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Géographie
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Urbanisme
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Toponymie


Histoire
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Développement urbain

Politique et administration
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Population et société
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Dans la culture populaire
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Notes et références
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Voir aussi
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Roubaix
174 langues
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50° 41′ 24″ nord, 3° 10′ 54″ est

Pour les articles homonymes, voir Roubaix (homonymie).

Roubaix

L'hôtel de ville.

Logo
Héraldique

Administration

Pays France

Région
Hauts-de-France
Département
Nord
Arrondissement
Lille
Intercommunalité
Métropole européenne de Lille
Maire
Guillaume Delbar (DVD)
Mandat
2020-2026
Code postal
59100
Code commune
59512

Démographie

Gentilé
Roubaisien, Roubaisienne
Population
98 066 hab. (2020 )
municipale

Densité 7 412 hab./km2


Population

agglomération
1 053 636 hab. (2020)

Géographie

Coordonnées
50° 41′ 24″ nord, 3° 10′ 54″ est

Altitude
Min. 17 m
Max. 52 m
Superficie
13,23 km2
Type
Commune urbaine

Unité urbaine
Lille (partie française)
(banlieue)

Aire d'attraction
Lille (partie française)
(commune du pôle principal)

Élections

Départementales
Cantons de Roubaix-1 et de Roubaix-2

Législatives
Septième circonscription et Huitième
circonscription

Localisation

Géolocalisation sur la carte : France

Roubaix
 Voir sur la carte topographique de France
 Voir sur la carte administrative de France
 Voir sur la carte topographique du Nord
 Voir sur la carte administrative des Hauts-de-
France
Liens

Site web
www.ville-roubaix.fr
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Roubaix et Tourcoing
Roubaix (/ʁu.bɛ/) est une commune française située dans le département du Nord,
en région Hauts-de-France. Elle est le chef-lieu de deux cantons.
Avec un peu moins de cent mille habitants, Roubaix, quatrième commune des Hauts-
de-France par sa population1, constitue un des pôles urbains de la Métropole
européenne de Lille (MEL).
Ville d'art et d'histoire depuis 2001, Roubaix est notable pour son patrimoine
architectural et pour l'essor économique qu'elle a connu durant la Révolution
industrielle au XIX siècle, grâce à l’industrie textile, dont elle fut une des capitales
e

mondiales au début du XX siècle. C'est encore à Roubaix que furent fondées les
e

principales maisons de vente par correspondance françaises (La Redoute, les 3


Suisses). La ville se distingue également par son riche tissu associatif et son
caractère pionnier dans le domaine social (Comité interprofessionnel pour le
logement, participation des habitants, économie sociale et solidaire…).
Même si Roubaix constitue toujours un grand pôle d'emploi, le chômage y demeure
important et 74 % du territoire de la ville est classé en quartier prioritaire de la
politique de la ville (QPV). Avec 43 % de la population vivant sous le taux de
pauvreté, Roubaix est une des villes les plus pauvres de France2.
La ville qui cherche à lutter contre les difficultés liées à la désindustrialisation des
années 1970-1980 en misant sur une forte présence étudiante
(EDHEC, ENSAIT, ESAAT, Université de Lille…), le développement de nouvelles
filières économiques (numérique, créative et culturelle…), une politique culturelle (La
Piscine - Musée d'art et d'industrie André-Diligent, La Condition publique, le
Colisée, les Archives nationales du monde du travail, street art, etc.), et une grande
capacité à innover (maisons à 1 €3, programme zéro déchet4, agriculture urbaine…)
est citée par le Financial Times comme un possible « cas d'école de renaissance
post-industrielle » en France5,6.

Géographie[modifier | modifier le code]


Wikimedia | © OpenStreetMap

Les limites du territoire municipal.

Localisation[modifier | modifier le code]


Représentations cartographiques de la commune

Wikimedia | © OpenStreetMap

Mairie

1/32/33/3

1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

Située à 11 km de Lille, 17 km de Tournai, et 17 km de Courtrai, Roubaix se situe sur


le versant Nord-Est de la métropole lilloise mais occupe une position
géographiquement centrale au sein de l'Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai,
premier groupement européen de coopération territoriale créé en janvier 2008 pour
donner un cadre institutionnel à la vaste conurbation formée par la métropole Lille-
Roubaix-Tourcoing et les villes belges de Mouscron, Courtrai, Tournai et Menin. Cet
ensemble totalise près de deux millions d’habitants.
Avec la ville de Tourcoing, Roubaix appartient au Ferrain, territoire limitrophe de la
Belgique qui s'étend de Comines à Lannoy.
Avant que le développement urbain ne fusionne les agglomérations de Lille, Roubaix
et Tourcoing, Roubaix était la ville-centre de sa propre agglomération entourée des
communes limitrophes de Croix, Wasquehal, Wattrelos, Leers, Lys-lez-
Lannoy et Hem.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes de Roubaix

Tourcoing Tourcoing Wattrelos

Croix Leers

Lys-lez-
Croix Hem
Lannoy

Géologie et relief[modifier | modifier le code]


Roubaix, comme toutes les autres villes de la communauté urbaine de
Lille appartient à la plaine de Flandre. Elle se caractérise par l’enfouissement en
profondeur de craie sous une épaisseur de
formations tertiaire et quaternaires notamment des argiles et des sables7. Les
formations tertiaires sont recouvertes d’un manteau de limons argileux ou sableux
d’épaisseur variable (deux à cinq mètres en moyenne). Elles sont constituées de la
base vers le sommet :

 des Argiles de Louvil (Landénien), 10 m d’épaisseur environ


 des sables d’Ostricourt (Landénien), ils peuvent atteindre une épaisseur
supérieure à 30 mètres.
 des argiles de Roncq, de Roubaix ou d’Orchies (Yprésien).
La ressource en eau de Roubaix provient de l’exploitation de la nappe du calcaire
carbonifère. Un captage déclaré d’utilité publique a été effectué le 26 avril 1994 8.
L'altitude de Roubaix est de 33 mètres environ9.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le canal de Roubaix traverse la partie Nord de la ville. Construit comme une voie de
transport pour apporter les matières textiles (laine, coton, etc.) et le charbon, ainsi
que pour exporter les produits textiles en retour, il a longtemps été abandonné; la
navigation a été rétablie le 2 juin 2011 (programme Blue Links). Le tracé, emprunté
par une centaine de bateaux chaque année, compte 4 écluses sur Roubaix.
La ville était également traversée par le Trichon, rivière aujourd'hui reprise dans les
canalisations du réseau d'assainissement.
Climat[modifier | modifier le code]
Article connexe : Climat du Nord-Pas-de-Calais.
D'après les données récoltées entre 1982 et 2012 par Climate-data.org, Roubaix a
un climat tempéré océanique, les amplitudes thermiques saisonnières sont faibles.
Les hivers y sont doux et les étés peuvent être en partie frais comparé au sud de la
France. De fortes averses s'abattent toute l'année sur Roubaix. Même lors des mois
les plus secs, les précipitations restent assez importantes.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en
service en 1965 a été fermée en 202210.
Le tableau détaillé pour la période 1991-2020 est présenté ci-après, avec la station la
plus proche de Lille.

Statistiques 1991-2020 et records établis sur la période du 01−12−1944 au 02−08−2023


Station LILLE-LESQUIN (59) Alt: 47m 50° 34′ 12″ N, 3° 05′ 51″ E

mar avri anné


Mois jan. fév. mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
s l e

Températu
re minimale
1,7 1,9 3,8 5,9 9,3 12,1 14,2 14 11,4 8,4 4,9 2,3 7,5
moyenne
(°C)

Températu
re moyenne 4,1 4,7 7,5 10,5 13,8 16,7 18,9 18,8 15,8 11,9 7,6 4,7 11,3
(°C)

Températu
re
maximale 6,6 7,5 11,2 15 18,4 21,3 23,7 23,7 20,2 15,4 10,3 7 15
moyenne
(°C)

Record de −19, −17, −10, −17,


−4,7 −2,3 0 3,4 3,9 1,2 −4,4 −7,8 −19,5
froid (°C) 5 8 5 09.19 03.19 02.19 05.19 31.19 23.19 28.19 24.19 3
14.19 21.19 13.20 29.19 1982
date du record 68 67 62 64 56 79 50 98
82 56 13 64

Record de 15,2 19 24,8 27,9 31,7 34,8 41,5 37,1 35,1 27,8 20,3 16,1 41,5
chaleur 18.20 24.20 31.20 15.20 27.20 28.19 25.20 08.20 15.20 01.20 06.20 31.20 2019
07 21 21 07 05 47 19 20 20 11 18 22
(°C)
Statistiques 1991-2020 et records établis sur la période du 01−12−1944 au 02−08−2023
Station LILLE-LESQUIN (59) Alt: 47m 50° 34′ 12″ N, 3° 05′ 51″ E

mar avri anné


Mois jan. fév. mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
s l e

date du record

Ensoleillem 127, 175, 195, 201, 209, 196, 155, 115, 1 627
62,2 73,6 61,7 52,5
ent (h) 3 9 7 5 7 8 3 3 ,4

Précipitatio
58,2 50,8 52,1 45,3 61,6 63,7 67,8 71,3 56,8 64,1 75 73,3 740
ns (mm)

dont nombre de
jours avec
précipitations 11,2 10,6 10,1 9,2 9,5 9,8 9,9 9,9 9,7 10,8 13,3 12,2 126,2
≥ 1 mm

dont nombre de
jours avec
précipitations 4,4 3,7 3,5 3,2 4,3 4,3 4,2 4,5 3,7 4,5 5,2 5,3 50,8
≥ 5 mm

dont nombre de
jours avec
précipitations 1,4 0,8 1,2 0,8 1,7 2,1 2,2 2,2 1,4 1,7 2,2 2,1 19,9
≥ 10 mm

Source : [MétéoFrance] « Fiche 59343001 » [archive], sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/08/2023


dans l'état de la base

Urbanisme[modifier | modifier le code]


Typologie[modifier | modifier le code]
Roubaix est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de
densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'InseeNote 1,11,12,13.
Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération
internationale dont la partie française regroupe 60 communes14 et
1 053 636 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue.
L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la
France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-
Provence15,16.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont
elle est une commune du pôle principalNote 2. Cette aire, qui regroupe 201 communes,
est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)17,18.
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de
données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC),
est marquée par l'importance des territoires artificialisés (100 % en 2018), une
proportion identique à celle de 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la
suivante : zones urbanisées (81,3 %), zones industrielles ou commerciales et
réseaux de communication (16,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles
(2 %)19. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures
peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire :
la carte de Cassini (XVIII siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou
e

photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)Carte 1.

Carte des infrastructures et de


l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Quartiers actuels[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Liste des voies de Roubaix.
Le tissu urbain présente une grande diversité urbanistique qui reflète l'histoire de la
ville. On peut ainsi distinguer plusieurs typologies urbanistiques: le centre historique
(Centre-Ville), les quartiers plus populaires constitués d'habitat dense de petites
maisons en briques (Le Pile, l'Épeule, Le Fresnoy Mackellerie, L'Hommelet, Moulin
Potennerie), les quartiers issus des rénovations urbaines des années 1970-1980
(Alma-Gare, Anselme Motte Bossut) et les zones d'habitat résidentiel bourgeois
constitués de belles maisons bourgeoises et d'immeubles cossus, comme le quartier
de Barbieux. La commune est composée de plusieurs quartiers20 dont certains
prennent le nom de hameaux, de lieux-dits ou d'anciens fiefs.

 Centre-ville : Le centre-ville, est le lieu de la ville où l'Hôtel de ville de


Roubaix et l'Église Saint-Martin se font face de chaque côté de la
Grand'Place.
 Armentières :
 Barbieux : Quartier qui se situe proche du Parc Barbieux qui est reconnu
comme l'un des plus beaux parcs urbains de France21.
 Cité des Trois Ponts : À la fin XIX siècle, les Trois Ponts ne sont que
e

quelques hameaux reliés au bourg par d’étroits chemins de terre, des


pieds sentes, arrosés par un riez prenant sa source à Hem, irriguant les
terres de la ferme de la Petite-Vigne, et qui alimente les fossés de
la Ferme de Courcelles et traverse les hameaux du Pile et des Trois Ponts
pour se jeter dans le Canal de l'Espierres. Ce riez était traversé par trois
ponts en planches, donnant son nom à ce quartier de la ville22.
 Le Pile : Le Pile était un hameau qui se situait autour de la Ferme
Beaurepaire. Pour rejoindre cette ferme, il fallait emprunter un chemin de
pierre (appelé pire en patois), qui a donné au quartier le nom de Pile. Ce
quartier est lié au développement de l'industrie textile à Roubaix23.
 Sainte-Élisabeth : Quartier créé à partir de 1860, entre le chemin des
longues haies (ex rue Édouard Anseele) et le chemin du tilleul (actuelle
rue Jules Guesde). Roubaix ville s'arrête encore au chemin du Pile à La
Potennerie (future rue Jules Guesde)24.
 Espérance : À cheval entre les quartiers de l'Alma et de l'Épeule, le
quartier de l'Espérance se situe à deux pas du centre, de la gare, du
musée, du parc du Brondeloire. Sa requalification qui est une nécessité
pour l'image de la ville, est en cours, avec des futurs programmes de
logements. Ces constructions bénéficient d’un financement dans le cadre
de l’Agence nationale de la rénovation urbaine25.
 Anselme Motte Bossut : Quartier issu des rénovations urbaines des
années 1970-198026.
 Nations-Unies :
 Vauban :
 Crouy : Fruit d’une des premières reconversions de bâtiments industriels
de la ville (1986), l’îlot de Crouy est situé à l’emplacement de l’ancienne
usine Toulemonde (1860). Depuis sa rénovation initiale, ce morceau de
ville vit au rythme d'enjeux urbains renouvelés27.
 Le Sartel-Carihem : Nés de la révolution industrielle, le Sartel et le
Carihem, aux confins de Roubaix, Wattrelos et Leers, ont toujours gardé
une vocation économique28.
 L'Hommelet :
 La Fosse-aux-Chênes : La Fosse-aux-Chênes tire son nom d'un fossé
entouré de chênes à une époque où la ville se résumait en un bourg
seigneurial29.
 Le Hutin Oran Cartigny :
 L'Entrepont :
 L'Épeule : La rue de l'Épeule était autrefois appelée Pavé de Croix et ne
prit son nom actuel qu'en 1867. La rue de l'Épeule tiendrait son nom d'un
cabaret situé à l'angle de la rue Watt. À l'époque, la rue de l'Épeule est
très commerçante et les estaminets sont nombreux. Les courées, qui sont
apparues à la fin du XIX siècle, sont nombreuses30.
e

 Le Trichon : Il donne son nom à une rue, à une place et à un quartier. Le


Trichon est le nom du seul ruisseau qui traverse la ville. De sa source à
Mouvaux, il a marqué l'expansion de l'industrie textile31.
 Le Fresnoy Mackellerie :
 Alma-Gare : Ce quartier s’appelait le hameau du Fontenoy, mais c'est
avant 1914 avec une rue de l'Alma devenue importante (plus
de 2000 habitants y vivaient), que le quartier a pris son nom. Aujourd'hui,
on parle de l'Alma-gare32.
 Le Cul de four : Ce quartier se constitue progressivement au XIX siècle. Un
e

chemin qui partait de la Place de la Fosse aux Chênes vers Tourcoing


était la première voie qui deviendra le tracé des rues Saint Joseph, Turgot
et Cadeau, avant que la rue de Tourcoing ne soit ouverte entre 1835 et
1836. La création de cette voie, va favoriser l'industrialisation du quartier le
long de son tracer. On trouve dans ce quartier, les rues Duflot, du nom
d’un industriel et Jacquard, du nom de l’inventeur du métier à tisser33,34.
 Le Chemin-Neuf :
 Édouard-Vaillant :
 Les Hauts-Champs : Quartier construit de 1958 à 1960 sur de vastes
terres agricoles qui s’étendaient de Lys-lez-Lannoy et Hem jusqu'à
Roubaix. Les architectes sont Jean Dubuisson et Guy Lapchin. En 1957,
les terres sont occupées par une grande briqueterie près de laquelle est
construit le groupe scolaire dit des Hauts Champs35. Ce quartier qui a vu
naître le premier supermarché Auchan en 1961, a donné son nom à
l'enseigne36.
 Justice et la Fraternité : Deux quartiers voisins de part et d'autre de
l'avenue Motte sont quasiment jumeaux : 1982 habitants d'un
côté, 2496 de l'autre au recensement de 200737.
 Moulin-Potennerie :
 Petites Haies : La rue des Longues Haies était autrefois un sentier. Son
nom évoque les haies défensives du fief de Roubaix, transformé en bourg
par son seigneur Pierre au XV siècle38.
e

 Le Nouveau-Roubaix : Construit vers 1922 afin de répondre aux


importants besoins de logements de l'après-guerre, le Nouveau Roubaix
est un quartier conçu pour une forte densité de population, dans un souci
de respect du cadre de vie. Il s'inscrit dans le plan d'urbanisme réalisé en
1921 par Jacques Gréber sous le mandat de Jean-Baptiste Lebas39,40.
 L'Union : La zone de l'Union est une ancienne zone industrielle (80 ha
environ), devenue friche industrielle. Cette zone fait depuis 2007, l'objet
d'un grand projet de réhabilitation (écoquartier et espaces verts) qui doit
d'étendre sur une quinzaine d'années.
Logement et densité[modifier | modifier le code]
Au XIX siècle et dans la première partie du XX siècle, une grande partie des maisons
e e

d'ouvriers sont situées dans des courées à proximité des usines textiles. En 2017, la
ville, inspirée par la ville de Liverpool, a lancé une démarche innovante pour favoriser
la reconquête des logements vacants : les Maisons à 1 € avec travaux41. Si la
première expérimentation ne concerne que 17 logements dans un premier temps,
cette démarche, si elle est concluante, a vocation à se massifier.
Le quartier de Pile bénéficie du Programme national de revitalisation des quartiers
anciens dégradés (PNRQAD)42.
Accès et transports[modifier | modifier le code]
Tramway du réseau Ilévia.

afficherCette section ne cite pas suffisamment ses sources (juin 2022).


Grand Boulevard[modifier | modifier le code]

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la
bienvenue ! Comment faire ?
Depuis 1909, le Grand Boulevard relie Lille à Roubaix et Tourcoing et dispose de
voies réservées au tramway.
Métro / Tramway[modifier | modifier le code]
Roubaix est desservie par la ligne 2 du métro automatique VAL, construite par Lille
Métropole Communauté Urbaine, inaugurée le 25 avril 1983 et aujourd'hui géré par
la société Ilévia. Cette ligne relie Roubaix à Lille d'une part et à Tourcoing d'autre
part. Six stations de métro existent sur la ville dont la principale est Eurotéléport qui
permet l’interconnexion avec le tramway.
La ligne de tramway (surnommée « le Mongy » du nom de son ingénieur, Alfred
Mongy) dessert depuis Roubaix les villes de Croix, Wasquehal, Marcq-en-
Barœul et La Madeleine, jusqu'à Lille.
Dans le cadre du Schéma Directeur des Infrastructures de Transport (SDIT) de
la Métropole Européenne de Lille adopté en juin 2019, deux nouvelles lignes de
tramway doivent voir le jour à Roubaix d'ici 203543 :

 une ligne entre Eurotéléport et Wattrelos


 une ligne entre Tourcoing et Hem passant par le quartier de
l'Alma, Eurotéléport et le quartier des Trois-Ponts
Bus[modifier | modifier le code]
En outre, douze lignes de bus, dont trois LIANE (lignes à haut niveau de services),
desservent la ville et la relie aux villes de Hem, Lys-lez-Lannoy, Leers, Wattrelos et
Tourcoing.
Vélo[modifier | modifier le code]
Roubaix compte plus de 30 stations de location de vélos « V'Lille », vélos en libre-
service, ce qui fait donc 250 vélos à disposition. 50% des voies urbaines sont
aménagées pour le vélo, avec notamment 53 km de pistes, bandes et contresens
cyclables et 46 km de zone 30 et zones de rencontre.
Roubaix se situe sur le tracé de l'EuroVélo n°5 qui relie Londres à Brindisi et longe
le Canal de Roubaix.
Chemin de fer[modifier | modifier le code]
Roubaix dispose d'une gare ferroviaire, située sur la Ligne de Fives à Mouscron
(frontière), qui est régulièrement desservie, outre les TGV et les TER Nord-Pas-de-
Calais, par des trains de la compagnie nationale belge SNCB, notamment ceux
reliant Lille et Anvers via Courtrai et Gand.
Auto partage[modifier | modifier le code]
Au 23 octobre 2019, une station Citiz est en place dans la commune, pour effectuer
de l'autopartage.

Toponymie[modifier | modifier le code]


Le nom de la localité est mentionné sous la forme latinisée (villa)
Rusbaci au IX siècle,Robacum vers 863 selon la carte de Nicaise FabiusNote
e

3,44
Rubaix44, Rubais en 1047 et 1106, Rosbays en 1122, Robais en 112745 et aussi
au XII siècle Rosbais et Rosbacum44. Si la forme Robaais constitue la
e

version néerlandaise officiellement promue par l'Union de la langue néerlandaise46,


l'usage du nom Robeke, quoique rare, est recensé en flamand47.
Rusbaci doit correspondre au type toponymique fréquent au nord de la France le
plus souvent latinisé en Rosbaci- ou Resbaci- dans les textes et qui à l'origine des
différents Robecq, Rebecques, Rebais, etc48. Albert Dauzat et Charles Rostaing y ont
vu un composé du germanique hros « cheval » et baki « ruisseau »49, quant à Ernest
Nègre, il propose les termes germaniques raus « roseau » et bach « ruisseau »50.
Ces auteurs se sont cependant mal exprimés sur la forme initiale du terme
germanique signifiant « ruisseau ». Les premiers évoquent baki et le second bach, or
ni l'un ni l'autre ne conviennent exactement. En effet la plupart des sources
spécialisées proposent un prototype germanique, c'est-à-dire proto-germanique,
sous une forme initiale *bakiz51, elle n'est pas attestée mais reconstituée, et doit, à ce
titre, comporter un astérisque. Quant à bach, c'est une forme allemande qui remonte
au vieux haut-allemand bak, bah de même sens. Or, il ne convient pas ici, pour des
raisons de géographie linguistique et de phonétique. En effet, on n'a jamais parlé le
vieux haut-allemand dans la région et bak ou bac ne peut pas avoir abouti à la
terminaison -bais, mais aurait donné une terminaison -*ba en ancien français52.
En réalité, le germanique commun *bakiz a donné le vieux bas francique *baki, à
l'origine du gallo-roman *BĀCIS au nominatif, d'où une terminaison primitive en -*baiz,
devenue en ancien français -bais. Elle a été notée plus tardivement -baix52, comme le
montrent les formes anciennes de Roubaix. En revanche, la terminaison -
becq de Robecq est issue d'une forme d'ancien néerlandais bēke, francisée par la
suite52 et procédant elle aussi du vieux bas francique.
Quant au premier élément Rou- de Roubaix, la plupart des spécialistes le
considèrent comme issu de ros, semblable à celui de ces différents toponymes et qui
remonte au vieux bas francique *raus48 (cf. gotique raus53) ou *rausa « roseau »54, qui
a donné l'ancien français ros « roseau », d'où le diminutif rosel> roseau54.
Enfin, le vieux haut-allemand bah, bak ne peut pas avoir été combiné avec cet
élément, puisque la forme prise par le proto-germanique *raus(a) en vieux haut-
allemand est rôr « roseau » (allemand Schilfrohr « sorte de roseau »),
avec rhotacisme de [s]53, ce qui donne des toponymes de même sens, bien
représentés en Alsace et en Lorraine, sous les formes Rohrbach, Rorbach-lès-
Dieuze, etc.
Histoire[modifier | modifier le code]
Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Siège de Constantinople lors de la Quatrième


croisade.
La ville de Roubaix est mentionnée dès 89755 et apparait pour la première fois sur
des cartes du IX siècle. Roubaix fait partie de la Flandre romane et dépend
e

du diocèse de Tournai. En 1202, Otbert de Roubaix participe à la quatrième


croisade. Son nom figure dans la deuxième salle des croisades du château de
Versailles. La ville passe du statut de simple bourgade à celui de ville sous le règne
du seigneur Pierre de Roubaix au XV siècle.
e

Époque moderne[modifier | modifier le code]


Le 1er mars 1579, la terre et seigneurie de Roubaix est érigée en marquisat, par
lettres données à Madrid, pour Robert de Melun (Maison de Melun), vicomte
de Gand, seigneur de Roubaix, dont le père, prince d'Épinoy, seigneur d'Antoing a
été tué à Talmar. Ces lettres patentes de marquisat ont été confirmées par les
archiducs Albert d'Autriche et Isabelle-Claire-Eugénie d'Autriche le 6 avril 1600, en
faveur de Lamoral Ier de Ligne, comte de Ligne et de Fauquembergues, Robert de
Melun recevant en échange le titre de marquis de Richebourg56.
Roubaix devient française au traité d'Aix-la-Chapelle (1668)57.
Révolution française[modifier | modifier le code]
En 1793, dans le cadre de la bataille d'Hondschoote, un combat oppose à Roubaix
les Français aux prises avec les Alliés coalisés contre la France le 16 août 179358.
Les Français ont pris puis perdu Roubaix dans la même journée58.
XIXe siècle[modifier | modifier le code]
La récession de 1847 touche durement l'industrie de la ville, qui compte 8000
chômeurs sur un effectif ouvrier de 13000 personnes59.
La Belle Époque[modifier | modifier le code]

Exposition internationale du Nord de la France de


1911.
Au XIX siècle, jusqu'au milieu du XX siècle, Roubaix est une capitale mondiale
e e

du textile60, abritant même la bourse de la laine. Son industrialisation est très forte
avec de nombreuses usines réparties sur toute la ville. La ville est même
appelée ville aux mille cheminées. Aujourd’hui, peu de ces vestiges subsistent mais
les dernières cheminées encore debout sont toutes protégées. Éloy Droulers, natif
de Roubaix, fonde une chocolaterie en 1890 à Fresnes-sur-Escaut qui commercialisa
le chocolat Droulers. En 1911, la ville accueille l'Exposition internationale du Nord de
la France.
À Roubaix existent au XIX siècle de nombreuses guinguettes populaires où les
e

Roubaisiens viennent chanter notamment en patois du nord. La demande en


spectacles est très vive, ce qui détermine les autorités municipales à entreprendre la
construction d'un cirque municipal, l'Hippodrome théâtre, en 1882, non loin de
l'actuel bâtiment des Archives nationales du Monde du Travail. Cette scène
accueillait aussi bien représentations théâtrales que vedettes du music-hall ou
mêmes orateurs politiques (Jules Guesde, Jean Jaurès entre autres). Après la
Libération en 1944, cette salle, devenue le « Capitole », alternant cinéma et
comédies musicales, maintiendra tant bien que mal sa faveur auprès du public,
jusqu'à sa fermeture et sa démolition en 196461,62.
Roubaix est desservi par des tramways dès 1894. De 1899 à 1904, la ville accueille
des spectacles taurins dans les arènes de Roubaix.
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
Pour un article plus général, voir Occupation du Nord-Est de la France par
l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale.

Affiche d'interdiction de rassemblement à Roubaix en


1915.
Roubaix fait partie de la zone occupée par les Allemands. En janvier 1915 se crée à
Roubaix une feuille clandestine Le Journal des occupés… inoccupés. En avril 1915,
elle fusionne avec La Patience, lilloise, pour devenir L'Oiseau de France63. L'équipe
qui la dirige passera devant le conseil de guerre en avril 1917 et ses membres seront
déportés64.
Du 5 avril au 16 mai 1916, la police militaire et la gendarmerie allemande font des
rafles à Roubaix, Tourcoing et dans les environs. On arrête les jeunes gens, de
préférence des ouvrières et ouvriers, on les emmène dans les trois prisons
allemandes de la ville, où des opérations de tri ont lieu et des convois d'environ 400
personnes par trains sont constitués. Les personnes ainsi sélectionnées, jeunes de
moins de 35 ans, ouvrières, servantes, lingères, couturières et leurs homologues
masculins, sont déportées dans les Ardennes pour y travailler. Le nombre de
déportés n'est pas connu avec précision, le 11 avril ils étaient déjà 250065. Il en va de
même dans les villes voisines également occupées Lille, Tourcoing…
En 1939, est organisée à Roubaix et à Lille, l'exposition du Progrès social, voulue par
l'association des maires du Nord et de l'Est, pour montrer que vingt ans après la fin
de la première guerre mondiale, le renouveau, tant industriel que social, est bien
installé. La manifestation est inaugurée le 14 mai par le ministre du
commerce Fernand Gentin, avant de recevoir le 5 juin, le président de la
République Albert Lebrun, accueilli par une foule immense. Cette volonté affirmée de
regarder vers l'avenir rencontre un beau succès et amène pendant quelques mois
une succession d'évènements joyeux (concerts, conférences…). La déclaration de
guerre du 3 septembre 1939 va provoquer la fin prématurée de l'exposition et de
l'espoir qu'elle voulait représenter 66.
La ville est prise le 24 mai 1940 par les Allemands pendant la bataille de France au
début de la Seconde Guerre mondiale.
À partir des années 1970, Roubaix connait un processus de désindustrialisation, du
fait de la crise du textile. La ville entre dans une phase de décroissance urbaine67.
Dans la population roubaisienne du milieu des années 1990, environ
30 000 personnes, soit 30 % de la population totale, sont étrangères ou d’origine
étrangère. Parmi celles-ci 63 % sont issues de pays « hors CEE »68. La mairie de
Roubaix témoigne de la grande prospérité passée de la ville. Sur son fronton sont
représentés les différents métiers exercés dans la ville au XIX siècle.
e

Le 23 janvier 2022, une émission de Zone interdite diffusé sur M6 sur l'Islam radical,
est en partie tourné à Roubaix. À la suite de ce reportage, plusieurs personnes sont
la cible de menaces de mort, parmi elles, Guillaume Delbar, le maire de la ville, le
roubaisien Amine Elbahi, le producteur Tony Comiti ou encore la présentatrice de
l'émission, Ophélie Meunier, qui est placée sous protection policière69. Le 1er février
2022, le site Arrêt sur images fait part d'emails et de messages trompeurs de la part
des journalistes de l'émission. Lilia, une étudiante en droit sollicitée par la production,
affirme que le contact de l'émission voulait réaliser un reportage sur "la laïcité et
le vivre-ensemble" et non sur l'Islam radical. L'intéressée dénonce "des propos
tronqués et un montage trompeur."70.

Développement urbain[modifier | modifier le code]


Carte de Roubaix et de ses environs en 1922. La
grande urbanisation entre les villes n'a pas encore eu lieu.

Boulevard Gambetta.
Grande Place et rue de la Gare.
Le tissu urbain de Roubaix, comme celui de nombreuses autres communes du Nord-
Pas-de-Calais est très marqué par l’histoire industrielle (filatures, charbon,
métallurgie) et ses séquelles et par le processus de désindustrialisation massif,
démarré ici dès la fin des années 1960.
Roubaix constitue avec ses voisines Tourcoing, Wattrelos, Croix, Lys-lez-
Lannoy, etc. l'un des rares exemples français d'une ville dont le développement est
essentiellement dû à l'industrie, très majoritairement l'industrie textile sous ses
diverses formes.
Si l'histoire textile, principalement lainière, de la ville est antérieure à la révolution
industrielle, c'est avec cette dernière que ce gros bourg va devenir une très grande
ville, décuplant sa population entre 1820 et 1914. Cette expansion s'est
essentiellement faite pour répondre aux besoins de main-d’œuvre croissants d'une
industrie textile en fort développement. Elle s'est principalement produite quartier par
quartier, ceux-ci succédant à d'anciens hameaux, et n'a été que très partiellement et
tardivement planifiée, même à petite échelle, les industriels locaux ne s'intéressant
généralement que peu ou pas à la question du logement ouvrier.
En 1802-1803, au niveau des transports, Roubaix est reliée à Lille par deux voitures
à quatre roues, lorsqu'il fait mauvais temps, à une fréquence variable. Une liaison
régulière est assurée avec Tourcoing par une brouette trainée par un homme et un
chien71.
Celui-ci s'est donc souvent développé à l'initiative de petits investisseurs,
rentabilisant au maximum des emprises foncières limitées, proche des usines. Ceci a
donné naissance à des formes urbaines assez spécifiques, bien qu'héritées des
siècles antérieurs, les "rangs" ou "choques", les cours ou "courées", les
"forts", etc. Dans certains quartiers, tel le Pile, habitat ouvrier et usines constituaient
l'essentiel du tissu. Dans d'autres quartiers, l'Épeule par exemple, les rues
principales étaient occupées par des maisons un peu plus vastes, voire parfois
quelques hôtels particuliers, des commerces et des ateliers d'artisans et plus tard par
les premiers services publics (écoles…). La grande bourgeoisie industrielle, quant à
elle, logée tout d'abord près de ses usines ou en centre-ville dans les maisons
familiales de marchands-fabricants, va dès les années 1870 se faire construire, en
priorité au sud de la ville, des hôtels de maîtres, de grandes villas, voire de véritables
"châteaux" au sein de vastes parcs.
À partir de la fin du XIX siècle, la municipalité, va intervenir de façon importante mais
e

jusqu'à l'entre deux guerres principalement dans le domaine des équipements


publics (écoles, dispensaires, postes de police…) quand, première en France, elle
est socialiste, et, de nouveau sous direction patronale, sur la structuration du centre-
ville - Hôtel de ville (1911) et Grand Place, percée de la rue de la Gare (1882)
(avenue Jean Lebas) et la réalisation du prestigieux parc Barbieux (1867-1907).
En 1921, en réponse notamment à la montée de la question du logement, la
municipalité demande à l'urbaniste Jacques Gréber de produire un « plan
d'aménagement, d'embellissements et d'extension » (s'étendant aux communes
voisines, notamment Tourcoing). Le plan se résume en fait à l'extension de la
commune vers le sud et l'est, toute intervention sur tissu existant s'avérant quasi
impossible. C'est ainsi qu'est développé le quartier du Nouveau Roubaix,
principalement par l'Office public de HBM, créé à cette fin : 500 appartements et 200
maisons individuelles environ sont ainsi conçus par les plus éminents architectes
locaux: Jacques Barbotin, Emile Dervaux, Paul Destombes, René Dupire et Maurice
Dupire… La municipalité fait à la même époque construire le Parc des sports de
Roubaix avec son célèbre vélodrome72.
L'extension urbaine se poursuit après la Seconde Guerre mondiale avec la
réalisation sous forme de ZUP du quartier des Trois Ponts en 1961 conçu
par Guillaume Gillet et celui des Hauts Champs, partagé avec la commune voisine
de Hem, de 1954 à 1962, sous la direction de Jean Dubuisson avec A. Fauchelle et
José Segers.
C'est cependant dans le tissu existant que se mettent en œuvre les opérations
d'aménagement les plus significatives :

 La rénovation totale du secteur de la rue des longues haies / ilôt Edouard


Anseele, de 1958 à 1969, sous la direction de Guillaume Gillet et des
architectes roubaisiens Guy et Jacques Lapchin.
 la résidence Armenonville, de 1954 à 1960, par les mêmes architectes
 la résidence du parc, de 1950 à 1957, en grande partie sur la commune de
Croix, par Jean Dubuisson avec R. Legay et R. Patout ; la tour du fer-à-
cheval étant conçue par Guillaume Gillet.
Depuis lors de nombreuses opérations de restructuration du tissu existant ont été
menées. Jusqu'au milieu des années 1990 - et même parfois au-delà - elles se sont
accompagnées de démolitions massives, justifiées par l'état généralement médiocre
du bâti, mais surtout révélatrices d'une méconnaissance totale de sa valeur
patrimoniale, tant architecturale que sociale. C'est dans ce contexte qu'a été percée,
à partir de 1972, l'avenue des Nations unies.
Cependant dès les années 1980, une remise en cause des pratiques de la
rénovation urbaine s'était fait jour, dont le quartier de l'Alma Gare et son Atelier
populaire d'urbanisme sont les représentants les plus emblématiques. Une très
intéressante et très médiatisée expérience de rénovation urbaine participative y a été
mené dans les années 1976 à 85 avec le soutien de la municipalité et de l'office
d'HLM de la ville : les architectes de l'Agence AUSIA notamment, se sont mis au
service d'une vision à la fois nostalgique et innovante du quartier, ardemment
défendue par un collectif d'habitants.
La réhabilitation/reconversion de ces monuments a entrainé un mouvement de
revalorisation du patrimoine et, ce faisant, un timide regain d'attractivité pour la ville;
une partie du patrimoine domestique est aujourd'hui réinvesti par des particuliers à
des fins résidentielles ou pour des activités principalement libérales. le soutien de
la politique de la ville (dispositif Zone franche urbaine notamment) aidant.
Parallèlement, à l'initiative de Lille métropole, de nombreuses courées ont été
réhabilitées plutôt que démolies, offrant désormais un habitat individuel décent à des
familles en difficultés.
Une re-dynamisation commerciale du centre-ville (centre de magasins d'usine, centre
commercial avec hypermarché et cinémas) a été engagée avec des résultats assez
inégaux. Depuis quelques années des opérations de logements neufs de tailles très
diverses sont menées tant sur initiative publique que privée, certaines autour de
parcs publics, parc du Nouveau monde, parc du Brondeloire, créés par
dédensification du tissu urbain.
Les besoins de réhabilitation de l'habitat, de renforcement des services et de
restauration/réaffectation des grands bâtiments issus de l'ère industrielle restent
cependant gigantesques.
La « Zone de l’Union », située sur Roubaix, Tourcoing et Wattrelos, est l’un des plus
grands chantiers de France avec la réhabilitation d’une friche industrielle de quatre-
vingt hectares environ – dont l’ancienne brasserie Terken – pour en faire une zone
d’activité de haute qualité environnementale, en associant les habitants des quartiers
au projet, dans une dynamique de démocratie participative. La zone est desservie
par un réseau de chaleur biomasse. Elle accueille déjà le Centre Européen des
Textiles Innovants (CETI) ainsi que plusieurs sièges d'entreprises (Kipsta, le bailleur
LMH, Vinci Construction, Ciuch) et également la Plaine Image.
Outre le centre-ville, la politique de la ville et ses divers dispositifs ont permis une
reconquête active de nombreux quartiers en pleine rénovation, tels le quartier des
Trois Ponts, des Hauts Champs et prochainement du Pile.
Plus de 75 % de la population de la ville se situe en Quartier Prioritaire de la
Politique de la Ville.

Politique et administration[modifier | modifier le code]


Situation administrative[modifier | modifier le code]
Les cantons de Roubaix dans leur arrondissement.
En France, la commune de Roubaix fait partie du département du Nord en
région Hauts-de-France. Au sein de l’arrondissement de Lille, la commune appartient
à Métropole européenne de Lille (MEL), avec 89 autres communes dont Lille.
La commune est découpée en deux circonscriptions. Depuis 2012, le canton de
Roubaix-Ouest appartient à la septième circonscription du Nord tandis que les
cantons de Roubaix-Centre, Roubaix-Nord et Roubaix-Est forment la huitième
circonscription du Nord.
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Nord.
L'électorat de Roubaix a longtemps penché à gauche. Aux dernières élections
législatives de 2017, la 7e circonscription du Nord et la 8e circonscription du Nord
(regroupant Roubaix) ont obtenu respectivement au second tour les résultats
suivants : Francis Vercamer (Union des indépendants) 53,5 % contre 46,5 % Arnaud
Verspieren (Mouvement démocrate)73 et Catherine Osson (La République en
marche !) 71,69 % contre Astrid Leplat (Front national) 28,31 %74.
La mairie de Roubaix est remportée en 2014 par Guillaume Delbar75, représentant
l'Union de la Droite et membre du parti UMP; il obtient ainsi 36 sièges contre 17 à
l'opposition76.
L'abstention y est généralement forte, au point que la ville est parfois surnommée
«capitale de l’abstention». La participation y était de 60,17 % au second tour de
l'élection présidentielle de 2017 (contre une moyenne nationale de 74,56 %) et de
seulement 44,4 % aux élections municipales de 201477.
Les élections municipales de 2020 sont caractérisées par un faible taux de
participation (respectivement 22,52 % et 22,75 % au 1er et 2e tour).
Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 retarde de trois mois la tenue du
second tour, qui a lieu le 28 juin. Au 2e tour, Guillaume Delbar (union du centre)
l'emporte face à Karim Amrouni (divers gauche) avec 56,21 % des voix, les autres
listes n'ayant pas pu se maintenir78,79.
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Liste des maires de Roubaix.

Liste des maires successifs


Période Identité Étiquette Qualité

15 mai 17 Henri Carette POF Cabaretier puis marchand de


1892 décembre journaux
1901 Conseiller général du canton de
Roubaix-Est (1892 → 1895)

26 26 janvier Édouard Roussel UDR Industriel et ingénieur IDN


décembre 1902 Conseiller général du canton de
1901 Roubaix-Ouest (1928 → 1940)

26 janvier 19 mai Eugène Motte FR Industriel


1902 1912 Député de la 7e circonscription de
Lille (1898 → 1906)
Conseiller général du canton de
Roubaix-Est (1895 → 1910)

19 mai 7 mars 1915 Jean-Baptiste SFIO Comptable


1912 Lebas Conseiller général du canton de
Roubaix-Ouest (1910 → 1928)

7 mars 1915 21 octobre Henri Thérin POF Tisserand puis cabaretier


1918

21 octobre juin 1940 Jean-Baptiste SFIO Comptable


1918 Lebas Député de la 7e circonscription de
Lille (1932 → 1942)
Conseiller général du canton de
Roubaix-Est (1928 → 1940)
Président du conseil général du
Nord (1937 → 1940)

juin 1940 17 août Fleuris Vanherpe SFIO Cafetier


1941

19 août décembre Marcel Guislain SFIO Médecin et chef de service au


1941 1941 centre hospitalier de Roubaix

21 janvier 1er mai 1942 Alphonse SFIO Ouvrier textile et syndicaliste


1942 Verbeurgt
22 mai juillet 1942 Charles Bauduin SFIO Ouvrier teinturier et cabaretier
194280

18 juillet 13 mars Victor Provo SFIO puis PS Fonctionnaire territorial


194281 1977 Sénateur du Nord (1974 → 1977)
Député de la 2e circonscription du
Nord (1952 → 1958)
Conseiller général du canton de
Roubaix-Est (1949 → 1973)

13 mars 6 mars 1983 Pierre Prouvost PS Directeur de société


1977 Député de la 7e circonscription du
Nord (1978 → 1986)

6 mars 1983 18 mai André Diligent UDF-CDS Avocat


1994 Député européen (1979 → 1984)
(démission) Sénateur du Nord (1983 → 2001)

28 mai 13 mars René UDF-CDS Administrateur territorial


1994 2012 Vandierendonck puis DVG puis PS Sénateur du Nord (2011 → 2017)
Conseiller régional du Nord-Pas-
de-Calais (2010 → 2011)

22 mars 30 mars Pierre Dubois PS Ancien chargé de mission


2012 2014

6 avril 2014 En cours Guillaume Delbar UMP-LR puis DV Entrepreneur


D Conseiller régional des Hauts-de-
France (depuis 2015)
10e vice-président de la
région Hauts-de-France (2015-2021)
3e vice-président de la MEL (2014-
2020)

Politique environnementale[modifier | modifier le code]


La commune est densément habitée et a souffert de profondes séquelles de
l'industrie lourde et des deux guerres mondiales. Elle travaille à la requalification
environnementale de son patrimoine.
Le territoire communal est marqué par un déficit d'espaces-verts (10 m2 par habitant,
au moment de la réflexion sur la trame verte et bleue dans les années 2000). En
2018, Roubaix disposait d'environ 145 ha d'espaces verts qui sont gérés depuis
2001, dans une démarche de gestion différenciée82. Roubaix est également
signataire de la Charte de l'Arbre depuis 2004, et dispose d'un patrimoine arborée
remarquable constitué d'un quinzaine d'arbres classés et protégés depuis 2018.
La ville est également une des premières en France à réhabiliter en 2010-2011 une
école de 1965 (groupe scolaire Buffon) en un bâtiment passif (label Passivhaus)83.
Elle accueille également le 1er bâtiment labellisé Cradle to Cradle en France (Maison
du projet de la Lainière sur Roubaix-Wattrelos)84
Depuis 2014, la municipalité s'est engagée en faveur d'une trajectoire zéro déchet ;
faisant partie de la 1re vague des territoires labellisés "zéro déchet zéro gaspillages"
par le ministère de l'Environnement85.
En 2015 a été validé un schéma directeur cyclable qui permet la réalisation
progressive de continuité cyclables sur l'ensemble de la ville.
En 2017, la ville a voté une stratégie ville nourricière visant à utiliser 15 ha de friches
industrielles pour atteindre une autonomie alimentaire partielle en fruits et légumes
pour 5 % de la population86.
En juin 2018, Roubaix a été la première ville des Hauts-de-France à mettre en œuvre
l'Indemnité Kilométrique Vélo (IKV) pour les agents de la ville.
En octobre 2019, la ville de Roubaix a signé avec l'Ademe, la Région Hauts-de-
France et l'Etat une convention de Démonstrateur Nationale de la Conduite du
Changement pour 3 ans87.
L'objectif de Roubaix est de figurer parmi les villes les plus dynamiques en termes
de transition écologique en France et en Europe[réf. nécessaire].
Sécurité[modifier | modifier le code]
En 2009, Roubaix possède un taux de criminalité de 83,62 actes pour
1 000 habitants, très inférieur à celui de Lille (106,45 actes pour 1 000 habitants),
comparable à celui de villes de taille équivalente comme Amiens (88,03)
ou Antibes (81,57), et néanmoins supérieur au taux moyen de 75,28 des villes
françaises de 100 000 à 250 000 habitants88. Ce taux est sensiblement plus élevé
que la moyenne nationale (56,39).
En 1996, un gang baptisé le gang de Roubaix a commis des actes graves de
délinquance (avec armes)89. Le groupe est depuis totalement inactif à la suite d'un
raid violent le 29 mars 1999.
Lors des émeutes en banlieues de l'automne 2005, Roubaix fut l'une des villes où
des violences ont été constatées.
La politique de la ville tente de réduire la criminalité (instauration des patrouilles de
l'Unité territoriale de quartier dans les quartiers les plus sensibles, renforcement des
effectifs policiers) ; certains quartiers de Roubaix restent « à risque » (situation
entraînant par exemple un arrêt temporaire de lignes de bus en 200890). La proximité
avec les frontières belge et néerlandaise favorise également le trafic de drogue dans
la ville ; un réseau de trafic de stupéfiants a été démantelé en 200991.
Le 15 novembre 2012, le ministère de l'Intérieur, dirigé par Manuel Valls annonce
l'instauration de 49 zones de sécurité prioritaire dont celle de Roubaix-Wattrelos-
Tourcoing. Cette ZSP est la plus grande de France et regroupe environ
90 000 habitants. Les quartiers de Roubaix inclus dans cette zone sont : l'Alma,
l'Épeule, le Fresnoy, le Cul de four34, les Trois ponts, le Pile, le Nouveau-Roubaix et
l'Hommelet. Néanmoins, cette ZSP n'a pas réellement apporté de moyens
supplémentaires sur la ville.
Le 8 février 2018, Gérard Collomb a annoncé que la ville de Roubaix était retenue
parmi les 30 villes ou territoires où la police de sécurité du quotidien sera déployée à
partir de 2019.
Jumelages[modifier | modifier le code]
Roubaix est jumelée avec les villes de :

Wikimedia | © OpenStreetMap

Villes jumelées avec Roubaix

Villes jumelées avec Roubaix

Ville Pays Période

Bradford Royaume-Uni

Covilhã Portugal

Mönchengladbach Allemagne

Prato Italie

Macédoine du
Skopje92 depuis 1973
Nord

Sosnowiec Pologne

Verviers Belgique
Les jumelages avec Bradford, Mönchengladbach et Verviers datent de 1969. Ceux
de Skopje, Prato, Sosnowiec et Covilhã datent respectivement de 1973, 1981 et
199393 et 200094.
Roubaix a également signé des accords de partenariats avec les villes de :

 Bouira (Algérie) depuis 200395


 Qabatiya (Palestine) depuis 2012
 São Luis (Maranhão) (Brésil) depuis 2019

Population et société[modifier | modifier le code]


Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la
population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de
10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête
par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs
logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous
les cinq ans96,Note 4.
En 2020, la commune comptait 98 066 habitantsNote 5, en augmentation de 2,58 % par
rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Évolution de la population [ modifier ]

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851


9 120 8 091 8 724 12 170 18 187 19 455 24 802 31 039 34 698

on de la population [ modifier ], suite (1)

1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896

39 445 49 274 65 091 75 987 83 661 91 757 100 299 114 917 124 661

on de la population [ modifier ], suite (2)

1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954

124 365 121 017 122 723 113 265 117 209 117 190 107 105 100 978 110 067

on de la population [ modifier ], suite (3)

1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016

112 856 114 547 109 553 101 602 97 746 96 984 97 952 94 186 96 412

on de la population [ modifier ], suite (4)

2020 - - - - - - - -

98 066 - - - - - - - -
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population
municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 199997 puis Insee à partir de 200698.)
Histogramme de l'évolution démographique

Les Archives nationales du monde du travail dans


l’ancienne usine Motte-Bossut.
L’urbanisation a conduit à la formation d’une agglomération continue entre Roubaix
et ses voisines les plus peuplées, Lille et Tourcoing, sans compter des dizaines de
communes moins peuplées de la communauté urbaine.
La ville dut son développement à l’industrie textile dont l’activité a beaucoup diminué
par la suite. Peinant à se reconvertir, elle a vu partir de nombreux habitants (sa
population dépassa cent vingt mille habitants dans la première moitié du XX siècle).
e

Roubaix fut très longtemps la commune de France la plus peuplée à n'être ni chef-
lieu de département ni chef-lieu d’arrondissement. C'est maintenant la troisième
derrière Villeurbanne et Montreuil.
Marquée encore par de nombreuses difficultés, la ville de Roubaix compte plus des
trois-quarts de sa population qui habitent en quartier prioritaire de la politique de la
ville. Roubaix est une des communes françaises les plus pauvres avec un revenu
disponible par unité de consommation de 13 264 €, un taux de chômage de 30,9 %
de la population active et 43 % des habitants vivant sous le seuil de pauvreté99. Les
nombreuses entreprises implantées sur la ville100 et la Zone Franche en centre-ville
créent des emplois qui ne profitent pas forcément aux habitants roubaisiens101.
C'est aussi l'une des villes les plus inégalitaires de France102. En 2011, le coefficient
de Gini, qui permet de mesurer les inégalités de revenus, se situait à 0,49. La même
année, Roubaix compte 155 redevables de l'Impôt de solidarité sur la fortune ayant
un patrimoine moyen de 2,85 millions d'euros, soit la 24e moyenne au niveau
national103.
La population roubaisienne est très mobile : la ville connait un taux de turn over de
42 % entre 2003 et 2008104.
Roubaix est aussi l'une des villes les plus jeunes de France. Ainsi, en 2012, près de
la moitié de la population (49,39 %) avait moins de 30 ans. En 2012, 12,83 % de la
population est étudiante ce qui fait de Roubaix le 2e pôle étudiant de la Métropole
européenne de Lille.
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes
d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 49,2 %, soit au-dessus de la moyenne
départementale (39,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60
ans est de 15,9 % la même année, alors qu'il est de 22,9 % au niveau
départemental.
En 2020, la commune comptait 47 912 hommes pour 50 154 femmes, soit un taux de
51,14 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,79 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage105
Hommes Classe d’âge Femmes
0,4 90 ou + 1
4 75-89 ans 5,5
10,1 60-74 ans 10,7
17 45-59 ans 16,3
17,8 30-44 ans 18,8
23,6 15-29 ans 22,6
27,2 0-14 ans 25,2
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage106
Hommes Classe d’âge Femmes
0,5 90 ou + 1,4
5,1 75-89 ans 8
14,6 60-74 ans 16
19,2 45-59 ans 18,6
19,5 30-44 ans 18,7
20,6 15-29 ans 19,1
20,5 0-14 ans 18,2
Immigration[modifier | modifier le code]
Selon l'Insee, la population comptait 18 163 immigrésNote 6 en 2011 soit 19,3 % de la
population totale. 12,1 % des habitants sont nés au Maghreb107.
En 2016 la population immigrée était de 20 632 individus pour une population de 96
412 habitants108.
Enseignement[modifier | modifier le code]
Roubaix fait partie de l'académie de Lille et abrite de nombreux établissements
scolaires publics et privés.
On peut noter la présence de 2 établissements originaux dans le cycle primaire:
 L'école et collège privée sous contrat Jeanne-d'Arc, établissement mettant
en œuvre la pédagogie Montessori de la maternelle à la fin du primaire, un
des rares établissements sous-contrat appliquant cette pédagogie en
France.
 L'école privée hors contrat La Cordée.
La ville est progressivement devenue un pôle d'enseignement supérieur. Elle
accueille environ 10 000 des 107 000 étudiants109 de l'enseignement supérieur la
métropole lilloise; c'est son troisième centre universitaire après Lille et Villeneuve-
d'Ascq. De nombreuses institutions publiques et privées sont présentes à Roubaix en
cycle universitaire :
Écoles primaires, Collèges et Lycée
• École maternelle et primaire Saint Marie, 28 rue de l'industrie
• École Elsa Triolet , Rue du Fontenoy
• École Blaise Pascal , 73 rue des anges
• École élémentaire Anatole-France , 45 rue de Barbieux
• École primaire Marie Auxiliatrice , 26 avenue Cordonnier
• Collège Charles Baudelaire, 23 avenue le Notre
• Collège privé Saint Exupéry, 80 avenue Chénier
• Collège Anne Frank , 324 avenue des Nations Unies
• Collège privé Pascal , 2 rue de la sagesse
• Lycée Jean Moulin, 49 boulevard du général de Gaulle
• Lycée Saint Martin , Rue de Lille

 l’École nationale supérieure des arts et industries textiles (ENSAIT)


depuis 1889 ;
 l'Institut Universitaire de Technologie de Lille (Site de Roubaix - Carrières
Juridiques) de l'Université de Lille depuis 1974 ;
 les Langues étrangères appliquées de l'Université de Lille ;
 le département Infocom (ex-IUP) de l'Université de Lille depuis 1991 ;
 le site de Roubaix de l'IAE University School of Management de
l'Université de Lille ;
 I.N.G.M - Institut national Gabriel Mazzilli : centre de recherche
géologique ;
 Pôle 3D : école d'animation 2D/3D, jeux vidéo & effets spéciaux
depuis 2003 ;
 l'Institut de Formation en Soins Infirmiers du Centre hospitalier de
Roubaix;
 le groupe EDHEC, composé notamment de l'Ecole supérieure de
management des entreprises (ESPEME) et de EDHEC Business School,
classée 3e meilleure Ecole de commerce en France en 2017 et 14e en
Europe110;
 l'U.M.D (faculté dans le domaine du commerce) ;
 la haute école de mode et de stylisme ESMOD ;
 l'école nationale de police, ENP ;
 l’École nationale de la protection judiciaire de la jeunesse depuis
octobre 2008 ;
 l'Institut du marketing et du management de la distribution ;
 le CFA-BTP qui prépare aux métiers du bâtiment ;
 l'E.S.AA.T, l'École Supérieure des Arts Appliqués et Textile ;
 le Groupe CEPRECO111, qui regroupe 2 écoles consulaires de la CCI
Grand Lille, l'ESDM (École Supérieure de Design et de Merchandising) et
l'ESVA (École Supérieure de la Vente et des Achats) ;
 l'École de reconversion professionnelle André-Maginot112
 Le lycée Jean-Rostand (BTS Audiovisuel, BTS Photographie, BTS
Informatique).
 ArtFX, école spécialisée en effets 3D basée à Montpellier, qui ouvrira une
nouvelle antenne à Roubaix en septembre 2020113
À l'exception notable du groupe EDHEC, installé dans un campus boisé qui lui est
spécifique, ces différents établissements sont dispersés dans le tissu urbain, du
centre-ville surtout. Nombre d'entre eux occupent d'anciennes usines ou autres
bâtiments issus de l'activité textile. Une autre ancienne usine (Vanoutryve) accueille
le groupe Pôle 3D, site d'excellence spécialisé dans les industries créatives du
numérique.
Le Campus de la Gare (situé à proximité de la Gare de Roubaix) construit à partir de
2015 et en constant agrandissement, regroupe dans des locaux ultra-modernes les
composantes roubaisiennes de l'Université de Lille, ainsi que des résidences et
restaurants universitaires, ou encore des hôtels.
Santé[modifier | modifier le code]
La Ville de Roubaix est membre du Réseau français des Villes-Santé de
l’OMS depuis 2001. Ce réseau vise à agir sur les inégalités de santé en France et à
soutenir les initiatives d'actions publiques en faveur de la santé pour tous114. La Ville
bénéficie de plusieurs organismes de santé publique:

 Le centre hospitalier de Roubaix.


 La Clinique du nouveau monde, une clinique psychiatrique qui dépend de
L'établissement public de santé mentale (EPSM) de l'agglomération lilloise
 Un Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique qui accueille les enfants
et adolescents autistes.
 Le Relais, un centre de soins pour toxicomanes.
 7 centres médico-psychologiques
 Le Service de Prévention Santé Roubaix-Tourcoing qui rassemble la
contraception, la vaccination, le dépistage VIH et hépatite, et l'aide à l’arrêt
du tabac115.
Sports[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Sport à Roubaix.
Le Stab Vélodrome couvert

Cette section doit être actualisée.


Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais
passés. Améliorez-la ou discutez-en.
La ville est connue internationalement pour être l'arrivée de la course cycliste
du Paris-Roubaix, qui se tient le deuxième dimanche du mois d'avril. Roubaix
dispose de deux vélodromes, particularité unique en France, situés dans le Parc des
Sports, énorme complexe sportif à l'est de la ville.
Roubaix a également été une étape presque incontournables du Tour de
France jusqu'en 1994, tradition avec laquelle elle a renoué en accueillant l'arrivée de
la 9e étape du Tour de France 2018.
Mais la ville recèle également de nombreuses autres pépites du sport.

 Athlétisme : la ville de Roubaix compte un club d’athlétisme (le Roubaix


Athlétisme) et un club de marche athlétique (le Club des marcheurs de
Roubaix) qui organise chaque année à la mi-septembre les 28 heures
internationales de Roubaix à la marche.
 Aviron : Émile Delchambre, Henri Bouckaert, Henri Hazebrouck, Jean
Cau et Charlot, membres du Cercle de l’Aviron de Roubaix
furent champions olympiques en quatre avec barreur en 1900.
 Badminton : Issu de l'Association Sportive Cartigny Oran (ASCO), le
Badminton Club Roubaix est créé le 02 avril 1992. Affilié à la Fédération
Française de Badminton depuis 1995, club formateur et reconnu, labellisé
4 étoiles dans le cadre des Écoles Française de Badminton. Depuis sa
création, le club participe activement à la dynamique de la vie locale au
travers de sa lutte contre l'isolement de la pratique sportive et sa politique
d'ouverture à tous les publics. Il évolue actuellement en Pré-Nationale.
 Boxe : Roubaix compte 3 clubs de boxe dont le Boxing club de Roubaix,
grand club national qui compte comme champion, Maïdin Elgarni, triple
champion de France dans la catégorie Légers.
 Cyclisme : le vélo club de Roubaix est un des grands clubs formateurs du
cyclisme (piste et route), de nombreux champions olympiques français y
ont fait leur formation comme Arnaud Tournant. Le club est l’organisateur
de la classique du le Paris-Roubaix dont l’arrivée se déroule au Vélodrome
André-Pétrieux.
 Cyclo-cross : Roubaix a accueilli quatre manches de la Coupe du monde
de cyclo-cross en (2008-2009, 2009-2010, 2012-2013, 2014-2015).
 Escalade : le club d'escalade Bou'd'brousse depuis 1993.
 Escrime : Le Cercle d'escrime de Roubaix représente un des clubs les
plus importants de France, spécialisé en sabre, il a déjà figuré sur le
podium des championnats de France. Il possède des tireurs internationaux
notamment Saoussen Boudiaf qui a été sacrée championne d'Europe
junior 2013 à Moscou et vice championne d'Europe avec l'équipe de
France
 Football : Roubaix a brillé en football en division professionnelle lorsque
ses clubs ont su s’unir à ceux de Tourcoing : CO Roubaix-Tourcoing. En
1933, la finale de la Coupe de France de football a opposé deux clubs
roubaisiens : l’Excelsior Athlétic Club de Roubaix contre le Racing Club de
Roubaix. L’Excelsior a gagné 3 à 1.
 Futsal : Roubaix AFS en Division 1 et Roubaix Futsal en Division 2.
 Marche athlétique : L'une des plus longues courses de cette discipline se
dispute à Roubaix chaque année, les 28 h de Roubaix. Elle accueille l'élite
de ce sport autour du parc Barbieux. Le record actuel est de 255 km sur
les 28heures. La course fêta sa 60e édition en septembre 2013.
 Rugby à XV : Le Rugby Club Roubaix.
 Rink hockey : Le club des Patineurs de Roubaix, actuellement en 2e
division nationale116,117.
 Taekwondo : Roubaix compte 2 clubs de Taekwondo : Taekwondo
Hapkido au Cul-de-Four et Taekwondo Fresnoy-Mackellerie
 Échecs : Le club Roubaix-Echecs, siégeant au pôle ressource jeunesse
Laennec rue Joseph Dubar a vu le jour en décembre 2014 grâce à
l'initiative d'Eleuthère Moreau, président du Comité Départemental du Jeu
d’Échecs (CDJE59).
 Aïkido: Roubaix propose un club d'Aikido membre de l'UFOLEP avec des
entraînement pour enfants et adultes dans le style Kobayashi.
Cultes[modifier | modifier le code]
Les Roubaisiens disposent de lieux de culte suivant leur religion; la majorité des
Roubaisiens suivant une religion sont majoritairement catholiques (regroupés en six
paroisses), puis musulmans (regroupés en sept mosquées). Les minorités
concernent les protestants qui suivent différentes dénominations, les bouddhistes
regroupés en cinq petits lieux de culte et enfin quelques familles israélites.
Culte bouddhiste[modifier | modifier le code]
La ville de Roubaix abrite cinq temples bouddhistes :

 La pagode laotienne Lao Bouddha-Viharn, boulevard de Strasbourg ;


 La pagode lao-thaï Wat Bouddha Bouxa Voramahavihaan, rue Favreuil ;
 La pagode khmère Wat Raksmeysamaki, rue Horace Vernet ;
 La pagode thaïlandaise Wat Yanwattanaram (thaï : วัดญาณวัฒนาราม), rue
de Lannoy ;
 La pagode vietnamienne Chúa Hô QuÓc, rue Daubenton.
Culte catholique[modifier | modifier le code]
Église Saint-Martin, de nuit.
La ville de Roubaix comprend plusieurs lieux de culte catholiques regroupés en cinq
paroisses, dont :

 Église Sainte-Élisabeth dite du Tilleul (paroisse de la Fraternité), rue Henri


Lefebvre ;
 Église Saint-François (paroisse Bienheureux Charles de Foucauld), rue
Saint-Joseph ;
 Église Saint-Jean-Baptiste (paroisse de la Trinité), boulevard du Cateau ;
 Église Saint-Joseph (paroisse Bienheureux Charles de Foucauld), rue de
France ;
 Église Saint-Martin, Grand Place ;
 Église Saint-Michel (paroisse de la Trinité), avenue Cordonnier ;
 Église Notre-Dame-de-Lourdes (paroisse de l'Épiphanie), rue de l'Avenir ;
 Église du Saint-Rédempteur (paroisse de la Fraternité), rue Bourdaloue ;
 Église du Saint-Sépulcre (paroisse Bienheureux Charles de Foucauld),
place d'Amiens ;
 église Notre-Dame, rue des Écoles.
 Église du Sacré-Cœur (paroisse Bienheureux Charles de Foucauld),
boulevard de Strasbourg ;
 Église Sainte-Bernadette (paroisse Notre-Dame de l’Alliance), avenue
Alfred Motte ;
 Église de la Sainte-Famille, rue de Mazagran (le Hutin).
 Église Notre-Dame de Czestochowa, Grande Rue.
 Église Saint-Vincent-de-Paul de la mission catholique italienne, rue
Danemark.
 Chapelle des Clarisses, rue Wasquehal.
 Chapelle du cimetière, place Chaptal.
 Chapelle de la Fraternité, avenue Julien Lagache (les Trois Ponts).
 Chapelle dite Pellevoisin, rue de Leers (salle polyvalente).
 Chapelle du lycée catholique Saint-Rémi, rue Notre-Dame des Victoires.
 Chapelle de l'école Saint-Louis, avenue des Nations-Unies.
 Chapelle Notre-Dame de la Potennerie, rue de la Potennerie.
 Chapelle du Clos Saint-Jean, rue Saint-Jean.
Culte israélite[modifier | modifier le code]
La présence d'une pratique cultuelle juive à Roubaix remonte à 1878118, lorsqu'un
temple voué au culte israélite est ouvert au numéro 51 de la rue des Champs 119.
Depuis sa destruction dans les années 2000119, la ville n'abrite plus aucun lieu de
culte israélite120. Roubaix est la plus grande ville de France sans synagogue.
Culte musulman[modifier | modifier le code]
À côté de quelques salles de prières, la ville de Roubaix accueille sept lieux de culte
musulman :

 La mosquée Salafi Abou Bakr Essedik, place Faidherbe (un projet de


construction est en cours pour déplacer la mosquée derrière les bâtiments
de la Condition publique)121 ;
 La mosquée Arrahma, rue d'Anzin ;
 La mosquée Bilal, rue de l'Épeule, inaugurée en 2012, elle peut accueillir
2 000 fidèles122 ;
 La mosquée turque123 Eyüp Sultan, rue de Daubenton ;
 La mosquée tabligh124 Da'wa, rue Archimède. Le nom de la mosquée est
évoqué dans différentes affaires criminelles dont celle du Gang de
Roubaix125,126
 La mosquée Sunna, rue Saint-Maurice ;
 La mosquée Er-Rahma, rue de Croix.
Culte protestant[modifier | modifier le code]

Temple protestant de Roubaix

 Temple de la rue des Arts de l'Église protestante unie de France,


anciennement réformé (achevé en 1871)127 ;
 Église évangélique baptiste, rue du Collège ;
 Église évangélique pentecôtiste Vie Nouvelle, rue de Saint-Antoine.
 Église évangélique assemblée de Dieu, Grande Rue.
 Église évangélique source de vie, rue de Rocroi.
 Église évangélique Lumière des Nations, boulevard de Reims.
 Centre David, rue du Luxembourg.
 Église évangélique l'Union, rue de Tourcoing.
 Roubaix comprend en plus une dizaine de salles de prières évangéliques
accueillant de quarante à une centaine de personnes122.
Témoins de Jéhovah[modifier | modifier le code]

 Salle du royaume, rue de Lannoy.


 Salle du royaume, rue Colbert.

Économie[modifier | modifier le code]


Ouvriers d'une usine Motte de Roubaix en 1910.
La position économique de Roubaix depuis la fermeture de nombreuses usines et la
régression des emplois dans la ville, associée à une forte population d'ascendance
ouvrière, en font une ville pauvre.
Roubaix demeure cependant un important pôle d'emploi, même si beaucoup de
ceux-ci ne correspondent pas au niveau de qualification de la population résidante.
Textile[modifier | modifier le code]

Peignage Motte à Roubaix.

Porte monumentale du grand palais des industries


textiles à l'exposition internationale du Nord qui s'est tenue à Roubaix en 1911.
Roubaix est appelée le « Manchester français » au XIX siècle, rivalisant et même
e

dépassant la puissance textile anglaise.


Les ateliers textiles se développent beaucoup aux XVII et XVIII siècles. Il se crée de
e e

véritables dynasties de marchands-fabricants roubaisiens dont demeure aujourd’hui


« Schlumberger » de NCS dans les quartiers limitrophes avec Tourcoing. En 1820,
la machine à vapeur fait son apparition ; en 1843, ce sont les self-acting mules grâce
à Louis Motte-Bossut permettant le développement des grands ateliers mécaniques.
À la fin du XIX siècle, le rayon d’action de la ville s’étend au monde entier. À
e

l’Exposition universelle de 1889 à Paris, huit maisons roubaisiennes sont


représentées. En 1911, Roubaix, centre européen du textile, reçoit la visite du
président Armand Fallières. C'est l’apothéose : la ville héberge l’Exposition
internationale du textile et son hôtel de ville, œuvre de Victor Laloux édifié à la gloire
de l’industrie textile, est inauguré. Cette grande prospérité économique liée en partie
à la révolution industrielle n’est pas sans engendrer des conditions de travail
difficiles.
Les quatre années d’occupation allemande durant la Première Guerre
mondiale (1914-1918) laissent Roubaix nue et décharnée. Tous les stocks, tous les
outils, beaucoup d’hommes ont disparu, soixante-quinze victimes sont d'ailleurs
recensées à l’École nationale supérieure des arts et industries textiles (ENSAIT) de
Roubaix. L’industrie textile est exsangue. Pourtant, en 1929, Roubaix a retrouvé sa
place de capitale du textile. La crise de 1929 survient, puis les grèves de 1931-1932.
À partir de 1970, les difficultés s’accumulent sur l’industrie textile roubaisienne. Les
dirigeants n’ont pas vraiment investi dans les textiles synthétiques ; le matériel de
production est trop vieux pour soutenir une nouvelle course à la rentabilité. La
France commence à sentir la concurrence des ateliers des pays du Tiers Monde, où
les entreprises emploient une main d’œuvre bon marché sans avoir à supporter de
cotisations sociales. Les usines textiles ferment à Roubaix à partir de 1975 et leur
matériel est souvent vendu dans ces pays où la production est délocalisée. La ville
s’enfonce dans le marasme et le chômage. La Lainière de Roubaix (Prouvost)
employant plus de dix mille personnes encore au début des années 1970 ferme
définitivement au tout début des années 2000.
S'il ne reste quasiment plus de production textile d'habillement, il subsiste en
revanche des entreprises de production de textiles techniques de référence
(Westafrance).
Par ailleurs, de nombreuses entreprises de référence de l'habillement sont encore
basées sur Roubaix et font de la vente (La Redoute (Famille
Pollet), Camaïeu, Okaïdi, Happychic ou Damart). Si la production est désormais
réalisée à l'étranger, la conception des produits reste réalisée à Roubaix.
Depuis 2013, Roubaix accueille sur le site de l'Union le Centre Européen des Textile
Innovants, un équipement de premier plan permettant aux entreprises de textile
techniques de la région de disposer d'un laboratoire d'essai partagé.
La ville voit également revenir depuis quelques années une nouvelle dynamique
textile, avec par exemple l'implantation d'un site de Showroomprive.com dans le
quartier de l'Alma en 2015128, la création du Tiers lieu Plateau Fertile consacré au
textile ou encore le retour très symbolique des ateliers de l'entreprise Vanoutryve
dans sa ville d'origine en 2018129.
Pour répondre aux enjeux de la production de masques sanitaires pendant la crise
du Covid-19, un atelier de production locale de masques a été créé dans une
ancienne usine textile employant 200 personnes dans le cadre du projet Résilience130.
La pérennisation du projet illustre également le mouvement de relocalisation de
l'industrie textile.
Assurances[modifier | modifier le code]
Le siège du courtier en assurances Verspieren a été longtemps situé à Roubaix mais
a déménagé en 2008 à Wasquehal dans la ZAC du Grand Cottignies. Actuellement
sur ce même site est installé le siège régional de l'assurance Swiss Life.
Commerce[modifier | modifier le code]
Depuis les années 1980, la ville de Roubaix tente à l’image de Troyes de devenir
une place importante du tourisme d’achat. Le précurseur de ce mouvement
est L’Usine, située dans une ancienne usine, il est désormais rejoint par le centre Mc
Arthur Glen.
Économie circulaire[modifier | modifier le code]
Dans la suite de sa politique zéro déchet, la ville ambitionne de devenir un leader de
l'économie circulaire sur son territoire. En février 2019, elle a été une des 20
premières villes et territoires en France à recevoir le label French Impact,
reconnaissant les dynamiques spécifiques Roubaix en terme d'innovation sociale et
d'économie circulaire131.
Nouvelles technologies[modifier | modifier le code]

 Siège de la société OVH, leader européen du cloud, entreprise en forte


croissance, considérée comme la plus grosse licorne française, et dont le
dirigeant Octave Klaba a été désigné comme entrepreneur de l'année
2017132.
 Siège de la société Ankama (au sein de la Plaine Image), studio de
création multimédia touchant le jeu vidéo, l'animation, la bande-dessinée,
etc. De par son échelle et son importance dans ces domaines elle
constitue un atout pour la ville de Roubaix.
 Cluster Bl@nchemaille, consacré au commerce en ligne, piloté
par EuraTechnologies, créé en 2015.

Patrimoine architectural[modifier | modifier le code]


Depuis 2001, la ville de Roubaix est classée ville d’art et d’histoire.
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Liste des monuments historiques de Roubaix.

Architecture religieuse[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Martin.
Façade de l'église Saint-Baptiste.

 L’église Saint-Martin, la plus ancienne de la ville, dont l’origine pourrait


remonter au IX siècle (vers 881-887). Elle a été reconstruite de 1468 à
e

1521, à l’exception du chœur, et totalement remaniée et agrandie vers


1848 par Charles Leroy, architecte de la cathédrale de Lille. La chapelle
Saint-Pierre datait de 1468, celle de Sainte-Croix de 1493, la tour de 1471,
le doxal de 1654, la sacristie de 1734, les fonts baptismaux de 1824. Elle
contient quatre monuments funèbres, un tableau de Van Audenaerd et
trois de Watteau. Un fragment du mausolée du dernier seigneur de la
maison de Roubaix, mort en 1498, est conservé à la bibliothèque de la
ville. L'église Saint-Martin a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des
monuments historiques en 2009133.
 La chapelle des Carmélites, bâtie en 1830134.
 L'église Notre-Dame, consacrée en 1846, érigée en paroisse en 1849.
Désacralisée en 1983, inscrite aux monuments historiques en 1983135.
 L’église Saint-François, dite des Pères récollets, achevée en 1860136.
 L’Église Sainte-Élisabeth dite du Tilleul, dont la première pierre a été
posée le 3 juin 1860 et achevée en 1863 (style néo-roman), inscrite aux
monuments historiques en 2014137.
 L'église Saint-Joseph, église néo-gothique achevée en 1878, selon les
plans de Jean-Baptiste Bethune. Classée au titre des monuments
historiques en 1993138, restaurée en 2016.
 Le temple protestant de style néo-roman, construit en 1871, inscrit aux
monuments historiques en 2012, dont la façade a été restaurée en 2022139.
 L'ancien couvent des Clarisses, construit en style néo-gothique par
le baron Bethune en 1874-1876, inscrit aux monuments historiques en
2010140
 L'ancien couvent de la Visitation, construit en style Renaissance italienne
par Paul Destombes en 1877-1882141.
 L'église Saint-Jean-Baptiste, construite en 1887-1890, inscrite aux
monuments historiques en 2014142.
Roubaix possédait diverses chapelles dont il ne reste que le souvenir :

 La chapelle du Saint-Sépulcre, fondée en 1463 par Pierre de Roubaix,


démolie en 1844143.
 La chapelle de l'hôpital Sainte-Élisabeth, fondée en 1488 par Isabeau de
Roubaix qui y fut enterrée et dont on conserve à la bibliothèque de la ville
trois livres d'heures, dont l'un comporte dix-sept miniatures attribuées à
Vanderheyden ou à ses élèves144.
 La chapelle Saint-Georges-et-Saint-Sébastien, fondée au XV siècle par
e

Pierre de Roubaix pour les compagnies du Serment, archers et


arbalétriers, démolie en 1711144.
 La chapelle Saint-Joseph de Fonienoit, dont on ignore l'origine. Elle
existait encore en 1790144.
 La chapelle Carette, dédiée à Notre-Dame d'Assistance, bâtie en 1718,
démolie en 1858144.
Architecture industrielle[modifier | modifier le code]
Le patrimoine industriel d'abord, puis plus domestique a fait dès le début de ces
années l'objet d'un intérêt croissant, d'abord limité à des spécialistes extérieurs et à
des cercles locaux restreints, comme l'association art action, avant de conquérir un
large public. De prestigieux bâtiments ont ainsi été préservés et réutilisés à des fins
d'abord surtout d'équipements publics culturels ou éducatifs avant d'être réinvestis à
usage résidentiel145 :
 usine Motte Bossut, devenue les Archives Nationales du monde du travail
 usine Roussel, abritant notamment les studios des Ballets du nord
 usine Lepoutre, transformée en pépinière d'entreprises
 usine Delattre, transformée en école nationale de protection judiciaire de la
jeunesse (ENPJJ)
 usine Toulemonde, accueillant l'UFR LEA et des logements
 usine Cavrois-Mahieu, transformée en centre d'entreprises
 condition publique, devenu fabrique culturelle
 ensemble d'usines Vanhoutryve, pour partie sur Tourcoing, devenu la
Plaine Image
 usine Corda (la "minoterie"), transformée en immeuble à appartements
 etc.
À ces bâtiments proprement industriels, il faut ajouter La Piscine - musée d'art et
d'industrie André Diligent .
Les châteaux d’industrie, les courées, en particulier :

 L'ancienne filature de coton et de laine Motte Bossut et Cie fondée en


1843. Réhabilitée, elle héberge aujourd'hui le Centre des archives du
monde du travail. Elle a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des
monuments historiques en 1978146.
 La Condition publique, ancien bâtiment de conditionnement de la laine des
années 1900, inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments
historiques en 1998147.
 L'usine textile Delattre, construite en 1840, rue du Curoir, inscrite à
l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1998148.
 La Teinturerie Millecamps, des années 1890, rue Philippe-Lebon, inscrite à
l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1998149.
 Les courées Dubar et Dekien, rue Jean-Moulin et rue Chanzy, des années
1840 à 1880, inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments
historiques en 1998150.
 L’Usine Wibaux-Florin, usine de tissage Filature Teinture reconstruite en
1892151
 L'hôtel Auguste-Lepoutre, construit durant les années 1880 pour Amédée
Prouvost, au 301 de l'avenue des Nations-Unies, exemple de maison
d'industriel inscrite aux monuments historiques en 1999152.
 L'Usine, ancienne usine textile, reconvertie en centre commercial.
Architecture civile[modifier | modifier le code]
Vers le milieu du XV siècle, Pierre de Roubaix fit bâtir un château-fort entouré d'une
e

double enceinte de fossés. Une rue traverse maintenant l'emplacement de cette


forteresse qui, durant trois siècles, servit de refuge aux habitants quand le territoire
était envahi.
La Gare de Roubaix

L'Hôtel de Ville

 La gare de Roubaix.
 Le cimetière de Roubaix, représentatif d’une époque marquée par
l’influence des grandes familles industrielles.
 La Piscine, transformée en musée d’art et d’industrie par Jean-Paul
Philippon. Édifiée entre 1927 et 1932 par l’architecte lillois Albert Baert,
elle est fermée en 1985 pour des raisons de sécurité. Réhabilitée, elle
abrite désormais, sur onze mille mètres carrés, les collections des Beaux-
Arts et des Arts Décoratifs du musée d’art et d’industrie de Roubaix, fermé
au public en 1940.
 Le palais de justice, dit hôtel Pierre-Catteau, des années 1880, inscrit à
l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1998153.
 L'hôtel Prouvost, de 1878, qui héberge aujourd'hui la caisse primaire
d'assurance maladie, inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments
historiques en 1998154.
 L’hôtel de ville, œuvre de l’architecte Victor Laloux, inauguré en 1911.
Hymne à la gloire de l’industrie textile, elle est notamment remarquable par
sa frise qui présente six tableaux illustrant les différents aspects du travail
de la laine et du coton (la récolte du coton et la tonte de la laine, le lavage
et le peignage, la filature, le tissage, la teinture et les apprêts et la
manutention finale). Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des
monuments historiques depuis 1998155.
 Le rang de 17 façades de maisons bourgeoises entre les no 52 et 88 du
boulevard du Général-de-Gaulle, inscrites à l’inventaire supplémentaire
des monuments historiques en 1998156.
 La maison du peintre Rémy Cogghe, 22 rue Rémy-Cogghe, construite de
1893 à 1897 par l’architecte roubaisien Paul Destombes, inscrite à
l’inventaire des monuments historiques en 1998157.
 La maison et cabinet de l’architecte Pierre Neveux, construite par lui-
même en 1935, 40 rue Anatole-France. Contemporaine de la villa
Cavrois de Robert Mallet-Stevens, elle associe des éléments de modernité
et d’Art déco et a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques en
1998158.
 La maison connexe au 42 rue Anatole-France, par l'architecte Pierre
Neveux159, inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 2015
 L'École nationale supérieure des arts et industries textiles (ENSAIT) dans
un vaste bâtiment de 1889 inscrit à l’inventaire des monuments historiques
en 1989160.
 L'ancienne salle de gymnastique La Roubaisienne, rue Chanzy, de 1876,
inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en
1997161.
 L'hospice Barbieux, de 1894, qui renferme en son centre un jardin de
Georges Aumont, paysagiste du parc Barbieux, inscrit à l’inventaire
supplémentaire des monuments historiques en 1998162.
 Le centre hospitalier de Roubaix.
 Le Discobolos, sculpture de Wim Delvoye à l'angle de la rue Saint-Antoine
et de l'avenue des Nations-Unies, commandé par des habitants du Comité
de quartier de l'Hommelet.
 En septembre 2023, la Région Hauts-de-France inaugure à Roubaix un
nouveau stade nommé le stade Carihem, un complexe de rugby qui est,
selon La Voix du Nord, "l’un des plus importants complexes de la
région"163,164,165.
Espaces naturels[modifier | modifier le code]

Le Canal de Roubaix

 Le parc Barbieux, d’une superficie de trente-quatre hectares, aménagé


entre 1879 et 1905, à la suite de l'échec du percement du canal de
Roubaix par le sud de la ville. Il présente 60 espèces différentes. C'est le
plus grand parc classé Jardin Remarquable dans les Hauts-de-France.
 Le Square Catteau, jardin d'un hectare et demi, dessiné par le paysagiste
Georges Haumont en 1880, et conçu à partir des eaux de la rivière du
Trichon. Ouvert au public en 1891, il était l'ancien parc privé de Pierre
Catteau, industriel roubaisien. À sa mort en 1888, son hôtel particulier
devient Palais de Justice et tribunal de commerce. Le bâtiment et son
jardin sont inscrits Monuments historiques.
 Le Canal de Roubaix, autrefois construit pour subvenir aux besoins
logistique des usines. Réhabilité en 2009 et rouvert à la navigation fluviale,
il devient aujourd'hui un axe structurant de verdure et de biodiversité dans
la ville. De nombreuses personnes utilisent le parcours du canal de
Roubaix pour y pratiquer du sport. On y rencontre cycliste, coureur.
Cimetière[modifier | modifier le code]
 Le cimetière de Roubaix est mis en service en 1849 dans le fief de la
Bourde. Y sont inhumés, Henri Carette, Rémy Cogghe, Mamadou Michel
N'Diaye, Jean-Baptiste Lebas, Eugène Motte, Louis Motte-
Bossut, Amédée Prouvost, Victor Provo, Marcel Vanco. Il possède
également un carré militaire.

Allée de chapelles.

Calvaire et crypte des doyens et curés des paroisses de Roubaix.

Monument aux morts du carré militaire du cimetière de Roubaix.

Allée de chapelles.

Monument dédié aux victimes du travail, cimetière de Roubaix.


Vie culturelle[modifier | modifier le code]
Musées[modifier | modifier le code]

La Piscine, Musée d’art et d’industrie.


La Piscine[modifier | modifier le code]
La Piscine, Musée d'art et d'industrie, un des plus beaux musées des Hauts-de-
France et sans doute un des plus attachants166 présente, autour de l'ancien bassin de
la Piscine Art-Déco construite en 1930 une grande collection de sculptures et
peinture des XIXe et XXe siècle. Il est également riche d'une très grande collection
de textiles et de céramiques.
Agrandi en 2018, le musée de la Piscine présente désormais également 3 nouveaux
espaces: une salle consacrée à l'histoire de Roubaix, l'atelier Bouchard qui
recompose en l'état l'atelier du sculpteur tel que laissé à sa mort, ainsi qu'un espace
consacré au Groupe de Roubaix. Depuis son agrandissement, le musée dépasse les
300 000 visiteurs/an167, se positionnant ainsi comme le 1e musée de la Métropole et
le 2e de la région en nombre de visiteurs.

Un métier Jacquard.
La Manuf[modifier | modifier le code]
La Manufacture des Flandres ou musée du Jacquard histoire du tissage et de la
technique Jacquard de 1804 à nos jours, avec une quinzaine de métiers à tisser en
fonctionnement168. Cet équipement, qui fait déjà figure de plus important musée textile
de la Métropole Européenne de Lille, doit devenir dans les prochaines années le
musée Textile de référence dans les Hauts-de-France.
Archives nationales du monde du travail[modifier | modifier le code]
Inaugurées en 1993 sous le nom de Centre des archives du monde du travail,
les Archives nationales du monde du travail sont logées dans l’ancienne filature
Motte-Bossut, construite entre 1862 et 1891, inscrite à l’inventaire supplémentaire
des monuments historiques depuis 1978.
Salles de spectacle[modifier | modifier le code]
La Condition Publique
La ville présente une offre culturelle foisonnante et très variée en divers lieux,
souvent chargés d'histoire :

 La salle du Colisée, conçue par l'architecte Édouard Lardillier169 et édifiée


en 1951 au coeur du quartier de l'Epeule. L'établissement abrite le Centre
chorégraphique national Roubaix - Nord-Pas-de-Calais, dirigé de 2004 à
2013 par Carolyn Carlson. Il propose une programmation riche et
éclectique qui en fait une des salles de spectacles de référence de la
métropole.
 La Condition publique est un centre culturel situé dans un bâtiment
industriel de 1902 qui était destiné au conditionnement de la laine et des
soies et au contrôle de la qualité des textiles avant leur vente. Lieu ouvert
au coeur du quartier populaire du Pile, on y trouve un fablab, un
restaurant, une ruche d'entreprises, ainsi que de grands espaces flexibles
où sont organisés des concerts, et de nombreuses expositions. C'était une
des Maisons folies de Lille 2004,
 Le théâtre de l'Oiseau Mouche, est un lieu ouvert, accueillant en
résidences la compagnie de l'Oiseau Mouche170, compagnie d'acteurs
salariés en situation de handicap. De nombreuses spectacles y sont
représentés, dans le cadre d'un programme ouvert et flexible. Le site
accueille également un restaurant tenu également par des personnes en
situation de handicap.
 La Cave aux Poètes est depuis 1994 une salle de concerts atypique à
Roubaix. Elle propose une programmation artistique éclectique et pointue,
des actions culturelles innovantes à viseée sociale et pédagogique, et
l’accompagnement et le soutien de groupes de musique régionaux et
émergents.
 Le Gymnase, lieu emblématique qui accuellait autrefois la société de
gymnastique La Roubaisienne, abrite depuis 2003 le Centre
chorégraphique national Roubaix - Nord-Pas-de-Calais qui œuvre au
soutien et au maillage du secteur chorégraphique sur la métropole lilloise,
et sur la région. Lieu de pédagogie et de recherche, il organise 3 festival
annuels: le Grand Bain, les Petits Pas et NEXT. Le lieu est inscrit depuis
1997 à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.
Cultures urbaines[modifier | modifier le code]
En quelques années, Roubaix est devenue une ville des cultures urbaines171: Street
Art (ou Art Urbain), Street dance et parcours urbain y trouvent leur creuset et
disposent même d'un festival qui leur est consacré, #XU172.
Chaque année, la ville commande de nouvelles fresques urbaines à des artistes
renommés tels Jef Aérosol, Jimmy C, Remi Rough, Mode 2, Seher One, JonOne,
Mikostic…permettant de proposer un circuit de visite du Street Art.
Une ancienne usine a même été transformée en un atelier partagé du street art,
les Ateliers RémyCo [archive], entièrement consacré au street art.
En 2020, Corinne Masiero fonde le groupe punk rock Les Vaginites avec les
rockeuses Audrey Chamot et Stéphanie Chamot pour dénoncer les viols, incestes,
agressions sexuelles173.
Gastronomie[modifier | modifier le code]
La ville de Roubaix accueille l'entreprise César Losfeld174, entreprise d'affinage de
fromages régionaux qui a transformé d'anciennes usines textiles pour affiner
notamment la fameuse Mimolette.
Depuis 2019, la ville connait également le retour de brasseries locales fabriquant des
bières artisanales175, renouant ainsi avec un passé où la ville hébergeait de très
nombreux brasseurs - elle a connu jusqu'à une vingtaine-, dont la Grande Brasserie
Moderne, devenue Terken, disparu en 2004.
Festivals[modifier | modifier le code]

 Le Salon de la BD et des Arts Graphiques en mai176


 La Braderie de l'Art, deux fois par an en mai et en décembre
 Le Festival de l'Amitié et de la Citoyenneté en mai.
 Le Festival des Belles mécaniques (voitures anciennes) en juin
 Le Festival Zéro Déchet en juin
 Le Festival des Cultures Urbaines XU177 en septembre
 Festival Roubaix à l'accordéon en octobre
 Roubaix Comics Festival, auparavant à Lille et déménagé depuis 2019 à
Roubaix178
Radio[modifier | modifier le code]
Les stations de radio créées dans la ville de Roubaix sont les suivantes :

 Metropolys, créée en 1981 ;


 Pastel FM 99.4, créée en 1980 ;
 Radio Boomerang, créée en 1981.
Personnalités liées à la ville[modifier | modifier le code]

 Thècle de Roubaix († après 881), vierge, riche évergète et ascète de


Roubaix en Flandre française. Elle est fêtée le 20 février.
 Jean V de Roubaix (ca 1369-1449), seigneur de Roubaix, grand
chambellan de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, un des
premiers chevaliers de la Toison d'or.
 Pierre de Roubaix (1415-1493), seigneur de Roubaix.
 Auguste Mimerel (1786-1871), industriel, homme politique français, il fut
maire de Roubaix.
 Constantin Mils (1816-1886) peintre français.
 Jean Desbouvrie (1841-1920), dresseur d'oiseaux amateur et inventeur.
Médaille de vermeil et diplôme d'honneur au Concours International
d'Animaux de Basse-cour de Bergues de 1889.
 Adolphe Assi (1841-1886), militant ouvrier, personnalité de la Commune
de Paris, déporté et mort en Nouvelle-Calédonie.
 Jules Guesde (1845-1922), homme politique français, il fut député de
Roubaix.
 Henri Carette (1846-1911), ouvrier tisserand et homme politique, maire de
Roubaix en 1892 et premier maire socialiste d'une ville en France.
 Jean-Joseph Weerts (1846-1927), artiste-peintre.
 Gustave Krabansky (1852-1902), peintre.
 Rémy Cogghe (1854-1935), peintre.
 Silas Broux (1867-1957), artiste peintre.
 Anatole Odilon Bernast (1871-1904), artiste peintre.
 Louis Loucheur (1872-1931), homme politique.
 Amédée Prouvost (1877-1909), industriel et poète.
 Henri Hazebrouck (1877-1948), rameur français, champion olympique en
1900.
 Jean-Baptiste Lebas (1878-1944), homme politique, député maire de
Roubaix, ministre du Front populaire, mort en camp de concentration.
 Frères Willot, famille d'industriels
 Charles Vanden Bosch (1883-1945), Franciscain belge, aveugle de
guerre, fondateur de l'Œuvre nationale des aveugles.
 Jean Prouvost (1885-1978), industriel, patron de presse et homme
politique français, créateur de la Lainière de Roubaix.
 Léon Mathot (1886-1968), cinéaste.
 Charles Crupelandt (1886-1955), cycliste, surnommé « le Taureau du
Nord » pour son gabarit et surtout ses sprints. Il est connu pour être le seul
Roubaisien à avoir remporté Paris-Roubaix, et ce à deux reprises.
 Charles-Henry Bizard (1887-1954), peintre.
 René Dupire (1888-1948), architecte.
 Jules Dumont (1888-1943), résistant.
 Raymond Dubly (1893-1988), footballeur.
 Marie Berton-Maire (1894-1975), artiste-peintre, sculptrice et dessinatrice.
 Henri Verdun (1895-1977), compositeur de musique de film et d'opérettes.
 André François (1886-1915), international français de football.
 Henri Padou (1898-1981), champion olympique de water polo aux Jeux
olympiques d'été de 1924.
 Yanette Delétang-Tardif (1902-1976), poétesse.
 Raymond Schmittlein (1904-1974), germaniste, homme politique français.
 Maxence Van der Meersch (1907-1951), écrivain, Prix Goncourt 1936.
 Pierre Pflimlin (1907-2000), juriste, politicien.
 Albert de Jaeger (1908-1992), sculpteur, médailleur, fondeur et orfèvre.
 André Missant (1908-1977), peintre et sculpteur, vécut à Roubaix de 1936
à sa mort.
 Mamadou Michel N'Diaye (1909-
1985), marin, boxeur, résistant et chiropracteur sénégalo-français.
 Pierre Alleene, (1909-1994), haltérophile.
 Jean Sécember (1911-1990), footballeur international français.
 Viviane Romance (1912-1991), actrice.
 Roger Van Mullem (1914-1984), acteur et réalisateur de cinéma
(Maintenon Films : Les Aventures de Saturnin, La Soupe aux
poulets, Châteauvallon.
 Jules Joire (1914-1944), aviateur des Forces aériennes françaises
libres, Compagnon de la Libération.
 André Diligent (1919-2002), avocat, sénateur-maire.
 Victor Desmet (1919-2018), résistant.
 Abel Leblanc (1919-2019), peintre.
 Pierre Pierrard (1920-2005), historien.
 Gaby Verlor (1921-2005), interprète, compositrice.
 André Lips (1921-1972), accordéoniste, il est en 1938, troisième des
premiers championnats du monde d'accordéon, derrière Yvette
Horner et Freddy Balta.
 Gustave Ansart (1923-1990), député français et député européen.
 Arthur Van Hecke (1924-2003), artiste-peintre.
 Claude Talpaert (1924-2016), acteur.
 Georges Delerue (1925-1992), compositeur de nombreuses musiques de
films.
 Marguerite Tiberghien (1926), religieuse française.
 Paul Brunbrouck (1926-1954), lieutenant français qui s'est distingué lors
de la bataille de Dien Bien Phu en 1954.
 Jenny Clève (1930), actrice.
 Gérard Mulliez (1931), homme d’affaires, fondateur d’Auchan.
 René Libeer (1934-2006), boxeur.
 Ivan Renar (1937-2022), personnalité politique française.
 Pierre Delmar (1938), homme politique français.
 Gérard Vignoble (1945), homme politique, maire de Wasquehal.
 Jacques Carette, (1947), athlète de sprint.
 Chantal Ladesou (1948), actrice, humoriste.
 Bernard Arnault (1949), homme d’affaires (groupe LVMH).
 Philippe Lefebvre (1949), organiste.
 Michel Quint (1949), écrivain.
 Alex Türk (1950), sénateur.
 Jean-Luc Brunin (1951), évêque du Havre.
 Étienne Chatiliez (1952), cinéaste (La vie est un long fleuve tranquille).
 Lucid Beausonge (1954), auteure-compositrice-interprète (Le casse-
tête, Lettre à un rêveur, Africaine…).
 Les Sunlights, groupe musicale des années 1960 (Le Déserteur, Les
Roses blanches, Ne joue pas au soldat…).
 Pascale Delecluse (1956-) climatologue française.
 Roger Auque (1956-2014), journaliste, espion et diplomate.
 Benoît Duquesne (1957-2014), journaliste, présentateur.
 Wladyslaw Znorko (1958-2013), auteur et metteur en scène de théâtre.
 Marie Desplechin (1959), écrivain.
 Alain Bondue (1959), coureur cycliste.
 Pierre Dréossi (1959), manager du Stade rennais.
 Arnaud Desplechin (1960), cinéaste.
 Bruno Lesaffre (1962), nageur.
 Areski Bakir (1963), boxeur français né à Roubaix, évoluant en catégorie
poids super-plumes. Champion de France à trois reprises (1991 à 1993).
 JonOne (1963), graffeur et artiste peintre américain.
 Corinne Masiero (1964), actrice.
 Francis Pollet (1964), général de division aérienne (deuxième section) et
directeur de l'Institut polytechnique des sciences avancées (IPSA).
 Stanislas Dehaene (1965), mathématicien et neuroscientifique.
 Christophe Lamarre (1966), médecin des pauvres.
 Michel Breistroff, (1971-1996), joueur professionnel français de hockey sur
glace, mort le 17 juillet 1996 au large de Long Island aux États-Unis)
victime du crash du vol 800 TWA.
 Saïda Jawad (1973), actrice et auteure.
 Kaddour Hadadi (1976), auteur-chanteur, ancien membre de Ministère des
affaires populaires (MAP) et initiateur de HK et Les Saltimbanks.
 Karim Chakim (1976), boxeur poids super-plumes, champion
Intercontinental IBF 2006, champion de France à six reprises et champion
de l'Union européenne EBU-BU 2010.
 David Coulibaly (1978), footballeur malien, Champion de France de
division 2 avec le LOSC Lille et demi-finaliste de la CAN en 2002 et 2004.
 Karima Delli (1979), femme politique française, députée européenne.
 Bastien Lamon (1981), handballeur français.
 Daouda Sow (1983), boxeur professionnel, médaillé aux JO de Pékin.
 Mickaël Correia (1983), journaliste à Mediapart et auteur.
 Martial Mbandjock (1985), athlète.
 Seïd Khiter, (1985), footballeur franco-algérien.
 Idir Ouali, (1988), footballeur franco-algérien.
 Pierrick Gunther (1989), joueur de rugby à XV.
 Antoine Roussel (1989), joueur de hockey sur glace évoluant dans
la LNH avec l'équipe des Stars de Dallas puis des Canucks de
Vancouver179.
 Wanani Gradi Mariadi (Gradur) (1990), rappeur français du collectif
Sheguey Squaad.
 Aliou Dia (1990), footballeur français.
 Anthony Knockaert (1991), footballeur français.
 Saoussen Boudiaf (1993), escrimeuse au sabre.
 Maïdin Elgarni (1993), boxeur professionnel.
 Christoffer Mafoumbi (1994), gardien de but.
 Fantine Lesaffre (1994), nageuse.
 Moussa Niakhaté (1996), footballeur français.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Parti d'hermine au chef de gueules, et d'azur au rot de sable encadré
d'or, accompagné en chef d'une étoile du même accostée de deux
canettes d'argent et en pointe d'une navette aussi d'or, à la bordure
Blason denchée du même180.

Devise
Probitas industria.

Détail Les armoiries seigneuriales sont rétablies avec un parti des armoiries
s modernes, depuis 1859.

D'hermines au chef de gueules.


Alias Les armoiries primitives de Roubaix étaient celles de ses seigneurs, lesquels avaient gardé
celles de Guillaume de Bretagne. Après la Révolution, les Roubaisiens demandèrent des
armoiries spéciales, qui leur furent concédées en 1818 : D'azur à un rot de sable, encadré
d'or, accompagné en chef d'une étoile d'or, accostée de deux bobines d'argent; et en pointe
d'une navette d'or; à la bordure dentelée d'or.

Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]


Au cinéma[modifier | modifier le code]

 L'Aveu, de Costa-Gavras (1970)


 A Sunday in Hell, (titre original : En Forårsdag i Helvede) documentaire
danois de Jørgen Leth sur le Paris-Roubaix (1976)
 La vie est un long fleuve tranquille, d'Étienne Chatiliez, comédie (1988)
 La Vie rêvée des anges, d'Erick Zonca (1998)181
 Le Couperet, comédie dramatique de Costa-Gavras (2005)
 Entre ses mains, d'Anne Fontaine (2005)
 Un conte de Noël, d'Arnaud Desplechin, comédie dramatique (2008)
 La Vie d'Adèle – Chapitres 1 & 2, de Abdellatif Kechiche (2013), Palme
d'Or au Festival de Cannes 2013
 Trois souvenirs de ma jeunesse, d'Arnaud Desplechin, comédie
dramatique (2015)
 Les Fantômes d'Ismaël, d'Arnaud Desplechin (2017), présenté en
ouverture, hors compétition, au festival de Cannes 2017.
 Roubaix, une lumière, d'Arnaud Desplechin (2019) sélectionné au Festival
de Cannes 2019
 Plusieurs épisodes de la série Les Petits Meurtres d'Agatha Christie
Dans la littérature[modifier | modifier le code]

 1994 : Jérôme Leroy, Le Cimetière des plaisirs


 2007 : Didier van Cauwelaert, Le Père adopté
 2014 : Corinne Vérizian-Lefeuvre et Sandrine Gorez-Brienne, Visions d’un
Roubaix occupé : entre littérature et histoire

Annexes[modifier | modifier le code]


Bibliographie[modifier | modifier le code]

 Roubaix, l'imaginaire en actes par Hervé Leroy, coll. "Passages en ville"


Éditions : Light Motiv (59110 La Madeleine). Photographes : Jean-Pierre
Duplan et Eric Le Brun. Préface : Marie Desplechin. 112 pages.
 16, rue d'Avelghem par Xavier Houssin, Buchet/Chastel, 2004 - roman
- « À Roubaix, la rue d'Avelghem est empreinte de souvenirs pour le
narrateur », début du résumé de quatrième de couverture de l'éditeur.
 Question de la distribution des eaux à Roubaix par Ernoult-Bayart et Tiers-
Bonte, 2 décembre 1857, Éditeur Reboux, 1857.
 Collectif, La Piscine : Musée d’art et d’industrie André Diligent, Roubaix,
Gallimard, 2021 (ISBN 9782072819773), p. 384.
 Françoise Bosman et Martine Boisdeffre, Usine à mémoires : les Archives
nationales du monde du travail à Roubaix, Le Cherche
midi, 2008 (ISBN 9782749105161), p. 287.
 Odile Canneva-Tétu et al. et Inventaire général des monuments et des
richesses artistiques de la France, Commission régionale Nord-Pas-de-
Calais, Roubaix : une ville née de l’industrie, La Voix du
Nord, 2000 (ISBN 2843930316), p. 64.
 Michel David et al., Roubaix : 50 ans de transformations urbaines et de
mutations sociales, éd. Presses universitaires du
Septentrion, 2019 (ISBN 9782859399269), p. 296.

Notes et références[modifier | modifier le code]


Notes[modifier | modifier le code]
1. ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application
de la nouvelle définition de la ruralité validée le 14 novembre 2020 en comité interministériel
des ruralités.
2. ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en octobre 2020, celle d'aire urbaine afin
de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
3. ↑ Chanoine de Comines
4. ↑ Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des
recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les
populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de
moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les
communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par
l’Insee pour l'ensemble des communes.
5. ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les
limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique :
1er janvier 2020.
6. ↑ Au sens du recensement, sont qualifiés d'immigrées les personnes nées à l'étranger et
devenues françaises, ainsi que les personnes de nationalité étrangère nées hors de France.

Cartes[modifier | modifier le code]


1. ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes
anciennes » [archive], sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 17 juillet 2023).

Références[modifier | modifier le code]


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Voir aussi[modifier | modifier le code]


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Articles connexes[modifier | modifier le code]

 Communes du Nord
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