement 33 et 30 degrés de température maximale en moyenne (bien que ces valeurs soient tout de même très rares). Le vent du Midi peut souffler
violemment à cause de la compression de l'air dans la vallée du Rhône.

Un important complexe industriel dénommé « couloir de la chimie », implanté le long du fleuve dans le Sud de l'agglomération lyonnaise, constitue une menace
de pollution. La qualité de l'air est surveillée par des détecteurs de niveau de pollution qui donnent l'alerte en cas de besoin. Le Sud du quartier de Gerland est
d'ailleurs classé site à risque par la directive Seveso (directive européenne 96/82/CE) en raison d'usines implantées non loin.

Les relevés suivants ont été effectués à la station Météo France de l'aéroport de Lyon-Bron :

Tableau climatologique de Lyon sur la période 1981-2010 (records depuis 1920)


Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température
minimale moyenne 0,3 1,1 3,8 6,5 10,7 14,1 16,6 16 12,5 9,3 4,3 1,6 8,1
(°C)
Température
3,4 4,8 8,4 11,4 15,8 19,4 22,2 21,6 17,6 13,4 7,6 4,4 12,5
moyenne (°C)
Température
maximale moyenne 6,4 8,4 13 16,3 20,8 24,6 27,7 27,2 22,7 17,4 10,8 7,1 16,9
(°C)
−9,4
−23 −22,5 −10,5 −4,4 −3,8 6,1 4,6 0,2 −4,5 −24,6 −24,6
Record de froid (°C) 2,3 30-
23-01- 14-02- 07-03- 10-04- 01-05- 07-07- 25-08- 24-09- 31-10- 22-12- 22-12-
date du record 01-06-1959 11-
1963 1929 1971 1949 1938 1962 1940 1928 1950 1938 1938
1925

23
Record de chaleur 19,1 21,9 25,7 30,1 34,2 38,4 39,8 40,5 35,8 28,4 20,2 40,5
02-
(°C) 10-01- 15-02- 22-03- 16-04- 16-05- 22-06-2003 ; 22-07- 13-08- 05-09- 05-10- 18-12- 13-08-
11-
date du record 2015 1958 1990 1949 1945 27-06-2019 1983 2003 1949 1966 1989 2003
1924

Ensoleillement (h) 73,9 101,2 170,2 190,5 221,4 254,3 283 252,7 194,8 129,6 75,9 54,5 2 001,9
Précipitations (mm) 47,2 44,1 50,4 74,9 90,8 75,6 63,7 62 87,5 98,6 81,9 55,2 831,9
Source : Météo France

Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D

27,7 27,2
24,6 22,7
20,8
16,3 17,4
13
16,6 16 10,8
6,4 8,4 14,1 7,1
10,7 12,5
9,3
6,5
3,8 4,3
0,3 1,1 1,6

47,2 44,1 50,4 74,9 90,8 75,6 63,7 62 87,5 98,6 81,9 55,2

Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Voies de communication et transports


Par sa situation géographique, Lyon est le point de convergence de nombreuses infrastructures routières, et le point de passage obligé des lignes ferroviaires vers
le sud de l'Europe. Traditionnellement reliée à Paris et Marseille, la ville de Lyon tend aujourd'hui à renforcer ses connexions vers l'est, notamment les villes de
Genève en Suisse, et de Turin en Italie, et l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry connaît une croissance régulière de sa fréquentation et de ses dessertes.
L'agglomération lyonnaise dispose enfin d'un tissu dense de transports en commun urbains et interurbains, à tarification unique au sein du Grand Lyon.

Infrastructures routières
Lyon et Villeurbanne sont ceinturées par un boulevard périphérique, appelé localement « boulevard de ceinture ». Il est inachevé à l'ouest et au sud-ouest. Il se
termine au nord-ouest à la porte du Valvert et au sud à la porte de Gerland. La ville contient une voie express en son intérieur : l'axe nord-sud qui remonte les
quais du Rhône (rive droite), depuis Perrache. L'installation du tramway en centre-ville, et la réduction conséquente des voies de circulation, ont favorisé la
déviation du trafic est-ouest par le tunnel de la Croix-Rousse au nord, et par le boulevard périphérique au sud.
Les contraintes géographiques et l'étalement urbain réduisent les moyens d'accès au centre-ville, notamment au
nord dans le val de Saône. Des parkings-relais sont installés en périphérie de la ville pour favoriser l'abandon de
la voiture au profit des transports en commun.

Des autoroutes permettent de rejoindre Lyon depuis Chambéry


et Grenoble au sud-est (A43/A41), l'A43 étant désormais
déclassé à l'entrée de Lyon (dans le quartier de Mermoz,
l'« autopont de Mermoz » ayant été détruit), Genève et Bourg-
en-Bresse au nord-est (A42/A40), Vienne, Valence et Marseille
au sud (A7), Saint-Étienne au sud-ouest (A47, qui devient par la
suite la route nationale 88, qui a pour but de relier Toulouse à
Infrastructures autoroutières.
Lyon en 2 × 2 voies en passant par Albi et Mende), et Mâcon,
L'autoroute A6 en direction du tunnel
Chalon sur Saône, Dijon, Paris et Reims au nord (A6).
de Fourvière.
Dans son pourtour, la banlieue est entourée par la rocade Est (RN346), qui longe toute la zone industrielle Mi-
Plaine. L'ensemble RN346 et A46 nord / A46 sud forme le contournement est entre Villefranche-Sud (Anse) et
Vienne-Nord (Chasse/Ternay). Un projet entre Villefranche-sur-Saône et L'Arbresle est en cours. Le projet de grand contournement de Lyon par l'ouest est à
l'étude (A44) : il accompagnerait le réaménagement en boulevards urbains de l'A6 et de l'A7 après leur déclassement, et permettrait de réduire le trafic du tunnel
de Fourvière et d'éviter la saturation de la rocade est.

Cependant, deux contournements sont encore en projets à l'ouest, le périphérique ouest (T.O.P.) en première couronne, dont la Métropole de Lyon poursuit les
études de développement, et le contournement autoroutier (C.O.L.) en deuxième couronne que le schéma de cohérence territoriale État-Région prévoit, n'étant pas
supprimés.

Transports urbains
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Lyon dispose du premier réseau de transports en commun hors Île-de-France avec 1,4 million de voyages par
25 25 25
jour (dont 681 000 pour le seul réseau métro) et 195 millions de déplacements par an .

Le SYTRAL, autorité organisatrice de la Mobilité de la métropole de Lyon et du département du Rhône, est


chargé par le Grand Lyon de la mission d'établissement du plan de déplacements urbains, donc des
« déplacements doux » et du développement des transports en commun. Ceux-ci sont exploités sous la marque
"TCL" par Keolis Lyon via un cahier des charges et une Délégation de Service Public. Il comprend quatre lignes
de métro (A, B, C, D), deux funiculaires (F1, F2), cinq lignes de tramway (T1, T2, T3, T4, T5, Rhônexpress est
une ligne ne faisant pas partie du réseau mais aussi gérée par le SYTRAL), neuf lignes de trolleybus (dont trois
Plan des transports urbains de Lyon.
lignes fortes Cristalis C1, C2 et C3), et quelque 123 lignes de bus et quatre lignes de cars départementaux
(accessibles avec un titre TCL à l'intérieur du périmètre de transport urbain. De même, les TCL ont la charge
d'environ 170 lignes scolaires. Le service Optibus, complémentaire du réseau TCL, est destiné aux personnes à mobilité réduite.

Par la situation topographique du centre-ville, bordé par les deux collines de Fourvière et de la Croix-Rousse, les transports urbains lyonnais font état de plusieurs
particularités, comme la « ficelle » ou la ligne C du métro, qui roule sur crémaillère et demeure la ligne de métro à la plus forte déclivité au monde (17,6 %).

Différents projets ont été mis en œuvre pour développer le métro lyonnais dont l'extension de la ligne B jusqu'à la
commune d'Oullins au sud. Ce prolongement agrandit le réseau de 1,5 kilomètre et une nouvelle station a été
inaugurée en décembre 2013 sous le nom de « gare d'Oullins ».

De plus, en 2009 a commencé la mise en place du tram-train de l'Ouest lyonnais, reliant la gare Saint-Paul à
plusieurs communes du Rhône, intégré aux TER Rhône-Alpes.

Enfin, un projet de « RER à la lyonnaise » appelé réseau express de l'aire métropolitaine lyonnaise (REAL) est en
cours de déploiement par Rhône-Alpes. Il consiste principalement en un cadencement des TER, la réorganisation
Rames MPL 85 en station de Gorge des gares et la création de la gare de Lyon-Jean-Macé, entre autres (d'autres sont en projet, tel qu'au Confluent).
de Loup sur la ligne D du métro. Une tarification en « zones » sera également mise en place. Le REAL comportera huit lignes, et desservira les
départements de l'Ain, l'Isère, la Loire et le Rhône. Ainsi, de nouvelles liaisons seront possibles à l'intérieur et à
l'extérieur de la région (Lyon - Saint-Étienne - Grenoble, mais aussi Genève), ces villes étant en effet les centres
économiques et industriels de la région.

Par ailleurs, en mai 2005, la métropole de Lyon a mis en place avec l'entreprise JCDecaux un système de vélos en location, dénommé Vélo'v. Le système est
déployé sur les territoires des communes de Lyon, Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, Caluire-et-Cuire et Vénissieux. Système informatisé de location de vélos en
26
libre-service, Vélo'v fut à son lancement pionnier et, jusqu'au lancement du Vélib' à Paris, le plus important service de vélos en libre-service en France .
33 701 Vélo'v sont loués chaque jour et 315 712 Vélo'v ont été loués en février 2009. 349 stations de vélos en libre-service sont réparties dans la métropole de
Lyon.

Il y a enfin plus de 50 stations de taxis au sein de la ville, que se partagent plusieurs centrales de taxis de l'agglomération.

Rame de la ligne B du métro. Rames du tramway de la ligne Trolleybus devant l'hôtel de Une station
T1 sur le pont Raymond- ville vers la Croix-Rousse. Vélo'v dans
Barre. le Vieux
Lyon.

Autopartage
La métropole de Lyon a lancé en octobre 2013 un service d’autopartage, baptisé Bluely. Entièrement financé par le groupe Bolloré, il propose uniquement des
27
voitures électriques. Il s’agit du deuxième service de ce type à Lyon après Citiz LPA (ex-Autolib'), qui propose aussi depuis janvier 2008 des véhicules
thermiques en autopartage.

C'est historiquement la 1re agglomération française à proposer un tel service. La métropole de Lyon met à la disposition des habitants de Lyon et de Villeurbanne,
dans un premier temps, une flotte de 130 véhicules en 2013. Leur nombre atteindra 250 en 2014. Alors qu'à Paris et à Bordeaux (BlueCub), seules des Bolloré
Bluecar constituent la flotte, à Lyon le parc comprend aussi des Renault Twizy.

Desserte ferroviaire
Lyon intra-muros est desservie par six gares SNCF :

la gare de Lyon-Part-Dieu a été construite entre 1978 et 1983 et a remplacé Lyon-Brotteaux


pour l'arrivée du TGV Paris-Lyon. C'est la première gare de Lyon en nombre de voyageurs avec
28
31,9 millions de voyageurs pour l'année 2017 . Elle est également la première gare française
pour le nombre de passagers en correspondance [réf. nécessaire] ;
la gare de Lyon-Perrache, située au cœur de la Presqu'île est historiquement la première gare
lyonnaise, construite par la Compagnie du PLM, inaugurée en juin 1857. C'est aujourd'hui la
28
seconde pour la fréquentation, avec 5,7 millions de voyageurs en 2017 ;
la gare de Lyon-Saint-Paul constitue le terminus des lignes TER en provenance de L'Arbresle,
Sain-Bel, Lozanne et Brignais ;
des TER desservent également Lyon-Vaise, Lyon-Gorge-de-Loup et Lyon-Jean Macé, ouverte
Les chemins de fer en région
en décembre 2009.
lyonnaise.
230 TGV passent chaque jour par les gares Part-Dieu et Perrache [réf. nécessaire]. Une troisième gare TGV, Lyon-
Saint-Exupéry TGV, se trouve au sein de l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, en dehors de Lyon. L'agglomération
lyonnaise est ainsi un véritable nœud ferroviaire relié aussi bien à l'axe principal Paris - Marseille (par LGV ou réseau classique) qu'à d'autres nombreuses lignes.
D'autres gares (Lyon-Saint-Clair, Lyon-Brotteaux et Lyon-Saint-Rambert-L'Île-Barbe) ont elles été déchargées de tout trafic, au profit de la Part-Dieu et de
Perrache. En outre, Lyon accueille depuis le 31 mars 2009 le seul Technicentre TGV destiné à l'entretien courant des rames situé hors de la région Île-de-France.

Aéroports
Lyon est dotée de deux plates-formes aériennes gérées à l'origine par la chambre de commerce et d'industrie de
Lyon. L'aéroport de Lyon-Bron a été inauguré dès 1924 et a vu se développer l'Aéropostale et le trafic des
voyageurs pendant la période de l'entre-deux-guerres. Devenu trop exigu, le premier aéroport se voit déchargé en
1975 des activités aéroportuaires en faveur de l'aéroport international Lyon-Saint-Exupéry, situé à 25 km plus à
l'est. En octobre 2016, un décret officialise la privatisation de l'aéroport de Lyon et la vente de la participation de
60 % de l'État à un consortium composé de Vinci, Predica et de la Caisse des dépôts et consignations pour 535
29
millions d'euros . Lyon-Bron est, aujourd'hui, dévolu à l'aviation privée et d'affaires.
L'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry.

Aujourd'hui, Saint-Exupéry est considéré comme le deuxième aéroport de province après l'aéroport de Nice-Côte
d'Azur et relie Lyon à la plupart des capitales et des grandes métropoles européennes. Plus d'une centaine de
villes sont reliées une ou plusieurs fois par semaine, certaines jusqu'à cinq fois par jour, comme Londres. En 2008, une ligne transatlantique, assurée par la
compagnie américaine Delta Air Lines avait été mise en place et reliait de nouveau Lyon à New York, mais cette ligne a dû fermer à cause de difficultés à
rentabiliser la ligne à la suite de la crise. En 2016, la compagnie canadienne Air Canada décide d'ouvrir une autre ligne annuelle transatlantique, vers Montréal,
qui n'était alors reliée à Lyon que par Air Transat l'été. En 2015, l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry a traité 8,7 millions de passagers. Une idée de Pierre-François
Unger était de délester l'aéroport international de Genève d'une partie de son trafic au profit de Saint-Exupéry en reliant cet axe par une ligne ferroviaire mettant
30
moins d'une heure, toutefois non concrétisée .

Ports
Le Rhône est géré par la Compagnie nationale du Rhône (CNR). Le seul port qui se trouve au bord du fleuve est le port Édouard-Herriot, dans le
7e arrondissement.

Urbanisme

Morphologie urbaine

Arrondissements et quartiers
31
En 1852, quatre faubourgs de Lyon et un village ont été annexés à la ville :

le plateau de la Croix-Rousse, partie sud de l'ancienne commune de Cuire-la-Croix-Rousse et


devenue commune à part entière en 1802 (actuel 4e arrondissement) ; Quartier Confluence à la pointe de la
La Guillotière, autrefois dans le Dauphiné, s'étendant sur les actuels 3e et 7e arrondissements ; Presqu'île.
Vaise a été rattachée pour former une partie du 5e arrondissement. Le quartier a ensuite été
rattaché au 9e arrondissement lors de sa création le 12 août 1964, et forme aujourd'hui la partie
sud de ce dernier ;
le village de Monplaisir (Monplaisir et Monplaisir-La-Plaine), partie ouest et sud-est de l'actuel 8e arrondissement.
En 1963, c'est au tour du quartier de Saint-Rambert-l'Île-Barbe d'être intégré au 9e arrondissement, dont il forme aujourd'hui la partie nord.

Ci-dessous, un tableau répertoriant les 9 arrondissements de Lyon et les quartiers qui les composent :

Les 9 arrondissements de Lyon


Les Cordeliers, les Jacobins, la
Les Terreaux, les pentes de la Croix-Rousse, quartier de Presqu'île, Ainay, Bellecour,
1er arrondissement 2e arrondissement
l'Opéra, Saint-Vincent, les Chartreux Perrache, Sainte-Blandine, la
Confluence
Moncey, la Part-Dieu, la Villette, Montchat, le Dauphiné, la La Croix-Rousse, Serin-Saint-
3e arrondissement 4e arrondissement
Guillotière-Nord, Grange Blanche, Préfecture Charles, le Clos Jouve
le Vieux Lyon (Saint-Jean, Saint-Paul, Saint-Georges), Les Brotteaux, Bellecombe, la
5e arrondissement Saint-Just, Fourvière, Le Point-du-Jour, Ménival, 6e arrondissement Tête d'or, Masséna, Cité
Champvert-Sud, Saint-Irénée internationale
Monplaisir, le Bachut, Mermoz,
La Mouche, la Guillotière-Sud, Jean Macé, Gerland, Saint-
7e arrondissement André 8e arrondissement Les États-Unis, le Grand Trou, le
Moulin-à-Vent, Laënnec
Vaise, Industrie, Champvert-Nord, Gorge de Loup, La
9e arrondissement Duchère, Rochecardon, Saint-Rambert-l'Île-Barbe et Île
Barbe

Le 1er arrondissement : c'est le plus petit des neuf arrondissements de la ville. Très animé
de jour comme de nuit, il accueille une population moyenne et contrastée, on y trouve en
effet de beaux immeubles (sur les quais de Saône notamment), mais aussi des habitats
plus dégradés, notamment sur les pentes de la Croix-Rousse. La jeunesse lyonnaise
l'affectionne tout particulièrement pour son ambiance particulière et très animée,
notamment autour de la place des Terreaux. Plus de la moitié de la population de
32
l'arrondissement habite en Zone urbaine sensible .
Le 2e arrondissement : situé sur la majeure partie de la Presqu'île, le 2e arrondissement
est un des plus prestigieux de la ville. S'y concentrent de nombreuses enseignes de luxe,
des rues et des places célèbres (place Bellecour, rue Mercière, place des Jacobins…). La
population qui y vit est issue principalement de la bourgeoisie lyonnaise, notamment entre
les places Carnot et Bellecour, dans le quartier d'Ainay. À la pointe de la Presqu'île se
trouve le nouveau quartier de la Confluence, concentré d'immeubles d'architecture
moderne et de vestiges industriels.
Le 3e arrondissement : cet arrondissement est souvent considéré par les lyonnais comme
étant le « 2e centre-ville » de Lyon. En effet, avec ses larges avenues animées (avenue de
Saxe, cours Lafayette, cours Gambetta…) et le quartier d'affaires de la Part-Dieu, le 3e est
un des poumons économiques de la ville. Montchat, l'un de ses quartiers, a été
partiellement urbanisé par Jean Louis François Richard qui a épousé Louise Vitton. Il a
vendu une partie de ses terres à des particuliers et donné, comme d'autres propriétaires, la Les 9 arrondissements de la ville.
33
voirie à la Ville de Lyon .
Le 4e arrondissement : légèrement excentré, au nord de la ville, le 4e se compose principalement du quartier-village de la Croix-Rousse.
Berceau d'une culture singulière et de traditions très anciennes, le 4e accueille historiquement une population peu aisée, issue des ouvriers
de la soie (canuts). De nos jours, la Croix-Rousse voit s'établir en son sein une nouvelle population « bobo ».
Le 5e arrondissement : situé à l'ouest de la ville et bordant les rives de Saône, il est notamment composé du Vieux Lyon, quartier historique
très touristique, et de la colline de Fourvière, sur laquelle se dresse la basilique Notre-Dame de Fourvière.
Le 6e arrondissement : bordé par le Rhône et par le parc de la Tête d'or, le 6e est un arrondissement particulièrement huppé. On y trouve de
nombreux immeubles haussmanniens et des hôtels particuliers. Cet arrondissement est réputé pour son calme, même si le quartier des
Brotteaux accueille nombre de bars et de restaurants prestigieux, autour de l'ancienne Gare des Brotteaux aujourd'hui réaménagée.
Le 7e arrondissement : le 7e est le plus vaste arrondissement de Lyon. Il accueille une population très cosmopolite (nord-africaine, chinoise,
indienne…). C'est aussi un important pôle scientifique, autour du quartier de Gerland, sportif et culturel de par la halle Tony-Garnier, le
palais des sports de Lyon et le stade de Gerland qui y sont implantés.
Le 8e arrondissement : principalement résidentiel, le 8e intègre le quartier-village de Monplaisir, berceau du cinéma. Il est plus populaire au
sud, autour des quartiers de Mermoz et des États-Unis (logements essentiellement sociaux) même si le quartier de Mermoz a fait l'objet en
2011 d'une rénovation urbaine importante (destruction de l'autopont de Mermoz et de la « Cité Mermoz », déclassification de l'autoroute de
Grenoble A43).
Le 9e arrondissement : situé à l'extrême nord-ouest de la ville, le 9e naquit en 1964 par la scission de la partie nord du 5e en regroupant les
quartiers de Vaise, La Duchère et l'ancienne commune de Saint-Rambert-l'Île-Barbe, cette dernière annexée à la ville de Lyon en 1963. Il fait
aujourd'hui l'objet d'une réhabilitation. Hier vaste banlieue industrielle, c'est aujourd'hui une zone résidentielle et d'activités tertiaires qui jouit
d'une croissance significative [évasif].

Panorama du centre-ville de Lyon, depuis la basilique Notre-Dame de Fourvière.

« Zones franches urbaines » et « Zones urbaines sensibles »


34
La base statistique d’État disponible en libre accès sur sig.ville.gouv.fr , démontre qu’une cinquantaine de zones défavorisées se concentrent sur les territoires de
Lyon et de son agglomération.

Parmi cette cinquantaine de zones sensibles, quatre sont classées en « zone franche urbaine », le plus haut niveau de classification des territoires de la politique de
la ville en France, qui désigne des quartiers « particulièrement défavorisés au regard des critères pris en compte pour la détermination des zones de
redynamisation urbaine » et une vingtaine le sont en « zone urbaine sensible », un niveau qui regroupe les territoires « caractérisées par la présence de grands
ensembles ou de quartiers d’habitat dégradés et par un déséquilibre accentué entre l’habitat et l’emploi ».

Les cinq « zones franches urbaines » de Lyon et de son agglomération sont :

La Duchère (Lyon 9e) ;


Grappinière (Vaulx-en-Velin) ;
Les Minguettes (Vénissieux) ;
Plaine-de-Saythe-Bel-Air (Saint-Priest) ;
Ville nouvelle (Rillieux-la-Pape).

Logement
I1
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 271 131, alors qu'il était de 251 279 en 1999 .

Parmi ces logements, 88,7 % étaient des résidences principales, 2,6 % des résidences secondaires et 8,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour
I2
2,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 95,7 % des appartements .

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 34,2 %, en hausse par rapport à 1999 (31,59 %). La part de logements HLM loués
vides (logements sociaux) était toujours inférieure au seuil légal de 20 % et même en baisse : 16,2 % contre 18,1 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 39 071
I3
à 39 019 .

Projets d'aménagements

Projets urbains du Grand Lyon, la métropole

Lyon jouit d'une politique d'expansion portée par son attrait économique croissant. Elle attire les investisseurs, le monde des affaires, mais aussi les habitants, dont
le nombre augmente à nouveau depuis les années 1990. Lyon est, à l'échelle française et européenne, une des villes à la croissance la plus rapide [réf. nécessaire].
Pour répondre à cette demande et surtout pour satisfaire ses exigences, la ville de Lyon s'est dotée de projets répondant à plusieurs thématiques : l'économie, le
cadre de vie, l'urbanisme, la médecine ou encore le sport.
Aménagements urbains

Les aménagements urbains laissent une place importante à la requalification des berges des deux cours d'eau,
dans le but partagé par les présidents du Grand Lyon successifs, de reconquêtes des berges du Rhône et de la
Saône : achevé, l'aménagement des berges du Rhône a permis de transformer de vastes parkings et autres quais
35
simples en une promenade constituée d'espaces végétalisés, de lieux de détente, de fontaines et de jardins . Ce
projet préfigure l'aménagement des rives de la Saône que la ville de Lyon souhaite transformer en un lieu de
36
détente propice à la culture et aux retrouvailles .

Les grands projets de villes initiés par le Grand Lyon touchent le territoire municipal, comme la réhabilitation en
37 38 Nouveau siège du journal Le Progrès
cours du quartier de la Duchère et le renouveau des quartiers de Vaise et de Mermoz. Le grand projet urbain
à la Confluence (Lyon 2e).
Lyon Confluence, en cours entre Rhône et Saône doit transformer ce qui était hier un site consacré à l'industrie en
une véritable extension du centre-ville au-delà de la gare de Perrache. Au terme de la première phase, 130 000 m2
de logements, 120 000 m2 d'hôtels, services, commerces et 130 000 m2 de bureaux doivent remplacer les friches
industrielles. À l'issue de la deuxième phase, plus d'un million de mètres carrés devraient avoir été bâtis. À la
pointe de la Presqu'île a été construit un musée aux allures futuristes nommé musée des Confluences. Il a ouvert
ses portes le 20 décembre 2014 et est desservi par une station de tramway du T1, prolongé en direction de
Debourg, dans le quartier de Gerland (7e arrondissement). Le coût de ce projet (plus de 330 millions d'euros) est
39, 40
à l'origine d'une polémique .

Des projets plus ponctuels sont au stade de l'étude : Jacqueline Osty s'est vue confier la transformation de la place
des Jacobins en plein cœur du deuxième arrondissement, un espace aujourd'hui très fréquenté par les voitures où
elle voit un réaménageant des abords de la place grâce à des trottoirs plus larges et un embellissement de la statue Bâtiments résidentiels dans le
nouveau quartier de la Confluence.
qui trône en son centre. La reconversion de l'Hôtel-Dieu après le départ des hospices civils de Lyon devrait laisser
place à une cité de la gastronomie, un hôtel de luxe Intercontinental dans le corps central du bâtiment, des
boutiques spécialisées dans les arts de la table et de la décoration d'intérieur, ainsi que des bureaux d'entreprises. Gérard Collomb souhaiterait également aménager
les multiples cours intérieures pour en faire de hauts lieux du luxe, à l'image de l'avenue Montaigne à Paris. L'enjeu étant de redonner aux Lyonnais des espaces
publics entre les aménagements privés du projet. Une verrière recouvrant l'une des cours intérieures ainsi que la restauration du dôme et de sa hauteur de plafond
de 58 mètres seront les signaux architecturaux forts de ce projet de réhabilitation à l'envergure européenne. L'ouverture devrait être étalée entre fin 2017 et fin
2019.

D'autres projets du Grand Lyon, malgré leur éloignement du centre et situés hors du territoire municipal contribuent au rayonnement de la ville-centre :
requalification en cours du Carré de soie, à cheval entre Villeurbanne et Vaulx-en-Velin, bien que longtemps délaissé par la métropole de Lyon, est aujourd'hui au
41
cœur d'un projet de réaménagement et de restructuration de grande ampleur , dont l'échéance n'interviendrait pas avant 2030. La création d'un pôle de loisirs,
42
l'extension de l'offre immobilière, l'émergence d'un centre tertiaire de renommée européenne, la construction de 30 000 m2 d'hôtels . La zone d'activités et
commerciale de Lyon - Porte des Alpes sur la commune de Saint-Priest partiellement achevée a été lancée en 1996. Ce projet a pour but de faire de la Porte des
Alpes un véritable pôle tertiaire. Le parc technologique, symbole du projet, est quasiment achevé et doit à terme permettre environ 6 000 emplois. La porte des
Alpes est aussi le lieu d'implantation des « maisons passives ». Au nombre de 31, ces maisons sont des prototypes de maisons ultra-écologiques, destinées à
43
l'habitat .

Enceintes sportives

Un grand stade de 59 186 places, le Parc Olympique lyonnais à Décines-Charpieu pour l'Olympique Lyonnais, remplace l'actuel stade de Gerland pour le club
44
phare de l'agglomération . Le stade de Gerland réduit à 20 000 places accueille maintenant le club de rugby du Lyon olympique universitaire. Un projet de
nouvelle salle est prévu pour accueillir l'équipe de basket-ball de Villeurbanne, l'ASVEL, et d'autres événements sportifs ou extra-sportifs. Une halle d'athlétisme a
vu le jour en 2012, en outre, à La Duchère.

Stade de Gerland rénové.

Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Lugdon, Luon puis Lyon depuis le XIIIe siècle.

L'ancien Lugdun, Lugdunon, latinisé en Lugdunum est composé de deux mots gaulois : de Lug un dieu celtique (chargé de l'ordre et du droit) et dunos
(« forteresse », « colline »), l'ensemble désignant donc « la forteresse de Lug ». Lug est un dieu celtique dont le messager est un corbeau. Ce serait donc la
45
« colline du dieu Lug » ou la « colline aux corbeaux ». Julius Pokorny , rapproche la première partie du mot du radical indo-européen *lūg (« sombre, noir,
marais ») et le rapproche de Ludza en Lettonie, Lusace en Allemagne (du sorabe Łužica), Lužice en Tchéquie, sur
cette base, on pourrait également le rapprocher de Luze en Franche-Comté et divers hydronymes comme la
Louge. La signification du toponyme serait alors, la « colline [au-dessus] de l'eau noire » ou le « mont
lumineux ». [réf. nécessaire]

Il est prouvé que le Lugdun d'origine se situait sur la colline de Fourvière.

Condate était un village de la ville basse, probablement simple hameau de mariniers ou pêcheurs vivant en bord
de Saône. Condate est un mot gaulois signifiant confluent.
Fourvière depuis la Croix-Rousse.

La ville, à l'époque romaine, est encore appelée Caput Galliæ, « capitale des Gaules ». L'archevêque de Lyon est
encore aujourd'hui appelé le Primat des Gaules.

Pendant la période révolutionnaire, Lyon se retrouva baptisée Commune-Affranchie le 12 octobre 1793 par un décret de la Convention nationale. Elle reprit son
nom dès 1794, après la fin de la Terreur.

Lyon se nomme Liyon en francoprovençal.

Histoire
Si le lieu semble habité depuis la Préhistoire, la première ville, Lugdunum, date de 43 av. J.-C. Sous l'Empire
romain, Lyon devient une puissante cité, capitale de la Gaule romaine. La chute de l'Empire romain la relègue à
un rôle secondaire dans l'espace européen en raison de son éloignement des centres de pouvoir. Puis la division
e
de l'Empire carolingien la place en position de ville frontière. Jusqu'au XIV siècle, le pouvoir politique est tout
entier entre les mains de l'archevêque, qui protège jalousement l'autonomie de sa ville. Il faut attendre 1312-1320
pour voir l'institution consulaire contrebalancer son pouvoir, au moment même où la cité intègre définitivement le
royaume de France.

À la Renaissance, Lyon se développe considérablement et devient une grande ville commerçante européenne. Ce
second âge d'or est fauché par les guerres de Religion. Durant la monarchie absolue, Lyon reste une cité française Le lion, très représenté dans la ville,
moyenne, dont la principale richesse est le travail de la soie. La Révolution dévaste la ville, qui s'oppose en 1793 est le symbole de Lyon depuis
plusieurs siècles.
à la Convention. Prise militairement, elle est sévèrement réprimée et sort de la tourmente révolutionnaire très
affaiblie.

Napoléon aide à son redressement par un soutien aux soyeux, qui arrive en même temps que la mise au point du métier Jacquard. C'est le point de départ d'un
essor économique et industriel qui dure jusqu'à la Première Guerre mondiale. Durant le XIXe siècle, Lyon est une ville canut et connaît en 1831 et 1834 de violentes
révoltes ouvrières. La Belle Époque marque la fin de la domination de la soie lyonnaise et l'essor de nombreuses autres industries (automobiles, chimie,
électricité). La municipalité, quant à elle, retrouve ses pouvoirs avec la Troisième République et s'engage dans un long siècle de radicalisme, qui se termine avec
Édouard Herriot en 1957. La Seconde Guerre mondiale voit Lyon, une des principales villes de la zone libre, être le centre des plus grands réseaux de la
Résistance. Jean Moulin, notamment, les unifie au sein des Mouvements unis de la Résistance.

À la sortie de la guerre, Lyon se redresse rapidement et connaît un vigoureux développement urbain, avec l'édification d'un grand nombre de quartiers d'habitation.
Dotée d'industries puissantes et d'un secteur tertiaire en plein essor, la ville tient son rang de grande métropole française et européenne.

Une citation de l'historien Fernand Braudel présente bien la richesse et la complexité de l'histoire de Lyon :

« Le destin de Lyon n’est pas plus simple que celui du fleuve. Toute ville, sans doute, est un être compliqué, Lyon plus qu’une autre, qui
frappe l’historien par sa richesse, ses brusques transformations, ses originalités, voire ses étrangetés. Elle n’est pas la même d’un siècle au
siècle suivant et, plus contrainte qu’allant de son plein gré, elle passe sans fin d’une originalité à une autre. Elle est, à elle seule, un difficile
46
problème de l’historien de France, peut-être le problème clef, sûrement l’indicateur clef . »

Préhistoire et Antiquité
Du Néolithique jusqu'au second âge du fer, les différentes découvertes de nombreuses traces d'habitats et d'objets en tout genre attestent l'existence d'un relais de
commerce de vin entre le littoral méditerranéen et le Nord (VIe siècle av. J.-C.). En l'absence d'artéfacts plus élaborés, on ne peut à cette époque parler de village
47
ou de ville . Sur la colline de Fourvière, on a retrouvé des milliers d'amphores. Il est possible qu'il s'agisse d'un lieu où les chefs gaulois se rassemblaient pour
festoyer en l'honneur du dieu Lug.
Buste supposé de Buste de Claude,
Lucius Munatius empereur romain
Plancus - Fondateur né à Lyon.
de Lugdunum en 43
av. J.-C.

Capitale des Gaules

Lucius Munatius Plancus fonde sur le site une colonie romaine sous le nom de Colonia Copia Felix Munatia
Lugdunum en 43 av. J.-C. Les débuts de la colonie sont mal connus. Elle n'est pas pourvue de muraille, tout au
48
plus une levée de terre l'entoure avec fossés et palissades à l'image des camps romains . Mais la ville de terre et
49
de bois laisse la place à des bâtiments aux soubassements en maçonnerie de pierres . L'essor de la cité est rapide
du fait de son emplacement éminemment stratégique. Le nom de la cité évoluera en Colonia Copia Lugdunum.

En 27 av. J.-C., le général Agrippa, gendre et ministre d'Auguste, divise la Gaule. Lugdunum devient la capitale
de la province de Gaule lyonnaise et le siège du pouvoir impérial pour les trois provinces gauloises, et devient la
Caput Galliarum, la « Capitale des Gaules ». Dès 19 av. J.-C., Auguste aménage le réseau urbain, qui accueille
50 Maquette de Lugdunum, ancienne
les quatre voies ouvertes à travers la Gaule à partir de Lugdunum . Avec la venue des différents empereurs
capitale des Gaules conservée au
successifs, la ville va s'agrandir, s'embellir et s'enrichir. Deux empereurs romains sont nés à Lyon : Claude, né en
musée gallo-romain de Fourvière.
10 av. J.-C. et Caracalla, né en 186. En 64, les notables de Lugdunum ont connaissance de l’incendie qui a ravagé
Rome, et envoient quatre millions de sesterces d’aide pour la reconstruction. L’année suivante, en 65, Lugdunum
est victime d’un terrible incendie ; Néron fait à son tour un don de quatre millions de sesterces à Lugdunum pour
51
sa reconstruction .

La position clé de Lugdunum, au confluent de l’Arar (Saône) et du Rhodanus (Rhône), en fait un important port
fluvial. C'est aussi un nœud routier de premier ordre, relié d'une part à Rome par le Sud de la Gaule (la
Narbonnaise), la vallée du Rhône et Marseille, et d'autre part à l'Aquitaine et l'Armorique, la vallée de la Seine et Carte du Rhône de Lyon à
le port de Boulogne, lien vers l'île de Bretagne ; elle permet d'accéder au Rhin, par la vallée du Doubs ou via Villeurbanne.
l'Helvétie, pour tenir la frontière (le « limes ») face à la Germanie ; elle sera ensuite directement reliée à l'Italie
par les vallées des Alpes, après la soumission des tribus alpines encore indépendantes. Cette double position met
en contact à Lugdunum l'ensemble de la Gaule du Nord et de l'Ouest avec le reste de l'Empire. Son statut de colonie romaine accordé par le Sénat et le rôle de
capitale des Gaules favorisent l'essor de la ville.

Sous les Flaviens (de 69 à 96), puis sous les Antonins (de 96 à 192), Lugdunum prospère, et connaît la paix à l'instar du monde romain. Sa population est estimée
52
entre 50 000 et 80 000 habitants , ce qui en fait l'une des plus grandes villes de la Gaule avec Narbo Martius (Narbonne). La ville s'étale principalement sur
quatre zones particulièrement délimitées : la ville haute (lieu où a été fondée la colonie originelle), le bourg celtique de Condate, les Canabæ et la rive droite de la
Saône, en contrebas de la ville haute. Les nécropoles sont situées le long des voies d'accès à la cité.

Déclin

Sous les Sévères (193-235), au moment de la condamnation des martyrs chrétiens (177), la ville va commencer à décliner, en raison notamment des querelles de
successions impériales. Clodius Albinus, un prétendant au trône, s'installe à Lugdunum à la fin du IIe siècle pour attendre et affronter Septime Sévère. Il est défait
53
lors de la bataille de Lugdunum et Sévère pille la cité .

e
À la fin du III siècle lors des réorganisations de la Tétrarchie, Lugdunum perd son rang de capitale des Gaules en 297, au profit de Trèves, plus proche de la
frontière du Rhin. Lugdunum n'est plus que le siège administratif de la petite province de Première Lyonnaise (Lyonnais, Bourgogne et Franche-Comté).

e
Dans les premières années du IV siècle, la cité perd son approvisionnement en eau en raison du pillage des canalisations en plomb des aqueducs, qui ne
54
parviennent pas à être remplacés par des autorités locales défaillantes . Cela entraîne un déplacement de la population, qui quitte le plateau de Fourvière pour se
55
réfugier près du fleuve .
La fin de l'antiquité lyonnaise est annoncée par l'installation de tribus burgondes en Sapaudie comme peuple fédéré par le général romain Ætius, après la
destruction de leur royaume près du Rhin. Ils y créent un nouveau royaume, indépendant de l'Empire romain déliquescent ; et y intègrent Lyon, dont ils font une
56
de leurs capitales .

Christianisation

Les premières implantations du christianisme en Gaule nous sont connues par une lettre retranscrite par Eusèbe de Césarée dans son Histoire ecclésiastique. Elle
e
permet de dater l'implantation du christianisme dans la ville au milieu du II siècle. Lyon est un lieu favorable à cette arrivée par sa situation centrale dans les
courants d'échange européens, et la forte proportion d'étrangers circulant et s'établissant en ville. Durant les premiers temps (jusqu'au IIIe siècle), Lyon semble être
57
la seule cité gauloise à disposer d'un évêque .

L'épisode le mieux connu de cette christianisation est celui des martyrs de 177. Décrit par la lettre de saint Irénée reprise par Eusèce de Césarée, il montre les
morts de saint Pothin et sainte Blandine, entre autres.

C'est durant le IVe siècle que la ville ferme ses temples païens, et réorganise sa vie sociale autour de son évêque et du calendrier de l'Église. Lyon devient l'un des
58
centres intellectuels de la chrétienté, illustré au Ve siècle par Sidoine Apollinaire .

Moyen Âge
Lyon, durant le Moyen Âge, devient une cité d'importance moyenne, loin des centres de pouvoir, des grands
courants d'échanges, peu impliquée par les grands conflits qui secouent les grandes puissances.

Histoire topographique et démographique


e
Durant toute la première moitié du Moyen Âge, Lyon est repliée sur les deux rives de la Saône. Du V au
e
X siècle, les sources et les études archéologiques manquent pour décrire précisément la ville, mais il semble qu'il
59
y ait peu d'évolutions, pas de constructions civiles d'ampleur et peu de nouveaux établissements religieux .

e e
Avec le tournant de l'an mil, la cité rhodanienne recommence à se développer. Des XI et XII siècles datent les La Manécanterie jouxtant la
constructions du château de Pierre Scize et le rempart qui entoure le quartier canonial de Saint-Jean. Dans le cathédrale est bâtie au XIe siècle.
domaine civil, le premier pont de pierre de Lyon, sur la Saône, est construit au niveau de la place du Change et
60
achevé dans les années 1070 . Dans le domaine religieux, Lyon rénove lourdement plusieurs églises : celle de
l'île Barbe, d'Ainay, par exemple. Saint-Just est entièrement reconstruite, près de l'ancien emplacement. Le chantier le plus important est toutefois celui de la
61
cathédrale Saint-Jean, entamé par l'archevêque Guichard de Pontigny à partir des années 1170, et qui se poursuit les siècles suivants .

Du XIIIe au XVe siècle, les transformations urbaines restent modestes. La ville se développe très lentement, poursuivant les œuvres engagées auparavant. La grande
62
nouveauté est la construction fin XIIe siècle d'un pont de bois sur le Rhône . Pour le remplacer, un deuxième est construit à côté, en pierre, travail considérable
e 63, 64
qui engloutit des fortunes et n'est achevé qu'à la fin du XIV siècle . En cette fin de Moyen Âge, les nouveaux bâtisseurs sont les ordres mendiants, qui
s'établissent en ville, et en particulier à sa périphérie proche. Dans le domaine religieux, un certain nombre d'églises sont rénovées, telle église Saint-Nizier, dont
le clocher nord accueille le beffroi.

Histoire politique et religieuse


65, 66
Lyon est une des capitales du royaume de Bourgogne de 470 à 534 , date à laquelle elle passe, comme le
royaume bourguignon, sous l'autorité des Mérovingiens.

La cité est un foyer de la renaissance carolingienne, sous l'impulsion de son archevêque Leidrade (ami d'Alcuin),
67
du diacre Florus, puis d'Agobard de Lyon . Après le traité de Verdun et la succession de Charlemagne, la ville
68
revient, avec le royaume de Bourgogne à Lothaire, comme le reste de la rive orientale de la Saône . Situés
toutefois loin des centres de pouvoir, ses dirigeants religieux restent assez indépendants des différents pouvoirs
qui règnent nominalement dessus, tout en restant sous l'influence des différentes formes du royaume de
69 e e
Bourgogne . Aux IX et X siècles, les raids et pillages qui secouent les régions environnantes (les Normands
70
remontent le Rhône, et, en 911, les Hongrois ravagent la Bourgogne), ne semblent pas atteindre Lyon .
La division de l'Empire au traité de
La ville dispose d'une certaine influence sur le plan religieux. L'archevêque de Lyon est élevé au rang de Primat Verdun (843).
des Gaules par le pape Grégoire VII dès 1078, même si cette distinction est essentiellement honorifique. Deux
71
conciles sont organisés au XIIIe siècle, et elle accueille des papes à plusieurs reprises : Innocent IV y séjourne,
72
Clément V y est couronné, Jean XXII y est élu et couronné . Lyon voit également la naissance de l'Église évangélique vaudoise, avec les prêches de Pierre Valdo
qui commencent au sein de la ville vers 1170. Mais le mouvement disparaît de l'histoire de Lyon dès que l'initiateur du mouvement est chassé par le diocèse local,
73
en 1183 .
e e
Si, au cours des XI et XII siècles, l'archevêque de Lyon parvient à rester seul maître de la ville malgré les
74
tentatives de la dynastie du Forez , il ne parvient qu'à freiner le mouvement d'émancipation des bourgeois de la
ville. Ceux-ci obtiennent en 1320 la charte dite de la Sapaudine, qui institue leur autonomie et leur maîtrise de la
75
cité . Les bourgeois l'ont obtenu après des décennies de lutte et avec l'appui du roi de France Philippe IV, qui
76
englobe définitivement Lyon dans son royaume en 1312 .

Pendant la guerre de Cent Ans, Lyon, proche du duché de Bourgogne, est sollicitée pour prendre son parti. Après
avoir maintenu sa neutralité durant le plus longtemps possible, elle reste fidèle aux rois de France, sans subir de
77
combats . Comme toutes les villes de France, Lyon doit répondre à une charge fiscale de guerre très importante, Façade de la cathédrale Saint-Jean.
78
ce qui déclenche les révoltes de 1393 et de 1436 .

Renaissance et guerres de Religions


Cette période est l'un des âges d'or de la ville. S'enrichissant considérablement, sa population augmente
79
suffisamment pour quasi tripler avec un pic vers 60 000 à 75 000 habitants . Malgré cette croissance
démographique, la ville ne repousse pas ses murailles, se densifiant par le lotissement de nombreux terrains
cultivés et le rehaussement des immeubles. De nombreux bâtiments de cette époque subsistent dans le Vieux
80
Lyon . C'est de cette époque que datent les traboules, passages à travers les cours d'immeubles permettant de se
rendre d'une rue à une autre rue parallèle. Elles nécessitaient moins de place que la construction de rues ou ruelles
transversales.

Brocart de soie lyonnaise. La croissance économique de Lyon en fait alors une des villes les plus
81
prospères d'Europe, grâce au succès des quatre foires annuelles .
L'ensemble du grand commerce européen passe désormais et pour un
siècle par Lyon, et les plus grandes banques de l'époque, essentiellement italiennes s'installent en ville, dont les Médicis,
82
les Gadagne ou les Gondi . Lyon se développe également grâce à ses industries propres, dont les plus importantes sont
83 84
la soierie et l'imprimerie avec notamment les imprimeurs Sébastien Gryphe et Jean de Tournes .

La succession des guerres d'Italie amène la cour de France à Lyon à de nombreuses reprises, en tant que plus grand ville
du royaume avant les Alpes. Cette succession de grands personnages attirent savants, artistes et poètes. C'est ainsi que se
développe durant cette période une école lyonnaise de poésie, dont les plus grands représentants sont Maurice Scève et
85 86
Louise Labé . Plusieurs artistes importants se fixent à Lyon, le plus notables étant Corneille de Lyon .

Les guerres de religion mettent fin à la prospérité de la ville. Prise militairement par les protestants en 1562, Lyon est
marquée notamment par les exactions du baron des Adrets, qui organise des massacres de catholiques, des pillages et des La tour Rose dans le Vieux
destructions d'édifices religieux. Le cloître Saint-Just est entièrement rasé, de nombreux iconoclasmes mutilent les Lyon.
87
édifices catholiques, dont la cathédrale Saint-Jean . La ville mettra du temps à s'en remettre et ne retrouvera pas le
prestige antérieur : la plupart des imprimeurs ont émigré à Genève ; de même, les grandes familles bancaires fuient Lyon
88
à cette époque pour n'y jamais revenir (la ville abrite 75 banques italiennes en 1568, mais seulement 21 en 1597) .

XVII
e et XVIIIe siècles
Du 14 au 21 septembre 1602, il y eut des pluies continuelles dans la région. La Saône déborda en septembre 1602
et atteignit des hauteurs prodigieuses. Le 27 septembre la Saône a été jusqu'aux escaliers de la grande porte de
l'église des Grands-Augustins, entrant presque au cloître de devant. Par la suite elle entra dans le cloître jusqu'à
genou et dans l'église jusqu'au premier degré des deux qui sont au-dessous de la lampe qui est devant le grand
autel. Les tombeaux de l'église s'enfoncèrent dedans terre et il fallut les relever et raccommoder. Elle surpassa le
quai des Célestins submergeant, avec l'apport des eaux du Doubs, le faubourg de Vaise, Bellecour, mettant à terre
une partie des bâtiments de l'arsenal royal de la Rigaudière, la place Confort, le couvent des Jacobins, les rues du
Boys, Grenette, de la Triperie et Pescherie. Du côté de Saint-Jean on allait à bateau dans la rue de Flandres et le La Saône à Lyon au XVIIIe siècle.
89
port Saint Paul jusqu'au Puys de la Sel .

Au cours des deux siècles d'absolutisme royal, l'administration militaire et civile de la ville passe entre les mains des officiers royaux :

les gouverneurs (charge principalement détenue par la famille de Villeroy), dont l'autorité militaire s'étendait sur la province du Lyonnais, soit
le Lyonnais proprement dit, le Forez et le Beaujolais
les intendants (de justice, police et finances), représentant le roi dans la généralité de Lyon. Celle-ci était composée de cinq élections,
circonscriptions financières dont les chefs-lieux étaient Lyon, Villefranche-sur-Saône, Montbrison, Roanne et Saint-Étienne (voir également
la liste des prévôts des marchands de Lyon).
À partir des années 1630, la tolérance règne et est même soutenue par l'archevêque Camille de Neufville de Villeroy sous son épiscopat (1653-1693). Vers 1630,
sous l'impulsion du collège des jésuites (actuel lycée Ampère), Lyon devient un centre intellectuel de la République des Lettres. La richesse des notables lyonnais
en fait des amateurs éclairés de tableaux, médailles, et livres. La ville s'embellit avec la construction de l'hôtel de ville, Lyon bénéficie des largesses royales grâce
à sa fidélité à la couronne lors de la Fronde. Dans le dernier quart de ce siècle, la fabrique de soie accapare
l'essentiel des forces économiques de la ville au détriment du négoce et de la banque, laissés aux étrangers,
Genevois, Lombards, Toscans et Suisses.

Au XVIIIe siècle, la ville de Lyon est à l'étroit dans ses frontières historiques. En effet, la ville se limite à l'actuelle
presqu'île et au Vieux Lyon. Les pentes de Fourvière et de La Croix-Rousse sont inconstructibles, car il s'agit de
terrains appartenant à l'Église, et la rive gauche l'est également dans sa grande majorité (à l'exception du faubourg
de La Guillotière), car elle est située en zone inondable (Brotteaux). C'est ce qui explique la propension des
immeubles lyonnais de l'époque à gagner en hauteur.
e
Vue de Lyon au XVII siècle. e
Dans la seconde moitié du XVIII siècle, un architecte puis un ingénieur vont mettre en place des plans
pharaoniques pour agrandir la ville de Lyon. Morand, tout d'abord, prévoit d'assécher une partie des marais de la
rive gauche et de lotir ces terrains suivant un plan en damier. Il relie ce nouveau quartier à la Presqu'île par un pont, le pont Morand. Le deuxième projet est celui
de Perrache, ambitionnant de doubler la surface de la presqu'île en l'étendant au sud. Il mettra ce projet à exécution, mais n'aura pas le temps de le lotir et le
quartier projeté ne sera pas construit.

Le XVIIIe siècle lyonnais est marqué par deux inventions majeures qui furent testées chacune en 1783 : le bateau à vapeur et la montgolfière.

Révolution française et Empire


Sous la Constituante, Lyon devient chef-lieu du département de Rhône-et-Loire, qui sera scindé en deux après
l'insurrection lyonnaise. Pendant la Révolution française, Lyon prend en 1793 le parti des Girondins et se soulève
contre la Convention. La ville subit un siège de plus de deux mois avant de se rendre. La répression de la
Convention est féroce. Le 12 octobre 1793, le conventionnel Barère se vante de son succès en ces termes : « Lyon
fit la guerre à la liberté, Lyon n'est plus ». Lyon prend ainsi le nom de Ville-affranchie. Plus de 2 000 personnes
sont fusillées ou guillotinées, et plusieurs riches hôtels particuliers autour de la place Bellecour détruits, tout
comme le château de Pierre Scize.
Le siège de Lyon en 1793.
Le 21 août 1794, la Convention nationale envoie à Lyon deux représentants, Louis-Joseph Charlier et Pierre-
Pomponne-Amédée Pocholle, pour réorganiser la ville et le département après les excès de la répression. Ils
obtiendront notamment que la ville reprenne son nom.

La prise de pouvoir par Bonaparte est perçue favorablement, comme la fin de la période noire et le retour à la
paix civile. Le Consulat et l'Empire favorisent l'industrie de la soierie et portent intérêt aux inventions de
Jacquard. Bonaparte fait désigner son oncle Joseph Fesch au siège archiépiscopal en 1802.

En 1804, est lancé un projet de palais impérial à Lyon (comme dans les autres grandes villes de France). En 1811,
une lettre du duc de Cadore, alors ministre d'État, précise : « le palais impérial sera élevé sur la gare d'eau, le
jardin sera dans la presqu'île, entre les deux fleuves [sic], jusqu'au pont de la Mulatière ». Mais le projet
90 Vue de Lyon depuis la rive gauche
n'aboutira jamais à cause des guerres dans toute l'Europe .
de la Saône. Peinture de Charles
Lyon accueille favorablement Napoléon Ier lors de son retour de l'île d'Elbe (voir Cent-Jours) le 10 mars 1815. Ce François Nivard (1804).
91
dernier dira, avant de repartir vers Paris : « Lyonnais, je vous aime » .

Cet accueil vaudra à Lyon une réaction royaliste lors de la Seconde Restauration.

Restauration et monarchie de Juillet


Grâce aux compétences héritées de la soie, la ville entre dans la révolution industrielle avec l'industrie textile.
Elle devient au XIXe siècle une importante ville industrielle, en grande partie grâce aux canuts. L'insurrection de
92
1834 partira du quartier de la Croix-Rousse et fera trembler jusqu'à Paris .

La ville est reliée à Saint-Étienne par l'une des premières voies ferrées au monde (la première ligne de transport
de voyageurs en France) par l'ingénieur Marc Seguin de 1827 à 1832. La mécanisation entraîne de nombreuses
luttes sociales avec des crises insurrectionnelles, comme la révolte des canuts en 1831. La révolte des ouvriers de la soie, les
canuts en 1834.
L'implantation du métier à tisser de Jacquard marqua l'essor d'une culture sur les systèmes mécaniques
complexes. Les inventions de la machine à coudre par Thimmonier et, ultérieurement celle du cinéma par les
frères Lumière sont redevables des astuces mécaniques du métier à tisser enchaînant des séries d'actions successives, dont les progressions de bande par à-coup.

Second Empire

93
93
Lors de la fête de l'Immaculée Conception du 8 décembre 1852 débute la coutume des lampions aux fenêtres .
L’histoire du 8 décembre est intimement liée à l’histoire religieuse lyonnaise.

En 1850, les autorités religieuses lancent un concours pour la réalisation d’une statue, envisagée comme un signal
religieux au sommet de la colline de Fourvière. Un an plus tard, ce concours est remporté par le sculpteur
lyonnais Fabisch, et la date du 8 septembre 1852 est choisie pour son inauguration. Mais au mois d’août, la Saône
sort de son lit et envahit le chantier où la statue doit être réalisée.

L’inauguration est donc reportée au 8 décembre, fête de l'Immaculée Conception. Le jour même, les journaux
Lyon en 1869 depuis la Croix-
annoncent le programme de la soirée et toute la ville se prépare pour l’événement. Quelques-uns prévoient même
Rousse.
d’illuminer les façades de leurs habitations à l’aide de bougies. Mais le mauvais temps va à nouveau contrarier
les réjouissances, contraignant les autorités religieuses à remettre l’inauguration au 12 décembre. Malgré ce
contrordre, l’enthousiasme des Lyonnais ne fut pas éteint.

Dès 18 h, les premières fenêtres s’allument, et à 20 h, la ville entière est illuminée. Une grande partie de la population descend dans la rue, joyeuse et attendrie,
s’étonnant de ce geste spontané et communicatif. Les autorités religieuses suivent le mouvement et la chapelle de Fourvière apparaît alors dans la nuit.

Ce soir-là, une véritable fête est née. Chaque année désormais, le 8 décembre, les Lyonnais déposent des
lumignons à leurs fenêtres et se retrouvent pour déambuler dans les rues de la ville.

Sur le plan économique, Lyon est encore la première place financière française, ce qu'illustre la création du Crédit
lyonnais en 1863, par Henri Germain. La modification de la structure économique qui va intervenir sous ce
régime va remettre en cause cette prééminence à l'avantage de Paris. Toutefois la ville s'enrichit réellement sous
le Second Empire, avec la poursuite de la révolution industrielle, notamment grâce aux capitaux lyonnais investis
Plan des projets réalisés sur la
dans les usines et mines de la région stéphanoise. L'industrie chimique se diversifie et le textile est toujours aussi
Presqu'île de Lyon en 1863.
florissant.

À l'instar du baron Haussmann à Paris, Claude-Marius Vaïsse, maire de Lyon et préfet du Rhône, est à l'origine
d'une mise en place d'une politique de Grands Travaux : en 1848, le tissu urbain de la presqu'île est considéré
comme obsolète. Deux grandes percées sont réalisées pour aérer cet espace : la rue Impériale (rue de la
République) et la rue de l'Impératrice (rue de l'Hôtel de Ville, puis rue Président-Herriot). Des places sont
94
également créées : la place Impériale (place de la République) et la place des Cordeliers .

C'est également à cette époque que le parc de la Tête d'or est aménagé sur la rive gauche.

Enfin, Lyon est dotée d'une grande gare, la gare de Perrache, reliant les voies ferrées en provenance de Saint-
Lyon au XIXe siècle.
Étienne (dès 1832, achèvement du tronçon Givors-Lyon qui permet dès lors la liaison Saint-Étienne-Lyon
première ligne de transport de voyageurs de France). La gare de Perrache permet aussi la liaison Paris-Lyon-
Méditerranée. Elle crée aussi une coupure au milieu de la Presqu'île.

C'est à partir de 1835 que la ville devient un haut-lieu de la production et de la création de nouvelles variétés de roses. Les rosiéristes lyonnais se distinguent par la
profondeur de leurs recherches et les techniques innovantes qu'ils développent. Des centaines de nouvelles roses sont créées. Grâce à des familles de rosiéristes
tels que les Guillot, les Pernet-Ducher, les Meilland, par exemple, que Lyon atteindra une notoriété mondiale. C'est dans cette ville qu'est fondée, en 1886, la
95
Société française des roses .

Le XIXe siècle lyonnais est marqué par deux inventions majeures : le bateau-mouche en 1862 et le cinématographe en 1895.

Essor industriel
Longtemps très active sur le plan artisanal, la ville voit son tissu industriel s'étoffer dans la seconde partie du XIXe siècle. Claude Marius Perret Crée en 1819 une
fabrique de soude aux Brotteaux. Sur le sel marin acheminé de Camargue par le Rhône, il fabrique artisanalement de la soude, en utilisant l’acide sulfurique
96
produit par les vitrioleries voisines . La chimie bénéficie alors de l’essor de la soierie, en raison de la variété des techniques de traitement, mordançage, teinture,
apprêt, avec des produits dérivés de l’acide sulfurique, base de la plupart des réactions chimiques utilisées industriellement. Il reprend vers 1840 les Mines de
97
cuivre de Chessy et de Sain-Bel , pour devenir le premier producteur d'acide sulfurique en France grâce à un nouveau procédé de transformation de la pyrite.Son
96
usine de Perrache emménage à Saint Fons en 1853, où elle occupe vingt ans plus tard environ 80 hectares, créant ainsi la « vallée de la chimie » lyonnaise . Dès
en 1860, c'est la deuxième industrie chimique de France et l'expansion s'accélère lors des deux décennies suivantes.

Lyon moderne
Le début du siècle dernier est marqué par le mandat d'Édouard Herriot (1905-1957), dont les grands projets d'urbanisme, mis en œuvre par Tony Garnier,
conduisent à l'aménagement du quartier des Brotteaux, autour de la gare du même nom et du lycée du Parc. Dans le quartier de Gerland, la Grande Halle
(aujourd'hui halle Tony-Garnier) et le stade de Gerland sont édifiés en 1914, ce dernier étant originellement prévu pour les Jeux olympiques de 1924, qui se
déroulèrent finalement à Paris. À Monplaisir est construit l'hôpital de Grange-Blanche (1913-1933) pour remplacer l'Hôtel-Dieu vieillissant.
L'industrie se développe en parallèle de l'urbanisation. Après la Première Guerre mondiale, d'autres projets vont être réalisés : l’hôpital de la Charité est détruit,
laissant sa place à la poste centrale et à la place de la Charité (aujourd'hui place Antonin-Poncet), contiguë à la place Bellecour. Le quartier des États-Unis,
fortement inspiré de la cité idéale rêvée par Tony Garnier, est construit dans le VIIe arrondissement (cette partie de l'arrondissement deviendra plus tard le VIIIe).

La Bourse de Lyon joue un rôle considérable lors de l'essor de la houille blanche des années 1920, qui voit la consommation électrique française, aluminium
98
inclus, quadrupler alors qu'elle double simplement en Europe . La seule production hydroélectrique est multipliée par huit. Le secteur pèse 20 % des émissions
99
d'obligations et surtout d'actions française en 1930 contre 8 % dans la première partie des années 1920 . Les grands barrages se multiplient et permettent
d'investir dans des lignes à haute tension pour l'interconnexion électrique de grande capacité, qui permet de relier les « deux France énergétiques » : le sud
100
hydraulique et le nord charbonnier . Moins cher, l'hydraulique complète les centrales thermiques pour abaisser leur coût de revient. Ces dernières relaient
l'hydraulique en saison de basses-eaux des torrents. Ensuite, les premiers lacs de barrage permettent de répondre aux pics de demande.

Berliet, Usines Panorama de Lyon depuis la basilique Notre-Dame de


constructeur de Rochet- Fourvière.
camions Schneider
lyonnais. dans le
3e arrondis
sement.

Lyon durant la Seconde Guerre mondiale


Durant la Seconde Guerre mondiale, étant située en zone libre jusqu'en 1943, et très proche de la ligne de démarcation, la ville accueille les réfugiés et devient un
foyer de résistance. Les traboules, très liées à l'histoire de Lyon, y contribuent beaucoup, car elles permettent de fuir la Gestapo facilement. Jean Moulin est
101
capturé à Caluire, dans sa banlieue. La ville est bombardée le 26 mai 1944 par l'aviation alliée, peu avant sa libération le 3 septembre 1944 par la 1re DFL et
102
les FFI . Le Centre d'histoire de la résistance et de la déportation, ancien siège de la Gestapo (voir Klaus Barbie, Paul Touvier), rend aujourd'hui hommage à ce
passé. Lyon d'ailleurs possède le titre de « capitale de la Résistance », un titre glorieux décerné par le général de Gaulle le 14 septembre 1944, quelques jours
après la libération de la ville. Le tata sénégalais de Chasselay, un cimetière militaire édifié en 1942, rend hommage à l'action des tirailleurs sénégalais pour la
défense de Lyon en juin 1940.

Époque contemporaine
Le mandat du successeur d'Édouard Herriot, Louis Pradel, est marqué par l'aménagement en autoroute des quais
rive droite du Rhône, la construction du quartier de La Duchère, du centre d'échanges de Perrache, du quartier de
la Part-Dieu, du tunnel de Fourvière, du musée gallo-romain et du métro de Lyon notamment. L'adjoint au maire
des Sports, florissants dans la ville, est le centenaire Tony Bertrand, ex-champion de France du 400 mètres ;
l'entraîneur national est Paul Messner, ex-champion de France de 800 mètres.

La ville est ensuite dirigée :

par Francisque Collomb qui pendant ses deux mandats (1976-1989) fut à l'origine de quelques
grandes réalisations lyonnaises : la réhabilitation de la halle Tony-Garnier, la création d'Eurexpo,
La colline de la Croix-Rousse depuis
du pont Winston-Churchill, de la gare de la Part-Dieu, la venue d'Interpol, la rénovation du
palais de justice, le lancement de la cité internationale et du palais des Congrès ; les berges du Rhône aménagées en
par Michel Noir (ancien ministre du Commerce extérieur), qui durant son mandat (1989-1995) 2007.
rénova l'opéra de la ville, la place des Célestins et la place des Terreaux, nomma « Grand
103
Lyon » la communauté urbaine de Lyon , initia le plan lumière qui met en valeur les bâtiments
de la ville la nuit et organisa le Championnat du monde d'échecs 1990 ;
par Raymond Barre (ancien Premier ministre), qui favorisa entre 1995 et 2001 la création à Lyon du forum mondial des sciences de la vie
104
« Biovision », l'installation des Écoles normales supérieures dans le quartier de Gerland, accueillit à Lyon en 1996 le 22e sommet du G7
105
et réussit à faire classer en 1998 427 ha de sa ville au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.
et par Gérard Collomb qui est élu à la mairie en 2001 puis réélu au 1er tour en 2008 et au 2e tour en 2014. Il aménage les berges du Rhône,
dote l'agglomération lyonnaise d'un système de location de vélos en libre-service (Vélo'v) et entame l'aménagement du quartier de la
Confluence sur lequel des berges sont créées fin 2009, le long de la Saône, du confluent jusqu'au bassin nautique relié à la Saône
(inauguré en juin 2010). Il a aussi lancé plusieurs projets de tours dans le quartier de la Part-Dieu (3e arrondissement) notamment la tour
Oxygène, la tour Incity et la future tour To-Lyon.
Le communauté urbaine de Lyon disparaît le 1er janvier 2015, et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon. La ville quitte ainsi le
106
département du Rhône .
Politique et administration

Tendances politiques et résultats


De tradition bourgeoise, la ville de Lyon serait susceptible d'être gouvernée par la droite. Or, Gérard Collomb, membre du Parti socialiste est réélu maire de la
107, 108
ville en 2008 . L'on remarque cependant un schisme dans l'électorat de la métropole de Lyon, les communes et arrondissements aisés du Nord et du Nord-
Ouest (les communes des Monts-d'Or, Caluire-et-Cuire, etc.) sont davantage tournés à droite, tandis que les communes plus populaires du Sud et de l'Est lyonnais
à tendance industrielle sont davantage de gauche (par exemple à Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, ou à Vénissieux, dont le maire est un membre du Parti communiste
109
français ).

D'autre part, il convient de noter qu'en 2001, Gérard Collomb devint pour la première fois maire de Lyon, alors qu'il était minoritaire en voix (10 000 voix de
moins que la droite), mais majoritaire en nombre d'arrondissements gagnés et en nombre total d'élus dans l'ensemble des arrondissements. Cette particularité
110, 111
électorale est le fruit d'un mode de scrutin municipal en vigueur uniquement dans les trois plus grandes villes françaises (loi PLM) .

Il est par ailleurs difficile de trancher la question d'une identité électorale de Lyon tant les habitants semblent s'orienter différemment selon les élections : tandis
que la droite l'a largement remportée en 2007 lors de l'élection présidentielle ou lors des européennes de juin 2009, la gauche s'est imposée lors des cantonales de
2008, et Gérard Collomb, maire socialiste, a largement été réélu en 2008.

On remarque cependant une évolution marquée à Lyon depuis une décennie. Bastion radical durant la Troisième République, très orientée à gauche, Lyon se mue
e
en fief centriste durant la Quatrième République, à l'instar du Parti Radical qui glisse vers la droite à partir de cette époque. Jusqu'à l'aube du XXI siècle, cette
tendance se renforcera, allant jusqu'à faire de Lyon la « Capitale de l'UDF » [réf. nécessaire], une place forte du centre-droit. Aux élections municipales de 1983 et
1989, le centre-droit et la droite enlèvent la totalité des arrondissements, en récoltant les deux tiers des suffrages. La gauche est à cette époque inexistante à Lyon.

Après un premier coup de semonce aux municipales de 1995, la retraite politique de Raymond Barre et les profondes divisions du centre droit en 2001 amorcent
en fait la montée en puissance d'un courant de centre-gauche, incarné par Gérard Collomb. Un temps démenti à l'occasion des élections législatives de 2002 (3
UMP et 1 UDF), le mouvement reprend dès les cantonales de 2004, où le PS enlève des cantons dans des arrondissements plutôt favorables à la droite (dans le 3e
notamment). Il s'amplifie lors des élections législatives de 2007, où le PS prend deux sièges à la droite, et lors des cantonales de 2008 où le repli de la droite sur
ses arrondissements inexpugnables (2e et 6e) se confirme. Les municipales de 2008 parachèvent le virage que Gérard Collomb crée à Lyon durant les mandats de
112
ces premières années 2000-2010. Il est, en effet, coutume à Lyon, pour être élu, d'adopter le « modérantisme » lyonnais , que confirme la succession des
tendances politiques élues à la mairie, après le maire historique de Lyon Édouard Herriot (Radical), suivi par :

Louis Pradel (radical, lui aussi) ;


Francisque Collomb ;
Michel Noir (droite) ;
Raymond Barre (UDF) ;
Gérard Collomb (PS puis En Marche).
S'il y a mutation sociologique, il n'y a donc pas de révolution politique. Le recentrage politique de Gérard Collomb, qui était beaucoup plus marqué à gauche
durant les années 1980 [réf. nécessaire], a permis à ce dernier de devenir maire et de confirmer son implantation en 2008. Réélu en 2014, Gérard Collomb est nommé
ministre de l'Intérieur à la suite de l'élection d'Emmanuel Macron. Il démissionne de ses fonctions municipales en juillet 2017, laissant la place à son premier
113
adjoint, Georges Képénékian .

Gérard Collomb démissionne de son poste de ministre de l'Intérieur en octobre 2018, et le 5 novembre suivant, il est réélu maire avec 46 voix contre 8, cependant
que Georges Képénékian redevient alors premier adjoint.

Résultats des dernières élections présidentielles

Candidats ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimés :

114
Élection présidentielle de 2007

1er tour 2e tour


Candidat
Lyon National Lyon National
Nicolas Sarkozy 34,46 % 31,18 % 53,08 % 53,06 %
Ségolène Royal 27,29 % 25,87 % 46,92 % 46,94 %
François Bayrou 22,09 % 18,57 %
Jean-Marie Le Pen 6,47 % 10,44 %
Votants 86,43 % 83,77 % 84,70 % 83,97 %
115
Élection présidentielle de 2012

1er tour 2e tour


Candidat
Lyon National Lyon National
François Hollande 30,25 % 28,63 % 53,12 % 51,64 %
Nicolas Sarkozy 30,54 % 27,18 % 46,88 % 48,36 %
Jean-Luc Mélenchon 11,83 % 11,10 %
François Bayrou 10,66 % 9,13 %
Marine Le Pen 9,87 % 17,90 %
Votants 79,67 % 79,48 % 79,03 % 80,35 %

Administration municipale
La commune de Lyon est administrée par un maire et ses adjoints (pouvoir exécutif) et un conseil municipal
(pouvoir législatif) dont les membres sont élus, pour six ans, par le premier tiers des élus des listes
d'arrondissements, d'abord élus au suffrage universel (suffrage direct) dans chacun des 9 arrondissements
(au nombre total de 221), puis siégeant au conseil municipal au nombre donc de 73 conseillers municipaux.

Le conseil municipal élit en son sein le maire de Lyon, qui est chargé de préparer et d’appliquer les
décisions du conseil, et qui dispose d'importantes compétences propres (premier magistrat de la ville,
détenant le pouvoir de police, entre autres). Le maire est assisté donc d'un ou de plusieurs adjoints (au
maximum 21), qui peuvent recevoir certaines délégations, à la demande du maire au conseil municipal. Le
conseil municipal de Lyon se réunit 10 fois par an, et est présidé par le maire de Lyon ou, en son absence,
par son 1er adjoint.

La commune de Lyon est divisée en neuf arrondissements municipaux, qui furent créés à partir de 1852. Un
arrondissement est une subdivision territoriale des trois communes françaises les plus importantes. Depuis
116
la loi PLM , l'organisation municipale de Lyon est comparable à celle de Paris. Des 3 villes concernées
Arrondissements de Lyon
par la loi PLM, Lyon est la commune disposant du plus petit nombre d'arrondissements (un total de 9),
tandis que Paris en contient 20 et Marseille 16. Cette différence est principalement due à la superficie de
117
Lyon (47,87 km2 - 240,62 km2 pour Marseille) et au nombre d'habitants (environ la moitié de Marseille) .

Dans chacun des 9 arrondissements de la commune, siège un conseil d'arrondissement, avec à sa tête un maire d'arrondissement. Chaque conseil d'arrondissement
est élu au suffrage universel direct, en même temps que le conseil municipal. Il y a une mairie par arrondissement en plus de la mairie de Lyon. Elles ne sont pas
des mairies de plein exercice (ne levant notamment pas d'impôts), mais répartissent les crédits qui leur sont délégués par la mairie de Lyon.

Depuis la loi de 2002 et l'obligation pour les villes de plus de 80 000 habitants, des « conseils de quartiers » (au nombre de 35 pour la ville de Lyon) sont créés, où
des habitants, des associations citoyennes et commerciales représentent leur quartier. Leur avis est sollicité pour les aménagements dont le quartier est concerné,
les permis de construire (visite sur sites), etc.

Le nombre de « conseillers de quartiers » n'est pas limité (dans une représentation raisonnable pour le quartier) et est ouvert à tous.

Vie militaire
118
Lyon est le siège militaire de la région sud-est (Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Corse .) et accueille à ce titre l'État-Major de
119
la Région Terre Sud-Est au Quartier Général-Frère. C'est aussi le siège de la zone de défense et de sécurité de l'Auvergne-Rhône-Alpes et accueille le 7e
régiment du matériel qui reste le seul régiment intra-muros (avenue Chalemel-Lacour). L'hôpital militaire Desgenettes s'y trouve boulevard Pinel. La commune
voisine de Bron accueille l'École du service de santé des armées de Lyon-Bron. Il existait une autre école à Bordeaux, mais en 2010 les deux écoles se sont
120
regroupées à Bron . Enfin, sur la commune voisine de Limonest s'étend la base aérienne 942 du mont Verdun.

À Lyon, le traditionnel défilé militaire du 14 juillet se déroule le 13 juillet.

Police et justice
121
La police municipale lyonnaise est l'une des plus importantes polices municipales françaises au regard des effectifs « (327 agents, hors cadre administratif) et le
121
ratio par habitant (67 pour 100 000 habitants) place la ville dans le peloton de tête du classement national » , et le nombre de policiers en service sur la ville y a
121
augmenté de 27 agents (passant de 809 en 2003 à 836 en 2009) .

121
121
La mairie consacre plus d'1,5 million d'euros par an à des firmes de sécurité privée . Enfin, l'Association
Lyonnaise pour la Tranquillité et la Médiation a été créée en 2003, et est le fruit d'un partenariat avec la ville, la
métropole de Lyon, la SNCF, Kéolis Lyon et les offices HLM de la ville. Elle emploie 23 personnes intervenant
en particulier en soirée dans le 9e arrondissement, et est présidée depuis 2006 par le chef de la MICASEP
121
(Mission de coordination des actions de sécurité et de prévention) .

Véhicules de la police municipale de


Lyon.

121
Évolution des effectifs de la police municipale, hors agents de sortie d’école
variation
2003 2004 2005 2006 2007 2008
annuelle
Police municipale opérationnelle 289 305 315 318 324 325 2%
Unité de contrôle du stationnement 21 43 64 63 70 73 28 %
Unité de cadre de vie 19 19
Centre de supervision urbaine (des caméras de
16 29 13 %
vidéosurveillance)
MICASEP (Mission de Coordination des Actions
14,5 17,5 4%
de Sécurité et de Prévention)
Total 340,5 463,5 6%

Secours

Le service départemental-métropolitain d’incendie et de secours du département du Rhône et de la métropole de Lyon (SDMIS) est chargé de la protection des
personnes, des biens et de l'environnement sur la commune de Lyon.

Pour cela le service dispose de huit casernements situés sur Lyon et ses alentours. Ces casernements défendant Lyon se nomment compagnie :

casernement de Lyon-Corneille (1re compagnie), aussi appelé le central, situé rue Pierre-Corneille à Lyon ;
casernement de Lyon-Rochat (2e compagnie) situé dans le quartier de la Madeleine à Lyon ;
casernement de Lyon-Gerland (3e compagnie) situé dans le quartier de Gerland à Lyon ;
casernement de Lyon-Duchère (4e compagnie) situé dans le quartier de La Duchère à Lyon ;
casernement de Saint-Priest (5e compagnie) situé sur la commune de Saint-Priest où se trouve aussi la logistique et certains services du
SDMIS ;
casernement de Villeurbanne-Cusset (6e compagnie) situé sur la commune de Villeurbanne ;
casernement de Lyon-Croix Rousse (7e compagnie) situé dans le quartier de la Croix-Rousse à Lyon ;
casernement de Villeurbanne-La Doua (8e compagnie) situé sur la commune de Villeurbanne.
Dans l'enceinte de la 1re compagnie se trouve aussi l’État-major du SDMIS avec le CTA-CODIS. Ces centres de secours sont totalement professionnalisés ou à
très forte majorité composés de sapeurs-pompiers professionnels.

Dispositif de vidéosurveillance

Un programme de vidéosurveillance a été mis en place sous le mandat de Raymond Barre à partir de 1998, date du premier contrat local de sécurité, et poursuivi
121
par Gérard Collomb, qui a installé en 2001 le Centre de supervision urbaine de Lyon (CSUL, 29 agents en 2010 ). Il y avait ainsi 59 caméras en 2001, réparties
entre La Duchère et la Presqu'île; et 219 en 2009, étendues à d'autres quartiers, dont le Vieux Lyon, le Pery-Moncey, Gerland, les berges du Rhône, la Cité
121 121
internationale, etc. Le CSUL est sollicité en priorité pour les troubles à l'ordre public, les atteintes aux biens et aux personnes venant loin derrière .
121
Les images (qui constituent des données personnelles) sont aujourd'hui stockées 8 jours, durée qui devrait être étendue à 15 jours . Enfin, un « collège d’éthique
121
de la vidéosurveillance des espaces publics » a été créé en 2003 . La Chambre régionale des comptes note qu'« à ce jour, aucune plainte n’a été enregistrée par
le collège d’éthique et aucune demande d'accès aux images (droit d'accès garanti par la loi Informatique et libertés) pour un motif tenant à la curiosité ou au droit à
121
l'image n’a été enregistrée » .
121
L'efficacité de ce dispositif de vidéosurveillance a toutefois été mise en doute (la Chambre des comptes remarque notamment que la baisse des chiffres sur la
121
délinquance a été plus importante à Villeurbanne, ville dénuée de caméras de surveillance, qu'à Lyon ). Selon celle-ci,

« l'outil est suffisamment coûteux (plus d’un million par an en moyenne depuis 2003, hors personnel et frais généraux liés au service) pour
121
qu’une évaluation globale de son intérêt soit entreprise .»
Tribunaux

Lyon abrite la Cour d'appel de l'Ain, de la Loire et du Rhône. Lyon possède un tribunal de grande instance, un
tribunal d'instance, un conseil de prud'hommes, un tribunal administratif, une cour administrative d'appel, un
tribunal de commerce et un bureau d'aide juridictionnelle. Tous ces tribunaux de l'ordre judiciaire se trouvent
dans le 3e arrondissement, au sein du nouveau palais de justice construit en 1995, les juridictions administratives
étant situées dans un bâtiment spécifique érigé à proximité. La Cour d'appel et la Cour d'assises sont encore
présentes dans le palais de justice historique, dans le Vieux Lyon.
122
Lyon est le second barreau de France après Paris, avec 2 475 avocats inscrits au barreau en 2012 .
Palais de Justice.
La ville accueille par ailleurs deux maisons de justice et de droit (MJD), respectivement depuis 1992 et 1999.
Celles-ci visent à « assurer une présence judiciaire de proximité et notamment offrir une place aux mesures
alternatives de traitement pénal ainsi qu’aux actions tendant à la résolution amiable des conflits civils » ainsi qu'à « concourir à des actions locales favorisant la
121
prévention de la délinquance, l’aide aux victimes et l’accès aux droits .»

Prisons

La ville n'accueille plus aucun prisonnier depuis 2009. En effet, le 2 mai 2009, les détenus des prisons Saint-Paul et Saint-Joseph dans le quartier de Perrache
(Lyon 2e) ont été transférés à la plus récente maison d'arrêt de Lyon-Corbas (sur la commune de Corbas, en banlieue sud-est de Lyon). Ce transfert aura alors eu
pour effet de vider Lyon de ses prisonniers, puisque même la prison Montluc (Lyon 3e) a été vidée en février 2009, classée monument historique, elle est devenue
123
un musée national . Les prisons Saint-Paul et Saint-Joseph ont quant à elles fait l'objet d'une reconversion pour accueillir l'université catholique de Lyon en
2015.

Jumelages
36 villes étrangères ont signé un accord de partenariat avec la ville de Lyon.

Jumelages
Birmingham (Royaume-Uni) depuis 1951 ;
124
Yokohama (Japon) depuis 1959 ;
Francfort-sur-le-Main (Allemagne) depuis 1960 ;
Milan (Italie) depuis 1966 ;
Saint-Louis (États-Unis) depuis 1975 ;
Beer-Sheva (Israël) depuis 1980 ;
Canton (Chine) depuis 1988 ;
Sétif (Algérie) depuis 1996 ;
Tunis (Tunisie) depuis 1999 ;
Koutaïssi (Géorgie) depuis 2006 ;
125
Benghazi (Libye) depuis 2011 ;
126
Curitiba (Brésil) .

Charte d'alliance Barcelone-Gênes-Lyon-Marseille

Barcelone (Espagne) depuis 1998 ;


Gênes (Italie) depuis 1998.

Relation privilégiée

Genève (Suisse) depuis 1989 ;


Barcelone (Espagne) depuis 1989 ;
Saint-Pétersbourg (Russie) depuis 1991.

Pacte d'amitié

Minsk (Biélorussie) depuis 1976 ;


Leipzig (Allemagne) depuis 1981.

Charte d'amitié

Deir-el-Qamar (Liban) depuis 1998 ;


Saïda (Liban) depuis 1999.

Charte de coopération Barcelone-Lyon-Turin

Barcelone (Espagne) depuis 2004 ;


Turin (Italie) depuis 2004.

Charte de partenariat

Beyrouth (Liban) depuis 1998.

Convention de partenariat

Alep (Syrie) depuis 2000 — suspendu depuis 2011 à la suite du déclenchement de la révolution puis de la guerre civile syrienne.

Protocole d'échange et de coopération

Montréal (Québec) depuis 1979 ;


Łódź (Pologne) depuis 1991 ;
Hô-Chi-Minh-Ville (Viêt Nam) depuis 1997 (projet de protocole).

Protocole de coopération
Turin (Italie) depuis 1991 ; Pécs (Hongrie) depuis 1998 ;
Ouagadougou (Burkina Faso) depuis 1994 ; Lomé (Togo) depuis 1999 ;
Agadir (Maroc) depuis 1998 ; Bamako (Mali) depuis 1999 ;
Porto-Novo (Bénin) depuis 1999.

Charte de promotion des échanges

Philadelphie (États-Unis) depuis 2004 ;


New York (États-Unis) depuis 2008.

Protocole d'accord

Craiova (Roumanie) depuis 1992


Erevan (Arménie) depuis 1992.

Déclaration d'intention

Samarcande (Ouzbékistan) depuis 1998.

Volonté commune de rapprochement

Göteborg (Suède) ;
Tanger (Maroc).

Pacte d'amitié et de coopération

Dubaï (ville) (Émirats arabes unis) depuis 2007.

Jumelages spirituels

Archéparchie d'Antélias des Maronites (Liban) depuis 1985.

Le Cardinal de Lyon Albert Decourtray et Monseigneur Youssef Béchara, Archevêque d'Antélias ont jumelé les deux diocèses.
127
Archéparchie de Mossoul des Chaldéens (Irak) depuis 2014 .
Le Cardinal de Lyon Philippe Barbarin a lié le jumelage entre l'Archidiocèse de Lyon et celui de Mossoul avec le patriarche des Chaldéens Louis Raphaël Ier
128 129
Sako, le 29 juillet 2014 en présence du maire de Lyon Gérard Collomb . Ce jumelage consiste en des actions spirituelles et humanitaires.

Autres réseaux de villes


130
130
Eurocities : Lyon a été membre fondateur en 1986 du réseau Eurocities qui regroupe 121 villes de 32 pays européens ;
131
Cités et Gouvernements locaux unis : Lyon est membre du bureau exécutif , et préside la commission « Coopération Décentralisée » ;
Citynet : Lyon est l'unique membre européen de Citynet, et dispose d'un siège à son comité exécutif, qui s'est réuni d’ailleurs à Lyon au mois
de novembre 2005.

Échanges et partenariats

Birmingham (Royaume-Uni) depuis 1951


132
Le plus ancien partenariat de la Ville de Lyon qui a su évoluer pour passer d’un jumelage traditionnel à une coopération exemplaire en matière d’échanges
d’expérience, de bonnes pratiques : gestion administrative des villes (évaluation des services, décentralisation), bijouterie (échanges entre créateurs), lumière
(réseau LUCI), rapprochement entre les deux villes sur le thème de la recherche sur le cancer, organisation d’opérations promotionnelles respectives.

Yokohama (Japon) depuis 1959


133
L'anniversaire des 55 ans de ce partenariat en jumelage a été célébré en 2014 .

Francfort-sur-le-Main (Allemagne) depuis 1960


134
Afin de sortir du jumelage traditionnel , de nouvelles pistes de coopération sont à l’étude : participation commune à des projets européens, secteur de la
finance…

Milan (Italie) depuis 1966


135
Mise en place de nouvelles thématiques de coopération en matière de recherche (biotechnologies, etc.), de gastronomie et de mode .

Canton (Chine) depuis 1988


136
Les sujets coopérations sont nombreux et diversifiés , ils portent sur le développement des relations d'affaires, les échanges universitaires ou les techniques
urbaines.

Charte d'alliance Barcelone-Gênes-Lyon-Marseille

Établir des systèmes d'échanges d'informations et d'expériences en matière de gestion de la ville, tout particulièrement concernant la culture, le patrimoine, la
prévention des risques urbains, la santé, l'eau, les transports et les communications, la participation des citoyens et la promotion économique. Coordonner leurs
efforts à propos des relations internationales, particulièrement en faveur de la subsidiarité en Europe, du rééquilibrage vers le sud de l'Union européenne et du
développement de la coopération euro-méditerranéenne. De travailler ensemble sur des initiatives permettant de structurer la coopération entre les villes de la
Méditerranée, au travers de la « Conférence des Villes de la Méditerranée » ou d'initiatives concrètes de coopération développées par le « Sommet des Villes de la
Méditerranée », le réseau « Medcités » ou autres.

Leipzig (Allemagne) depuis 1981


137
Plutôt basée sur des échanges culturels au départ , la coopération entre les deux villes s’est renforcée ces dernières années au travers de notre participation
active dans le réseau Eurocities.

Charte de coopération Barcelone-Lyon-Turin

Il s’agira de développer des initiatives communes en matière de promotion économique internationale, entrepreneuriat et création d’entreprises, biotechnologies,
gastronomie et agroalimentaire, tourisme et culture. Enfin, Turin est une ville très active dans le réseau LUCI initié en partenariat avec la ville de Lyon.

Alep (Syrie) depuis 2000

L’objectif de la mission est la reprise de contact politique et technique initiée depuis plusieurs années entre l’agglomération lyonnaise et la ville d’Alep, en vue de
concrétiser des accords de coopération décentralisée. Divers domaines ont été étudiés : des domaines identifiés lors des précédents échanges, planification
urbaine, habitat informel, patrimoine et politique touristique, gestion des déchets et un domaine a été nouvellement abordé, celui des transports et déplacements
urbains.

Montréal (Canada) depuis 1979


138
Les relations entre les deux villes sont appelées à prendre une nouvelle dynamique notamment dans les domaines culturel (échanges d’artistes d’Art
contemporain), universitaire, économique (mode, design, biotechnologies, entrepreneuriat), développement local et économie sociale.

139
139
Łódź (Pologne) depuis 1991

Échanges entre les principales institutions des deux villes : scolaires, universitaires, judiciaire, fiscales, culturelles. Les points de rapprochement principaux sur
lesquels une réflexion est en cours sont la mode et le cinéma.

Hô Chi Minh-Ville (Viêt Nam) depuis 1997 (projet de protocole)

La Ville de Lyon poursuit son action en faveur du développement urbain et accompagne les politiques locales en particulier dans les domaines de la mise en valeur
du patrimoine historique par la lumière, de l'élaboration et de la révision de la planification générale en urbanisme, de l'aménagement du nouveau centre urbain de
140
Thu Thiem, des déplacements et des transports urbains .

Philadelphie (États-Unis) depuis 2004

Une charte signée en octobre 2004 se donne comme objectif la promotion des échanges économiques, culturels et éducatifs entre les deux villes. Les
biotechnologies et l’innovation constituent les domaines phares de coopération menés par le Grand Lyon.

Göteborg (Suède) depuis 1998

Secteurs concernés : gastronomie, lumière, universités, mode et création, échanges d’expériences entre administrations…

Dubaï (Émirats arabes unis) depuis 2007


141
Renforcer les relations bilatérales à travers une coopération dans les domaines de l’action municipale, notamment dans le domaine de la construction et des
infrastructures, et plus spécifiquement en matière d’éclairage et de gestion des bâtiments historiques aussi bien que récents.

Population et société

Démographie

Ville de Lyon

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant
successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu
chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui
142, Note 1
ont un recensement réel tous les cinq ans .
Note 2
En 2015, la commune comptait 513 275 habitants , en augmentation de 5,97 % par rapport à 2010 (Rhône : +5,61 %, France hors Mayotte : +2,44 %).

Évolution de la population [ modifier ]

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851


102 167 88 919 102 041 131 258 149 733 150 814 155 939 177 976 177 190

1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896


292 721 318 803 323 954 323 417 342 815 376 613 401 930 438 077 466 028

1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954


459 099 472 114 523 796 561 592 570 840 579 763 570 622 460 748 471 270

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2015


528 535 527 800 456 716 413 095 415 487 445 452 472 305 491 268 513 275

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
143 144
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2006 .)

Histogramme de l'évolution démographique


Dans les années 1970-1980, la ville de Lyon a perdu plus de 100 000 habitants. On peut attribuer cette diminution à l'essor de la périurbanisation, au détriment de
certains quartiers dégradés de la ville centre [réf. nécessaire]. La ville de Lyon retrouve un dynamisme démographique depuis les années 1980 passant de
413 100 habitants en 1982 à 506 600 en 2014, soit 93 500 habitants de plus en 32 ans, mais la remontée spectaculaire a réellement commencé dans les années
1990, en raison de la rénovation de plusieurs quartiers (Gerland, la Part-Dieu, Vaise, Saint-Rambert) : plus de 91 000 habitants en 24 ans. Au-delà des raisons
techniques, cette augmentation doit être comparée à l'augmentation de la population du centre-ville de toutes les villes européennes. Cette densification de la ville
centre de l'agglomération n'empêche pas la périurbanisation de se poursuivre, comme le montrent l'augmentation de la population des banlieues et l'extension du
145
périmètre de l'unité urbaine, qui atteint 1 620 331 habitants en 2014 dans la nouvelle délimitation de 2010 .

L'augmentation de la population de Lyon devrait s'accélérer à la suite de la construction du nouveau quartier de la Confluence au sud de Perrache, qui devrait faire
146
passer la population du quartier de 7 000 à 25 000 habitants à l'horizon 2020 et densifier le 2e arrondissement .

Aire urbaine

1999 : 1 648 216 habitants, répartis en 296 communes ;


147 148
2009 : 2 142 732 habitants , répartis en 514 communes (délimitation 2010) :

Métropole de Lyon, 59 communes et 1 324 637 habitants ;


Rhône, 183 communes et 307 163 habitants ;
Isère, 134 communes et 278 962 habitants ;
Ain, 134 communes et 204 781 habitants ;
Loire, 4 communes et 2 589 habitants.
2014 : 2 265 375 habitants (zonage 2010).

Le canyon de la Saône entre les


Région urbaine collines de la Croix-Rousse et de
149 Fourvière .
La région urbaine de Lyon regroupait 2 936 193 habitants en 2004 .

La région urbaine de Lyon ne correspondait pas à un concept statistique officiel au niveau national, mais à une
association de collectivités qui a cessé ses activités en 2015 et qui regroupait, outre l'aire urbaine de Lyon, des territoires environnants tels que Saint-Étienne et
150
Bourg-en-Bresse .

Sociologie

Lyon est une ville de tradition bourgeoise. En 2005, le revenu moyen des ménages lyonnais s'élevait à
19 810 euros par an, montant supérieur à la moyenne nationale qui est de 15 027 euros par an avec des disparités
entre les arrondissements, disparités qui restaient cependant moins marquées qu'à Paris et Marseille.

En 2005, la bourgeoisie lyonnaise historique se concentre principalement dans le 6e arrondissement (Les


151
Brotteaux), surtout autour du parc de la Tête d'or, avec un revenu fiscal moyen de 22 800 euros par an , sur la
Presqu'île (2e arrondissement et une partie du 1er), surtout dans les quartiers d'Ainay et Auguste Comte, entre la
La place des Jacobins, dans le place Bellecour et la place Carnot. Les 4e (La Croix-Rousse) et 5e (Vieux Lyon, Fourvière) accueillent également
quartier de Bellecour (Lyon 2e).
une population aisée, davantage considérée comme « bobo ». Le 1er arrondissement est un lieu typique de
152
gentrification .

Les quartiers dits plus populaires sont en périphérie de la ville, parmi eux : la Guillotière (7e arrondissement), la Duchère (aux frontières ouest du
151
9e arrondissement), Mermoz (8e arrondissement) avec un revenu fiscal moyen de moins de 13 700 euros par an .
Quant au reste de l'agglomération, les banlieues du Nord et de l'Ouest (les communes situées sur les monts d'Or) sont des communes aisées (Saint-Cyr-au-Mont-
d'Or, Saint-Didier-au-Mont-d'Or), alors que certaines communes du sud (Vénissieux) et de l'Est lyonnais (Bron, Vaulx-en-Velin) sont plus populaires.

Ville cosmopolite

Fondée par les Romains, la cité de Lugdunum accueillait dans l'Antiquité d'importantes communautés orientales
(Asie Mineure, Grecs, etc.) selon l'épigraphie des monuments funéraires. Durant la Renaissance, Lyon a vu
s'installer de nombreux transalpins, notamment Génois, Lombards, Lucquois et Florentins (dont les familles de
banquiers, les Guadagni — patronyme francisé « Gadagne ») ; à ces populations se sont ajoutés des Flamands,
des Germains et des Helvètes.

e
Au cours de son histoire, Lyon a accueilli de nombreux Italiens. Jusqu'à la fin du XIX siècle, ils étaient surtout
originaires du Nord de la péninsule. On notait aussi à cette période l'installation de Suisses et de Prussiens. Au
début du XXe siècle, les Russes, les Juifs ashkénazes fuyant les pogroms et les Arméniens, cibles de génocide dans Vue partielle du centre-ville, avec au
fond, la tour Incity et la tour Part-Dieu
l'Empire ottoman, s'établissent aussi à Lyon. Cette dernière communauté compte aujourd'hui [Quand ?]
(le « crayon » des Lyonnais), depuis
60 000 individus. Les Grecs d'Asie Mineure se joignent à eux dans le quartier de La Guillotière.
les hauteurs du quartier Saint-Just
(Lyon 5e).
Dans les années 1920, Lyon connaît un afflux massif d'Italiens cherchant du travail ou fuyant le fascisme ; ils
sont surtout originaires du Nord du Piémont et de la Ciociarie, une province située entre Rome et Naples.
Interrompue par la Seconde Guerre mondiale, cette immigration reprendra jusqu'au milieu des années 1960 alors que les Italiens sont désormais surtout originaires
153
du Sud (Sicile, Pouilles, Campanie, etc.) et du Nord-Est de l'Italie (Frioul, Vénétie) . Aujourd'hui, la population lyonnaise d'origine italienne reste très
importante. Parallèlement, au cours des années 1940, commença aussi l'immigration depuis l'Espagne (30 000 à 40 000 personnes) et le Portugal (aujourd'hui,
environ 60 000 personnes). Avec la guerre d'Algérie et les guerres d'indépendance, ce sont les populations maghrébines d'Algérie, de Tunisie et du Maroc — une
communauté qui représente actuellement entre 150 000 et 180 000 personnes — qui s'installent dans l'agglomération, mais aussi 50 000 à 60 000 pieds-noirs et
des Juifs séfarades. Aujourd'hui, l'ensemble de la communauté juive comprend entre 35 000 et 40 000 personnes.

Depuis les années 1970, les immigrants sont surtout originaires de l'Afrique subsaharienne (environ 40 000 personnes), de Turquie (environ 40 000 personnes),
d'Asie (2e Chinatown de France, dans le 7e arrondissement ; mais aussi du Laos, du Cambodge, du Viêt Nam) et d'Europe de l'Est. Le nombre d'Antillais et de
Réunionnais s'élève environ à 40 000 membres. Par ailleurs, c'est à Lyon que les Réunionnais sont les plus nombreux en France métropolitaine. Enfin, une
communauté sud-américaine est présente notamment dans le quartier de Perrache depuis les années 1980. Il convient de mentionner que le quartier de l'ancien
e
faubourg de La Guillotière, complètement intégré à la ville dès la fin du XIX siècle, constitue un point d'ancrage pour les populations immigrées, un lieu de
rendez-vous pour ces dernières, ses rues comportent de nombreux commerces dits « ethniques » ; à ce titre, l'épicerie « Bahadourian » se situe non loin de la place
Gabriel-Péri (place du Pont pour les Lyonnais). Les différentes autorités religieuses notamment catholiques, juives et musulmanes, soulignent régulièrement la
qualité du dialogue inter-religieux existant à Lyon. En 2015, un rapport de l'Inspection générale de l'administration relevait que « le dialogue inter-religieux est
154
fortement porté par les collectivités territoriales » lyonnaises . Ce dialogue est aussi, selon les auteurs du rapport, le fruit d'une histoire ancienne « de
l’intégration, et d’une manière plus générale de la conscience démocratique ». L'université Lyon-III et l'Institut catholique de Lyon ont mis en place un diplôme
155
universitaire intitulé « religion, liberté religieuse et laïcité » ainsi qu'un certificat « connaissance de la laïcité », avec le soutien de la préfecture du Rhône.

Enseignement

Primaire et secondaire
156
Tous statuts confondus (public/privé), il existe plus de 250 écoles maternelles ou primaires , une cinquantaine
157
de collèges (110 dans le département) ainsi qu'une cinquantaine de lycées dont plus d'une vingtaine sont
158
privés (57 lycées au total dans le département) répartis sur le territoire de la ville.

Par le passé, tous les lycées (dépendants des conseils régionaux) étaient situés en préfecture, ceci explique qu'une
écrasante majorité des lycées du département soit située à Lyon, tandis que les collèges (dépendants des conseils
généraux) sont plus uniformément implantés sur le territoire.

Lyon accueille aussi la cité scolaire internationale, une école internationale publique.

Supérieur
159
Environ 155 500 étudiants fréquentent les trois universités publiques et autres établissements supérieurs de
l'agglomération lyonnaise (plus de 73 000 dans des établissements situés dans la commune de Lyon, les
différences d'effectifs se justifiant par la présence de campus à l'extérieur de la ville dans les communes de Bron,
Écully, Vaulx-en-Velin et Villeurbanne), ce qui fait de Lyon la deuxième ville étudiante de France.
Lycée La Martinière.

Universités

160
160
université Claude-Bernard-Lyon-1 : sciences et technologies, santé, sport ;
université Lumière-Lyon-2 : sciences humaines, psychologie, arts, lettres, langues, droit,
161
économie-gestion ;
université Jean-Moulin-Lyon-3 : droit, économie-gestion, lettres, langues, philosophie, sciences
162
humaines et IAE ;
université catholique de Lyon, privée : philosophie, théologie, psychologie, droit, lettres et
163
langues, sciences de l'éducation, préparations au concours d'éducateurs .

Grandes Écoles et établissements spécialisés

Établissements publics dépendant du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (liste non Bâtiment principal de l'université
exhaustive) : Jean-Moulin Lyon 3.

École polytechnique universitaire de l'université Lyon-I (« Polytech Lyon »), sur le campus de la
Doua (Villeurbanne) ;
École centrale de Lyon (pour l'industrie et le commerce ; Écully) ;
Institut d'études politiques de Lyon (« Sciences Po Lyon »), au Centre Berthelot (Lyon 7e) ;
Institut national des sciences appliquées de Lyon, sur le campus de la Doua (Villeurbanne) ;
École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques, sur le campus de
la Doua (Villeurbanne) ;
École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre (Lyon 5e) ;
École normale supérieure de Lyon (Lyon 7e).
Établissements publics hors ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (liste non exhaustive) :
Bâtiments du campus Monod de
École nationale du Trésor public (Lyon) ; l'École normale supérieure de Lyon.
École nationale vétérinaire de Lyon (Marcy-l'Étoile) ;
École nationale des travaux publics de l'État (Vaulx-en-Velin) ;
École nationale supérieure de la Police (Saint-Cyr-au-Mont-d'Or) ;
École du service de santé des armées de Lyon-Bron (Bron) ;
Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon (CNSMDL ; Lyon 9e) ;
École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon (Lyon 1er) ;
École nationale supérieure d'architecture de Lyon (Vaulx-en-Velin) ;
164
Institut national du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle (Marcy-l'Étoile) ;
Institut régional d'administration de Lyon (Villeurbanne) ;
École de sages-femmes de Lyon (Lyon) ;
Instituts de formation aux carrières de santé (Lyon et Saint-Genis-Laval) ;
Institut international supérieur de formation des cadres de santé (Lyon) ;
165
Institut de formation des cadres de santé (Lyon) .
À ceci s'ajoutent de nombreux établissements d’enseignement supérieur privés spécialisés, dont :
166
École de management de Lyon Business School (« EM Lyon ») (Écully) ;
École supérieure du commerce extérieur (ESCE ; Lyon 7e) ;
167
École de psychologues praticiens ;
168
École spéciale de mécanique et d'électricité ;
Cours Diderot : école d'enseignement supérieur privé. Campus Diderot Éducation Préparation aux concours paramédicaux :
kinésithérapeute, infirmier, orthophoniste, etc. et aux concours de carrières sociales. Bac+2 : BTS en diététique, tourisme, environnement,
communication et commerce international. Bac+3 : bachelier en France et à l'étranger ;
169
École supérieure chimie physique électronique de Lyon (CPE Lyon ), sur le campus de la Doua (Villeurbanne) ;
170
ECAM (École catholique d'arts et métiers), formant des ingénieurs généralistes ;
171
École pour l'informatique et les techniques avancées ;
EPITECH ;
EDNH (École de diététique et nutrition humaine) : école diététique et nutrition : BAC+3, bachelier diététique et nutrition humaine, bachelier
diététique et nutrition sportive adapté ; BAC+5 maîtrise diététique et nutrition humaine ;
École Émile-Cohl : école d'art centrée sur les métiers de la BD, du dessin animé, de l'infographie, de la sculpture, du multimédia… ;
Institut polytechnique des sciences avancées, école d’ingénieurs en aéronautique ;

ISARA-Lyon (Institut supérieur d'agronomie Rhône-Alpes), école d'ingénieur en agronomie, agroalimentaire et environnement (Lyon 7e) ;
172
MADE in Sainte-Marie Lyon (anciennement Institut Marc-Perrot), école d'enseignement supérieur en Management, Communication,
Entrepreneuriat et en Art et Design ;
La Web@cademie (implantée à Lyon et au Kremlin-Bicêtre, en banlieue parisienne) ;
ECE Paris Lyon : École d'ingénieur généraliste spécialisée dans le numérique ;
GRIM EDIF : Ecole supérieure du spectacle et de l’événementiel.

Manifestations culturelles et festivités


De nombreux événements culturels ponctuent la vie des habitants, parfois de renommée internationale comme la
traditionnelle Fête des Lumières (ou Illuminations) qui s'y tient pendant 4 jours autour du 8 décembre et la fin de
semaine la plus proche, pendant laquelle les Lyonnais illuminent leurs fenêtres avec des bougies le soir du 8
e
décembre. Les origines de cette fête remontent au XIX siècle et sont liées à l'inauguration de la vierge dorée
placée au sommet de la chapelle Saint-Thomas de Fourvière. Il est dit que la Vierge Marie aurait sauvé la ville de
la peste en 1643 et que les habitants de Lyon auraient, au moment de l'inauguration de la statue commémorant un
long attachement au culte marial, allumé des lumignons à leurs fenêtres après l'arrêt subit de l'orage ayant
173
perturbé les festivités prévues . Aujourd'hui, elle a pris une dimension touristique avec l'embrasement des
monuments de la ville par des techniciens professionnels venus du monde entier pour cette occasion. Cette fête
IPSA Campus Lyon
est désormais étirée sur quatre jours avec comme épicentre le soir du 8 décembre, les Lyonnais restent cependant
attachés à la tradition avec les fenêtres illuminées et les déambulations le soir du 8 décembre. La fête est
aujourd'hui de rayonnement international et attire chaque année près de 4 millions de visiteurs.

En dehors de la Fête des Lumières qui est l'événement emblématique de l'année, d'autres manifestations
d'envergure rythment la vie culturelle à Lyon :

Quais du polar, festival littéraire qui a lieu chaque année fin mars. Manifestation dédiée au
genre policier, qui s'articule autour d'un salon du roman policier, de rencontres avec les auteurs,
débats, conférence, projection de films. Le prix des lecteurs « Quais du Polar » est décerné au
cours du festival ;
les Nuits sonores, festival de musiques électroniques et indépendantes se déroulant chaque
Fourvière pendant la Fête des
année autour du jeudi de l'Ascension. Cet événement est devenu en 10 ans un festival de
référence en Europe tant par la qualité de la programmation musicale, que par l'originalité du Lumières.
concept : durant 5 jours, le festival investit plus de 40 lieux emblématiques de la ville : rues,
musées, friches industrielles, berges ;
les Nuits de Fourvière, est un festival pluridisciplinaire (musique, théâtre, danse…) qui est
l'événement culturel de l'été. La soixantaine de représentations se déroule chaque soir dans le
cadre grandiose du théâtre antique de Fourvière depuis 1946 ;
la Biennale de la danse créée en 1984, est un festival de danse contemporaine qui a lieu les
années paires, en septembre. Le point d'orgue est le défilé chorégraphique qui rassemble 4500
participants sous les yeux de 300 000 spectateurs massés tout le long du parcours entre
Terreaux et Bellecour ;
la Biennale d'art contemporain créée en 1991, est une exposition d'art qui a lieu les années
impaires. La manifestation rassemble des artistes du monde entier dont les œuvres sont
exposées dans quatre principaux lieux : La Sucrière, le Musée d'art contemporain de Lyon, la
Fondation Bullukian et l'Usine Tase à Vaulx-en-Velin ;
le Festival Lumière de Lyon qui se déroule en octobre, est un festival de cinéma organisé par Concert des Pixies lors du festival
l'Institut Lumière et le Grand Lyon. Le Prix Lumière est décerné à une personnalité du 7e art, en des Nuits de Fourvière en 2016.
hommage à l'ensemble de son œuvre et à sa contribution pour le cinéma, dans la ville même où
a été inventé le cinématographe par Auguste et Louis Lumière en 1895 ;
l'Original Festival qui se déroule au début d'avril, est un festival de hip-hop de breakdance et de concours de graff, avec de nombreux
concerts d'artistes mythiques du mouvement rap. Il a pour but de faire découvrir l'art urbain au plus grand nombre de personnes pendant 5
jours.
Le 5 septembre 2004, l'écurie Renault F1 Team y fait rouler des monoplaces pilotées par Fernando Alonso et Franck Montagny. Du 13 au 18 octobre 2009 aura
lieu la première édition du Festival de Cinéma. Du 1 au 3 octobre 2010 aura lieu la première édition de la Convention du Jeu et de l'Imaginaire, OctoGônes,
organisé par la Fédération des associations du jeu et de l'imaginaire de Rhône-Alpes (FAJIRA). Depuis 2003, est organisé Place aux livres, le Salon du Livre de
174
Lyon, qui est aussi le Salon national des éditeurs indépendants des différentes régions de France . En 2015, Lyon a accueilli la Convention mondiale des
175
roses

Santé
Les hôpitaux de Lyon sont structurés par les hospices civils de Lyon, qui regroupent 17 établissements
hospitaliers, parmi lesquels on peut notamment citer l'hôpital Édouard-Herriot et l'ancien Hôtel-Dieu de Lyon qui
a été vendu par la ville et devenu un hôtel de luxe ou encore l'hôpital de la Croix-Rousse. Lyon possède le
176
2e CHU de France , et le siège de la Sécurité sociale du Rhône-Alpes.

Lyon est bien pourvue au niveau médical, tant au niveau des places en milieu hospitalier que de la démographie
médicale. Ainsi, d'après une étude d'octobre 2009, la ville arrive en 1re place des villes offrant la meilleure qualité
177
de soins en France . Le Grand Lyon possède une concentration supérieure à la moyenne nationale de médecins
178 L'Hôtel-Dieu a longtemps été le
avec 11 généralistes et 18 spécialistes pour 10 000 habitants . Ces moyennes recouvrent néanmoins des
principal hôpital de la ville.
disparités très importantes suivant les arrondissements.

Lyon est aussi un haut lieu des greffes chirurgicales. La première greffe de la main au monde, en 1998, et la
première greffe bilatérale des deux mains et des deux avant-bras au monde, en 2000, ont toutes les deux été réalisées par le docteur Jean-Michel Dubernard,
célèbre chirurgien lyonnais.
Cadre de vie
La ville de Lyon est reconnue en France pour offrir un cadre de vie très plaisant, parce qu'elle serait un bon
compromis entre une grande ville de l'envergure de Paris et une ville plus proche de la nature. Lyon a d'ailleurs
été primée en 2007 d'un « Liveable Communities », à Londres, prix qui récompense les villes où il fait bon
179 180
vivre . Lyon est devenue la 7e ville d'Europe sur la qualité de vie, en novembre 2008 .

Sports
Lyon possède, avec plus de 120 000 licenciés, une culture sportive solide. La ville a été désignée comme la Ville
181
la plus sportive de France en 1961. Depuis 2002 , la ville de Lyon accueille le marathon « Run in Lyon », qui
La Saône entre Fourvière et la Croix-
fait partie des événements de course à pied retenus pour la tournée nationale du France Running Tour. En 2008, Rousse.
cet événement sert de support aux championnats de France.

Clubs

Nom Sport Division Stade/Salle Fondation Titres


Parc Olympique
Olympique lyonnais Football Ligue 1 1950 7
lyonnais
Groupama OL
Olympique lyonnais (féminines) Football Division 1 1970 13
Training Center
ASVEL Basket-ball Pro A Astroballe 1948 18
LOU Rugby à XV Top 14 Stade de Gerland 1896 2
Lyon Villeurbanne XIII Rugby à XIII Elite Stade Georges-Lyvet 1934 2
FC Lyon Hockey Hockey sur gazon Elite Stade Henri-Cochet 1893 11
CRO Lyon Sport-boules Elite 1 Clos Jouve 1947 10
Lyon Floorball Club Floorball Division 1 Gymnases différents 2006 1
Patinoire
Lyon Hockey Club Hockey sur glace Ligue Magnus 1997 0
Charlemagne
Palais des sports de
ASUL Lyon Volley-Ball Volley-ball Ligue A 1945 0
Lyon
ASUL Lyon Ultimate-frisbee Ultimate-frisbee Division 1 Stade des Peupliers 2003 0
Skating de la
Rink hockey club de Lyon Rink hockey Nationale 1 1983 0
Duchère
Lyon ASVEL féminin Basket-ball LFB Salle Mado Bonnet 2000 1
Fédération française
Aviron union nautique de Lyon Aviron Saône 1880
d'aviron
Lyon Athlétisme Athlétisme N1 A Stade de Gerland 2007
Patinage artistique - Fédération française des Patinoire
Club des Sports de Glace de Lyon 1955
Danse sur glace sports de glace Charlemagne
Fédération française
Masque de Fer Escrime Salle Crillon 1910
d'escrime
Canoë Kayak Lyon Oullins la Fédération française de
Kayak Parc des Berges Sud 1950
Mulatière C.K.L.O.M. canoë-kayak

Sporting Club de Lyon, premier club à avoir été champion de France (1907) de hockey sur glace ;
SC Lyon (anciennement Lyon Duchère AS), club de football évoluant en National basé dans le quartier de La Duchère (Lyon 9e). Il a été
fondé en 1964 par des Français revenus d'Algérie après l'indépendance du pays ;
182 183
Villeurbanne Handball Association (VHA), club de handball évoluant en 2e division (nationale 2) ;
Lyon Futsal, club de football en salle évoluant en première division ;
Lyon omnisports universitaire (football américain) ;
Falcons de Bron-Villeurbanne, équipe de football américain évoluant en IIe division ;
Gones de Lyon, équipe de football américain évoluant en IIIe division ;
Badminton Club de Lyon (BACLY), fondé en 1982, pratique au gymnase Ferber dans le 9e arrondissement évoluant en Nationale 2 ;
Saint-Fons Gerland Savate, club de savate avec lequel, Safia Benbala a été championne de France 2009, catégorie légères, à Paris ;
Curling Club de Lyon, club de curling évoluant en première division à la patinoire Baraban ;
Lyon Olympique Échecs, club d'échecs ayant remporté six fois le Championnat de France entre 1990 et 1995, et également trois coupes de
France (1991, 1994, 1995) ainsi que la Coupe d'Europe des clubs en 1993 et 1994 ;
Éveil de Lyon Basket, qui fut à l'origine de la création de l'ASVEL après la seconde guerre mondiale.
Enceintes sportives

parc Olympique lyonnais, nouveau stade de l'OL à la suite de la désignation de la France pour le
championnat d'Europe de football 2016. Sa capacité est de 59 186 places ;
stade de Gerland, stade municipal principal, avec 41 842 places, utilisé le plus souvent par l'OL. Avec le
déménagement de l'OL pour le Parc OL, le LOU s'y est installé le 28 janvier 2017 ;
Matmut Stadium, stade du LOU rugby ouvert octobre 2011 et agrandi en 2014, est le troisième stade de
l'agglomération pour sa capacité de 11 560 places ;
stade de La Duchère, ce stade est le quatrième de l'agglomération lyonnaise par sa capacité (environ
5 438 places assises) ;
stade Vuillermet, ancien stade du LOU Rugby, stade actuel du FC Lyon ;
patinoire Charlemagne, patinoire utilisée le plus souvent par le Lyon Hockey Club ;
palais des sports de Lyon, salle omnisports. Le Tournoi de tennis de Lyon y est organisé depuis 1987 ;
Astroballe, salle de basket-ball, le plus souvent utilisée par l'ASVEL Lyon-Villeurbanne ;
Tola Vologe, terrain de football le plus souvent utilisé par l'OL féminin ou par l'OL B ;
184
piste de la Sarra, piste de ski inaugurée le 29 novembre 1964 et détruite en 1991. Le Parc Olympique lyonnais
avant un match de
l'Olympique lyonnais.
Événements sportifs

Lyon a accueilli seize fois le Tour de France cycliste et fut ville départ en 1991 après avoir été la ville qui accueillit les
championnats du monde sur piste en 1989 (parc de la Tête d'or).

En 1986, la finale de la Coupe des vainqueurs de Coupe (ancienne C2), qui a opposé le Dynamo Kiev à l'Atletico de Madrid, a eu lieu au stade de Gerland. Celui-
ci a accueilli quelques matches de la Coupe du monde 1998 de football et de la Coupe du monde 2007 de rugby. Les championnats du monde de gymnastique
artistique 1926, les championnats du monde de hockey sur glace 1974 et les championnats du monde d'escrime 1990 se sont aussi déroulés à Lyon.

Les championnats d'Europe de patinage artistique 2006 se sont déroulés dans la ville. Lyon a accueilli la demi-finale de la Coupe Davis de tennis en 2010, qui a
vu la France battre sèchement l'Argentine.

En 2016, Lyon est l'une des villes-hôtes de l'Euro 2016, championnat de football européen, dont cinq matchs et une demi-finale se sont joués au Parc Olympique
lyonnais.

En 2018, la ville a accueilli la finale de la Ligue Europa 2017-2018, au Parc Olympique lyonnais.

En 2019, le Parc Olympique Lyonnais accueillera les demi-finales et la finale de la Coupe du Monde Féminine de Football de la FIFA .

Candidatures aux Jeux olympiques

Lyon a été candidate aux Jeux olympiques de 1920, 1924 et 1968. En outre, en 1995, la ville, associée avec la région Rhône-Alpes, déposa un dossier pour
185
représenter la France à la candidature pour les Jeux olympiques de 2004, mais le Comité national olympique et sportif français lui préféra le projet de Lille .

Média
186
Le Progrès est l'un des grands quotidiens . Créé en 1859, le journal n'a interrompu sa parution que lors de la Seconde
Guerre mondiale, les journalistes ayant préféré saborder le journal plutôt que de collaborer.

Radios
88.4 RCF Lyon : réseau de radios chrétiennes 91.5 Radio Pluriel : radio associative basée à
associatives dont le siège national est à Lyon ; Saint-Priest axée sur la diversité ;
89.3 Virage Radio : radio locale commerciale 92.0 Radio Scoop : principale radio locale
proposant de l'électro-rock. Elle émet aussi à commerciale d'une partie de la région Rhône-
Grenoble (89.4), Chambéry (89.9) et Alpes Auvergne, dont les studios se trouvent à
Chamonix-Mont-Blanc (99.9) et appartient à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or. Elle possède plusieurs
Espace Group. Avant 2008, c'était le fréquences à l'ouest de la région Rhône-Alpes
programme de la radio suisse Couleur 3 avec et sur une partie de l'Auvergne où elle réalise
des décrochages locaux réalisées depuis des décrochages locaux pour plusieurs zones
Lyon ; de fréquences ; Ancien siège du Progrès.
89.8 RTU : radio associative associée depuis 92.9 Nostalgie Lyon : Réseau national émettant
2013 à Radio Nova ; en catégorie C et appartenant à NRJ Group. Le
90.2 Lyon Première : radio locale commerciale programme lyonnais est aussi entendu à
diffusant de la musique et des informations sur Annonay sur la même fréquence depuis 2011 ;
Lyon ; 93.7 MFM Radio : radio nationale rachetée en
90.7 Radio Brume : la radio étudiante de Lyon ; 2010 par Espace Group, diffusant
exclusivement de la musique française de tous
91.1 Radio Salam : radio associative visant la
styles musicaux. Ses studios se trouvent à
communauté maghrébine lyonnaise. Depuis
Paris mais des décrochages lyonnais sont
2011, elle émet aussi sur le 106.5 à Bourg-en-
réalisés depuis le siège d'Espace Group, à
Bresse ;
Lyon ;
94.5 Radio Judaïca Lyon : radio associative 101.5 Générations Lyon : radio de catégorie B
visant la communauté juive lyonnaise ; proposant du hip-hop. Il s'agit de la déclinaison
96.9 Radio Espace : radio locale commerciale lyonnaise de la radio parisienne Générations
proposant des hits. Elle appartient à Espace depuis juin 2016. Elle était indépendante et
Group et émet également dans le Beaujolais à s'appelait « Sun 101.5 ». Elle appartient à
Lamure-sur-Azergues sur 105.7 et dans les Espace Group tout comme sa consœur
monts du Lyonnais à Sainte-Foy-l'Argentière parisienne ;
sur 97.5 ; 102.2 Radio Canut : radio associative
97.3 Jazz Radio : radio nationale proposant du « rebelle » lyonnaise ;
jazz, de la soul, du funk et d'autres styles 102.6 Radio Arménie : radio associative visant
musicaux. Elle a ouvert beaucoup de la communauté arménienne de Lyon. Elle émet
fréquences partout en France lors du plan FM aussi sur 106.1 à Vienne ;
2006 du CSA puis en 2011. Elle appartient à 103.0 NRJ Lyon : réseau national émettant en
Espace Group. Avant 2009, elle s'appelait catégorie C et appartenant à NRJ Group. Le
Fréquence Jazz ; programme lyonnais est aussi entendu sur la
98.4 Tonic Radio : radio locale commerciale même fréquence à Vienne sur la même
proposant des hits et qui retransmet fréquence ;
notamment les matchs de l'Olympique 105.8 Radio Italienne de Lyon et du Rhône :
Lyonnais. Depuis 2011, elle couvre radio visant la communauté italienne lyonnaise
Villefranche-sur-Saône (94.7) et Bourgoin- et proposant des chroniques pour Lyon,
Jallieu (97.8) puis en 2013, elle arrive à Vienne quoiqu'elle soit basée à Grenoble ;
sur 95.1 ;
106.3 Impact FM : radio locale commerciale
98.9 Chérie FM Lyon : réseau national émettant proposant une programmation « oldies ». Elle
en catégorie C et appartenant à NRJ Group. Le émet aussi depuis 2011 à Vienne sur 96.7 et
programme lyonnais est aussi entendu à avait une fréquence sur Valence (107.0)
Vienne sur 102.4 FM et à Bourgoin-Jallieu sur jusqu'en 2008 (aujourd'hui, la fréquence
100.5 FM ; appartient à Beur FM) ;
99.3 Radio Capsao : radio associative 107.3 RFM Lyon : réseau national émettant en
lyonnaise axée sur les musiques catégorie C et appartenant à Lagardère Active.
« ensoleillées » (latino, zouk…). Depuis 2011, Le programme lyonnais est aussi entendu à
elle diffuse son programme sur le 99.4 à Vienne sur la même fréquence et à Bourgoin-
Vienne et sur le 89.9 à Oyonnax où des Jallieu sur 91.7 ;
décrochages locaux sont réalisés ;
Radio Metal : webradio orientée sur le métal
100.3 Virgin Radio Rhône : réseau national basée à Lyon.
émettant en catégorie C et appartenant à
Lagardère Active. Le programme lyonnais est Le groupe de radios locales Espace Group est situé dans le
aussi entendu à Valence sur 91.3 ; quartier de Confluence, sur le quai Rambaud. Il dirige
100.7 Sol FM : radio associative basée à
plusieurs radios locales (Radio Espace, Virage Radio,
Oullins, dans le Sud-Ouest de Lyon, adhérente
à Férarock ; Générations, ODS Radio, La Radio Plus, Alpes 1, Durance
FM) et 2 radios nationales (Jazz Radio et MFM Radio).

Chaînes de télévision
Télé Lyon Métropole (TLM), toute première Lyon Capitale TV, chaîne locale
chaîne locale française créée en 1989 ; généraliste mais exclusivement accessible
Euronews, chaîne pan-européenne dont le sur le câble lyonnais et par la fibre
siège est à Lyon, dans le quartier de lyonnaise de Bouygues Télécom ;
Confluence ; OL TV, la chaîne du club de l'Olympique
France 3 Rhône-Alpes ; Lyonnais, disponible chez tous les
opérateurs satellite et ADSL.

Presse
Siège d'Euronews (à gauche).
Le Progrès ;
Lyon Capitale, magazine de 150 pages et site Internet ;
Tribune de Lyon ;
LyonMag.com ;
Hebdo-Lyon ;
LibéLyon.fr ;
Mag2Lyon ;
Les Petites Affiches lyonnaises, journal économique ;
LyonPlus, quotidien gratuit du groupe Le Progrès, édité sous le nom Direct Matin LyonPlus ;
Hétéroclite, le « mensuel gratuit gay, mais pas que… » ;
Le Petit Bulletin, hebdomadaire culturel gratuit ;
20 minutes Grand Lyon ;
Nouveau Lyon ;
Rue89 Lyon ;
187
Le Journal de Lyon .
Le Bonbon Lyon [Quoi ?]
La Tribune de Lyon
Cultes
anglicanisme : une église est située rue de Créqui ;
catholicisme : la ville de Lyon est le siège de l'un des plus anciens diocèses catholiques de
188
France , qui possède un riche et nombreux patrimoine : cathédrale-primatiale Saint-Jean,
Basilique Notre-Dame de Fourvière, églises, chapelles, monastères, couvents, congrégations
religieuses, croix monumentales, statues… (lire le paragraphe Patrimoine religieux catholique
ci-dessus). L'Archevêque de Lyon est l'Évêque des Gaules, premier évêché de France. Son
titulaire est traditionnellement fait cardinal et détient le titre honorifique de primat des Gaules
prévalant sur l'ensemble des autres évêques de France, sauf sur celui de Rouen (ce dernier
189 Note 3
étant le primat de Normandie ) ;
orthodoxie : il existe trois églises orthodoxes, l'église de l'Annonciation, l'église orthodoxe russe
Saint-Nicolas et une autre dans le 5e arrondissement.
Façade ouest de l'église de la
protestantisme : cinq temples réformés, Grand Temple, temple du Change, rue Bancel, rue
Lanterne et rue Fénelon ; Rédemption (Lyon 6e).
évangélisme : cours Vitton, rue Louis, rue Robert, rue Pierre Sonnerat ;
judaïsme : la grande synagogue, construite en 1864 sur le quai de Tilsitt. Il existe d'autres lieux
de culte comme la synagogue Neveh Chalom et le cimetière juif de Lyon à Gerland, la synagogue de la rue Saint-Mathieu, et la synagogue
de la Duchère. La commune voisine de Villeurbanne accueille de nombreux établissements, notamment scolaires dans le quartier Notre-
Dame / Alsace ;
Témoins de Jéhovah : cinq lieux de culte, chacune accueillant deux à trois congrégations ;
bouddhisme : il y a deux temples dans le 2e et le 7e arrondissement ;
spiritisme : Lyon, ville où est né Allan Kardec, codificateur du spiritisme, possède un centre d'études spirite Jeanne d'Arc place des Terreaux
et deux centres d'études spirites en banlieue.
islam : plusieurs mosquées dont la plus importante est la grande mosquée de Lyon, inaugurée en septembre 1994, mais aussi la mosquée
El Houda, la mosquée Koba, le centre culturel Tawhid, association culturelle, mosquée Et-Tawba à La Duchère.

Économie
L'économie est portée par des projets ou des réalisations en cours, notamment des constructions de tours de
bureaux comme la tour Oxygène, un gratte-ciel de 115 mètres de hauteur pour 28 étages, inauguré en juin
190, 191
2010 . En partie réservée par la direction informatique de la SNCF, elle symbolise la croissance
économique de la ville de Lyon au cœur du quartier de La Part-Dieu. La construction de cette tour est une étape
dans l'élaboration d'une ligne d'horizon lyonnaise qui accueillera, en 2015, la tour Incity de 200 mètres de
hauteur, plus haute que la tour Part-Dieu. Écologique, la tour accueillera en son sommet un système éolien qui lui
192
fournira une partie de l'énergie dont elle aura besoin .

Gérard Collomb a pour projet de faire de la rue Grôlée, située en plein cœur du quartier des Cordeliers sur la
Presqu'île, une rue consacrée au commerce de luxe, et nombre d'autres projets tels que les tours Charlemagne Est Le quartier d'affaires de la Part-Dieu
et Ouest situé au sud de la presqu'île
193, 194
. (Lyon 3e), et ses gratte-ciels en
2016 : de gauche à droite, la tour
Sur le plan de la recherche médicale, le Grand Lyon crée le Centre d'infectiologie, dont une première tranche a Swiss Life, la tour Incity, la tour
été livrée en avril 2009, avec ses 8 400 m2 de laboratoires et ses 450 chercheurs. Oxygène et la tour Part-Dieu, dit « le
crayon ».

Revenus de la population et fiscalité


En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 28 038 €, ce qui plaçait Lyon au 19 512e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en
195
métropole .
196
En 2013, 34,9 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables .

Emploi
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 338 416 personnes, parmi lesquelles on comptait 71,9 % d'actifs dont 63,7 % ayant un emploi et 8,2 % de
I4
chômeurs .

On comptait 294 866 emplois dans la zone d'emploi, contre 252 620 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 217 569,
Note 4 I5
l'indicateur de concentration d'emploi est de 135,5 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus d'un emploi par habitant actif .

Entreprises et commerces
Au 31 décembre 2010, Lyon comptait 57 219 établissements : 94 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 2 345 dans l'industrie, 26 981 dans la construction, 43 468
I6
dans le commerce-transports-services divers et 8 621 étaient relatifs au secteur administratif .
I7 I8
En 2011, 6 791 entreprises ont été créées à Lyon , dont 3 099 par des autoentrepreneurs .
En novembre 2015, Lyon s'est dotée d'une monnaie locale, la « Gonette », utilisable dans certains des commerces
197
de la Métropole

Attractivité

Pour promouvoir son image internationale, tant sur le plan économique que touristique, la ville a créé sa marque,
ONLYLYON.

Lyon occupe la 19e place au classement 2010 Cushman and Wakefield portant sur l'attractivité des métropoles
198 199
économiques européennes , et compte 50 000 expatriés parmi ses habitants . Gérard Collomb a évoqué Palais du Commerce où siège la
l'objectif d'intégrer le top 15 des villes européennes. Chambre de commerce et d'industrie
de Lyon.
On peut ainsi noter la présence de grandes entreprises ou organismes internationaux :

le siège d'Interpol ;
le bureau pour la préparation et la réponse des pays aux épidémies de l'OMS ;
le Centre international de recherche sur le cancer, dépendant de l'OMS ;
le Centre international de formation des acteurs locaux, dépendant de l'Institut des Nations
unies pour la formation et la recherche ;
la Cité scolaire internationale de Lyon (CSI), dans laquelle plus de 40 nationalités sont
200
représentées ;
l'International School of Lyon (ISL), l'école anglaise ;
Handicap International, organisation non gouvernementale engagée en faveur des personnes
handicapées ;
Euronews, chaîne de télévision européenne d'information lancée à Lyon en 1993. Siège mondial d'Interpol. Entre le
Deuxième ville étudiante de France, Lyon accueille plus de 125 000 étudiants, dont environ 13 % sont étrangers, Rhône et le parc de la Tête d'or.
201
faisant de Lyon une des villes européennes attractives en ce qui concerne les études supérieures . Au début de
2012, une étude de l'Agence pour l'emploi des cadres (APEC) montre que, sur 15 grandes villes françaises, Lyon
est la préférée des jeunes cadres et des jeunes diplômés :

73 % des jeunes diplômés ;


66 % des jeunes cadres ;
202, 203, 204
la citent comme « agglomération attractive » .

Par ailleurs, Lyon a inspiré plusieurs projets immobiliers. Le projet Lyon Dubaï City, résulte d'un attachement Cité scolaire internationale (Lyon 7e).
personnel de l'émir Buti Saeed al Gandhi à Lyon, combiné à une attractivité de la ville sur le plan culturel et
commercial. Ce projet, qui devrait être inauguré au début de 2012, consiste en la reconstitution, en plein cœur de
Dubaï, de quartiers typiques de la ville de Lyon. Des partenariats culturels sont également envisagés. De même, pour les 50 ans du jumelage Lyon-Yokohama,
Yokohama a créé un vrai quartier lyonnais avec les principaux monuments lyonnais et il y a eu, en juin 2009, un concours du meilleur cuisinier japonais, présidé
par un jury de cuisiniers lyonnais [réf. nécessaire].

Des assemblées internationales se tiennent à Lyon :

Forum mondial du poids lourd et du bus, depuis 2007 ;


le salon annuel Pollutec (rassemblant les entreprises et technologies traitant les diverses pollutions et plus généralement œuvrant pour
l'environnement) a lieu à Lyon (Eurexpo) depuis 1988 ;
le salon International de l'automobile (tous les deux ans, roulement effectué avec Paris).
205
Le PIB de Lyon et de son agglomération était de 62 milliards d'euros en 2007 , ce qui la classe au 2e rang français derrière Paris et sa région. La ville est une
206
« ville mondiale de type Bêta - » selon le classement des villes mondiales créé par l'université de Loughborough . Elle se place ainsi au même niveau que
Seattle, Calcutta ou encore Rotterdam. C'est la 2e ville française du classement, après Paris.

La ville constitue un pôle de développement de niveau européen. Sa position de carrefour de communication favorise son attraction et son rayonnement. La région
lyonnaise a une longue tradition d'initiatives économiques et technologiques : banque et imprimerie à la Renaissance, puis génie mécanique et recherche
scientifique en médecine, physique, virologie… Tous les secteurs industriels sont représentés, mais on peut mettre en exergue plusieurs domaines dans lesquels
Lyon jouit d'une réputation internationale : la mécanique, le textile, la santé, la chimie et la pharmacie.

La ville de Lyon travaille en partenariat avec les acteurs publics locaux pour faciliter la création et l'installation des entreprises sur son territoire, l'ADERLY, la
Chambre de commerce et d'industrie de Lyon, et le Grand Lyon. La ville a d'ailleurs sa propre marque pour l'illustrer à l'international : ONLYLYON. La ville a
aussi une tradition d'innovation sociale. De nombreux instigateurs d'action sociale se sont engagés par le biais religieux (Père Chevrier) ou en initiant le
mouvement humanitaire (nombreuses ONG) et en cherchant à concilier dynamisme économique et progrès social. Lyon est le siège de la Chambre régionale de
commerce et d'industrie Rhône-Alpes. Elle est aussi le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon qui gère, outre les aéroports de Lyon (voir
Communications extérieures plus haut), des zones d'activités.
207
Le classement ECER-Banque Populaire a élu Lyon, 9e ville européenne préférée des entrepreneurs en 2010 .
Grandes entreprises

La ville accueille le siège de plusieurs sociétés cotées en Bourse au CAC Mid 60 (April Group, BioMérieux, Boiron) et au CAC Small (CEGID, GL Events,
Infogrames, LVL Medical, Toupargel) et les sièges sociaux de groupes nationaux et internationaux (Electronic Arts, Aéroports de Lyon, Alptis, Babolat,
Compagnie nationale du Rhône, Descours & Cabaud, Euronews, Groupe Apicil, Fiducial, Iveco Bus, Le Crédit lyonnais (LCL), Merial, Panzani, Renault Trucks,
Sanofi Pasteur, Voisin). Feu Vert, Groupe SEB et Manitowoc ont leur siège dans la ville voisine d'Écully.
208
La ville accueille aussi, les établissements secondaires de grands groupes comme Areva, EDF, M6 web et Nexans .

Quartiers d'affaires

La spécialisation de certains secteurs de la ville font émerger plusieurs pôles tertiaires :


209
La Part-Dieu : c'est le deuxième quartier d'affaires français, après la Défense . Véritable poumon économique de la ville et de
l'agglomération, il allie plusieurs vocations : tertiaire, culturelle, communication, commerciale. Il abrite plusieurs tours dont l'emblématique
tour Part-Dieu, surnommée le « Crayon », la tour Oxygène (SNCF et World Trade Center de Lyon), la tour Incity, et la tour Swiss Life.
Les principales tours du quartier d'affaires de la Part-Dieu :

Place Nom Date de livraison Hauteur Étages État


210
1 Tour Eva Inconnu 220 m 65 En projet
2 Tour Incity 2015 202 m 39 Construite
211
3 To-Lyon 2022 170 m 43 En projet
4 Tour Part-Dieu 1977 165 m 42 Construite
212
5 Tour Paul Bert Inconnu 160 m Inconnu En projet
6 Tour Silex 2 2019 129 m 32 En construction
7 Tour Oxygène 2010 116 m 28 Construite
8 Tour Swiss Life 1990 82 m 21 Construite
(6) Tour EDF Lyon 1975 80 m 20 Rénovation

la Cité internationale de Lyon : créé de toutes pièces par l'architecte italien Renzo Piano et achevé en 2006, ce quartier, situé au bord du
parc de la Tête d'or accueille aujourd'hui des commerces et de grandes entreprises prestigieuses ;
le quartier de la Confluence : ce secteur de la presqu'île, au sud du quartier de Perrache est un nouveau pôle de développement tertiaire et
213
commercial dont la vocation est de doubler la superficie du centre-ville . En constante évolution depuis la fin des années 1990, ce
quartier, appelé à devenir un pôle d'affaires majeur, est le théâtre de nombreux travaux de construction, en 2011.

Recherche

Lyon abrite le laboratoire P4 Jean Mérieux où se trouvent les agents biologiques pathogènes de classe 4 tels Ebola, Marburg, Nipah, Hendra ou encore Congo-
214, Note 5
Crimée. Les infrastructures nécessaires au confinement de ces agents donnent le caractère exceptionnel d'un tel laboratoire .

Sanofi Pasteur a construit une usine de production du vaccin contre la dengue, à Neuville-sur-Saône. Ce centre, d'une valeur de 350 millions d'euros, a ouvert et
216
"deviendra en 2015/16 le premier centre de production de vaccin contre la dengue" selon Olivier Charmeil, le PDG de Sanofi Pasteur .

La cancérologie, à la suite du plan anti-cancer de 2003, est devenue la première force scientifique à Lyon. Entre 2007 et 2015, elle représente 60 % des
217
publications scientifiques lyonnaises, soit 13,1 % de celles qui paraissent sur le territoire .

Sous l'impulsion du Cancéropôle Lyon Auvergne-Rhône-Alpes (CLARA) qui regroupe tous les acteurs dans le domaine du cancer (210 équipes académiques et
218
cliniques, soit 1 500 chercheurs), cette dynamique se traduit par la création dans la région concernée de soixante-dix jeunes pousses (start-up) en 2015 .

Tourisme
219
Avec 6 millions de touristes par an, Lyon est la deuxième ville touristique de France .
220
La ville de Lyon dispose de son propre organisme touristique appelé Lyon Tourisme et congrès , proposant des visites organisées par des guides conférenciers.
221
Ces guides sont aptes à communiquer dans plusieurs langues. Depuis août 2009, il est désormais possible de prévoir sa visite guidée en totalité depuis Internet .

Le tourisme, très intense en France, profite beaucoup à Lyon en particulier : il a généré plus de 1 milliard d'euros de retombées économiques en 2010 pour une
durée de séjour moyenne de un à deux jours (au total, 3,5 millions de nuitées en 2006). Le chiffre d'affaires du tourisme provient à 60 % du tourisme d'affaires et
222
40 % du tourisme de loisirs. 54 % des touristes sont étrangers . En janvier 2009, Lyon décroche la première place du marché hôtelier français.
223
En ce qui concerne le tourisme d'affaires , 42 événements internationaux ont été organisés en 2006. La ville occupe la 2e place au classement français pour le
nombre de manifestations internationales (classement UAI 2006, derrière Paris et devant Strasbourg et Nice). Toujours selon ce classement, la ville occupe la
30e place mondiale devant Hong Kong, Sydney, Chicago et Shanghai (+47 places par rapport au classement 2004). Un touriste d'affaires dépense en moyenne
200 € par jour. 250 rendez-vous artistiques ont eu lieu pendant l'été 2009.

Parmi les principaux événements touristiques, on peut citer :

la Fête des Lumières (4 millions de visiteurs en 2006), fête annuelle (le 8 décembre) proposant
des animations basées sur des œuvres lumineuses et pyrotechniques ;
224
les Nuits de Fourvière (118 680 spectateurs en 2009 ), festival annuel se déroulant entre juin
et août ;
225
la Biennale de la Danse (101 000 spectateurs en 2012 ) ;
226
la Biennale d'art contemporain (plus de 200 000 spectateurs en 2012 ) ; Un bateau-bus naviguant sur le
227
les Nuits sonores (103 000 festivaliers en 2013 ), un festival de musique électronique se Rhône. Il s'agit de l'un des moyens
déroulant durant le week-end de l'Ascension ;
228 229 de transports privilégiés des touristes
les Quais du polar (60 000 visiteurs en 2013 ), festival du polar ;
car il permet de découvrir la ville
le Lyon BD Festival (6 000 entrées en 2009, et 40 000 pour le Festival OFF), festival de bande sous un autre angle.
230
dessinée ;
l'Original, festival de hip-hop indépendant de graff et de danse urbaine (début avril) ;
Festival Lumière, festival du patrimoine cinématographique, en octobre (80 000 spectateurs).

Culture locale et patrimoine


Lyon possède un patrimoine historique, architectural, culturel et gastronomique remarquable, comme l'attestent
ces nombreux titres officiels décernés à la ville :
231
capitale des Gaules (ce titre a été conservé par la ville après la fondation de la France) ;
232 233
capitale mondiale de la gastronomie (grâce à ses spécialités locales) et à ses grands
cuisiniers mondialement connus) ;
capitale de la Résistance (du fait de son rôle important dans la France occupée : journaux
clandestins, réseaux de résistance, arrestation de Jean Moulin dans la banlieue de Lyon en
234
1943, procès de Klaus Barbie) . ;
capitale de l'imprimerie sous la Renaissance (voir l'article consacré à l'histoire de l'imprimerie à
Lyon) ;
La fontaine de la rue Burdeau sur les
capitale de la soie ;
235, 236 pentes de la Croix-Rousse.
capitale des roses ;
capitale du cinéma (Invention du cinéma par les frères Auguste et Louis Lumière, inventeurs du
cinéma à Lyon).

Lieux et monuments
237
La commune compte 241 monuments protégés au titre des monuments historiques et 289 lieux et monuments
238
répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel . Par ailleurs, elle compte 868 objets répertoriés à
239
l'inventaire des monuments historiques et 247 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine
240
culturel .

Site historique

427 hectares du site historique de Lyon sont classés patrimoine de l'humanité par l'UNESCO après le
241, 242
5 décembre 1998 : c'est l'un des plus vastes espaces français inscrits avec Bordeaux et le Val de Loire
105 La primatiale Saint-Jean au premier
(208 934 ha) . La ville est membre de l'organisation des villes du patrimoine mondial. Dans les espaces
plan et la basilique Notre-Dame de
classés, on notera la colline de Fourvière et ses sites antiques, le Vieux Lyon médiéval et renaissance, la
Fourvière.
e
Presqu'île classique et haussmannienne ; la colline de la Croix-Rousse, patrimoine urbain du XIX siècle associé
aux Canuts. La rive gauche, non inscrite au patrimoine, témoigne quand même aussi des évolutions
architecturales (6e arrondissement, la Part-Dieu, quartier Montchat), de même qu'industrielles et technologiques de la ville (Brotteaux, la Part-Dieu, Gerland). La
cité en elle-même présente donc une véritable continuité urbaine, un livre d'architecture à ciel ouvert que la plupart des villes d'Europe n'ont pas, car reconstruites
au même endroit.

Édifices civils et lieux remarquables

Forte de ses 2 000 ans d'histoire, Lyon a conservé des traces de ses différentes phases de développement, ses quartiers ont donc chacun gardé un patrimoine riche
et diversifié avec de nombreux musées.
L'hôtel de ville trônant sur La fontaine Bartholdi. Le palais de la Bourse. Le théâtre des Célestins.
la place des Terreaux.

Le temple du Change.

Le théâtre gallo- Le musée Gadagne La traboule de Fenêtres à Le parc de la Le lac de la Tête d'or.
romain. accueille le musée de la tour Rose meneaux, Tête d'or.
l'histoire de Lyon. dans le Vieux maison
Lyon. Renaissance,
montée de la
Grande Côte.
243
À travers l'ensemble de la ville, on remarquera également les célèbres murs peints lyonnais (ces trompe-l'œil monumentaux sont une spécialité locale) ; à voir
244
entre autres la fresque des Lyonnais représentant certains des Lyonnais célèbres, sur les bords de la Saône, le mur des Canuts , la fresque Lumière et les
fresques dédiées à Tony Garnier, notamment dans le quartier des États-Unis.

Enfin à la nuit tombée, l'ensemble des monuments de Lyon est mis en valeur par des jeux d'éclairages. La ville étant un des pionniers et spécialistes dans ce
domaine (plan Lumière).

Rive droite de la Saône : Fourvière et Vieux Lyon

La colonie romaine s'est implanté sur la colline de Fourvière, les vestiges de l'ancienne Lugdunum sont
remarquables : le théâtre et l'Odéon gallo-romains forment un site archéologique remarquable et où se déroulent
régulièrement concerts et spectacles en été. On pourra aussi admirer des restes d'aqueducs (l'aqueduc du Gier), le
sanctuaire de Cybèle, les grands thermes, le tombeau de Turpio. De part et autre de ce site archéologique, on
distinguera la tour métallique de Fourvière, tour d'antenne et point culminant de Lyon. Au sud dans le quartier
Saint-Just, le lycée du même nom occupe un ancien séminaire du XVIIIe siècle.

En descendant la colline soit par le funiculaire « la ficelle », soit à pied par les nombreuses pentes à forte
dénivellation (montée du Gourguillon, montée Saint-Barthélémy, montée des Carmélites…) ou par les jardins du
Façade sud de la primatiale Saint-
Rosaire (ces deux moyens offrent d'excellents points de vue sur la ville) on atteint le quartier renaissance du
Jean avec vue sur les 1er et 6e arr.
Vieux Lyon, constitué d'immeubles et d'hôtels particuliers renaissance (tour Rose, maison des avocats, maison du
(rive droite de la Saône).
Chamarier, maison Thomassin, maison Claude-Debourg, hôtel du gouvernement, hôtel Paterin, hôtel de Gadagne,
hôtel de Bullioud, …) et de ruelles médiévales (dont les artères principales sont les rues Saint-Jean et rue du
bœuf). Ces ruelles sont animées par la présence de nombreuses boutiques d'artisans et des célèbres bouchons, lieu convivial par excellence pour prendre goût à la
gastronomie lyonnaise. Ce dédale de rues est relié entre elles par les fameuses traboules, passages ouverts à l'intérieur des îlots (on en dénombre près de 320 dans
tout le site historique). Sur les bords de Saône se trouve le palais de Justice de style néoclassique, surnommé les « 24 colonnes ». Enfin le palais Saint-Jean
construit sur l'ancienne Manécanterie (façade du XIe siècle sur la place Saint-Jean) abrite le trésor de la cathédrale.

Entre Rhône et Saône

En traversant la Saône par des ponts ou des passerelles on atteint la Presqu'île, le vrai centre de Lyon de style classique. Néanmoins les façades des quais de Saône
et de la rue Mercière de style renaissance font écho à celles du Vieux Lyon.
Les deux grandes places de la Presqu'île, la place Bellecour et la place des Terreaux sont reliées par la rue de la
République, une large artère piétonne concentrant des magasins et des bars-restaurants.

Les plus importants monuments classiques de la ville s'y trouvent : l'Hôtel-Dieu, premier hôpital de Lyon, dévoile
sa façade dessinée par Jacques-Germain Soufflot sur près de 400 mètres au bord du Rhône ; le théâtre des
Célestins reconstruit plusieurs fois à la suite de nombreux incendies, à la salle et à la façade à l'italienne ; aux
Cordeliers, le palais de la Bourse de style Second Empire ; aux Terreaux, côte à côte l'hôtel de ville et l'Opéra
national, reconnaissable de par son dôme caractéristique rénové par Jean Nouvel dans les années 1990.
La place Bellecour, depuis 245
l'esplanade de Fourvière. De nombreuses places agrémentent le quartier : la place Bellecour, quatrième plus grande place de France et
245
première plus grande place piétonne d'Europe , comporte en son milieu une statue équestre de Louis XIV. À
proximité immédiate, la place Antonin-Poncet occupe l'espace de l'ancien hôpital de la Charité dont il ne subsiste
aujourd'hui que le clocher. Face à l'hôtel de ville, la place des Terreaux, rénovée par Daniel Buren abrite notamment la fontaine Bartholdi. La place des Jacobins
occupe un ancien couvent du même nom abrite en son centre une fontaine du XIXe siècle. Face au théâtre, la place des Célestins avec sa terrasse en bois, ses bancs
et ses magnolias. La place de la République, située sur la rue du même nom, permet d'offrir une perspective sur les façades de la rue de la République et de la rue
Carnot. Enfin, l'Opéra national est cerné par la place de la Comédie et la place Louis-Pradel, lieux souvent dévolus aux danseurs de hip-hop et aux skateurs.
Comme pour le Vieux Lyon, le quartier abrite de nombreux hôtels particuliers : hôtel de Villeroy, Lacroix-Laval, Couronne, Poulaillerie, etc.

Au nord de la Presqu'île se trouve le quartier-village de la Croix-Rousse caractérisé par ses pentes (dont la
fameuse montée de la Grande-Côte qui offre un large panorama au sommet), ses immeubles canuts, ses traboules
(la cour des Voraces, le passage Thiaffait), son gros-caillou et son marché populaire. C'était un quartier occupé
dès l'époque gallo-romaine, en témoignent les restes de l'amphithéâtre des Trois Gaules (au centre de cet
amphithéâtre antique un poteau évoque les supplices des martyrs de Lyon). Le quartier constituant la limite nord
de la ville était donc ceinturé d'édifices à vocation défensive, parmi eux seuls les forts Saint-Jean et le bastion
Saint-Laurent ont subsisté.

Au sud, jusqu'à la fin du XXe siècle, le secteur dit « derrière les voûtes », déconsidéré, ou encore qualifié de dépôt
pour le centre-ville alors que, pourtant, deux quartiers existaient (Perrache et Sainte-Blandine), cachait une Le quartier de la Croix-Rousse. Au
surface de développement de centre-ville très importante, aujourd'hui dénommé La Confluence. premier plan, le Rhône.

e
Projet d'envergure européenne, grand projet environnemental du XXI siècle en haute qualité environnementale
(HQE) et en bâtiment à énergie positive, et futur extension du Centre-Ville de Lyon, doublant la superficie de la Presqu'île et du centre-ville historique de Lyon, la
Confluence est un projet lancé par Raymond Barre, contractant un emprunt sur trente ans pour l'horizon 2000/2030, le Grand Emprunt 2000, d'un montant de 500
millions de francs (75 millions €), débutant avec une première tranche de 100 millions de francs (15 M€), que les Lyonnais plébiscitèrent.

Lancé en un projet global prévoyant « le maintien des quartiers Perrache et Sainte-Blandine, les départs des prisons et du « Marché-Gare » (marché d'intérêt
national), tous les deux à Corbas, l'arrivée des Archives municipales et la création de la place des Archives devant les anciennes prisons, réaménagées pour
l'université catholique de Lyon (l'UCLY), livrée pour la rentrée 2016, la rénovation des deux « quartiers historique » Perrache et Sainte-Blandine puis se
246
poursuivant en créant un grand bassin nautique, et par une grande tour » — Raymond Barre souhaitant y accueillir le Bureau international du travail -, il a été
repris en partie par Gérard Collomb, qui l'a partagé en deux phases :

la première phase (2000-2015), débuté en 2003, prévoit notamment un pôle de loisirs et de commerces (ouvert
en avril 2012) le long d'un nouveau bassin nautique, ce dernier étant équipé d'une capitainerie, l'installation du
siège du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes et du siège de plusieurs entreprises (siège régional du groupe
Eiffage, siège du journal lyonnais Le Progrès, de la télévision locale Télé Lyon Métropole, de la chaîne
européenne Euronews, du groupe GL Events), pour un montant de 1,300 milliard €, pris en charge à 60 % par les
investisseurs privés et donc pour 40 % public (informations Grand Lyon, Maison de La Confluence) ;

la deuxième phase (2015-2030), estimée à 2 milliards €, débute en 2017 par l'aménagement du square
Ynfluence, ensemble de bâtiments (dont une tour de 16 étages) à énergie positive, se situant au nord-ouest du
Rive gauche de la Saône. projet, et donnant sur la porte de ce futur quartier, conservée de l'ancien marché-gare.

Si la volonté de M. Grether, l'architecte en chef de ce projet, est respecté, le but est de remplacer ce Marché-Gare
par ce premier quartier, en ensemble d'îlots d'immeubles, de commerces et de bureaux, tout en sauvegardant certains anciens entrepôts pour les transformer en
lieux culturels, sportifs ou autres.

Un deuxième quartier, dénommé « le Champ » ou « le Campo », devrait prolonger le quartier du Marché, séparé de ce quartier résidentiel par une rue transversale
et deux ponts sur le Rhône (pour modes doux) et la Saône, allant de Gerland à la commune de Sainte-Foy-lès-Lyon.

Un troisième pont, appelé le pont des Girondins, pour véhicules légers, doit venir en plein cœur du « quartier du Marché », venant lui aussi de Gerland, de la rue
des Girondins.
Cette transversale viendrait donc couper le cours Charlemagne, coupure que viendraient symboliser (toujours
selon la volonté de M. Grether) deux grandes tours, s'ils trouvent preneur, entre 2025 et 2030 (Informations
Grand Lyon).

Le « Campo », en rive droite du Rhône, est destiné à créer une liaison avec Gerland et son parc, en rive gauche
du Rhône.

Enfin, le projet finit, au sud, à la pointe de la confluence du Rhône et de la Saône par le musée des Confluences,
nouveau musée des sciences, des civilisations et des sociétés (la collection du muséum d'histoire naturelle de
Lyon y a été transférée du musée Guimet, dans le 6e arrondissement), et centre de recherche. Pont Lafayette sur le Rhône.

L'ouverture a eu lieu le 19 décembre 2014. Au 1er janvier 2015, le Grand Lyon étant devenu métropole, il a été
repris par celui-ci au département du Rhône.

Rive gauche du Rhône

De l'autre côté du Rhône, on trouve les nouvelles berges récemment rénovées, lieux de détente et de flânerie.
Dans le quartier classique et haussmannien des Brotteaux se trouve la gare des Brotteaux, la belle place du
Maréchal-Lyautey et sa fontaine. Au nord on retrouve le parc de la Tête d'or, le plus grand parc de la ville et le
premier parc urbain de France ; un véritable poumon vert au cœur de la cité avec son lac, sa roseraie, ses arbres
centenaires, son parc zoologique, ses trains, ses spectacles de guignols… Le parc borde la Cité internationale
(1983-2007) ; pôle tertiaire, culturel et touristique regroupant bureaux, salles de conférences, hôtels, casino, le
musée d'Art contemporain, cinémas et un auditorium. Cet ensemble est l'œuvre de Renzo Piano, architecte
urbaniste génois, et de Michel Corrajoud, paysagiste.
L'hôtel de ville et le dôme de l'opéra,
depuis la colline de Fourvière.
Plus au sud on retrouve le quartier de l'ancien faubourg de La Guillotière avec son palais de la Préfecture, les
Facultés du quai Claude-Bernard (universités Lumière-Lyon 2 et Jean-Moulin-Lyon 3). Surnommé le « petit
Chinatown lyonnais », le quartier par sa tradition cosmopolite présente une grande mixité sociale et raciale par la présence de nombreux commerces et restaurants
asiatiques, nord-africains et antillais. À l'extrême sud on retrouve le quartier de Gerland, d'où l'on peut observer les œuvres architecturales de Tony Garnier : le
stade municipal de Gerland, dont le locataire principal est l'Olympique lyonnais, l'équipe de football élite de Lyon ; la halle Tony-Garnier, anciens abattoirs du
quartier de La Mouche transformés aujourd'hui en vaste salle de concerts et d'expositions. Dans une architecture plus contemporaine l'École normale supérieure
(ENS) lettres et sciences humaines, par Henri Gaudin.

Enfin à l'est, au XXe siècle l'extension urbaine s'est mise en marche grâce aux nombreuses réserves foncières disponibles : on découvrira le quartier de la Part-Dieu
et ses tours, deuxième quartier d'affaires de France dominé par la tour Part-Dieu, encore parfois appelée tour du Crédit lyonnais (sa dénomination jusqu'en 2008),
ou surnommée « le crayon » par les Lyonnais. Dans le quartier de Monplaisir on remarquera la Manufacture des tabacs, bâtiment aux teintes polychromes
hébergeant aujourd'hui une partie des composantes de l'université Jean-Moulin Lyon-III ; le château des frères Lumière (transformé aujourd'hui en musée vivant
du cinéma) et l'hôpital Édouard-Herriot constitué de multiples pavillons, œuvre de Tony Garnier. Toujours dans l'est, mais dans la périphérie de Lyon les amateurs
d'architecture contemporaine pourront découvrir la Maison du livre, de l'image et du son, par Mario Botta à Villeurbanne ; la médiathèque de Vénissieux par
Dominique Perrault ; ainsi que la gare TGV de l'aéroport international Saint-Exupéry réalisé en 1997, par Calatrava.

Patrimoine religieux catholique

Lyon possède un important patrimoine religieux. Ses bâtiments les plus remarquables se trouvent pour la plupart
dans le site historique.

La colline de Fourvière est dominée par la basilique Notre-Dame de Fourvière, dédiée à l'Immaculée Conception.
Sa construction a commencé en 1872, mais les œuvres de sculpture n'ont jamais été achevées. La basilique est un
des repères les plus visibles depuis toute l'agglomération lyonnaise et en est devenue le symbole de la puissance
religieuse de Lyon. Elle est fréquentée chaque année par plus d'un million de visiteurs. Au sud de la colline se
trouve l'église Saint-Just, elle était l'une des plus grandes églises de Lyon, détruite par les protestants en 1562,
e e
elle sera reconstruite au XVI siècle : sa belle façade a été réalisée au XVIII siècle par Ferdinand-Sigismond
Delamonce. Toute proche on retrouve l'une des plus anciennes églises de Lyon, l'église Saint-Irénée dont on peut
Notre-Dame de Fourvière.
apercevoir les vestiges de l'abside paléochrétienne, une crypte restaurée et le calvaire de Lyon, et, à côté, la
247
maison diocésaine , conçue en 1749 par François Soufflot le Romain, avec parc arboré.

Dans le Vieux Lyon, le quartier de Saint-Jean est dominé par la primatiale Saint-Jean (ou cathédrale Saint-Jean). L'appellation primatiale est due à l'archevêque de
Lyon, primat des Gaules. À l'extrémité nord du Vieux Lyon, le quartier Saint-Paul est dominé par son église des XIIe siècle, XIIIe siècle et XVe siècle présentant un
heureux mélange du roman et du gothique. Au sud le quartier de Saint-Georges est dominé par l'église du XIXe siècle de l'architecte Pierre Bossan, à proximité de
la place Benoît-Crépu.
La presqu'île dans sa partie sud abrite la basilique Saint-Martin d'Ainay, témoignage de l'art roman du XIe siècle. En remontant vers le nord on retrouve sur la place
des Cordeliers, l'église Saint-Bonaventure : église des Cordeliers du XIVe siècle au XXe siècle. À proximité, en allant vers la Saône, l'église Saint-Nizier, de style
gothique flamboyant et Renaissance, a été construite du XIVe siècle au XVIIe siècle. À proximité se trouve la chapelle de la Trinité du XVIIe siècle du lycée Ampère,
joyau lyonnais de l'art baroque.

Deux autres édifices sont remarquables : l'église Saint-Denis-de-la-Croix-Rousse, l'église Saint-Bruno des Chartreux à La Croix-Rousse, chef-d'œuvre de
Ferdinand-Sigismond Delamonce. Ce joyau baroque abrite un baldaquin réalisé par Servandoni. Enfin, au nord de la ville se trouve la chapelle romane de l'Île
Barbe, l'un des plus vieux édifices de la région.

Dans le quartier de Gerland se trouvent l'église Notre-Dame-des-Anges et l'église Saint-Antoine.

Primatiale/cat L'intérieur de la primatiale Saint- Façade de La chapelle romane de l'île Intérieur de l'église
hédrale Saint- Jean. l'église Saint- Barbe. baroque Saint-Bruno des
Jean. Nizier. Chartreux.

Patrimoine naturel
Malgré une forte concentration urbaine, la ville de Lyon est agrémentée de nombreux espaces verts et
d'aménagements naturels. Elle est « Ville fleurie » avec trois fleurs (label qualité de vie) depuis 2007.

En 2018, la ville de Lyon a reçu la plus haute distinction, une quatrième fleur par le concours Villes et villages
fleuris récompensant son cadre de vie exceptionnel et la gestion de ses espaces vert, elle devient ainsi la seule
248, 249
métropole française a obtenir ce label .

Avec 12 000 hectares d'espaces naturels, Lyon dispose de quatorze grands parcs et trois cents jardins
249, 250
urbains appréciés des Lyonnais, et d'environs riches en contrastes, avec les monts du Lyonnais au sud-
ouest, les monts d'Or au nord-ouest, le val de Saône au nord et le plateau des Dombes au nord-est. Les grandes serres du parc de la
Tête d'or.

Parcs et jardins urbains


251
Le parc de la Tête d'or, classé jardin remarquable, est le plus grand parc urbain de France . Il dispose de vastes
étendues de pelouse ombragées, d'un lac et d'une île, et de plusieurs jardins botaniques, dont le jardin alpin et le
jardin floral. Desservi par plusieurs lignes de transport en commun, ce parc est situé dans la ville de Lyon, au sein
du quartier des Brotteaux (6e arr.) dont il constitue sa partie nord. Le parc est entouré par le Rhône et la Cité
internationale au nord et à l'ouest, et par la ville de Villeurbanne à l'est. En son sein, on retrouve le jardin
zoologique de Lyon, deuxième zoo le plus vieux en France, crée en 1858. Depuis 2006, il a pour objectif de
devenir un lieu de conservation des espèces en danger et de sensibilisation à la préservation de la biodiversité. Il
concentre ainsi ses efforts sur l'élevage d'espèces telles que les varis roux, les tamarins bicolores, les garrulaxes
Le parc de la Tête d'or en automne.
du Père courtois ou les girafes de l'Afrique de l'Ouest.

D'autres espaces verts sont proposés en différents points de la ville, tels que le jardin du Rosaire et le parc des
Hauteurs sur les pentes de la colline de Fourvière, le jardin des plantes et le jardin Rosa Mir sur les pentes de la
colline de la Croix-Rousse, le parc Sergent-Blandan ouvert par tranche entre septembre 2013, septembre 2014 et
2019, où passe la limite entre les 7e et 3e arrondissements de Lyon et le parc de Gerland dans le sud de la ville.
Enfin dans la proche périphérie, Lyon dispose du plus grand parc périurbain de France, le grand parc de Miribel-
252
Jonage avec ses 2 200 hectares de nature préservée, son plan d'eau de 350 hectares . Et enfin le grand parc de
Parilly, au sud-est de Lyon, constitue un des poumons verts de l'agglomération et accueille de nombreuses
253
espèces animales protégées. Il dispose de nombreuses infrastructures sportives et d'un hippodrome .
La giraferie du jardin zoologique de
Lyon.
Arrière-pays lyonnais

La ville de Lyon est entourée de différentes contrées ou régions naturelles à moins de trente kilomètres du centre-ville. Au nord-ouest de la ville, la vallée de
l'Azergues traverse une partie boisée et vallonnée du département du Rhône, et s'étend jusqu'aux vignobles du Beaujolais. Au sud-ouest, la région des monts du
Lyonnais désigne les premiers contreforts du Massif central, une région elle aussi viticole avec les Coteaux-du-lyonnais, et se poursuit jusqu'au Forez et au parc
naturel du Pilat. Enfin, la vallée du Rhône s'étend au sud de la ville de Lyon, et le vignoble des Côtes-du-rhône commence entre Lyon et Vienne.
À l'est de Lyon, la plaine s'étend de la Côtière au Dauphiné vers le nord-est, et vers les communes de Crémieu,
Pont-de-Chéruy et de Bourgoin-Jallieu au sud-est. Les lônes du Rhône sont des zones fluviales protégées afin de
préserver la faune et la flore, notamment de nombreux castors, qui sont même observables dans le centre-ville de
254
Lyon . La Dombes, plateau aux mille étangs et abritant de nombreuses espèces animales, débute aux portes de
Lyon et s'étend également vers le nord-nord-est de la région lyonnaise. Enfin, le val de Saône s'étend au nord de
Lyon jusqu'à la commune de Villefranche-sur-Saône, et est bordée à l'ouest par les sommets des monts d'Or.

Patrimoine culturel et artistique


Au nord-ouest de Lyon, les monts
Lyon possède un patrimoine culturel et artistique d'une grande valeur. En effet, deux arts sont nés à Lyon : le
d'Or.
cinéma, inventé par les frères Lumière, et le théâtre de Guignol, dont les personnages de Guignol et de son
compère Gnafron ont été inventés par Laurent Mourguet. Lyon est également un centre de musique rock, car
plusieurs groupes lyonnais ont été influents dans l'Hexagone (Rock à Lyon). La ville possède des infrastructures culturelles modernes et renommées, comme la
Maison de la danse de Lyon, l'Auditorium dans le quartier de la Part-Dieu, qui abrite l'Orchestre national de Lyon, le théâtre des Célestins et l'Opéra national de
Lyon, où se sont produits les plus grands chanteurs d'opéra. Par ailleurs, Lyon, ville natale du compositeur Jean-Marie Leclair (1697-1764), est la seule ville
française avec Paris à disposer de deux orchestres permanents : un symphonique et un autre lyrique, constituant un privilège culturel rare. Aujourd'hui la créativité
artistique est toujours présente avec le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, avec l'enseignement à l'École nationale des beaux-arts
aux Subsistances (anciens entrepôts militaires reconvertis en laboratoire de création artistique consacré aux nouveaux langages du spectacle vivant), mais aussi
par de nombreuses expositions dans les différents musées de la ville ou l'organisation de grands événements culturels. La Villa Gillet est un observatoire
international des langages contemporains. C'est également à Lyon que l'on peut voir une oeuvre de jeunesse de l'artiste Guillaume Bottazzi, une peinture de 12
255
mètres par 8 mètres, réalisée en 2006 .
256
En 2012, le collectif de graffeurs Birdy Kids est choisi pour représenter la ville de Lyon en tant que ambassadeur culturel .

Disposant ainsi d'un patrimoine culturel important, la ville brigue en 2008 le titre de « Capitale européenne de la culture » pour l'année 2013. Cependant, la ville
de Marseille lui est préférée lors d'un vote tenu le 16 septembre à Paris.

Culture à Lyon (rubriques)

Musées et galeries

La ville possède plus d'une quinzaine de musées qui reflètent les particularités et les richesses historiques de la
257
cité .
258
Parmi les collections du musée des beaux-arts de Lyon , celle
de peintures est la plus importante collection française après
celle du musée du Louvre à Paris, ce qui vaut au musée d'être
parfois surnommé le « petit Louvre ». Lyon dispose aussi d’un
musée d'art contemporain et d'un grand nombre de galeries d'art,
concentrées dans le quartier situé au sud de la place Bellecour.
Le palais Saint-Pierre (musée des
beaux-arts de Lyon). L’histoire de la ville se retrouve au musée gallo-romain de
Fourvière qui surplombe le site des théâtres antiques ainsi
qu’aux musées Gadagne qui regroupent le musée d'histoire de Le musée d'art contemporain de
Lyon et le musée des arts de la marionnette. L’histoire de la médecine lyonnaise se parcourt au musée Testut- Lyon.

Latarjet ainsi qu'au musée d'histoire de la médecine et de la pharmacie de Lyon et, jusqu'à sa fermeture en 2010,
au musée de l'Hôtel-Dieu des Hospices civils de Lyon, rappelant que le premier hôpital aurait été fondé par
259
Childebert Ier . L’histoire est encore présente au musée de l'Imprimerie et de la Banque dont la ville fut une des capitales européennes pendant la Renaissance
ainsi qu’au musée des Tissus et des Arts décoratifs, qui comporte la plus importante collection textile de province et où l’on rencontre les chefs-d’œuvre des
soyeux lyonnais. Le musée africain de Lyon, plus ancien musée consacré à l’Afrique en France, possède une riche collection d’art de l’Ouest du continent.

Le musée des Confluences, ouvert en 2014, présente les collections du muséum d'histoire naturelle ou musée
Guimet qui a fermé ses portes en 2007. L’histoire des techniques du XXe siècle est proposée à l'Institut Lumière,
qui retrace les débuts du cinéma crée à Lyon, et au musée de l'automobile Henri-Malartre situé à Rochetaillée-
sur-Saône, qui appartient à la ville de Lyon. L’urbanisme visionnaire se trouve au musée urbain Tony-Garnier,
tandis que le Centre d'histoire de la résistance et de la déportation (CHRD) rappelle que la ville fut la capitale de
la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.

Parmi les curiosités lyonnaises, il faut citer le musée international de la miniature dans le Vieux Lyon, l'aquarium
de Lyon, le musée des sapeurs-pompiers de Lyon, ainsi que La Friche, située dans les anciens entrepôts de l'usine Le musée des Confluences.
de RVI, reconvertis en un lieu d'espace libre pour les artistes.
Cinéma

La ville possède un grand nombre de salles de cinéma qui rappellent que le septième art fut inventé à Lyon par les frères
Lumière dans la rue du Premier Film en 1895. L’Institut Lumière, l'ancienne demeure de ces premiers ingénieurs qui ont
joué un rôle primordial dans l'histoire du cinéma et de la photographie est aujourd'hui à la fois un musée et un cinéma
260
spécialisé dans les rétrospectives et les festivals . Afin de promouvoir ce patrimoine, le Grand Lyon a lancé en 2009
Festival Lumière ainsi que le Prix Lumière associé.

La Presqu'île regroupe un nombre important de salles : un cinéma de la


firme Pathé (Pathé-Bellecour, le Pathé-Cordeliers ayant fermé en 2016),
deux cinémas Lumière (Lumière Bellecour et Lumière Terreaux, rachetés
en 2014 par l'Institut Lumière à l'ancien groupe CNP, dont la troisième
salle, le CNP Odéon, a définitivement fermé en 2009 et abrite aujourd'hui
une salle de café théâtre ouverte le 31 décembre 2012), et un cinéma
Auguste et Louis Lumière, 261
indépendant composé de deux salles : le Cinéma-Opéra, situé comme
inventeurs du cinéma à
son nom l'indique à proximité de l′Opéra de Lyon, et le Cinéma, situé un
Lyon.
peu plus au nord. Le centre commercial du quartier Confluence héberge
un cinéma UGC Ciné Cité.
La Villa Lumière où ont vécu les
La rive gauche du Rhône (3e, 6e et 7e arrondissements) accueillent le Lumière Fourmi (racheté par l'Institut frères Lumière.
Lumière en 2014), le cinéma Bellecombe, le Comœdia, un UGC à la Part-Dieu (avec entrées séparées au niveau 1
262
et au niveau 3, et qui sera agrandi pour 2020 ), l’UGC Astoria et un UGC Ciné Cité à la Cité internationale. La
263
Croix-Rousse possède un cinéma associatif : le cinéma Saint-Denis et le 9e arrondissement son Ciné Duchère et un cinéma Pathé à Vaise.
264
La ville de Lyon disposait ainsi de plus de 21 500 sièges de cinéma en 2009 .

Enfin, la ville sert de sujet ou de cadre à de nombreux films dont les plus marquants sont L'Armée des ombres (1969), L'Horloger de Saint-Paul (1974), Lucie
Aubrac (1994) et plus récemment La Fille coupée en deux (2007).

Liste de films dont l'action se déroule à Lyon

1895 : 14 vues Lumière filmées à Lyon entre 1895 et 1900 par Auguste et Louis Lumière ;
1943 : Le ciel est à vous de Jean Grémillon avec Madeleine Renaud et Charles Vanel ;
1946 : 120, rue de la Gare de Jacques Daniel-Norman ;
1946 : Un revenant de Christian-Jaque, avec Louis Jouvet, Gaby Morlay, François Périer, Marguerite Moreno, Ludmila Tcherina, Louis
Seigner ;
1952 : Les Dents longues de Daniel Gélin avec Daniel Gélin et Danièle Delorme ;
1953 : Thérèse Raquin, de Marcel Carné, avec Simone Signoret, Raf Vallone et Jacques Duby ;
1956 : Un condamné à mort s'est échappé de Robert Bresson ;
1963 : Symphonie pour un massacre de Jacques Deray ;
1966 : Le Voyage du père de Denys de La Patellière ;
1969 : L'Armée des ombres de Jean-Pierre Melville ;
1974 : L'Horloger de Saint-Paul de Bertrand Tavernier ;
1974 : Verdict d'André Cayatte ;
1979 : Charles Clément, canut de Lyon, téléfilm de Roger Kahane ;
1980 : Une semaine de vacances de Bertrand Tavernier ;
1981 : Le Voyage à Lyon de Claudia von Aleman ;
1985 : Parole de flic de José Pinheiro avec Alain Delon ;
1992 : Sanguine de Paul Vecchiali avec Pierre Santini ;
1993 : Un crime de Jacques Deray ;
1994 : Lucie Aubrac de Claude Berri ;
1996 : Le Pays des ombres, documentaire sur Lyon de Philippe Roger ;
1996 : Les Voleurs d'André Téchiné ;
1996 : La Divine Poursuite de Michel Deville ;
1998 : Le Gone du Chaâba de Christophe Ruggia, d'après le roman d'Azouz Begag ;
2000 : Lyon police spéciale de Bertrand Arthuys ;
2000 : Tout va bien, on s'en va de Claude Mouriéras ;
2000 : Une affaire de goût de Bernard Rapp ;
2000 : Histoires de vies brisées : Les « double peine » de Lyon, documentaire coréalisé par Bertrand et Nils Tavernier ;
265
2002 : Inventaire filmé des rues de la Croix-Rousse à Lyon de Gérard Courant ;
2002 : Quand tu descendras du ciel d'Éric Guirado ;
2003 : Le Coût de la vie de Philippe Le Guay ;
2004 : Vaada de Satish Kaushik, film de Bollywood ;
2005 : Destination Fourvière de Gérard Courant ;
2005 : Lugdunum (Journal du festival Doc en court 2005) de Gérard Courant ;
2005 : Mon petit doigt m'a dit de Pascal Thomas ;
2006 : Le Parfum de Tom Tykwer, d'après le roman de Patrick Süskind ;
2007 : Après lui de Gaël Morel ;
2007 : Détrompez-vous de Bruno Dega ;
2007 : J'veux pas que tu t'en ailles de Bernard Jeanjean ;
2007 : La Vérité ou presque de Sam Karmann ;
2007 : La Fille coupée en deux de Claude Chabrol ;
2008 : Les Liens du sang de Jacques Maillot ;
2009 : Je te mangerais de Sophie Laloy ;
2009 : Irène d'Alain Cavalier ;
2009 : Complices de Frédéric Mermoud ;
2011 : Les Lyonnais d'Olivier Marchal ;
2011 : Les Deux Lyon de Gérard Courant ;
2013 : Pour une femme de Diane Kurys ;
2013 : Seulement Lyon de Gérard Courant ;
2014 : Barbecue d'Éric Lavaine ;
2016 : Amis publics d'Edouard Pluvieux ;
2016 : Mandorla de Roberto Miller ;
2016 : Corps étranger de Raja Amari ;
2017 : De plus belle d'Anne-Gaëlle Daval ;
2018 : Grâce à Dieu de François Ozon ;
2019 : Alice et le Maire de Nicolas Pariser.

Salles de cinéma à Lyon


Groupement régional d'actions cinématographiques
266
Festival Lumière ou Grand Lyon Film Festival , depuis 2009
Festival du cinéma chinois en France
Doc en courts
Fenêtres sur le cinéma du Sud de Lyon
Festival Les Reflets du cinéma ibérique et latino-américain de Villeurbanne
Hallucinations collectives

Théâtre

Lyon dispose de nombreux théâtres et salles de spectacles.

La ville de Lyon a mis en place le Pass Culture permettant aux étudiants de Lyon de voir les pièces de spectacle
267
au prix de 4 € . Diverses autres cartes (municipales ou non) permettent d'accéder à de nombreux spectacles.

Théâtre des Célestins (69002)


Théâtre de la Croix-Rousse (69004)
Opéra de Lyon (69001)
Théâtre national populaire (Villeurbanne)
Nouveau Théâtre du 8e (69008)
L'auditorium de Lyon avec son orgue.
Théâtre de la Comédie de Lyon (69002), ou Théâtre des Marronniers, anciennement Théâtre du
Cothurne
268
Théâtre Comédie Odéon (69002)
269
Théâtre Nouvelle Génération (69009, Vaise)
270
Théâtre des Ateliers (TNG, 69002)
271
Théâtre des Asphodèles (69003)
272
Théâtre de la Renaissance (Oullins)
273
Théâtre Le Sémaphore (Irigny)
274
Théâtre du grabuge (69008)
275
Théâtre de l'Est Lyonnais ou Théâtre de la Satire (Vénissieux)
276
Théâtre des Clochards Célestes (69001)
277
Théâtre de l'Iris (Villeurbanne)
278
Théâtre du Point du Jour (69005)
279
Théâtre de l'Élysée (69007)
280
Théâtre des Marronniers (69002)
281
Théâtre Tête d'or (69003)
Halle Tony-Garnier
Maison de la danse (69008)
Le Lavoir public
Auditorium Maurice-Ravel (69003)
Scène découverte (autres) :
A Thou Bout d’Cha nt
École de Cirque de Lyon - MJC Ménival
Espace 44
Kraspek Myzik
Le Croiseur
Salle du Goethe Institut (69002)
et de nombreux cafés-théâtres, dont
282
Théâtre Improvidence ;
283
Café Théâtre Le Repère ;
Théâtre Lulu sur la Colline (69007) ;
Le Complexe du Rire ;
Le Nid de Poule ;
Le Nombril du Monde ;
Espace Gerson ;
Le Boui-Boui ;
Le Rideau rouge.

De nombreuses troupes de théâtre ne disposent pas de salle permanente professionnelle.

L'ensemble muséal des Musées Gadagne contient un Musée des Arts de la Marionnette, hommage nécessaire à Guignol, Gnafron, Madelon, Mère Cottivet, encore
joués dans les deux théâtres de Guignol, mais aussi à leur prédécesseur, Laurent Mourguet.

Danse

Danse à Lyon (rubriques) ;


Ballet de l'Opéra de Lyon ;
Maison de la danse ;
284
Biennale de la danse de Lyon depuis 1984 ;
Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon (CNSMD) depuis 1980 ;
285
Histoire de la danse à Lyon ;
286
Site municipal Lyon/Culture/Danse .
Parmi les chorégraphes et danseurs et danseuses ayant investi dans la région lyonnaise :
287 Conservatoire national supérieur
Davy Brun ;
Maguy Marin ; musique et danse de Lyon.
Mourad Merzouki ;
288
Michel Hallet Eghayan, et la compagnie Hallet Eghayan .

Bibliothèques

La Bibliothèque municipale de Lyon est organisée en réseau, et regroupe 15 établissements. La bibliothèque de La Part-Dieu constitue le pôle central du réseau.
289
C'est la plus grande bibliothèque municipale de France . Elle contient 1,8 million de documents.

Culture populaire

Lyon a conservé ses traditions populaires :

Le soir du 8 décembre est marqué par la Fête des Lumières (ou Illuminations) ; c'est la véritable
fête qui identifie les Lyonnais. À l'origine célébration de la Vierge Marie, également devenue de
nos jours fête touristique, pendant laquelle les Lyonnais mettent des lampions appelés
lumignons à leurs fenêtres. L'archevêque bénit la ville depuis la colline de Fourvière à l'occasion
du renouvellement du vœu des échevins, le 8 septembre (fête de la Nativité de la Vierge). Le
maire de Lyon lui remet à cette occasion un écu d'or et un cierge, en signe de reconnaissance à
Notre-Dame de Fourvière. Trois coups de canon sont tirés et la grosse cloche de la primatiale
Saint-Jean retentit au moment de la bénédiction. Cette tradition remonte au XIXe siècle, bien que
la célébration annuelle de la Vierge Marie date de l'épidémie de peste de 1643.
Lyon est un haut lieu de la pratique du jeu de boules (la fameuse boule lyonnaise), notamment Bougies lors du 8 décembre.
sur les quais du Rhône et de la Saône, ainsi que dans des clos consacrés à ce sport, comme
au Clos Jouve de la Croix-Rousse. Un tournoi annuel est organisé au printemps sur la place
Bellecour.
C'est pour désaltérer les joueurs que le pot (bouteille de 46 cl à fond épaissi) aurait été créé, permettant ainsi de contenir les vins locaux
sans crainte que la bouteille ne se renverse. On retrouve ce type de bouteille notamment dans les bouchons lyonnais.

Les fenêtres lyonnaises sont traditionnellement ornées d'un lambrequin, derrière lequel se cache un store appelé jalousie. Autre spécificité
architecturale locale, les façades lyonnaises sont traditionnellement colorées dans des tons chauds (beige, ocre, rose, rouge) ; les toits de la
ville sont constitués de tuiles romaines aux tons rouges/bruns et comportent de hautes cheminées en brique. Les toits des grands bâtiments
publics (Hôtel de Ville, Hôtel-Dieu, Facultés…) sont quant à eux en ardoise.
La colline de La Croix-Rousse a sa propre république et son propre gouvernement « la République des Canuts », son actuel président est
Gérard Truchet. À l'image de la butte Montmartre, la colline cultive 300 pieds de vigne gamay dans le parc de la Cerisaie.
La traditionnelle fête Renaissance des Pennons dans le Vieux Lyon.
Lyon est également appelée Ville-Lumière ou Ville des Lumières en raison de la fête des Lumières, de la naissance
du cinéma et de son plan lumière, entre autres.

Langue et accent lyonnais

La ville de Lyon faisait partie de l'aire de locution du franco-provençal (et se nomme Liyon dans cette langue).
e
Cependant, le français a doucement remplacé la déclinaison locale qui s'est maintenue jusqu'au XIX siècle dans
les faubourgs (la Croix-Rousse, la Guillotière, Vaise), et surtout en zone rurale.

Cependant, le parler lyonnais, qui est une variante régionale du français, conserve certains particularismes de
vocabulaire et d'accent réputé traînant et chantant : le son « eu » serait ajouté à chaque fin de mot et prononcé par
ailleurs de manière plus fermée que dans le reste de la France. L'utilisation intempestive du « y » pour remplacer
Jalousies et lambrequins font partie
le « le » complément d'objet direct inanimé est également caractéristique, exemple : « fais-y » au lieu de « fais-
de l'architecture lyonnaise.
le », mais « va le voir » ne change pas. Ce phénomène est hérité directement de la langue lyonnaise, qui possède
ce pronom neutre. Le parler lyonnais donne également aux jeunes personnes le surnom de « gones » pour les
garçons et « fenottes » pour les filles, mais ce dernier terme est tombé en désuétude.

La Plaisante Sagesse lyonnaise est un recueil de maximes lyonnaises.

Patrimoine gastronomique

Lyon est réputée pour sa gastronomie, Curnonsky dans son ouvrage Principe des gastronomes consacra Lyon,
« Capitale mondiale de la gastronomie ». Le critique culinaire allemand Jörg Zipprick dit : « La culture
Aire de locution de l'arpitan (franco-
gastronomique ne se mesure pas au nombre de grands restaurants, même si Lyon est très bien placée ; elle se
290 provençal) dont fait partie la langue
mesure dans son quotidien, et là, il n’y a pas photo, Lyon est numéro un. » La ville compte des chefs lyonnaise.
mondialement connus, notamment Paul Bocuse et Eugénie Brazier, une des mères de cette profession où les
hommes sont majoritaires. Georges Blanc, dont le fief est à Vonnas, dans l'Ain, tient cependant aussi un
restaurant à Lyon. Les chefs doublement étoilés Jean-Christophe Ansanay-Alex, Philippe Gauvreau, Mathieu
Vianney, Guy Lassaussaie et Nicolas Lebec honorent eux aussi la gastronomie lyonnaise.

On peut goûter à la riche cuisine locale dans des restaurants lyonnais, dont une vingtaine sont certifiés
authentiques, les bouchons, concentrés surtout dans les ruelles du Vieux Lyon, le quartier des Terreaux, la rue
Mercière et la rue des Marronniers sur la Presqu'île. Les Halles de Lyon-Paul Bocuse, situées dans le
3e arrondissement, sont un autre grand lieu de la gastronomie lyonnaise. Parmi les plats typiques, voici ce qu'on
vous proposera : en entrée la salade lyonnaise, le tablier de sapeur, les grattons, la rosette de Lyon, le saucisson à
cuire ou saucisson brioché ou encore le jésus. En plat principal les quenelles de brochet, les pommes dauphine,
La rue Mercière, jalonnée de
l'andouillette, le poulet Célestine ou encore le gratin de cardons. En dessert la pogne, la tarte à la praline ou des
restaurants, est un haut lieu
confiseries telles que les coussins de pâte d'amande, les bugnes (beignets consommés plutôt vers Mardi gras) ou touristique de Lyon.
la papillote (confiserie des fêtes de Noël). En fromage, les typiques saint-marcellin (fromage de l'Isère), saint-
félicien (fromage du Dauphiné), mont-d'Or, ou la cervelle de canut. Lyon est situé au centre des grandes régions
viticoles du Beaujolais et des côtes-du-rhône riches en appellations d'origine contrôlée.

La gastronomie lyonnaise a inspiré certaines maximes encore entendues aujourd'hui :

« Lyon est une ville arrosée par trois grands fleuves : le Rhône, la Saône et le Beaujolais. » Léon Daudet ;
291
« La Légion d'honneur de Lyon ? La rosette ! » Boris Vian.
Au Guide Michelin, Lyon compte 3 restaurants deux-étoiles et 7 restaurants une-étoile. Mais la région lyonnaise (qui comprend les restaurants étoilés de Lyon)
compte 2 restaurants trois-étoiles, 6 deux-étoiles et 12 une-étoile. Au bout du compte la région Rhône-Alpes est une des régions les plus distinguées en 2010 avec
4 restaurants trois-étoiles, 21 deux-étoiles et 46 une-étoile.

Enfin, la ville est candidate pour l'accueil de la Cité de la gastronomie à la suite de l'inscription du repas gastronomique des Français au patrimoine culturel
immatériel de l'humanité.

8 décembre

Le 8 décembre 1852, l'inauguration de la statue de la Vierge Marie, au-dessus de la basilique Notre-Dame de Fourvière, doit avoir lieu. Cet événement avait été
reporté à cause d'une crue de la Saône. Il aurait dû à l'origine se dérouler le 8 septembre, jour de la fête de la Nativité de la Vierge et date anniversaire du vœu des
échevins de 1643. Or le 8 décembre, alors que la Fête se prépare et que les notables catholiques lyonnais proposent d'illuminer les façades de leurs maisons
comme cela se fait traditionnellement pour les grands événements, un orage s'abat sur Lyon. Mais heureusement, il refait beau et alors les Lyonnais qui avaient
tant attendu l'événement, illuminent les fenêtres et descendent dans les rues.
La coutume est restée à Lyon depuis 1852 jusqu'à nos jours, sous les noms « illuminations » ou plus simplement « 8 décembre », et depuis 1999 « Fête des
Lumières » : elle s'étend désormais sur 4 jours avec un grand nombre d'événements et de spectacles de lumières.

Lyon dans les arts

Lyon dans la littérature

1900

Calixte ou L'introduction à la vie lyonnaise, Jean Dufourt, Plon (1926) (réédité en 1941,1992,
2002) ;
Voir les nombreux livres sur Lyon de l'auteur Marcel E. Grancher (1897-1976) ;
Laurette ou Les amours lyonnaises, Jean Dufourt, (réédité, ELAH 2003) ;
Claudine de Lyon, Marie-Christine Helgerson, éditions Flammarion, collection castor poche
(réédité en 1998) ;
La Gerbe d'or, Henri Béraud, éditions de France (1928) ;
Myrelingues, la brumeuse, Claude Le Marguet (1930), réédition : éditions des Traboules
(2004) ;
Dame de Lyon, Joseph Jolinon, Les Éditions de Rieder (1932) ;
Ciel de suie, Henri Béraud, Éditions lyonnaises d'Art et d'Histoire de Lyon (1933) ;
Noune de Lyon, Georges Montagnier, L'Imprimerie de Lyon, Hachette (1935), réédition dans
Œuvres complètes, réunies et présentées par Jean-Paul Montagnier, Nancy, Langres, 2011 ;
Un Mariage à Lyon, Stefan Zweig, contient sept nouvelles (1901 à 1929) ; Henri Béraud est l'un des écrivains
Les Mystères de Lyon, Jean de La Hire, éditions Tallandier Jules (1938) et éditions Marabout, lyonnais ayant le plus mis Lyon dans
collection Bibliothèque Marabout no 1045 (1979). ses romans.

1950

Les Deux Étendards, Lucien Rebatet, éditions Gallimard (1951, réédité en 1991) ;
Satan comme la foudre, Pierre Molaine, éditions Corréa (1955) ;
L'Amour en vogue, Bernard Pivot, éditions Calman-Lévy (1959) ;
Sales Mioches !, Éric Schiavinato, Skiav, Olivier Berlion, Éric Corbeyran, éditions Casterman (années 1960) ;
Le Tour de Gaule d'Astérix par René Goscinny et Albert Uderzo (1965) ;
San-Antonio chez les « Gones », Frédéric Dard, éditions Fleuve Noir (1968) ;
Brumerives, Gabriel Chevalier, éditions Flammarion (1968) ;
Les Six Compagnons, Paul-Jacques Bonzon (de 1961 à 1994) ;
Le Voyage du père, Bernard Clavel, collection J'ai Lu no 300 (1969) ;
Félicité de la Croix-Rousse, Charles Exbrayat, éd. Librairie des Champs-Élysées, collection Club Des Masques no 215 (1974).
(ISBN 2-702400-28-0) ;
Les Galaxiales 2 - La Terre en ruine, Michel Demuth, éditions J'ai Lu (1979) ;
Les Ombrelles du quai Pierre-Scize, Jacques Serverin, éditions Jean Honoré (1979) ;
Monsieur de Lyon, Nicole Avril, éditions Albin Michel (1979).

1980

Le Revenant, René Belletto, éditions Hachette (1981), réédition éditions P.O.L. (2006) ;
Couvre-feux, Clarisse Nicoïdski, éditions Ramsay (1981) ;
Sur la terre comme au ciel, René Belletto, éditions Hachette (1982), réédition éditions P.O.L. (2006) ;
Place des Angoisses, Jean Reverzy, éditions Flammarion (1954), collection Points Roman (1982) ;
Les Canuts, Emile Vingtrinier (1984), réédition éditions des Traboules (2002) ;
Ils partiront dans l'ivresse, Lucie Aubrac (1984) ;
Abû ğahl ad-Dahhâs (‫)أﺑﻮ ﺟﻬﻞ اﻟﺪّﻫّﺎس‬, Amor Ben Salem, éd. Maison tunisienne de l'édition, 1984 (réédité, L'Univers du livre, Tunis, 2005).
(ISBN 9973786246) ;
L'Enfer, René Belletto, éditions P.O.L. (1986), prix Femina 1986 ; Prix du Livre Inter 1986 ;
Loin de Lyon, René Belletto, éditions P.O.L. (1986) ;
Le Serment des catacombes, Odile Weulersse, (1986) ;
Le Gone du Chaâba, Azouz Begag, éditions du Seuil, Collection Points Virgule, (1986) ;
La Première Alliance, Nicole Avril, éditions Flammarion (1986) ;
Cœur de Lion, Sissel Lie (1988).

1990

La Fin des temps, et après, Dominique Douay, éditions Denoël (1990) ;


Le Patriarche, Amor Ben Salem, coll. « Vécu », éd. ICARE (1993). (ISBN 2907332112) ;
Quelques jours à Lyon, Jean Lods, éditions Calman-Lévy (1994) ;
La Salamandre, Marc Paillet, 10/18 (1995) ;
Ville de la peur, René Belletto, éditions P.O.L. (1997) ;
Le Premier Accroc coûte deux cents francs, Elsa Triolet, Gallimard (1997) ;
Le Boiteux de la Croix-Rousse, Bernard Schreier, éditions du Delta (1997) ;
La Révolte à deux sous, Bernard Clavel, Albin Michel, 1992 (la révolte des canuts de 1831 sous forme romancée et réaliste) ;
Les Chiennes savantes, Virginie Despentes, éditions J'ai Lu (1999) ;
Confidences des deux rivages, Claudine Vincenot, éditions Anne Carrere (1999) ;
La Princesse de Lyon, Jerzy Rayzacher, éditions Fleurs du Mal (1999) ;
Les Fontaines de Lugdunum, Alain Larchier, éditions des Traboules (1999) ;
Le Piège, Valerio Evangelisti, éditions Payot (2000) ;
Éthique en toc, Le Poulpe, Didier Daeninckx, éditions Baleine (2000) ;
Saône interdite, Le Poulpe, Francis Pornou, éditions Baleine (2000) ;
Gens de Lyon, Collectif, éditions Omnibus (2000) ;
L'Irrésolu, Patrick Poivre d'Arvor, éditions Albin Michel (2000), prix Interallié ;
120, Rue de la Gare, Léo Malet, éditions Pocket (2001), et l'adaptation par Jacques Tardi, éditions Casterman (1997).

2000

Trois Enfants, un destin, Didier Poudiere, éditions des Ardillats (2001) ;


L'Ombre de Guignol, Jack Chaboud, éditions des Traboules (2002) ;
Lyon : Les gones en noir, Collectif, recueil de 6 nouvelles, éditions Autrement (2002) ;
Le Guignol sanglant des Traboules, Ewan Blackshore, édition de la Sentinelle (2002) ;
Trottoir noir, Claude Tamet de Bayle (2003) ;
Transparances, Ayerdhal, éditions Au diable Vauvert (2004) ;
La Voix des dragons, Didier Quesne, éditions Nestiveqnen (2005) ;
Suleyman, Simon Sanahujas, éditions Black Coat Press (2005), réédition éditions Lokomodo (2011) ;
DiS, Mirko Vidovic, éditions Lulu.com (2006). (ISBN 978-1-8472879-9-1) ;
Gamines, Sylvie Testud, éditions Fayard (2006) ;
La ligne de sang, DOA, éditions Gallimard (2007) ;
Camino 999, Catherine Fradier, éditions Après la Lune (2007) ;
Tout ce qu'il voulait, Albert Élyse, éditions Amalthée (2007) ;
Les Douceurs amères, Arno Couturier, éditions Amalthée (2007) ;
Dyl, Mirko Vidovic, éditions Lulu.com (2007). (ISBN 978-1-8475333-2-6) ;
Expéron, Hélène Cruciani, éditions Griffe d'encre (2007) ;
Qui est Léopard Nicolos ?, Jack Chaboud. Éditions Balivernes (2007) ;
L’Étrange Visiteur du 8 décembre, Jack Chaboud. Éditions Oskar (2008) ;
Le Maître des gargouilles, Nicolas Le Breton. Éditions Les Moutons électriques (2008) ;
La Traversée du Potomac, Jeanne-Martine Vacher, éditions Panama (2008) ;
L'Été de feu, Alain Darne, éditions Belfond (2008) ;
Le Mystère Léopard Nicolos, Jack Chaboud. Éditions Balivernes (2008) ;
Pour une poignée de Koumlaks…, Sellig, éditions Rivière Blanche (2008) ;
L'Hiver de sang, Alain Darne, éditions Belfond (2009) ;
Nicolos contre les hommes Léopard, Jack Chaboud. Éditions Balivernes (2009) ;
Un homme louche, François Beaune, éditions verticales (2009).

2010

La Parallèle Vertov, Frédéric Delmeulle, éditions Mnémos (2010) ;


L'Homme à tête d'horloge, Jack Chaboud, éditions Balivernes (2010) ;
Des clones et des Koumlaks, Sellig, éditions Rivière Blanche (2010) ;
L'Homme de Lyon, François-Guillaume Lorrain, éditions Grasset (2011) ;
L'Art français de la guerre, Alexis Jenni, éditions Gallimard (2011) ;
Dix, Éric Sommier, éditions L'arpenteur (2011) ;
Mont Blanc, Fabio Viscogliosi, éditions Stock (2011) ;
Le Sang des bistanclaques, Odile Bouhier, éditions Presses de la cité (2011) ;
L'Œil au beurre noir, Pierre Molaine, éditions des Traboules (2011) ;
Demain tu pars en France, sous titré "Du ravin béni-safien au gros caillou lyonnais", Claude Diaz, éditions L'Harmattan (2011) ;
De mal à personne, Odile Bouhier, éditions Presses de la Cité (2012) ;
Les Pousse-Pierres, Arnaud Duval, éditions du Riez (2011), réédition : éditions Folio SF (2014) ;
Les États crépusculaires, Jack Chaboud, éditions Black Ebook (2013) ;
Le Nom de Lyon, Gilbert Vaudey, éditions Christian Bourgois (2013) ;
La Part de l'aube, Éric Marchal, éditions Anne Carrière (2013) ;
Et elles passèrent sur l'autre rive, Marie-Françoise Landrot, éditions Béatitudes (2013) ;
La marque des Soyeux, Laura Millaud, éditions Balivernes (2014) ;
Le Fleuve guillotine, Antoine de Meaux, éditions Phébus (2015) ;
Chimère captive, Mathieu Rivero, éditions Moutons électriques (2016) ;
Plus tard, je serai un enfant, Éric-Emmanuel Schmitt, éditions Bayard (2017) ;
L’Empire électrique, Victor Fleury, éditions Bragelonne (2017) ;
La Colline aux corbeaux, Heliane Bernard & Christian-Alexandre Faure, Premier tome de la saga "Les dents noires", éditions Libel, (2018).

Lyon en poésie

Lyon dans la peinture

Depuis toujours, la géologie de la ville a offert aux peintres de nombreux paysages aux lumières contrastées.

Le château de Pierre Scize a été peint par William Marlow (1770) ;


La Saône a été peinte par Charles-François Nivard (1804) ;
Les quais de Saône avec ses ponts a été peint par Laurent-Hyppolite Lemayrie (1830) ;
Le marché de l'Arbresle par Louis Guy (1851) ;
L'Hôtel-Dieu et Les usines au confluent ont été peints par René Chancrin (1930) ;
La ville a été le thème central de Jean Couty (1907-1991) ;
La gare Saint-Paul a été peinte par Jean Fusaro (1986) ;
La rue du Lac a été peinte par Yves Drouet (1992). Tableau de William Marlow, 1770.

Lyon au cinéma et à la télévision

La ville étant le berceau du cinéma, beaucoup de films et séries y ont été tournés. Depuis 1990, le cinéma local est activement soutenu par la Région.

1937 : L'Affaire du courrier de Lyon de Claude Autant-Lara


1946 : Un revenant de Christian-Jaque
1953 : Thérèse Raquin de Marcel Carné, d'après le roman d'Emile Zola
1973 : Le Mariage à la mode de Michel Mardore
1974 : Verdict de André Cayatte
1974 : L'Horloger de Saint-Paul de Bertrand Tavernier
1979 : Charles Clément, canut de Lyon (téléfilm) de Roger Kahane
1980 : Une semaine de vacances de Bertrand Tavernier
1981 : Le Voyage à Lyon de Claudia von Aleman
1992 : Le Lyonnais (série) de Cyril Collard
1996 : Les Voleurs de André Téchiné
2001 : Oui, mais… de Yves Lavandier
2002 : Jean Moulin (téléfilm) de Yves Boisset
2007 : Après lui de Gaël Morel
2007 : La Vérité ou presque de Sam Karmann
2008 : Les Liens du sang de Jacques Maillot
2009 : Complices de Frédéric Mermoud
2010 : Interpol (série) de Franck Ollivier
2011 : Les Lyonnais de Olivier Marchal
2011 : Toutes nos envies de Philippe Lioret
308
2012 : Les Galériens (téléfilm) de Pierre Isoard
2013 : 11.6 de Philippe Godeau
2013 : Pour une femme de Diane Kurys
2013 : Chérif de Lionel Olenga, Laurent Scalese et Stéphane Drouet
2014 : Arrête ou je continue de Sophie Fillières
2015 : Disparue (mini-série) de Charlotte Brandström
2016 : Amis publics d'Edouard Pluvieux
2016 : Mandorla de Roberto Miller
2016 : Corps étranger de Raja Amari
2017 : De plus belle d'Anne-Gaëlle Daval
2018 : Grâce à Dieu de François Ozon
2019 : Victor et Célia de Pierre Jolivet
2019 : Alice et le Maire de Nicolas Pariser

Lyon dans la chanson

1928 : plusieurs chansons sur Lyon, dans l'album La Chanson de Lyon, de Xavier Privas
1984 : chanson Lyon-sur-Saône, dans l'album Tout est permis, rien n'est possible de Bernard Lavilliers
2009 : chanson Lyon Presqu'île (chanson), interprétée par Benjamin Biolay et Alka Balbir, dans l'album La Superbe de Benjamin Biolay
Lyon en BD

Olivier Berlion & Éric Corbeyran, série Sales Mioches, chez Casterman, Paris, depuis 1997

1 : L'Impasse, 2 : L'Île Barbe, 3 : La Ficelle, 4 : Mauvaise pente, 5 : La veuve Pigeon, 6 : Les Frères Dalessandre, 7 : L'Atalante, 8 :
L'Affaire du Coufin

Personnalités liées à la commune


Consulter les catégories : Naissance à Lyon et Naissance dans le département du Rhône.

Lyon est le lieu de naissance de nombreuses célébrités et a été marquée par de nombreuses figures de l'histoire
nationale.

L'empereur romain Claude y naît ainsi que son lointain successeur Caracalla. La période romaine est marquée par
les martyrs chrétiens de Sainte Blandine et Saint Irénée avant d'être marquée par la renaissance carolingienne et
l'évêque Leidrade.

La Renaissance voit naître la littérature lyonnaise grâce aux auteurs Maurice Scève et Louise
Labé appuyés par l'imprimerie et ses artistes Barthélemy Buyer et Jean de Tournes.
Le XVIIe siècle voit la venue au jour des artistes Guillaume et Nicolas Coustou, du sculpteur
Coysevox, ainsi que la plus grande partie de la vie de géomètre Girard Desargues.
Le XVIIIe siècle est marqué par la présence des architectes ou urbanistes Delamonce, Perrache Un Lyonnais célèbre, Guignol.
et Morand.
La fin du XVIIIe siècle voit la naissance d'André-Marie Ampère (1775-1836), qui sera un
mathématicien et physicien universellement connu, dont le fils, Jean-Jacques Ampère (1800-1864), sera historien et écrivain. Citons encore
Paul Chenavard, peintre né en 1807, Antonin Louvier architecte du département du Rhône de 1818 à 1850, architecte de l'opéra de Lyon et
Robert Giroud architecte de l'hôtel de ville de Villeurbanne né en 1895.
Antoine Chevrier (1826-1879), prêtre, fondateur de la Société du Prado, vouée à l'évangélisation des pauvres ; béatifié en 1986 par le Pape
Jean-Paul II. Autre prêtre célèbre né à Lyon : l'abbé Pierre (Henri Grouès) (1912-2007).
La fin du XIXe siècle et le tournant du XXe siècle voient la naissance des architectes ou urbanistes Hector Guimard (1867), Tony Garnier
(1869) et celle du cinéma par les frères Lumière.
En 1900, naît Antoine de Saint-Exupéry.
La période contemporaine inaugurée par l'écrivain voit la naissance de musiciens et de gens du spectacle : Maurice Jarre (1924) et son fils
Jean-Michel Jarre (1948), Jacques Martin (1933), Bernard Pivot (1935), Bertrand Tavernier (1941) avant d'être croquée par Dubouillon
(1943).

Ont également vu le jour à Lyon le réalisateur, acteur, compositeur et homme de théâtre Alexandre Astier (1974), les humoristes
Florence Foresti (1973) et Sellig, la chanteuse Liane Foly (1962), l'écrivain Bernard Simeone (1957), la journaliste Clélie Mathias
(1979) et le professeur d’aïkido Alain Peyrache (1950).

La politique du XXe siècle est marquée par le long mandat d'Édouard Herriot, auquel succèdent Louis Pradel, Francisque Collomb, Michel Noir, Raymond Barre et
Gérard Collomb, tous marqués par les figures de proue de la gastronomie locale Eugénie Brazier et Paul Bocuse et celles du sport, Jean-Michel Aulas, Karim
Benzema et les joueurs emblématiques de l'Olympique lyonnais, le champion de patinage Gwendal Peizerat (1972) ou le cycliste Sylvain Calzati (1979). Des
artistes lyonnais peu connus en France deviennent même des ambassadeurs culturels de Lyon à l'étranger au début du XXIe siècle, tels le chanteur Dantès en Chine
ou le cinéaste d'avant-garde Gérard Courant au Moyen-Orient. Des acteurs comme Mimie Mathy (1957, actrice qui a notamment joué dans la série "Joséphine
Ange Gardien"), et Clovis Cornillac.

Héraldique, devise et logotype


309
Les armoiries de Lyon remontent au Moyen Âge et étaient celles des comtes de Lyon. Elles sont constituées
de gueules au lion d'argent rampant. C'est aux environs de 1320 que le chef d'azur à trois fleurs de lys d'or est
ajouté au lion symbolisant la protection royale. À la Révolution, les armoiries disparaissent. Napoléon Ier les
restaure en 1809 avec quelques modifications : les fleurs de lys sont remplacées par trois abeilles symbole du
nouvel empire. C'est à cette période qu'apparaît la couronne murale aux sept créneaux d'or, symbole des villes
fortifiées de l'Antiquité. Au début de la Restauration, la ville reprend ses armes traditionnelles. En 1819, elle
obtient du roi Louis XVIII l'ajout d'une épée dans la patte supérieure du lion, signe de reconnaissance au roi lors
des événements de 1793 (notamment avec le soulèvement de Lyon contre la Convention nationale et ensuite
contre la Convention montagnarde). La Monarchie de Juillet en 1830 rejette les fleurs de lys, sans reprendre les
abeilles et les remplace par des étoiles qui se veulent neutres. À partir de ce moment, les plus libres fantaisies
e
sont livrées sur le blason, des reproductions sont appelées « fausses armoiries ». Au début du XX siècle, la
municipalité décide de reprendre le blason au lion sans épée, avec les trois fleurs de lys, emblème de la cité
Armoiries de la ville de Lyon.
pendant six siècles. Ce sont des armes parlantes, c'est-à-dire que le blason se lit non pas comme un symbole, mais
comme un rébus : le lion d'argent est une métonymie du phonème Lyon.
Une des devises principales attribuées à la ville est en latin : Virtute duce, comite fortuna : « La vertu pour guide,
Note 6
la fortune pour compagne » . En réalité, elle a été empruntée à Sébastien Gryphe qui l’imprimait en tête de
ses éditions, et est extraite mot pour mot d'une lettre de Cicéron à Lucius Munatius Plancus, le fondateur de la
310
ville (Ad familiares ; X.3) . Une autre est le cri de guerre de la « rebeyne » de 1269, Avant ! Avant ! Lion le
311
melhor ! en ancien lyonnais (Avant ! Avant ! Lyon le meilleur ! en français).

La sainte patronne est sainte Blandine, fidèle de la première communauté chrétienne de Lugdunum et décédée en
martyre.
Bannière de la ville de Lyon.

Voir aussi

Bibliographie
Jean-Pierre Gutton, Histoire de Lyon illustrée, Paris, Le Pérégrinateur, 2008 (ISBN 2-910-35248-X).
André Latreille, Richard Gascon et al., Histoire de Lyon et du Lyonnais, Toulouse, Privat, 1975 (ISBN 2-708-94701-X)
Bruno Benoît, L'identité politique de Lyon : entre violences collectives et mémoire des élites, 1786-1905, Paris, France, L'Harmattan, 1999,
242 p. (ISBN 978-2-738-47465-0)
Éric-Emmanuel Schmitt, Guignol aux pieds des Alpes, Paris, National geographic France, 2002 (ISBN 2-845-82053-4)
Bruno Benoît et Roland Saussac, Histoire de Lyon, Brignais, Ed. des Traboules, 2005 (ISBN 2-915-68100-7)
Xavier Delalaing (photogr. Vincent Formica), Lyon, Paris, Ed. Déclics, 5 novembre 2002, 110 p. (ISBN 978-2-847-68012-6).
Gilbert Bouchard, Histoire de Lyon en BD, éditions Glénat (en plusieurs tomes).

Gilbert Bouchard, L'histoire de Lyon en BD, t. 1 : De l'époque romaine à la Renaissance, Grenoble, Glénat, 2005
(ISBN 978-2-723-44774-4).
Gilbert Bouchard, L'histoire de Lyon en BD, t. 2 : De la Renaissance à la Révolution, Grenoble, Glénat, 2006 (ISBN 978-2-723-45247-2).
Gilbert Bouchard, L'histoire de Lyon en BD, t. 3 : De la Révolution à nos jours, Grenoble, Glénat, 2007 (ISBN 978-2-723-45653-1).
Nicolas Jacquet, Façades lyonnaises : 2000 ans de création architecturale et de confluence culturelle, Paris, Beaux jours,
19 septembre 2008, 240 p. (ISBN 978-2-351-79026-7)
Marie Josèphe Moncorgé, Lyon 1555, capitale de la culture gourmande au XVIe siècle [cuisine, confiture, diététique, cosmétique, Lyon, Éd.
lyonnaises d'art et d'histoire, 6 octobre 2008, 240 p. (ISBN 978-2-841-47198-0)
Patrice Béghain, Bruno Benoit, Gérard Corneloup et Bruno Thévenan, Dictionnaire historique de Lyon, Lyon, Stéphane Bachès,
coll. « Mémoire », 2009, 1501 p. (ISBN 2915266654 et 978-2915266658)
Jean-Yves Authier, Yves Grafmeyer, Isabelle Mallon et Marie Vogel, Sociologie de Lyon, Paris, la Découverte, 2010 (ISBN 978-2-707-15602-0)
Claude Bayle, Lyon vandalisée, Péronnas, Editions de la Tour Gile, 1996 (ISBN 978-2-878-02247-6)
Jacques Rey et Georges Fessy, Lyon, cité radieuse : une aventure du mouvement moderne international, Lyon, Libel, 2010
(ISBN 978-2-917-65911-3)
Jacques Gadille (dir.), René Fédou, Henri Hours et Bernard de Vregille, Le diocèse de Lyon, vol. 16, Paris, Beauchesne, coll. « Histoire des
diocèses de France », 1983, 350 p. (ISBN 2-7010-1066-7)
André Pelletier, Jacques Rossiaud, Françoise Bayard et Pierre Cayez, Histoire de Lyon : des origines à nos jours, Lyon, Éditions lyonnaises
d'art et d'histoire, 2007, 955 p. (ISBN 2-841-47190-X et 978-2-841-47190-4, lire en ligne (http://www.editions-lyonnaises.fr/catalogue-bibliolyon-1.htm))
Armand Desbat et al. (postface Christian Goudineau), Lugdunum, naissance d'une capitale, Gollion (Suisse), Infolio, 2005
(ISBN 978-2-884-74120-0).
Jacques Beaufort (préf. Yves Belmont, photogr. Jacques Beaufort), Vingt siècles d'architecture à Lyon et dans le grand Lyon : des aqueducs
romains au quartier de la Confluence, St-Julien-Molin-Molette, France, J.-P. Huguet, 2009, 223 p. (ISBN 978-2-915-41296-3,
OCLC 613562829 (http://worldcat.org/oclc/613562829&lang=fr)).
Matthieu Poux, Hugues Savay-Guerraz, Anaïs Tournier et al., Lyon avant Lugdunum, Gollion (Suisse) Lyon, Infolio Département du Rhône,
2003 (ISBN 978-2-884-74106-4).
Amable Audin, Lyon. miroir de Rome dans les gaules., Fayard, coll. « resurrection du passe. », 1965.
Alfred Colling, La Prodigieuse Histoire de la Bourse, 1949.
Laurent Bonzon et Vincent Brunot, Lyon vues dessinées, Fage Edition, 2012

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Articles connexes
Lyon (https://commons.wikimedia.org/wiki/Categor
Liste des communes de la métropole de Lyon y:Lyon?uselang=fr), sur Wikimedia Commons
312
Consulats à Lyon
Lyon, sur le Wiktionnaire Lyon, sur Wikisource

Lyon, sur Wikinews Lyon, sur Wikivoyage


Liens externes
Site de la mairie (http://www.lyon.fr/)
Site de la communauté urbaine de Lyon (http://www.grandlyon.com/)
Site de l'office de tourisme de Lyon (http://www.lyon-france.com/)
Le patrimoine architectural et mobilier de Lyon (http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/memoire_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=INSE
E&VALUE_1=69123) sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de
l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général
Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel (http://viaf.org/viaf/158189703) ·
Bibliothèque nationale de France (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb15272211b) (données (http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb15272211b)) ·
Bibliothèque du Congrès (http://id.loc.gov/authorities/n81086849) · Gemeinsame Normdatei (http://d-nb.info/gnd/4036770-8) ·
Bibliothèque nationale de la Diète (http://id.ndl.go.jp/auth/ndlna/00629419) ·
Bibliothèque nationale d’Israël (http://aleph.nli.org.il/F/?func=find-b&local_base=NNL10&find_code=SYS&con_lng=eng&request=000986522) ·
WorldCat (http://www.worldcat.org/identities/lccn-n81-086849)
Ressources relatives à la géographie : archINFORM (https://fra.archinform.net/ort/631.htm) ·
Insee (communes) (http://www.insee.fr/fr/themes/dossier_complet.asp?codgeo=COM-69123) ·
Thesaurus of Geographic Names (http://vocab.getty.edu/page/tgn/7008772) · Where On Earth (https://www.flickr.com/places/info/609125) ·
Wikimedia Commons (cartes) (https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Maps%20of%20Lyon) ·
(en) GeoNames (http://sws.geonames.org/2996944)
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes : Brockhaus Enzyklopädie (https://brockhaus.de/ecs/enzy/article/lyon-20) •
Dictionnaire historique de la Suisse (http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F6595.php) • Encyclopædia Britannica (https://www.britannica.com/pl
ace/Lyon-France) • Encyclopædia Universalis (https://www.universalis.fr/encyclopedie/lyon/) • Gran Enciclopèdia Catalana (https://www.enci
clopedia.cat/EC-GEC-0037339.xml)

Ressource relative à la recherche : Biodiversity Heritage Library (http://www.biodiversitylibrary.org/creator/178253)

Notes et références

Notes
1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations
légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de
10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la
dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au
1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
3. D'autres primaties ont existé par le passé sur le territoire français, comme celle de Nancy au XVIIe siècle, mais ne subsistent plus à note époque
4. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon
la définition de l'Insee.
5. Les agents biologiques pathogènes sont classés par la Communauté européenne en quatre classes selon le risque encouru par les travailleurs
qui y sont exposés. La classe quatre admet ceux qui causent des maladies graves (souvent mortelles) et exposent les travailleurs à un risque
sévère, ils présentent un risque aigu d’épidémie pour la population, il n’existe ni mesure prophylactique ni traitement à leur encontre 215.
6. On trouve d’autres traductions telles : « qui prend la vertu pour guide aura la fortune pour compagne ».

Références

Insee

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291. Par décret en date du 28 février 1949, rendu sur la proposition du Président du Conseil des Ministres, du Ministre de la défense nationale, et
du Secrétaire d'Etat aux forces armées, Vu la déclaration du Conseil de l'Ordre portant que la nomination du présent décret est faite en
conformité des lois, décrets et réglements en vigueur, la croix de Chevalier de la Légion d'Honneur est attribuée à la ville désignée ci-après :
Au grade de Chevalier LA VILLE DE LYON, Cette nomination comporte l'attribution de la croix de guerre avec palmes. " Grande et fière ville
de France qui n'a cessé au cours de son histoire de donner l'exemple d'un magnifique courage et d'une foi invincible dans les destinées du
pays, a joué, au cours du dernier conflit mondial, un rôle de premier plan dans l'organisation de la lutte clandestine, en devenant un des
centres principaux de la résistance française. A payé un lourd tribut pour la victoire, tant par le nombre élevé de ses enfants morts pour la
France que par les destructions matérielles importantes qu'ele a subies par bombardements et représailles. Pour son exemple, son courage,
la ville de Lyon a droit à la reconnaissance de la Patrie" Signé : Vincent Auriol
292. http://data.bnf.fr/fr/11234183/jean_bach-sisley/
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