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CM Géographie Urbaine VACCHIANI

- A l’échelle mondiale, le futur est urbain. Plus de la moitié de la pop vit désormais dans les villes. De
30% en 1950, nous sommes mtn 55%, 65% sont prévus d’ici 2050.

- L’ambition, à partir d’une approche géographique, est de questionner les processus qui sous-
tendent les logiques d’urbanisation, à toutes échelles, tant à l’échelle mondiale qu’à l’échelle locale,
à l’échelle interurbaine comme intra-urbaine, dans différentes aires géographiques.

- En partant de la définition de la ville et de l’urbain, l’objectif est de donner une vision d’ensemble et
multidimensionnelle des villes, à travers l’étude des processus de croissance sur le temps long, des
dynamiques économiques et sociales et de leur mise en réseau, dans un contexte de mondialisation.

- L’approche comparée des villes et des régions urbaines sera privilégiée afin de mettre en évidence
les caractéristiques communes des processus en cours mais également la très grande diversités des
villes.

Système macrocéphale : une très grosse ville (Paris) autour de petites métropoles, comprenant un
gros écart (rapport 1 à 7 entre paris et Lyon).

« hypergéo » encyclopédie
Évaluation du CM : dissertation

Représentation graphique de l’évolution de la population rurale ainsi qu’urbaine, de 1950 à 2050.


Cette dernière prend le dessus dans les années 2010.
Une répartition urbaine mondiale contrastée
Des processus de croissance spatialement différenciés

Deux représentation passées (1970-1990), une actuelle (2018), puis une projection(2050).
 Croissance très forte et soudaine dans les pays émergeants, peu développés, pauvres.

Inégalités de la densité des villes en Europe Distance inter-urbaine : moins de 25km

Effet de la colonisation sur l’urbanisation : Le


choc colonial de l’Angleterre sur l’Inde a eu pour conséquences de développer énormément les villes
côtières au dépend des villes au cœur du pays qui avaient déjà connu une urbanisation.
Ces villes côtières permettaient d’accentuer le commerce avec le reste du monde, notamment grâce
aux ports et leurs flux maritimes.
Aux USA, ce sont les chemins de fer qui ont développé énormément les villes et influencé
l’emplacement des villes. L’urbanisation étant accéléré par le réseau ferroviaire, les villes
apparaissaient + loin les unes des autres. Contrairement aux premières villes européennes qui sont
apparus sans l’existence des axes ferroviaires, mais seulement un transport équestre où le relais de
poste (changer de cheval) influençait l’emplacement des villes.
La côte Ouest a connu une urbanisation importante à partir de la ruée vers l’or.

L’Afrique du Sud a connu une mode d’urbanisation similaire aux USA, développé par les mêmes
facteurs.
S’il y a continuité du bâti sur + de 200m, alors nous parlons de villes. Elle définit l’unité
urbaine, ou l’agglomération urbaine ; avec une commune centre puis communes
connectées/reliées/banlieues.
La voiture a permis la périurbanisation, développement de communes sans continuité avec celle de
la ville de proximité, créant une mobilité pendulaire (domicile-travail).
 L’aire urbaine, ou aire d’attraction, = si une commune X envoie + de 40% de sa pop active
dans d’autres communes alors nous parlons de commune urbaine.

Aire urbaine en FR (2010) Aires d’attraction des villes (2020)

L’aire urbaine peut poser problème sur l’avenir :


- Les villes doivent continuer à se développer à la périphérie, le problème de mouvement pendulaire
entraîne énormément de pollution par le déplacements quotidienne des populations, engendre un
surcoût au sein des familles, des villes pour développer les axes… Dans un cadre où le futur doit être
respectueux de l’environnement, de telles agrandissement de l’aire urbaine n’est pas souhaitable.
Villes et Systèmes de villes

Différents niveaux d’observation du fait urbain


Système de villes = ensemble de villes interdépendantes, lié par de nombreux échanges, le principal
étant la mobilité, puis circulation d’économie, infrastructures, idées, axes de transports…

- Au début du XXIe siècle, la moitié de la population mondiale habite dans les villes : est-ce un
évènement ? Un « basculement » ?
- Les villes s’étalent de + en +, les mégapoles prolifèrent au point de parler de « monstruopoles » : la
croissance urbaine est-elle durable ? Comment concilier efficacité économique, qualité de la vie
urbaine et justice sociale ? Comment réussir la « transition écologique » ?

Systèmes de villes :
- On appelle un système de villes (ou réseau urbain, ou armature urbaine) un ensemble d’unités
urbaines (agglomérations ou aires urbaines) dont les évolutions sont rendues interdépendantes
(elles se transforment d’une manière cohérente) par les multiples interactions (échanges, réseaux,
concurrence et complémentarité) qu’elles ont entre elles.
- Dans le monde moderne, ces systèmes de villes
correspondent le plus souvent au territoire des
états (les frontières, les réglementations, les
cultures, limitent les interactions externes).
- Mais, depuis très longtemps, les plus grandes
villes de chaque systèmes ou certaines villes très
spécialisées ont des interdépendances qui
dépassent les limites nationales, dans des réseaux
internationaux ou transnationaux.

Des systèmes à différentes échelles


- Le système des villes françaises L’ensemble des
400aires urbaines et des petites villes ou pôles
ruraux
- Le système des métropoles européennes Les
agglomérations ou les aires urbaines de plus de
200 000 habitants forment le système des villes
européennes.
- Un système des villes « mondiales » en
émergence interdépendance croissante entre les
mégapoles du monde développé, exemple de la
fonction financière.

Des propriétés pour chaque niveau d’observation


Ville :
- Site position absolue, coordonnées X-Y), situation (permet de replacer la ville dans son
environnement immédiat, par rapport à son pays, son voisinage, par rapport à.. en fonction
de..
- Morphologie urbaine
quelle forme elle a, dendritique, concentrique, longe une rivière
- Ambiance urbaine
emprise du bâtis, hauteur des bâtiments, espaces verts, interprétation de la ville
- Gradient centre-périphérie
+ de monde dans le centre, évolution prix du loyer/° distance
- Champ urbain
densité du bâti, attraction d’une ville sur une autre
- Composition sociale
Ségrégation sociale, s’installer dans une zone où les personnes nous ressemble
- Spécialisation économique
Nous avions au XXe siècle le développement de ville mono sectorielle, dont
l’économie se résumait à une seule activité. Cependant lorsque la demande baissait ou un
autre problème de production, la ville entière était impacté. Désormais nous observons des
villes avec un « portefeuille d’activités » conséquent, et proportionnel à la taille de la ville.
Cela n’enlève rien au fait que certaines villes aient des spécialisations dans des domaines,
mais e fonctionnent pas uniquement sur cela. Un marketing urbain est utilisé pour dynamiser
et augmenter l’attraction d’une ville, cherchant à la redorer.

Système de villes
- Hiérarchie urbaine (loi rang/taille) la deuxième ville d’une région serait 2 fois plus petite
que la 1ère, que la troisième serait 3 fois + petite que la 1ère… L’intérêt est de confronter ces
inégalités dans chacun des pays par rapport à ce modèle théorique.

Distribution rang-taille des villes (Europe, Inde, USA, Afrique du Sud)

- Trame et régularité Idée que les villes de mêmes tailles sont espacées d’une même
distance. Villes de taille similaire proposent des services similaires.

- Théorie des lieux centraux (Christaller) Notion de rareté des produits proportionnel à la
distance que l’habitant est prêt à parcourir.

- Diversité fonctionnelle Indice d’Isard, moyenne des villes françaises puis on regarde les
villes qui s’éloigne le + de cette moyenne établie. Établir un classement des villes moyennes

Temps/ moyen de transport : La mobilité des habitants en général est d’une heure par jour. Avec
une augmentation du nombre de km entre domicile-travail/ ou augmentation du temps de trajet
dans les villes. Le moyen le plus largement utilisé est la voiture.

Les interactions
- Théorie des systèmes complexes : Issu de la biologie. A certains niveaux, certaines échelles
émergent des propriétés indécelables à une échelle inférieure (Loi rang/taille).
- Interactions constitutives des formes urbaines
- Interactions constitutives des systèmes de villes : Échange de mobilité avec relation domicile-
travail, migrations résidentielles (déménagement d’un endroit A à B) qui fait naître relations entre
ces deux villes, créer une interaction.
L’espace géographique est constitué par les interactions sociales.
Les interactions construisant les villes et les systèmes de villes.
Axe sequalien : axe de seine vers l’Ouest, Faciliter d’accessibilité de Paris vers l’Ouest (accès
maritime) et peu pour l’Est.

Métropoles et mondialisation
 On nomme les villes de différentes façon.
- Mégapole : critère de la taille, statistique. Seuil à 10 millions d’habitants.

- Métropole : ville qui peut-être de taille inférieur aux mégapoles, mais qui sont assez
attractives.

- Mégalopole : Ensemble continu ou discontinue, qui contient un nbr de très grandes villes.
Vient du terme proposé par Jean Gottman à propos de la côte Est des USA (Boswasch),
Mégalopolis qui est très discontinue. Mégalopole européenne, japonaise, puis en émergence
(côte atlantique Amérique du Sud, autour de Singapour…).

- Conurbation : apparaît sous Geddes en 1915. Continuité de plusieurs villes qui se


retrouvent dans le même ensemble (Lille, Roubaix, Tourcoing).

- Ville Mondiale/ Ville Monde : Ville insérée dans les commerces transatlantiques. -> trois
villes dans le monde appartiendrait à une classe différentes : Tokyo, NY, Londres ; qui ont en
interaction très fortes avec des villes à l’international.

- AMM : Archipel Mégalopolitain Mondial (O. Dollfus) : Lien très fort avec certaines villes
dans le monde, plus fortes qu’avec ceux du même pays. La ville ne serait pas incluse
indépendamment de sa région, mais c’est tout son territoire qui est inclus dans le terme.

- Métapolis : La ville évolue sur quelque chose de + discontinue, notamment grâce à Internet.
Cela n’a pas été le cas, car les villes ont continué de se développer énormément. Cependant,
lors du confinement on a pu se donner une impression de ce modèle.

Les tâches urbaines :


Les tâches ne sont pas uniformes et régulier, mais propre à chaque ville et à ses caractéristiques.
Transition urbaine :
- Stade 1 population rurale
- Stade 2 phase d’enclenchement et explosion de la croissance urbaine
- Stade 3 ralentissement de la croissance urbaine
- Stade 4 Stabilité de la ville atteinte

Capitalisation boursière un des principaux critères pour le développement économique d’une ville, +
concentration des sièges sociaux.
* -> Nord : foyers des réseaux financiers et des marchés boursiers. Absence quasi-totale dans
l’hémisphère Sud.

Classification des villes mondiales : apparition de Johannesburg : présence de l’aéroport le +


important de l’Afrique qui permet relation avec Océanie, Amérique du Sud, Europe..
Un des critères sur la culture est le nombre de galeries d’art, de musées, cinémas.. grâce à ses
infrastructures, qui permettent de mettre la ville ou culture en valeurs.
Importance de l’innovation des villes visible par le nombre de brevets déposés,
d’écoles/universités/centres de recherches.

Économie d’agglomérations :*
Les flux aériens permettent de donner un second regard sur les relations internationales. Entre les
trajets les plus fréquents ou des trajets les plus répétés par les 7 premières compagnies mondiales.
Cela permet de montrer l‘interconnexion à travers les différents pays/continents, et surtout les
inégalités d’attractivité entre différentes villes.

La métropolisation = processus dynamique qui décrit passage d’une ville à métropole.


La taille d’une ville n’est ni nécessaire ni suffisante pour qu’une ville devienne des pôles attirant
activités/main d’œuvre/compétitivité
Processus cumulatif qui permet diversification des activités

Changer son regard sur binarité Hémisphère N-S.


Repérer relations avec nouvelles métropoles émergeantes du Sud.

*
*
*

3/ Projets de rénovation urbaine


A partir des années 70 : dégradation de l’habitat, cumul et migrants et de populations pauvres etc.

Le centre-ville est perçue comme la vitrine de la métropole, les pouvoirs publics ont alors chercher à
rénover ces centres -villes.

Dans les années 90’-2000’ un phénomène de verticalité se met en place. Cela sert à exposer la
puissance et la domination d’une ville sur un territoire national mais aussi international.

Dès le M-A en Italie, Toscane, un petit village ou des proprio construisaient déjà des tours pour
impressionner les voisions. Même phénomène avec les beffrois du Nord de la France.

Les gratte ciels vont être marquants de cette rénovation (Milan, La défense, Manhattan, La City…)

Pour ce phénomène de rénovation, des partenariats publics/privés mis en place.

Les quartiers en général autour des gares sont souvent délabrés.

4/ La métropole, une actrice sur la scène mondiale


- Modèle de gouvernance
- Exister à l’échelle mondiale

Aujourd’hui les métropoles sont faces à un double défi : pour exister elles doivent s’insérer dans des
réseaux etc.. tout en essayant de relever la deuxième défi de réduire les inégalités à une échelle
métropolitaine, locale…
Aborder les pratiques de l’espace urbain par les mobilités

1/ La mobilité dans la ville.


École de Chicago : rôle des migrations et des stratégies résidentielles dans la croissance et
l’étalement urbain
- Modèle d’organisations de l’espace urbain

A partir des années 1920’, Vague de migrations à Chicago par des Européens et d’afro-américains en
recherche de travail, notamment manufacturier. -> Conjonction de flux d’arrivées
New York = mosaïque de cultures et populations par îlots homogènes par quartiers (little italy, china
town)

2/ Rôle des espaces urbains dans les processus migratoires


- Exemple du Cameroun à travers deux villes : Yaoundé et Douala

En Afrique, système macrocéphale généralement


Cameroun : système bicéphale

Les langues parlées sont un facteur de destinations des migrations. Les migrants s’installent en
fonction

Qui fait la ville ?


Acteurs de la fabrique urbaine
La force de l’action publique
- Les pouvoirs municipaux entre dépendance et autonomie par rapport à l’État.
Les villes réussissent à se dénoter des autres par ses constructions notamment lié à la verticalité des
bâtiments, comme les beffrois dans les villes du Nord de la France.

 Notions de privilèges : sur le plan théorique, le processus de développement des villes


devraient permettre d’accéder aux mêmes possibilités que les villes voisines. Certaines
réussiront à se développer nettement plus rapidement que les autres
ce qui leur permettra d’accéder à une attractivité plus importante et diversifiée.

Certaines villes allemandes ont réussi à se doter d’une certaine indépendance (Hambourg, Brême,
puis Berlin) qui accèdent au statut de Landes (statut équivalent aux régions françaises).
Les communes ne sont pas de tailles égales et d’attractivités égales ce qui donne une hiérarchie
urbaine au sein du pays, et fait apparaître une compétitivité à un niveau multiscalaire, entre le
pouvoir différents entre régions, département, préfectures, villes…

Relative homogénéité des services entre villes en Europe : Urbanisme, logement, distribution des
accès à l’eau, électricité…
Rôle des municipalités plus importants/indépendants dans les pays scandinaves. Dans les pays de
l’Est le rôle des municipalités est sensiblement plus important mais est plus « fictif » car elles ne
possèdent que peu de moyens par rapport à la moyenne des villes européennes.

Vers des gouvernements métropolitains ?


- Extension de la commune-centre
- Coopération intercommunale
- Gouvernement métropolitain
- « Méso-niveau de gouvernement »
- « Réseau inter-institutionnel à différents niveaux territoriaux »
Certaines villes se dotent de plusieurs statuts afin de gouverner de manière différentes et + ou –
élargie des villes.

Actions « cœur de villes » pour redynamiser les centres, qui se désertent depuis ces 15 dernières
années au profit des zones commerciales.

« Villes durables » villes qui répondront à des critères sur la durabilité urbaines et de mutualiser les
différentes expériences au profit de toutes les villes. L’une test, les autres adoptent si cela est positif.

Disneyland avec Marne la Vallée : construction et développement d’un endroit principalement par
l’action d’entreprise privé.
Grandes marques permettent le développement d’un endroit en particulier
« Bercy Village » création d’un centre commercial sur une rue

Covid, mobilités et villes : quelques résultats

-> Rejet de la ville et urbanisation.


On se dit que la ville augmenterait les contaminations à cause de la proximité. Hors ce sont plus les
échanges et flux qui sont à remettre en question

Lors de l’épidémie de choléra, Londres a cartographié les contaminations au sein de la ville, au 19 e


siècle.

Urbanisation détruit des écosystèmes, ce qui à pour conséquences l’augmentation des populations
de petits animaux, comme les rats. Sauf que ces derniers peuvent être porteur de maladies.

Fermeture des lieux de rencontres, lieux ouverts.. Tout le monde est resté cloîtré chez soi

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