Vous êtes sur la page 1sur 19

Thème 1:

La recomposition du
territoire urbain en France :
métropolisation et
périurbanisation
1ère partie: Une France urbanisée et
métropolisée.
• 1). Quelles sont les dix plus
grandes villes françaises ?
• Les dix plus grandes villes
françaises sont Paris, Marseille,
Lyon, Lille, Toulouse, Nantes,
Bordeaux, Montpellier, Nice et
Strasbourg.

• 2) Quel est le poids de Paris


parmi les grandes villes françaises
?
• La ville de Paris regroupe deux fois
plus d’habitants que les autres
villes
Quelles sont les grandes métropoles
régionales ? Repérez leurs aires
d’influence.
Paris et certaines métropoles régionales
paraissent plus dynamiques : Strasbourg mais
aussi Marseille, Lyon ou Bordeaux qui sont
des villes situées loin de l’aire d’influence
directe de Paris.

4) Quelles parties du territoire


concentrent un grand nombre de
communes isolées ?

. Le Massif central, la Corse, mais aussi la


Guyane par exemple, concentrent des
communes isolées, loin des grands
pôles
• 5) Caractérisez l’aire urbaine parisienne
(taille de l’aire urbaine, de l’aire
d’influence) et montrez le poids de la
centralité parisienne.

L’aire d’influence directe de Paris est à l’echelle


nationale alors que les autres ont une aire
régionale. Elle s’étend parfois jusqu’à plus de 200
km et représente environ 1/3 de la superficie
métropolitaine : elle témoigne donc bien du
centralisme parisien.


6) En quoi ces cartes montrent-elles que le
territoire français est sous forte influence
urbaine ?
La plus grande partie du territoire appartient à l’aire
urbaine d’un pôle urbain plus ou moins important.
Lorsque ce ne sont pas les métropoles elles-mêmes, les
espaces sous l’influence de ces métropoles ou de villes
moins importantes, sont des territoires encore
partiellement ruraux dont une part importante des
habitants travaille dans le pôle urbain.
• Depuis 2007, la moitié de la population mondiale vit en
ville ; cette part ne cesse de progresser.
• L’urbanisation s’accompagne d’un processus de
métropolisation.
• En France, plus de 80 % de la population vivent dans des
aires urbaines, dont 60 % au sein d’un pôle urbain.
• La France compte 14 unités urbaines de plus de 400 000
habitants.
• L’unité urbaine de Paris rassemble plus de 20 % de la
population urbaine française (y compris les départements
et régions d’outre-mer).
• Plus de la moitié de la population française vit dans les
villes petites et moyennes.
• Définition :
• métropolisation: concentration des populations, des
activités et des fonctions de commandement

• Pole urbain : une ville centre et sa banlieue

• Aire urbaine : ensemble formé par un pôle urbain qui


concentre la majorité des emplois et sa couronne
périurbaine où réside une partie des actifs.

• Périurbanisation : extension des surfaces bâties à la


périphérie des agglomérations (lotissement, zones
d’activités, centres commerciaux)
2ème partie: Une France périurbaine
7 )De quels espaces est composée une aire
urbaine ?
Une aire urbaine est composée d’un pôle urbain et
d’une couronne périurbaine.

8)Comment ont évolué la superficie et la


population de l’aire urbaine de Toulouse depuis
1968 ?
La population de l’aire urbaine de Toulouse a
presque triplé depuis 1968. a cause de
l’augmentation du nombre de communes incluses
dans le pôle urbain et dans la couronne, englobant
en 2019 la totalité du departement

9)Pourquoi la densité (nombre moyen d’habitants


au kilomètre carré) a-t-elle diminué dans le pôle
urbain de Toulouse entre 1968 et 2019 ?
Cela s’explique par l’inclusion d’un très grand
nombre de communes périurbaines, a faible
densité par rapport aux communes du pôle urbain.
en jaune : aire urbaine
lignes noires :limites
de communes
10) chercher quels changements
interviennent sur le paysage lors de la
périurbanisation et quels problèmes
peuvent être engendrés par celle-ci ?

Le développement de l’habitat individuel


dans des zones résidentielles,
l’extension des zones d’activités, et le
développement d’espaces de loisirs
sont source de conflits d’usage
avec les activités agricoles et les
espaces «naturels » (espaces forestiers,
parcs naturels régionaux, etc.).

toul
11) Quelle place tient la voiture dans les mobilités
des périurbains en France ? Comment l’expliquer ?
La voiture tient une place très importante dans les
mobilités périurbaines. Les modes de déplacement
des péri-urbains sont majoritairement basés sur la
voiture, notamment pour aller travailler ou faire
des achats.

12) Quels acteurs font, sur le panneau, la promotion du covoiturage ? Quels arguments
peuvent convaincre les habitants de le pratiquer ?
Le Conseil Général et la commune, c’est à-dire des collectivités territoriales, font la
promotion du covoiturage.
Covoiturer permet d’économiser de l’essence, le prix des péages et de réduire l’usure de
la voiture. Cela permet de faire baisser le nombre de véhicules sur les routes limitant ainsi
l’impact des déplacements en préservant l’environnement. Covoiturer contribue
également à créer de la convivialité.
13) Quels problèmes se posent aux habitants des zones périurbaines en matière de
déplacements ?
Les mobilités domicile-travail sont longues (parfois plus d’une heure) et coûteuses, car la
voiture individuelle est indispensable (au moins jusqu’à la gare la plus proche), les
densités trop faibles ne permettant pas de développer des réseaux denses de transports
en commun. D’un point de vue environnemental, l’étalement urbain est un problème..
• Situé dans l’aire urbaine, au-delà des banlieues, aux frontières
de l’espace rural, l’espace périurbain

• Il est marqué notamment par la discontinuité du bâti.

• La périurbanisation est caractérisée par une grande diversité de


réalités territoriales et de modes de vie.

• Près de 25 % des Français vivent dans des espaces périurbains.

• Le mode de vie des habitants des espaces périurbains est


fortement marqué par la question des mobilités : pour le travail,
les loisirs, les achats, ces déplacements se font en direction de
la ville-centre.
• Le mode de vie des habitants des espaces périurbains est
fortement marqué par la question des mobilités : pour le
travail, les loisirs, les achats, ces déplacements se font en
direction de la ville-centre.

• Les formes d’habitat y sont multiples :


- implantations de surfaces commerciales, centres de
recherche, zones d’activités diverses, notamment de
logistique.
- espaces de loisirs, et d’aménagements.
- La prédominance de l’habitat individuel dans des zones
résidentielles
- l’extension des zones sont source de conflits d’usage avec
les activités agricoles et les espaces «naturels » (espaces
forestiers, parcs naturels régionaux, etc
• La photographie offre une vue d'ensemble sur la ville de Dombasle-sur-
Meurthe et la soudière créée en 1873. De la gauche vers la droite, on voit
se succéder la Meurthe, bordée par un grand bassin de décantation, la
soudière Solvay traversée par la voie ferrée, une zone d'activités récente,
puis les cités ouvrières du début du XXe s. et les extensions urbaines plus
récentes. A l'arrière-plan, s'élève le talus couvert de vergers et de bois de la
côte de l'Infra-Lias, au pied duquel coule le Sânon.
• Complément :

• L'industrie chimique a profondément marqué le paysage de la vallée de la


Meurthe comme le montre le grand bassin de décantation de forme
triangulaire visible sur la partie gauche de la photographie. Ce bassin qui a
commencé à être utilisé à partir de 1956, est presque entièrement comblé.
Les pentes du bassin sont d'ailleurs entièrement boisées. A terme, une fois
le fond consolidé, la surface du bassin pourra être réutilisée pour d'autres
usages comme c'est le cas par exemple de l'ancien bassin de la Saline, situé
entre la Meurthe et la soudière, en partie réutilisé par des courts de tennis.
Lotissements
habiter pavillonnaires (habitat
individuel)
Petits immeubles
(habitat collectif)

Se Route /
déplacer autoroute
Chemin de fer

Travailler/ usine
consommer zone d’activité(entrepôts)
Commerces
Terres cultivées
Définition l’échelle nationale :Quelques chiffres:
Les villes moyennes :
-Critère démographique: ■1/3 des quartiers prioritaires de la
politique de la ville,
-Petites villes < 20 000 habitants ■Des niveaux de qualifications
-Villes moyennes entre 20 et 200 inférieures à la moyenne,
000 habitants ■Des taux de retraités supérieurs à la
moyenne,
-Critères fonctionnelles ■Des taux de chômage assez élevés
(supérieure à la moyenne française),
-Pas de rôle régional institué ■Des taux de pauvreté supérieurs à la
-Rôle à l’échelle locale moyenne
•Action Cœur de Ville : quel bilan un an après ?
•Il y a un peu plus d’un an, Lunéville a été la première ville de France à signer, avec l’Etat, le programme Action Cœur de Ville. A quoi a servi
ce contrat ? Quelles ont été les retombées concrètes pour la cité cavalière ? Que reste-t-il encore à faire pour valider les projets entrepris ?
•Rappelez-vous ! C’était le 7 juin 2018. Alors ministre de la cohésion des territoires, Jacques Mézard validait, à Lunéville, la convention cadre
du dispositif « Action Cœur de Ville ». Objectif de l’Etat : agir en direction des villes moyennes et donner du poids aux seize projets
lunévillois présentés : relance du logement de centre-ville, redynamisation du tissu commercial, aménagements des espaces publics… Au
total, une coquette enveloppe de 26 millions d’€ d’investissements, financés pour 18 millions d’€ environ par la municipalité lunévilloise et la
Communauté de communes du territoire de Lunéville à Baccarat (CCTLB).

« Cette convention nous a mis d’emblée dans une position favorable vis-à-vis des différents services administratifs », reconnaît le maire
Jacques Lamblin. « Elle nous a permis d’avancer plus vite et d’obtenir des concours financiers plus conséquents. Pour résumer, nous avons
gagné du temps et de l’argent ».
•Prenons, pour exemple, deux chantiers actuellement menés à Lunéville : le cinéma , […]et la requalification du centre gare […]. Avec le
programme « Action Cœur de Ville », une subvention supplémentaire de 400 000 € « que nous n’attendions pas pour le cinéma » va venir
des Fonds européens.
•Autre subvention arrivée avec soulagement : celle qui concerne les travaux du secteur gare. « Pourtant, en principe, sur les travaux de
voirie, il n’y a aucune subvention d’accordée pour des villes de notre taille. Là, dans la mesure où nous sommes au croisement entre
l’aménagement de l’espace public et l’intermodalité, nous arrivons à 45 % de subventions. Ça change tout puisqu’on récupère environ 1,3
million d'€ sur les 3 millions d'€ de dépenses que coûtent ces travaux qui feront, de la gare, une véritable entrée de ville ».
•Autre soutien : celui promis pour la réhabilitation des logements avec des financements possibles pour les bailleurs privés mais pas
seulement. Alors que Lunéville s’est lancée dans le rachat des immeubles de la rue de Metz, toute une partie sera détruite pour être
reconstruite et « végétalisée. Ce sera notamment le cas avec la place Notre-Dame qui a été repensée. Ces opérations auront un coût, certes,
mais nous bénéficierons également de subventions du fait du programme Action Cœur de Ville ».
•Désormais identifiée comme ville ressource pour tout un territoire, Lunéville dispose également « une protection supplémentaire du côté de
l’administration. On ne peut pas donner d’un côté et reprendre de l’autre et on sent qu’il y a des efforts de cohérence qui sont faits par l’État
de ce côté-là. Le préfet y veille », poursuit Jacques Lamblin.
•Des bornes électriques bientôt installées
•L’est Republicain- 08 août 2019
• 15) Qu’est-ce que le programme « Action Cœur de ville » ?

• Le programme « Action Cœur de ville », lancé par l’État en


2017 en concertation avec les élus locaux, incite les acteurs
du logement, de l’urbanisme et du commerce à réinvestir le
centre des villes moyennes.

• 16) Pourquoi ce programme?


• Les villes de moins de 100 000 habitants sont en perte de
dynamisme, elles subissent la fermeture des commerces et
des services publics
• Les villes petites et moyennes sont caractérisées par
la fermeture de commerces et la diminution des
services de proximité (services de santé par exemple)

• Elles accueillent des populations fragilisées par la


crise.

• Elles sont des espaces en croissance démographique


bénéficiant de la dynamique des pôles urbains.

• Elles cherchent à se dynamiser et maintenir des


services.

Vous aimerez peut-être aussi