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Paris

a
Paris [pa.ʁi] , la ville la plus peuplée de France et l'actuelle capitale du pays, constitue depuis le 1er janvier 2019 une collectivité à
statut particulier nommée Ville de Paris (auparavant, elle était à la fois une commune, la commune de Paris, et un département, le Paris
département de Paris). Elle se situe au cœur d'un vaste bassin sédimentaire aux sols fertiles et au climat tempéré, le bassin parisien, sur
une boucle de la Seine, entre les confluents de celle-ci avec la Marne et l'Oise. Ses habitants s’appellent les Parisiens. Paris est également
le chef-lieu de la région Île-de-France et le centre de la métropole du Grand Paris, créée en 2016. Elle est divisée en arrondissements,
comme les villes de Lyon et de Marseille, au nombre de vingt. L’État y dispose de prérogatives particulières exercées par le préfet de
police de Paris. La ville a connu de profondes transformations dans les décennies 1850 à 1860 à travers d'importants travaux consistant
notamment au percement de larges avenues, places et jardins et la construction de nombreux édifices, dirigés par le Baron Haussmann

Ville la plus peuplée de France, elle est la première parmi les aires urbaines de l'Union européenne devant Londres et la 29e plus peuplée
du monde. Paris compte 2,21 millions d'habitants au 1er janvier 2015. L'agglomération parisienne s’est largement développée au cours du
XX
e
siècle, rassemblant 10,71 millions d'habitants au 1er janvier 2015, et son aire urbaine (l'agglomération et la couronne périurbaine)
comptait 12,53 millions d'habitants.

La position de Lutèce, sur l'île aujourd'hui nommée l'île de la Cité, permettant le franchissement du grand fleuve navigable qu'est la Seine
par une voie reliant le Nord et le Sud des Gaules, en fait dès l'Antiquité une cité importante, capitale des Parisii, puis lieu de séjour d'un
empereur romain. Sa position au centre du territoire contrôlé par les rois francs la fait choisir comme capitale de la France à la place de
Tournai. Située au cœur d'un territoire agricole fertile avec un climat humide et doux, Paris devient une des principales villes de France La tour Eiffel, ainsi que les gratte-ciel de la
au cours du Xe siècle, avec des palais royaux, de riches abbayes et une cathédrale. Au cours du e
XII siècle, avec l'Université de Paris, la Défense en arrière-plan.
cité devient un des premiers foyers en Europe pour l’enseignement et les arts. Le pouvoir royal se fixant dans cette ville, son importance
e
économique et politique ne cesse de croître. Ainsi, au début du XIV siècle, Paris est l'une des villes les plus importantes du monde
chrétien. Au XVIIe siècle, elle est la capitale de la principale puissance politique européenne ; au XVIIIe siècle, l'un des plus grands centres
culturels de l’Europe ; et au XIXe siècle, la capitale des arts et des plaisirs. Du XVIe siècle au XXe siècle Paris a été la capitale de l'Empire
colonial français. Paris joue donc un rôle de tout premier plan dans l’histoire de l'Europe et du monde depuis des siècles.

Symbole de la culture française, connue dans le monde entier pour sa beauté et son élégance, abritant de nombreux monuments, la ville,
Blason
surnommée la Ville Lumière, attire en 2017 près de 34 millions de visiteurs, ce qui en fait une des capitales les plus visitées au monde.
Paris occupe également, au niveau mondial, une place unique dans les secteurs du luxe, de la mode, de la haute gastronomie, et dans le Administration
monde de la culture. La capitale française n'est jumelée qu'avec une seule autre ville, Rome, ce qui est aussi valable dans l'autre sens, Pays France
avec ce slogan : « Seul Paris est digne de Rome, seule Rome est digne de Paris ». Région Île-de-France
(préfecture)
La ville est, avec sa banlieue, la capitale économique et commerciale de la France, ainsi que sa première place financière et boursière.
Département Paris (préfecture)
Elle a accueilli en 2019 l'Autorité bancaire européenne. Paris est le siège de plusieurs organisations internationales comme l'UNESCO,
l'OCDE, l'ICC. La région parisienne est l'une des plus riches régions d'Europe.
Arrondissement Paris (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de 20 cantons
La densité de ses réseaux ferroviaire, autoroutier et de ses structures aéroportuaires en font un point de convergence pour les transports (les arrondissements)
nationaux et internationaux. Cette situation résulte d'une longue évolution, en particulier des conceptions centralisatrices des monarchies Intercommunalité Métropole du Grand
et des républiques, qui donnent un rôle considérable à la capitale dans le pays et tendent à y concentrer les institutions. Depuis les années Paris
1960, les politiques gouvernementales oscillent toutefois entre déconcentration et décentralisation. La macrocéphalie dont est atteinte la Maire Anne Hidalgo (PS)
ville se concrétise par la convergence de la plupart des réseaux routiers et ferroviaires du pays en son centre et des écarts démographiques Mandat 2014-2020
et économiques disproportionnés entre la capitale et la province : près de 19 % de la population française vit dans l'aire urbaine de Paris. Code postal Selon l’arrondissement,
de 75001 à 75020 et
Le club de football du Paris Saint-Germain et celui de rugby à XV du Stade français sont basés à Paris. Le Stade de France, enceinte de 75116
80 000 places construite pour la Coupe du monde de football de 1998, est situé au nord de la capitale, dans la commune voisine de Saint- Code commune 75056
Denis. Paris, qui accueille chaque année le tournoi du Grand Chelem de tennis de Roland Garros, a organisé les Jeux olympiques en 1900 Codes des
puis en 1924 et deviendra en 2024 la deuxième ville avec Londres à les avoir accueillis trois fois. Paris accueille également de arrondissements : de
75101 à 75120
nombreuses compétitions internationales et tous les ans l'arrivée du Tour de France.
Démographie
L’incendie de la cathédrale Notre-Dame a lieu les 15 et 16 avril 2019, pendant 15 heures. Il entraîne une très forte émotion, tant en
Gentilé Parisiens
France que dans le reste du monde, ainsi qu'une importante couverture médiatique. Jusqu'à sa fermeture consécutive à l'incendie et à la
Population
destruction de sa charpente et de sa flèche, elle était l'un des édifices religieux les plus visités au monde avec 14 millions de visiteurs par 2 190 327 hab. (2016)
municipale
an.
Densité 20 781 hab./km2
Population
12 568 755 hab. (2016)
aire urbaine
Géographie
Coordonnées 48° 51′ 24″ nord,
2° 21′ 07″ est
Altitude 78 m
Min. 28 m
Max. 131 m
Superficie 105,40 km2
Localisation

Géolocalisation sur la carte : Île-de-France


Sommaire Paris
Géographie
Localisation
Topographie
Hydrographie
Relief
Géologie
Climat
Environnement
Transports
Géolocalisation sur la carte : Paris
Urbanisme
Morphologie urbaine
Voirie parisienne
Mobilier urbain
Paris et ses alentours
Logement Paris
Sociologie urbaine
Toponymie
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Moyen Âge
De la Renaissance au dix-huitième siècle Géolocalisation sur la carte : France
La Révolution française et l'Empire
De la Restauration à la Commune de Paris
De la Belle Époque à la Seconde Guerre mondiale
Le Paris contemporain
Paris
Politique et administration
Organisation administrative
Le centralisme parisien
Statut
Intercommunalité
Liste des maires
Budget et fiscalité
Instances judiciaires et administratives
Criminalité
Jumelages
Paris, ville internationale
Expositions internationales, diplomatie, armée
Géolocalisation sur la carte : France
Organisations internationales et sièges sociaux
Économie, banque, finance, assurance
Luxe, haute couture, joaillerie...
Art, langue française
Paris
Haute gastronomie
Monuments et tourisme
Sport
Population et société
Démographie
Enseignement
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Sports
Médias
Cultes
Économie Liens
Revenus de la population et fiscalité
Entreprises, startups, commerces Site web paris.fr (http://www.paris.
Quartiers d'affaires fr)

Culture et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Patrimoine culturel
Paris, centre littéraire et intellectuel
Paris dans les arts et la culture
Personnalités liées à Paris
Héraldique, drapeau, logotype et devise
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Références
Géographie

Localisation
Paris se situe au cœur d'un vaste bassin sédimentaire aux sols fertiles et au climat tempéré, le bassin parisien, sur une boucle de la Seine, entre les confluents de celle-ci avec la Marne et l'Oise.

Communes limitrophes de Paris


Clichy, Pantin,
Saint-Ouen-sur-Seine,
Levallois-Perret, Le Pré-Saint-Gervais,
Saint-Denis, Aubervilliers
Neuilly-sur-Seine Les Lilas
Bagnolet, Montreuil,
Puteaux,
Saint-Mandé, Vincennes,
Suresnes,
Fontenay-sous-Bois,
Saint-Cloud
Nogent-sur-Marne
Boulogne-Billancourt, Malakoff, Montrouge, Joinville-le-Pont, Saint-
Issy-les-Moulineaux, Gentilly, Le Kremlin- Maurice, Charenton-le-
Vanves Bicêtre Pont, Ivry-sur-Seine
Selon la géographie des régions naturelles de France, la ville de Paris se situe entre le Pays de France (rive droite) et le Hurepoix (rive gauche), la Seine correspondant à la limite entre les deux
régions.

Topographie
Au milieu du Bassin parisien, deux îles sur la Seine constituent le cœur historique de Paris : l'île Saint-Louis, la plus à l'est et l'île de la Cité,
la plus à l'ouest. La ville s'étend de part et d'autre du fleuve, sur une superficie environ deux fois supérieure au nord, sur la rive droite, à
celle au sud, sur la rive gauche.

Paris intra-muros, délimité de fait en 1844 par l'enceinte de Thiers, puis administrativement en 1860 par l'annexion de communes ou de
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leurs quartiers, est aujourd'hui séparé de ses communes limitrophes par une frontière artificielle , le boulevard périphérique, voie rapide
urbaine de 35 km. Les accès routiers se font par les portes de Paris ou par les routes et autoroutes qui rejoignent cette rocade, dont la
couverture progressive permet de mieux ouvrir Paris à son agglomération.

Au-delà de l'enceinte de Thiers, deux grands espaces boisés ont été aménagés par le baron Haussmann, préfet de la Seine de 1853 à 1870,
Point zéro des routes de France, devant la
sur des communes voisines, avant d'être rattachés à Paris en 1929 : à l'ouest, le bois de Boulogne (846 hectares, 16e arrondissement) et à cathédrale Notre-Dame de Paris.
l'est, le bois de Vincennes (995 hectares, 12e arrondissement), ce qui porte le périmètre de la ville à 54,74 km. Paris s'étend également sur
l'héliport (15e arrondissement). Plus anecdotique, depuis 1864, la ville de Paris est propriétaire du domaine entourant les sources de la
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Seine , à 231 km de la ville.
b1
La superficie de la ville de Paris est de 105,40 km2 (113e rang des communes de France métropolitaine).
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Le boulevard périphérique mesure 34,98 km, donnant ainsi une surface de 84,45 km2 à Paris intra-muros en excluant les bois de Boulogne et de Vincennes .
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Son unité urbaine s'étend sur 2 845 km2 et rassemble 10 659 489 habitants en 2014, répartis dans 412 communes d'Île-de-France .

Le point zéro des routes de France est matérialisé par une dalle située devant Notre-Dame de Paris.

Vue sur Paris, au crépuscule, depuis la tour Montparnasse.

Hydrographie
La Seine traverse la ville en formant un arc de cercle, y entrant par le sud-est pour en sortir au sud-ouest. Plus de trente ponts permettent de la franchir.

Le pont des Arts et le pont Neuf, deux des plus célèbres ponts de Paris.

La ville est également traversée par la Bièvre, aujourd'hui entièrement souterraine, qui arrive du sud, et par le canal Saint-Martin (4,5 kilomètres), inauguré en 1825. Il constitue la partie terminale
du canal de l'Ourcq (108 kilomètres) et du canal Saint-Denis (6,6 kilomètres), ouvert en 1821, qui permet de rejoindre la Seine en aval en évitant la traversée de la ville. Il alimente le bassin de la
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Villette, passe en souterrain sous les boulevards Jules-Ferry et Richard-Lenoir et la place de la Bastille, traverse le port de l'Arsenal et rejoint la Seine en amont de l'île Saint-Louis .

Autrefois, la Seine recevait encore dans Paris un autre affluent : le ruisseau de Ménilmontant qui traversait les faubourgs Saint-Martin et Saint-Denis, passait derrière la Grange-Batelière, continuait
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en traversant la Ville-l'Evêque et le Roule et se jetait dans la Seine au nord de la colline de Chaillot. À partir du XVIe siècle, il fut transformé en égout et devint le Grand Égout .
D'autres cours d'eau traversent ou ont traversé Paris, dont le ruisseau du Bac, la Bièvre, le ru des Orgueilleux, le canal de l'Ourcq, la darse du fond de Rouvray, le ruisseau de Gravelle, le ruisseau
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de Montreuil — également appelé ruisseau de la Pissotte —, le ruisseau de Saint-Germain, le canal Saint-Martin .

La ville a été marquée par de nombreuses inondations, dont les plus importantes avant le XXe siècle sont celles de 583, 842, 1206, 1280, 1325, 1407, 1499, 1616, 1658, 1663, 1719, 1733, 1740,
6 7
1764, 1799, 1802, 1836, 1844 et 1876 . Pour la période récente, les plus importantes sont la crue de la Seine de 1910, celles de 1924, 1955, 1982 et 2016 .

Relief
Le site de Paris s'étend autour d'une large vallée englobant le cours actuel de la Seine, la captation de la Bièvre à l'époque néolithique, et celui
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antérieur à cette captation qui formait un arc-de-cercle de Bercy au pont de l'Alma autour des Grands Boulevards . Cet ancien cours qui divaguait
en bras multiples était un territoire marécageux drainé au Moyen Âge qui fut inondé en 1910. Cette plaine alluviale s’étend au nord jusqu’aux rues
de Paradis, Bleue, Lamartine, Saint-Lazare, de la Pépinière, La Boétie dont le tracé correspond à un ancien fossé qui marquait au Moyen Âge la
limite de la censive des Marais Sainte-Opportune.

Au-delà le terrain s’élève vers le col de la Chapelle à l’est, la butte Montmartre au centre et, en pente douce, vers le large col d’une altitude de
40 mètres à 50 mètres entre cette butte et la colline de Chaillot. Passé ce col, la pente très faible en direction de la Seine à Levallois-Perret et à
Clichy correspond aux quartiers de la Plaine-de-Monceau et des Batignolles. Sur la rive gauche, la vallée s'étend à l'ouest sur les territoires du
7e arrondissement, et aux quartiers de Grenelle et de Javel, à l'est sur ceux des quartiers du Jardin-des-Plantes, de la Salpétrière et de la Gare.
Relief de Paris.
L'altitude de ces territoires, de 31 mètres à 39 mètres, est de peu supérieure au niveau moyen du fleuve de 26,72 mètres.

L’érosion entre les deux cours du fleuve, actuel et ancien, avait laissé subsister sur la rive droite les modestes éminences insubmersibles de Saint-
Germain-l’Auxerrois, de Saint-Jacques-la-Boucherie, de Saint-Merri et de Saint-Gervais en grande partie arasées lors de travaux d’urbanisme. Le monceau Saint-Gervais est cependant encore
perceptible autour de l’église éponyme. Les escaliers de la rue Saint-Bon et de la rue Cloche-Perce débouchant sur la rue de Rivoli et l'élévation sur un socle de la tour Saint-Jacques, vestige de
l'ancienne église éponyme, témoignent également des opérations de nivellement du Second-Empire.

Cette vallée est entourée par des collines qui sont des buttes-témoins ; ce sont, sur la rive droite, Montmartre (131 m), Belleville (128,5 m), Ménilmontant (108 m), les Buttes-Chaumont (103 m),
s1
Passy (71 m) et Chaillot (67 m) ainsi que, sur la rive gauche, Montparnasse (66 m), la Butte-aux-Cailles (63 m) et la Montagne Sainte-Geneviève (61 m) . Le col de la Chapelle entre les hauteurs
de Belleville et la butte Montmartre est le lieu de passage des voies de communication vers les régions du Nord et de l'Est, routières depuis l'Antiquité (rues du Faubourg-Saint-Denis, du Faubourg-
Saint-Martin, du Faubourg-Poissonnière et leurs prolongements dans le 18e arrondissement), puis fluviales canal de l'Ourcq, canal Saint-Martin et ferroviaires au départ des gares du Nord et de
l'Est.

Bien que remblayée de plusieurs mètres dans le 13e arrondissement, la vallée de la Bièvre souterraine est perceptible entre la montagne Sainte-Geneviève, Montparnasse et Montsouris à l'ouest, et
la butte-aux-Cailles à l'est.

Par ailleurs, les déblais du rempart de Charles V, augmentés d’accumulations d’immondices, avaient formé une série de petites buttes utilisées comme éléments de fortification au début du
e
XVII siècle, bastion de la porte Saint-Antoine à l’est de l’actuel boulevard Beaumarchais, bastion du Temple au nord de l’actuelle place de la République, bastion Saint-Martin, butte de Bonne-
Nouvelle, butte des Moulins et butte Saint-Roch. Ces buttes ont également été nivelées à l’exception de la butte Saint-Martin au sommet de la rue Meslay et de la butte de Bonne-Nouvelle qui
domine à une altitude de 47 m les quartiers environnants. Dans d’autres quartiers, le relief a été modifié au cours des siècles par l’apport de déblais, l’accumulation de matériaux de démolition et de
débris qui ont élevé le niveau du sol dans le centre de Paris et dans l’île de la Cité ou par des actions volontaires d’abaissement de 5 m de la butte de l’Étoile, d’adoucissement de la pente de
e
l’avenue des Champs-Élysées au XVIII siècle, d'arasement du sommet de la colline de Chaillot (actuelle place du Trocadéro-et-du-11-Novembre) dans les années 1860 et de remblaiement de la
e 9
vallée de la Bièvre au début du XX siècle .

Géologie
Paris est situé dans la partie centrale du bassin parisien. Cet ensemble géologique est une cuvette orientée Nord-Nord-Ouest/Sud-Sud-Est limitée par des massifs hercyniens (Ardenne, Hunsrück,
Vosges, Morvan, Massif central et Massif armoricain), sur laquelle sont accumulés des terrains sédimentaires. Le centre de cette cuvette est situé dans la Brie à Courgivaux au sud de Château-
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Thierry, 80 km à l’est de la capitale . La géologie de Paris et de ses alentours représente une synthèse de cet ensemble.

Les premiers sédiments (grès et schistes) ont été déposés sur le socle cristallin par une mer peu profonde au cambrien, au silurien et au dévonien (de –540 à –358 millions d’années). Après une
émersion au Carbonifère et au permien (de –358 à –252 millions d'années), les mers chaudes ont envahi le bassin déposant des micro-organismes formant des couches calcaires, se sont retirées puis
sont revenues. Ces phases de transgressions marines, d’émersion, entrecoupées d’épisodes lacustres ont formé sous le sol de Paris, au-dessus des plus anciennes strates profondément enfouies, des
couches successives de calcaires, de sables, de gypse et de marnes d’une épaisseur totale d'environ 2 500 mètres en plusieurs cycles.

Cycle dano-montien, il y a environ 60 millions d’années. La mer venue de l’ouest dépose des calcaires pisolithiques (calcaire en grains irréguliers en forme de pois)
Cycle thanétien de –59 à –55 millions d’années. Le bassin parisien est un golfe ouvert au nord dans un climat tropical où se forme un banc calcaire qui absorbe les
produits de l’érosion continentale.
Cycle yprésien de –55 à –47 millions d'années. Le bassin parisien est recouvert par une mer au nord et au nord-ouest. L’anticlinal de l’Artois se forme à cette époque
séparant le bassin parisien de la Flandre. Une argile plastique provenant du Massif central par les cours d’eau débouchant dans des lagunes se dépose au sud de la vallée
de la Seine et dans la Brie jusqu’à Provins.
Cycle lutétien de –47 à –41 millions d'années. Les dépôts marins atteignent Houdan et Melun. Un nouveau soulèvement de l’anticlinal de l’Artois sépare définitivement le
bassin parisien de la Flandre. Cet épisode est celui de la formation de calcaires grossiers.
Cycle ludien de –38 à –34 millions d'années. Après une immersion, la mer se retire laissant place à une dépression lagunaire où se jettent des cours d’eau venant de l’est.
Ce lac s’assèche ce qui entraine la formation de gypse apporté par les eaux douces ayant lessivé les terrains salifères de Lorraine.
Cycle stampien de –34 à –28 millions d'années. Cette période est celle du dernier retour de la mer qui dépose les sables de Fontainebleau
Cycle aquitanien de –23 à –20 millions d'années. Ce cycle est le dernier épisode lacustre. Les lacs s’assèchent progressivement d’abord temporairement en été puis
définitivement. Le calcaire de Beauce partiellement silicifié se forme à cette époque.
Miocène de –20 à –5 millions d'années. Après l’assèchement du lac de Beauce, la région connaît un climat subtropical humide au cours duquel les roches superficielles
s’altèrent formant l’argile à silex et les meulières puis un refroidissement pendant lequel la surface se couvre d’un manteau de poudre apporté par le vent, le lœss, mélange
de calcaire, d’argile et de grains de sable qui rend fertile les plateaux calcaires.
Pliocène de –5 à –2,5 millions d'années (orogenèse). Le dernier plissement ayant affecté le sol de Paris à l’époque de la formation du massif alpin, a déterminé sa
structure actuelle formant deux bombements d’orientation nord-ouest-sud-est; au sud l’anticlinal de Meudon qui passe par Versailles, Meudon, Châtillon, Bagneux Saint-
Maur en s’enfonçant vers l’ouest vers l’est; au nord un anticlinal par Ronquerolles et Louvres. Ces bombements encadrent un synclinal, la fosse de Saint-Denis qui passe
par Pontoise, Cormeilles-en-Parisis, Argenteuil, Villemomble, Rosny-sous-Bois. Cet ensemble est incliné en pente douce vers le nord. La ville de Paris est principalement
située entre ces deux saillies sur le synclinal de Saint-Denis. Ce soulèvement du bassin et l’abaissement du niveau de la mer due aux glaciations ont eu pour résultat
l’enfoncement des vallées au quaternaire récent. La Seine dont le débit était beaucoup plus important à l’époque glacière a tracé de larges méandres. L’érosion du fleuve
11, 12, 13
dans cette vallée a laissé émerger les buttes-témoins de Montmartre et des collines de Belleville-Ménilmontant .
Tectonique de Paris et de ses Coupe du sous-sol de Paris
environs

Ces plissements et l’érosion font affleurer quatre couches sédimentaires correspondant aux quatre types structuraux géologiques du bassin parisien présents à Paris.

Le calcaire grossier du lutécien sur une épaisseur pouvant atteindre 20 mètres s’étend rive gauche du Jardin des plantes à Vaugirard et colline de Chaillot.
Le calcaire de Saint-Ouen sous la plaine Monceau et la montagne Sainte-Geneviève.
Le plateau de la Brie à Belleville et Ménilmontant avec des calcaires datant de 35 millions d’années d’une épaisseur de l’ordre de 12 mètres.
Le plateau de la Beauce (stampien) au sommet des buttes témoins de Montmartre et de Belleville-Ménilmontant.
D’autres roches qui ont également été exploitées pour la construction sont présentes dans le sous-sol : les sables (alluvions) de la Seine, les argiles dans la vallée de la Bièvre et à Vaugirard, le
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gypse à Montmartre et à Belleville .

Ces matériaux ont été extraits sous forme de carrières de calcaire, gypse et pierre meulière principalement sur la rive gauche, de la place d'Italie à Vaugirard pour le calcaire, à Montmartre,
e
Belleville et Ménilmontant pour le gypse. Cette exploitation datant probablement de l'époque romaine et attestée par des documents de 1292, s'est poursuivie jusqu'au milieu du XIX siècle, les
dernières ayant été fermées en 1860 à l'emplacement de l'actuel parc des Buttes-Chaumont et du quartier de la Mouzaïa. Cette extraction s'est aujourd'hui déplacée vers l'Oise, à Saint-Maximin par
15
exemple , Certaines ont été utilisées comme catacombes et forment l'ossuaire municipal, dont une partie est ouverte au public. La superficie excavée représente plus de 850 hectares soit plus du
16
dixième du territoire de Paris. Le sous-sol fragilisé est surveillé et consolidé par l'Inspection générale des carrières fondée en 1777 .

Carte des anciennes carrières de Paris Aperçu des carrières souterraines de Paris
17
Les nappes d'eau du sous-sol parisien dans la nappe des sables albiens ont fourni de l'eau à la ville, par forage de puits artésiens .

Climat
Une station météorologique, ouverte le 17 juin 1872, est située dans le 14e arrondissement, dans la partie sud du parc Montsouris (coordonnées :
18
48,82167, 2,33778), à 75 mètres d'altitude .

Paris a un climat de type océanique dégradé : l'influence océanique dépasse celle continentale et se traduit (1981 - 2010) par une température
minimale moyenne de 15,1 °C de juin à août et de 3 °C de décembre à février et de 8,9 °C sur l'année, avec des pluies fréquentes en toutes saisons
(111 jours) et un temps changeant mais avec des pluies plus faibles (637 millimètres) que sur les côtes, et quelques pointes de températures
(influence continentale) au cœur de l'hiver ou de l'été. Le développement de l'urbanisation provoque une augmentation de la température et une
s 2, 19
baisse du nombre de jours de brouillard .
20
Lors de la canicule européenne de 2003, il a fait 39,4 °C le 6 août, 39,5 °C le 11 août et 39,4 °C le 12 août . Le record de température minimale la Station météorologique du parc
20
plus chaude a eu lieu les 11 et 12 août 2003 avec 25,5 °C . Montsouris.

20 21
En 2012, le maximum observé a été de 38,4 °C le 18 août et de 38,1 °C le 19 août . Le 31 octobre 2014, le maximum était de 22 °C . Le
22
1er novembre 2014, le maximum du mois de novembre est battu de 0,4 °C avec 21,4 °C . Le 7 novembre 2015, la température culmine à 21,6 °C.

Durant la période froide, la journée où il a gelé le plus tardivement était le 8 janvier 1935 avec −0,7 °C, puis le 18 janvier 2016 avec −1,2 °C. Aucun gel n'est survenu pendant 340 jours de suite en
23
2015-2016 (il avait gelé le 12 février 2015) .
24
En 2016, le 25 août, la température atteint 36,5 °C et à 22 h 29,2 °C (33,7 °C le 12 août 2003 à 22 h) .
Paris-Montsouris

Mois J F M A M Jn Jt A S O N D Année
Températures
7,2 8,3 12,2 15,6 19,6 22,7 25,2 25,0 21,1 16,3 10,8 7,5 16,0 °C
maximales (en °C)
Températures
2,7 2,8 5,3 7,3 10,9 13,8 15,8 15,7 12,7 9,6 5,8 3,4 8,9 °C
minimales (en °C)
Précipitations
(hauteur moyenne en 51,0 41,2 47,6 51,8 63,2 49,6 62,3 52,7 47,6 61,5 51,1 57,8 637 mm
mm)

Nombre de jours
avec
9,9 8,9 10,6 9,3 9,7 8,4 7,9 7,6 7,9 9,7 9,9 10,9 111 jrs
précipitations (>
1 mm)

Nombre d'heures 1661.6


62.5 79.2 128.9 166 193.8 202.1 212.2 212.1 167.9 117.8 67.7 51.4
d'ensoleillement h

Source : Météo France

Paris-Montsouris - Températures extrêmes de 1873 à 2015

Mois J F M A M J J A S O N D
Températures maximales
16,1 21,4 25,7 30,2 34,8 37,6 40,4 39,5 36,2 28,9 21,6 17,1
records (en °C)
Années des températures
1999 1960 1955 1949 1944 1947 1947 2003 1895 2011 2015 1989
maximales
Températures minimales
-14,6 -14,7 -9,1 -3,5 -0,1 3,1 6,0 6,3 1,8 -3,1 -14,0 -23,9
records (en °C)
Années des températures
1940 1956 1890 1879 1874 1881 1907 1881 1889 1890 1890 1879
minimales

Source : Météo-France
25
Tous les trimestres, Météo-France et l'Agence parisienne du climat éditent un bulletin climatique qui revient en détail sur les saisons passées et les compare à celles des 30 dernières années .
26
Le 10 septembre 1896, une violente tornade frappe le cœur de Paris, peu avant 15 heures. Elle se déplace de 6 km et fait cinq morts et une centaine de blessés .

Environnement
27
La pollution atmosphérique est un problème de santé publique à Paris, qui a motivé la création du réseau de surveillance Airparif en 1984 et, depuis 2001, des politiques de réduction de la
28
présence automobile, en particulier des véhicules les plus polluants . La densité urbaine de Paris, triple de celle de Londres, découle des immeubles plus hauts, du nombre réduit de maisons de
29 30 31 32
ville et d'espaces verts (2 300 hectares en incluant les bois ) avec une biodiversité assez limitée . Hormis la création du parc de la Villette dans les années 1980 , la reconquête d'espaces verts
33
est récente .

Les données communiquées par les autorités sur la qualité de l'air en région Île-de-France seraient délibérément incomplètes, les niveaux de pollution étant nettement plus élevés que les données
officielles, selon une enquête du journal Le Parisien. Interrogé par le quotidien, le journaliste Jean-Christophe Brisard explique que ces données sont faussées « parce qu’au lieu d’avoir des pics de
34 35
pollution quelques jours par an, on serait presque toujours en pic » . Les niveaux moyens annuels d’ozone dans l’agglomération parisienne ont grimpé de 90 % entre 1995 et 2017 .
36
En cas de rupture des transports, Paris n'est que peu résiliente, avec à peine quelques jours d'autonomie alimentaire , notamment depuis la disparition d'une ceinture maraichère autour de Paris au
e 37
XX siècle . L’Île-de-France n’est autonome qu’à hauteur de 10 % pour les légumes frais, de 1,5 % pour les fruits, de 12 % pour les œufs et de 1 % pour le lait, l’autonomie alimentaire n’étant
36
atteinte que pour le blé (159 %) et le sucre (117 %) .
38
Paris est un îlot de chaleur urbain avec un excédent moyen supérieur à 3 °C pour les valeurs nocturnes . De ce fait, la canicule d’août 2003 a engendré une surmortalité constatée en Île-de-France
39
supérieure à la moyenne nationale . Aussi reconnue comme un élément de modération du climat, l'agriculture urbaine a en 2016 une place très modeste comparée à d'autres métropoles comme
36
Détroit, Montréal , Berlin ou Bruxelles, avec seulement 44 installations agricoles (1,6 hectare sur les toits et (1,3 hectare au sol). La Ville se donne un objectif de 33 hectares en 2020 en
40
mobilisant de l'espace sur les toits de Paris .

Transports
Le premier mode de déplacement est la marche, qui assure 40 % des trajets quotidiens, qu'ils soient internes à Paris ou entre Paris et sa banlieue. En
41
surface, elle représente 75 % des déplacements .
42
Viennent ensuite les transports en commun, au premier rang desquels figure le métro, qui assure 20 % des déplacements parisiens . Présent depuis
1900 (date d'ouverture du premier tronçon de la ligne 1), il compte en 2017 16 lignes, et est considéré comme l'un des symboles de la ville,
notamment grâce à son style architectural Art nouveau. Les transports en commun ferrés sont complétés par les cinq lignes du RER, réseau
ferroviaire suburbain qui facilite les relations à l'échelle de l'agglomération parisienne; par les six grandes gares ferroviaires (Paris-Austerlitz, Paris-
Est, Paris-Gare-de-Lyon, Paris-Montparnasse, Paris-Nord, Paris-Saint-Lazare) qui relient Paris à sa périphérie grâce à une quinzaine de lignes de
chemin de fer de banlieue (Transilien), ainsi qu'à toutes les villes de France et aux pays proches par le biais du TGV ou de trains classiques; et La ligne 3a du tramway.
enfin, plus récemment, par un tramway quasi-circulaire (lignes T3a et T3b). Enfin, à côté des transports en commun ferroviaires existe un réseau
43
dense d'une centaine de lignes de bus sur un plan fondé pour l'essentiel en 1947 , qui doit être révisé à l'horizon 2018.

Pour ce qui est des déplacements quotidiens, aussi bien dans Paris qu'entre Paris et la banlieue, la voiture, dont l'usage est en baisse continue depuis les années 1990, ne joue plus qu'un rôle
44 45
secondaire - elle ne représente plus aujourd'hui que 13 % des déplacements . Le taux d'équipement automobile des ménages à Paris est de 36,8 % en 2014 . La circulation routière n'en reste pas
moins dense et souvent difficile, et génère une pollution très élevée (90 % des Parisiens sont exposés à des taux de pollution supérieurs aux normes sanitaires, et la qualité de l'air est mauvaise ou
46
très mauvaise 40 % de l'année ). La circulation automobile bénéficie pourtant, pour s'effectuer, d'un important ensemble d'infrastructures successivement créées. Ce sont tout d'abord les larges
e
avenues tracées par Haussmann au XIX siècle, qui facilitèrent alors grandement un trafic déjà important à cette époque. La ville a ensuite été entourée par le boulevard périphérique, terminé en
3 47
s3 47
1973, qui est l'autoroute urbaine la plus empruntée d'Europe avec 270 000 véhicules par jour . Au même moment était mis en place un réseau
d'autoroutes urbaines en toile d'araignée reliant Paris aux banlieues périphériques et au reste du pays. En 2010, une étude place néanmoins
l'agglomération parisienne championne d'Europe des embouteillages routiers sur 109 agglomérations étudiées. Les automobilistes passent en
48
moyenne 78 heures par an dans le trafic routier, soit 11 minutes par jour . Le stationnement à Paris est payant dans la quasi-totalité des rues, mais
49 50 51
il s'effectue essentiellement (à 80 %) en parkings souterrains . En 2014, 17 636 taxis circulent à Paris ; ils assurent 0,5 % des déplacements .
52
La commune a lancé le 2 octobre 2011 le système de location de voitures en libre-service de courte durée « Autolib' ». Confié par délégation de
service public au groupe Bolloré, ce service permettait de louer un véhicule conçu spécifiquement pour cet usage : la Bluecar, voiture totalement
53, 54
électrique à quatre places de 3,65 m de longueur, dotée d'un coffre de 350 dm3 et d'une autonomie variant de 150 à 250 km . Le service a été
55
définitivement fermé le 31 juillet 2018 .
Édicule Guimard à la station de
Après avoir quasiment disparu dans les années 1980 (la circulation automobile était alors 85 fois supérieure à la circulation cycliste à Paris), le vélo métro Palais-Royal - Musée du
Louvre.
n'a cessé d'augmenter très rapidement depuis les années 1990 - le nombre de déplacements effectués à vélo a été multiplié par 10 entre 1991 et
2010. Pour les Parisiens, la circulation cycliste représente désormais un tiers de la circulation automobile, et est supérieure de 45 % à la circulation
en deux-roues motorisés. La prolongation de ces tendances laisse penser qu'au cours des années 2020 la circulation cycliste deviendra supérieure à
56 57
la circulation automobile . Néanmoins, la part des vélos dans les déplacements n'était encore estimée qu'à 3 % en 2008 , positionnant Paris dans
58
le bas du classement des capitales européennes les plus cyclistes . La ville développe depuis 1996 un réseau de pistes cyclables en augmentation
59, 60
constante qui atteint en 2011 700 km incluant les bandes et pistes cyclables ainsi que les couloirs de bus élargis . À la suite de Rennes et Lyon,
la mairie de Paris lance le 15 juillet 2007 un système de location de vélos en libre-service, baptisé Vélib', avec le réseau le plus dense d'Europe,
s4 61
20 000 vélos fin 2007, 1 400 stations dans Paris, une tous les 300 mètres en moyenne, et géré par JCDecaux puis par Smovengo depuis le
1er janvier 2018.
62
Paris est la deuxième ville d'Europe en trafic aérien de passagers en 2015 , et la cinquième au monde en 2015. Les deux aéroports qui accueillent Station Vélib' place de la Bastille,
l'essentiel du trafic — Orly et surtout Roissy-Charles-de-Gaulle — ont transporté 95,4 millions de passagers et 2,2 millions de tonnes de fret en avec pistes cyclables.
63
2015 .

Les aéroports franciliens sont gérés par le Groupe ADP. Afin de les relier à Paris, plusieurs moyens de transport routiers sont disponibles comme les Cars Air France, l'OrlyBus et le RoissyBus,
ainsi que des navettes ferroviaires comme l'Orlyval (en correspondance à la gare d'Antony avec les trains de la ligne B du RER), le tramway T7.

Urbanisme

Morphologie urbaine
La plupart des souverains français depuis le Moyen Âge ont tenu à laisser leur marque sur une ville qui n'a jamais été détruite, contrairement à Londres (grand incendie de 1666), Lisbonne
(tremblement de terre de 1755) ou Berlin (combats de la Seconde Guerre mondiale). Tout en conservant l'empreinte du passé le plus ancien dans le tracé de certaines rues, Paris a élaboré au cours
des siècles un style homogène et a su moderniser ses infrastructures.

Jusqu'au Moyen Âge, la ville était composée d'une dizaine d'îles ou bancs de sable dans la Seine ; il en subsiste trois : l'île Saint-Louis, l'île de la
Cité et l'île aux Cygnes.

L'organisation actuelle de la ville doit beaucoup aux travaux d'Haussmann, sous le Second Empire. Il a fait percer la plupart des voies les plus
fréquentées aujourd'hui (Boulevard Saint-Germain, Boulevard de Sébastopol…). On associe souvent Paris à l'alignement d'immeubles de hauteur
égale le long d'avenues bordées d'arbres, aux façades rythmées par les ornements du deuxième étage et le balcon filant du cinquième étage. Le
b
centre de Paris se distingue de celui de beaucoup d'autres grandes villes occidentales par la densité de sa population . L’île de la Cité et l'île Saint-Louis.

Depuis l'édit du grand voyer de France de 1607 règlementant les saillies sur voie, il existe des règles strictes d'urbanisme à Paris, en particulier des
limites de hauteur et de densité des immeubles. Aujourd'hui, les nouveaux bâtiments de plus de trente-sept mètres, hauteur maximale admise entre 1974 et 2010, sont autorisés jusqu'à 50 m voire
s5
180 m seulement dans quelques quartiers périphériques ; la limite de hauteur est encore moins élevée dans de nombreux quartiers centraux . La tour Montparnasse (210 m) était depuis 1973 le
plus haut immeuble de Paris et de France, jusqu'à l'exhaussement à 231 m de la tour First en 2011, dans le quartier de la Défense, à Courbevoie. Les gratte-ciels se multiplient en proche banlieue,
en particulier dans le quartier de La Défense et d'autres tours, d'une hauteur comprise entre 265 m et 323 m, y sont en projet. La Tour Trinity est en construction depuis 2016 et ouvrira courant 2019
64, 65, 66
tandis que les autres tours verront le jour en 2020 , ,

Panorama à 360° de Paris, photographié depuis la Tour Eiffel.

La Seine, le pont Royal et le musée du Louvre.


Voirie parisienne
67
La voirie parisienne consacre 60 % de son espace aux chaussées et 40 % aux trottoirs .

Paris comptait 6 088 voies publiques ou privées en 1997. La plus large (120 mètres) est l'avenue Foch (16e), la plus étroite (largeur minimale 1,80 m) la rue
c d
du Chat-qui-Pêche (5e) . La plus longue (4 360 m) de Paris intra-muros est la rue de Vaugirard (6e et 15e) , la plus courte (5,75 m) la rue des Degrés (2e).
s6
L'avenue la plus courte (14 m) est l'avenue Georges-Risler (16e). La voie la plus pentue (17 %) est la rue Gasnier-Guy (20e) .

Mobilier urbain
Il existe un mobilier urbain typiquement parisien, immédiatement associé à la ville, généralement de couleur vert bouteille, et qui participe à l'image et à
l'âme de Paris :

les fontaines Wallace ;


les entrées de certaines stations de métro dotées d'édicules Guimard ;
les colonnes Morris ;
Colonne Morris devant
les kiosques à journaux Davioud (1857), avec leur petit dôme et leur frise caractéristique ;
l'entrée de la station de
les échoppes des bouquinistes ;
métro Saint-Jacques.
mais aussi certains modèles de kiosques à musique, réverbères, bancs publics, etc.

Exemples de divers types du mobilier urbain

Une Entrée Guimard de la Échoppes de bouquinistes. Kiosque à journaux Kiosque à musique.


fontaine station de métro Porte modèle Davioud.
Wallace. Dauphine.

Paris et ses alentours


Entre 1870 et 1940, la capitale de la France prend peu à peu un nouveau visage : Paris laisse place au « Grand Paris ». L'organisation administrative de Paris
avait connu sous Napoléon III une adaptation à l'évolution démographique. Mais la ville est restée ensuite enfermée dans l’enceinte de Thiers (sa limite en
1860), sans connaître de nouvelle évolution administrative. Paris, surpeuplée, ne pouvant loger l'importante immigration provinciale, les communes
périphériques absorbent le trop-plein de l'expansion démographique liée à l'exode rural et à la croissance économique de la ville : la notion contemporaine de
68, 69
« banlieue » fait son apparition . Désormais, on parle moins de Paris que de la région parisienne. Jusqu’alors largement négligés, de nouveaux
problèmes, comme celui des transports, apparaissent. En 1961, à la demande du général de Gaulle, Paul Delouvrier planifie enfin l'évolution urbaine et
élabore la construction de cinq villes nouvelles et du réseau de RER. Mais cette mutation majeure ne s'accompagne pas de la création d'une autorité unique,
voyant au contraire deux des trois départements de la région parisienne (la Seine et la Seine-et-Oise) en constituer sept qui, s'ils sont plus proches des
habitants, dispersent également les ressources fiscales et les compétences politiques. Tandis que la population de la ville de Paris diminue sensiblement de
e L'unité urbaine de Paris vue
1954 à 1982 (- 23,6 %), puis plus lentement à la fin du XX siècle avant d'augmenter légèrement ces dernières années, celle de la banlieue s'accroît sans
discontinuer depuis la fin du XIXe siècle, jusqu'à totaliser au XXIe siècle près de 80 % de la population du grand Paris. par satellite, en fausses
couleurs (bleu en rouge,
La géographie sociale de l’agglomération s'est calquée sur les grandes tendances de la ville durant le XIXe siècle : les classes aisées se retrouvent dans l'Ouest marron en vert). On
et dans le Sud-Ouest et les plus populaires dans le Nord et dans l'Est. Les autres secteurs sont peuplés de classes moyennes, avec cependant des exceptions distingue nettement
l'expansion de l'urbanisation
liées au site et à l'histoire des communes, comme Saint-Maur-des-Fossés à l'est et Enghien-les-Bains au nord, qui accueillent une population fortunée.
le long des vallées et
Les grands ensembles ont été édifiés durant les années 1960 et 1970 afin de loger rapidement et à bas coût une population en rapide expansion. Une certaine grandes voies de
communications.
mixité sociale y existait à l'origine, mais l'accession à la propriété (ouverte aux classes moyennes à partir des années 1970), leur piètre qualité de construction
et leur mauvaise insertion dans le tissu urbain ont contribué à les faire déserter par ceux qui le pouvaient et à n'y attirer qu'une population sans grandes
possibilités de choisir : la proportion d’immigrés pauvres y est très forte.
e
On trouve des « quartiers sensibles » dans les arrondissements du Nord et de l'Est parisien , autour de la Goutte-d'Or et de Belleville notamment. En banlieue nord de Paris, ces quartiers sont
essentiellement concentrés dans une grande partie du département de la Seine-Saint-Denis et dans une moindre mesure à l'est du Val-d'Oise. D'autres, plus épars, se trouvent par exemple dans la
vallée de la Seine, en amont à Évry et Corbeil-Essonnes (Essonne), en aval aux Mureaux et à Mantes-la-Jolie (Yvelines) ou dans certains ensembles sociaux des villes nouvelles.

Logement
a 1, 70
En 2015, le nombre total de logements dans la commune était de 1 336 438, alors qu'il était de 1 353 036 en 2009 .

Parmi ces logements, toujours en 2015, 83,6 % étaient des résidences principales, 8,2 % des résidences secondaires et 8,1 % des logements vacants (en nette diminution par rapport à 1999 :
a2 71
10,3 %) . Les logements parisiens sont majoritairement collectifs (78,8 % des résidences), le logement individuel ne représentant que 21,2 % des logements en 2016 .
a3
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 33,1 %, légèrement en hausse par rapport à 1999 (29,6 %) .
a4
En 2009, 55,0 % des appartements de Paris ne possédaient qu'une ou deux pièces .

Le logement social représente un peu plus de 17 % du parc immobilier urbain, mais ce taux moyen cache de fortes disparités dans sa répartition spatiale : les dix premiers arrondissements du centre
historique ne totalisent que 6 % des logements sociaux de la ville, pour 23 % du parc total. Les 13e, 19e et 20e en comptaient 96 000 en 1999, soit 47 % du parc social parisien concentré dans
72
seulement trois arrondissements. Si on ajoute les 12e, 14e, 15e et 18e arrondissements, on atteint un taux de 81 % concentrés dans un croissant périphérique du sud au nord-est de la ville . La
proportion de logements sociaux comptabilisés selon la loi SRU en 2006 varie de 1,2 % dans le 7e arrondissement (357) à 34,1 % dans le 19e arrondissement (28 147). Entre 2001 et 2006,
23 851 logements ont été agréés dans la ville mais 88 131 Parisiens et 21 266 non-Parisiens étaient demandeurs d'un logement social en 2006. La
rotation des locataires est faible en raison du niveau élevé des prix de l'immobilier. Ce taux est de 10 % par an en France, 7,5 % en Île-de-France
73
mais de seulement 5 % à Paris intra-muros . De nombreuses associations œuvrent pour trouver des solutions au mal-logement et à la précarité de
personnes sans logement (Emmaüs, Secours catholique, Croix-Rouge française…)

Paris est la ville française où le phénomène du mal logement est le plus présent. Ce mal logement connaît deux acceptations : d’une part, le statut
juridique d’une personne qui ne maîtrise pas elle-même la durée de son hébergement ; d’autre part, les caractéristiques techniques du logement.
Selon le 23e rapport sur l'état du mal logement, publié par la fondation Abbé-Pierre, le mal logement n’est pas vécu de la même manière à Paris
qu’ailleurs. De manière générale, les personnes « supportent » le surpeuplement pour pouvoir rester dans la capitale, car ils effectuent un arbitrage
entre la localisation et le confort. Front-de-Seine vu du pont Mirabeau.

Les difficultés de logement sont importantes à Paris, avec plus de 10 % des ménages de la capitale qui y sont confrontés en 2016, taux en hausse
75
depuis 2015. Néanmoins, en tendance longue, ces difficultés décroissent, puisqu'en 2004, elles touchaient 14 % des ménages .

e
Ces difficultés sont héritées d’enjeux de salubrité datant du XIX siècle, suite à une croissance soudaine et très importante de la population
parisienne depuis 1840. Il est nécessaire d’adapter la ville à la demande exponentielle de logements, des politiques publiques sont menées
notamment celle de Haussmann, afin d’améliorer entre l’hygiène de la ville et réduire l’insalubrité. Cela a eu pour effet de repousser l’enjeu de
l’insalubrité dans les anciens de faubourgs de Paris. Cela est encore visible aujourd’hui : ce sont dans les secteurs écartés par Haussmann que sont
présents les arrêtés d’insalubrité datant de 2010, visibles sur la carte ci contre.

Plusieurs mesures sont prises afin de réduire l’habitat indigne. Notamment par la mise en place
Cette carte permet de visualiser que
d’un Casier Sanitaire des maisons de Paris, qui a permis d’identifier 17 îlots insalubres à Paris en les arrêtés d'insalubrité pris en 2010
1906. Paul Juillerat a participé à l’élaboration de ce casier. Le but étant de détruire ces îlots pour portent sur des immeubles se
reconstruire un habitat sain. Le plan de ces îlots insalubres a été repris par la suite, entre autres par trouvant dans les anciens faubourgs
Louis Sellier en 1937, et les îlots voient leur forme évoluer. Par exemple le centre Pompidou a parisiens, à l'Est de la ville de
74
77 Paris .
donc été bâti en 1970 sur les décombres d’immeubles insalubres, détruits dans les années 1930 .
Face à ce musée, un exemple d’habitat insalubre détruit puis reconstruit entre 1915 et 1945, 42 rue
de Beaubourg illustre cette politique menée. Cette rue appartient à l’îlot 1 tel que défini par dans la communication de M. le préfet de la Seine au
78
Cette photo illustre l'évolution que conseil municipal et au conseil général sur le problème du logement en 1946 .
l'îlot 1 a pu connaître, les travaux de
destruction-reconstruction ayant eu Ensuite, une enquête économico-immobilière est réalisée à la fin des années 1950 afin de déterminer des espaces à détruire afin de constituer des
76 grands ensembles. L’insalubrité est alors marquée par un manque d’air et de lumière. L’une des causes principales de cette insalubrité est que les
lieu entre 1914 et 1939 .
propriétaires ne tirent pas assez de revenus de leurs immeubles et ne cherchent plus à les entretenir car un moratoire des loyers est mise en place
après la guerre pour geler les loyers pour les familles de hommes partis à la guerre qui ont été blessés ou qui sont décédés.

Depuis les années 2000, plusieurs sociétés ont reçu mission de résoudre l’insalubrité qui touche de nombreux logements parisiens. C’est le cas de la Siemp entre 2002 et 2008 qui s’est vue confier
la gestion de 1 030 immeubles dont les travaux sont aujourd’hui achevés, ou encore la Sorêqa depuis 2010. Des mesures sont en place pour lutter contre le mal logement ; cela implique souvent un
relogement temporaire ou définitif afin de réhabiliter ou détruire puis reconstruire le bâtiment touché. En 2018, l’habitat indigne a reculé à Paris ; il reste seulement des pôles diffus souffrant de
blocages en termes de gestion ou connaissant des problèmes de suroccupation.
79 80, 81
Paris est la neuvième ville la plus chère du monde en ce qui concerne les prix de l'immobilier de luxe : 12 600 euros/m2 en 2007 (contre 36 800 pour Londres, la plus chère) . Selon une
enquête réalisée pour le journal La Tribune, au 1er septembre 2012, la rue la plus chère de Paris est le quai des Orfèvres (1er arr.), avec un prix médian de 20 665 euros/m2, contre 3 900 euros/m2
82 83
rue Pajol (18e) . Paris devient en 2017 la ville la plus attractive d'Europe pour les investisseurs immobiliers, ce qui ne s'était pas produit depuis 2007 . Une étude de l'Institut d'aménagement et
d'urbanisme (IAU) publiée en 2019 souligne que les prix du logement poussent les personnes modestes à quitter Paris et à s'installer dans des départements limitrophes comme la Seine-Saint-Denis,
84
ce qui tend à provoquer un « embourgeoisement » de la capitale et une paupérisation des proches départements .

Paris compte en 2019 un nombre de 346 000 logements vacants, soit 11,7 % des logements de la capitale. Des associations entreprennent des actions pour tenter d'obtenir des réquisitions afin de
85
loger les sans-abris .

Le nombre de personnes dormant dans la rue à Paris a augmenté de 23 % entre 2018 et 2019 selon un recensement. La plupart ont renoncé à appeler le 115, par manque de place dans les centres,
86
par crainte d'un vol ou d'une agression, ou parce que les chiens n'y sont pas acceptés .

Sociologie urbaine
La hausse continue des prix de l'immobilier explique le remplacement progressif des populations modestes ou intermédiaires par une nouvelle
classe plus aisée. On constate ce processus de gentrification dans de nombreuses autres mégapoles comme Londres ou New York. À Paris, cette
évolution a vulgarisé le terme de bobos (pour bourgeois-bohème, terme flou mais très usité, sauf par les sociologues qui y font rarement référence)
avant de provoquer une mutation sociale de quartiers encore récemment considérés comme populaires, tels le 10e arrondissement ou certaines
communes de proche banlieue comme Montreuil en Seine-Saint-Denis. Paris est la 12e ville de France de plus de 20 000 habitants pour la
proportion d'assujettis à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), soit 34,5 foyers fiscaux pour 1 000 habitants. 73 362 foyers fiscaux déclaraient un
87, 88
patrimoine moyen de 1 961 667 euros en 2006. Le 16e arrondissement arrive en tête pour le nombre de redevables avec 17 356 contribuables .
Avec 27 400 euros de revenu moyen par unité de consommation en 2001, les ménages parisiens sont les plus aisés de France. Les quatre autres
départements en tête du palmarès sont tous franciliens : Hauts-de-Seine, Yvelines, Essonne et Val-de-Marne, ce qui reflète la concentration de
Les ménages aisés vivent
professions très qualifiées à haut revenu dans la région Île-de-France.
essentiellement dans l'Ouest et au
Mais si Paris a une image d'une « ville de riches » avec une proportion de classes sociales élevées plus importante qu'ailleurs, sa sociologie intra- Sud de la ville tandis que le Nord-Est
concentre les populations les plus
muros reste en réalité très contrastée. Selon l'indice de parité de pouvoir d'achat (PPA), les revenus réels des Parisiens sont très inférieurs à leurs
pauvres et d'origine immigrée.
revenus nominaux : le coût de la vie intra-muros (à commencer par celui du logement) est particulièrement élevé, et certains types de denrées
coûtent plus cher à Paris que dans le reste de la France. De plus, au contraire du revenu médian, le revenu moyen cache les disparités, quelques très
b3
hauts revenus pouvant éclipser de très bas revenus beaucoup plus nombreux. Dans le cas de Paris, le seuil des 10 % de revenus les plus hauts (9e décile) s'élève à 50 961 euros annuels , ce qui
b3
explique en partie le haut revenu moyen de la capitale et l'écart important entre le revenu moyen et le revenu médian .

Les différences sociales sont traditionnellement marquées entre les habitants de l'Ouest de Paris (essentiellement aisés) et ceux de l'Est. Ainsi, le revenu moyen déclaré dans le 7e arrondissement, le
plus élevé, était 31 521 euros par unité de consommation en 2001, soit plus du double de celui du 19e arrondissement qui n'était 13 759 euros, valeur proche de la médiane des revenus de la Seine-
Saint-Denis de 13 155 euros. Les 6e, 7e, 8e et 16e arrondissements sont classés au niveau des dix communes franciliennes au revenu moyen le plus élevé alors que les 10e, 18e, 19e et
b4
b4
20e arrondissements sont au niveau des communes les plus pauvres d'Île-de-France .

On note enfin de très fortes disparités de revenus au sein même de tous les arrondissements : le rapport interdécile (le seuil des 10 % des revenus les plus élevés divisé par le seuil des 10 % des
b3
revenus les plus bas) le plus faible est 6,7 dans le 12e arrondissement, contre 13,0 pour le 2e arrondissement (qui présente la plus forte dispersion de revenus) . Plus globalement, Paris se classe
b3 b3
parmi les départements métropolitains aux seuils de bas revenus les plus faibles (81e rang ), et présente un rapport interdécile de 10,5 qui en fait le département français où se concentrent les
plus fortes disparités sociales.

On y constate également des formes de ségrégation sociale dans certains quartiers du nord-est parisien comme celui de Barbès
- Rochechouart. En effet, la sociologie de certains arrondissements de l'Est de Paris (comme le 19e) ressemble à celle de
quelques quartiers sensibles de banlieue ne constituant que l'extension extra-muros de la cartographie sociale de la ville : le
16e arrondissement se prolonge par des communes de banlieue aisées, alors que le Nord-Est de la ville a pour appendice les
communes de la Seine-Saint-Denis, réputées pauvres. Au début des années 2000, la population la plus démunie est concentrée
dans les arrondissements du nord-est : 40 % des foyers concernés résident dans les 18e, 19e et 20e arrondissements, contre 2 %
dans les 4e et 6e arrondissements. 32,6 % des familles parisiennes d'origine étrangère hors Union européenne vivent sous le
89
seuil de pauvreté ; ce n'est le cas que pour 9,7 % des Français dont la personne de référence est française . Aujourd'hui, on
90 91
constate une arrivée de plus en plus importante de cadres , aux dépens de la classe ouvrière historiquement installée dans
92 93
ces quartiers. Cela induit un phénomène de gentrification qui se traduit par une augmentation du prix du foncier et des
mutations du paysage urbain. Au quartier de la Goutte-d'Or, l'apparition de la brasserie Barbès caractérisée par une carte chère
et une architecture classieuse est représentative de l'embourgeoisement des quartiers du nord-est parisien.
Carte de l'évolution de la part des ouvriers et des cadres
Certains quartiers se caractérisent par des regroupements communautaires : le quartier du Marais a la particularité d'attirer une par IRIS à Paris en 2006 et 2013.
importante communauté homosexuelle à proximité de la communauté juive ashkénaze dont l'implantation autour de la rue des
Rosiers remonte au XIII
e
siècle. Le 13e arrondissement regroupe quant à lui une importante communauté asiatique dans le
quartier des Olympiades.

Il faut par ailleurs noter que la sociologie d'un quartier peut varier selon les heures. Celui de la place de la Bastille, par exemple, avec ses nombreux bars et lieux de vie nocturne, est animé le soir
par beaucoup de jeunes tandis que, dans la journée, il jouit d'une relative tranquillité.

Toponymie
94
Le nom de la cité est attesté pour la première fois par Jules César, au milieu du Ier siècle av. J.-C., dans La Guerre des Gaules, sous la forme Lutecia ou Lutetia (selon les manuscrits) . On trouve
e 95 96 94
ensuite Lutetia apud Parisios au IV siècle (Parisios étant à l'accusatif pluriel) ; puis Parisios [usque] en 400 - 410 , et enfin Paris, attestée dès 887 .

Le mot Paris est issu du nom du peuple gaulois des Parisii (au datif locatif pluriel : Parisiis), dont Paris était la capitale à l'époque gallo-romaine. La première désignation Lutetia (Lutèce) a été
remplacée au IVe siècle, suivant un processus général observé dans la Gaule du Bas-Empire pour les capitales de civitas (cités gallo-romaines) : celles-ci furent d'abord appelées de leur nom originel
complété du nom du peuple dont elles étaient la capitale, comme Lutecia des Parisii en l'occurrence. Puis le nom du peuple au datif locatif est seul resté, le nom signifiant alors chez les Parisii
(voir entre autres Angers capitale des Andécaves, Tours des Turones, Évreux des Éburovices, Saintes des Santons, Poitiers des Pictons, Amiens des Ambiens, etc., qui sont toutes dans le même
cas).
94
Selon Pierre-Henry Billy, Lutetia pourrait être issu du gaulois *luta, boue, avec le suffixe -etia , ce qui correspond très bien à la nature du terrain décrit par César dans la Guerre des Gaules
(existence d'un marais permanent qui déversait ses eaux dans la Seine). Quant à l'étymologie de l'ethnonyme Parisii, elle n'est pas connue avec certitude. Il pourrait provenir du gaulois *pario,
97
chaudron (cf. le provencal pairol de même sens), signifiant alors « Ceux du chaudron » , avec une référence mythique et sacrée (thème celtique du chaudron d'abondance représentant la survie
98
dans l'Au-delà et les richesses de l'Autre Monde) .

Les Parisii ont donné leur nom à Paris, ainsi qu'au pays du Parisis (maintenant « pays de France »), qui subsiste dans Villeparisis, Cormeilles-en-Parisis, Fontenay-en-Parisis. On trouvait également
des gaulois de la même tribu des Parisii en Angleterre, dans l'actuel Yorkshire de l'Est.

Histoire

Préhistoire et Antiquité
Un habitat permanent est attesté dans les limites du Paris actuel à partir de la période chasséenne (entre 4 000 et 3 800 avant notre ère) au village de
99, 100
Bercy ; les restes de trois pirogues néolithiques aujourd'hui visibles au musée Carnavalet ont ainsi été retrouvés sur la rive gauche d'un ancien
f2
bras de la Seine dans le 12e arrondissement, où la présence humaine semble avoir été continue durant le Néolithique .

De façon générale, l'histoire du site parisien est toutefois mal connue jusqu'à la période gallo-romaine. Seule certitude, les Parisii, l'un des 98
peuples gaulois, vivent dans cette région en 52 avant notre ère, au moment d'être soumis à Rome. Ainsi, on ne connaît pas précisément
l'emplacement de la cité gauloise mentionnée dans les sources latines : il pourrait s'agir de l'île de la Cité (aucun vestige archéologique antérieur à
Auguste n'y a toutefois été retrouvé), de l'île Saint-Louis, d'une autre île aujourd'hui rattachée à la rive gauche, voire du site de Nanterre, où a été
f, 101, 102 Caldarium des Thermes de Cluny.
découvert en 2003 une importante agglomération ordonnée . Dans tous les cas, la cité romaine s'étend sur la rive gauche et sur l’île de la
Cité ; elle prend le nom de Lutetia (Lutèce).
c 1, g
À l'époque gallo-romaine, Lutèce n'est qu'une cité relativement modeste du monde romain avec une population de l'ordre de dix mille habitants à son apogée ; en comparaison, Lugdunum
103
(Lyon), capitale des trois Gaules (dont la lyonnaise qui englobe la région de Lutèce), aurait compté au IIe siècle de 50 000 à 80 000 habitants . Elle connait toutefois une certaine prospérité grâce
c1 c2
au trafic fluvial . Suivant la tradition, la cité aurait été christianisée par saint Denis, martyrisé vers 250 .
c3
La position stratégique de Lutèce face aux grandes invasions en fait un lieu de séjour pour l'empereur Julien entre 357 et 360, puis Valentinien Ier en 365-366. La cité prend le nom de Paris à
104 c4
cette époque . Si ses faubourgs subsistent encore au IVe siècle , la population se replie au Ve siècle dans l'île de la Cité, fortifiée par la récupération de pierres prises aux grands édifices ruinés.
f3
En 451, sainte Geneviève, future patronne de la ville, serait parvenue à convaincre les habitants de ne pas fuir devant les Huns d'Attila, qui s'en détournent effectivement sans combat .

Moyen Âge

5
c5
En 508, après avoir conquis la majeure partie de la Gaule, Clovis fait de Paris sa capitale . Il y établit sa résidence principale (Palais des Thermes), et y fait construire plusieurs édifices religieux,
e
dont la basilique des Saints-Apôtres, où il est enterré ; le rôle de la cité doit cependant être relativisé, dans la mesure où il n’existe pas alors d’administration royale. Tout au long des VI et
c6
e
VII siècles, Paris garde une importance particulière , même si les divisions du royaume de Clovis entre ses héritiers limitent son rayonnement. Childebert Ier y fait ainsi construire la plus grande
105
cathédrale de la Gaule (la cathédrale Saint-Étienne), tandis que Childéric II fait rénover les arènes gallo-romaines. Durant cette période, revitalisée par les fondations monastiques et sa fonction
106 f4
de capitale , la ville commence probablement à s’étendre sur la rive droite , alors que la rive gauche est réoccupée.
c7
L’extension vers l’est du royaume des Francs sous le règne de Charlemagne fait perdre à Paris sa position politique privilégiée . À partir du
e
milieu du IX siècle, elle fait partie du territoire des Robertiens, qui prennent le titre de comte de Paris. Particulièrement exposée à cause de sa
c8
situation sur la Seine, elle est à la même époque ruinée économiquement par les raids des Vikings, qui la ravagent à plusieurs reprises , ce qui
oblige la population à se replier à nouveau sur l’île de la Cité. En 885-886, assiégée par les Normands, la cité parvient à leur résister avec succès,
tout en leur barrant l’accès au fleuve. Cet épisode procure un grand prestige à Paris et à son comte Eudes, qui a aidé à sa défense ; il marque par
contre une étape du déclin de l’empire carolingien, le comportement de Charles le Gros ayant été jugé indigne durant les événements.

Sous le règne des premiers Capétiens, Paris est une des principales villes du domaine royal, mais pas une
Représentation du palais de la Cité capitale, n’étant pour eux qu’une résidence parmi d’autres. Elle gagne cependant en importance avec le
c9
dans les Très Riches Heures du duc temps : Robert le Pieux fait ainsi restaurer le Palais de la Cité et plusieurs abbayes, tandis que Louis VI
de Berry. puis Louis VII y fixent leur cour et leur chancellerie. Dans le même temps, la cité prospère, devenant une
place importante du commerce du blé, du poisson et du drap, les marchands parisiens s’unissant au sein
107
d'une « hanse des marchands de l’eau » privilégiée par Louis VII en 1170-1171. Elle devient également
f5
un centre d’enseignement majeur, grâce aux écoles épiscopales dans un premier temps , puis à partir du milieu du XIIe siècle, aux communautés religieuses
c 10
qui s’établissent sur la rive gauche alors dépeuplée . À l’image de l’ensemble de l’Occident chrétien, sa population augmente à cette époque de façon
c 11 108
considérable : Paris s’étend d'abord sur la rive droite (début du XIe siècle) , qui devient son poumon économique , l’île de la Cité abritant dès lors les
grands édifices administratifs et religieux.

C’est Philippe Auguste qui fait de Paris la capitale incontestée du royaume, sur lequel il est le premier des capétiens à exercer un fort contrôle ; cette position
Recueil des ordonnances de
est encore renforcée sous les règnes de Louis IX et de Philippe le Bel. L’administration royale, qui se développe considérablement, tient ainsi son siège dans la prévôté des marchands
la cité, où se situent la Chambre des comptes, le Trésor, et les Archives du royaume. Les bourgeois parisiens jouent un rôle majeur dans la gestion de l’État, de Paris, contenant la
faisant souvent partie du proche entourage du souverain. Les monarques veillent néanmoins à limiter l’autonomie de la ville, qui n’obtient pas le statut de transcription de
commune ; les corporations se voient seulement accorder divers privilèges politiques, ce qui aboutit en 1263 à l’apparition d’une municipalité composée d’un l'ordonnance rendue en
c 12 février 1416 par Charles VI.
prévôt des marchands et quatre échevins. Dans le même temps, les écoles de la rive gauche s’unifient en une « universitas » , reconnue par le pape en
1209-1210, faisant de Paris le plus prestigieux centre d’enseignement d’Europe occidentale pendant au moins un siècle. La cité devient également le symbole
du pouvoir royal, qui cherche à lui donner des édifices dignes de son rang : la cathédrale Notre-Dame est achevée vers 1250, la Sainte-Chapelle abritant la
couronne d'épine du Christ en 1248, le Palais de la Cité est rénové et étendu, et le marché parisien est couvert et emmuré (Halles). Philippe Auguste entoure par ailleurs les deux rives de la cité de
e c 13 e
murailles de pierres, terminées en 1209-1212. Paris poursuit sa croissance, la rive gauche étant repeuplée au XIII siècle ; au début du XIV siècle, on estime sa population à environ
c 14 f6
200 000 habitants , ce qui en fait la ville la plus peuplée d'Europe .

En 1348, la cité est frappée pour la première fois par la peste, qui ravage l’Europe entre 1347 et 1351 ; ce mal l’atteint ensuite de façon cyclique pendant plusieurs siècles. Pendant la guerre de Cent
Ans, elle est exposée aux attaques anglaises, ce qui amène Charles V à construire sur la rive droite un nouveau rempart englobant les faubourgs. Dans le même temps, dans un contexte de
dépression économique et de défaite militaire, l’autorité royale est remise en cause : le prévôt des marchands Étienne Marcel tente ainsi de s'emparer du pouvoir en 1357-1358, tandis que les
c 15
émeutes populaires se multiplient, telle celle des Maillotins en 1382 . En réaction, Charles V puis Charles VI élisent résidence dans l’est parisien, moins exposé aux troubles. Au début du
e
XV siècle, le conflit entre Armagnacs et Bourguignons occasionne également de nombreuses violences dans la capitale ; ces derniers s'imposent en 1418, et Paris tombe en conséquence aux mains
du roi d’Angleterre deux ans plus tard. La cité est reconquise en 1436 par Charles VII, mais celui-ci préfère résider près de la Loire, et il en est de même pour ses successeurs Louis XI, Charles VIII
109 c 14
et Louis XII. À l’issue de la guerre, Paris s’est rétractée derrière ses murailles , et sa population est tombée à environ 100 000 habitants .

De la Renaissance au dix-huitième siècle


La Renaissance, marquée par le roi et sa cour résidant dans le Val de Loire, ne bénéficie donc guère à Paris. Malgré son éloignement, la monarchie
s’inquiète de l'expansion désordonnée de la cité. Une première réglementation d’urbanisme est édictée en 1500 à propos du nouveau pont Notre-
c 16
Dame, bordé de maisons uniformes de brique et de pierre de style Louis XII .

En 1528, François Ier fixe officiellement sa résidence à Paris. Le rayonnement intellectuel s'accroît : à l'enseignement de l'université (théologie et
arts libéraux) s'ajoute un enseignement moderne tourné vers l'humanisme et les sciences exactes voulu par le roi, au Collège de France. Sous son
s7
règne, Paris atteint 280 000 habitants et reste la plus grande ville du monde chrétien .

Le 24 août 1572, sous Charles IX, est organisé le massacre de la Saint-Barthélemy. On compte
f7 L'hôtel de Sens, édifié entre 1475 et
entre deux mille et dix mille victimes . La Ligue catholique, particulièrement puissante dans la
1519, est l'un des plus anciens hôtels
capitale, se dresse contre Henri III durant la Journée des barricades en 1588. Ce dernier s'enfuit
f 8 particuliers de Paris.
avant d'assiéger la ville . Après son assassinat, le siège est maintenu par Henri de Navarre,
devenu Henri IV. La ville, pourtant ruinée et affamée, ne lui ouvre ses portes qu'en 1594 après sa
conversion.

La Journée des barricades (1648) marque le début de la Fronde qui provoque une importante crise économique et une nouvelle défiance du roi vis-
Le Massacre de la Saint-Barthélemy f9
par François Dubois est déclenché à à-vis de sa capitale .
Paris avant d'être étendu à plus
d'une vingtaine de villes de province. Malgré une mortalité supérieure aux naissances, la population atteint les 400 000 habitants grâce à l'immigration provinciale. Paris est une ville
misérable où règne une forte insécurité, la légendaire cour des miracles est progressivement vidée à partir de 1656 par le lieutenant-général de
110
police Gabriel Nicolas de La Reynie qui fait établir 6 500 lanternes pour éclairer la ville la nuit et rendre les rues plus sûres.

Louis XIV choisit Versailles comme résidence en 1677, avant d'y déplacer le siège du gouvernement en 1682. Colbert prend en main la gestion parisienne et fait la navette entre Paris et Versailles.
Durant son règne, le Roi Soleil ne vient que vingt-quatre fois à Paris, essentiellement pour des cérémonies officielles, marquant ainsi envers la cité une hostilité que n'apprécient guère les
f 10
Parisiens .

e
Au XVIII siècle, Versailles ne dépossède pas Paris de son rayonnement intellectuel ; au contraire même, elle en fait une puissante frondeuse ouverte aux idées des Lumières. C'est la période des
e
salons littéraires, comme celui de madame Geoffrin. Le XVIII siècle est aussi celui d'une forte expansion économique qui permet une importante croissance démographique, la ville atteint
111
640 000 habitants à la veille de la Révolution française.
En 1715, le régent Philippe d'Orléans quitte Versailles pour le Palais-Royal. Le jeune Louis XV est installé au palais des Tuileries pour un retour, éphémère, de la royauté dans Paris. Dès 1722,
f 11
Louis XV retourne au château de Versailles rompant la fragile réconciliation avec le peuple parisien .

La ville s'étend alors à peu près sur les six premiers arrondissements actuels, le jardin du Luxembourg marquant la frontière occidentale de la ville. Louis XV s'intéresse personnellement à la ville
112
en 1749 lorsqu'il décide l'aménagement de la place Louis XV (actuelle place de la Concorde), la création de l'école militaire en 1752 , et surtout la construction d'une église dédiée à Sainte-
113
Geneviève en 1754, plus connue sous le nom actuel de Panthéon .

La Révolution française et l'Empire


La Révolution française débute à Versailles par la convocation des États généraux puis le Serment du Jeu de paume. Mais les Parisiens, atteints par
la crise économique (prix du pain), sensibilisés aux problèmes politiques par la philosophie des Lumières et mus par une rancœur à l'égard du
f 12
pouvoir royal ayant abandonné la ville depuis plus d'un siècle, lui donnent une nouvelle orientation . La prise de la Bastille le 14 juillet 1789, liée
au soulèvement des ébénistes du faubourg Saint-Antoine, en est une première étape. Le 15 juillet, l'astronome Jean Sylvain Bailly reçoit à l'hôtel de
ville la charge de premier maire de Paris. Le 5 octobre, l’émeute, déclenchée par les femmes sur les marchés parisiens, atteint Versailles le soir. Le
6 au matin, le château est envahi et le roi doit accepter de venir résider à Paris au palais des Tuileries et d’y convoquer l’Assemblée constituante qui
c 17
s’installe le 19 octobre dans le Manège des Tuileries .

Le « département de Paris » comprend alors trois districts : Paris, le Franciade et Bourg-de-l'Égalité.


Aquarelle de Jean-Pierre Houël
Le 14 juillet 1790 se déroule la fête de la Fédération sur le Champ-de-Mars, lieu qui sera le 17 juillet 1791 le théâtre d'une dramatique fusillade. représentant la Prise de la Bastille le
14 juillet 1789.
Occupés à partir de mai 1790 après la mise en vente des biens nationaux, le couvent des Cordeliers et le couvent des Jacobins, hauts lieux du Paris
c 18
révolutionnaire, marquent la toute-puissance des clubs parisiens sur le cours de la Révolution .

Dans la nuit du 9 août 1792, une commune révolutionnaire prend possession de l'hôtel de ville. La journée du 10 août voit la foule assiéger le Palais des Tuileries avec le soutien du nouveau
gouvernement municipal. Le roi Louis XVI et la famille royale sont incarcérés à la tour du Temple. La monarchie française est de fait abolie. Après les élections de 1792, les représentants de la
c 19
Commune de Paris, très radicaux, s'opposent à la Convention nationale au groupe des Girondins (représentant l'opinion plus modérée de la bourgeoisie des provinces) qui sera écarté en 1793 .

Les Parisiens vivent alors deux années de rationnement. La Terreur règne sous la coupe du Comité de salut public. Le Tribunal révolutionnaire,
avec l'aide de la mairie, s'emploie à incarcérer tout ce que la ville compte encore de nobles suspects, de prêtres réfractaires et d'opposants jugés
contre-révolutionnaires. La création de la charge de Préfet de police par Napoléon, ôtera à la municipalité tout pouvoir de police judiciaire, de sorte
114, 115
que le maire de Paris est, aujourd'hui encore, le seul de France à en être privé . Le 21 janvier 1793, Louis XVI est guillotiné sur la place
Louis XV, rebaptisée « place de la Révolution ». Il est suivi sur l'échafaud par 1 119 personnes, dont Marie-Antoinette, Danton, Lavoisier et
c 20
finalement Robespierre et ses partisans après le 9 Thermidor an II (27 juillet 1794) .

La Révolution n'est pas une période favorable au développement de la ville (peu de monuments sont édifiés) qui n'a plus que 548 000 habitants en
La prise des Tuileries le 10 août 1792 1800. De nombreux couvents et églises sont rasés et font place à des lotissements édifiés sans plan d'ensemble, ce qui aboutit à une réduction des
par Jean Duplessis-Bertaux, Musée espaces verts de la ville et à une densification du centre. Sous le Directoire, des immeubles de rapport, de style néo-classique, sont élevés.
du château de Versailles.
111
En 1806, Paris a compensé les pertes subies durant la Révolution et compte 650 000 habitants ; cette progression est surtout le fait de
e
l'immigration provinciale, la natalité restant faible. Depuis le milieu du XVIII siècle, la ville est distancée par Londres en pleine expansion
c 21
économique et démographique qui atteint 1 096 784 habitants . Le 2 décembre 1804, Napoléon Bonaparte, qui a pris le pouvoir en 1799, est sacré empereur par le pape Pie VII à la cathédrale
116
Notre-Dame. Il décide d'établir à Paris la capitale de son Empire et ambitionne d'en faire la « nouvelle Rome » . Il ordonne dans ce but la construction des arcs de triomphe de l’Étoile et du
117
Carrousel ainsi que celle du palais impérial de la Bourse (achevé sous la Restauration) et de la colonne Vendôme . Il soumet également à Jean-Antoine Alavoine le projet de l'éléphant de la
116
Bastille, et aux architectes Percier et Fontaine l'édification du palais du Roi de Rome, dont seuls les jardins du Trocadéro et le pont d'Iéna seront en définitive terminés . L'Empereur multiplie par
116
ailleurs les points d'eau, alimentés par un réseau de 50 km de canaux qui acheminent l'eau de l'Ourcq .

En 1814, la bataille de Paris entraîne la capitulation de la capitale puis conduit à la première abdication de Napoléon et à la Restauration. Les cosaques de l'armée russe occupent certains points de
la ville, ce qui donnera lieu à une légende concernant l'origine du mot bistro, comme le proclame le Syndicat d'Initiative du Vieux Montmartre, au restaurant À la Mère Catherine, place du Tertre.
Les armées alliées quittent la ville après le 3 juin 1814, date du départ du tsar Alexandre Ier.

De la Restauration à la Commune de Paris


À la fin des Cent-Jours, la chute de l'Empire en juillet 1815 amène à Paris les armées anglaises et prussiennes, qui vont jusqu'à camper sur les Champs-Élysées. Louis XVIII, de retour de son exil à
Gand, s'installe à nouveau aux Tuileries.

Louis XVIII et Charles X, puis la monarchie de Juillet se préoccupent peu de l'urbanisme parisien. Le prolétariat ouvrier, en forte expansion, s'entasse misérablement dans les quartiers centraux qui,
avec plus de 100 000 habitants au kilomètre carré, constituent d'importants foyers d'épidémie ; le choléra en 1832 fait 32 000 victimes. En 1848, 80 % des morts vont à la fosse commune et les
deux tiers des Parisiens sont trop pauvres pour payer des impôts. La masse paupérisée du petit peuple, délaissée et excédée, est mûre pour des révoltes répétées que le pouvoir ne sent pas germer ou
est sûr de vaincre : les barricades font tomber Charles X lors des Trois glorieuses puis Louis-Philippe en 1848. La société de l'époque est abondamment décrite par Balzac, Victor Hugo ou Eugène
Sue.

Durant cette période, la ville accélère son rythme de croissance pour atteindre le mur des Fermiers généraux. Entre 1840 et 1844, la dernière enceinte de Paris, dite enceinte de Thiers, est construite
c 22
sur l'emplacement actuel du boulevard périphérique. Au cœur de la ville, la rue Rambuteau est percée .

Avec l'avènement du Second Empire, Paris se transforme radicalement. De structure médiévale, aux constructions anciennes et insalubres, quasiment dépourvue de grands axes de circulation, elle
devient en moins de vingt ans une ville moderne. Napoléon III a des idées précises sur l'urbanisme et le logement : le Paris d'aujourd'hui est donc avant tout celui d'Haussmann. Des milliers de
logements disparaissent, sur fond d'une spéculation immobilière qui sera la cause d'un krach financier international.
118 h
Le 1er janvier 1860, une loi permet à Paris d'annexer plusieurs communes voisines . La capitale française passe ainsi de douze à vingt arrondissements et de 3 288 à 7 802 hectares . Après ces
e e
annexions, les limites administratives de la ville ne seront que peu modifiées et la croissance urbaine, qui continue toujours de la fin du XIX siècle au XX siècle, ne s'accompagnera donc plus d'une
c 23
expansion des frontières communales, ce qui est à l'origine de la « banlieue » .

Lors de la Guerre franco-prussienne de 1870, Paris est assiégée pendant plusieurs mois mais n'est pas prise par les armées prussiennes. À cette occasion, est inventée la poste aérienne, grâce aux
ballons montés. Refusant l'armistice signé le 28 janvier 1871 et à la suite des élections de février qui portent au pouvoir des royalistes désireux de mettre fin à la guerre, les Parisiens s'insurgent le
18 mars 1871. C'est le début de la Commune de Paris. L'Assemblée monarchiste installée provisoirement à Versailles, la réprime entre les 22 et 28 mai lors de la Semaine sanglante qui reste à ce

24 f 13
c 24, f 13
jour la dernière guerre civile qu'ait connue Paris . Après la guerre de 1870, pour se relever, la ville de Paris lève un grand emprunt public de
119
1,2 million de francs qui a un grand succès ; il est souscrit plus de quinze fois .

De la Belle Époque à la Seconde Guerre mondiale


Pendant la Belle Époque, l'expansion économique de Paris est importante ; en 1913 la ville
120
possède cent mille entreprises qui emploient un million d'ouvriers . Entre 1900 et 1913,
175 cinémas sont créés à Paris, de nombreux grands magasins voient le jour et contribuent au
rayonnement de la ville lumière. Lieu de toutes les spéculations, Paris devient aussi la deuxième
place financière internationale presque à égalité avec Londres. Camille Pissarro, Boulevard
Montmartre, 1897, Musée de
Deux expositions universelles laissent une large empreinte dans la ville. La tour Eiffel est l'Ermitage.
construite pour l'Exposition de 1889 (centenaire de la Révolution française) qui accueille vingt-
huit millions de visiteurs. La première ligne du métropolitain, le Grand Palais, le Petit Palais et le
La tour Eiffel pendant l'exposition pont Alexandre-III sont inaugurés à l'occasion de celle de 1900 qui reçoit cinquante-trois millions de
120
universelle de 1889. visiteurs . L'industrie se déplace progressivement en proche banlieue où se trouve l'espace nécessaire :
Renault à Boulogne-Billancourt ou Citroën à Suresnes. Cette migration est à l'origine de la « banlieue
rouge ». Néanmoins certaines activités restent fortement implantées dans la ville intra-muros, en particulier
f 14
la presse et l'imprimerie .

De la Belle Époque aux Années folles, Paris connaît l'apogée de son influence culturelle (notamment autour des quartiers de Montparnasse et de Montmartre)
et accueille de très nombreux artistes tels Picasso, Matisse, Braque ou Fernand Léger.
c 25
En 1910, une crue centennale de la Seine provoque l'une des plus graves inondations que la ville ait connue et cause trois milliards de francs de dégâts .
121
Lors de la Première Guerre mondiale, Paris, épargnée par les combats, subit des bombardements et des tirs de canon allemands. Ces bombardements
c 26
restent sporadiques et ne constituent que des opérations à caractère psychologique . En 1917, la création d'une réplique de Paris est envisagée pour leurrer
les aviateurs allemands venus bombarder la capitale.

L'entre-deux-guerres se déroule sur fond de crise sociale et économique. Les pouvoirs publics, pour répondre à la crise du logement, votent la loi Loucheur
qui crée les habitations à bon marché (ou HBM) érigées à l'emplacement de l'ancienne enceinte de Thiers. Les autres immeubles parisiens sont, pour Quart d'Obligation de la Ville
s 8
l'essentiel, délabrés et constituent des foyers de tuberculose ; la densité urbaine culmine en 1921, Paris intra-muros comptant 2 906 000 habitants . de Paris en date du 27 juillet
Parallèlement, des lotissements se développent partout autour de la cité, en « banlieue » où l'expansion se fait de façon anarchique, souvent en pleins champs 1911.
c 27
sans réels aménagements ou équipements publics .
f 15
Les Parisiens tentent de reprendre leur prééminence politique dans un contexte de multiples scandales financiers et de corruption des milieux politiques . Le 6 février 1934, la manifestation des
Ligues patriotes contre la gauche parlementaire dégénère en émeute et fait dix-sept tués et mille cinq cents blessés, puis le 14 juillet 1935, un important défilé en faveur du Front populaire compte
c 28
cinq cent mille manifestants .

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Paris, déclarée ville ouverte dès la débâcle, est occupée par la Wehrmacht le 14 juin 1940. Elle est
i
relativement épargnée . Le gouvernement du maréchal Pétain installé à Vichy, Paris cesse d'être la capitale et devient le siège du commandement
c 29
militaire allemand en France (Militärbefehlshaber in Frankreich) . Le 23 décembre 1940, l'ingénieur Jacques Bonsergent est le premier résistant
fusillé à Paris. Les 16 et 17 juillet 1942, il est procédé à la rafle du Vel' d'Hiv', arrestation de 12 884 Juifs, la plus massive en France, pour l'essentiel
c 30
des femmes et des enfants .

À l'approche des troupes alliées, la Résistance intérieure déclenche un soulèvement armé le 19 août 1944. La Libération de Paris se fait le 25 août
avec l'entrée dans Paris de la 2e division blindée du général Leclerc et de la 4e division d'infanterie américaine du major-général Raymond O.
122 Défilé de chars à Paris en 1941. Les
Barton . La veille, Leclerc avait donné l'ordre au capitaine Raymond Dronne de percer les lignes ennemies avec sa neuvième compagnie, La
123 chars sont des Somua S-35 et
Nueve, (Régiment de marche du Tchad), qui arrive à l'hôtel de ville à 21 h 22 dans la soirée du 24 . Le général von Choltitz capitule sans
124, 125 Hotchkiss H35 français capturés par
exécuter les ordres d'Hitler demandant la destruction des principaux monuments de la ville . La ville est relativement épargnée par les les Allemands.
c 31 126
combats . Paris est l'une des rares communes de France à se voir décerner le titre de compagnon de la Libération .

Le Paris contemporain
127
En 1956, Paris se lie à Rome par un jumelage privilégié, symbole fort dans une dynamique géographiquement plus large de réconciliation et de
s 9, s 10
coopération après la Seconde Guerre mondiale .

Sous les mandats du général de Gaulle de 1958 à 1969, plusieurs événements politiques se déroulent dans la capitale. Le 17 octobre 1961, une
manifestation en faveur de l'indépendance de l'Algérie est violemment réprimée. Selon les estimations, entre 32 et 325 personnes sont massacrées
128
par la police, alors dirigée par Maurice Papon . À partir du 22 mars 1968, un important mouvement étudiant démarre à l'université de Nanterre. Il
entraîne dans le quartier latin des manifestations qui dégénèrent en émeutes. La contestation, prenant corps dans un contexte de solidarité
internationale et d'émulation (noirs et féministes américains, « provos » néerlandais, Printemps de Prague, attentat contre l'Allemand Rudi
Dutschke, etc.) entre brimés idéalistes et jeunes, bercés par Bob Dylan et son tube The Times They Are a-Changin', voulant « changer le monde », Vue du nord-ouest de Paris, depuis
le troisième étage de la tour Eiffel.
se développe très vite en crise politique et sociale nationale. Le 13 mai, d'immenses défilés rassemblent 800 000 personnes venues protester contre
les violences policières. Le 30 mai, une manifestation de soutien au gouvernement et au Général de Gaulle réunit un million de personnes, de la
place de l'Étoile à celle de la Concorde. Après deux mois de désordre et de troubles, les Parisiens votent massivement en faveur du général de Gaulle lors des élections législatives des 22 et 29 juin
c 32
et le calme revient .

Le successeur du général de Gaulle, Georges Pompidou s'intéresse de près à la capitale. Il laisse son nom au bâtiment qui abrite le musée national d'Art moderne et la bibliothèque publique
d'information et à la voie express rive droite. Valéry Giscard d'Estaing, président à son tour, ne partage pas sa vision d'une modernisation radicale : il remet en cause le projet prévu pour les Halles
et interrompt partiellement celui de voie express rive gauche. En 1976, l'État accorde pour la première fois depuis 1871 une municipalité autonome à la capitale. Le gaulliste Jacques Chirac est
alors élu maire, puis réélu en 1983 et 1989. Sous le premier mandat du président François Mitterrand, une réforme est adoptée par la loi de décentralisation du 31 décembre 1982 : elle dote chaque
c 33
arrondissement de la capitale d'un maire et d'un conseil municipal propre et non plus désigné par le maire de Paris .

En 1991, les quais de la Seine, du pont de Sully (en amont) au pont d'Iéna (en aval), sont classés sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO au titre de remarquable ensemble fluvio-urbain
129
avec ses monuments dont plusieurs constituent des chefs-d'œuvre architecturaux au rayonnement mondial .
Élu président de la République en mai 1995, Jacques Chirac est remplacé par Jean Tiberi dont l'unique mandat est marqué notamment par la mise
au jour de plusieurs affaires politico-financières et par la division de la majorité municipale. En 2001, Paris élit un maire de gauche, le socialiste
130
Bertrand Delanoë, ensuite réélu en 2008 . Il se démarque de ses prédécesseurs par sa volonté affichée de réduire la place de l'automobile dans la
ville au profit notamment des piétons et des transports en commun. Il développe l'animation de la vie parisienne par de grandes manifestations
culturelles comme Nuit Blanche ou simplement ludiques comme Paris Plages. À l'occasion des élections municipales de 2014, Anne Hidalgo,
131
première adjointe de Bernard Delanoë, devient la première femme maire de Paris .

Depuis 2015, la France subit une vague d'attentats terroristes islamistes sans précédent. La ville de Paris est également touchée en janvier 2015 avec
la tuerie contre Charlie Hebdo et la prise d'otage de l'Hyper Casher qui fait 17 victimes. À la suite de ces tragiques événements, une manifestation
La manifestation républicaine du 11
janvier 2015 à Paris, place de la républicaine historique se déroule le 11 janvier 2015 réunissant plus de trois millions de personnes et près de 50 chefs d'État, pour défendre la
République. liberté d'expression et rendre hommage aux victimes du terrorisme. Dix mois plus tard, le 13 novembre 2015, des attaques sans précédent ont
frappé la capitale et sa banlieue sous forme d'actions kamikazes aux abords du Stade de France, de tueries de masse dans des terrasses de café dans
le 10e et le 11e arrondissement ainsi qu'à la salle de spectacle du Bataclan, attaques organisées par un commando d'une dizaine d'hommes se
132
revendiquant de l'État islamique qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés .
133
Le 15 avril 2019, la ville est touchée par l'incendie de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, qui provoque notamment l'effondrement de sa flèche .

Politique et administration

Organisation administrative
Paris est une collectivité à statut particulier qui exerce les compétences d'une commune et d'un département. Commune centrale de la métropole du Grand Paris, créée en 2016, elle est divisée en
arrondissements, comme les villes de Lyon et de Marseille, au nombre de vingt. L’État y dispose de prérogatives particulières exercées par le préfet de police de Paris.

De la loi du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, entrée complètement en vigueur le 1er janvier 1968, et jusqu'en 2018,
Paris était à la fois un département (le département de Paris) et une commune (la commune de Paris). Le 1er janvier 2019, les deux entités ont
134
fusionné en une collectivité à statut particulier, la Ville de Paris, exerçant à la fois les compétences du département et de la commune .
Auparavant et depuis 1790, Paris était le chef-lieu du département de la Seine.

La commune est divisée en vingt arrondissements municipaux créés lors de son extension territoriale de 1860, en remplacement des douze
arrondissements qui existaient auparavant depuis le 11 octobre 1795, et en dix-huit circonscriptions électorales.

Le Département de Paris n'avait pas d'autre subdivision que la seule commune qui le composait. Les entités municipale et départementale avaient
une seule assemblée délibérante, un règlement intérieur unique et des ordres du jour fusionnés pour le Conseil de Paris. Effective depuis 1987 au Carte des arrondissements de Paris.
plan administratif, la fusion des services de la commune et du département imbrique profondément les deux institutions. Le Département et la Ville
de Paris sont formellement fusionnés au 1er janvier 2019, ce qui évite notamment la signature de conventions entre les deux entités, et les quatre
134
premiers arrondissements seront regroupés en 2020 .

Le centralisme parisien
Cette situation résulte d’une longue évolution, en particulier des conceptions centralisatrices des monarchies et des républiques, qui donnent un rôle considérable à la capitale dans le pays et tendent
à y concentrer les institutions. Depuis les années 1960, les politiques gouvernementales oscillent toutefois entre déconcentration et décentralisation. La macrocéphalie dont est atteinte la ville se
concrétise par la convergence de la plupart des réseaux routiers et ferroviaires du pays en son centre et des écarts démographiques et économiques disproportionnés entre la capitale et la province.

Statut
Le statut de la ville a changé plusieurs fois. Du 26 mars au 22 mai 1871, Paris fut le siège d'un pouvoir insurrectionnel, la
Commune de Paris, avec une assemblée démocratiquement élue. La Troisième République fut dirigée au début par des
conservateurs effrayés par cet épisode. Ceux-ci édictèrent la loi du 5 avril 1884 qui donnait le pouvoir exécutif au préfet de la
Seine et les pouvoirs de police au préfet de police. Le conseil de Paris, élu lors des élections municipales, désignait chaque
année un président dont la fonction était principalement représentative. Paris n'avait alors pas de maire. Le budget de la ville
devait être approuvé par l'État.

La réorganisation de la région parisienne qui entre en vigueur le 1er janvier 1968 fait de Paris à la fois une commune et un L'hôtel de ville de Paris la nuit.
département : le conseil municipal de Paris et le conseil général de la Seine sont remplacés par le conseil de Paris, qui exerce à
135
la fois les compétences d'un conseil municipal et celles d'un conseil général . Celui-ci est mis en place au 1er janvier 1968.
Mais il faut attendre la loi du 31 décembre 1975 (entrée en vigueur lors des élections municipales de 1977) pour que Paris retrouve un statut similaire à celui des autres collectivités avec la
restauration du poste de maire de Paris, élu par le conseil de Paris et détenteur du pouvoir exécutif. Des commissions d'arrondissements, dont les membres sont choisis à parité entre les électeurs, le
maire de Paris et le Conseil de Paris, ont un rôle consultatif et d'animation. Le préfet de police, nommé par l'État, conserve les pouvoirs de police. Enfin, la loi PML du 31 décembre 1982, entrée en
vigueur à Paris lors des élections municipales de 1983 et portant à 163 le nombre de conseillers de Paris, étend les pouvoirs du conseil de Paris (principalement en matière budgétaire) et crée les
conseils d'arrondissements.

Depuis le décret 2002-810 du 2 mai 2002, les pouvoirs de police administrative sont partagés entre le maire de Paris et le préfet de police qui se prêtent réciproquement leurs moyens d'action à cet
s 11
effet. Ce dernier peut siéger au conseil de Paris et doit lui soumettre chaque année son budget et son compte (bien que ce budget reste décidé par l'État). Le maire est désormais impliqué dans la
politique de sécurité même si les pouvoirs en ce domaine restent entre les mains du préfet de police. Le projet de loi débattu en 2016 doit donner l'essentiel des pouvoirs de gestion de la voirie à la
mairie dès 2017 hormis les voies d’accès aux bâtiments des institutions nationales tels que l’Élysée, Matignon ou certaines ambassades. Les 1 800 agents de surveillance de Paris seront affectés à
136
une « brigade de lutte contre les incivilités » .

L'action du conseil de Paris s'exerce également par l'intermédiaire de sociétés dont il possède une part du capital, les sociétés d'économie mixte de Paris.

Fusion des collectivités et regroupement de quatre arrondissements

137
137
En 2015, la Chambre régionale des comptes, appuyée par la maire de Paris, recommande de fusionner le département de Paris et la commune de Paris en une collectivité unique . La maire de
Paris propose en janvier 2016 un vœu au conseil municipal reprenant cette proposition, mais aussi la fusion des quatre premiers arrondissements à l'horizon 2020. La population de ce nouvel
138
arrondissement serait alors d'un peu plus de 100 000 habitants . Un projet de loi présenté en août 2016 reprend ces propositions avec la mise en place au 1er janvier 2019 d'une collectivité à statut
136
particulier réunissant commune et département et nommée « Ville de Paris » .
139, 140 141
Ce projet de loi est définitivement adopté et la loi est promulguée en février 2017 . La réforme ne supprime pas les quatre premiers arrondissements mais les regroupe en un secteur
administratif et électoral unique. Ce secteur est pourvu d'un conseil et d'un maire communs aux quatre arrondissements, comme à Marseille où les seize arrondissements sont regroupés en huit
secteurs. Le nombre des conseillers de Paris est inchangé.
134
Le regroupement de la Ville et du département de Paris devient effectif le 1er janvier 2019 .

Intercommunalité
Contrairement aux autres métropoles françaises, il n'a longtemps pas existé d'intercommunalité à fiscalité propre entre Paris et sa banlieue. Paris
n'était que membre de certains syndicats intercommunaux comme le Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération
parisienne (SIAAP) ou le Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF), après avoir longtemps externalisé ses équipements, tels les cimetières ou
usines d'incinération, hors de Paris. Le territoire parisien ne couvre que le centre de la métropole, contrairement aux autres grandes métropoles
s 12
internationales. Ce manque structurel est considéré comme un des problèmes majeurs de l'agglomération parisienne , alors l'organisation des
besoins collectifs (transports, logement, etc.) qui dépassent de loin le cadre communal. La région Île-de-France ne peut organiser la métropole alors La métropole du Grand Paris (MGP)
que 80 % de l'espace régional reste rural. est la seule intercommunalité d'Île-
de-France. Elle regroupe Paris, les
La fiscalité locale est de même très concentrée dans certaines communes riches en entreprises et/ou populations aisées. C'est le cas exemplaire de communes de la petite couronne et
Neuilly-sur-Seine qui bénéficie des rentrées fiscales d'une population parmi les plus aisées de France et de nombreuses entreprises de La Défense, sept communes de la grande
142 couronne.
tout en ne comptant que 2,8 % de logements sociaux , alors que les charges qu'entraîne l’afflux sur un territoire de populations de conditions
modestes sont supportées par des communes qui n’ont pas toujours la possibilité de trouver dans leurs limites administratives les ressources
nécessaires pour les compenser. A contrario, Clichy-sous-Bois est ainsi une des villes les plus pauvres du pays qui cumule une population jeune et
143
défavorisée avec des ressources fiscales propres très limitées, vivant essentiellement de dotations de l'État ne permettant pas d'assurer des services comparables à ceux des communes aisées .

Ces difficultés, manifestes après les émeutes de 2005 dans les banlieues françaises, sont à l'origine de la Conférence métropolitaine de l’agglomération parisienne qui s'est réunie à l'initiative de la
s 13
ville de Paris pour la première fois en mairie de Vanves le 7 juillet 2006 , après que l'adjoint Pierre Mansat a renoué le dialogue de Paris avec les communes riveraines. Le président de la
144
République Nicolas Sarkozy se saisit de cet enjeu dans son discours du 26 juin 2007 , critiquant le projet de schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF), se disant repenser
145, 146 147
« l'organisation des pouvoirs » et créer une communauté urbaine, imposant de fait la vision d'une reprise en main par l'État . Le projet heurte de nombreux élus locaux de l'agglomération .
148 149
Christian Blanc puis Maurice Leroy sont chargés de la Région Capitale au gouvernement. La Société du Grand Paris reçoit pour mission de construire le projet de métro automatique Grand
150
Paris Express . Mais c'est le gouvernement Ayrault qui donne après 2012 une traduction institutionnelle au périmètre identifié par le projet de transports en créant la Métropole du Grand Paris,
définie par la loi du 27 janvier 2014 dans le cadre de l'Acte III de la décentralisation. Au 1er janvier 2016, elle regroupe Paris, les communes de la petite couronne et sept communes de la grande
couronne.

Liste des maires

Liste des maires successifs depuis 1977


Période Identité Étiquette Qualité
20 mars 1977 16 mai 1995 Jacques Chirac RPR Haut fonctionnaire
Membre (1968-1982) et président (1970-1979) du conseil général de la Corrèze
Député de la Corrèze (1967, 1968, 1973, 1976-1986, 1988-1995)
Secrétaire d'État (1967-1971), ministre (1971-1974), Premier ministre (1974-1976 et 1986-1988)
22 mai 1995 25 mars 2001 Jean Tiberi RPR Magistrat
Premier adjoint au maire de Paris (1983-1995), maire du 5e arrondissement (1983-1995 et 2001-2014)
Député de Paris (1968-2012)
Secrétaire d'État (1976)
25 mars 2001 5 avril 2014 Bertrand Delanoë PS Conseiller en communication
Conseiller de Paris (1977-2014)
Député (1981-1986), puis sénateur (1995-2001) de Paris
5 avril 2014 En cours Anne Hidalgo PS Inspectrice du travail
Première adjointe au maire de Paris (2001-2014)
Conseillère régionale d'Île-de-France (2004-2014)

La particularité du mode de scrutin par arrondissement fait que lors de sa première élection en 2001, Bertrand Delanoë était minoritaire en nombre de voix mais avait été élu grâce à un nombre
supérieur de conseillers de Paris.

Budget et fiscalité
s 14
Le budget primitif 2011 (ville et département) s’élevait à 8,582 milliards d’euros dont 6,906 milliards d’euros consacrés au fonctionnement et environ 1,676 à l’investissement . L'encours de
s 15
dette s’élevait à 2,696 milliards d’euros. Les emprunts garantis par le département de Paris en 2008 s'élevaient à 26,6 milliards d'euros .
151
Après une stabilité entre 2000 et 2008 , les taux d’imposition ont été augmentés en 2009 et sont portés à 9,59 % pour la taxe d'habitation, 7,75 % pour la taxe sur le foncier bâti, 14,72 % pour la
s 16, 152 s 16
taxe sur le foncier non bâti et 13,46 % pour la taxe professionnelle . La fiscalité représente 55 % des recettes de la ville . Paris est l'une des quinze grandes villes françaises (de plus de
153
1 000 000 habitants) n'ayant pas augmenté ses taux d'impôt foncier en cinq ans . Cette stabilité ne concerne que les taux d'imposition. La bulle immobilière qui s'est développée pendant toute la
première mandature de M. Delanoë a permis une hausse extrêmement importante des rentrées fiscales assises sur l'immobilier. Le nombre des transactions en même temps que leur valeur a
considérablement augmenté. Cette bulle fiscale a permis d'accroître les effectifs de la Mairie de Paris de 40 à 49 000 agents (73 000 agents, en 2013, pour la mairie et le département de Paris selon
154
l’Ifrap ). L'explosion de cette bulle immobilière temporaire laisse la mairie avec un excédent de dépenses permanentes à financer autrement. C'est pourquoi Bertrand Delanoë a annoncé en 2008
155
la création d'une nouvelle taxe départementale de 3 % sur le foncier (payée uniquement par les propriétaires) et une hausse des taux de l'impôt foncier . Pour la période 2007-2012, l'Union
nationale de la propriété immobilière (UNPI) calcule que Paris est la ville qui a connu la progression nationale la plus forte de sa taxe foncière (+ 67,90 % contre 21,17 % en moyenne), en raison
156, 157, 158
notamment de la création de ce taux départemental .
Après six années sans aucune hausse des taux des impôts locaux (2001 à 2008 inclus) votés par les élus parisiens, puis deux années de hausse (2009 et 2010), la municipalité s'est engagée à ne plus
augmenter le taux des 4 impôts locaux. Selon le magazine Capital de juin 2010, Paris reste la grande ville avec les plus faibles montants d'impôts locaux.

Le taux d'endettement de la Mairie de Paris (ville et département) est à 39 % de ses ressources, bien moins que la moyenne nationale des grandes villes (89 %). La ville bénéficie, pour 2010 et
2011, de la note maximale des agences de notation financière, le « AAA », qui permet d'emprunter aux meilleurs taux pour investir et construire. À la suite de la forte augmentation de la dette, un
154
« quasi-quadruplement de la dette de Paris entre 2001 et 2014 », les agences de notation rétrogradent Paris en 2012 et 2013 à la note de AA+ .

Dans un livre intitulé Comptes et légendes de Paris, Bilan de la gestion Delanoë (2011), le journaliste Dominique Foing analyse, sur la base des rapports de l'Inspection générale de la ville de Paris
et de la chambre régionale des comptes d'Île-de-France, la gestion des années 2001-2011 de la ville de Paris : les dépenses municipales auraient augmenté de 44,45 % (« le produit fiscal, fiscalité
immobilière incluse, collecté sur les contribuables parisiens est passé de 1,7 milliard d'euros au budget 2001 à 2,5 milliards d'euros au budget 2008, soit 47 % d'augmentation »), signifiant pour
ceux-ci une hausse des recettes des impôts de 70 % entre 2001 et 2011 ; concomitamment, les dépenses de fonctionnement se seraient accrues de 2 milliards d'euros, la dette, relativement faible en
159, 160
2011, augmentant d'un milliard d'euros .

Depuis 2011, les taux d’imposition ont été portés à 13,38 % pour la taxe d'habitation, à 8,37 % pour la taxe foncière sur les propriétés bâties, à 16,67 % pour la taxe foncière sur les propriétés non
161
bâties et 16,52 % pour la cotisation foncière des entreprises (CFE) .

Instances judiciaires et administratives


162
Le tribunal de grande instance de Paris est situé dans le Palais de Justice, sur l'île de la Cité. C'est la juridiction qui traite le plus grand nombre d'affaires en France . Dans chaque arrondissement
se trouve un tribunal d'instance. Dessiné par Renzo Piano, la Cité judiciaire de Paris doit être achevée en 2017 porte de Clichy et réunir l’ensemble des services du TGI dispersés entre l’Île de la
163
Cité et quatre autres sites, le tribunal de police et les tribunaux d’instance .

Le tribunal de commerce de Paris se situe quant à lui quai de Corse, également sur l'île de la Cité. Le tribunal de police de Paris est installé rue de
Cambrai, dans le 19e arrondissement, et le conseil de prud’hommes de Paris rue Louis-Blanc, dans le 10e arrondissement.

Outre les tribunaux de la ville, les tribunaux de plusieurs départements relèvent de la Cour d'appel de Paris : la Seine-et-Marne, l'Essonne, la Seine-
164
Saint-Denis, le Val-de-Marne et l'Yonne. Le ressort de cette cour concerne 12,6 % de la population française soit 7 605 603 personnes en 2004 .
165
Les autres départements d'Île-de-France ainsi que l’Eure-et-Loir dépendent, eux, de la cour d'appel de Versailles .

Dans l'ordre administratif, Paris est du ressort du tribunal administratif de Paris. Les appels sont portés devant la Cour administrative d'appel de
La Cité judiciaire en construction aux
Paris, laquelle connaît aussi les appels des tribunaux administratifs de Mata-Utu, Melun, de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française. À
Batignolles.
Paris siègent également les juridictions nationales suprêmes : Conseil constitutionnel, Cour de cassation et Conseil d'État.

À Paris, certaines prisons sont restées célèbres : le Grand Châtelet (sur la rive droite) abritait la prison du roi, et son annexe, le Petit Châtelet (au
débouché du Petit-Pont sur la rive gauche), lieu d'incarcération à partir du XIVe siècle, fut démoli en 1782. Trois prisons sont devenues des symboles historiques : la Conciergerie, la Bastille et le
donjon de Vincennes. Le Palais de justice possédait sa propre prison, la Conciergerie, qui après avoir accueilli parmi d'autres les Girondins et Marie-Antoinette pendant la Révolution française,
continua à servir de prison temporaire jusqu'en 1914. La Bastille, édifiée à partir de 1370 et devenue exclusivement prison d'État sous Richelieu, constituait contrairement à l'idée générale une
prison de « luxe » pour un nombre de prisonniers n'excédant jamais la quarantaine. Le donjon de Vincennes, également prison d'État jusqu'en 1784, mais plus résidence surveillée que véritable lieu
d'incarcération, continua à servir occasionnellement de prison jusque sous le Second Empire.

Il subsiste une seule prison à Paris, la prison de la Santé, ouverte en 1867. Les principales prisons franciliennes se situent maintenant à Fresnes et Fleury-Mérogis, auxquelles il faut ajouter la
f 16
maison centrale de Poissy .

L'hygiène est gérée par le service municipal d'actions de salubrité et d'hygiène de la ville de Paris.

Criminalité
Le centralisme parisien explique également que la ville soit parfois victime d'attentats. Aussi bien sous Napoléon Ier ou, plus proche de nous, lors de l'attentat du RER B à Saint-Michel en
juillet 1995 ou ceux du 13 novembre 2015, l'histoire parisienne est ponctuée de ces événements à haute valeur symbolique, ce qui n'est pas sans conséquence sur la vie quotidienne dans la ville,
166 167
particulièrement avec la mise en place du plan vigipirate qui voit une présence renforcée de policiers, gendarmes et militaires près des lieux touristiques et stratégiques de la capitale .

La région Île-de-France totalise à elle seule plus du quart des crimes et délits commis en France métropolitaine. Au sein de la région, la grande couronne, la petite couronne et Paris intra-muros
comptabilisent chacune environ un tiers du total des faits constatés. La typologie de la criminalité parisienne reste largement dominée par les vols qui représentent les deux tiers des crimes et délits.
En 2006, 255 238 faits ont été comptabilisés soit un taux de criminalité de 118,58 actes pour 1 000 habitants (crimes et délits), ce qui représente près du double de la moyenne nationale (61,03 ‰)
mais se situe dans la moyenne des grandes villes de France (Lyon : 109,22, Lille : 118,93, Nice : 119,52, Marseille : 120,62). La part des femmes mises en cause est inférieure à 15 % (légèrement
sous la moyenne nationale) et la part des mineurs est de 11,02 % soit sept points de moins que la moyenne française de 18,33 %. À l'inverse, la part des étrangers (résidents en France titulaires
168, 169
d'une carte de séjour) est supérieure à la moyenne française de 20,73 % .
170
Les premiers mois de 2019 montrent, après une augmentation en 2018, une hausse de la quasi-totalité des indicateurs statistiques de la délinquance .

Jumelages
Paris est jumelée avec une seule ville, Rome, depuis 1956, avec le slogan « Seule Paris est digne de Rome ; seule Rome est digne de Paris » (en italien « Solo Parigi è degna di Roma; solo Roma è
171, 172
degna di Parigi ») .
173
La ville a également conclu des pactes d'amitié et de coopération avec de nombreuses villes dans le monde, dont Tokyo en 1982, Berlin en 1987, Madrid en 2000 et Dakar en 2011 .

Paris, ville internationale

Expositions internationales, diplomatie, armée


Paris joue un rôle culturel, diplomatique, politique, militaire et économique de tout premier plan dans l'histoire de l'Europe et du monde.

Elle est la ville ayant accueilli le plus grand nombre d'expositions internationales (sept depuis le XIXe siècle), devant les villes américaines, Londres, etc.
Sur le plan diplomatique, des événements internationaux s'y déroulent, par exemple en 1948 y a été adoptée la Déclaration universelle des droits de l'homme, en 2008 y a été fondée l'Union pour la
174, 175
Méditerranée, en 2011 la Palestine y devient membre de l'UNESCO , en 2015 y a été adopté l'Accord de Paris sur le climat, en 2017 s'y est tenu le One Planet Summit et en 2018 un sommet
176 177
sur la Libye , en 2019 s'y est tenu le sommet sur l'état de la biodiversité mondiale .

En tant que capitale de la France, elle est également au cœur de l'histoire de l'Union européenne.
178 179
C'est aussi à Paris que se trouve le quartier général de l'armée française qui, en 2017, est classée deuxième en Europe derrière la Russie et cinquième au niveau mondial selon l'indice Power
Index établi par GlobalFirePower. De 1950 au retrait de la France du commandement militaire de l'OTAN en 1967 Paris a été le siège du Grand Quartier général des puissances alliées en Europe.

Organisations internationales et sièges sociaux


180
La région Île-de-France accueille plus d'institutions internationales et de sièges sociaux de très grandes entreprises que New York et que Londres .
181 182
Plusieurs organisations internationales ont leur siège à Paris : l'UNESCO , l'OCDE , la Chambre de commerce internationale (ICC), le Groupe d'action financière (GAFI), etc.

Économie, banque, finance, assurance


La région Île-de-France, avec un produit intérieur brut (PIB) de 649 milliards d'euros en 2014, est un acteur économique européen majeur et la première région européenne par le PIB régional,
devant la Rhénanie-du-Nord-Westphalie (627 milliards d'euros) et le Grand Londres (509 milliards d'euros). Elle est également l'une des régions les plus riches d'Europe, avec un PIB par habitant
de 52 900 euros en 2014 [réf. nécessaire].
180
Son quartier d'affaires de La Défense est le plus grand d'Europe, le deuxième au niveau mondial derrière Singapour pour son dynamisme immobilier, et le quatrième pour ses flux financiers .
183
La capitale accueille le siège de quatre banques parmi les dix plus importantes d'Europe . Au niveau mondial, elle accueille le siège de deux des dix plus grandes banques mondiales (BNP
184
Paribas à Paris et Crédit agricole à Montrouge dans la métropole du Grand Paris), davantage que Londres qui n'en accueille qu'une seule .
183 [réf. à confirmer]
Pascale D'Amore, rédactrice en chef déléguée de Décideurs magazine, écrit en 2019 : « Paris est la première bourse d'actions de la zone euro » .

Paris est le siège de l'Autorité européenne des marchés financiers et de l'Autorité bancaire européenne (ABE). Philippe Allard, directeur de cabinet au sein de l’ABE, écrit : « Paris est un centre
183
financier de taille, qui ne craint pas la comparaison avec Londres ».
183
La place de Paris accueille 33 entreprises françaises leaders mondiales dans leur secteur .
185
Elle accueille le siège du premier groupe d'assurance européen mais aussi mondial (Axa) .
186
Le siège social de Renault, qui dirige l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, premier groupe automobile mondial au premier semestre 2017 , est installé à Boulogne-Billancourt, dans la métropole
du Grand Paris.
187
Paris est l'une des villes les plus chères au monde : en 2018 elle a été classée comme la plus chère à vivre à égalité avec Singapour et Hong Kong .

Luxe, haute couture, joaillerie...


Ce que l'on appelle la mode a une très ancienne origine en France où elle remonte au XIVe siècle, puis se développe à la Cour de Versailles de Louis
188
XIV à Louis XVI où Rose Bertin fournissait la reine Marie-Antoinette en robes.
188
En 1900, il existait une vingtaine de maisons labellisées haute couture à Paris, en 1946 une centaine, et quinze au début des années 2000 .

À la fin des années 2010, parmi les plus anciennes et les plus prestigieuses figurent Chanel, Dior, Yves Saint Laurent ; d'autres sont plus modestes,
comme Dominique Sirop, Adeline André ou Franck Sorbier.

Ces maisons de haute couture excellent dans la mode, et parfois dans la parfumerie par l'entremise de sociétés tierces. Ainsi, les parfums No 5 de
Chanel ou Arpège, apparus dans les années 1920, sont devenus incontournables, tout comme Miss Dior dans les années 1940.
La rue du Faubourg-Saint-Honoré,
l'une des plus luxueuses rues de
Depuis le XIXe siècle, à côté de la parfumerie, se développe la maroquinerie, avec Vuitton ou Hermès comme représentants notables. Vuitton, qui a
Paris.
su développer des malles pratiques et raffinées, est devenu l'un des premiers en la matière. Certains se partagent le marché de la mode et de ses
accessoires : Lanvin, Dior…

Vers la fin du XXe siècle, de nouveaux créateurs apparaissent, comme Jean Paul Gaultier, Claude Montana, Thierry Mugler, Christian Lacroix ou encore Chantal Thomass pour la lingerie. Le prêt-à-
porter n'est pas en reste, avec Jean-Charles de Castelbajac ou encore Vanessa Bruno et Isabel Marant par exemple.

e
Au début du XXI siècle, Paris doit faire face à la concurrence de New York, Londres et Milan. La Semaine de la mode de Paris reste toutefois la plus
importante des quatre plus grandes semaines de défilés internationales.

La ville occupe ainsi une place éminente sur la scène mondiale dans les secteurs liés au luxe. Les boutiques sont essentiellement concentrées dans les 1er, 2e
et 8e arrondissements : rue de la Paix, place Vendôme, rue Saint-Honoré, rue du Faubourg-Saint-Honoré, rue Royale, avenue Montaigne, entre autres. Sur la
place Vendôme se trouvent notamment les boutiques des joaillers Chaumet et Boucheron, mais aussi Chanel et Dior, rue Saint-Honoré se trouvent Louis
Vuitton et Guerlain par exemple, rue Boissy-d'Anglas Hermès, avenue Montaigne les plus grands noms de la haute couture dans le monde.

À Paris se trouve le siège de LVMH (Groupe Arnault actionnaire majoritaire), premier groupe mondial dans le secteur du luxe, et les points de vente
d'Hermès, Cartier, Christian Louboutin, ou Dior ainsi que les boutiques de toutes les marques de luxe indépendantes ou affiliées à de grands groupes comme
LVMH ou Kering (famille Pinault actionnaire majoritaire) deuxième groupe mondial dans le secteur du luxe et qui a également son siège social à Paris.
189 Les Galeries Lafayette du
Paris est la ville qui compte le plus de palaces au monde .
boulevard Haussmann.
Les marques de luxe françaises telles Chanel, groupe LVMH (Christian Dior, Louis Vuitton...), groupe Kering (Yves Saint Laurent, Boucheron...), Hermès et
190, 191, 192
L'Oréal sont les plus appréciées, les plus valorisées et les plus influentes au monde pour la mode et la beauté .
193, 194, 195, 196
L'Oréal (famille Bettencourt actionnaire majoritaire) est numéro un mondial de l'industrie cosmétique et le siège social du groupe est situé à Paris.
190
« LVMH — Kering-Hermès — L'Oréal. Un quatuor qui, selon divers classements et autres palmarès a hissé la France au firmament du luxe mondial .»
Parmi les autres marques françaises du luxe mondialement connues figurent Longchamp, Lancôme, Givenchy, etc.

Des créateurs de renommée mondiale ont exercé leur métier ou exercent leur métier à Paris, tels Gabrielle Chasnel, dite Coco Chanel (1883-1971), Christian Dior (1905-1957), Pierre Balmain
(1914-1982), Karl Lagerfeld (1933-2019), Yves Saint Laurent (1936-2008), etc.
197
En 2017, Paris a été classée comme la ville la plus élégante au monde .

Paris est aussi une des capitales du shopping, qui compte des magasins aux enseignes réputées et présentes partout dans le monde, les Galeries Lafayette ou le Printemps. La ville a vu naître les
grands magasins modernes, fondés sur l'idée révolutionnaire, à l'époque, de présenter un assortiment large et profond, des prix fixes et apparents, un accès direct et une mise en valeur de la
marchandise dans un espace de vente dont l'agencement, la composition et les décors ont été réfléchis. Le premier exemple du genre est Le Bon Marché, transformé en 1852.

Art, langue française


Au cœur de la capitale, le musée du Louvre est le musée d'art le plus grand et le plus visité au monde.
198
Tous les ans, se tient la Foire internationale d'art contemporain (FIAC), « le plus grand musée du monde durant quatre jours » .

L'Organisation internationale de la francophonie (OIF) a son siège à Paris.

Haute gastronomie
199
La cuisine française est la première cuisine au monde inscrite au patrimoine mondial de l'humanité .
200
Sur les dix meilleures tables du monde en 2018, quatre se trouvent à Paris, ce qui en fait la ville la mieux dotée au monde .

Monuments et tourisme
Plusieurs monuments de Paris sont inscrits au patrimoine mondial, comme la cathédrale Notre-Dame de Paris, monument le plus visité en Europe et l'un des plus visités, sinon le plus visité au
201, 202
monde jusqu'à son incendie partiel en 2019.
203 204
La région Île-de-France accueille environ 42 millions de touristes par an et Paris intra-muros environ 32 millions en 2013, dont approximativement 15,5 millions d'étrangers , ce qui fait d'elle
205, 203
la ville la plus visitée au monde .
206
En 2009, les cinquante premiers sites culturels de la ville ont enregistré 71,6 millions d'entrées, un nombre en légère augmentation par rapport à 2008 .
207 [source insuffisante]
Mais si Paris est aujourd'hui la capitale la plus visitée au monde, elle est jugée comme l'une des moins accueillantes et des plus chères : selon une enquête sur soixante villes
208
auprès de 14 000 personnes à travers le monde , elle se situe à la première place pour la beauté et le dynamisme, mais en fin de classement en ce qui concerne la qualité de l'accueil (52e sur 60)
209
et les prix pratiqués (seulement 55e ). Afin d'améliorer l'accueil des touristes et rompre cette mauvaise réputation, des habitants, membres du réseau greeter et s'inscrivant dans la mouvance du
210
tourisme participatif, accueillent chaque année de plus en plus de visiteurs pour des balades gratuites à la découverte de Paris et des parisiens .

Sport
Paris accueille des tournois internationaux dans différentes disciplines.

Les finales des Coupes du monde de football 1938 et 1998, celles des Coupes du monde de rugby à XV 2007 et 2023, et des championnats d'Europe de football 1960, 1984 et 2016 se sont
également tenues ou auront lieu à Paris.

Elle accueille chaque année le tournoi du Grand Chelem de tennis de Roland Garros.

Elle a organisé les Jeux olympiques en 1900 puis en 1924 et deviendra en 2024 la deuxième ville avec Londres à les avoir accueillis trois fois. Le Comité international olympique est fondé lors du
Ier Congrès olympique à Paris en 1894, c'est dans cette ville qu'il y a son siège jusqu'au 10 avril 1915.
211
Tous les ans depuis 1975, sur l'avenue des Champs-Élysées, se déroule le sprint final de la dernière étape du Tour de France, troisième événement sportif le plus suivi au monde .

À Paris se déroule chaque année deux des prix hippiques les plus prestigieux au monde : le prix de l'Arc de Triomphe à l'hippodrome de Paris Longchamp et le prix d'Amérique à l'hippodrome de
212
Vincennes .

Population et société

Démographie
213 214
Ville française la plus peuplée, Paris est quatrième parmi les aires urbaines européennes derrière Moscou, Istanbul et Londres et la 29e plus peuplée du monde . La commune de Paris compte
b5 b6
au 1er janvier 2014 plus de 2,2 millions d'habitants et son aire urbaine (l'agglomération et la couronne périurbaine) comptait 12,4 millions d'habitants .

Évolution du nombre d'habitants

En 2016, Paris comptait 2 190 327 habitants. Depuis 2004, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu au moyen d'enquêtes annuelles par sondage.
Croissance de la population parisienne depuis le recensement en 1801.

Évolution de la population de Paris depuis l'Antiquité [modifier]

250 1180 1220 1328 1422 1500 1565 1590 1600


217 218 218 219 220 221 221 222 221
6 000 25 000 50 000 200 000 100 000 150 000 294 000 200 000 300 000

1637 1680 1766 1793 1795 1796 1801 1807 1811


223 224 225 226, 227 228 229 230 231, 227 232
415 000 500 000 576 639 640 504 636 722 551 347 547 756 580 609 622 636

1817 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866


233 234 235, 236 230, 237 238, 237 237, 230 237
713 966 785 862 909 126 935 261 1 053 897 1 053 262 1 174 346 1 696 141 1 825 274

1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911


239
1 851 792 1 988 806 2 269 023 2 344 550 2 447 957 2 536 834 2 714 068 2 763 393 2 888 110

1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975


240 241
2 906 472 2 871 429 2 891 020 2 829 746 2 725 374 2 850 189 2 790 091 2 590 771 2 299 830

1982 1990 1999 2006 2011 2016 - - -


242 243 244
2 176 243 2 152 423 2 125 246 2 181 371 2 249 975 2 190 327 - - -

Population totale (avant 1962), sans doubles comptes (1962 à 1990) puis municipale (1999 et après).
Depuis 1793 : population sur le territoire communal de l'époque (sensiblement étendu en 1860).
215 216
(Sources : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui , Insee et voir notes par année.)

Évolution démographique de Paris depuis 1793 (sur un territoire qui s'est étendu en 1860)

245
Sources : voir dans le tableau ci-dessus.
Recensement 2011 Île-de-France 246, 247
Nombre d'habitants de l'agglomération et de l'aire urbaine Pays/territoire de naissance Population
b 7, b 8 France métropolitaine 9 112 301
Au 1er janvier 2013, l'agglomération définie par l'Insee comprend 412 communes et totalise 10 601 122 habitants . C'est la Algérie 285 703
e 248
deuxième agglomération européenne, derrière Moscou et devant Londres, et la 25 du monde en 2014, selon l'ONU . Son aire Portugal 240 445
urbaine, incluant des communes situées dans une zone d'influence forte de la ville, comprend 1 794 communes et atteint Maroc 224 787
b9
12 405 426 habitants au 1er janvier 2013 dans la délimitation de 2010, ce qui en fait la 29e aire urbaine du monde environ et l'une des Tunisie 107 549
trois plus grandes d'Europe avec Moscou et Londres. Guadeloupe 80 265
Martinique 74 565
Immigration Turquie 68 703
Chine 59 734
Les recensements français, comme l'impose la législation, ne posent aucune question concernant l'appartenance ethnique ou religieuse Italie 55 443
mais recueillent des informations au sujet du lieu de naissance. Il est ainsi possible de déterminer que l'aire urbaine de Paris est une des Mali 54 525
plus multiculturelles en Europe. Au recensement de 2011, 23,1 % de la population totale de l'Île-de-France était née hors de France Espagne 46 486
b 10 Côte d'Ivoire 45 870
métropolitaine (contre 22,2 % en 2006 et 19,7 % en 1999) . Au recensement de 1999, 4,2 % de la population de l'aire urbaine de
Sénégal 44 356
Paris était constituée d'immigrés récents (arrivés en France dans les cinq années précédant 1999), dans leur majorité de Chine et du
b 11 249, 250 RD Congo 41 497
continent africain . Par ailleurs, la zone métropolitaine de Paris compte également 15 % de musulmans .
Pologne 39 307
La première vague massive d'immigration vers Paris commence vers 1820 avec Cameroun 36 538
l'arrivée des paysans allemands fuyant la crise agricole et « ouverts » à la France depuis Viêt Nam 36 008
la présence outre-Rhin des armées révolutionnaires et napoléoniennes. Plusieurs autres Roumanie 35 495
vagues migratoires ont ensuite suivi sans interruption jusqu'à nos jours : Italiens et Juifs Sri Lanka 34 702
d'Europe centrale pendant le XIX
e
siècle, Russes après la révolution de 1917, habitants République du Congo 32 718
des colonies françaises pendant la Première Guerre mondiale, Polonais entre les deux Cambodge 32 270
Haïti 32 017
guerres mondiales, Espagnols, Italiens, Portugais et Maghrébins des années 1950 aux
années 1970, Juifs séfarades après l'indépendance des pays d'Afrique du Nord, La Réunion 30 824
251
Africains et Asiatiques depuis lors . Serbie 27 373
Le Passage Brady, haut lieu de
Allemagne 23 334
l'immigration indo-pakistanaise à La localisation des immigrés dans la ville varie en fonction de l'appartenance Inde 23 232
Paris.
communautaire : les 18e et 19e arrondissements concentrent une forte part des immigrés Liban 19 769
originaires d'Afrique subsaharienne, en particulier dans le quartier de Château Rouge et Île Maurice 19 646
près du boulevard Barbès (quartier de la Goutte-d'Or), tandis que le quartier de Belleville rassemble d'importantes communautés Royaume-Uni 19 583
252
maghrébines et chinoises. Dans le 13e arrondissement se situe le quartier asiatique de Paris, plus important « Chinatown » d'Europe . Madagascar 17 723
253
Le seizième arrondissement fait partie des zones qui ont la plus forte concentration de migrants en provenance des États-Unis . Dans États-Unis 17 596
le 10e arrondissement, entre la gare du Nord et la station de métro La Chapelle, et vers le Faubourg Saint-Denis, se situent les quartiers Russie 15 483
254 255 Pakistan 15 312
indiens, pakistanais et sri lankais, notamment celui de Strasbourg-Saint-Denis , et turcs .
Belgique 15 146
En 2005 à Paris, 41,3 % des jeunes de moins de 18 ans avaient au moins un parent immigré dont 12,1 % d'origine maghrébine et 9,9 % Autres pays et territoires 785 821
256
d'Afrique subsaharienne .

Déclin démographique de Paris et reprise récente

La démographie parisienne n'est pas autonome : elle est totalement liée à celle de son agglomération. Ce phénomène dérive de la petite taille administrative de Paris, qui implique que le partage de
257
l'espace ne se fait pas à l'échelle de la ville mais de sa région .

Malgré l'augmentation du nombre de logements, la population de Paris a connu un déclin important depuis les années 1950-1960, mais ce déclin est enrayé depuis 1999 : les chiffres du dernier
a5
recensement publié par l'Insee montrent une croissance de 125 700 habitants entre 1999 et 2011, la population de Paris s'élevant désormais à 2 249 975 personnes .

La principale explication réside dans l'évolution relative entre l'accroissement naturel (différence entre le nombre de naissances et celui des décès) et le solde migratoire (différence entre le nombre
apparent des arrivées et celui des départs). L'accroissement naturel était positif mais relativement faible entre 1968 et 1990, alors que les départs l'emportaient largement sur les arrivées, avec un
solde migratoire négatif. La différence entre ces deux soldes aboutissait à un solde total négatif, soit une diminution de la population. Depuis 1999, le solde naturel a augmenté, traduisant une
augmentation du nombre des naissances (le taux de natalité est désormais supérieur à la moyenne nationale, avec 14,8 ‰ entre 1999 et 2006 et 14,1 ‰ entre 2006 et 2011), et une diminution du
nombre des décès. Inversement, le déficit migratoire a diminué (- 0,2 % par an entre 2006 et 2011 et - 0,4 % par an de 1999 à 2006, contre - 0,7 % par an entre 1990 et 1999, - 0,6 % par an de 1982
a6
à 1999, - 1,1 % par an de 1975 à 1982 et - 2,1 % par an de 1968 à 1975). Au total, la population parisienne recommence donc à augmenter et rajeunit .

Ensuite, la capitale avait subi une baisse du nombre des résidences principales du début des années 1960 à 1990. Mais, depuis 1990, le mouvement s'est inversé, avec une accélération de la
croissance de leur nombre depuis 1990 : 1 165 541 résidences principales en 2011 contre 1 111 721 en 1999 et 1 095 090 en 1990 [réf. nécessaire]. Ce mouvement participe d'une tendance générale à
l'augmentation de la population des villes centres des agglomérations métropolitaines en France et en Europe. Les statistiques de la construction à Paris montrent également un mouvement constant
de transformation des locaux industriels et artisanaux, ou de commerces en étages, en habitation dans les quartiers centraux, qui s'ajoute à la politique municipale de construction de logement
sociaux favorisée par les règles de pourcentage introduites notamment au plan local d'urbanisme et qui soutiennent la hausse du nombre de logements dans la capitale.

Enfin, la taille moyenne des ménages parisiens a beaucoup baissé : le recul de la cohabitation des générations adultes et la réduction du nombre d'enfants par couple ont longtemps été les
principales explications. Cependant, la fécondité étant désormais constante, voire en légère augmentation depuis 2000, la diminution de la taille des ménages parisiens s'explique aujourd'hui
essentiellement par l'attraction des jeunes adultes qui, sans enfants, peuvent profiter des loisirs et des emplois de la capitale et faire face au coût de l'immobilier en se contentant de petites surfaces.
257, 258
À l'inverse, les couples faisant de nouveaux enfants ont tendance à migrer vers la banlieue dont les habitations sont plus adaptées et meilleur marché . Cette dynamique Paris-banlieue
a4
explique les spécialisations respectives de la capitale (dont 54,6 % des logements n'ont qu'une ou deux pièces ) et du reste de sa région.

Familles et ménages parisiens


b 12
La population de la ville est relativement jeune : en 2008, selon l'Insee, le pourcentage d'habitants âgés de moins de 35 ans est de 46 % , soit quatre points de plus que la moyenne nationale, qui
b 13
est de 41,8 % .

Paris rassemble, comme toutes les métropoles, plus d'étudiants, de jeunes adultes actifs et de personnes âgées que la moyenne du pays ; les familles
sont par conséquent sous-représentées. En 2008, la commune comptait 501 836 familles regroupant 1 433 376 personnes (soit 68 % de la
population parisienne), pour 1 148 720 ménages. 51,4 % des ménages étaient composés d'une seule personne : ces 590 122 personnes vivant seules
b 14
représentaient donc près de 28 % de l'ensemble des Parisiens . Il reste donc 4 % de Parisiens qui ne vivent ni seuls, ni en famille. 43 % des
familles parisiennes sont constituées d'un couple sans enfant de moins de 25 ans ce qui représente 433 000 personnes, 39,3 % des familles sont des
b 15
couples avec au moins un enfant et 17,6 % des familles avec au moins un enfant sont monoparentales (contre 13,5 % en France métropolitaine) .
En 2008, 70,2 % des couples parisiens (soit 27,5 % de la population totale de Paris) sont formés de deux personnes mariées, contre 76,9 % des
b 16
couples de France métropolitaine ; 21,5 % des couples parisiens sont formés de deux personnes célibataires . Ces structures familiales
s'expliquent en partie par l'importance du nombre de divorces, Paris étant en tête des départements français pour le nombre de nouveaux divorcées
259 Familles parisiennes place des
pour 1 000 personnes mariées (20,5 en 2006-2008 selon une étude de l'Ined) . C'est aussi à Paris que sont signés le plus de Pacs en France.
Vosges.
À l'inverse, l'indicateur conjoncturel de fécondité, de 1,57 enfant par femme en 2008, est inférieur à la moyenne régionale (2,01) et nationale
260
(2,0) . Le nombre d'enfants par foyer est faible : 43 % des familles n'ont aucun enfant de moins de 25 ans et près de 25 % n'ont qu'un enfant ; la
part des familles nombreuses (8,9 % de familles de trois enfants et plus) est inférieure à la moyenne régionale (11,8 %) et nationale (9,6 %), essentiellement à cause de la petite surface des
logements et des prix élevés de l'immobilier.

Enseignement
Les établissements d'enseignement de la ville de Paris relèvent de l'académie de Paris.

Établissements scolaires

Durant l'année scolaire 2005-2006, 263 812 élèves étaient scolarisés dans le secteur public, dont 135 570 dans le premier degré et 128 242 dans le second degré, ainsi que 138 527 dans le secteur
privé, dont 91 818 sous contrat. Paris possède des établissements en zone d'éducation prioritaire (ZEP) ou en réseau d’éducation prioritaire (REP) : 214 écoles et 32 collèges (soit un enfant parisien
s 17
sur cinq) relèvent de ces classements .

En 2007, la ville totalisait 881 établissements publics dont 323 écoles maternelles, 334 écoles élémentaires, six établissements spécialisés (écoles à l’hôpital), 110 collèges, 72 lycées généraux et
technologiques, 34 lycées professionnels et deux lycées expérimentaux publics. S'ajoutent 256 établissements privés sous contrat : 110 écoles maternelles et élémentaires, une école spécialisée,
67 collèges, 73 lycées généraux et technologiques et cinq lycées professionnels privés sous contrat.

Dans l'enseignement secondaire, les lycées Louis-le-Grand et Henri-IV ont une envergure nationale voire internationale.

Lycée Henri- Lycée Condorcet. Lycée Louis-


IV. le-Grand.

Vie universitaire
b 17
L'enseignement supérieur regroupait en 2007 environ 585 000 étudiants en Île-de-France, soit plus du quart du total français .

Il existe une certaine volonté de décentralisation qui a notamment conduit dans les années 1990 au transfert de l'ENA à Strasbourg et d'écoles normales supérieures à Lyon. Toutefois, la plupart des
établissements nationaux les plus prestigieux se trouvent toujours en région parisienne, comme les grandes écoles d'ingénieurs du groupe ParisTech (Arts et Métiers ParisTech, Supélec,
Polytechnique), grandes écoles de commerce (HEC, ESSEC et ESCP) ou encore les grands établissements tels que Sciences Po et Paris-Dauphine.

Historique
e
Dès le XII siècle, Paris est un des grands centres intellectuels d'Europe, particulièrement en matière de théologie et de philosophie. On retient
symboliquement 1200 comme date de fondation de l'Université de Paris, lorsque Philippe Auguste accorde un statut particulier à la corporation
(maîtres et élèves) en l'affranchissant de la justice et de la police publiques, les faisant alors relever de la justice ecclésiastique. Les collèges,
résidences de maîtres et d'élèves où se déroule également l'essentiel de l'enseignement, sont organisés en facultés. La création de la Sorbonne
remonte à 1257. L'université vit essentiellement autour de la montagne Sainte-Geneviève, au sein du quartier latin qui s'étale sur une large partie
des 5e et 6e arrondissements. Le quartier est aujourd'hui encore un centre universitaire de grande importance.

L'Université Paris VII - Diderot.


À partir du XVIIIe siècle, des écoles spécialisées sont créées pour certaines professions. Elles sont à l'origine des grandes écoles actuelles. L'École
e
polytechnique et l'École normale supérieure sont fondées pendant la Révolution. L'Université de Paris moderne est constituée au XIX siècle de six
e
facultés : droit, médecine, pharmacie, littérature, théologie et science. Au XX siècle, le nombre d'étudiants croît fortement. Après la révolte des
étudiants de mai 1968 dont la Sorbonne est l'épicentre, l'Université de Paris est réorganisée en treize établissements autonomes (Paris I à Paris XIII), chacun spécialisé dans un domaine
relativement délimité.

Situation actuelle

Paris intra-muros reste le centre universitaire français majeur. Les universités Paris I à VII sont regroupées rive gauche sur trois arrondissements (5e, 6e et
13e). Le quartier latin conserve ainsi une place importante, avec les implantations les plus anciennes : l'Université Paris-Sorbonne, l'École normale supérieure
(ENS) et le Collège de France. D'autres institutions d'enseignement supérieur se trouvent aussi dans ce quartier (Institut d'études politiques de Paris [Sciences
Po], université de Paris II [Assas], campus de Jussieu, École des hautes études en sciences sociales [EHESS], etc.). L'université Paris-Dauphine est
néanmoins excentrée. De plus, il se manifeste une certaine volonté d'étendre le quartier universitaire vers l'est de la ville, dans le 13e arrondissement où est
implantée la Bibliothèque nationale de France et où plusieurs bâtiments universitaires ont ouvert, comme l'université Paris VII - Diderot, anciennement établi
dans le 5e arrondissement. La ville accueille depuis 1912, le campus principal des Arts et Métiers ParisTech près de la place d'Italie.

Des universités ont été créées en banlieue depuis les années 1960, la plus ancienne étant celle de Nanterre en 1964. Dans le même temps, plusieurs grandes
écoles ont également quitté le centre de Paris, notamment pour disposer de locaux plus vastes. Le plateau de Saclay, au sud de Paris, en est devenu un pôle
important. Il regroupe, sur un territoire assez vaste, une université (Paris XI), des grandes écoles (HEC en 1964, Supélec en 1975, Polytechnique en 1976), et
des laboratoires publics et privés. Dans le cadre du Grand Paris, le projet de cluster technologique Paris-Saclay est lancé en 2010 et consiste essentiellement
en l'installation de huit grandes écoles et plusieurs organismes de recherche. Inspiré du modèle de la Silicon Valley, il doit concentrer 20 à 25 % de la
261 La chapelle de la Sorbonne,
recherche publique française et 350 000 emplois aux alentours de 2020 .
symbole de l'Université de
En 1991, quatre autres universités sont fondées en banlieue : Cergy-Pontoise, Évry, Marne-la-Vallée et Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines. Signe d'un Paris.
certain volontarisme décentralisateur, « Paris » n'apparaît pas dans leur nom contrairement aux autres universités de proche banlieue.
s 18
La ville de Paris entretient elle-même sept établissements d'enseignement supérieur . Quatre sont dédiés aux arts appliqués dont les prestigieuses École Boulle (ameublement) et École Estienne
(arts graphiques, notamment reliure), deux sont des écoles d'ingénieurs (École des ingénieurs de la ville de Paris et École supérieure de physique et de chimie industrielle) et l'École du Breuil est à
caractère horticole.
Manifestations culturelles et festivités
Tout au long de l'année, Paris accueille de nombreuses festivités : fin janvier, les rues du 13e arrondissement s'animent avec les célébrations du Nouvel An chinois ;
en février-mars, défilent le cortège traditionnel du Carnaval de Paris et celui de la Mi-Carême ; fin février, se déroule le salon international de l'agriculture ; mars,
voit se tenir le Salon du Livre, le Printemps des Poètes et le Festival des musiques sacrées ; fin avril ou début mai, la Foire de Paris rappelle les grands
rassemblements médiévaux.

Le semi-marathon de Paris et le marathon de Paris ont lieu en mars et en avril, dans les rues de la ville ; la Grande Course du Grand Paris, de Paris-Centre au Stade
de France en mai, les Internationaux de France de Tennis de Roland-Garros de fin mai à début juin ; la Gay pride en juin, la Fête de la Musique le 21 juin ; le Paris
Jazz Festival de fin juin à fin juillet ; Classique au Vert de mi-août à début septembre au parc floral de Paris ; FNAC Live Paris devant et dans l'Hôtel de Ville début
juillet ; la Traversée de Paris fin juillet ; le Festival Paris l'été de début juillet à début août ; les Gay Games début août ; l'arrivée de la dernière étape du Tour de
France cycliste fin juillet ; de fin août à mi-septembre Jazz à la Villette, la Techno Parade et La Parisienne en septembre, le Festival d'Automne de Paris de début
septembre à fin décembre. Gardes républicains
lors du défilé militaire
262
Plusieurs festivals de cinéma ont lieu au fil de l'année; Cinéma en Plein Air à La Villette, de mi-juillet à mi-août . du 14 Juillet.

Depuis 2002, le caractère festif de la ville est accentué par l'opération Paris Plages, organisée pendant deux mois entre juillet et août, qui consiste à transformer une
partie des quais de Seine en plage, avec sable, transats et activités, et avec la Nuit Blanche, qui permet au public d'assister gratuitement à différentes expressions de l'art contemporain à travers la
ville, pendant la nuit du premier samedi au premier dimanche d'octobre. En avril et en mai se déroule la traditionnelle Foire du Trône.
263
Le 14 juillet est l'occasion du traditionnel défilé militaire sur les Champs-Élysées, du Concert de Paris sur le Champ-de-Mars, et du feu d'artifice tiré depuis les jardins du Trocadéro .

Octobre est le mois du Mondial de l'automobile, les années paires, en alternance avec le mondial du deux-roues les années impaires. Le même mois accueille la Foire internationale d'art
contemporain (FIAC). Le deuxième samedi d'octobre, Montmartre renoue avec son passé viticole lors de la fête des vendanges de Montmartre. Une des plus anciennes manifestations d'art à Paris
est la Biennale de Paris, fondée en 1959 par André Malraux.

Santé
De nombreux hôpitaux sont implantés dans Paris, dont certains sont particulièrement anciens, la tradition hospitalière remontant au Moyen Âge.
L'Hôtel-Dieu, fondé en 651 par Saint Landry, évêque de Paris, est le plus ancien établissement de la ville. Symbole de la charité et de l'hospitalité,
f 17
il fut le seul hôpital de Paris jusqu'au XIIe siècle .

La plupart des établissements relèvent de l'AP-HP, Assistance publique - Hôpitaux de Paris, établissement public de santé créé par la loi du
10 janvier 1849 et relevant de la ville de Paris. Elle exerce le rôle de Centre hospitalier régional pour Paris et l'Île-de-France et emploie plus de
90 000 personnes dont de nombreux médecins et des fonctionnaires de la fonction publique hospitalière (FPH). L'hôtel de Miramion dans le Fronton de l'Hôtel-Dieu.
5e arrondissement qui abritait un hôpital a été transformé en musée de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris et évoque l'histoire hospitalière de
la ville. Parmi ses principaux établissements, peuvent être cités dans Paris intra-muros l'hôpital Necker-Enfants malades, l'hôpital Cochin, la Pitié-
Salpêtrière, Saint-Antoine, Saint-Louis, Bichat-Claude Bernard ou le dernier-né, l'hôpital européen Georges-Pompidou.

En outre, ne relevant pas de l'AP-HP, mais placé sous la tutelle du ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants, l'hôpital militaire des Invalides, également
264
nommé « Institution nationale des Invalides » , est ouvert pour les soins médicaux et chirurgicaux aux pensionnaires de l'institution, aux anciens combattants, aux militaires en activité mais
également aux assurés sociaux.

En petite couronne (proche banlieue), les établissements hospitaliers Henri Mondor (Créteil), Bicêtre (Le Kremlin-Bicêtre), Le Raincy-Montfermeil ou encore Beaujon (Clichy) sont parmi les plus
265
connus . La grande couronne possède plusieurs hôpitaux généralement intercommunaux ne relevant pas non plus de l'AP-HP : on peut citer les hôpitaux Victor Dupouy d'Argenteuil ou encore le
centre hospitalier de Versailles.

On peut également citer parmi les institutions hospitalières l'hôpital des Quinze-Vingts, fondé en 1260 par Saint Louis et dont le but était de recueillir les aveugles de Paris, les hôpitaux
d'instruction des armées (du Val-de-Grâce, de Percy, de Bégin) ou encore l'hôpital américain de Paris, fondé en 1906 et situé à Neuilly-sur-Seine, qui relève d'un statut particulier d'établissement
privé à but non lucratif, agréé et non conventionné par la Sécurité sociale.

Paris a une forte densité médicale avec 11,2 médecins pour 10 000 habitants contre seulement 9,7 de moyenne en France. Toutefois, les quartiers ouest (VIIe, XVIe) sont trois fois plus dotés que les
quartiers nord et est avec une densité de 6,5 pour le 20e arrondissement et une démographie globale baisse depuis 2007 chez les généralistes. Les gynécologues (–16 %) et les pédiatres (–4 %) sont
266
en nette baisse entre 2011 à 2014 .
267
Les cas de tuberculose ont augmenté de 23,4 % à Paris entre 2015 et 2017. Les populations précaires, vivant en hébergement collectif ou sans domicile fixe, sont les plus exposées à la maladie .
268
La pollution atmosphérique provoque chaque année la mort de 6 600 Parisiens selon l'Observatoire régional de santé .

Sports
Le club de football du Paris Saint-Germain et celui de rugby à XV du Stade Français sont basés à Paris. Les finales des Coupes du monde de football 1938 et 1998, celles des Coupes du monde de
rugby à XV 2007 et 2023, et des championnats d'Europe de football 1960, 1984 et 2016 se sont tenues ou auront lieu à Paris.

Le Stade de France, enceinte de 80 000 places, construite pour la Coupe du monde de football de 1998, est situé au nord de la capitale, dans la cité voisine de Saint-Denis.

Clubs professionnels
Titres
Nom Sport Division Stade/Salle Fondation (Championnat de Années
France)
Paris Saint-Germain
Football Ligue 1 Parc des Princes 1970 8 1986, 1994, 2013, 2014, 2015, 2016, 2018, 2019
Football Club
Paris FC Football Ligue 2 Stade Charléty 1969 0
Football Division
Paris Saint-Germain Stade Charléty 1971 0
féminin 1
1893, 1894, 1895, 1897, 1898, 1901, 1903, 1908,
Stade français Paris Rugby Top 14 Stade Jean Bouin 1892 14 1998, 2000,
2003, 2004, 2007, 2015
Paris Saint-Germain Division Stade Pierre-de-
Handball 1941 6 2013, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019
Handball 1 Coubertin
Handball Division Stade Pierre-de-
Paris 92 1999 0
féminin 1 Coubertin
Paris Volley Volley-ball Ligue A Salle Charpy 1998 8 2000, 2001, 2002, 2003, 2006, 2007, 2008, 2009

e e e
L'histoire de Paris est marquée par le sport, du jeu de paume à partir du XII siècle au football au XXI siècle en passant par les courses hippiques et le cyclisme au XX siècle. La ville compte
360 équipements sportifs : 172 courts de tennis, 131 gymnases municipaux, 36 piscines (accueillant 3,4 millions d'entrées individuelles en 2006) et dix bassins écoles, trente-deux stades
s 19
municipaux, deux bases nautiques, ainsi que six parcs interdépartementaux répartis dans les trois départements de la petite couronne .

Les principaux clubs de sport de Paris sont le Paris Saint-Germain et son équipe féminine (football), le Paris Football Club (féminines) (football), le PSG Handball (handball), le Stade français
(rugby à XV) et le Paris Volley (volley-ball).

Le Parc des Princes (48 527 places), édifié en 1897, reconstruit en 1932 puis en 1972 au sud-ouest de la capitale, est le stade du Paris Saint-Germain, qui est son club
s 20
résident depuis 1974 .

Le stade Jean-Bouin construit en 1925 à côté du Parc des Princes, stade historique du CASG Paris (club athlétique de la Société générale), devenu le Paris Jean-Bouin,
rénové une première fois en 1972 puis une seconde fois en 2013, est aujourd'hui le temple du rugby parisien dont le principal club résident est le Stade français Paris.

La salle polyvalente AccorHotels Arena (ex-Palais omnisports de Paris-Bercy), vaste espace modulable clos de l'Est parisien inauguré en 1984, accueille de nombreuses
s 21
compétitions sportives mais fait également office de salle de spectacles et reçoit diverses manifestations : concerts, patinoire, etc .
s 22
Le stade Charléty, inauguré en 1939 et reconstruit en 1994, est lié aux étudiants depuis son ouverture et reste le temple du sport amateur à Paris , comprend un stade
s 23
d'athlétisme de 20 000 places et une salle omnisports de 1 500 places . Les équipes du Paris université club ainsi que les clubs du Paris Football Club et du Paris
Volley y évoluent.

Paris a été la ville d'accueil des matchs de la coupe du monde de football de 1938 ainsi que de celle de 1998.

Le Stade de France (81 338 places), édifié à Saint-Denis en proche banlieue Nord pour la Coupe du monde de football de 1998, est l'antre de l'équipe de France de
Logotype officiel
football qui remporta cette compétition. Il accueille les finales de la coupe de France de football et de la coupe de la Ligue. Il est également l'hôte, en 2000 et 2006, de la de la candidature
finale de la Ligue des champions de l'UEFA. Il est aussi utilisé pour les matchs à domicile de l'équipe de France de rugby à XV durant le Tournoi des Six Nations, pour de la ville de Paris
les finales du Top 14 et parfois pour de grands matchs des équipes de rugby du Stade français et du Racing Club de France,. Plusieurs matchs de la Coupe du monde de pour les JO de
rugby de 2007 y sont joués, dont la finale. 2024.

Paris accueille les Jeux olympiques de 1900 et les Jeux olympiques d'été de 1924 mais échoue dans sa candidature à l'organisation de ceux de 1992, 2008 et 2012, qui se
sont déroulés respectivement à Barcelone, Pékin et Londres. Après une nouvelle candidature lancée le 23 juin 2015, la ville obtient l'organisation des Jeux olympiques d'été de 2024 lors de la 131e
session du Comité international olympique qui s'est tenue le 13 septembre 2017 à Lima au Pérou. Paris deviendra ainsi la seconde ville après Londres à organiser trois fois les JO d'été. Los
Angeles, également candidate, s'est retirée pour organiser les Jeux de 2028 lorsque le CIO décide d'attribuer les deux éditions simultanément, après le retrait de Budapest, Hambourg et Rome
269
durant le processus de sélection .

Le Tour de France part chaque année d'une ville différente, mais s'achève toujours à Paris (au Parc des Princes à partir de 1903 et depuis 1975] sur l'avenue des Champs-Élysées).

Paris accueille en mars le Semi-marathon de Paris, en avril le Marathon de Paris, en mai la Grande Course du Grand Paris et en septembre la Parisienne.

Le tennis est un autre sport populaire à Paris : les Internationaux de France, tenus chaque année sur la terre battue du stade Roland-Garros à proximité du bois de Boulogne, sont l'un des quatre
s 24
tournois du Grand Chelem du tennis professionnel .

Le Parc des Princes en février Court central du stade Stade Charléty.


2012. Roland-Garros.

Médias
Selon le linguiste Philippe Boula de Mareüil, la norme pour la prononciation du français « est attribuée à la bourgeoisie cultivée de la capitale, où convergent toutes les voies de communication et
270
où sont installés aujourd’hui les grands médias. Cette prononciation est diffusée par la radio, la télévision [...]. Paris agit à la fois comme un pôle d’attraction et un rouleau compresseur » .

Presse écrite
271
Le quotidien régional Le Parisien est décliné en dix éditions départementales dont une à Paris , avec un supplément week-end, et deux journaux gratuits sont distribués le matin (20 minutes et
Direct Matin).
L'Officiel des spectacles et Le Figaroscope, quant à eux, offrent chaque semaine le programme culturel exhaustif de la métropole.

Télévision locale

On peut citer, outre les programmes régionaux de la chaîne nationale France 3, quelques chaînes associatives ou de collectivités locales. Télif rassemble sur un unique canal diffusé par le câble,
l'ADSL ou le satellite les chaînes locales de la région : VOTV (Val-d'Oise), Télessonne (Essonne), TVM Est parisien (Seine-Saint-Denis), TVFil78 (Yvelines) et RTV (Rosny-sous-Bois). Zaléa TV,
chaîne associative parisienne, est périodiquement diffusée par voie hertzienne en fonction des autorisations distribuées qui ont parfois poussé la chaîne à des diffusions pirates. Teleplaisance.org,
autre chaîne associative, diffuse uniquement des programmes amateurs. Les deux chaînes sont disponibles en 2007 grâce à une diffusion via internet.

Sept chaînes locales TNT émettent depuis le 20 mars 2008. Il s'agit de NRJ Paris, d'IDF 1, et de Cap 24. Quatre autres chaînes se partagent ensuite un même canal : Demain IDF, « télévision de
l'urbanité et de la diversité » ; BDM TV, qui doit aller dans les quartiers parler culture et initiatives, Cinaps TV, un regroupement de scientifiques et d’artistes inventent une télévision dont l’objectif
est de transmettre du savoir et de cultiver la curiosité. Et enfin Télé Bocal, qui travaille dans les quartiers en difficulté, classés « politique de la ville ».

Sites internet locaux

Voir : Presse écrite en Île-de-France et Radio à Paris.

Cultes
Église catholique : Diocèse depuis le IIIe siècle, le siège de Paris a été érigé en archidiocèse le 20 octobre 1622. La cathédrale Notre-Dame de Paris est la cathédrale du
j
diocèse . Depuis le 6 janvier 2018, l'archevêque est Michel Aupetit qui a pour évêques auxiliaires Jérôme Daniel Beau et Éric de Moulins-Beaufort.

En 1939, est fondée la Maison d'Ananie destinée aux catéchumènes. En 2005, la ville compte cent-six paroisses catholiques accueillant
les fidèles et vingt-quatre missions étrangères ainsi que 730 prêtres et environ 220 communautés religieuses (140 de femmes et environ
272
80 d'hommes) .
Parmi les grands lieux de pèlerinage, les deux principaux sont la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, où les fidèles assurent depuis
273
1885 l'Adoration perpétuelle , et la chapelle Notre-Dame-de-la-Médaille-miraculeuse, où la Vierge Marie serait apparue plusieurs fois en
274
1830 à sainte Catherine Labouré .
275
Églises évangéliques : Paris compte soixante-douze églises protestantes évangéliques de dénominations diverses .
276
Protestants : Paris compte vingt-cinq paroisses de l'Église protestante unie de France, qui réunit des réformés et des luthériens .
Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours : deux paroisses situées rue Saint-Merri dans le 4e arrondissement et rue de Romainville dans le
277
19e arrondissement .
278
Juifs : la ville possède quatre-vingt-seize synagogues .
279
Musulmans : la grande mosquée de Paris accueille les fidèles depuis 1926 sur plus d'un hectare de superficie, place du puits de l'Ermite dans le 5e arrondissement . En
280
sus de l'Institut des cultures d'Islam dans le 18e, la ville compte également soixante-quinze mosquées ou salles de prières se trouvant pour la plupart dans des foyers .
Bouddhistes : un temple se situe dans le bois de Vincennes, sur la rive méridionale du lac Daumesnil, dans un ancien pavillon de l'exposition coloniale de 1931. Deux
autres se trouvent dans le principal quartier asiatique de Paris, dans le 13e arrondissement.
281
Hindouistes : un temple ouvert en 1985, dédié à Ganesh, se situe rue Pajol dans le 18e arrondissement, ainsi qu'un autre dans le 10e
Scientologie : un lieu de culte ainsi qu'un Celebrity Center.
282
Témoins de Jéhovah : la ville compte sept lieux de culte .

Notre-Dame Temple protestant Cathédrale de la Sainte- Grande Mosquée de Grande Pagode de Vincennes.
de Paris. de l'Oratoire du Trinité de Paris (orthodoxe Paris. Synagogue de
Louvre. russe). Paris.

Économie
b 18
Avec un produit intérieur brut (PIB) de 607 milliards d'euros (845 milliards de dollars) en 2011 soit un peu plus de 30 % du PIB français , la région parisienne est une des plus riches d'Europe :
283
si elle était un pays, elle serait la dix-septième plus grande économie de la planète, produisant plus de richesses que les Pays-Bas et la Turquie, et pratiquement autant que l'Indonésie .

La ville est, avec sa banlieue, la capitale économique et commerciale de la France, ainsi que sa première place financière et boursière. Elle accueillera en 2019 l'Autorité bancaire européenne, après
284
le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne .

La région parisienne, avec un produit intérieur brut (PIB) de 649 milliards d'euros en 2014 est un acteur économique européen majeur. En 2013, l'Île-de-France fut la huitième région la plus riche
285
d'Europe avec un produit intérieur brut par habitant 46 600 € contre 86 400 € pour le Grand Londres et 68 500 € pour Luxembourg .

Paris, comme le reste de l'Île-de-France mais de façon plus marquée encore, est plus riche et plus tertiarisée que la moyenne française. L'agglomération parisienne est par ailleurs moins spécialisée
économiquement que d'autres grands centres économiques mondiaux, notamment que Londres qui est particulièrement dynamique dans le secteur financier. Toutefois, selon Éric Le Boucher, l'Île-
de-France connaît un déclin économique et des pertes d’emplois : « aucune région-capitale au monde ne perd ses emplois comme celle de Paris, aveuglée par son passé brillant, mal gouvernée,
286
fragmentée dans ses égoïsmes, anémiée faute de s'inscrire résolument dans la compétition mondiale des métropoles du XXIe siècle ». Les mêmes inquiétudes sont relayées par l'architecte Jean
287
Nouvel qui estime impératif que Paris évolue, « sous peine de devenir une ville musée ».
288
Paris dispose d'une superficie de bureaux supérieure à celle de Londres (y compris en demande placée pour les banques ) bien qu'étant cinq fois moins étendue. Le dynamisme immobilier de son
289
quartier d'affaires de La Défense est le second au niveau mondial après Singapour. Un nombre plus important de groupes du Fortune 500 y ont leur siège . L'Île-de-France s'impose comme la
290
première région européenne, devant le Grand Londres, pour les emplois créés par les implantations internationales en 2007 . Enfin la capitale française dépose chaque année plus de brevets que
291
la capitale anglaise et dispose d'une plus grande proportion de chercheurs dans sa main d'œuvre . À l'heure actuelle, le PIB à parité de pouvoir d'achat de l'agglomération parisienne, estimé à 460
292
milliards de dollars, est supérieur à celui de Londres . Ces comparaisons doivent toutefois être prises avec prudence, les périmètres pris en compte n'étant pas toujours les mêmes. Ainsi, le Grand
Londres, avec 7 517 700 habitants, ne représente pas la totalité de l'agglomération londonienne et les évolutions propres à chaque ville peuvent modifier les estimations et projections et, parfois, les
évolutions politiques du pays peuvent avoir un impact sur la ville comme, par exemple, pour Londres avec le Brexit qui peut avoir des conséquences positives ou négatives.

293
293
L'ambition parisienne est, selon la municipalité, « d'être à la fois Rome et la Californie » (un tiers des brevets de France sont déposés à Paris ).

Le plus gros secteur économique est le tourisme de loisirs (cafés, hôtels, restaurants et services liés) et professionnel (salons, congrès…). Paris attire dans les années 2000 près de 30 millions de
294
visiteurs par an ce qui en fait une des capitales les plus visitées au monde

Elle fait face à la concurrence émergente de villes d'Europe de l’Est ou du Sud parfois moins chères. Ainsi, Madrid est une concurrente sérieuse pour le tourisme de loisirs, Vienne et Milan pour les
salons et congrès. Paris dispose d'un tissu hôtelier très diversifié, à un coût moindre que bien d'autres capitales pour les 2 et 3 étoiles et bénéficie encore de sa réputation pour l'élégance, le luxe, les
parfums, la mode et la gastronomie. Le secteur culturel, public comme privé, est aussi un gros secteur économique à Paris: édition, médias, musique, cinémas, salles de spectacle, musées, galeries
et marchands d'art, compagnies de danse et de théâtre… la concentration culturelle est inégalée en Europe. Paris et son agglomération rassemblent les trois quarts des intermittents du spectacle de
tout le pays.

Paris reste de loin le département qui regroupe le plus d'emplois dans la région avec près d'1 650 600 en 2004, soit 31 % des emplois privés de la région, devant les Hauts-de-Seine avec
295
848 200 emplois (16 % ). Le taux de chômage de Paris est, fin 2010, de 8,7 %, ce qui est en dessous du taux national, 9,8 %, alors que, pendant trente ans, le taux parisien était toujours supérieur
à celui de la France.

Les salaires parisiens sont très légèrement supérieurs à ceux de la région (19 euros de l'heure en moyenne annuelle au lieu de 18,2 euros, chiffres de 2002) et largement supérieurs à la moyenne des
salaires en France (13,1 euros). Néanmoins, cet écart s'explique essentiellement par la forte surreprésentation de cadres qui constituent 25 % des salariés. La ville se caractérise surtout par sa forte
inégalité salariale : les 10 % des salariés les mieux payés touchent quatre fois plus que les 10 % les moins payés, ce qui dépasse un peu la moyenne régionale (3,7), mais est largement supérieur à
l'écart constaté dans le reste de la France (2,6). De même, les inégalités géographiques apparaissent également au sein même de la ville : le salaire horaire moyen offert dans le 8e arrondissement
(24,2 euros) est supérieur de 82 % à celui du 20e arrondissement (13,3 euros). En revanche, les écarts salariaux homme-femme à niveau égal ne sont que de 6 % à Paris contre 10 % dans le reste de
b 19
la France .

Le quartier d'affaires de la Défense, depuis la tour Défense 2000.

La capitale reste largement en tête des villes de France pour sa puissance économique, le choix de filières et d'écoles pour l'enseignement supérieur, son offre culturelle d'exception, l'offre de soins
et la qualité d'accès aux nouvelles technologies (couverture ADSL à 100 %, large concurrence des opérateurs internet et récemment le déploiement de la fibre optique résidentielle et du Wi-Fi
296
gratuit mis en place par la municipalité). Sa qualité environnementale (pollution, part réduite des espaces verts) reste médiocre et les prix de l'immobilier n'ont cessé d'atteindre les sommets . Ces
données nationales sont toutefois à relativiser, en effet, selon l'indice Mercer, Paris est la 33e ville du monde pour ce qui est de la qualité de vie avec un indice de 102,7 en ne se classant toutefois
297
qu'en 60e position pour l'hygiène et la santé, notamment handicapée par son niveau de pollution malgré la qualité de ses soins médicaux .

Revenus de la population et fiscalité


b 20
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 32 984 €, ce qui plaçait Paris au 9 215e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole .

Entreprises, startups, commerces


La ville de Paris connaît une tertiarisation croissante de son économie avec la prolifération des sociétés de services. Néanmoins, l'artisanat et l'industrie représentent toujours une part non
négligeable des emplois. Le commerce maintient son attractivité malgré le développement des grandes surfaces commerciales, sous-représentées en Île-de-France en proportion du nombre
d'habitants.
298
Paris dispose à l'automne 2016 d'une quarantaine d'incubateurs de startups, dont Station F dans l'ancienne halle Freyssinet qui est le plus grand campus de startups au monde . Ce campus a été
299
mis sur pied par l'entrepreneur Xavier Niel. La ville s'affirme comme un haut lieu d'attractivité pour les jeunes entreprises innovantes rattrapant Londres . Le label "French Tech" a été mis en
place.

Le secteur des services aux entreprises est le plus important et correspond au tiers des établissements parisiens. Au 31 décembre 2001, près de 122 300 entreprises employaient au moins un salarié.
En effet, une des caractéristiques de l'économie parisienne tient à la forte présence, aux côtés des grands sièges sociaux, de petites entreprises d'un à dix salariés qui rassemblent plus d'un quart des
300
emplois. Ce secteur regroupe les activités de conseil et d'assistance, les services opérationnels, les postes et télécommunications ainsi que la recherche et le développement .

En 2000, l'imprimerie-presse-édition fournissait l'essentiel de l'activité avec 40 % des emplois industriels parisiens, et les industries de l'habillement et du cuir 23 %. Le secteur de l'artisanat
300
totalisait 36 237 entreprises (pour l'essentiel concentrées dans le nord et l'est de la ville), soit 28 % des artisans de la région, et rassemblait 123 000 salariés en 2003 . Les services rassemblent
300
35 % des effectifs salariés des entreprises artisanales, suivis par la fabrication avec 28,9 %, le bâtiment avec 22,4 % et enfin l'alimentation avec 13,7 % . En 2014, la part de l’industrie dans
l’économie parisienne est de 3,2 %, soit 63 764 emplois, loin des 477 000 en 1954, et des 117 000 en 1999. Selon un rapport du CESER, la perte est 34 % entre 1994 et 2004. Elle s'atténue par la
suite. La Ville de Paris souhaite relancer l'installation de petite industrie dans Paris en créant par exemple des hôtels industriels à destination d'artisans, de PME, de filières techniques, notamment
301
dans les domaines liés à l'environnement (énergies renouvelables, rénovation thermique, stockage d’énergie ou dans le cadre de la lutte contre l’obsolescence programmée .

Le commerce parisien, resté particulièrement attractif bien au-delà des limites de la ville avec près de 80 000 locaux et 30 000 commerces de détail, se caractérise par son extrême diversité et sa
300
répartition géographique relativement équilibrée . Malgré l’émergence d’une structure polycentrique à l’échelle de l’agglomération, la trame commerciale parisienne continue à se caractériser
302
par une forte continuité spatiale et un poids important de la logique hiérarchique, avec une grande diversité d’échelons de centralité . Néanmoins, l'implantation des grandes surfaces en
e
périphérie ou l'augmentation des baux ont entraîné d'importantes mutations à la fin du XX siècle. L'émergence ou l'affirmation de nouvelles spécialisations commerciales ont progressivement
conduit au déclin les petits commerces de bouche. C'est le cas pour les boutiques d'informatique fort concentrées (rue Montgallet et rue de Charenton en particulier dans le 12e arrondissement) ou
les commerces de gros du textile (quartier du Sentier et une partie du 11e arrondissement). L'arrivée massive de chaînes internationales de magasins, de vêtements pour l'essentiel (Celio, Zara, etc.),
a encore accru le phénomène au point de faire craindre aux Parisiens la disparition rapide du petit commerce de proximité (commerces de bouche ou librairies de quartier en particulier), ce qui s'est
produit dans de nombreux quartiers de Londres par exemple. La municipalité a finalement joué de son droit de préemption afin de lutter contre ce phénomène et le plan local d'urbanisme tente de
303
limiter l'impact de cette évolution dans l'avenir en interdisant par exemple le changement d'affectation d'un local commercial revendu .

Selon le schéma directeur établi par le Conseil régional d'Île-de-France, la métropole table d'ici 2025 sur la création d'un million et demi d'emplois, la construction de 500 000 bureaux et surtout
304
l'implantation d'un millier d'entreprises étrangères, notamment indiennes, chinoises et brésiliennes, faisant passer le taux de croissance de 2 à 5 % par an .

Quartiers d'affaires
La ville de Paris n'offrant plus de surfaces disponibles, les quartiers d'affaires se sont en partie développés à sa périphérie. Le pôle « Paris-La
305
Défense » , qui regroupe la partie Ouest de la rive droite parisienne et neuf communes des Hauts-de-Seine, domine le monde des affaires
francilien : on y trouve la plupart des grands sièges sociaux et des emplois à haut revenu. Deux zones y sont particulièrement importantes : le centre
306
de Paris et le quartier de La Défense , en banlieue Ouest, qui constitue le premier quartier d'affaires européen par l'étendue de son parc de
307
bureaux .
308
Le quartier des affaires s'étend sur un périmètre assez large autour de l'Opéra et de la gare Saint-Lazare . Il garde un rôle majeur mais les prix de
l'immobilier de bureau y sont particulièrement élevés et les surfaces limitées par les règles de l'urbanisme. Entre 1994 et 2005, le nombre d'emplois
309 Le parc d'activités Paris-Nord II et,
privés y a assez nettement diminué au profit de la proche banlieue Ouest dans laquelle la Défense a une place centrale.
au fond, le village de Roissy-en-
La Défense, caractérisée par ses gratte-ciels, se développe depuis les années 1960 et compte trois millions de mètres carrés de bureaux et France (à gauche) et l'aéroport Paris-
Charles-de-Gaulle (à droite).
150 000 salariés. On y trouve 1 500 entreprises dont quatorze des vingt premières entreprises nationales et quinze des cinquante premières
310
mondiales . Un grand plan de relance est prévu pour le quartier pour les années à venir.

D'autres quartiers d'affaires s'implantent aussi ailleurs. Paris Rive Gauche dans le 13e arrondissement est le plus avancé des projets en cours de développement. En banlieue, d'autres pôles naissent
dans des zones où les prix de l'immobilier sont moins élevés ou sur des hubs stratégiques (aéroport Paris-Charles-de-Gaulle). Dans le département de la Seine-Saint-Denis et plus particulièrement
dans le quartier intercommunal de La Plaine Saint-Denis, de nombreux projets dont certains sont classés ZAC devraient modifier radicalement l'ancienne plus grande zone industrielle d'Europe (au
311
1er juillet 2008 moins d'1 % des travaux prévus avaient débuté) .

Culture et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Vue panoramique de Paris, depuis le sommet de l'Arc de Triomphe.


La cathédrale Notre-Dame.
Le « tourisme », dans le sens moderne du terme, n'a pris d'ampleur qu'à la suite de l'apparition du chemin de fer, au cours des années 1840. Une des
premières attractions fut, dès 1855, la série d'expositions universelles, autant d'occasions d'édifier à Paris de nombreux nouveaux monuments, dont
le plus célèbre est la tour Eiffel, érigée pour l'Exposition de 1889. Ceux-ci, en plus des embellissements apportés à la capitale sous le Second Empire, ont largement contribué à faire de la ville elle-
même l'attraction qu'elle est devenue.

Paris compte plus de 1 800 immeubles classés ou inscrits à l'inventaire des monuments historiques, dont près de cent lieux de culte. Les monuments les plus célèbres de Paris datent d'époques
variées. Ils se trouvent souvent dans le centre et sur les rives de la Seine. Les quais de Seine du Pont de Sully au Pont de Bir-Hakeim constituent l'un des plus beaux paysages fluviaux urbains et
sont d'ailleurs classés à l'inventaire du patrimoine mondial de l'UNESCO. On y trouve notamment, d'est en ouest : la cathédrale Notre-Dame de Paris, le Palais du Louvre, l'Hôtel des Invalides, le
pont Alexandre-III, le Grand Palais, le musée du quai Branly - Jacques-Chirac, la Tour Eiffel et le Trocadéro. Plus à l'est, d'importants édifices contemporains ont été construits : le ministère de
l'Économie et des Finances, le site François-Mitterrand de la Bibliothèque nationale de France, etc.

On trouve sur l'île de la Cité des monuments anciens emblématiques. La cathédrale Notre-Dame, de style gothique, principalement bâtie du XIIe siècle au XIIIe siècle, a été très restaurée au XIXe siècle
et sa façade occidentale nettoyée à la fin du XXe siècle. Elle est symboliquement le noyau de Paris et les distances routières françaises sont mesurées à partir de son parvis. L'ancien palais de la
Conciergerie fut le siège du pouvoir royal jusqu'au règne de Charles V, dans la seconde moitié du XIVe siècle. Une partie du bâtiment fut dès lors aménagée en prison et fut notamment le lieu de
détention d'illustres personnalités de l'Ancien Régime avant leur exécution, lors de la Révolution française. La Sainte-Chapelle, construite à proximité de la Conciergerie, est considérée comme un
chef-d'œuvre de l'architecture gothique. Le pont Neuf, à l'extrémité occidentale de l'île et datant de la fin du XVIe siècle, est le plus vieux pont de Paris en l'état.

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Des monuments de style classique marquent également le centre de Paris de leur empreinte. La chapelle de la Sorbonne au cœur du quartier latin, a été construite au début du XVII siècle. Le
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Louvre, résidence royale, a été embelli au XVII siècle et plusieurs fois retouché par la suite. L'Hôtel des Invalides, avec son fameux dôme doré, fut érigé à la fin du XVII siècle dans les faubourgs de
312
la ville par un Louis XIV soucieux d'offrir un hospice aux soldats blessés. Il abrite depuis le 15 décembre 1840 les cendres de Napoléon Ier et son tombeau depuis le 2 avril 1861 . Le Panthéon,
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édifié quant à lui à la fin du XVIII siècle à proximité de la Sorbonne, est devenu sous la Révolution un temple civil où des Français illustres sont enterrés.

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Le patrimoine du XIX siècle est très abondant à Paris avec notamment l'Arc de Triomphe, les passages couverts, le Palais Garnier, construit à la fin du
Second Empire et au début de la Troisième République et qui abrite l'opéra de Paris, et la Tour Eiffel, construction « provisoire » érigée par Gustave Eiffel
pour l'Exposition universelle de 1889 mais qui ne fut jamais démantelée. Elle est devenue le symbole de Paris, visible de la plupart des quartiers de la ville et
parfois de la proche banlieue.

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Au XX siècle, de nombreuses réalisations des plus grands architectes parsèment les rues de Paris : Guimard, Plumet ou Lavirotte, références de l'Art
nouveau en France, puis celles de Mallet-Stevens, Roux-Spitz, Dudok, Henri Sauvage, Le Corbusier, Auguste Perret, etc. pendant l'entre-deux-guerres.

L'architecture contemporaine à Paris est représentée par le Centre Pompidou, édifice des années 1970 qui abrite le musée national d'Art moderne ainsi qu'une
importante bibliothèque publique librement accessible, par l'institut du monde arabe ouvert en 1987 ou encore par les importantes réalisations voulues par le
président François Mitterrand : la bibliothèque nationale de France dans le nouveau quartier de Paris Rive Gauche en plein développement, l'opéra Bastille
et, probablement la plus célèbre, la pyramide du Louvre, œuvre de l'architecte Ieoh Ming Pei érigée dans la cour du Louvre. Plus récemment, le musée du
quai Branly, ou musée des arts et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques, dessiné par Jean Nouvel, inauguré en 2006, et la Fondation
Le passage Jouffroy. Louis-Vuitton, dessinée par Frank Gehry, inaugurée en 2014, ont encore enrichi la diversité architecturale et culturelle de la capitale.

C'est dans la cour du Louvre que débute l'axe historique de Paris : il s'agit d'un alignement monumental d'édifices et de voies de communication partant du
cœur de la ville en direction de l'ouest. Il commence à la statue de Louis XIV dans la cour principale du palais du Louvre, passe sous l'Arc de triomphe du Carrousel et se poursuit à travers le jardin
des Tuileries, la place de la Concorde, les Champs-Élysées et aboutit à l'Arc de Triomphe au milieu de la place Charles-de-Gaulle (ancienne place de l'Étoile). À partir des années 1960, la
perspective fut prolongée plus à l'ouest par la construction du quartier d'affaires de La Défense, quartier où se situent la plupart des plus hauts gratte-ciel de l'agglomération parisienne. La
perspective est parachevée en 1989 par la construction de l'Arche de la Défense.
La tour Montparnasse et la basilique du Sacré-Cœur au sommet de la butte Montmartre sont, de par leur hauteur, des points de repère importants
dans le ciel parisien. Cette dernière est un des lieux emblématiques de Paris et accueille de nombreux visiteurs, en particulier autour de la place du
Tertre où se tiennent des peintres et caricaturistes.
314
Dans les années 1960, le ministre des affaires culturelles André Malraux lance une grande campagne de ravalement des façades , ce qui fait dire
315
au cinéaste François Truffaut : « À partir du blanchiment de Paris, c'est devenu très difficile de montrer Paris tel qu'il avait été avant ».

Parcs et jardins
L'arc de triomphe de l'Étoile, l'un des
Paris comporte 463 parcs et jardins dont le bois de Boulogne et le bois de Vincennes et quatorze cimetières arborés. On trouve des jardins anciens symboles de Paris.
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dans le cœur de Paris, comme ceux des Tuileries et du Luxembourg. Le jardin des Tuileries a été créé au XVI siècle, sur la rive droite de la Seine, à
proximité du Louvre pour le palais éponyme aujourd'hui disparu. Le jardin du Luxembourg, sur la rive gauche, était autrefois une dépendance
privée du château construit pour Marie de Médicis vers 1625. Le jardin des plantes, institué par Guy de La Brosse, le médecin de Louis XIII, pour la culture
des plantes médicinales, fut quant à lui le premier jardin public de Paris.

C'est toutefois au Second Empire que les jardins parisiens doivent l'essentiel de leur physionomie actuelle. La création d'espaces verts fut une facette
importante de la politique d'aération d'une ville où s'entassait une population en rapide augmentation. Sous la conduite de l'ingénieur Adolphe Alphand et du
paysagiste Jean-Pierre Barillet-Deschamps, un nouveau type de jardin voit le jour. Le bois de Boulogne et le bois de Vincennes, alors à l'extérieur de Paris,
sont aménagés : situés respectivement à l'extrême ouest et à l'extrême est de Paris intra-muros, ils constituent aujourd'hui, et de loin, les espaces verts les plus
étendus de la ville. Certains jardins du centre sont réaménagés et des squares de quartier sont créés. Dans les quartiers plus récents, d'importants parcs sont
dessinés : Monceau (autrefois connu sous le nom de « folie de Chartres »), Montsouris, les Buttes-Chaumont ont été conçus par l'ingénieur de Napoléon III.

Depuis les années 1980, plusieurs espaces verts ont été aménagés dans des zones d'activités désaffectées. Le parc de la Villette, imaginé par l'architecte
Bernard Tschumi à l'emplacement des anciens abattoirs de Paris, est aujourd'hui le plus grand parc de Paris intra-muros. Durant les années 1990, le parc de
Bercy, le parc André-Citroën, celui de Belleville et d'autres encore ont vu le jour. Des jardins familiaux ou éducatifs ont également agrémenté la périphérie Parc des Buttes-Chaumont.
de la ville le long de l'ancienne ligne ferroviaire circulaire de « Petite Ceinture ». Les jardins d'Éole inaugurés en 2007 et la première phase du parc Clichy-
Batignolles en 2008, sont les plus importants parcs créés à Paris dans les années 2000.

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Principaux espaces verts parisiens (entre parenthèses : superficie en hectares)
Aménagés sous le Second Créés dans le dernier quart du
Antérieurs au Second Empire e Créés au XXIe siècle
Empire XX siècle

le jardin des plantes le bois de Vincennes (995) le parc de Belleville (4,5)


(23,5)
le bois de Boulogne (846) le parc de la Villette (55)
le jardin des Tuileries les jardins d'Éole (4,2)
(28) le parc des Buttes- le parc Georges Brassens
Chaumont (24,7) (8,7) le parc Clichy-Batignolles - Martin-Luther-King (6,5 et 10 à
le jardin du Luxembourg l terme en 2017)
(22,5)
k le parc Monceau (8,2) le parc André Citroën (13,9)
le Champ de Mars (24,3) le parc Montsouris (15,5) le parc de Bercy (14)

Parc des Buttes-Chaumont. Parc Jardin des Tuileries. Parc Montsouris. Jardin du Luxembourg.
Monceau.

Cimetières et lieux de mémoire

Les principaux cimetières parisiens étaient situés à la périphérie de la ville à leur création en 1804 sous Napoléon Ier. Plusieurs églises de Paris possédaient également leurs propres cimetières mais
à la fin du XVIIIe siècle, il fut décidé de les fermer pour des questions de salubrité. Tous les ossements contenus dans les cimetières paroissiaux supprimés en 1786 ont été transférés dans d'anciennes
carrières souterraines en dehors des portes méridionales de Paris, lieu devenu depuis la place Denfert-Rochereau dans le 14e arrondissement. Ces carrières sont connues de nos jours comme les
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catacombes de Paris .

Bien que l'extension de Paris ait aujourd'hui de nouveau englobé tous ces anciens cimetières, ceux-ci sont devenus des oasis de tranquillité très appréciés dans une ville trépidante. Plusieurs grandes
figures ont trouvé le repos dans le cimetière du Père-Lachaise. Les autres cimetières de taille majeure parmi les quatorze de Paris sont le cimetière de Montmartre, le cimetière du Montparnasse, le
cimetière de Passy et les catacombes de Paris.

De nouveaux cimetières « hors-les-murs » ont été créés au début du XXe siècle : les plus grands sont le cimetière parisien de Saint-Ouen, le cimetière parisien de Pantin, le cimetière parisien d'Ivry
et le cimetière parisien de Bagneux.

Le Mémorial de la Shoah se présente comme une exposition permanente qui raconte l'histoire des juifs de France pendant la Seconde Guerre Mondiale en présentant des documents issus du centre
de documentation de cette institution.

Le cimetière du Père- Cimetière de Montmartre. Catacombes de Paris. Cimetière du Montparnasse. Cimetière de Passy.
Lachaise.
Patrimoine culturel
Paris est un centre culturel de premier plan. Destination touristique visitée chaque année par quelque vingt-six millions de touristes étrangers, Paris intra-muros dispose notamment de 143 musées
permanents et de quatre-vingt lieux d'expositions temporaires, soit 223 au total, tels Le Louvre ou le Grand Palais, et des sites exceptionnels, comme les Champs-Élysées ou la tour Eiffel. Capitale
mondiale des salons et conférences (5 % de l'activité mondiale des congrès sur près de 600 000 mètres carrés), de la mode, du luxe, de la gastronomie, de tous les styles architecturaux, de la nuit et
de l'amour romantique, Paris propose également un choix important en matière de spectacles, théâtres ou opéras notamment, et présente à un public particulièrement cinéphile un choix sans égal de
films en provenance du monde entier.

Les principaux quartiers pour les sorties nocturnes sont l'avenue des Champs-Élysées, du rond-point des Champs-Élysées jusqu'à l'Arc de Triomphe, la Bastille et la rue de Lappe, le quartier des
Halles et celui du Marais, le Quartier latin jusqu'à Saint-Germain-des-Prés, Montparnasse, Pigalle, la rue Oberkampf, célèbre pour ses bars, la rue Mouffetard, la Butte-aux-Cailles, la place de la
République ou les rives du canal Saint-Martin.

À Las Vegas, un casino a reconstitué à une échelle ½ la tour Eiffel, l'Arc de Triomphe et l'Opéra Garnier. Sur le même principe, un promoteur chinois a construit un « petit Paris » dans la banlieue
316
de Hangzhou en Chine .

Musées

Paris et la région Île-de-France possèdent la plus importante offre muséographique de France. On compte en effet pas moins de cent quarante-trois musées
dans Paris intra-muros auxquels il faut ajouter plus de cent-dix musées dans la région. Mais au-delà du nombre, c'est surtout dans la diversité des collections
que se trouve la plus grande richesse.

Capitale pluriséculaire au riche patrimoine, Paris attire chaque année de nombreux visiteurs. Le musée le plus ancien, le plus grand en surface et en
collections est le musée du Louvre. Avec un record de fréquentation de 8,3 millions de visiteurs en 2006, le Louvre est de loin le musée d'art le plus visité au
monde. D'autres possèdent également une renommée mondiale tels le musée national d'Art moderne (dans le Centre Georges-Pompidou), consacré à l'art
moderne et contemporain, ou le musée d'Orsay, pour l'art de la seconde moitié du XIXe siècle (de 1848 à 1905). À proximité de Paris, le château de Versailles,
palais édifié par le Roi-Soleil et résidence des rois de France aux XVIIe et XVIIIe siècles, attire également plusieurs millions de visiteurs par an. Le palais et le
317
parc de Versailles sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1979 .

On trouve des musées sous divers statuts administratifs : les plus célèbres sont des musées nationaux, c'est-à-dire appartenant à l'État français. On peut citer,
outre le musée du Louvre, le musée d'Orsay, et le Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou (musée national d'Art moderne), le Musée de Cluny
(musée national du Moyen Âge), le musée du Quai Branly-Jacques-Chirac, la Cité de l'Architecture et du Patrimoine, le musée national des Arts asiatiques-
Le Musée du Louvre.
Guimet, le Palais de Tokyo, le musée de l'Orangerie, le musée de la Musique et la Cité des Sciences et de l'Industrie de la Villette par exemple. D'autres
dépendent de ministères, tels le musée de l'Armée à l'Hôtel des Invalides, le musée de la Marine au Palais de Chaillot et le Musée de l'Air et de l'Espace du
Bourget qui relèvent du ministère des Armées ou le muséum national d'histoire naturelle qui dépend de l'Éducation nationale. On peut également citer le Panthéon, où reposent les « grands
hommes » de la Nation tels que Victor Hugo, Voltaire, Rousseau, Jean Moulin, Jean Jaurès ou Marie Curie. D'autres relèvent de l'Institut de France comme le musée Jacquemart-André, du CNAM
comme le Musée des Arts et Métiers, ou encore sont des musées privés, tels que le musée des Arts décoratifs, La Pinacothèque, le musée d'Art et d'Histoire du judaïsme, le musée de la Chasse et de
la Nature ou le musée Dapper.

La municipalité possède et gère quant à elle quatorze musées et sites municipaux dont les plus célèbres sont le musée Carnavalet, consacré à l'histoire de Paris, à proximité de la maison de Victor
Hugo, le musée d'Art moderne de la ville de Paris ou encore les catacombes. La ville possède également le musée du Petit-Palais (musée des beaux-arts de la ville de Paris) ou le musée Cernuschi
s 26
(musée des Arts asiatiques de la ville de Paris). De nombreuses expositions thématiques y sont organisées .

Musée Rodin. Musée de Fondation Louis Vuitton. Musée des beaux-arts de la


l'Armée. Ville de Paris (Petit Palais).

Bibliothèques et médiathèques

Paris accueille un grand nombre de bibliothèques et médiathèques, notamment publiques. La bibliothèque Mazarine, constituée à partir de la
bibliothèque personnelle du cardinal Mazarin, est la plus ancienne bibliothèque publique de France ; elle fut ouverte au public en 1643.

La Bibliothèque nationale de France se trouve pour l'essentiel à Paris, notamment sur deux sites : « Richelieu » situé dans le 2e arrondissement et
surtout « François-Mitterrand » dans le 13e arrondissement. Elle constitue l'une des plus importantes bibliothèques au Monde avec une collection
estimée à plus de 30 millions de pièces dont 14 millions de volumes. Cet établissement public est le dépositaire en France du dépôt légal depuis le
règne de François Ier. L'autre grande bibliothèque publique est la Bibliothèque publique d'information du Centre national d'art et de culture
Georges-Pompidou.
Salle de lecture de la Bibliothèque
s 27 s 28
La ville gère cinquante-cinq bibliothèques municipales de prêt généralistes et une dizaine de bibliothèques municipales thématiques où il est Sainte-Geneviève.
également possible d'emprunter certains documents. On peut citer parmi les plus connues la bibliothèque historique de la ville de Paris, créée en
1871, qui possède un million de livres et brochures, des photographies, cartes et plans liés à l'histoire de la ville, la Médiathèque musicale de Paris
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(MMP) ou la bibliothèque du cinéma François-Truffaut, offrant une importante documentation sur le cinéma . Contrairement à l'accès à la BNF et à la bibliothèque Mazarine, l'accès aux
bibliothèques municipales est entièrement gratuit même s'il peut être interdit aux mineurs dans les bibliothèques thématiques. L'emprunt des livres, revues, bandes dessinées ou partitions est gratuit,
celui des disques et vidéos se fait moyennant un forfait annuel.

Il existe en outre des bibliothèques associatives ou privées, comme la bibliothèque des Arts décoratifs, le Forum des instituts culturels étrangers à Paris, la bibliothèque du film de la Cinémathèque
française. De nombreuses bibliothèques universitaires sont ouvertes au public, la plus prestigieuse d'entre elles étant la bibliothèque Sainte-Geneviève.

Opéras, théâtres, salles et lieux de spectacles


Les trois opéras de Paris sont l'Opéra Garnier, l'Opéra Bastille et l'Opéra comique outre les autres scènes lyriques occasionnelles que sont le Théâtre
du Châtelet et le Théâtre des Champs-Élysées. Ils offrent un répertoire varié de classique et de moderne.

Le théâtre est traditionnellement un lieu majeur de la culture parisienne. Cela demeure vrai, bien que plusieurs de ses acteurs les plus populaires
soient également des vedettes de la télévision française. Paris intra-muros offre plus de 70 000 places réparties dans 208 théâtres et cafés-théâtres.
La Comédie-Française, le théâtre de l'Odéon, le théâtre de Chaillot ou, sur d'autres registres, le théâtre Mogador et le théâtre de la Gaîté-
Montparnasse figurent parmi les principaux théâtres parisiens. Quelques-uns sont également des salles de concert.

Des légendes du monde musical français et francophone tels qu'Édith Piaf, Maurice Chevalier, Georges Brassens, Charles Aznavour ou Jacques
L'Opéra Garnier.
Brel ont trouvé la gloire dans les salles de concert parisiennes : Bobino, l'Olympia, Les Trois Baudets, La Cigale ou encore Le Splendid. La salle
Pleyel accueille de nombreux concerts symphoniques, la salle Gaveau de la musique de chambre ; plus récemment, la Philharmonie de Paris, à la
Cité de la musique dans le parc de la Villette, propose des concerts de musique classique et contemporaine. La maison de Radio France offre, quant à elle, de nombreux concerts d'une grande
diversité musicale.

L'Élysée Montmartre mentionné ci-dessous, dont la taille s'est nettement réduite, est devenu une salle de concert. Le New Morning est l'un des quelques clubs parisiens offrant toujours des concerts
de jazz mais on peut y entendre des musiques d'autres horizons. Plus récemment, Le Zénith dans le quartier de la Villette et l'AccorHôtels Arena dans le quartier de Bercy, le Palais des Congrès à
l'ouest de la capitale, La Seine musicale à Boulogne-Billancourt, voire le Stade de France à Saint-Denis, la salle Paris La Défense Arena à Nanterre, le Parc des Princes ou le Dôme de Paris - Palais
des Sports, proposent des concerts ou des spectacles à plus grande échelle, dont certains en plein air.

Les guinguettes et les cafés-concerts constituaient l'épine dorsale du divertissement parisien avant la Seconde Guerre mondiale. Parmi les exemples précoces, avant le milieu du XIXe siècle, on peut
citer la guinguette du moulin de la Galette et les cafés-concerts de l'Élysée Montmartre et du Château-Rouge. Les orchestres populaires ont ouvert la voie aux accordéonistes parisiens dont la
musique a déplacé des foules à l'Apollo et la java a fait danser au faubourg du Temple et à Belleville. En dehors des clubs survivants de cette époque s'est développée la discothèque moderne : Le
Palace et Les Bains Douches, quoique fermés aujourd'hui, en sont les exemples les plus légendaires de Paris. Aujourd'hui, une grande partie du clubbing à Paris se déroule dans des clubs comme
l'Étoile, Le Cab qui sont très sélectifs. Les clubs orientés vers la musique électronique tels que Le Rex, le Batofar (un bateau converti en club) ou The Pulp sont assez populaires et les meilleurs DJ
du monde y offrent leurs prestations. Il existe d'autres salles de concert plus ou moins grandes, de musiques pop ou de rock ou de variétés ou du monde, comme Le Bataclan, Le Grand Rex, le
Cirque d'Hiver, etc.

Comédie Française. Le Bataclan. La Philharmonie de Paris. Théâtre du Châtelet. L'Olympia. L'opéra Bastille.

Discothèques et cabarets

Paris compte soixante-et-onze discothèques et une trentaine de cabarets et diners-spectacles dont les plus fameux sont le Moulin Rouge fondé en 1889, où l'on mit à la mode le French cancan, le
Lido, les Folies Bergère, le Crazy Horse ou le Paradis Latin, doyen des cabarets parisiens dont l'origine remonte à 1802, et qui symbolisent le « Paris canaille », ainsi que des boites de chansonniers
tels que le Caveau de la République et le Théâtre des Deux Ânes ou de travestis comme Chez Michou.

Crazy Horse Saloon. Paradis Latin. Bal du Moulin Rouge. Les Folies Bergère.

Cinéma
318
Paris compte un grand nombre de salles obscures avec 88 cinémas en 2012 dont 38 classés Art et Essai pour environ 430 écrans en 2015, la plus grande concentration mondiale par habitant).
s 30
L'offre est variée : environ 450 à 500 films sont à l'affiche chaque semaine , ce qui fait de Paris la ville où le plus de films différents sont distribués (du blockbuster américain au film d'art et
319 318
essai moyen-oriental) . Ces salles sont fréquentées par plus de 28,2 millions de spectateurs par an (chiffres 2011), soit 13 % de la fréquentation nationale .

Quelques grands groupes dominent de plus en plus et le cinéma indépendant est fragilisé. Depuis les années 1990, de grands multiplexes UGC, Pathé ou MK2 de dix à vingt salles ont été créés (aux
320
Halles, à Bercy, etc.) .

La plus grande salle de cinéma à Paris est aujourd'hui Le Grand Rex avec 2 800 places, depuis que le Gaumont-Palace de la place de Clichy (qui comptait 6 000 places) a été détruit en 1973. Toutes
les autres salles parisiennes possèdent désormais moins de 1 000 places.

L'ancien American Center de l'architecte Frank O.Gehry abrite désormais la Cinémathèque française, au nord de la passerelle Simone-de-Beauvoir dont elle est séparée par le parc de Bercy ; elle
fait face au site François-Mitterrand de la Bibliothèque nationale de France.

La Cinémathèque française. Cinéma Le Grand Cinéma Le Louxor. Le Studio 28.


Rex.
Cafés, restaurants et brasseries

Les cafés sont rapidement devenus une partie intégrante de la culture française de par leur aspect, en particulier à partir de l'ouverture du café de la
Régence au Palais-Royal en 1681 puis, huit ans plus tard, du café Procope sur la rive gauche. Les cafés dans les jardins du Palais-Royal sont
devenus particulièrement populaires au cours du XVIIIe siècle et peuvent être considérés comme les premières « terrasses de café » à Paris. Celles-ci
ne connurent pas d'expansion jusqu'à l'apparition des trottoirs et des boulevards au milieu du XIXe siècle. À la Révolution, les cuisiniers des princes
et des nobles créèrent le concept de restaurant.

Le premier établissement annonciateur de « la restauration » semble avoir été à Paris La Tour d'Argent, fondé en 1582 par un certain Rourtaud ;
l'endroit aurait contribué à l'utilisation de la « fourchette » en France. Le premier restaurant, dans l'acception moderne, est ouvert à Paris, rue des
Poulies, en 1765 par un marchand de bouillon nommé Boulanger (dit Champ d'Oiseau) qui invente la « carte de restaurant » et le mot
Le Café de Flore, célèbre café
« restaurant », et en 1782, Antoine Beauvilliers, cuisinier du prince de Condé et officier de bouche du comte de Provence, reprend la formule et
parisien, à Saint-Germain-des-Prés.
ouvre, dans un cadre raffiné, la Grande Taverne de Londres, au 26 rue de Richelieu. C'est là le premier véritable « grand restaurant » de Paris, qui
restera pendant plus de vingt ans sans rival. Mais c'est à partir de la Révolution française que le phénomène prend de l'ampleur avec la fuite des
nobles qui laissent sans emploi leur cuisinier, alors que de nombreux provinciaux arrivent à Paris où ils ne comptent pas de famille qui puisse les
nourrir. Dès 1789, on compte à Paris une centaine de restaurants fréquentés par la bonne société, regroupés autour du Palais-Royal. Trente ans après
on en dénombre 3 000.

Paris compte de grands restaurants de la gastronomie française, parmi lesquels figurent Maxim's, Le Grand Véfour, Lasserre, L'Archestrate, ainsi
que La Tour d'Argent, établissement connu pour la vue panoramique qu'il offre sur la Seine.

La réputation culinaire de Paris trouve ses fondations dans les origines françaises diversifiées de ses habitants. Avec l'arrivée du chemin de fer au
e
milieu du XIX siècle et la révolution industrielle qui suivit, de nombreuses personnes de toute la France sont arrivées dans la capitale, apportant Le café Les Deux Magots, un autre
toute la diversité gastronomique des différentes régions de France et créant de nombreux restaurants de spécialités régionales, comme « Chez café parisien célèbre de Saint-
Jenny » pour la cuisine alsacienne et « Aux Lyonnais » pour celle de Lyon. L'immigration en provenance de pays étrangers a apporté une encore Germain-des-Prés.
plus grande diversité culinaire et on trouve aujourd'hui à Paris, en plus d'un grand nombre d'établissements de cuisine d'Italie, du Maghreb ou
d'Asie, des établissements proposant des préparations culinaires en provenance des cinq continents.

Le Procope, le plus vieux Maxim's. Restaurant Ledoyen. Le Fouquet's. Restaurant Lasserre.


café d'Europe.

Hôtels et palaces
e
Une autre conséquence de l'augmentation du nombre de voyageurs et de touristes dans la capitale est, dès la fin du XIX siècle, la présence de nombreux hôtels, en partie liée aux expositions
universelles. Parmi les plus luxueux, figurent :

l'hôtel Meurice, le plus ancien palace de Paris, ouvert en 1835 ;


le Grand Hôtel Intercontinental, de 1862 ;
l'hôtel Ritz, apparu sur la place Vendôme en 1898 ;
l'hôtel de Crillon, ouvert sur le côté nord de la place de la Concorde en 1909 ;
l'hôtel Lutetia, premier palace de la Rive Gauche, ouvert en 1910 ;
l'hôtel Plaza Athénée, ouvert en 1911.
Dans les années 1920, durant les Années folles, de nombreux établissements sont créés :

l'hôtel Bristol, en 1925 ;


l'hôtel Raphael, en 1925 ;
l'hôtel George-V, en 1928 ;
l'hôtel Prince de Galles, en 1928 ;
le Royal Monceau, en 1928.
Plus récemment, de grands groupes, souvent étrangers, ont ouvert de nombreux hôtels de luxe :

l'hôtel Marriott Champs-Élysées (1997) ;


l'hôtel Mandarin Oriental (2011) ;
le Shangri-La Hotel Paris (2012) ;
l'hôtel The Peninsula Paris (2014).

Hôtel de Crillon. Hôtel Lutetia. Le Bristol. The Peninsula Paris.

Paris, centre littéraire et intellectuel


e
Dès le XII siècle, le rayonnement de son université fait de Paris l'un des grands foyers intellectuels du monde chrétien. L'adoption du dialecte
parisien par la Cour affirme cette vocation. Durant la Renaissance, la ville devient un foyer de l'Humanisme. Avec la progressive centralisation du
pouvoir, Paris se trouve renforcée dans sa prééminence culturelle en France. Vers le milieu du XVIIe siècle, Paris et ses salons deviennent le centre
presque unique de la littérature français avec notamment celui de l’hôtel de Rambouillet où se réunissaient Malherbe, Corneille, La Rochefoucauld,
Madame de Sévigné, Madame de La Fayette, etc. Dans le dernier tiers du siècle, le prestige de la cour de Louis XIV à Versailles éclipse un peu
celui de Paris. Toutefois, le théâtre classique et la vie intellectuelle parisienne restent actifs avec notamment Molière qui dirige la « Troupe du
Roy » en 1665, qui deviendra la Comédie-Française sous le patronage du roi en 1680.
Buste de Molière au 31 rue du Pont-
Au cours du XVIIIe siècle, Paris redevient le centre culturel du royaume. Les salons parisiens connaissent leur plus bel essor. Voltaire, au ton léger et Neuf, né en réalité deux rues plus à
ironique, est l'écrivain parisien par excellence. À l'inverse, Jean-Jacques Rousseau fuit cette ville « de bruit, de fumée et de boue » et se réfugie à l'ouest au 96 rue Saint-Honoré.
Montmorency, à 15 km au nord de Paris, avant de s'y réinstaller en 1770.

À partir de la Révolution, le monde littéraire se fait plus large, plus complexe. Paris n'en demeure pas moins le cœur de la vie intellectuelle française, en attirant Carlo Goldoni et en accueillant des
progressistes, comme Adam Mickiewicz ou Heinrich Heine, menacés ou chassés de différents pays d'une Europe restée globalement très conservatrice. Au cours des XIXe et XXe siècles, Paris est le
théâtre où se succèdent les différents mouvements littéraires français et leurs figures principales, romantisme et réalisme avec Hugo ou Balzac, naturalisme avec Zola, Parnasse et symbolisme avec
Baudelaire, Verlaine ou Mallarmé, surréalisme avec Apollinaire et André Breton, et d'où viendra le renouveau littéraire apporté par Proust et Céline.

Dans les années 1920, beaucoup d'écrivains étrangers viennent découvrir Paris et s'en inspirent dans leur œuvre : Ernest Hemingway, Henry Miller,
Gertrude Stein, Ezra Pound, etc. et d’autres attirés par son milieu littéraire viennent y chercher l’espoir d'un accueil propice : D. H. Lawrence,
e
James Joyce, Samuel Beckett, Eugène Ionesco, Emil Cioran, Gao Xingjian, etc. Montparnasse, quartier des artistes depuis la fin du XIX siècle,
connaît son âge d'or dans l'entre deux guerres. Après la Seconde Guerre mondiale, c'est Saint-Germain-des-Prés qui devient le foyer littéraire le
321
plus célèbre, avec la présence de Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Boris Vian ou Jacques Prévert . Le quartier latin demeure le quartier des
libraires et l'on y trouve aussi 217 bouquinistes sur les quais de Seine. Paris est la principale ville de l'activité littéraire et de l'édition françaises ;
dans beaucoup de quartiers, des immeubles portent une plaque rappelant le séjour d'un écrivain.
Le nord du boulevard Saint-Michel et
ses librairies.
Paris dans les arts et la culture
Voir la page : Catégorie:Personnage de fiction habitant Paris

Paris dans la littérature

Depuis longtemps, Paris a inspiré les écrivains. Au XVe siècle, François Villon plonge dans les bas-fonds de Paris pour amorcer son œuvre majeure : Le Testament. Toutefois, au XVIIe siècle et, dans
une moindre mesure au XVIIIe siècle, la description de la réalité parisienne contemporaine intéresse peu les auteurs.

Au XIXe siècle, les écrivains français s'attachent davantage à décrire la réalité de leur temps de manière plus exacte. Sous la monarchie de Juillet,
322
Honoré de Balzac cherche à brosser un tableau détaillé et moderne de la société française, c'est La Comédie humaine . Paris occupe une place
privilégiée dans cette œuvre et pas seulement dans les Scènes de la vie parisienne. Il distingue par la diversité des réseaux de relations : c'est là que
323 324
sont possibles les succès les plus fulgurants, là que l'on cherche la gloire mais aussi là que l'on peut tomber dans l'anonymat le plus absolu .

Si Balzac s'intéresse avant tout à la haute société ou aux ambitieux désargentés, on commence à la même époque à s'intéresser à la ville populaire,
perçue comme menaçante et fascinante. Des études paraissent sur les « classes dangereuses » d'une ville en expansion. Les Mystères de Paris
d'Eugène Sue, qui fait une très large place au Paris de la pègre, connaît un immense succès lors de sa parution en feuilleton en 1842–1843. Vingt
ans plus tard, c'est l'autre plus grand romancier de Paris, Victor Hugo, qui publie Notre-Dame de Paris et Les Misérables, autre volumineux Les Halles ont inspiré Émile Zola
pour Le Ventre de Paris (tableau de
ouvrages traitant du Paris populaire devenu des classiques. Paris fascine avec une double image : une ville fastueuse et prestigieuse (Stendhal
Léon Lhermitte).
sublime Le Frascati, Balzac chante le boulevard des Italiens, Nerval ou Baudelaire ne jurent que par le Divan Le Pelletier) mais aussi une ville
populaire où règne le vice. Gérard de Nerval s'y suicide dans le lieu le plus sordide qu'il ait pu y trouver. Le Paris en mutation d'Haussmann est
largement décrit par Émile Zola dans Les Rougon-Macquart (Le Ventre de Paris, Nana, Au Bonheur des Dames) ; il est le cadre des errances et états d'âme des poètes Parnassiens et symbolistes et
surtout de Baudelaire (Le Spleen de Paris). Guy de Maupassant utilise notamment la capitale pour dépeindre la société de son époque, comme dans la satire Bel-Ami (publié en 1885), dans lequel le
héros grimpe dans la hiérarchie sociale parisienne grâce à ses maîtresses et ses coups bas.

Toujours au XIXe siècle, la ville de Paris est représentée dans d'autres genres que le roman social et le roman réaliste. Par exemple, Jules Verne l'imagine en dystopie dans son roman méconnu, Paris
au XXe siècle, écrit en 1863. La ville apparaît aussi dans de nombreux romans-feuilleton, tels que ceux où apparait le personnage Rocambole. De même, elle sert beaucoup de lieux d'action pour les
romans historiques tels que Les Trois Mousquetaires par Alexandre Dumas (1844). Enfin, on peut citer des pièces de théâtre, tels que la comédie dramatique Cyrano de Bergerac, par Edmond
Rostand (1897), librement inspirée de la vie et de l'œuvre de l'écrivain libertin Savinien de Cyrano de Bergerac (1619-1655).

Au début du XXe siècle, la capitale servait de théâtre à des séries policières, telles que Fantômas (par Pierre Souvestre et Marcel Allain) ou Arsène Lupin (par Maurice Leblanc).

Dans les années 1960, les écrivains transforment Paris en une ville mythique : parfois drôle et burlesque comme Zazie dans le métro de Raymond Queneau ou encore pleine de souvenirs comme Je
me souviens de Georges Perec.

La ville fascine encore les écrivains de la nouvelle génération, comme Patrick Modiano (et le quartier de Belleville), Brahim Metiba dans Je n'ai pas eu le temps de bavarder avec toi (un parcours
en bus de Clichy-la-Garenne au centre de Paris), ou Jean-François Vilar (et le quartier de Bastille).

La poésie joue également à Paris un rôle dans de nombreuses œuvres : Jacques Réda et Les Ruines de Paris, Jacques Roubaud et La forme d'une ville change plus vite, hélas, que le cœur des
humains.

Paris dans la peinture et la sculpture

Paris a été une source d'inspiration pour de nombreux artistes qui ont diffusé son image dans le monde entier.

Il existe de rares représentations de la ville dans certaines peintures et miniatures médiévales, mais les peintures représentant Paris ne se multiplie de manière significative qu'à partir des Guerres de
religion à la fin du XVIe siècle. C'est sous les règnes d'Henri IV et de Louis XIII que la ville est représentée par Jacques Callot et par les peintres hollandais De Verwer et Zeeman, en particulier les
e e
bords de Seine qui les fascinent. Le Louvre devient un sujet de prédilection au XVII siècle mais il faut pourtant attendre la vogue de la peinture en plein air au XIX siècle pour voir les artistes
s'intéresser à la vie parisienne et au paysage urbain en mutation. Corot plante son chevalet sur les quais de Seine, Monet représente l'atmosphère vaporeuse de la gare Saint-Lazare, Renoir décrit la
vie Montmartroise (Moulin de la galette, le Moulin rouge), Pissarro peint le Pont Neuf et Sisley l'Île Saint-Louis. Puis, au tournant du siècle, Seurat, Gauguin (Parisiens de naissance), Cézanne et
Van Gogh représentent largement Paris dans leur œuvre. Toulouse-Lautrec est peut-être le plus parisien dans l'âme mais il s'intéresse plus aux cabarets et aux bas-fonds parisiens, qu'il fréquente
e
assidûment, qu'aux paysages. Au XX siècle, les plus parisiens des peintres sont certainement Matisse, Vlaminck, Derain, et Marquet ou Utrillo qui
représentent souvent les quartiers déshérités de la ville. Picasso, van Dongen et Dumont mènent une vie de bohème au Bateau-Lavoir à Montmartre tandis
que Léger, Modigliani, Chagall, Zadkine, Csaky et Soutine s'installent dans les ateliers de la Ruche à Montparnasse ; c'est l'âge d'or de l'école de Paris qui
laisse place au surréalisme après la Seconde Guerre mondiale.

Les sculpteurs François Rude (La Marseillaise, composition la plus forte de l'Arc de Triomphe) puis Jean-Baptiste Carpeaux avec la fontaine de
l'Observatoire précèdent les grands maîtres de la fin du XIXe siècle dont d'innombrables œuvres ornent la voie publique parisienne : Rodin, Dalou (jardin du
Luxembourg, place de la Nation), Bourdelle (Palais de Tokyo), Maillol (jardin des Tuileries) puis Paul Landowski (sainte Geneviève au pont de la
Tournelle). L'Art nouveau a trouvé un étonnant débouché en 1900 avec le métro de Paris naissant dont Guimard orna alors plusieurs dizaines de bouches
d'entrée. L'art contemporain s'illustre par exemple au Palais-Royal avec les colonnes de Buren ou à Beaubourg avec la fontaine Stravinsky.

Paris dans la musique et la chanson Camille Pissarro, le pont Neuf,


1902.
Paris constitue un thème et un cadre pour d'innombrables chansons et œuvres musicales.

e
La tradition musicale à Paris remonte au Moyen Âge avec la création à la fin du XII siècle de l'école polyphonique de Notre-Dame dont les œuvres
expriment la foi médiévale. Sous François Ier naît à Paris l'imprimerie musicale française et les premières chansons populaires apparaissent. Sous le règne
de Louis XIV, les grands opéras sont représentés à Paris : Lully s'y installe et devient responsable de la musique de la Cour. Ses ballets sont représentés au
Louvre à partir de 1655. Au XVIIIe siècle, Rameau accentue le rôle de l'orchestre dans ses opéras-ballets, la musique s'impose dans les salons. L'histoire de
France influence également la musique parisienne : de nombreuses chansons populaires sont créées durant la Révolution française ; la Carmagnole devient
l'hymne des Sans-culottes en 1792. Au XIXe siècle, Paris devient la capitale de la musique, plus par les grands maîtres étrangers comme Rossini et Gaetano
Donizetti et même Richard Wagner qu'elle attire par son rayonnement que grâce à ses propres compositions. La musique évolue progressivement vers le
Jean Béraud, La Marseillaise,
Romantisme incarné par exemple par Frédéric Chopin et Franz Liszt. Gounod renouvelle l'opéra lyrique tandis que Berlioz importe la musique descriptive. 1880.

La musique festive de danses de Paris, au XIXe siècle est célèbre dans le monde entier. Jouée notamment au moment du carnaval de Paris, elle influence des
musiques traditionnelles et des compositeurs étrangers. Au nombre de ceux-ci, on trouve Johann Strauss père, venu à Paris, à l'invitation de Philippe Musard, alors très célèbre. Ce dernier, ainsi que
des dizaines d'autres compositeurs parisiens très fameux à l'époque (Jullien, Tolbecque, etc.).

Après 1870, Dukas, Saint-Saëns ou Bizet font de la France la maîtresse de la musique de ballet. Le caractère national de la musique revient avec Ravel et Debussy, musiciens impressionnistes. La
fin du XIXe siècle est aussi l'époque des chansonniers dont Le Chat noir est le lieu de représentation emblématique, immortalisé par Toulouse-Lautrec. Au XXe siècle, les chansons d'Édith Piaf, la
« môme de Paris », ainsi que celles de Maurice Chevalier incarnent la chanson populaire parisienne dans le monde entier. Plus récemment, Jacques Dutronc chante en 1968 « Il est 5 heures, Paris
325
s'éveille » et Dalida devient l'une des plus célèbres Montmartroises, une place de la Butte porte son nom et un buste a été érigé en son hommage dix ans après son décès .

Paris dans la photographie

Dès l'invention de la photographie, de nombreux artistes ont cherché à capter l'atmosphère de la ville et sa vie quotidienne prise sur le vif. Initiée
326
par Eugène Atget (1857–1927) , la photographie de scènes de rues et petits métiers aujourd'hui disparus est incarnée par Robert Doisneau (1912–
327
1994), un des premiers grands photographes de Paris . Les scènes insolites constituaient ses sujets de prédilection : les enfants jouant dans les
rues, les concierges, les bistrots, les marchés, etc. Ses photographies sont pleines d'humour et de tendresse, la plus célèbre étant Le Baiser de l'Hôtel
328
de Ville . Les images de Willy Ronis évoquent le Belleville et le Ménilmontant d'autrefois, saisissante illustration d'une atmosphère populaire à
329
jamais disparue . Marcel Bovis (1904-1997) a quant à lui représenté la magie de Paris la nuit.

Phaéton de marque Brouhot à Paris


Paris au cinéma
en 1910.
330
Paris est une des villes les plus filmées au monde . Outre l'importante production française, les réalisateurs étrangers qui l'ont choisie pour cadre
sont nombreux.

Parmi une longue liste de films, quelques chefs-d'œuvre du cinéma français sont devenus des classiques. Hôtel du Nord (1938) fut le cadre de la
célèbre réplique d'Arletty « Atmosphère, atmosphère, est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ? » ; le petit hôtel au bord du canal Saint-Martin, où le
m
film ne fut d'ailleurs pas tourné est devenu un lieu de pèlerinage cinéphile.

La Traversée de Paris (1956) et Le Dernier Métro (1980) rappellent une certaine réalité de l'Occupation, tandis que Paris brûle-t-il ? (1966) évoque
la libération de Paris en août 1944. Plus récemment, Chacun cherche son chat (1996) est une tranche de vie d'un immeuble parisien montrant
l'isolement dans une grande métropole et la solidarité qui peut pourtant y exister. Enfin, le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain (2001), conte
contemporain dans un Paris mythique et intemporel, a rencontré un succès populaire international et amené de nombreux cinéphiles à Montmartre à
la recherche des lieux emblématiques du tournage. L'épicerie Collignon à Montmartre,
apparaissant dans le film le Fabuleux
De grands succès du cinéma international, comme Tout le monde dit I love you (1996) ou Minuit à Paris (2011) de Woody Allen, Moulin Rouge ! Destin d'Amélie Poulain.
(2001) ou Da Vinci code (2006), ont choisi la ville pour cadre. En 2007, grâce à son image et à sa position de capitale de la gastronomie, Paris a été
331
choisie comme cadre de l'action du film d'animation américain Ratatouille .

De plus, Paris apparaît dans de nombreux films récents comme La Mémoire dans la peau (2002) avec Matt Damon, qui se déroule en grande partie à Paris, ou Tout peut arriver (2003) avec Jack
Nicholson, qui dîne dans le restaurant Le Grand Colbert à la fin du film. Le film choral de Cédric Klapisch Paris (2008) s'y déroule exclusivement. En 2010, Paris est aussi le lieu de résidence de
Fabrice Luchini dans Les Femmes du 6e étage. Paris apparaît également dans le film Inception (2010) ainsi que dans une grande partie de Mission impossible : Fallout (2018).

Paris dans la culture populaire

L'argot « parisien » révélé par les écrivains du XIXe siècle comme Victor Hugo, Eugène Sue ou Balzac reste très vivace à Paris jusqu'aux années 1950. L'évolution sociologique et ethnique de la
population parisienne explique en grande partie cette « mort » de l'argot parisien, qui ne se pratique plus vraiment dans la rue mais qui fit longtemps la joie des lecteurs de romans comme San
Antonio, des spectateurs de films dialogués par Michel Audiard ou des auditeurs de chansons de Pierre Perret, de Renaud (titi parisien par excellence) ou de sketches de Coluche. Depuis,
332
l'embourgeoisement de la capitale et l'arrivée massive de populations provinciales et étrangères contribuent progressivement à la disparition de l'argot parisien, supplanté par le verlan et par de
nouvelles formes d'expression développées en banlieue, éventuellement ponctuées de mots empruntés aux langues étrangères, telles que l'anglais ou l'arabe.
333
On appelle souvent Paris la « Ville lumière ». L'origine de cette périphrase vient de la création de l’éclairage public à Paris par Gabriel Nicolas de La Reynie, au XVIIe siècle .

334
334
Paris est surnommée familièrement « Paname », surnom donné au début du XXe siècle aux Parisiens qui avaient adopté le chapeau dit panama , mis en vogue par les ouvriers qui creusaient le
e
canal du même nom au début du XX siècle. Cette coiffe très pratique s'exportait principalement vers les États-Unis et l'Europe ; elle avait fait fureur à Paris où tous les hommes portaient un
panama. Ce chapeau a donné lieu à de nombreuses chansons, notamment le Paname de Léo Ferré, mélancolique déclaration d'amour à la capitale, qui vaudra au chanteur son premier grand succès.
334
Plus anciennement, Paris et aussi Pantin, une de ses proches banlieues, étaient surnommées argotiquement « Pantruche » (d'où le nom de la Compagnie carnavalesque parisienne « les Fumantes
de Pantruche », présente au Carnaval de Paris).

« Parigot » est un terme d'argot qui désigne un Parisien. Ce terme est généralement considéré comme péjoratif ou au moins moqueur.

Paris dans les jeux vidéo


335, 336
La ville est reproduite dans le jeu vidéo The Saboteur, sorti en 2009, avec la plupart des plus grands monuments de la ville. Le jeu se déroule au tout début de la Seconde Guerre mondiale .
Elle est également entièrement reproduite dans le jeu vidéo automobile Midtown Madness 3 et Midnight Club II. Une partie du scénario s'y déroule dans Tomb Raider : L'Ange des ténèbres, et une
mission y a lieu au tout début du jeu 007: Nightfire. En novembre 2011, des missions y ont lieu également dans Call of Duty: Modern Warfare 3. De plus, on retrouve une carte de Battlefield 3 dans
le mode multijoueur qui se déroule à Paris (Opération Métro et traversée de la Seine) ainsi que dans son mode solo. Paris apparait également dans le jeu Remember me, se déroulant dans la ville de
Néo-Paris, une version plus technologique de la Ville Lumière.

Dans le jeu vidéo de rôle Pokémon X et Y, développé par Game Freak et sorti en 2013, « Illumis » (le nom fait référence à la Ville Lumière) la plus grande ville de la région de Kalos (inspirée de la
France) est une représentation fictive de Paris dans laquelle on trouve de nombreux cafés, taxis, etc. La ville est coupée en deux par un fleuve, la Seine, qui sépare la rue méridionale (Rive gauche)
de la rue septentrionale (Rive droite) ; le centre de la ville est occupé par la tour Prismatique (la tour Eiffel), le tout étant relié par cinq places et quatre avenues portant des noms de mois du
calendrier révolutionnaire.

Dans le jeu Assassin's Creed Unity, opus de la série Assassin's creed développé par les studios Ubisoft et sorti en octobre 2014, l'ensemble de l'intrigue et de l'action principale se déroule à Paris
337
durant la Révolution française. La ville y est entièrement modélisée quasiment à l'échelle 1:1 telle qu'elle était de 1789 à 1794 . Les principaux monuments sont reconstitués avec moult détails (y
compris ceux disparus, comme la Bastille et le palais des Tuileries), et les développeurs se sont attachés à reconstituer l'ambiance populaire à cette période. Ici le caractère violent et sanguinaire de
338
la société parisienne de l'époque est très souligné . L'expérience de jeu prenant place dans un monde dit ouvert, le joueur est encouragé à explorer cette reconstitution historique de Paris à un
339
moment capital de son histoire .

Paris dans le neuvième art (bande dessinée)

Paris et la bande dessinée sont de vieilles amies. Dès le début du siècle, des créateurs précurseurs du neuvième art font de la capitale le décor privilégié des aventures de leurs personnages. En 1905
apparaît Annak Labornez, plus connue sous le sobriquet de Bécassine, qui part bien vite travailler à Paris chez la marquise de Grand'Air. En 1908, trois authentiques Parigots commencent à
arpenter le pavé parisien, au gré de leurs filouteries et arnaques en tout genre : Croquignol, Ribouldingue et Filochard deviennent célèbres sous le nom des Pieds nickelés.

Au sortir de la guerre, la bande dessinée est incontestablement belge, avec deux grandes écoles : la Ligne claire pour Le Journal de Tintin, sous la houlette de Hergé, et l'école de Marcinelle pour
Spirou, inspirée par Joseph Gillain. Elle entame sa migration vers la France et Paris en 1959, avec la création par René Goscinny, Albert Uderzo et Jean-Michel Charlier de Pilote. C'est en France
que la bande dessinée entame son renouveau, voyant apparaître des auteurs tels que Philippe Druillet, Giraud, Fred…

En 1978, Casterman lance son propre journal, (À suivre), ambitieux magazine qui verra exploser le plus parisien des auteurs de BD, Jacques Tardi, dont nombre de ses œuvres prennent place dans
la ville lumière, en particulier avec Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec, série reconstituant le Paris de la Belle Époque, dans une parodie des romans populaires de l'époque, mais aussi
dans ses différentes adaptations de romans de plusieurs auteurs, tels que Léo Malet (Nestor Burma), Pierre Siniac (Le Secret de l'étrangleur) ou encore, Jean Vautrin (Le Cri du peuple).

Edgar P. Jacobs, auteur de Blake et Mortimer, s'illustre aussi dans ce domaine, avec pas moins de trois albums se déroulant dans Paris et sa région. Ainsi, dans S.O.S. Météores (1958 – 1959 ; se
déroulant dans la capitale et dans le département des Yvelines) et L'affaire du collier (1965 – 1966 ; exclusivement dans cette ville), les différents lieux visités par les personnages sont représentés
de manière très réalistes. Dans l'aventure Le Piège diabolique (1960 – 1961), on n'y voit Paris que très furtivement, au début et à la fin, l'aventure se déroulant essentiellement dans la commune de
La Roche-Guyon (Val-d'Oise).

Paris (sous le nom antique de Lutèce) apparaît dans pas moins de quatre aventures d'Astérix, série réalisée par René Goscinny et Albert Uderzo. Elle sert de décor dès la seconde aventure, La Serpe
d'or (1962), dans lequel les héros luttent contre un réseau de trafiquants de serpes d'or. Puis, la cité gauloise sert de seconde étape dans Le Tour de Gaule d'Astérix (1965), où ils achètent du jambon
de Lutèce et surtout, rencontre leur futur chien Idéfix (qui sera nommé à partir de l'album suivant). Elle apparait au début de l'histoire Les Lauriers de César (1972), où s'y déclenche l'intrigue : le
chef Abraracourcix y fait un pari d'ivrogne auprès de son beau-frère (caricature de Parisien), dans lequel seront impliqués les héros. Enfin, elle est au centre de Lutèce olympique, courte histoire
écrite et dessinée par Albert Uderzo (et qui sera publiée dans Astérix et la Rentrée gauloise, regroupant plusieurs histoires), visant à soutenir la candidature (infructueuse) de Paris aux Jeux
olympiques d'été de 1992. En outre, Lutèce est souvent évoquée dans la série, donnant l'impression d'être la capitale de la Gaule (afin de mieux donner au lecteur le sentiment que la série se déroule
à l'époque actuelle), alors que la capitale des Gaules était Lugdunum (l'antique Lyon), à partir de 27 av. J.-C.

Aujourd'hui, les principaux éditeurs sont à Paris, dans la lignée des pionniers du début du siècle comme la dynastie des Offenstadt et leur Société parisienne d'édition. Et c'est à Paris que la nouvelle
bande dessinée a pris racine, avec les jeunes auteurs indépendants : Joann Sfar, Lewis Trondheim, Jean-Christophe Menu, Winshluss, David B.…

Principales bandes dessinées ayant pour décor la ville de Paris : Il était une fois une fille que j'ai rencontrée deux fois de Davy Mourier, Kiki de Montparnasse de José-Louis Bocquet, Louis la Lune
de Alban Guillemois, Le Mystère Tour Eiffel d'Armand Guérin et Fabien Lacaf, Chambres Noires d'Olivier Bleys et Yomgui Dumont, Le Diable Amoureux et autres films jamais tournés par Méliès
de Fabien Vehlmann et Franz Duchazeau…

Paris, capitale du cinéma


340, 341
La première projection cinématographique publique a été réalisée à Paris, le 28 décembre 1895, par Antoine Lumière , et montrant la sortie d'une usine de Lyon, où a été inventé l'appareil.
C'est également à Paris que Georges Méliès (1861-1938) invente « l'art du cinéma » et le spectacle cinématographique : avant lui les films sont uniquement des documentaires ou des
démonstrations techniques. Georges Méliès est connu pour les développements qu'il apporta aux techniques du cinéma, essentiellement dans le domaine du scénario et des trucages. Il est le premier
réalisateur et le créateur du premier Studio de cinéma.
342 343
La première projection publique du cinéma numérique en Europe a été réalisée à Paris, le 2 février 2000, par Philippe Binant .

Le Paris des mots célèbres

L'histoire de France et celle de sa capitale sont depuis longtemps intimement liées, du « Paris vaut bien une messe » (attribué à Henri IV qui y laissa sa vie) au « Paris, Paris outragé ! Paris brisé !
Paris martyrisé ! mais Paris libéré ! » (célèbre phrase du général de Gaulle prononcée lors de son discours donné à 19 heures, sur la place de l'Hôtel-de-Ville, le soir du 25 août 1944, jour même de
344
la Libération de Paris ).
Personnalités liées à Paris

Héraldique, drapeau, logotype et devise

Les armes de Paris se blasonnent ainsi : « De gueules à la nef équipée Logotype de la mairie de Paris de
et habillée d'argent voguant sur des ondes du même mouvant de la [Quand ?] à 2019.
pointe, au chef cousu d'azur fleurdelysé d'or »

Le drapeau de Paris est formé de deux bandes verticales bleu et rouge


(qui sont à l'origine des couleurs bleu et rouge du drapeau tricolore
345
français actuel unies au blanc symbole de la monarchie ) avec les
346
armoiries de la ville .

La devise de Paris est Fluctuat nec mergitur, ce qui signifie en latin :


« Il est battu par les flots, mais ne sombre pas ». Elle évoque le navire
représenté sur le blason de la ville, symbole de la corporation des
Nautes ou Marchands de l'eau, puissante à l'époque antique de la ville. Logotype de la ville de Paris
depuis janvier 2019.
La patronne de la ville est sainte Geneviève, qui aurait écarté Attila et
e
les Huns de la ville au V siècle par ses prières. Sa châsse se trouve
aujourd'hui à l'église Saint-Étienne-du-Mont.

La mairie s'est en outre dotée d'un logotype reprenant les couleurs bleu
et rouge et le dessin de la nef, en place jusqu'en janvier 2019.

Pour approfondir

Bibliographie
La bibliographie partielle ci-dessous ne mentionne que les titres ayant été utilisés pour la rédaction de l'article. L'article détaillé permet de consulter une bibliographie plus complète.

Marcel Le Clère, Paris de la Préhistoire à nos jours, Éd. Bordessoules, 1985, 705 p.
1. p. 40.
2. p. 52.
3. p. 47.
4. p. 46.
5. p. 66.
6. p. 68.
7. p. 71.
8. p. 98.
9. p. 114.
10. p. 145.
11. p. 131.
12. p. 147.
13. p. 142.
14. p. 202.
15. p. 207.
16. p. 244.
17. p. 406-418.
18. p. 418-424.
19. p. 424-430.
20. p. 430-435.
21. p. 436-442.
22. p. 452-510.
23. p. 510-517.
24. p. 518-521.
25. p. 573-574.
26. p. 579-592.
27. p. 593-594.
28. p. 593-611.
29. p. 613-620.
30. p. 620-628.
31. p. 628-632.
32. p. 665-668.
33. p. 668-670.

Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire de Paris, Paris, Éd. Robert Laffont, 1996, 1580 p. (ISBN 2-221-07862-4).
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Articles connexes
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Notes et références

Notes
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b. Seul Manhattan avec 26 000 habitants/km2 a une densité de population supérieure 5 à 20 000 habitants suivant les historiens. Autour de 10 000 est assez
sur une superficie relativement comparable. vraisemblable
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AAQAAJ&pg=PA129&dq=paris+%227+802%22).
administrativement au 12e arrondissement de Paris, mais au-delà des limites
historiques de la ville. i. Paris souffre malgré tout de bombardements, qui se multiplient à partir de 1942.
e. La politique de la ville est ciblée vers certaines « zones urbaines sensibles » (ZUS) j. Par ailleurs, la ville de Paris abrite le siège de quatre autres diocèses de l'Église
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Saint-Vladimir-le-Grand, l'éparchie Notre-Dame du Liban de Paris des Maronites à
f. On y trouve notamment un atelier monétaire. Cette zone clairement inondable
la cathédrale Notre-Dame-du-Liban et l'éparchie Sainte-Croix-de-Paris des
n'entre pas en contradiction avec le texte de César qui situe l'oppidum des Parisii
Arméniens à la cathédrale Sainte-Croix de Paris des Arméniens.
sur une « île de la Seine ». La cité, après sa destruction, aurait pu être « déplacée »
de quelques kilomètres vers l'est par les Romains et reconstruite ex nihilo sur le k. Mais réaménagé sous le Second Empire.
versant nord de la montagne Sainte-Geneviève. l. Le parc Monceau est devenu public et réaménagé sous le Second Empire.
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Références

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220. Estimation Jean Favier, cité par Fierro 1996, p. 278.
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books.google.fr/books?id=YOB5VaAgRKMC&lpg=PA231&ots=HNSLBDBXSG&hl=fr&pg=PA231#v=onepage&f=false), Paris 1979 : « Beaucoup plus solide apparaît le chiffre
du célèbre Mémoire de 1637 pour l'approvisionnement de Paris : 412 000 habitants. R. Mousnier a montré que ce travail, très précis, a été rédigé par les Commissaires au
Châtelet, à partir des rôles de la taxe des boues et lanternes, de leur connaissance de leur quartier et peut-être de listes de chefs de feux dressées à la demande du Bureau
de Ville par les Quarteniers et les Cinquanteniers. » Le Mémoire en question a été publié par A. de Boislisle, Mémoire sur la Généralité de Paris (http://gallica.bnf.fr/ark:/1214
8/bpt6k64389722/f28.image.langFR), Paris, 1881, p. 658-659, qui écrit p. xx « en 1637, les commissaires du cardinal de Richelieu comptaient 20,300 à 20,400 maisons et
412,000 à 415,000 habitants ».
224. Estimation J. Bertillon, cité par Fierro 1996, p. 278.
225. Estimation de l'abbé d'Expilly, cité par Fierro 1996, p. 278.
226. 640 504 hab. au recensement de l'an II d'après Burstin 2012, p. 312, qui indique la référence des Archives nationales F20 381. Le même chiffre est donné par le site Des
villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui pour 1793.
227. Jacques-Antoine Dulaure dans Histoire physique, civile et morale de Paris (https://books.google.fr/books?id=aYFammo1kv0C&hl=fr&pg=PA445#v=onepage&f=false), 3e
édition, tome 9, Paris, 1825, p. 445-446, explique: « On a vu (...) qu’en adoptant la méthode de Messance, en multipliant le nombre des naissances par celui de trente, la
population de Paris à la fin du règne de Louis XVI , en 1791, s’élevait à 610,620 habitans. La révolution, l'émigration, le régime de la terreur, ont dû causer une diminution
considérable dans ce nombre ; aussi voit-on, même à une époque où ces causes avaient cessé d’agir, dans les tables de l'état civil, dressées ou reproduites par le bureau
des longitudes, une variété de résultats sur la population de Paris, qui indique l'incertitude. En l'an VI (1798), cette population est marquée de 640,504. Il en est de même
pour l'an VII (1799 et suivantes), mais en l'an X (1802), on éleva cette population, par estime, à 672,000; puis, en 1806, elle est réduite à 632,000. Un recensement fait dans
les années 1806, 1807 et 1808, donne à la ville de Paris une population beaucoup moindre. Il est vrai que les militaires n’y sont pas compris. Cette population se trouve
subitement rabaissée à 580,609. (Voyez l'annuaire du bureau des Longitudes, depuis l'an VII jusques et y compris l'an XII.) ». L'ouvrage contient aussi des états très
détaillés du recensement de 1817. Effectivement l'Annuaire de la République Française du Bureau des longitudes publia : en mai 1797 (an V) le chiffre de 600 000 hab.
(Annuaire... pour l'année VI, p. 70 (https://books.google.fr/books?id=3z1tyA5wlQkC&pg=PP74#v=onepage&f=false)), en 1798 (an VI) le chiffre de 640 504 hab. dans un
tableau rédigé par le citoyen Camus (Annuaire... pour l'année VII, p. 69 (https://books.google.fr/books?id=3z1tyA5wlQkC&hl=fr&pg=PR3-IA53#v=onepage&f=false)), idem en
l'an VII, p. 70 (https://books.google.fr/books?id=3z1tyA5wlQkC&hl=fr&pg=PR48-IA2#v=onepage&f=false) et en l'an VIII, p. 71 (https://books.google.fr/books?id=3z1tyA5wlQk
C&hl=fr&pg=PR48-IA83#v=onepage&f=false), mais en effet 672 000 par estime en l'an X, p. 75 (https://books.google.fr/books?id=3z1tyA5wlQkC&hl=fr&pg=PA110#v=onepa
ge&f=false), l'an XI, p. 77 (https://books.google.fr/books?id=3z1tyA5wlQkC&hl=fr&pg=RA1-PA6#v=onepage&f=false) et l'an XII, p. 83 (https://books.google.fr/books?id=3z1ty
A5wlQkC&hl=fr&pg=PA91-IA23#v=onepage&f=false).
228. 636 722 hab. au recensement de pluviôse an III (janvier-février 1795) d'après Burstin 2012, p. 312, qui indique la référence des Archives nationales F7 36884.
229. 551 347 hab. au recensement de l'an V (octobre 1796) d'après Burstin 2012, p. 312, qui indique la référence des Archives nationales F20 123-124. La date exacte d'octobre
1796 est donnée par Marcel Reinhard, Nouvelle histoire de Paris : la Révolution, 1789-1799 (https://books.google.fr/books?hl=fr&id=0I8JAQAAIAAJ&focus=searchwithinvolu
me&q=recensement), Hachette, Paris, 1971.
230. Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Paris, Maisonneuve et Larose, 1855, 2e éd., 796 p.
(ISBN 2-7068-1668-6, lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=chhDAAAAcAAJ&hl=fr&pg=PA135#v=onepage&q&f=true)), p. 135–136. Chiffres pour 1800, 1817, 1841,
1846 et 1851. Dont population de la garnison : 15 549 en 1817, 23 228 en 1841, 19 701 en 1846, 31 732 en 1851. Le recensement de 1800 est en fait celui de l'an IX (23
septembre 1800 au 22 septembre 1801) et est généralement indiqué comme ayant eu lieu en 1801 dans le calendrier grégorien.
231. Le recensement national de 1806-1809 eut lieu pour Paris en mars-juillet 1807 (voir la description du fond F/20/404-406 (http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/c
han/series/pdf/ESV-F20.pdf) "recensement parisien de 1807" aux Archives nationales, et Claude Motte, Isabelle Séguy, Christine Théré, Communes d’hier, Communes
d’aujourd’hui. Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001, Dictionnaire d’histoire administrative (https://books.google.fr/books?id=fXnCxBqCL6cC&lpg=PP1&hl=f
r&pg=PA13#v=onepage&q&f=false), Paris INED, 2003, p. 13), c'est-à-dire en pleine guerre, pendant la Campagne de Pologne. Le chiffre donné pour ce recensement est de
580 609 hab. en temps de guerre correspondant à 659 555 hab. en temps de paix. Le dernier chiffre est approximatif ainsi qu'il est expliqué dans la Revue des études juives,
vol. 93, Paris, 1932, p. 213 (https://books.google.fr/books?hl=fr&id=7ZUSAAAAIAAJ&focus=searchwithinvolume&q=%22580.609%22+1807) : « à Paris, il y avait 2.733 Juifs
sur une population totale de 580.609 âmes. Tel fut le nombre établi par le préfet de police en 1807 ; en citant ce chiffre il ajouta qu'en temps de paix la population de Paris
pouvait s'élever, par approximation, jusqu'à 659.555 personne. ». Un tableau détaillé de ce double chiffre est donné par Burstin 2012, p. 312, qui indique la référence des
Archives nationales F20 255 et donne la ventilation pour les sections de l'ancien 12e arrondissement de Paris. C'est le même chiffre de 580 609 qui est donné par Jean
Tulard, Le Consulat et l'Empire, 1800-1815 (https://books.google.fr/books?id=QmIvAAAAMAAJ&focus=searchwithinvolume&q=+1801+1807+1811+%22chevalier%22),
Paris, 1970, lequel cite Louis Chevalier, La formation de la population parisienne au (https://books.google.fr/books?hl=fr&id=jPMDAQAAIAAJ&focus=searchwithinvolume&q=
1817)XIXe siècle, 1950, p. 40 (toutefois l'édition de 1950 de ce livre ne donne pas de chiffre pour 1807, donnant 546 856 en 1801, 622 636 en 1811, 713 966 en 1817,
785 866 en 1831 et 899 313 en 1836). Enfin, ce chiffre de 580 609 est donné comme étant un "recensement par évaluation" en 1805 dans Recherches statistiques sur la
Ville de Paris et le département de la Seine, tome VI, 1860, p. 7. Par ailleurs plusieurs ouvrages publiés vers 1813-1815 donnent pour Paris une population de « 649 412 en
temps de paix et 573 784 en temps de guerre » (par exemple le Traité de Médecine Légale et d'Hygiène Publique ou de Police de Santé, adapté aux codes de l'Empire
Français et aux connaissances actuelles (https://books.google.fr/books?id=RcOJLzrpZCsC&lpg=PA181&ots=N7QVkDCAA6&hl=fr&pg=PA181#v=onepage&f=false), Paris,
1813, p. 181) et ce même chiffre de 649 412 est celui donné par le site Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui pour le recensement de 1806 (en fait 1807). On
trouve enfin le chiffre de 599 243 pour 1805 dans Schnitzler 1846, p. 389.
232. Le chiffre de 622 636 habitants est donné pour le recensement de 1811 par de nombreux auteurs, comme Husson, Les consommations de Paris, 1856, p. 19 (contient aussi
des chiffres depuis 1675 et une analyse très précise), Garnier et Guillaumin, Annuaire de l'économie politique et de la statistique, 1854, p. 232 (également accompagné
d'intéressantes analyses), ou plus récemment Louis Chevalier, La formation de la population parisienne au (https://books.google.fr/books?hl=fr&id=jPMDAQAAIAAJ&focus=s
earchwithinvolume&q=1817)XIXe siècle, 1950, p. 40, ou encore Alfred Fierro, La vie des Parisiens sous Napoléon (https://books.google.fr/books?hl=fr&id=vPZnAAAAMAAJ&f
ocus=searchwithinvolume&q=%22622+636%22), Paris, 2003 p. 18 et 57. Bertrand Gilles, Les sources statistiques de l'histoire de France: des enquêtes du XVIIe siècle à
1870 (https://books.google.fr/books?id=nbEGqiu29J0C&lpg=PA136&ots=4aKs0iugAf&hl=fr&pg=PA136#v=onepage&f=false), Droz, Paris, 1980, indique pour le
dénombrement de 1811 en France, qu'il « passe pour avoir été une estimation utilisant les mouvements de population » mais précise qu'il existe pour Paris un relevé par
cantons aux Archives nationales sous la cote F20 407.
233. Le site Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, qui indique 1821 au lieu de 1817, ne donne que 657 172 habitants mais en réalité ce chiffre est partiel et ne
concerne que les habitants recensés nominativement au 1er mars 1817. Il faut y ajouter 56 794 personnes recensées collectivement, soit un total de 713 966. Ce chiffre, qui
est celui donné par MM. Lazare dans le Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments de 1855, est expliqué avec beaucoup de détails dans
Recherches statistiques sur la Ville de Paris et le département de la Seine, année 1821, tableau n°7. Cet ouvrage précise que les personnes recensées collectivement sont
17 296 dans les hôpitaux et hospices, 15 549 dans les établissements militaires, 3 233 en prison, 9 484 dans les hôtels et 11 232 dans divers établissements).
234. Recherches statistiques sur la Ville de Paris et le département de la Seine, tome V, 1844, Article III, tableaux n°61 à 65. Le recensement de 1831 totalise 785 862 habitants
dont 753 987 recensés à domicile, 15 576 en garnison, 5 362 dans les hôpitaux civils, 8 272 dans les hospices civils et 2 665 en prison.
235. Pour 1836, plusieurs chiffres sont avancés. On peut ainsi lire : « Avant 1846, on n'était pas bien fixé sur la valeur exacte qu'on devait attribuer à la population d'un pays.
Tantôt on y comprenait la garnison, tantôt on ne la comprenait pas; tantôt on y comprenait les militaires absents pour cause de service militaire, les enfants absents parce
qu'ils étaient en nourrice, etc.; tantôt on ne les comprenait pas. De là vient qu'on trouvera quelquefois dans les publications officielles des chiffres différents de ceux qui sont
marqués sur ce tableau. (Exemple: pour 1836, la statistique de France attribue à Paris 909.126 hab., tandis que le VI° volume des Recherches statistiques sur la ville de
Paris admet le chiffre de 868.438 hab. ; le chiffre que nous admettons est 899.313.) » dans Résultats statistiques du dénombrement de 1891 pour la ville de Paris et le
département de la Seine, et renseignements relatifs aux recensements antérieurs (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5760054w/f18.image.langFR), Préfecture de la Seine,
Service de la statistique municipale, 1894, page XVI. Voir Recherches statistiques sur la Ville de Paris et le département de la Seine, tome V, 1844, p. XII qui donne
882 268 habitants en 1836 non compris la garnison ni les militaires sous les drapeaux.
236. Schnitzler 1846, p. 389-396, explique en détails les chiffres de 1831, 1836 et 1841 : d'après lui les 909 126 recensés en 1836 ne comprennent pas la garnison mais
comprennent 33 245 enfants envoyés au dehors en nourrice, 2 518 militaires sous les drapeaux et 21 976 personnes absentes pour divers motifs.
237. Recherches statistiques sur la Ville de Paris et le département de la Seine, tome VI, 1860, p. 7, donne un tableau récapitulatif des précédents recensements, dont le chiffre
de 868 138 pour le recensement de 1836. Il contient également la description très détaillée des recensements de 1841, 1846, 1851 et 1856.
238. Le site Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui donne 1 053 297 mais Félix et Louis Lazare donne 1 053 897
239. Le détail des chiffres du recensement de 1891 est donné dans Résultats statistiques du dénombrement de 1891 pour la ville de Paris et le département de la Seine, et
renseignements relatifs aux recensements antérieurs (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5760054w/f18.image.langFR), Préfecture de la Seine, Service de la statistique
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240. Population totale 2 906 472 dont population comptée à part 58 173 et population municipale totale agglomérée 2 848 299, ainsi qu'on peut le lire dans Dénombrement de la
population, 1921, décret du 28 décembre 1921 (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k946771/f733.image.r=d%C3%A9nombrement%20Paris.langFR), Ministère de l'intérieur,
Paris, 1921, p. 730, qui donne aussi le détail par arrondissement.
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