Vous êtes sur la page 1sur 7

Géodule 5-16-25

Objectif 1 : à propos du piétonnier bruxellois…


a) Objectifs du boulevard Anspach
- Réappropriation de l’espace public par les riverains, commerçants, travailleurs, touristes.
- Rendre la ville plus saine, plus respirable, plus accueillante…
- Réduire les émissions de gaz à effets de serre.

b) les deux conceptions en matières de fonction urbaines


1) Des fonctions urbaines mélangées dans des quartiers mixtes : habitat, commerce, industries,
administrations, culture,…
Cette mixité était la règle jusqu’à la fin du 19ème siècle à cause du manque de moyens de transports
rapides : une majorité des trajets se faisait sur de courtes distances, à faible vitesse.
Ex : Rue Léon Theodort
Avantages : Facilite pour les usagers
Inconvénients : Coexistence difficile entre les différentes fonctions.

2) Des fonctions urbaines séparées dans des quartiers monofonctionnels : habitude, commerce,
industries, administrations, cultures…
Cette spécialisation est apparue avec les moyens de transports rapides : trains, tram puis camions et
voitures. Elle s’est imposée da s la 2e moitié du 20ème siècle.
Ex : Quartier de Jette,…
Avantages : Calme
Inconvénients : émetteurs de gaz à effets de serre.

c) Pourquoi la Région bruxelloise veut privilégier le piéton ? (5)


- Les piéton sont nombreux
- Les piétons sont des clients pour les commerces. Ce sont des moteurs du dynamisme commercial.
- Les entreprises et institutions internationales apprécient les villes piétonnes
- Bon pour la santé
- Mode démocratique, non polluant, favorisant l’autonomie
- Les distances sont courtes
- Soulage les transports publics
- Manque de sécurité par rapport aux voitures
- L’état des trottoirs est mauvais
- Développement durable
d) schéma pentagone (piétonnier et ses accès)

: Pentagone ‘’petite ceinture’’, faite de


boulevards périphériques priorisées pour les
voitures, avec des pistes cyclables.

: Piétonnier accessible aux


cyclistes

: Boulevard centraux entre


de Brouckère et Fontaines
(Anspach)
: Stations de métros

: Lignes de métro

: Entrées / sorties pour les voitures


Objectif 2 : à propos de l’ecoquartier du Sart-Tilman
a) description
Un quartier de 96 logements construits dans les années 2010 dans le quartier du Sart-Tilman, à
proximité du campus de l’université de Liège.
Ces logements forment un ecoquartier : un quartier aménagé selon les piliers du ‘’développements
durable’’.
b) les 3 piliers :
1  Développement économique : expansion d’entreprises, revenus élevés.
2  Protection de l’environnement
2
3  Equité sociale : lutte contre la pauvreté, allocations sociales…
3 1
c) définition ecoquartier (FSF2)
Un ecoquartier est une zone urbaine conçue, organisée et gérée dans une démarche de
développement durable. Ce quartier doit ainsi avoir un potentiel de développement économique,
répondre à performance des critères de environnementale rigoureux (transport en commun,
recyclage des déchets, écoconstruction...) et assurer la mixité sociale et fonctionnelle (logements,
commerces, équipements publics...).

d) Ecoquartier le label insuffisant ?


Définition label : étiquette ou marque sur un produit (pour en garantir l'origine ou la qualité)
Pourquoi insuffisant ?
Un quartier "durable" ne garantit pas un "usage durable" de ce quartier. Cet usage dépend des
habitants, de leur mode de vie : consuméristes ou anticonsuméristes.
(Mode de vie durable : abandon de la voiture individuelle, autonomie énergétique et alimentaire,
formes de voisinage qui renforcent les rapports sociaux, techniques de constructions robustes mais à
faible coût.)
L'habitant passerait donc d'un rôle de consommateur à un rôle de producteur.
Par rapport à ces transformations radicales, les entreprises proposent des labels qui ne vont pas vers
un changement radical de mode de vie. Elles proposent un "greenwashing" des pratiques déjà
existantes.

e) Greenwashing : le greenwashing est une méthode de marketing consistant à communiquer auprès


du public en utilisant l'argument écologique de manière trompeuse pour améliorer son image.

Obj 3 : à propos du BedZED.


a) description
BedZED est un (éco) quartier installé depuis +- 20 ans.
Il est situé en Europe occidentale, aux R-U, dans sud-est de l’Angleterre, au sud de Londres.
Plus précisément dans la zone administrative du grand Londres, dans le Nord-Ouest de Sutton
(bourg).
b) Activité n°1 (le tableau) / page 262 manuel

c) Métabolisme urbain : le métabolisme urbain désigne "l'ensemble des flux d'énergies et de


matières mobilisés par le fonctionnement d'un territoire urbain‘’. C’est une métaphore qui envisage
la ville comme un corps : pour assurer ses fonctions vitales, elle a besoin d'utiliser des matières et de
l’énergie qu'elle consomme, transforme puis évacue. Ce métabolisme est essentiellement linéaire :
les ressources sont utilisées une seule fois pour être transformés en produits et déchets

Dans une optique de développement durable (ecoquartier), les gestionnaires essaient de rendre le
métabolisme plus circulaire, les villes recyclent une partie de ses ressources.

d) Schéma
Objectif 4 : à propos de l’urbanisation (FS1)
a) taux d’urbanisation
- En Belgique : 98% de la population belge vit, travaille "en ville", y fait ses achats, y passe ses loisirs...
- En Europe (bcp + de 50% de taux d’urbanisation) : une région très peuplées.
La population de la mégapole européenne (dorsale).
b) En Asie (50%) et en Afrique (43%) : une urbanisation en retard mais très rapide (à cause de
l'accroissement de la population et d'un exode rural très important).
- Dans le monde :

Données 1950 2009 2050 Facteur


multiplication
Pop. urbaine (M) 0,7 (Milliard) 3,3 6,9 ± 10
1,8 3,3 3,0 ± 1,7
Pop. rurale (M) 2,5 6,6 ±9,9 ±4
Pop. totale (M)
Taux 28% 50% 70%
d’urbanisation

c) Métropolisation : Evolution générale des agglomérations géantes (plus nombreuses, plus


peuplées).
Caractéristiques : - Une croissance urbaine rapide.
- Une concentration des fonctions stratégiques de commandement politique, économique et culturel
- Une concentration accrue des emplois et des services.
- Des infrastructures de communication efficaces et variées (aéroports internationaux, lignes
ferroviaires à grande vitesse, autoroutes, métro/tramway...).

e) Définitions.
Métropole : La métropole est avant tout un ensemble urbain de grande importance qui exerce des
fonctions de commandement, d'organisation et d'impulsion sur une région et qui permet son
intégration avec le reste du monde. Elle anime un système urbain plus ou moins complexe à la
hiérarchisation emboitée. Elle peut être dotée de fonctions spécialisées dans les domaines politiques,
économique, de l'innovation. Ses services à forte valeur ajoutée irriguent une aire plus ou moins
vaste.
Mégapole : Les mégapoles ou mégavilles ou villes géantes ou villes-monde correspondant aux
megacities de la terminologie des Nations unies, concentrent, selon les sources, des populations
égales ou supérieures 10 millions d'habitants, disposent d'aires d'influence d'ordre international,
voire mondial. Elles ont tout particulièrement bénéficié des processus de mondialisation des
dernières décennies.
Mégalopole : Une mégalopole est un réseau de villes à vaste échelle, intégrant des villes
multimillionnaires reliées par un tissu dense d'axes de transport.
Région urbaine : ensemble des zones urbaines et rurales qui défluent d’un même centre urbain.
Cette région ‘’urbaine’’ est constituée de zones concentriques : agglomération, banlieue, zone des
migrants alternants.

f)
Noyau urbain
+ Ville centrale
Tissu urbain
dense Agglomération
+
Région urbaine

+
Banlieue

+
Zone des migrants
alternants

g) urbanisation : L'urbanisation désigne le processus, continu depuis la première révolution


industrielle, de croissance de la population urbaine et d'extension des villes. Au début du XXIe siècle,
le phénomène tend même à s'accélérer avec le développement des pays dits émergents et un exode
rural parfois massif.
Causes : - L’exode rural
- L'industrialisation, puis la désindustrialisation avec le développement d'une société de services ;
- Le développement des services (emploi, consommation).
- L'attrait culturel et social (la modernité de la ville).
- La recherche de services comme les hôpitaux, les écoles...
- Des causes conjoncturelles populations déplacées du fait de conflits, de cataclysmes, de
sécheresses, etc. (surtout dans les pays moins développés).

h) Conséquences de l’urbanisation :
- la pollution atmosphérique.
- la pollution des eaux.
- des risques (fragilisation des sols, pollutions, pillage des ressources naturelles...).
- l'exclusion sociale, le chômage et les disparités des revenus.
- la criminalité.
- la ghettoïsation et la déculturation de populations fragilisées.

i) (Si l'urbanisation pose de nombreuses questions en termes de durabilité, elle peut également
représenter une opportunité pour nos sociétés d'être plus durables. En effet, on constate que
globalement.) Dans les pays développés, les populations vivant en ville sont plus durables que celles
qui vivent à la campagne elles ont une empreinte carbone moins élevée, une empreinte sur le
territoire moins forte. Les populations urbaines utilisent généralement moins leur voiture,
consomment moins d'énergie, car elles possèdent des surfaces habitables plus faibles, sans
compter les économies d'échelle que permettent de constituer des villes denses en termes
d'empreinte au sol, d'économie circulaire…
d) Carte mégapoles mondiales

Tianjin

Dhaka

Vous aimerez peut-être aussi