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Penser les villes françaises

I° Les spécificités de la ville française en Europe et dans le monde


Originalité pas à l’échelle de la ville mais au niv du syst des villes : à sa tête une
ville démesurément gde. Cas singulier de l’armature urbaine fr parmi les pays dvpt.
Peuplement urbain s’est fait ds la très longue durée et de façon continue par opposition
aux pays neufs et aux pays d’urb° duale portant les traces d’une urb° à 2 vitesses du fait
d’une colo. Hist de l’urb° en fr la met en position intermédiaire, tant pour la transition
urbaine que pour le processus de l’étalement ou de déconcentration urbaine.

A° une « anomalie » positive de la capitale


Seul pays dvpt où le pds de la plus gde ville= 7 fois celui de la 2 ème. (3 en Gb). Niv
atteint en Fr est exceptionnel compte tenu de l’étendue du terri et de la stabilité de
ses limites. Expl° : org° pol, adm, cultL précoce.
Surconcentration d’origine pol, matérialisée par le dessin des réseaux de comm°,
hyperconcentration de la gouv éco (3/4 des sièges soc des ent fr de + de 500 salariés ou
des filiales d’ent multinat). Capacité d’innovation (IDF 2/3 des organismes de rech). Acc
qual et quantitative des act et techno. RN par hab sup, salaire aussi. Seule ville cumulant
hts rev et hts salaires, disso ds les autres villes. Concentrat° déplorée de lge date,
combattue par x pol de décentralisation, indL, tertiaire par pol d’équipement des
métropoles d’équilibre puis des villes moyennes et des pays, adm. Csq pas négligeables
ms n’ont guère modifié les rapports de pds établis dep des siècles.
Bonne performance éco et sociale du terri fr : syst viable, encore ++ ac
mondialisation. Paris concu par Londres et Moscou en E mais 25 e mondiale (en plus
rattrapage par asie et afrique en pleine expansion démographique). Agglo 5 e ou 6e
mondiale : position plus stable. D’où acc de richesse et concentration des pvrs de
décisions, fct° centrales ds les réseaux de la mondialisation : éco, org° pol, manif soc de
l’innovation scientifique et culturelle (congrès, image, tourisme, foires).
Faiblesse relative des villes de 2nd rg par rapport à celle des pays euro voisins : 1
millions d’hab alors qu’autres pays ont tous des villes multimill d’où mauvais rayonnement
internat. Rappelons que ds un terri euro relativement homogène en termes de niv de vie,
le pds démo est bien corrélé à la richesse et à la capacité de rayonnement des villes.

B° une urbanisation ancienne et continue


Ancienneté et continuité de l’urb° (comme ailleurs en E de l’O), même si villes les
+ anciennes st apparues ailleurs. Ancienne car naiss de la plupart date de l’Antiquité puis
urb° sans interruption ou bouleversement majeur d’où densité forte du semis urbains :
UU espacé de 13 km en moyenne. Org° peu bouleversée par dvpt en tâches d’huile ou en
filaments de conurbations indL ds les bassins miniers du N et de l’E, ou résidentielles
sur le terri azuréen comme AU de Cannes-Grasse-Antibes-Nice. Agglo de plus de
200 000 hab regpe 40% de la pop (- qu’ailleurs) : densité des noyaux urbains car villes
anciennes marchés, centres adm, et B d’étapes nb quand transport long.
Gde étendue du terri, densité de peuplement faible comparée à l’E rhénane
(moins de 150 hab/km² alors que 800 ds le Benelux). Les très fortes densités urbaines
de la rég parisienne, les grappes urbaines littorales et la 10 aine de pôles métropolitains
périphériques apparaissent relativement dispersés ds un terri où la densité des autres
villes est bien plus faible. Ailleurs en E : acc de richesses et compét entre villes : d’où x
des villes.

C° rythme et formes d’urbanisation placent la Fr en situation intermédiaire, en Europe


du N et du S
Fin de la transition démo : 77% de la pop urbaine (terme de W Zelinski) : passage
en un s ou 2 d’un peuplement majoritairement rural, très dispersé en unités de petites
dim et relativement homo, aux fct° principalement agri, en un peuplement urbain bcp
plus concentré, fait d’unités de plus gdes tailles ms très inégales et dc hétérogènes, ac
des fct° indL et tertiaires plus diversifiées.
D’ab en Gb et Pb car croissance démo plus vive et agri + productive. 2% de
croissance de la pop urbaine ds ces pays alors que 1% en Fr au 19 e. Dépression démo
jusque mi 20e, compensation par immigration, 50% de pop urbaine en 1950, faible par
rapport à son niv de dvpt. Baby-boom, arrivés des rappatriés des anciennes colo d’où
urb° rapide et rattrape les pays d’E du N avt urb° des pays du S suite à la modernisation
éco. construct° des gds ens d’hab° et gds immeubles de logements coll, d’abord
emblématique d’unes d’une modernisation et d’un assainissement des conditions d’hab,
puis abandonnés par les classes moyennes dès 80’s, stigmatisés au profit d’un dvpt de
l’hab indL, encouragé par les pol de logement de l’époque.
Echelle nat : concentration, échelle locale de l’UU : étalement
urbain/déconcentration urbaine. (processus déjà en œuvre dès 30’s aux USA et 50’s en
Gb). Etalement urbain plus tardif en Fr ms plus précoce qu’en Esp ou I (90’s). L’ext°
spatiale à mettre en rel° ac la faible densité moyenne du pays et le dvpt de la propriété
indL.
Facteurs spé à la société et au terri fr resp du style de périurb° : préférence
pour la maison indL à rapprocher du passé rural proche, intervention de l’Etat (favo à la
construction de logement neuf). Centres villes valo alors que fort usage de la voiture
indL, faisant l’objet de protection et de rénovation avt même concept de ville durable,
d’où attract° des H et des act.

D° des villes monocentriques ?


Réf en matière de structure urbaine. X des polycentrismes : concentration des
centres comm, de services à la pop et d’act logistiques. Parfois appelées villes nvelles et
inté à l’agglo. Parfois ext° du centre d’aff ou technopôles comme plateau de Saclay ou
Sophia-antipolis.
Polycentrisme mis en valeur pour les + gdes agglo fr comme Paris, Lyon, Marseille
et Lille. Une mesure de la centralité, fondée sur la concentration en établissements de
commerce et de services, montre que si le centre principal maintient sa prédominance
(en termes de nb d’emplois, de qual et de degré de centralité de ses act), l’hypercentre
est prolongé en périphérie proche par des satellites spé ds les act logistiques (Vitrolles
à Marseille, Orly à Paris). Les esp périphériques se structurent à partir d’anciens pôles
englobés ds l’esp urbanisé, qui se dvpt sur le modèle de centres locaux polyvalents ex
Versailles à Paris, Allauch à Marseille, et plus rarement des pôles spé ds les act ds
transport et de télécommunication (Evry à Paris).

E° Adaptabilité et gouvernance
Pol de dvpt polycentrique nécé pour contrer les effets syst du dvpt urbain qui
profite d’abord aux plus gdes villes et entretient une tendance de lde durée à
l’accroissement des inégalités de pds entre les villes. Fct° innovantes d’ab pour
métropoles ms pas pour agglo de – de 200 000 hab.
Act° en terme de compétitivité, pol des villes moyennes pour préserver atout=
meilleure qual de vie pour la fct° résidentielle, patrimoine culturel riche et divers. Cette
pol consiste en la diffusion des équipements et des services pour ne pas les laisser à
l’écart de l’ouverture internat, notamment en terme d’accessibilité.
Croissance éco inégale liée à la taille, à la situation centrale ou périph en E ou ds
leur pays, à leur spé. Même si villes indL ont rattrapé leur retard en équipement de
services, clivage existe tjrs : rev + faibles, pb soc et éco aigus. Spé aussi touristiques,
tech, fin, adm. Spé urbaine de Toulouse, même ds les tech de pointe, reste un facteur
de fragilité.
B d’une bonne gouv urbaine : B de choix pour préserver la qual et l’adaptabilité
des villes, ds leur orientation fonctionnelle et pour la qual des ambiances urbaines. Villes
euro compactes d’où pb pour aménager les parties centrales car renforcement des concu
foncières. Pop les quittent mais act attirées par esp centraux. Pb pour circulation et
exigences de DD. Métropoles voient aggravation des inégalités soc à l’int des villes ac
des formes et des degrés de ségrégation et d’exclusion qui st variables selon les villes.

II° Les échelles de la ville


Pas une ville mais des villes. Produits d’un dvpt prog qui s’est accéléré mi 19 e ac
ind°. Rôle du train et de la voiture ds le dvpt, la perception : rapport de l’H à l’esp urbain
ds lequel il vit, L, se déplace. X échelles : sur plan adm et fctionnel.

A° les échelles instituées de la ville


Echelle communale complétée après 45 pour gestion de la ville à ttes les échelles,
quartier comme métropole.

 les échelles juridiques


Réalité adm et juridique dotée de compétences spé : la commune : plus petite
subdivision adm fr, gérée par le maire pour les compétences de proximité ( urbanisme,
aménagement, écoles maternelles et primaires, petite enfance, équipements pub et dvpt
éco).
Asso ac dvpt urbain en EPCI à fiscalité propre= communautés de communes,
d’agglo et urbaines (loi Chevènement de 99= renforcement et simplification de la coop°
intercommunale). Ont des projets communs de dvpt et d’A. conseil communautaire d’élus
municipaux désignés ou élus. EPCI car on se rend compte que taille des communes est
obsolète, ne rpd pas aux enjeux d’A et de dvpt qui les dépassent. Compétences données
votées par communes mb, mais au – l’A et le dvpt éco.
CC : d’un seul tenant et sans enclave pour projet commun de dvpt et d’A de l’esp.
CA 50 000 hab d’un seul tenant et sans enclave autour d’une ou plusieurs
communes centre de plus de 15 000 hab. Equilibre soc de l’habitat et pol de la ville.
CU un seul tenant et sans enclave de plus de 500 000 hab pour projet commun de
dvpt urbain et d’AT. Comme CA + env, pol du cadre de vie, gestion des serv d’int coll. 14
ojd, parfois de moins de 500 000 hab si formées avt loi Chevènement comme Arras
94 000 hab.

 Paris, une adm unique pour une échelle parti


Jusque 1977 adm par Etat. Ojd commune de plein droit sauf police sous préfet de
police. Ville de 100 km² et 2 millions d’hab d’où découpage en 20 divisions adm :
arrondissements depuis 82 (idem à Lyon et Marseille). Conseil de Paris dispose d’une
compétence de droit commun et gale, les conseils d’arrondissements disposent de
compétences d’attribution liées à des questions de proximité comme l’état civil.
Cas unique en Fr : dép : conseil de Paris compétent sur les aff de la commune et
du dép.

 les échelles de gestion instituées par certaines collectivités


Division en quartier car échelle de la ville vue comme trop large et générateur de
déficit démo : conseils de quartiers depuis loi Vaillant de 2002 sur la démocratie de
proximité : instance d’information, de consultation et de proposition obli pour communes
de + de 20 000 hab, composé de pers résidant ou Lant ds le quartier, président élu ou
choisi.
Certaines villes créent des échelons de gestions intermédiaires : rech de l’échelle
optimale ex 5 secteurs à Mulhouse sous 5 adjoints de secteur. Pour chaque secteur, un
projet pol global et opérationnel est en cours d’élaboration ?

 les échelles de la pol de la ville


A émergé ds les 80’s ac la mission Dubedout et rapport « ens refaire la ville » et
naiss en 82 de la pol de DSQ. Elle est territorialisée et repose sur une nvelle échelle,
celle de la géo prioritaire : au lieu de déployer les act° permettant le dvpt soc de
manière homogène sur tt le terri, concentration sur périmètres caract par leurs pb éco
et soc. Echelle de la discrimination positive : concentrer les moyens ds les zones vues
comme insuffisamment traitées par la pol gale, réinventer la démo locale et placer les
hab au cœur du dvpt de leur quartier. Champs d’act° : habitat, esp pub, éduc, social,
prévention. Entre 84 et 88 : 148 sites, 170 quartiers. 93 on voit que le syst est trop
complexe et que échelle pas pertinente + nécessité d’une intervention renforcée sur
certains quartiers. D’où autre pol de zonage à la place.
Zonages infra communaux de 3 types  depuis 96 avec pacte de relance pour la
ville (PRV) :
 ZUS= caract par la présence de gd sens ou de quartier d’hab dégradé et par un
déséquilbre accentué entre l’habitat et l’emploi. Comprend ZRU et ZFU
 ZRU= périmètre comme ZUS diff particulièrement appréciées en fct° de leur
situation ds l’agglo, de leurs caract éco et commerciales et d’un indice
synthétique. Les Zus perçoivent des aides fin alors que les ZRU bénéf
d’exonérations spé.
 ZFU au sein d’une ZRU :ds des quartiers de plus de 10 000 hab particulièrement
défavorisés au regard des critères de ZRU. Exonérations de taxe pro.

Réorientation de la pol de la ville par loi Borloo en 2003. on passe de la réhab des
quartiers à des opérations lourdes de restructuration ds le cadre de projets de
rénovation urbaine (PRU) : démolitions, reconstructions plus diversifiées ds la zone PRU
et ailleurs ds la ville et ds l’intercommunalité afin d’accroître la mixité soc, amélioration
de la desserte des quartiers…
Dénomination de « quartier prioritaire » qui émerge pour ces quartiers
rencontrant d’importants pb éco et soc.
Echelles dc multiples pour mieux gérer la ville. ? de la pertinence de ces échelles.
Si les limites des communes bougent peu, celles des EPCI, des quartiers, des zones de la
pol de la ville sont mouvantes.

Les liens entre échelles adm et échelles fonctionnelles


Les échelles vécues et perçues par les hommes st variables, notamment selon
l’usage que l’on fait de la ville et le mode de déplacement dt on dispose. Articulation des
échelles par docs d’A des coll territoriales.

 des échelles de vie et de ville multiples, et qui fonctionnent en réseau


Echelles qui s’emboîtent. Pour Le Corbusier, le noyau initial de l’urbanisme est la
cellule d’habitation qu’il faut regper en unités d’hab afin de les doter également en
services communs comme des commerces, des écoles, des esp de loisirs… échelle de la
proximité, du bassin de vie qui propose l’ens des services et emplois nécé au bon
fonctionnement d’une ville. D’où gds ens.
Echelle métropolitaine : les villes les plus importantes qui disposent de fonctions
de commandement, d’équipements de services, de culture, de santé, de comm comme par
ex un opéra ou un centre hospitalier univ, ont un rayonnement qui va au-delà des limites
de leur propre agglo.
Les villes présentent en fait des profils, des tailles et des forces d’attraction
différents sur leur terri et son env. réseau urbain car contacts ac flux de comm°,
différenciation par fct°. Répartition étudiée d’où x modèles d’org° de l’esp en fct° des
villes. Christaller ac théorie des lieux centraux : principe de centralité repose sur l’idée
que l’offre et la demande de biens se concentrent ds des lieux centraux ou places
centrales privi pour leur accessibilité et qui constituent les marchés. Vers ce centre
converge une clientèle attirée par les commerces et serv. Entre ce centre et sa zone
d’influence il y a polarisation : tissage de liens d’interrelations. Une offre parti se crée à
partir d’un seuil d’apparition qui dépend de la clientèle potentielle présente. 1933.
théorique car hypo que pop est homogène sur le terri ac condit° de circu identiques et
que accès au marché est libre. Cpdt permet de comprendre l’armature urbaine= rel° des
villes entres elles et ac leur terri, pvr d’encadrement d’une ville sur son terri,
hiérarchisation entre les villes. Villes liées offrent des niv de services différents. Les
hab des villes aux serv classiques de l’éco domestique quot se tournent vers les centres
de niv sup pour accéder à des services plus spé.

*Les échelles fonctionnelles de la ville contempo


Spécialisations des quartiers favo ac l’émergence de l’auto. D’où zones indL,
comm, lotissements d’habitations= esp spé, mono-usages, ac des réglements de zones qui
prennent en compte leurs particularités et leur fctionnement spé.
Une zone spé peut etre conçue pour l’auto ac de larges routes, des trottoirs
réduits, de gds parkings, de gds bât espacés comme les zones commerciales à l’entrée
des agglo.
ZI pensée pour pds lourds comme plate forme multimodale delta 3 sur les 300 ha
de Dourges, dimensionnés pour le transport et le stockage des marchandises :
entrepôts, stat° de lavage pour pds lourds, routes larges, revêtement adapté au passage
de poids lourds. Autonome : propre stat° d’épuration.
Pensée pour piétons : concept de village dvpt par société Altarea à « bercy
village » : esp comm à ciel ouvert le lg d’une promenade piétonne : comme une rue comm
tradL. Différence : pas de logements ni de bureaux. Rue fermée quand magasins fermés.
David Mangin parle de l’émergence d’un urbanisme de secteur et d’une ville
franchisée ac privatisation progressive d’esp de plus en plus nb et importants, accès
restreint, homogénéisation dst tes les villes. Il oppose cette ville sectorisée faite
d’enclaves privées en dvpt, à la ville passante du domaine pub tradL.

*La prise en compte des échelles de vie dans les documents d’A
SCOT (schéma de cohérence terri) (agglo) et PLU (ville) issus de la loi SRU de
2000, visant à maîtriser la périurb°, fixer la limite entre urbanisable et esp qui va
rester agricole ou naturel, favo le renew urbain cad le renew de la ville sur elle-même.
SCOT pour échelle intercommunale= échelle fonctionnelle du bassin de vie de l’agglo. Doc
de réf pour la stratégie globale du terri, coordonne les pol d’urbanisme, de l’habitat, du
dvpt éco, de l’implantation comm et des déplacements. PLU se conforme au SCOT du
terri ds lequel il se trouve, le complète plus finement à l’échelle du terri de la commune
ou d’une intercommunalité en précisant à travers un zonage précis du terri ce qui peut
être fait en matière d’urbanisme.
SCOT : gdes vocations, PLU détaillent au sein de la ville les destinations possibles
des sol. L de négoc ac les acteurs, L d’articulation des échelles temporelles ac la prise en
compte des enjeux de court, moyen et lg terme.

 vers de nvelles échelles administratives en meilleure correspondance ac les échelles


fonctionelles

 l’adaptation des échelles adm aux échelles fonctionnelles  ?


limites communales sont historiques, correspondant aux bassins de vie de la RF :
on y vit, on y L, on les quitte peu car pas de moyens de transports. Auto permet de
s’affranchir des distances et facilite les déplacements. Etalement des villes :
dissociation lieu de vie, lieu de L. Communes suivent étalement urbain a posteriori.
Dvpt de l’intercommunalité.
Certaines villes mettent en correspondance les limites adm et fonctionnelles du
bassin de vie : ex Lille depuis 2000 : fusion ac asso des communes de Lomme et
Hellemmes : représentation ds le conseil municipal élargi mais Lomme gère ses propres
aff comm.

 le rapport Balladur pour une réforme territoriale


fév 2009 propositions pour redécoupage adm : favo intercomm car inconvénients
d’un trop gd nb de communes et faire des gdes villes fr de véritables métropoles.
Nvelles métropoles qui seront une nvelle cat de coll locales de plein exercice, ac la
désignation de leurs assemblées délibérantes au SUD et la clause de compétence gale :
Marseille, Lyon, Lille, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg, Nice, Nantes.

 quelle échelle pour le Gd Paris ?


remise en cause de la limite de Paris à son strict espace intra-muros depuis lgtps.
Déjà en 1929 idée de Albert Guérard.
1 millions 700 000 franciliens y L. banlieues gagnent en hab et en emplois : 9
millions d’hab et 4 d’emplois. Mvts pendulaires du centre vers banlieues et inversement.
Paris perd des emplois au profit de la banlieue, nvx pôles se dvpt en banlieue : de
manière massive comme Marne La Vallée ou en renew urbain comme à Montreuil-sous-
Bois (adm qui avt étaient à Paris comme URSSAF), Issy les Moulineaux : campus
Microsoft. Les rel° concentriques centre périphérie s’effacent. Gouv à l’échelle de
chaque commune, intercommunalité récente. Echelle appropriée pour le Gd Paris ??syst
de gouvernance adéquat ??
Etat 2008 : consultation internat sur le Gd Paris : 10 projets aux visions
différentes du mode de dvpt du Gd Paris mais aussi de son échelle. Gpe Descartes :
créer autour de Paris 20 gdes villes de 500 000 hab. Grumbach : gd Paris jusqu’au
Havre. Création d’un secrétariat d’Etat chargé du dvpt de la rég sous Christian Blanc : 9
millions d’hab dt les portes st aéroports, gares TGV, Havre. L’une des 4 villes monde. Le
gd paris passe par le dvpt de zones à très fort potentiel éco comme plateau de Saclay :
vocation de devenir une Silicon valley, comme la cité Descartes à Marne La Vallée pour
DD. Réseau de transport auto de 130 km. Loi pour Gd paris en juin 2010.
Conf métropolitaine en 2006 ac ville de Paris et villes de la 1 ère couronne :
réflexion sur enjeu dépassant échelle communale comme logement, emploi, dvpt éco.
Positionnement vs loi Gd Paris ac naiss du syndicat mixte d’études des collectivités
locales franciliennes, y compris de seconde couronne.

III° les villes et leurs campagnes


Ces deux entités spatiales se partagent physiquement le terri, rel° étroites de
fortes complémentarités. Pierre George : réseau urbain : hiérarchie des villes entre
elles et pvr organisateur sur l’esp rural. Ville : position dominante de contrôle sur les
camp et villes de moindre imp en polarisant l’esp environnant et le structurant sur un
modèle centre périphérie.
Dep 70’s étude en terme de continuum : diffusion des tech, de valeurs, de pop à
partir de la ville. Eco moderne renforce polarisation et modifie rel°.

A] des relations classiques villes/campagnes inscrites dans l’histoire


Rel° ville/sa zone d’infl rurale se st modif ms intensité demeure. Attract° de la
ville en mat d’innovat° et d’org° des marchés : formation, rech ex CF, Mtpellier : des
écoles agronomes : ingénieurs des Laux agri par ex, lieu de conso et de comm des
produits. Oriente la prod° et guide prix selon D. cf modèle Von Thunen (1826) : bénéf à
l’ha varie selon la dist au marché. Ville joue dc sur la localisation des syst de prod° ex ds
BP. Améliore son modèle en intro des contraintes comme l’existence d’axes de comm° et
de villes satellites à côté de la ville marché. Dist à la ville est tt aussi imp que les caract
du milieu nat, que l’hist, pour expliquer les types d’agri et paysages ruraux.
Maîtrise de la ville sur la campagne aussi par le rôle de le proprio foncière
citadine (R Dugrand) : déb 20e transactions foncières rurales du Bordelais concernent
une bourgeoisie citadine.
Modernisation de l’éco, changements éco au nom des éco d’échelles :
bouleversement de la répartition des act, concentration spatiales des unités de prod°.
Dvpt des transports autorise une disso entre lieux d’extraction et lieux de
transformation. Unités de prod° des camp disparaissent : Dordogne : 19e : ¾ des usines
métallurigiques et de textile se st délocalisées en ville ou ont disparu.
Ville : point d’aboutissement de l’exode rural : MO. Pop rurale a assumé le dvpt
urbain, transformant certaines rég en désert urbain, augmentant les friches. Villes a B
d’équipements éco pour attirer pop rurale de sa rég, sinon déplacements interre : ont
laissé échappé leur chance de dvpt.

B] une polarisation des camp par les services et les commerces urbains
Pvr attractif ojd surtt en terme de commerces. Aire de chalandise étendue et
petit commerce ds bourgs et villages périclite. Zones d’influences des services,
notamment les plus spé, peuvent être encore + étendues : imp flux de pop, de véhicules
quotidiennement et hebdomadairement + ou – concentrés.
Zones d’infl difficiles à cerner. INSEE : tt l’esp est polarisé. Daniel Noin : 2types
de zones d’infl : * zones d’attractions restreintes
 zones d’infl étendues : 12 villes ac infl rég, 200 villes ac zone de 20 à 40 km.
Entre elles : interstices ac centaines de petites villes polarisant zones d’infl
rurales modestes.

Dim de la zone d’infl ne s’exprime pas que par le poids de la ville centre (pop, act
exportratrices…) mais en fct° des caract de l’esp urbain et rural env. la densité de pop
et la structure de peuplement jouent un rôle. Si semi urbain dense, zone d’infl réduites :
NPDC ac villes de l’ancien bassin minier. Inverse ds Ardennes, Pyré, MC : petites villes
comme aurillac : aire d’infl + imp= un département.
Dim aussi selon fct° urbaines et syst éco ruraux : qd ville a tjrs eut la fct° comm
comme Dijon, Bordeaux : rayonnement fort. Inverse ds rég indL N et E.
Les rapports villes/campagnes ojd fortement marqués par les mobilités résidentielles
Attract° des villes en terme d’emploi= la rel° la plus intensive entre eux. Depuis
20 ans part des emplois en milieu rural décline + vite que actifs y résidant. DIACT
2009 : déplacements domicile L se x et s’allonge, ¾ des actifs ruraux et périurbains vont
L en ville.
Mobilité résidL progresse d’où navettes quot vers villes centres. Dissociat°
massive entre lieu de L et lieu de résid d’où périurb° qui modifie la comp sociopro des
campagnes et qui diffusent les équipements et les infra de type urbain à la campagne. Cf
construct° en AU de l’INSEE 96. A côté des pôles urbains (5000 emplois), 2 esp soumis
à l’attract° de la ville :
 esp périurb monopolarisé ou multipolarisé= esp à dominante urbaine car intensité
des liens fonctionnels ac la ville.
 Esp ruraux sous influence d’un pôle d’emploi rural= petites villes de + de 2000
emplois.

Ces 2 esp = 15% de la pop. Croiss démo +1,5 par an. Les tx d’emploi y progresse
soit par conso locale soit par diffusion urbaine. Contract° de l’emploi agri compensé par
le maintien de l’emploi industL et emploi de services.
Polarisat° différente selon villes et régions. Polarisation surtt des gdes
métropoles rég comme Mars Aix en Prov, Lille, Nice, Paris (trajet svt les + lgs). Bcp
d’emplois, infra de transport en commun et de voies de comm° imp. Croissance démo qui
se ralentit depuis 99.
Est : Metz, vallée du Rhône, frontières du Lux et Pays Basque, sillon alpin,
conurbat° médit Narbonne Mtpellier Nîmes. Urb° dense, emplois dyna par cadre rég
favo. Idem ds l’O ac axe : Nantes, St nazaire, Vannes, petites villes bretonnes ou des
pays de la Loire.
A contrario, ds les rég les + rurales comme l’ Auvergne et le Limousin, mobilités
résidL st les + faibles. Aires périurb très peu étendue. Rel° routière encore diff :
maillage urbain lâche, faiblesse des infra car montagnes, dyna limité des bassins
d’emploi.
Ailleurs, les zones de décroissance démo soumises à l’influence des villes ac une
baisse annuelle de la densité, ont tendance à se concentrer au voisinage des villes indL
du N et de l’E et villes portuaires.

Continuum urbain rural et nvelles rel° villes campagnes


Eco moderne et tertiaire, mondialisation (compét des villes) vont ramener le pvr
polarisant des villes à des proportions plus mesurées mais aussi revoir les rel° villes
campagnes. Ville n’oriente plus à elle seule les prix et l’O agri selon ses goûts. Ville= un
gros marché de conso, intermédiaire ds la distribut° de la prod°= achat pour des
clientèles citadines + ou – éloignées. Idem en mat de format° et d’innovat° agri : c’est
l’urbain en gal qui est source de progrès et non chaque ville en parti.
Rel° modifiées aussi par nvx contexte socio éco (éduct° des coûts de transports,
hausse mobilité des pers, dvpt télécomm°…). Les rel° entre les villes d’un même niv (selon
la hiérarchie Christaller) st + imp que leur rel° ac leur esp rural. Cf théorie de P. De Roo
en 93 : modèle hubs et spokes (nœuds et rayons) : gdes villes st des nœuds fermés
incapables de dynamiser leur esp rural et secrétant de larges zones d’exclusion
seulement traversées par les flux principaux (pers et info), par effet tunnel, incapable
de les capter. Les villes st connectées entre elles au détriment de leurs propres zones
d’influence.
L’esp rural, de par ses évolutions sociales, éco, pro qui tendent à le rapprocher du
modèle urbain, il n’a plus la même rel° ac la ville. Fin exode rural, pop rurale augmente
plus vite que pop urbaine depuis 90. Mvt migratoire surtt de ville à la camp et de ville à
ville. Esp rural attire pop urbaine. Nvx liens d’où évolutions éco et fonctionelles : esp
résidL et de loisirs, nvelle VA pour l’agri, le tertiaire et l’indus, possible par l’arrivée
d’anciens citadins.
Tourisme : camp st devenues un esp récréatifs et de loisir pour les citadins. Rég
touristiques se créent cad org essentiellement par le tourisme : litt médi languedocien,
hte montagne (Savoie). Structurat° autour de petits noyaux urbains, sans rel° ac rég
voisines. X des résid 2ndr de proximité.

IV° la ville française dans l’OM fr


FOM partagée entre DOM de 1946, transformés en 1982 en ROM= Guadeloupe,
Guyane, Martinique et Réunion, et des collectivités d’OM COM regroupant depuis 2003
des anciens TOM : St Pierre et Miquelon, Mayotte (dép fr en 2011), Wallis et Futuna,
Polynésir fr, St Barth, St Martin.
Le tissu urbain est dominé par une seule ville, sa suprématie est ancienne et
remonte svt à la période coloniale, concentrant pvrs adm, pol, éco et la pop ex St denis,
Nouméa, Cayenne, Papeete, Point à Pitre, Fort de France = 1/3 de la pop de la FOM. Ms
pas bcp d’hab/ au reste de la Fr (St Denis= 140 000 hab, Fort de Fr : 90 000). Caract
communes : passé colo, expo aux risques natL, terri exigu et/ou morcelé, polarisation
éco, pression démo, pop jeunes sans L, croissance de l’urb° : densificat° des centres et
périurb° des périphéries, littoralisation des villes.
2 spé : JP Doumenge et JC Gay.

Histoire et géographie des villes de la FOM


 un héritage colonial
FOM= 111 000 km², 2 500 000 hab surtt ds DOM.
Villes gardent stigmates de l’époque colo ; construite pour fct° mil et
commerciale, d’où caract communes :
 localisation côtière, rade profonde et abritée, aménagement défensif, un plan en
damier (St Denis, ojd centre hist appelé ville coloniale)
 Construites ex nihilo ou sur l’emplacement de petits villages

Fct° mil s’efface au profit de la fonction commerciale une fois les possessions
Stabilisées= villes deviennent des plateformes commerciales assurant le lien ac la
métropole. Richesse = exp° de produits spé et ind liées : canne à sucre aux Antilles et à
la Réunion, pêche à St Pierre et Miquelon, or en Guyane, Nickel en Nvelle Calédonie…ex
usine sucrière Darboussin à Pointe à Pitre.
Concentrat° de l’act éco ds ces villes d’où attractives pour la pop. Ojd Pointe à
Pitre= 17 000 hab= moins qu’au déb du 20e (20 000) : exiguité de la commune (2,66
km²) : c’est la commune la + petite des DOM mais la + densément peuplée (10 000 hab au
km²).
1945 exode rural, crise des prod° agri tradL, boom démo par l’arrivée de pop
jeunes d’où pds des villes portuaires monte. Ex agglo foyalaise (Fort de Fr, Le Lamentin
et Schoelcher)= 44% de la pop de l’île. Cela renforce la tte puiss de Fort de Fr ds le
réseau urbain martiniquais.

Des risques liés à l’insularité et à la tropicalité


Risques et contraintes particulières du fait des caract géo de la FOM qui influent
sur l’archi des villes, leurs urbanismes et sur la hiérarchie urbaine.
Hormis la Guyane, FOM = monde insulaire. Iles volcaniques (Martinique : montagne
Pelée menaçant la moitié N= 65 000 hab sur 20 communes. Erupt° de 1902 a détruit la
structure urbaine bicéphale en détruisant Saint Pierre au profit de Fort de France.
Guadeloupe la Soufrière menace 70 000 pers dont préf Basse Terre. Réunion : piton de
la Fournèse, parmi les volcans les + actifs au monde, menace 9 communes). Outre le
risque volcanique, les composantes paysagères héritées des éruptions précédentes
peuvent constituer un frein au dvpt urbain.
Risque sismique : fort en Guadeloupe et Martinique, faible en Polynésie. Influence
sur la structure des villes : structures métalliques ex Pointe à Pitre (ap séisme de 1843).
Papeete ravagée par un raz de marée après un séisme en 1908 : reconstruction de la ville
fait disparaître le tissu urbain colonial au profit de la ville moderne.
Zone intertropicale (sauf St Pierre et Miquelon) : dépressions tropicales voire
cyclones de juillet à octobre ds l’hémisphère N, déc à avril ds hémisphère S.. Houle de 5
m à Moule en Guadeloupe en 2008. Ac fortes pentes : mvt de terrain et inondations.
Localisation littorale accroit la vulnérabilité. 1928 un cyclone ravage les faubourgs
insalubres de Point à Pitre et leur reconstruct° permet de clarifier, d’A et de
moderniser les abords de la ville ?
Chaleur et pluie dégrade les construct° et accentue l’insalubrité urbaine. Eau
croupie favi la proliférat° des moustiques : dengue, paludisme, chikungunya (Réunion en
2006).
La flore équatoriale rend difficile l’exploitation et l’A d’un terri comme la
Guyane : 84 000 km² ms pop sur 10% du terri (90%= forêt appartenant à l’E). d’où forte
pression démo sur villes. Communes litt= 70% de la pop, presqu’île de Cayenne= 52% de la
pop sur 3% du terri. Cayenne= 23 km² pour le 1/3 de la pop.
Plus gds nb d’aléas natL que les villes métropolitaines, + vulnérabilité accrue des
construct°. Ds les Antilles on estime qu’un séisme détruirait la majeure partie du bâti. B
de précautions parasismiques : bât très peu nb :x des autoconstruct° sans permis de
construire et dc ne prenant pas compte des règles parasismiques. D’où créat° en 2010 du
fds de secours pour l’’OM.

Le poids éco et démo des chefs-lieux


 des pôles d’emplois
Pds des capitales imp. Ac créat° des ROM, les villes les plus imp au niv éco et
démo ont été désignées pour devenir le chef-lieu de la Rég/dép ou préf. Seule except°
Basse Terre au détriment de Pointe à Pitre. Rég st mono départementales et dc
cumulent le conseil général et rég. C’est dc une double adm que les chefs-lieux
accueillent. Pour exercer pleinement leurs fonctions, ces villes vont être dotées
d’équipements scolaires et sanitaires. Infra de transports st dvpt et renforcés
(aéroports, modernisation des ports ex aéroports de Fort de Fr le Lamentin en 1950).
Dvpt du secteur tertiaire via l’emploi adm, médical et scolaire. Maj de l‘offre d’emploi dc
attractives pour la pop. Tx de chômage > à la métropole ex 23% en Guadeloupe ; 27% à la
Réunion vs 9% en métropole. Mayotte 40%. Rslt de la forte fécondité des 60’s, du
manque de format°, de l’étroitesse des marchés locaux, failles structurelles des éco
ultramarines : s’appuie surtt sur le tertaire. PIB/hab < à ceux de la métropole : en
l’étudiant on voit bien la faiblesse du secteur secondaire sauf en Nvelle Calédonie et
Guyane ac nickel et or, les difficultés du secteur primaire. Spé tradL en recul.
Renforcement adm constitue un levier imp du dvpt rég. C’est grâce à la
départementalisation que Pointe-à-Pitre et Fort-de-France st devenus les centres
vitaux de leurs rég. Ex de la capitale de Mayotte Mamoudzou, choisi en 87 comme chef
lieu, alors que modeste village de pêcheurs : équipement par dessertes autoroutières,
centre comm, débarcadère. Adm et services : préf, conseil rég, DDE, banques, ch
consulaires… Devient sommet de l’armature urbaine, aire d’influence proche en profite.
Autre agglo ne st que des villages ou bourgs de 5000 hab ou +. Moyennes et petites
villes de la FOM ont rarement les ress pour entreprendre des Laux d’A laissant les villes
principales sans concu. L’inté à l’esp éco métropolitain a provoqué une mutation de l’éco
mahoraise passant d’une éco agri tradl à une éco de services au profit de Mamoudzou :
tertiaire= 67% de l’emploi, industrie 6%. Ms tt de même chômage : 22%. Croissance
démo car attractive et dynamique démographiquement parlant.

Des concentrations démo


Les chefs-lieux d’OM, sauf Basse-Terre, concentrent la part la + imp de la pop.
Fort de FR= ¼ de la pop de l’île ac ses 100 000 hab. Nouméa 40% de la pop.
L’exceptionnelle croissance démo de la FOM, de 600 000 hab en 1945 à 2 670 000 hab,
s’accompagnent d’une croissance de la pop urbaine ds les villes imp surtt. Pk ?

 solde migratoire fort, alimenté par la pauvreté et pb des pays frontaliers comme
la Guyane et Mayotte (40% de la pop est étrangère, 54% de la pop à Mamoudzou
venant des Comores et de la métropole= fonctionnaires ou pop qual).
 Flux migratoires internes : boom du Nickel ds les 70’s a favo la croissance du Gd
Nouméa regpant 4 des 5 communes calédoniennes (Nouméa, Mont Dore, Dumbéa,
Païta). +45% de pop en 15 ans.
 Accroissement natL positif car transition démo récemment achevée ou en cours
d’achèvement. Guyane et Mayotte cumule accroissement natL et solde migratoire
positif. Autres terri de la FOM ont achevé leur transition il y a peu d’où pop
jeune mais vieillissante ex Martinique, Guadeloupe, Polynésie fr : âge moyen est
de 40 ans en métropole, 28 en PF.

Villes sont les premières touchées par ces phéno. Elles doivent loger, soigner,
éduquer et employer ces hab. Cet afflux de pop entraîne l’étalement du tissu urbain des
villes principales, réparti entre quartiers riches et pauvres.
Une croissance urbaine à deux vitesses
 la périurbanisation dans les métropoles d’OM
Les gdes villes concentrent ds leurs centres les pôles d’act majeurs des terri de
la FOM : act se concentrent ds un lieu restreint mais central. Habitat° au contraire st
conso d’esp et occupent une superficie tjds + gde aux abords des villes. Etalement
urbain, dilatation de l’hab entrainant baisse de la pop du centre : Fort de Fr – 0,6% par
an. Naiss de nvx quartiers et CC rassemblant villes dt le tissu urbain auparavant disjoiny
s’est joint sous l’effet de la périurb° ex Fort de Fr et Abymes relié par quartier Raizet
et aéroport. Etalement le lg des axes de circulation et litt, se x ac x de l’auto= hausse
des migrat° pendulaires d’où embouteillages car peu de transport en commun.
De + l’insularité limite la mobilité et freine l’étalement, idem relief montagneux,
morcellement archipélagique, nécessité de préserver esp agri. Ces contraintes géo
donnent aux villes un profil varié. Certaines, comme Fort-de-France ont pu, malgré un
site encaissé, supporter la croiss démo et le dvpt des act, d’autres comme Pointe-à-Pitre
plus à l’étroit ont, dès les 60’s utilisé les villes à proximité pour loger leur pop comme les
Abymes.
St Denis sur les bords du piton des Neiges. Site marqué par la présence de
coulées de lave descendant en pente régulière vers la mer et la ville est bloquée à l’O par
la montagne, à l’E par la rivière et au N par l’océan. Extension vers SO ds la zone de
piémont= quartier Bellepierre, vers l’E (Chaudron). 80’s construct° déborde sur d’autres
communes comme Ste Marie. 95 schéma d’A régional dt l’objectif est de limiter
l’extension et de densifier le centre.
L’étalement des villes s’accompagne d’un accroissement du parc de logement surtt
en villes ex Guyane + 20% en 10 ans. Maisons = 70% du parc vs 56% en métropole. Dvpt
favo par mesures de défiscalisation dt l’obj était de favo l’emploi et le dvpt éco via la
construct° et la rénovation de logements d’OM en contrepartie d’une réduct° d’impôt sur
le rev pour les parti et sociétés. D en hausse d’où prix aussi ex Réunion, Martinique=
IDF. Mayotte prix du terrain x par 5.

La « non-ville » [Letchimy, 2009] : l’habitat informel et insalubre


Situation de crise ds villes d’OM : ségrégat° autour de quartiers pauvres
(logements spontanés et/ou insalubres) et riches.
Logements spontanés surtt en Guyane et à Mayotte : pop jeune et immigrée en
situation précaire. Insalubres ds anciennes villes colo de Guadeloupe, Martinique,
Réunion. Ds les 4 DOM 50 000 logements insalubres pour 150 000 pers ms repli selon
INSEE. Guadeloupe : cases tradL et habitat de fortune = 5%, 3 x – qu’en 99. Bilan +
mitigé pour la Calédonie, malgré des améliorations : 6% en 2004 vs 24% en 89. mais
habitats de fortune st présents ds le Gd Nouméa ex à Dumbéa= 15% de la pop ds
cabanes. Mayotte, logement en dur = 57% du parc immo en 2007 comme en 2002. Le nb
de logement en tôle continue d’augmenter, en revanche la part des logements en
matériaux tradL (torchis, raphia) baisse sensiblement.
Pacte de relance de la ville en 96 instuant des ZUS : pop jeunes et fam nb,
chômage élevé. Sur les 750, 34 st ds les DOM. 1 habitat sur 8 vs sur 13 en métropole. E,
via le ministère de l’OM rente de réhabiliter l’habitat insalubre et de résorber l’habitat
spontané informel via la construction de logements sociaux : relogement ds logements
coll sociaux, destruct° des hab insalubre ou informel. Ms cette solution provoque des
ruptures sur le plan urbain, social et culturel et peut expliquer le mal-vivre de ces
quartiers sociaux ainsi que la résistance de la pop à la poursuite de telles opérations. B
de logements sociaux, accentué par la croiss démo, la jeunesse de la pop, le début de la
« décohabitation », l’arrivée de pop étrangère. 30 000 en Guadeloupe, 10 000 en
Guyane. St dc récents, svt coll, gérés par des sociétés d’éco mixte.
Améliorations malgré tt ds le confort des logements d’OM (eau, élec) qui tend à
se rapprocher de celui de la métropole, sauf en Guyane et à Mayotte.
1% des logements de Guadeloupe et Martinique n’ont pas d’élec. Retard du tout-à-
l’égout.
Guyane 11% des logements sans élec, en légère hausse, 14% n’ont pas de point
d’eau int, 60% par raccordés au tout-à-l’égout. Mayotte : logements inconfortables =
28% du total : le pire rslt des DOM.
Emeutes ds DOM en 2009 sur la vie chère, embrasant les centres villes. Les
revendications éco ont trouvé écho ds les pop jeunes, sans L, vivant ds des logements
sociaux ou des habitations insalubres. Malaise identitaire.
Ne jms oublier les particularités des villes de la FOM, construites autour d’une
histoire, d’un rapport à la métropole, d’un niv éco, de caract géo.

V° Aménager la ville en France


Idée d’aménager la ville s’apparente à la notion d’urbanisme = (selon Labrousse)=
« art, science et tech de l’A des agglo humaines ».
A implique un acte volontaire qui vise à ordonner un esp, une agglo, préférable au
libre jeu des acteurs. Agglo= concentrat° de pop entraînant des enjeux spé et A de gde
ampleur : les réseaux(eau, transports …), l’habitat, les infra et le monuments.
« Depuis l’Antiquité, l’homme a considéré la ville comme un terrain d’expression
privilégié de l’org° de la société, des réalisations de ses capacités artistiques et de ses
aptitudes tech ». Merlin 2009. urbanisme date de fin 19e. En fr la convergence de la
réflexion entre l’A du terri et la ville date du début du 20 e, se focalise sur Paris (plan
Prost de 1934).
2 obj de l’AT en Fr : équilibrer le terri nat ou urbain en créant de l’urbain
(fondation de villes, planification du dvpt des villes hors de leurs limites), en aménageant
le tissur urbain existant, de Haussmann à la rénovation urbaine.

Histoire de l’A urbain en Fr


 avant l’urbanisme
A de la ville pour le bien commun et « pour que s’y déroulent convenablement les
parades de la puiss » (Duby, 1980). Vestiges rappelant ville romaine, médiévale et dc les
gds aménageurs urbains dece tps. La ville classique affirme ensuite la puiss des rois
(places royales, citadelles de Vauban…).
Ville indusL ac naiss de la banlieue= croissance anarchique, entassement des
ouvriers ds logements exigus et insalubres. Déséquilibre Paris-prov, croissance des villes
spé, parfois monofonctionnelles ds NE fr.
Second Empire : opération du baron Haussmann à Paris, emblématique d’une
certaine vision de la ville : ordonnancement ac la percée de gdes avenues et îlots
d’immeubles uniformes, progrès ac construct° des gares, loisirs ac parcs urbains, mais
aussi augmentation de la ségrégation sociale et départ des usines et des ouvriers en
banlieue sous la pression de la forte spéculation immobilière.
Ville fin 19e vue comme lieu du vice, de la laideur morale et physique qu’il faut
éradiquer. L’idée de pathologie urbaine suscite une préoccupation hygiéniste d’où A de
salubrité pub (réseau d’égouts de Rambuteau à Paris suite à l’épidémie de choléra de
1832), d’où vision pol de la ville, hébergement des classes soc dangereuses et
révolutionnaires.
 naissance de l’urbanisme et de la planification urbaines en Fr
Critique de la ville indL= point de départ des réflexions urbanistiques et pol imp :
Fourier, cité jardin de Howard donnant lieu à x réalisations comme Gennevilliers. Mvt
d’archi (Gropius, Le Corbusier) à l’origine de la charte d’Athènes de 1971 : principe de la
ville fonctionnelle et de la séparation ds l’esp urbain des 4 fct° majeures de la ville :
habiter, Ler, circuler, se cultiver.
Droit de l’urbanisme en Fr : 1918 ac préoccupat° hygiéniste, 1919 loi Cornudet
pour éviter dvpt anarchique des gdes villes, loi Loucheur 1928 sur HBM, 1924 sur
lotissements… Naiss ac elle d’outils et de principes : plans d’urbanisme pour communes
de + de 10 000 hab, A à l’échelle de l’agglo ac plan prost, urbanisme centralisé au niv de
l’Etat.
Prééminence de l’E encore + ap 45 ac reconstruct° : 1958 2 outils de la construct°
rapide : Zones d’A différé qui créent le droit de préemption, ZUP : créat° de nvx
quartiers (logements et équipements) de gds ens surtt des logements sociaux pour
résoudre la crise du logement, exode rural, baby boom, accueil des pop immigrées ou
réfugiées d’Algérie, sur terrains vacants en périph. 195 ZUP,2,2 millions de logements.
Fin en 1973 : gigantisme des prog et de l’abs trop fréquente d’activités et d’équipements
pub. Après cet échec, l’importance de la mixité des fct° (habitat et act) est fortement
affirmée, notamment ds les villes nvelles.
1967 LOF créant SDAU schéma directeur d’A et d’urbanisme et POS par Etat et
communes. ZAC remplacent ZUP, validation du schéma directeur de l’agglo parisienne.
A urbain fin 20e= interventionnisme de l’E et volonté de contrôler une ville au
dvpt anarchique.

 le contexte actuel : mutations de la ville et son A


 le nouveau contexte urbain : la remise en cause d’une certaine forme d’A du
terri
Explosion de l’étalement urbain et de la périurbanisation ac urbanisation
généralisée (82% des fr vivent ds une AU). Surtt des pavillons autour de noyaux
villageois sous-équipés pour accueillir cette pop au mode de vie urbain.
Remet en cause la hiérarchie urbaine héritée : dvpt urbain du S et sur le litt,
crise des villes du NE : friches urbaines polluées, décroiss démo et co. Suprématie
parisienne mise en cause dès lors qu’elle perd des habitants et des emplois jusqu’en 99.
Métropolisation= retour des villes. Loca des act échappent aux acteurs nat mais
suivent une logique mondiale : littoralisation, concentration métropolitaine… concu entre
villes à l’échelle euro et mondiale, renforcement de l’importance des liaisons,
revalorisation des centres et du patrimoine urbain. Outil de l’A= industrie, ne crée plus
d’emplois et se fonde sur condit° de loca différents des 60’s.
Montée des pb sociaux en villes depuis fin 70’s : concentration de pop en
difficultés soc ds les quartiers de ZUP (4 000 Courneuve) et quartiers de centre-ville
dégradés (le Panier à Marseille, la Goutte d’or à Paris…).
Préoccupat° env face aux excès de l’urb° des litt, de la montagne… cata ravivent
la ? de la cohabitation ville/ind ou ville/nat ( AZF en 2001, Xynthia et Draguignan en
2010). ? env aussi en lien ac congestion urbaine liée à l’auto et l’étalement urbain ?
La redistribution des rôles liée à la décentralisation et l’émergence de nvx
acteurs posent la ? du partage des rôles entre acteurs pub (communes,
intercommunalités, dép, reg, E, UE) et privés (ménages, ent).
 Echelles et outils de l’A urbain en Fr
1. A l’échelle nat : les villes ds l’AT.
Réflexion depuis lgtps sur le réseau urbain fr, d’autant que pop et act se
concentrent ds villes.
On voulait lutter contre le déséquilibre (Paris, JF Gravier…). DATAR : 8
métropoles d’équilibres en 1964 pour équilibrer le pds de Paris et favoriser un dvpt rég +
autonome. Puis pol des villes moyennes en 1973. Affaiblissement de la DATAR,
décentralisation, réorientation des pol urbaines d’où allègement des pol urbaines nat. Loi
Pasqua 95 : schéma nat d’AT ms annulé par loi Voynet de 99.
Depuis les 2000’s, limitation de la croissance francilienne n’est plus à l’ordre du
jour. Discours sur métropoles et compétitivité. Strat nat pour consolider le
rayonnement des métropoles fr :
- renforcement du rayonnement éco : soutien aux projets de quartiers d’aff,
comme Euralille ou Euroméd, pôles de compét.
- Renforcement de l’enseignement sup et de le rech : pôle de rech et
d’enseignement sup
- Renforcement du rayonnement culturel et artistique
- Accessibilité des métropoles (LGV vers villes euro, aéroports)

Appel à projet de 2004 : projet urbain sur 10 ans par agglo pour soutenir les
initiatives locales visant un meilleur A des rég urbaines en réseau, ex RA= autour de
Lyon et St Etienne.

2. l’échelle régionale perd de sa force


Dominait ac de gds A urbain comme mission Racine (1963-1983), missions de
Reconversions ds anciennes rég indus ac créat° des Etablissements pub fonciers pour la
reconversion des friches indL (EPF NPDC en 90, EPF métropole Lorraine en 73). Enfin
LOADT de 95 crée pour l’E la possibilité d’imposer des directives d’A aux docs
d’urbanisme.
Pol de dvpt éco des rég se fondent sur une act° plus concentrée et un soutien aus
terri prospères, comme les pôles de compét.
Caract unique de la rég parisienne, dt l’A est une priorité ancienne, planificat°
étatique imp
- plan prost de 34 : limiter la croissance spatiale de la rég et créer un réseau
d’autoroute
- plan d’A et d’org° gale de la rég parisienne PADOG de 1960 : vision malthusienne
(les 2 peu appliqués).
- SDAU de paris en 65 sous Paul Delouvrier : découpage de la rég, 7 dép. 5 villes
nvelles à 30 km ( Evry, Cergy, St Quentin-en Yvelines, Marne la Vallée, Melun
Sénart) pour équilibrer la croissance francilienne en accueillant logements et act.
RER, poursuite des autoroutes.
- Schéma Dir de la rég IDF SDRIF en 94 vs avis de la rég et des dép : ouvre de nb
esp à l’urb°
- Nvx SDRIF par la rég en 95, approuvé en 2008, transmis au conseil d’E en 2010
pour « maitriser la croissance urbaine et démo et l’utilisation de l’esp tt en
garantissant le rayonnement internat de la rég » à l’horizon 2030. 3 défis :
égalité soc et terri pour améliorer la cohésion soc, anticiper les mutations clim et
énergétiques, dvpt une IDF dyna ac rayonnement mondial.

3. l’agglo, échelle idéale de l’A urbain ?


La + évidente ac dvpt banlieur et périurb même si limites diff à déf. B d’outils
Prenant en compte son aspect hétéroclite (morpho urbaine, niv d’équipement) et pouvant
résoudre les pb de centralité. En effet, ac la requalification des centres anciens, il est
nécé de réfléchir à la liaison entre les centralités au sein des agglo. Lgtps zonage des
act : zone d’ct, centre comm ac desserte autoroutière et vastes esp de stationnement.
Création des villes nvelles liée à la déconcentration des métropoles : 1970’s : 5 en IDF,
l’Isle d’Abeau (Lyon Grenoble), Vaudreuil, rives de l’étang de Berre (Marseille),
Villeneuve d’ascq : le succès.
SRU en 2000 pour une meilleure cohérence de l’A urbain ac les agglo : POS
remplacé par PLU, SD par SCoT, renforcement de la planification des transports à
l’échelle des agglo. Loi Chevènement de 99 renforçant l’intercommunalité. But : mieux
coordonner les pol sectorielles (logement et transports), créer des doc d’urbanisme
mieux appliqués. SRU impose les 20%de logement social par commune.
PLU= révisions des POS, Scot peu publiés : 67% de la pop, 44% des communes ms
là où densité urbaine est la + forte, où croiss pop est dyna comme le litt médi, Bret, N,
Alsace, RA, Toulouse. Périmètre des Scot svt trop petit d’où B de coop° entre eux=
inter-SCoT (16 en 2009). Ex gde rég urbaine lyonnaise et stéphanoise= 10 SCoT et un
inter SCoT.

4. la ville : vers la valorisation des centres


d’abord opérations de destruct° reconstruct° en faveur des centres comm (Les
Halles de Paris entre 71 et 85, Polygone de Mtpellier en 77). X des construct° de
bureaux après 80 : centralité secondaire : Défense, Mériadeck à Bordeaux, Part Dieu à
Lyon. Réalisation d’esp piétonnuers.
Critiques des rénovations : urbanisme (dalles, bât massifs), et coût. D’où pol de
restauration/réhab des esp centraux revitalisant leur trame ancienne et faisant
émerger la notion de patrimoine urbain. Réhab de monuments de prestige (place
Stanislas à Nancy, quai de la Garonne à Bordeaux), ou changement d’usage de friches
urbaines pour act cultL ou tertiaires (esp 104 à Paris, Lu à Nantes). Nvx visages pour les
centres villes : concentration des fct° tertiaires, gentrification, rejet des habitats les +
pauvres vers la banlieue. Emergence de nvx quartiers comme Gerland à Lyon (ENS),
ancien marché aux bestiaux Halle Tony Garnier= esp d’accueil de manif. Reconquête
urbaine qui s’inscrit ds la compét éco et pol des villes à l’échelle mondiale.
Pol de marketing urbain et d’evts et/ou labellisations patrimoniales et/ou cultL ex
Lille cap euro de la culture en 2004, Fête des Lumières à Lyon…

5. le quartier, échelle montante


déf diff, recouvrant l’ID d’une fract° de la ville dotée d’une cohérence et d’une
unité propre, d’une vie communautaire. Il s’applique mieux ds les centres-villes anciens,
ds le cas des portions plus récentes il est déf de fait par la morpho urbaine. Gdes
opérat° d’urbanisme surtt à l’échelle du quartier surtt ac mise en avant des quartiers
déshérités et en crise. Cf rénovation urbaine change des quartiers entiers, pas tjrs
centraux ex 13e arrondissement de Paris 80’s. Ojd ds quartiers sensibles
plus de démolition/reconstruct° quand le tissu urbain peut être valorisé. Loi
Malraux 1962 sur la valeur du patrimoine urbain : réhab de quartier comme Le Marais
(gentrifié ensuite). La réhab pose en effet la ? du maintien des pop ds le quartier. C’est
pk ojd on préfère la pol d’amélioration de l’habitat, sans expropriation ou transformation
du tissu urbain, car menée par les proprio. Cadre : OPAH depuis 77.
St valo ojd les opérations d’urbanisme prenant en compte la ville dans son ens,
combinant réhab et rénovation pour favo la densification urbaine : reconstruire la ville
sur la ville est le but du renew urbain pour rpd à l’enjeu de l’éclatement urbain.

Lutter contre les fractures sociale et env


Not° de fracture urbaine au centre des préoccupat° de l’A urbain.
 les quartiers sensibles et la pol de la ville
Concentrent depuis les 80’s les difficultés éco, soc, méca d’exclusion, racisme,
délinquance, st confrontés à des difficultés objectives : sous-équipement d’où
dépendance par rapport à la ville centre, desserte insuffisante des transports
collectifs, l’abs d’unité du tissu urbain. Au centre des préoccupations médiatiques et
suscitent de nvelles pol au rythme des émeutes urbaines.
Sol° en Fr : A urbain : idée de changer la ville et dc de partir du terri urbain pour
changer les hommes qui y vivent. Pol de la ville pour quartiers de mieux en mieux déf.
Pb : empilement des dispositifs depuis Habitat et vie soc en 77, transversale et
rassemble des 10 aines d’acteurs (habitants, coll locales, E, bailleurs soc…), hésitation
entre l’amélioration du cadre physique et sol° technique et la réhab socio-éco (prendre
en compte les diff sociales des hab) et leur asso pour une pol globale.
Surtt des quartiers d’hab soc et de gd sens : perte de liens urbains, habitants
participant biens. Pacte de relance pour la ville crée en 96 des zones prioritaires : 751
ZUS, ZRU, ZFU sur critères quantitatifs (chômage, jeunes, étrangers).
Approche ciblée fait de la pol de la ville une pol d’urgence alors que certaines
villes mène une expérience de refonte des quartiers ds la pol urbaine en gal, insistant
sur la pb sociale (Brest, Strasbourg). Logique qui s’affirme ac les contrats de villes de
2000 par la SRU entre E et intercomm.
2003 ANRU : 530 quartiers, 2005 Contrats urbains de cohésion soc (CUCS 467)
gérés par l’agence nat pour la cohésion et l’égalité des chances (ACSE). Disjonct° dc
entre volet urbanistique et social. Recentralisation par ces agences nat.

 l’émergence de la ? env remet les pol de transports à l’honneur


Congest°, pollution atmosphérique, visuelle, sonore, conso d’esp… nuisances liées à
la domination de la voiture ds l’esp urbain. D des hab pour une meilleure qual de vie.
O des transports en commun urbains à L : moins de nuisances et favo une urb°
dense. Loi sur l’air et l’utilisation rationelle de l’énergie : 96 : PDU pour agglo de 100 000
hab et déf PTU.
Dvpt des transports en commun en site propre : tramways de Nancy, Bordeaux,
Mtpellier, bus en site propre à guidage optique à Rouen. B d’adapter PTU à l’étalement
urbain. Autres démarches sur l’env : sectorielles (plan de prévention du bruit ds l’env…),
gales Agenda 21 locaux pour 37 communes.

Tjrs fractures ds la ville malgré A, ? de l’échelle d’A est centrale. Autre ?
privilégier les esp urbains en difficulté ou conforter les esp les + dyna ?

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