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Vif (Isère)

Vif est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. Depuis
2004 la commune est rattachée à la communauté d'agglomération Grenoble-Alpes Métropole, devenue métropole
1
Vif
en 2015, en même temps que les communes du Gua, de Saint-Paul-de-Varces et de Varces-Allières-et-Risset .

La commune se situe à 16 kilomètres au sud de Grenoble, sur les contreforts du massif de Vercors, et est surtout
connue pour son musée, le Musée Champollion.

Ses habitants sont les vifois et vifoises ainsi que les Picabans (plus rare).

De haut en bas, de gauche à droite : Vue


générale de Vif et de la vallée de la Gresse
depuis les flancs de la montagne d'Uriol ; Église
Saint-Jean-Baptiste de Vif ; Église Sainte-Marie
du Genevrey ; Viaduc ferroviaire du Crozet et le
sommet du Pieu ; Hôtel de ville ; Musée
Champollion.

Blason

Logo

Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Grenoble-Alpes
Métropole
Maire Guy Genet
Mandat 2020-2026
Code postal 38450
Code commune 38545
Démographie
Gentilé Vifois, Vifoise, Picaban
Population 8 580 hab. (2018 )
municipale
Densité 303 hab./km2
Sommaire
Géographie
Géographie
Coordonnées 45° 03′ 22″ nord,
Localisation
5° 40′ 15″ est
Lieux-dits, quartiers et écarts
Altitude environ 350 m
Communes limitrophes Min. 277 m
Géologie et relief Max. 1 263 m
Hydrographie Superficie 28,30 km2
Voies de communication et transports Type Commune urbaine
Voies routières
Unité urbaine Vif
Voie ferroviaire (ville-centre)
Transports urbains et interurbains
Aire d'attraction Grenoble
Urbanisme (commune de la couronne)
Typologie Élections
Occupation des sols
Départementales Canton du Pont-de-Claix
Toponymie Législatives Quatrième
Histoire circonscription
Préhistoire / Protohistoire Localisation
Antiquité Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-
Ve - Xe siècles Alpes
XIe - XIVe siècles
XVe siècle
XVIe siècle
XVIIe siècle
XVIIIe siècle
XIXe siècle
Vif
XXe siècle
XXIe siècle
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires Géolocalisation sur la carte : Isère

Politique environnementale
Jumelages
Population et société
Démographie
Enseignement
Sports
Clubs et associations sportives
Équipements sportifs Vif
Médias
Équipements culturels
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Viaduc ferroviaire du Crozet Géolocalisation sur la carte : France
Viaducs autoroutiers du Crozet
Viaduc de La Rivoire
Ancienne cimenterie Vicat
L'Hôtel de Ville
Monuments et lieux de mémoire
Patrimoine religieux
L'église romane Saint-Jean-Baptiste
Vif
L'église Sainte-Marie du Genevrey
Couvent de la Visitation Sainte-Marie
Patrimoine culturel
Musée Champollion
Le pont de pierre
Maisons Fortes Géolocalisation sur la carte : France
Château fort d'Uriol
Patrimoine naturel
Parcs, places et jardins publics
Les parcs
Les places
Manifestations culturelles et festivités
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Galerie
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Vif
Notes et références
Notes
Références

Géographie

Localisation

La commune de Vif se situe dans la vallée de la Gresse à 16 kilomètres à vol d'oiseau au sud de Grenoble, à Liens
65 kilomètres au nord-ouest de Gap et à 65 kilomètres au nord-est de Valence.
Site web www.ville-vif.fr (http://ww
Elle est cernée à l'ouest par la montagne d'Uriol et le massif du Vercors (qui la séparent de la vallée du w.ville-vif.fr/)
Lavanchon), à l'est par les montagnes du Petit et du Grand Brion (qui la séparent de la vallée du Drac), au sud
par la plaine de Reymure (qui la sépare de la ville de Varces-Allières-et-Risset) et au nord par le village du Gua.

Lieux-dits, quartiers et écarts


Le Breuil : quartier situé au pied de la montagne d'Uriol au bord de la Gresse, entre la montée d'Uriol et la Mairie. C'était au Moyen Âge un
grand parc clos, coupé en 1646 par l'arrivée de la Gresse dans cette partie de la vallée (dont quelques maisons gardent en façade les
galets roulés du lit de la rivière). La trace visible du Breuil actuel est le site de l'ancien couvent des Dominicains, aujourd'hui couvent de la
Visitation (le domaine du Breuil).
Chabottes : situé à l'est de la commune et du Grand Brion, ce lieu-dit culmine entre 478 et 486 mètres d'altitude dominant ainsi le Drac de
plus de 160 mètres. Seule la route de Chabotte accessible depuis la route départementale 63 permet d'y accéder. Sur ces lieux se trouve
une chapelle en ruine.
Le Crozet (ou Croset d'après l'IGN - 400 m) : hameau de la commune situé sur la route de Sisteron, ce lieu-dit héberge les deux viaducs
2
(viaducs du Crozet) d'une longueur de 325 mètres, qui permettent le passage du l'autoroute A51 au-dessus de l'avenue du Maréchal
3
Leclerc, du chemin du Crozet et de la rue du viaduc, et qui doublent par l'intérieur le viaduc ferroviaire amorçant la courbe du long tunnel
(1 175 m) hélicoïdal du Grand Brion.
Les Garcins : quartier situé le long de la rivière de la Gresse, entre le Breuil et l'extrémité nord de la ville. En grande partie pavillonnaire, on
retrouve dans ce quartier le Pont des Garcins, édifié par les cimentiers de la région en 1890.
Le Genevrey (345-358 m - aussi orthographié Genevray) : situé au sud de la ville, sur l'avenue du
Général-de-Gaulle, ce lieu-dit a longtemps été indépendant de la commune de Vif avant d'être rattaché
4
à cette dernière entre 1790 et 1794 . Le Genevrey est au nord du hameau de la Girardière et borde la
Gresse : c'est sur ces lieux que Joseph Vicat, fils de Louis Vicat, créa une cimenterie industrielle dont
les « fours biberons » se dressent toujours de nos jours.
Hameau du Genevrey vu depuis les
La Girardière (458 m) : traversé par le ruisseau de la Merlière, ce petit hameau situé à l'extrême sud- Saillants-du Gua.
ouest de la commune est limité à l'est par l'autoroute A51.
La Grange : se trouve entre le Genevrey (au sud) et le Tête du Bourg (au nord). À ne pas confondre
avec un autre lieu-dit de Vif « les Granges », situé au nord du Pied du Bourg.
Le Gros Chêne (275 m) : petit écart situé au nord de Reymure, le Gros Chêne est le hameau le plus au nord de la commune et est donc
voisin de la commune de Varces-Allières-et-Risset.
Malissière (326 m) : sur la rive gauche de la Gresse, cet écart se situe au pied de la montagne d'Uriol.
La Merlatière : Hameau (jadis dépendant de la paroisse du Genevrey) situé au-dessus de la Rivoire, sur le flanc Ouest de la montagne du
Grand Brion.
Le Pied du Bourg : est la partie du bourg se trouvant au nord de l'avenue de Rivalta. C'est dans cette partie que se trouve la mairie et la
place de la Libération, l'église Saint-Jean-Baptiste, la gendarmerie, l'école de musique, l'école Jean-François-Champollion, le
supermarché.
La Rivoire : Première traces de ce hameau remontant à 1330, La Rivoire se situe dans la gorge entre
les montagnes du Grand et du Petit Brion, jusqu'à la vallée et aux rives du Drac. On y trouve la Gare
ferroviaire de Vif, la déchèterie, les viaducs de La Rivoire (qui font passer l'A51) ainsi que le pont routier
et le viaduc ferroviaire traversant le Drac en direction de Saint-Georges-De-Commiers.
Reymure (282 m) : est au centre de la plaine éponyme. Reymure possède sa propre école primaire.
Les Rossinants : situé à l'extrême sud-est de la commune, une seule route permet aux voitures d'y
accéder en passant par la Chabotte. Le hameau se situe à proximité du Drac et du déversoir du barrage
hydroélectrique de Notre-Dame-de-Commiers qu'il surplombe. Le barrage étant à une altitude de Pont ferroviaire de La Rivoire, sur les
367 mètres, le hameau si hissant lui à 507 mètres. étangs du Drac.
Le Serf de Vif (ou Le Sert) (529 m) : ce hameau se situe à l'est de l'autoroute A51 et voit passer sur
son territoire le train TER Rhône-Alpes de la ligne Grenoble-Gap.
La Tête du Bourg (311 m) : est la partie du bourg se trouvant au sud de l'avenue de Rivalta. C'est dans cette partie que se trouve entre
autres la place des Onze Otages, le collège du Massegu, le musée Champollion et son parc, quelques écoles et les commerces.
La Valonne : quartier majoritairement pavillonnaire situé entre la Tête du Bourg et la gorge de La Rivoire. Il est traversé par l'avenue de la
Gare et est coupé au sud par la voie ferrée de la ligne Lyon-Perrache à Marseille-St-Charles (via Grenoble) ainsi que par le plateau du
Crozet.

Communes limitrophes

La commune de Vif est bordée par :


Communes limitrophes de Vif
Varces-Allières-et- Varces-Allières-et-
Champ-sur-Drac
Risset Risset

Saint-Georges-de-
Saint-Paul-de-Varces
Commiers

Saint-Martin-de-la- Notre-Dame-de-
Le Gua
Cluze Commiers

Géologie et relief

D'un point de vue altimétrique la commune possède une amplitude importante puisque le point le plus bas se situe à une altitude de 274 mètres au lieu-dit du Gros
5
Chêne et le point le plus haut à près de 1 270 mètres sur la montagne d'Uriol. Cependant la quasi-totalité des habitations se situent à 300 mètres d'altitude . Les
principaux reliefs se trouvant sur la commune sont par ordre croissant le Petit Brion (537 m), le Grand Brion (926 m), le Pieu (ou le Bémont) situé sur la montagne
d'Uriol et culminant à 1 270 mètres sur la commune de Saint-Paul-de-Varces.

Hydrographie

Côté hydrographie, Vif est longée à l'est par le Drac qui la sépare des communes de Notre-Dame-de-Commiers, Saint-
Georges-de-Commiers et de Champ-sur-Drac. La Gresse est, quant à elle, un torrent qui s'étend au pied de la montagne
d'Uriol et qui traverse la commune avant de se jeter dans le Drac au niveau de Varces-Allières-et-Risset.

Plusieurs autres ruisseaux serpentent sur le territoire communal, parmi lesquels : le ruisseau des Rossinants, le ruisseau de
Charlet, le ruisseau des Caves...

Différents étangs se trouvent aussi sur le territoire de la commune dont les étangs Barbier (aux Vouillants), les étangs de
La Rivoire (à la frontière avec Saint-Georges-de-Commiers) ou encore l'étang Noiret (plaine de Reymure).
La Gresse (au niveau du pont de
pierre).
Voies de communication et transports

Voies routières

La ville de Vif voit passer sur son territoire le bras d'autoroute A51 (du Pont-de-Claix au col du Fau) ainsi que la route européenne 712 : elle dispose d'une
desserte sur cette autoroute par la sortie n°12, que ce soit en direction nord-sud ou sud-nord.

La commune est aussi traversée par l'ancienne route nationale 75 (actuelle RD 1075, qui relie Grenoble à Sisteron) ainsi que par la RD 63, qui permet la liaison
entre la RD 1075 et la route départementale 529 (qui relie Champs-sur-Drac à la Mure).

Voie ferroviaire

La ville abrite une gare SNCF reliée au réseau TER Rhône-Alpes par la ligne no 41 de Grenoble à Gap, de la ligne Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles via
Grenoble.

Située sur l'ancienne ligne des Alpes, la ligne possède des correspondances à Veynes pour Laragne, Sisteron, Manosque, Aix-en-Provence et Marseille.

Transports urbains et interurbains

Transport urbain via le réseau TAG (transports de l'agglomération grenobloise), Vif est desservie par les lignes 25, 26 et 45.

Transport interurbain via le réseau Transisère dépendant du Conseil général de l'Isère et rassemblant tous les transporteurs, Vif est ainsi desservie par les lignes
suivantes :

Ligne 4500 : Mens ↔ Monestier-de-Clermont ↔ Grenoble (5 arrêts sur la commune)


Ligne MEN04 : Mens ↔ Grenoble (1 arrêt sur la commune)
Ligne MUR15 : Varces-Allières-et-Risset ↔ Vif ↔ La Mure (4 arrêts sur la commune)
Ligne VIF02 : Saint-Martin-de-la-Cluze ↔ Vif (collège) (11 arrêts sur la commune)
Ligne VIZ01 : Vif ↔ Saint-Georges-de-Commiers ↔ Vizille (Lycée) (3 arrêts sur la commune)

Urbanisme

Typologie
Note 1, 6, 7, 8
Vif est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee .
9
Elle appartient à l'unité urbaine de Vif, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes et 10 311 habitants en 2017, dont elle est ville-
10, 11
centre .
Note 2
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne . Cette aire, qui regroupe 204 communes, est
12, 13
catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris) .
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation
biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-
naturels (50,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,4 %). La répartition détaillée en
2018 est la suivante : forêts (47,4 %), terres arables (15,4 %), zones urbanisées (11,5 %), zones agricoles
hétérogènes (10,1 %), prairies (10 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication
(2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de
14
végétation (0,6 %) .

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de
l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont
accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major
15
(1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui) .

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols


Toponymie de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la commune dériverait du mot latin Vicus, mot latin qualifiant une petite agglomération dotée
d'une organisation municipale mais qui n'avaient pas le statut de ville : municipium, colonia et civitas ou encore de domaine rural: villa rustica. Le village était déjà
16, 17
connu au XIe siècle sous le nom de Viu . Au XIIe et XIIIe siècle on trouve la forme Vivo (1er avril 1236) et Vicum (26 novembre 1247). En 1497 on trouve la
18
forme Vivum et Vif qui prévalu finalement .

Histoire
L'histoire de Vif, bien que percée par des périodes d'ombre mal connues, possède un historique couvrant près de 8 000 ans d'histoire, de la préhistoire (néolithique)
19
à aujourd'hui . La commune possède une histoire riche et complète sur le plan chronologique et n'a semblablement jamais connu de hiatus. Peu de commune
19
peuvent s'enorgueillir d'une telle continuité historique .

Préhistoire / Protohistoire

Le rocher de Saint Loup, sur la montagne d'Uriol, possède un habitat de Néolithique moyen ( Ve millénaire av. J.-C.) découvert et fouillé en 1904 par Hippolyte
20
Müller, ayant livré cabane, foyer, silex, os, fragments de haches en pierre et céramiques préhistoriques . On y découvrit un habitat de ce qui semblait être des
20
occupants agriculteurs avec de la vaisselle, quatre marmites, six écuelles, un vase, un bol et des poteries . Cet habitat est très semblable à celle de la civilisation de
Fiorano en Lombardie, ce qui signifierait des contacts ou des migrations sur de très grandes distances. C'est le seul exemple de ces contacts dans les Alpes
21
françaises .

Antiquité

Vif, la vallée de la Gresse et Varces auraient été un territoire Voconce, fédération de peuples Gaulois qui fut battue par les légions romaines entre 125 et 118 avant
22
J.C. .

Une voie romaine trouvée sur le site archéologique de l'agglomération de Lachar (au niveau de la commune de Varces et découverte
durant les travaux de construction de l'autoroute A51) se serait prolongée jusqu'à Vif et serait passée par l'actuelle Rue de la
22
Colombe (Colombe pouvant provenir du latin columna signifiant colonne et suggérant la présence d'un milliaire disparu) . La voie
22
romaine pouvait passer à l'époque vers l'église Saint-Jean-Baptiste .

Le rocher de Saint-Loup possède aussi les vestiges de la présence d'un poste romain attestée par du mortier de chaux, de briques
22
pilées et d'une muraille construite sur la partie est de l'oppidum . Une présence romaine sur ce même rocher est également traduite
22
par la découverte de poteries, d'amphores, de tegulae de monnaies (une de Claude II et l'autre de Constantin) .

La présence d'une inscription latine d'époque romaine en réemploi dans le clocher de l'église Saint-Jean-Baptiste témoigne d'une
23
présence gallo-romaine importante au IIIe siècle et du passage du préfet du prétoire Iulius Placidianus entre l'an 270 et 272 . Cette
inscription « aux Feux Eternels » pouvait faire référence à la Fontaine Ardente ou bien à la présence d'un temple romain sur
23
l'emplacement de l'église . La présence d'une population à Vif au VIe siècle est bien attestée par deux inscriptions chrétiennes Inscription de Iulius
24
retrouvées en réemploi dans l'église . Placidianus sur l'église
Saint-Jean-Baptiste.

Ve - Xe siècles

Deux inscriptions paléochrétiennes ont été retrouvées par Raymond Girard durant des fouilles de l'église Saint-Jean-Baptiste en 1965, prouvant la présence d'un
25
lieu de culte à Vif autour du Ve siècle ou VIe siècle . Les deux épitaphes ont été classées Monument Historique ; la première n'est que fragmentaire mais la
seconde, complète, parle d'un prêtre nommé Valérianus mort le 9 mars 577 ou 579, assurant l'existence d'un culte Chrétien primitif d'une certaine importance dans
25
la vallée de la Gresse (sans doute une église paroissiale) .

XIe - XIVe siècles

Au Moyen Âge, Vif est le siège d'une seigneurie. L'enquête de 1339 signale l'existence d'une maison forte ou d'un « château de Jean du Guâ » : « Castrum
johannis de vado - Et primo ipsum castrum turrim appelatum est (...) » décrit comme : « fossatis maximis circumdatum »(ADI B 3120, f° 110) et « Castrum turris
26
johannis de Vado - Dictum vero castrum situatum est (...) » décrit comme : « circumdatum magnis teralliis »(ADI B 4443, f° 80) . Jean du Guâ est coseigneur de
27
Vif avec le dauphin Humbert II .

Fin du Xe, milieu du XIIIe siècle : présence attestée (grâce aux fouilles de 1965) d'un cimetière médiéval autour de l'église Saint-Jean-
28
Baptiste .
Vers l'an 1000 : présence attestée de l'église Saint-Jean-Baptiste dans le centre de Vif.
29
1035 : fondation du prieuré par les bénédictins de Grenoble .
Début du XIIe siècle : 1re mention révélant l'existence de l'église Sainte-Marie du Genevrey de Vif.
1317 : Attestation (grâce à l'octroie de la charte de franchise) de l'enceinte de Vif dont on pouvait voir les quelques vestiges restants jusque
30
dans les années 1960 .

XVe siècle
1438 : Antoinette Chaboud, la Sorcière de Vif, est pendue plaine de Reymure (au lieu-dit des « Fourches
de Vif ») après son procès dans lequel on lui reproche d'avoir eu « des relations avec le démon depuis
31
1418 » et d'avoir pratiqué des sacrifices rituels dont celui de son enfant de 4 ans, ce qu'elle reconnait .
Fin du XVe siècle, premier quart du XVIe siècle : peinture de la Vierge au manteau de l'église Sainte-Marie du
Genevrey de Vif.

XVIe siècle
1562 : Durant la première guerre de religion, Vif est pillé et saccagé par les troupes du baron des Adrets La Vierge au manteau de l'église
32 Sainte-Marie du Genevrey.
(chef des Protestants) .
5-6 juin 1573 : Durant la quatrième guerre de religion, Lesdiguières marche sur Vif avec 3000 fantassins et
500 cavaliers. La garnison de la ville se retranche dans le prieuré et le château de Vif. Le capitaine
Protestant Patras est blessé et les Huguenots, assoiffés de vengeance, investissent puis incendient l'église Saint-Jean-Baptiste et le
32
château de Vif avant de massacrer toute la garnison. L'église sera abandonnée jusqu'en 1630 .
1586-1588 : La peste, signalée à Vif depuis le mois d'août 1545, provoque une brusque épidémie qui décime plus de la moitié des
33
habitants du bourg .

XVIIe siècle
1630 : Restauration de l'église Saint-Jean-Baptiste (dont une partie des voûtes s'étaient écroulées).
1640 : Venue et installation à Vif des Dominicains (Jacobins) sur le site du futur Couvent de la Visitation.
1646 : Changement de lit de la Gresse après une forte et violente crue, déplaçant celui-ci du pied du Grand
34
Brion à l'emplacement actuel, sous la montagne d'Uriol .
1662 : les Ursulines fondent un nouveau couvent à Vif (à l'emplacement des actuelles Finances Publiques,
dont il reste encore pour seule trace deux fenêtres à meneaux, façade ouest).
1685-1709 : Effondrement du clocher de Saint-Jean-Baptiste en 1685 qui sera reconstruit à l'identique
35
l'année suivante, en 1686. Le clocher est achevé en 1709 . Les fenêtres à meneaux de
l'ancien couvent des
Ursulines.
XVIIIe siècle
34
1710 : construction du premier pont en bois à trois arches sur la Gresse (en amont du pont actuel) .
1778 : Pierre Berriat achète la propriété familiale Bonnot-Latour (actuelle maison Champollion).
1780 : ouverture du nouveau cimetière de Vif qui remplace celui qui entourait l'église.
1790-1794 : Absorption du hameau du Genevrey par la commune de Vif.
11 décembre 1792 : départ des Ursulines de Vif et rachat de leur couvent en tant que bien national par Pierre Berriat pour 48 500 livres.
13 septembre 1795 : Sébastien Berriat achète une part de l'ancien couvent des Ursulines (actuel bâtiment des Finances Publiques et
mairie) pour en faire une filature de soie.

XIXe siècle
1er juillet 1807 : Zoé Berriat, fille de Pierre Berriat, épouse Jacques-Joseph Champollion (dit Champollion-Figeac), auquel elle apporte en
dot la propriété familiale. Jean-François Champollion, égyptologue et frère de Jacques-Joseph, fait de nombreux séjours à Vif.
1825-1828 : construction de la route dite de " Provence " (actuelle RN 75) section Varces-Vif.
34
1832 : Construction de l'actuel pont en pierre sur la Gresse .
1846 : Première compagnie de sapeurs pompiers est formée à Vif, équipée par le Conseil Général et la commune.
1851 : création de la première brigade de gendarmerie.
1853 : Joseph Vicat construit au Genevrey les fours-biberon, prémices de sa première usine de ciment
établie en 1857.
1860 : Fermeture de la filature de soie Berriat.
1871 : Construction pour la cimenterie Vicat de 4 nouveaux fours-biberons et édification d'un mur-canal
sur la rive droite de la Gresse.
28 août 1873 : La municipalité d'Aimé-Louis Champollion-Figeac achète la propriété de la filature de soie
Berriat et de l'ancien couvent des Ursulines pour y installer la mairie et les écoles (actuelle mairie-
Anciens fours-biberons de la
perception).
cimenterie Vicat.
1873 : La ligne Grenoble - Pont de Claix - Vif (par Saint-Georges-De-Commiers) est fixée.
36
1873 - octobre 1877 : Construction du viaduc ferroviaire du Crozet .
1874 : Décision ministérielle de l'inauguration de la gare de Vif (prise, au demeurant contre l'avis unanime des élus la jugeant trop éloignée
de Vif).
11 décembre 1876 : Inauguration de la gare de Vif et du tronçon de chemin de fer Grenoble-Vif.
29 juillet 1878 : Inauguration du tronçon ferroviaire Vif-Veynes (Ligne des Alpes).
1879-1880 : construction de l'école du Genevrey.
1886 : ouverture du cimetière au Genevrey.
1890 : construction, dans le quartier des Garcins, du « Pont des cimentiers » (pont des Garcins) pour faciliter le transport des pierres entre
37
les zones d'extraction sur la montagne d'Uriol et le dépôt de ciment des Garcins .
1890-1891 : installation d'une première école maternelle et construction de l'école de Reymure.
1895 : première électrification de Vif par M. Jules Bois.

XXe siècle
1900 : Installation des gendarmes de Vif sur l'avenue de la Gare.
1907 : fondation du cours complémentaire de Vif (ancêtre du collège).
1907 : le 30 mars, ouverture au public de la ligne du tramway Varces-Vif.
1er décembre 1908 : L'église Sainte-Marie du Genevrey est classée aux Monuments Historiques.
1919 : Incendie du moulin Lille, dernier moulin de Vif subsistant de ceux vendus par les Bénédictins en 1791,
30
alors situé à l'emplacement de l'actuel Garage Trappo .
1920 : édification du monument aux morts au centre de la Place de la Libération (anciennement Place de la Plaque commémorative
Mairie) en mémoire des 85 vifois décédés pour la France durant la Grande Guerre. du rachat de la filature
1923 : le 14 juin, prolongement du tramway aux Saillants. Berriat par la
municipalité.
1926 : Construction du Couvent de la Visitation Sainte-Marie de Vif sur les rives Ouest de la Gresse (face au pont
en pierre), remplaçant l'ancien couvent des Dominicains.
22 août 1927 : Le curé de Vif, après un long conflit entre la municipalité vifoise et la paroisse qui dure
depuis 1926, est expulsé de l'église Saint Jean-Baptiste par la force publique à grand renfort d'une foule
« passionnée et vociférant », d'huissier, de commissaire de police de gendarmes, de serruriers et de
38
déménageurs . L'église est fermée jusqu'en 1936.
1937 : Vicat fait construire une cimenterie plus moderne à la place de l'ancienne déjà présente au
39
Genevrey .
1938 : Abandon de la ligne de tramway Vif-Genevrey à cause de la concurrence trop forte de la traction
automobile.
Novembre 1942 : Arrivée de l'armée d'occupation italienne dans la région de Vif.
gare ferroviaire de Vif.
Septembre 1943 : Arrivée de l'armée d'occupation allemande, qui remplace les Italiens.
1er janvier 1944 : Incendie de la mairie (bâtiment communal), provoquant la perte des archives anciennes
et modernes (celles jusqu'en 1880 environ) restituées en 1937 par les Archives départementales de l'Isère
40
à la demande de la commune .
25 mai 1944 : Acte de sabotage par explosifs de la Résistante consistant au déraillement du train de
marchandise n° 9.086 au point kilométrique n° 153.350, sur la ligne VEYNES-GRENOBLE, à 50 mètres
de l'entrée Sud du viaduc du Crozet, aux alentours d'11h10.
3 juin 1944 : assassinat de M. Eliezer Miller (39 ans), M. Abram Sobelmann (37 ans) et de M. Maurice
Mirey (44 ans), trois Juifs vifois, dans la rue du Portail Rouge, près de l'intersection de la rue Champollion
par la Gestapo.
Juillet 1944 : Embuscade meurtrière des maquisards Vifois sur la route de Vif à Monestier-de-Clermont.
Plusieurs soldats allemands sont tués, un seul maquisard laisse sa vie mais une jeune femme passant à
vélo sur la route est abattue.
20 juillet 1944 : capture des onze otages par l'armée allemande (la Wehrmacht) sur la place Carnot,
actuelle place des Onze Otages, en représailles à une agression armée de la Résistance contre
l'Occupant. Les onze otages emmenés au Col du Fau sont fusillés. Parmi eux M. ABONNEL Marcel, M.
GRILL René, M. ARNAUDON Alphonse, M. ALESSI Jacques, M. BRACHET Jean, M. BANCEL Frédéric, Monument aux morts, situé Place
M. PAUCHER Lucien, M. GILLIER Georges, M. DURBERT Jean, M. KRISTENKO Philippe et M. de la Libération.
BAUDOIN Georges.

Plaque Plaque
commémorative commémorative
des onze des trois juifs
otages. abattus par la
Gestapo.

Nuit du 20 au 21 août 1944 : Libération de Vif par les troupes américaines de la compagnie K du 143e Régiment d'Infanterie de la 36e
Division d'Infanterie US, commandée par Alex Sherman.
1963 : Destruction du château de Vif (dit des Chaléon) pour faire place à la Poste municipale.
28
1965 : Découverte, grâce à des fouilles, de treize sépultures d'un ancien cimetière médiéval autour de l'église Saint-Jean-Baptiste .
1968 : Construction du collège du Masségu, unique collège de Vif.
39
1976 : La cimenterie Vicat au Genevrey ferme pour investir dans celles de Saint-Egrève et Voreppe .
1994 : La propriété Champollion est classée Monument Historique.
Juillet 1995 - novembre 1996 : Construction des viaducs de La Rivoire.
41
Septembre 1997 - Novembre 1998 : Construction des Viaducs routiers du Crozet .
1999 : Inauguration du bras d'autoroute de l'A51, ouvrant la ville de Vif sur l'agglomération Grenobloise, désormais à une quinzaine de
minute de voiture.
1999 : Démolition de l'ancienne cimenterie Vicat au Genevrey.

XXIe siècle
2000 : Rachat de la maison Champollion par le département.
42
5 septembre 2004 - 19 septembre 2005 : Ouverture provisoire du Musée Champollion.
2007 : Découverte des peintures murales dans l'église Saint-Jean-Baptiste.
19 avril 2011 : L'église Saint-Jean-Baptiste est classée Monument Historique.
6 mars 2016 : Incendie du couvent de la Visitation Sainte-Marie, qui détruit un tiers de l'édifice.
Janvier 2020 : Le couvent de la Visitation est entièrement rasé. Un projet de construction de 45 logements (dont 10 sociaux) est en
43, 44
cours .
45
4 et 5 juin 2021 : Inauguration et ouverture au public du Musée Champollion de manière définitive, après plus de 5 ans de travaux .

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs


Période Identité Étiquette Qualité
1870 1870 Jean Pierre Guingat Président de la Commission municipale provisoire
1870 1877 Aimé-Louis Champollion-Figeac
1878 1889 Jean Pierre Guingat L'ancienne et seconde mairie de Vif
1889 1914 Augustin Nicolas Revol (de 1837 à 1872).

1914 1919 Emile Vignan


1919 1924 Louis Olivier Pallud
1925 1928 Jules Revol
1928 1935 Henri Rossi
1935 1937 Victor Martin
1937 1944 Edouard Jacquier Bret
1954 1960 Gustave Guerre
1960 1977 Clovis Manicardi …
L'hôtel de ville actuel de Vif.
1977 1989 Joseph Rossi PCF
1989 1993 Daniel Biston …
1993 2001 Jean Mourey DVD
2001 2008 Brigitte Perillié PS Conseillère générale du Canton de Vif (2001-2015)
2008 2014 Jean Mourey DVD
2014 En cours Guy Genêt UMP-LR Retraité - Ancien Cadre RH chez Schneider
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale

En termes d'économies d'énergie et de protection de l'environnement nocturne, la commune a mis en place (le 12 mars 2012) le plus long tronçon routier de France
(à ce jour, 1,5 km voie piétonne et cyclable) doté d'un éclairage asservi à une détection de présence ; 72 lampadaires à LED équipés de détecteurs et de
46
variateurs de lumière constitue un test d'éclairage public « intelligent », qui devrait conduire à une économie de 21 000 kWh/an, et de presque 2 tonnes de CO2.
Dans ce cas, le noir n’est toutefois pas total la nuit (mode veille à 10 % de la puissance lumineuse) ; l'intensité augmente progressivement à l'approche de piétons
47
ou cyclistes (passant de 10 % à 100 % de la capacité d’éclairage avant de redescendre à 10 % après le passage des utilisateurs de la route) .

Jumelages

Jumelages et partenariats de Vif.


Ville Pays Période
48
Rivalta di Torino Italie depuis 1985

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population Jumelages et partenariats de Vif.
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des
communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins
de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires
49
étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation . Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a
50
été réalisé en 2007 .
Note 3
En 2018, la commune comptait 8 580 habitants , en augmentation de 7,37 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Évolution de la population [ modifier ]

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851


2 055 2 021 2 025 2 257 2 282 2 362 2 314 2 426 2 435

1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896


2 353 2 417 2 043 2 506 2 925 2 734 2 821 2 792 2 617

1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954


2 707 2 589 2 165 2 007 2 134 2 080 2 028 2 071 2 444

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012


3 057 3 287 3 593 4 419 5 788 6 478 7 855 8 050 7 975

2017 2018 - - - - - - -
8 532 8 580 - - - - - - -

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
51 52
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2006 .)

Histogramme de l'évolution démographique

Le village a subi une poussée citadine tardive avec la construction et l'ouverture en 1999 du tronçon de l’autoroute A51 reliant la ville de Claix à Saint-Martin-de-
la-Cluze en passant par Vif.

Enseignement

La ville de Vif dépend de l'académie de Grenoble et de l'inspection académique de l'Isère. Elle comprend les 6
établissements scolaires (quatre primaires, trois maternelles et un secondaire) suivant :

École André Malraux (primaire).


École de Reymure (primaire).
École Champollion (primaire et maternelle).
École du Genevrey (primaire et maternelle).
Collège Le Massegu.
École Marie Sac (maternelle).
Collège Le Massegu.

Les lycées de secteur de Vif sont respectivement le lycée des Eaux Claires et le lycée Vaucanson de Grenoble.

Sports

Clubs et associations sportives

Rubgy à XV : le RC Vif-Monestier-Trièves (R.C.V.M.T.) fusion de l’Association Sportive de Monestier (ASM) et du Football Club de Vif
53
(FCV), fondé en 2001 et devenu Vice champion de France de 1re série en 2016 ;
Football Club Vallée de la Gresse (FCVG) (qui regroupe aussi le Gua et Varces) ;
T.C.V (tennis) ;
USVG (volley, multisports) ;
Aigles Basket Vif (basket-ball) ;
A.V.A (Aïkido) ;
Judo Club de Vif (http://www.judovif.fr/) (judo, jujitsu).
Équipements sportifs
54
La commune de Vif possède différents équipements sportifs, parmi lesquels :

L'Ensemble Sportif Thierry Heigéas, au nord de la ville, avec le dojo et le terrain de rugby communal ;
L'Ensemble Sportif Aimé Pariat, au nord-ouest de la ville, avec le terrain de football, les terrains du
Tennis Club et la piscine municipale ;
Le gymnase Mario Fossa ;
Le gymnase municipal (boulevard de la Résistance) ;
Le City stade de Marie Sac (rue Gustave Guerre) ;
La Salle d'évolution au sol Gabriel Ruard (place Jean Couturier) ;
Le boulodrome (terrain de boules), place de la Libération ;
Le Pumptrack (et skatepark) de Vif, au nord de l'ensemble sportif Thierry Heigéas.
L'ensemble sportif Aimé Pariat et le
rocher de Saint-Loup.

Médias
55
Vif Mag, le magazine mensuel de la ville ;
L'édition Isère du journal régional Le Dauphiné Libéré, qui propose des articles quotidiens ou hebdomadaires sur Vif.

Équipements culturels

La commune dispose aussi de plusieurs édifices culturels et sociaux :


56
La Bibliothèque municipale : médiathèque Champollion-Figeac (https://bibliothequevif.opac-x.com/) ;
57
L'école de musique communale Philippe Margue (gérée par l'Association Musicale de Vif) ;
L'Espace Olympe de Gouges : Centre Communal d'Action Sociale de Vif (CCAS), où l'on peut retrouver
58
la ludothèque de la ville ;
59
La Salle des Fêtes (place de la Libération) ;
59
La Maison des associations (rue du Polygone) ;
59
La Salle Polyvalente Louis Maisonnat (boulevard de la Résistance) .

Médiathèque Champollion-Figeac.
Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Viaduc ferroviaire du Crozet

Le viaduc ferroviaire du Crozet (aussi appelé viaduc du Font-Jailly ou viaduc de Vif) est le plus vieux viaduc et premier
pont ferroviaire de la commune, édifié entre 1873 et 1877 pour permettre le passage de l'ancienne Ligne des Alpes
(actuelle ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles via Grenoble) sur le plateau du Crozet.

Long de 280 m et haut de 30 m, il est l'un des trois viaducs du Crozet.

Viaduc ferroviaire du Crozet, sur la


Viaducs autoroutiers du Crozet Ligne des Alpes.

Les viaducs autoroutiers du Crozet sont les deux autres ponts du Crozet, construits en parallèle du viaduc ferroviaire. Ils
ont été édifié entre 1997 et 1998 pour permettre le passage du bras d'autoroute de l'A51 en direction du col du Fau, inauguré en 1999. Ils sont longs de 348 m à
364 m et hauts de 30 m.

Viaduc de La Rivoire

Le viaduc de La Rivoire est un ensemble de deux ponts routiers, situé un peu plus au nord des viaducs du Crozet et
permettant le passage de l'A51 au-dessus de la gorge de La Rivoire. Longs de 241 m à 247 m et hauts de 34 à 41 m, ils ont
été construits entre 1995 et 1996 dans le cadre de l'extension de l'A51 entre Grenoble et le col du Fau.

C'est dans la gorge de La Rivoire qu'enjambent les viaducs que se trouve la gare de Vif et la déchèterie municipale.

Le viaduc de La Rivoire vu
Ancienne cimenterie Vicat depuis la gare ferroviaire.

C'est à Vif et plus précisément dans le hameau du Genevrey que Joseph Vicat a fait construire la toute première usine de
ciment en 1857, après avoir édifié les premiers fours-biberons en 1853. En 1865, l'usine était composée de silos, de
bâtiment de bluterie pour la chaux, d'une série de 14 fours-biberons, de hangars et d'ateliers pour la fabrication de
60
carreaux, d'une machine à broyer . En 1871 sont construits 4 nouveaux fours et un mur canal sur la rive droite de la
60
Gresse . En 1937, Vicat fait construire une usine plus moderne sur l'ancienne ; entre 1960 et 1976 travaillaient entre 220
39
et 170 ouvriers dans l'usine et les carrières . L'usine fut délaissée autour de 1973 au profit des autres usines Vicat
39
implantées à Saint-Egrève et Voreppe avant de fermer définitivement en 1976 . La cimenterie fut rasée autour de 1999.
Aujourd'hui il ne reste plus que les fours-biberons qui sont le témoignage de la présence de la cimenterie construite par le
61, 62
fils de Louis Vicat, dans le but de fabriquer du ciment à prise lente ainsi que l'ancien bâtiment d'une halle couverte
63 63
dotée d'une belle charpente . Le site est aujourd'hui une friche industrielle interdite d'accès . Fours-biberons du Genevrey.

L'Hôtel de Ville
Le bâtiment de la mairie est situé sur la place de la Libération, dans le centre-ville. Composé d'un clocheton en fer qui couronne le
64
faitage de sa toiture, l'hôtel de ville était à l'origine un ancien prieuré puis, à partir de 1662, un couvent de l'Ordre de Sainte-
Ursule (dont les seules traces sont désormais une fenêtre à meneaux sur la façade ouest du centre des Finances Publiques, autrefois
65
maison des religieuses ).

Sa partie est, celle de l'actuel Trésor Public, a été transformée durant le XVIIIe siècle en filature de soie par la famille Berriat avant
d'être racheté par la municipalité de Louis-Aimé Champollion-Figeac le 28 août 1873, qui transforma le bâtiment en mairie et en
66
école .

Monuments et lieux de mémoire

La ville possède plusieurs monuments aux morts, lieux de mémoire et plaques commémoratives, parmi lesquelles :
Détail des fours-biberons.

Le mémorial Charles de Gaulle, stèle érigée en la mémoire et l'honneur du général de Gaulle, situé juste à côté du
rond-point du même nom ;
Le monument aux morts de la Première Guerre mondiale, sur la place de la Libération ;
Le second monument aux morts de la Première Guerre Mondiale, au cimetière du Genevrey ;
La plaque commémorative des onze otages, sur la place des Onze Otages ;
La plaque commémorative de la rue du Portail Rouge, en mémoire des trois juifs abattus par la
Gestapo ;
La croix O.M.I. sur laquelle est inscrit « Jubilé 28 décembre 1865 », située devant le pont de pierre.

L'hôtel de ville et la place de la Libération.

Monument en l'honneur Monument aux morts du Monument aux morts de


de Charles de Gaulle. cimetière du Genevrey. la place de la Libération.

Patrimoine religieux

Dans ce patrimoine se trouvent notamment les deux églises du village :

L'église romane Saint-Jean-Baptiste

Inscrit MH (1926), Classé MH (2011), située au cœur de Vif, elle est classée « monument historique » en totalité par l'arrêté
67
du 19 avril 2011 . Ce bâtiment fut à la fois église paroissiale et centre d'un prieuré bénédictin assujettis à Saint-Laurent de
Grenoble. L'édifice a conservé un beau chevet qui est daté de la première moitié du XIIe siècle, ainsi que des parties des murs des
bas-côtés datant de la même époque. La nef centrale et les bas-côtés furent reconstruits au XIIIe siècle, sur le modèle de la
cathédrale de Grenoble. Récemment, de nombreuses peintures murales datant du XIIe au XIVe siècle furent découvertes sous
plusieurs couches de badigeons dans la nef. D'après les sondages effectués, elles s'étaleraient sur plusieurs centaines de mètres
carrés. Quelques éléments de ces peintures ont été exhumés et sont visibles. Ils représentent des visages de saints sur un fond de
68
couleur rouge vermillon, une scène de résurrection, un dragon... donnant une nouvelle perspective des peintures médiévales .
Courant 2007 une demande fut déposée au service des monuments historiques pour le classement de ces peintures et permettre
69
ainsi une participation de l'État afin d'effectuer les travaux de restauration .

L'église Sainte-Marie du Genevrey Église Saint-Jean-Baptiste.

Inscrit MH (1908), cette église se trouve dans le hameau éponyme et qui fut absorbé par la commune de Vif entre 1790 et
1794. Ce monument, comme l'église Saint Jean-Baptiste, remonte au XIIe siècle et montre les différents procédés et phases de
construction de l'époque dans le pays vifois et plus largement dans le proche Trièves. Le clocher latéral et sa flèche en tuf
datent du milieu du XIIIe siècle. Une intéressante peinture de la Vierge au manteau du XVIe siècle surmonte le linteau de la porte
70, 64 71
de l'église . Cet édifice religieux est classé au titre des « monuments historiques » par arrêté du 1er décembre 1908 .
e
Au Genevrey toujours, la croix du cimetière érigée au XV siècle a aussi été classée au titre des monuments historiques le 11
72
février 1911 .

Couvent de la Visitation Sainte-Marie


73
Édifié en 1926 dans le domaine du Breuil, sur l'ancien site du couvent des Dominicains (datant de 1640) , le couvent de la
Visitation Sainte-Marie fut fermé en 2006 après le départ des dernières visitandines qui ont été dissoutes par l'Ordre de la
Visitation de Rome pour des raisons de santé. Le bâtiment, lui, fut laissé à l'abandon pendant dix ans puis fut en grande partie
74
détruit lors d'un incendie le 6 mars 2016 . Il sera finalement entièrement rasé en janvier 2020, et un projet de construction de
43, 44
45 logements (dont 10 sociaux) est désormais en cours .
Croix de l'ancien cimetière de
Genevrey à Vif.
Patrimoine culturel

Musée Champollion

75
75
Inscrit MH (1994) , la maison Champollion, aussi appelée le « Domaine des Ombrages », se situe au centre de Vif au
no 45 de la rue éponyme. Elle était la résidence de campagne des deux frères Jacques-Joseph et Jean-François
Champollion mais aussi leur lieu de travail. Cette dernière fut acquise par le beau-père de Jacques-Joseph, Pierre Berriat
(père de Hugues Berriat et Zoé Berriat, épouse de Jacques-Joseph). Certaines parties de la résidence comme la
75
magnanerie, les hangars, les jardins etc. sont classés monuments historiques depuis 1994 . La maison fut acquise par le
conseil général de l'Isère en 2001 qui en a fait un musée consacré à l'histoire des deux frères. Elle possède une collection
d'une vingtaine d'objets eux aussi classés parmi lesquels un buste de Jean-François Champollion par Antoine Étex, des
tableaux de Madame de Rumilly représentant les deux frères et leur famille, des objets que Jean-François Champollion
ramena de ses campagnes en Égypte (poignard, costume), un fac-similé de la Pierre de Rosette datant des années
76, 77 78
1820 . Jean-François Champollion, qui fit de nombreux séjours au Domaine des Ombrages jusqu'en 1826 , dira de Propriété « Les Champollion ».
Vif :
78
« Je comptais beaucoup travailler à Vif, mais le repos et le calme des champs ont détendu tous mes ressorts. » (le 31 mai 1824)

Le pont de pierre

Plus vieux pont traversant le torrent de la Gresse sur le territoire vifois, le pont de pierre a été édifié en 1832 après une
importante campagne d'endiguement de la Gresse entre Vif et Varces, succédant à plusieurs ponts en bois (dont les plus
79
vieilles traces remontent à 1710), tous emportés par les nombreuses crues de la rivière .

Le pont de pierre se situe au niveau du centre-ville de Vif et du domaine du Breuil (ancien couvent de la Visitation) et
permet de relier le boulevard Faidherbe avec l'avenue de Rivalta. Il permet aussi le passage de la route nationale 75 (D
1075) par-dessus la rivière.

Le pont de pierre est un pont en maçonnerie long d'environ 40 mètres et large de 7 mètres, possédant trois voûtes en plein Le pont de pierre.
cintre ainsi que deux piles.

Maisons Fortes

Différentes Maisons Fortes se trouvent sur le territoire de la commune, comme la maison forte de Malissière, la maison forte du
80
Molard (à Champrond), la maison forte de Raymond de Sala (Chabottes) ou encore le Château des Épées (plaine de Reymure) .

Derrière la Poste municipale, au centre-ville, se trouve la seule aile non détruite de l'ancien château des Chaléon (rasé en 1963).
81
Le hameau de Genevrey, lui, conserve l'organisation architecturale de l'habitat médiéval et plusieurs anciennes maisons dans le
82
centre-bourg de Vif conservent l'allure d'une architecture médiévale .

Château fort d'Uriol

Sur le Rocher de Saint-Loup et la montagne d'Uriol, occupés dès la préhistoire, on trouve encore quelques vestiges du château fort Porte médiévale rue
d'Uriol. Le deuxième château fort delphinal, lui (le château fort de Vif) a disparu, ensemble à la maison forte de la Roussière, la Randon.
81
maison forte de Malissière et au château fort de la Tour du Gua, tous dans le mandement de Vif .

Patrimoine naturel

La ville de Vif a sur son territoire deux ZNIEFF de type 2 d'importance pour la Trame bleue et la trame verte et bleue. Ces deux zones correspondent en fait à la
vallée du Drac, qui borde la ville de Vif sur son flanc Est.

La première ZNIEFF se situe en amont du barrage de Notre-Dame-de-Commiers c'est « l'ensemble fonctionnel de la vallée du Drac et de
ses affluents » elle englobe une partie du Trièves où s'écoule le Drac et certains de ses affluents comme l'Ebron. Vif constitue la partie
83
terminale de cette ZNIEFF et seule une petite partie de son territoire communal est donc classé dans cette zone .
La seconde se trouve en aval du barrage et se nomme « zone fonctionnelle de la vallée du Drac ». Elle correspond à la basse vallée de la
rivière se situant entre le barrage de Notre-Dame-de-Commiers et sa confluence avec l'Isère à Grenoble. Dans cette zone le Drac conserve
un espace de liberté assez important, ce qui se répercute sur le plan des écosystèmes. Ainsi au niveau de la faune, il est possible
d'observer sur ce territoire des populations de castor d'Europe, d'ombre commun et d'agrion de Mercure qui est une espèce de libellule dont
les populations se trouvent majoritairement autour de la Méditerranée. Cette libellule n'est pas la seule représentante des espèces
méditerranéennes qu'il est possible de trouver dans cet espace naturel. De nombreuses plantes ayant normalement des affinités
méridionales se trouvent également dans cette ZNIEFF comme la leuzée conifère, le pistachier térébinthe, la cirse de Montpellier etc. Ces
dernières se confondent ainsi sur cette aire géographique avec des plantes montagnardes qu'il est possible de retrouver ici à une altitude
84
exceptionnellement basse pour des espèces comme l'Inule de Suisse .

En plus des deux ZNIEFF citées plus haut, deux autres ZNIEFF de type 1 s'étendent sur le territoire de la commune de Vif.

La ZNIEFF de la « basse vallée du Drac » qui est en fait incluse dans la « zone fonctionnelle de la
85
vallée du Drac » .
La ZNIEFF de la « montagne d'Uriol », qui s'étend sur les communes de Varces-Allières-et-Risset, Le
Gua, Saint-Paul-de-Varces et Vif. Ce territoire abrite plusieurs espèces jugées intéressantes comme
l'engoulevent d'Europe qui est une espèce d'oiseau très difficile à repérer de jour à cause de son
plumage qui lui permet de se camoufler au milieu des feuilles mortes. Toujours d'un point de vue
ornithologique la présence du plus grand rapace nocturne d'Europe, le hibou grand-duc, est aussi
démontrée sur cette zone. Pour ce qui est de la botanique les espèces pouvant être observée dans ce
secteur sont l'Orchis pâle, l'Asaret d'Europe qui est plus commune dans le Nord-Est de la France et
86
les Pyrénées, la fraxinelle ...
Vue générale de la montagne d'Uriol.

Parcs, places et jardins publics


Les parcs

La commune de Vif possède cinq jardins publics ainsi que des terrains multisport en plus des ensembles sportifs. En tenant compte des parties montagneuses et
87
boisées de son territoire, la ville compte environ 60% d'espaces verts. Les parcs gérés par la municipalité sont les suivants :

Le Parc Champollion, vaste parc champêtre situé au cœur de Vif et dans lequel se trouve le « Domaine
des ombrages » et sa propriété, le Musée Champollion. Ce parc peut recevoir des évènements en plain air
comme le feu d'artifice du 14 juillet ou des représentations artistiques et théâtrales ;
Le Parc Kiltz-Baud, ouvert en 2012, situé à quelques rues du vieux bourg et juste à côté du cimetière
communal ;
Le Parcours de Santé, morceau de forêt situé sur les rives ouest du torrent de la Gresse et le long de la
route des celliers, proposant des activités sportives ;
Le Parc de la Visitation, situé dans le domaine du Breuil et juste à côté du site de l'ancien couvent de la
Visitation (en face du centre-ville et du pont de pierre qui enjambe la Gresse) ;
Square Marie-Louise Rigny et le
Le Square Marie-Louise Rigny, juste à côté de la Poste municipale et de la rue de la République ; bureau de poste.
Les City Stades (ou terrains multisports) de Marie Sac (ouest) et de la rue de la Colombe (nord).

Les places

La ville possède aussi trois places, toutes trois situées dans le centre-ville :

La place de la Libération (autrefois place de la Mairie), devant l'hôtel de ville et sur laquelle se trouve le
monument aux morts ;
La place des Onze Otages (autrefois place Carnot), en mémoire des onze hommes raflés à Vif et fusillés au
col du Fau par les nazis ;
La place Berriat (autrefois place des Chèvres), au nord de l'église Saint-Jean-Baptiste.

Manifestations culturelles et festivités Place des Onze Otages.

Plusieurs festivals et évènements sont organisés sur la commune tout au long de l'année, parmi lesquels :

Le Trophée des Vifamazones : se déroule en avril, en partenariat avec l'association Vifamazones qui organise un jeu de piste 100% féminin
dans le cadre de la Journée Internationale des Droits des Femmes et qui a pour vocation d'offrir diverses épreuves sportives et culturelles
88
entre différentes équipes féminines ;
Le Festival du Mouvement : se déroule en juin, a pour bout de faire connaître les Arts du mouvement (danse, cirque, gymnastique…) et
88
d'organiser des rencontres entre artistes professionnels, associations et jeunes amateurs ;
La Fête de la Musique, toujours en juin ;
La Fête Nationale et son feu d'artifice, le 14 juillet ;
Les Journées du Patrimoine et la Fête de l'Égyptologie, en septembre, qui permettent de découvrir les richesses du patrimoine historique et
88
culturel vifois avec le partenariat de l'association Champollion à Vif ;
Le Festival « Tu Peux l'Ouvrir » : se déroule en octobre et honore le théâtre et l'art littéraire, se concentrant autour d'ateliers de lecture,
d'écriture et de théâtre. Ce festival s'ouvre sur plusieurs lieux en salle (médiathèque Champollion-Figeac, commerces, salle des fêtes) et en
88
plein air (parcs, marché…) ;
Le Salon de la Gastronomie, organisé en novembre depuis 1992, qui se déroule au sein de la salle polyvalente Louis Maisonnat durant
89
trois jours consécutifs et accueille une cinquantaine d'exposants ;
Le Marché de Noël, en décembre.

Personnalités liées à la commune


Les frères Jean-François et Jacques-Joseph Champollion-Figeac vécurent à Vif.
Aimé-Louis Champollion-Figeac (fils de Jacques-Joseph Champollion), inhumé au cimetière de Vif et qui fut
maire de la ville entre 1870 et 1877.
Robin de Thiersant : plus jeune Européen à franchir un sommet à plus de 8 000 mètres au Pakistan.
Joseph Vicat, fils de Louis Vicat : A fait construire en 1857 la toute première usine de ciment Vicat au
Genevrey de Vif, ainsi que les fameux fours-biberons en 1953.
La famille Berriat : Hugues Berriat, maire de Grenoble ; Jacques Berriat Saint-Prix (romancier et
90
jurisconsulte) ; Agathe Zoé Berriat, sœur d'Hugues Berriat et épouse de Jacques-Joseph Champollion ;
Sébastien Berriat, qui a ouvert une filature de soie à Vif en 1795 (qui fut reprise par son fils, Pierre Léon
91
Berriat, jusqu'en 1860) .
François-Jean Rochas, dit « Frenchy » : né à Vif le 22 septembre 1843, il a émigré au Nouveau-Mexique
dans les années 1880 et est devenu l'un des premiers colons (et vacher) de la région du Dog Canyon (près
de La Luz, dans le comté d'Otero et dans l'Oliver Lee Memorial State Park), après y avoir établi la première
ferme en 1885. Il était surnommé par les américains de la région « Frenchy » et est aujourd'hui enterré dans Jacques-Joseph Champollion
92 qui épousa Zoé Berriat
le cimetière catholique Notre-Dame de la Lumière de La Luz .
(importante famille de la
Aimé Pariat (1887-1964), Lieutenant-colonel ayant participé à la Première Guerre mondiale et décoré de la
93 bourgeoisie vifoise).
Légion d'Honneur le 16 octobre 1920 à la caserne de Roanne .

Héraldique
Tranché : au premier d'or au lion de gueules, au second d'or au serpent en chef, à l'oiseau et à la coquille renversée, le tout d'azur rangé en
Blason 94
bande .

Détails Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Galerie

Vue du centre-ville Place de la Libération. Viaducs autoroutiers du Vue générale du


depuis le pont de pierre. Crozet. domaine du Breuil.

Façade nord de l'église Seconde vue du centre- Vue générale des La gare de Vif.
Saint-Jean-Baptiste. ville viaducs du Crozet.

Vue sur Vif avec le


rocher de Saint-Loup.

Voir aussi

Articles connexes
Gare de Vif
Liste des communes de l'Isère
Viaducs du Crozet
Eglise Saint-Jean-Baptiste
Couvent de la Visitation Sainte-Marie

Liens externes
Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel (http://viaf.org/viaf/151851764) · Sur les autres projets Wikimedia :
Vif (Isère) (https://commons.wikimedia.or
g/wiki/Category:Vif_(Is%C3%A8re)?usela
ng=fr), sur Wikimedia Commons

Bibliothèque nationale de France (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb15258345z) (données (http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb15258345z)) ·


WorldCat Id (https://www.worldcat.org/identities/viaf-151851764)

Ressources relatives aux organisations : SIREN (https://annuaire-entreprises.data.gouv.fr/entreprise/213805450) ·


Data.gouv.fr (https://www.data.gouv.fr/fr/organizations/5b9b657a634f412c7f5c939b/)
Ressource relative à la géographie : Insee (communes) (http://www.insee.fr/fr/themes/dossier_complet.asp?codgeo=COM-38545)
Site officiel (http://www.ville-vif.fr)

Notes et références

Notes
1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le
14 novembre 2020 en comité interministériel des ruralités.
2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons
cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au
1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

Références
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« Une Vifois décoré de la Légion d'Honneur, le Lieutenant-Colonel
Aimé Pariat (1887-1964) », p. 14
94. Photos du blason de Vif. File:Vif blason.jpg

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