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Brevet Blanc : 6 et 7 déc 2022

SAUZAY Jasmine

FRANÇAIS :
- revoir les classes grammaticales et les fonctions grammaticales
- Préparer à faire une dictée
- Revoir sujet de réflexion

HISTOIRE GÉO :
PREMIÈRE GUERRE MONDIALE :
● 28 Juin 1914 : assassinat de Sarajevo
● 1916 : génocide des Arméniens
● Février à décembre 1916 de points batailles de Verdun
● 11 novembre 1918 de l'armistice de Rethondes
● 28 juin 1919 : Traité de Versailles
● 1917 : rentrée en guerre des États-Unis

En 1914, 1,5 million d'Arméniens chrétiens (minorité ethnique) vivent dans l'Empire ottoman. Le
gouvernement turc, allié des Puissances centrales, les accuse de souhaiter la victoire des
Russes. En 1915, il met en œuvre une extermination des Arméniens. Les hommes sont
massacrés sur place tandis que femmes et enfants meurent de faim, de soif ou de tueries
pendant la déportation vers le désert syrien. Ce génocide fait en quelques mois plusieurs
centaines de milliers de victimes.

Verdun est une des batailles les plus longues (300 jours de février à décembre 1916) et des plus
meurtrières (300 000 morts) de la Première Guerre mondiale. Des centaines de milliers de
soldats, français et allemands, y participent. Au prix de combats d'une violence inouïe, les
Français font échec à l'objectif des Allemands de percer le front. Pour parvenir à ce résultat il a
fallu la mobilisation du front et de l'arrière. L'effort de guerre a consisté à produire des armes
((obus des "munitionnettes" des usines Citroën par exemple), production financée par une
souscription nationale. Mais la stabilisation du front n'a été possible que grâce au sacrifice des
"Poilus", qui en dépit de conditions de vie terribles (manque d'hygiène, boue, froid et humidité)
ont résisté aux assauts allemands et aux "orages d'acier" La bataille de Verdun, au même titre
que celle de la Somme, est un bon exemple de la violence de masse, violence visant à tuer ou
faire souffrir un grand nombre de personnes, soldats ou civils.

En février 1917, une première révolution renverse le tsar. En octobre 1917, une seconde
révolution porte au pouvoir Lénine et les bolcheviks. Ils signent une paix séparée avec
l'Allemagne puis jettent leur pays dans une guerre civile qu'ils remportent en 1921. Cette
Révolution des Soviets a eu un immense écho en Europe, mais les soulèvements
révolutionnaires échouent partout.
LES AIRES URBAINES :
- Aire urbaine : ensemble formé par un pôle urbain et sa couronne périurbaine.
- Couronne périurbaine : espace urbanisé de manière discontinue, situé autour de la ville-centre,
au-delà de la couronne des banlieues.
- Croissance urbaine : développement des villes en nombre d'habitants et dans l'espace.
- Étalement urbain : il se produit quand l’urbanisation progresse plus vite que la croissance de la
population, en gagnant sur des terres essentiellement agricoles.
- Métropole : ville principale d'une région géographique ou d'un pays, qui est à la tête d'une aire
urbaine importante.
- Métropolisation, renforcement de la puissance des métropoles, par la concentration de la
population ; des activités et des fonctions de commandement.
- Migration pendulaire (navette) : déplacements quotidiens des personnes de leur domicile à
leur lieu de travail et inversement.
- Périurbanisation : phénomène d'expansion de la ville aux dépens des campagnes.
- Pôle urbain ou agglomération : unité urbaine composée d’une ville-centre et de ses banlieues.
- Ville-centre : commune la plus importante d'une aire urbaine.
- Ville mondiale : ville qui, par sa puissance économique, financière, politique et culturelle,
exerce une influence sur le reste du monde.

- La croissance urbaine a été rapide depuis 1945. Aujourd'hui, 85 % des Français habitent dans
une aire urbaine et 95 % vivent dans un espace à dominante urbaine, que ce soit dans des
quartiers centraux, des banlieues ou des espaces périphériques nouvellement urbanisés. L’aire
urbaine, telle qu'elle est définie, comprend la ville-centre et ses banlieues (ensemble, c'est le
pôle urbain) ainsi que la couronne périurbaine (voir le schéma dans la partie 1).
- L’étalement urbain qui a pour conséquence la périurbanisation est l’une des principales
caractéristiques de l’évolution urbaine de ces dernières décennies et se caractérise par des
zones d’urbanisation souvent peu denses en périphérie, alors que les centres-villes historiques
tendent à se dépeupler. Cet étalement en tache d'huile, gagnant sur les espaces ruraux, amène
de nouveaux habitants en quête de « la maison individuelle » (fréquemment des lotissements)
ou d’un coin de verdure, mais aussi contraints de s’éloigner des quartiers centraux, de plus en
plus chers. - Les modes de vie de ces « périurbains » sont donc marqués par les déplacements,
tout particulièrement pour aller au travail (migrations pendulaires) mais aussi pour tous les
actes de la vie quotidienne.
Une quinzaine de métropoles françaises connaissent un véritable essor. Elles sont d'autant plus
attractives qu'elles disposent d'espaces productifs performants, de fonctions métropolitaines
(recherche, finances, communication) ou s'appuient sur une économie présentielle. Dans tous
les cas, la proximité des littoraux ou l'héliotropisme renforcent les aires urbaines d'un arc ouest
et sud, de Rennes à Nice. La tendance à la métropolisation du territoire est très forte.
RÉGIMES TOTALITAIRES ET DÉMOCRATIES :

Antisémitisme : doctrine et pratiques racistes dirigées contre les Juifs.


Camp de concentration et Goulag : camp d'enfermement pour les individus jugés dangereux par
les nazis et ensemble des camps de travail forcé en URSS.
Collectivisation : mise en commun des moyens de production et d'échange.
Communisme : idéologie qui veut créer une société sans classe ni propriété privée.
Culte de la personnalité : adoration d'un chef organisée par la propagande.
Embrigadement : action d'enrôler des personnes dans une organisation et d'exiger leur
obéissance.
Etatisation : transfert à l'Etat de propriétés ou d'activités qui étaient jusque là privées.
Front populaire : alliance des partis de gauche après 1934 ; puis gouvernement de la France de
1936 à 1938.
Nazisme : concentration de "national-socialisme", nom de la doctrine raciste, antisémite,
nationaliste, anti-démocratique élaborée par Hitler et nom du régime totalitaire de l'Allemagne
entre 1933 et 1946.
Plan quinquennal : plan fixant tous les cinq ans les objectifs de production à atteindre.
Propagande : ensemble d'actions et de moyens exercés sur une population pour l'influencer et
l'endoctriner.
Régime totalitaire : régime dans lequel l'Etat cherche à tout contrôler, à obtenir la soumission et
l'obéissance de la société par la propagande et la répression.
1924 : arrive au pouvoir de Staline
30 janvier 1933 : Hitler devient chancelier
Mai-juin 1936 : victoire du front populaire
1935 : les lois de Nuremberg

STALINE : Lorsque Staline s'impose comme le successeur de Lénine après la mort de celui-ci en
1924, l'URSS est déjà dirigée par un parti unique, le Parti communiste (les anciens
Bolchéviques). Il en est le secrétaire général en même temps qu'il est le chef de l'État. - Seul au
pouvoir, il écarte par la violence tous ceux qui pourraient le contester. Il organise son propre
culte de la personnalité (affiches, statues, chants, célébration de son anniversaire). Il est le
capitaine du navire. En 1929, Staline décide de faire de l'URSS un grand pays industriel. Toutes
les entreprises (industrielles, commerciales ou de transport) sont étatisées (cela veut dire
qu'elles appartiennent à l'État et pas à un propriétaire privé). - Dans l'agriculture, la
collectivisation abolit la propriété privée des terres, qui sont regroupées dans de grandes
exploitations, dans lesquelles les paysans deviennent de simples salariés. - L'État lancé la même
année le premier Plan quinquennal qui fixe tous les cinq ans des objectifs de production à
atteindre. - La collectivisation se heurte à de très fortes résistances paysannes violemment
réprimées : massacres et déportations au goulag. - En 1937 et 1938, Staline déchaîne la
violence policière contre les hauts responsables du Parti, de l'État, de l'Armée rouge, mais aussi
contre de simples militants communistes ou citoyens. C'est la "Grande terreur". - De plus en plus
contrôlée par de multiples organisations dépendant du Parti communiste, la société soviétique
est soumise à une intense propagande qui l'amène à adhérer au culte de la personnalité de
Staline mais aussi à ce projet de créer une société communiste sans classes sociales.

HITLER : - En Allemagne, la jeune république de Weimar doit affronter une situation financière
difficile aux lendemains de la guerre. Elle est de plus atteinte par la crise économique mondiale
en 1930-1931. Les productions reculent et le chômage augmente (6 millions de sans-emplois en
1932). - Profitant de la crise, le Parti nazi qui s'inspire du modèle fasciste italien devient la
première force politique. En janvier 1933, son chef Hitler est nommé chancelier par le président
de la République, Hindenburg. - Dès 1933, Hitler instaure le 3ème Reich. Le parti nazi est
rapidement le seul autorisé, toutes les libertés sont supprimées. Menée par les SS et la Gestapo,
la terreur s'abat sur les adversaires des nazis (assassinats, camps de concentration).- Le parti
contrôle toute la société allemande, impose ses idées et le culte de la personnalité de Hitler, le
Führer (le chef, le guide). La Jeunesse en particulier est embrigadée (Jeunesse hitlérienne). -
Hitler met rapidement en pratique des idées qu'il a formulées quelques années plus tôt dans
son livre Mein kampf ("Mon combat). Un groupe a conscience de sa supériorité, c'est la race
allemande. En revanche il existe tout en bas de la hiérarchie une race parasite : la race juive.- En
1935, les lois de Nuremberg retirent aux Juifs la nationalité allemande et interdisent mariages et
relations sexuelles avec les Allemands. En 1938 commencent les persécutions violentes (Nuit
de cristal). Peu à peu, les Juifs sont exclus de la communauté nationale.
LE FRONT POPULAIRE : En France, la crise est exploitée par les ligues (organisation d'extrême
droite), qui réclament un régime autoritaire. Le 6 février 1934, elles organisent des
manifestations qui tournent à l'émeute. - Les partis de gauche dénoncent une tentative de coup
d'État. Ils s'allient dans un Front populaire et élaborent un programme pour sortir de la crise et
protéger la République. Le Front populaire remporte les élections de 1936. - L'annonce de la
victoire électorale s'accompagne de grèves spontanées pour obtenir les réformes sociales
promises. - En juin 1936, le chef du gouvernement, Léon Blum, organise une négociation entre
salariés et patrons qui aboutit aux accords Matignon : les salaires sont augmentés et les
salariés obtiennent plus de droits. De son côté, le Parlement vote de grandes lois sociales sur la
durée de travail (40 h hebdomadaires, congés payés de 15 jours). -Le Front populaire ne parvient
cependant pas à faire sortir la France de la crise économique. Les réformes sont violemment
attaquées par la droite et l'extrême droite. En 1938, l'alliance de la gauche se disloque, compte
tenu des désaccords sur la politique étrangère. C'est la fin du Front.

LA MARCHE A LA GUERRE : - Hitler veut laver l'humiliation du traité de Versailles et rendre à


l'Allemagne sa puissance. Il réarme le pays, rétablit le service militaire obligatoire et oriente
l'économie allemande vers l'économie de guerre. - Il noue une alliance avec l'Italie de Mussolini
et soutient le général Franco, qui veut éliminer la République et installer une dictature (guerre
civile espagnole, voir Guérnica p. 52). Il lance aussi l'Allemagne dans une politique d'annexions
territoriales (en commençant par les territoires dans lesquels on parle allemand), à laquelle les
démocraties restent passives. - En 1939, avant de s'en prendre à la Pologne, il signe un pacte de
non-agression avec l'URSS de Staline.

LES ESPACES DE FAIBLES DENSITÉ :


Conflit d'usage : conflit naissant entre différents utilisateurs d'un même espace, susceptibles
d'avoir des intérêts contraires ou concurrents.
Contraintes naturelles : ensemble des éléments naturels qui font obstacle à l'installation des
hommes dans un lieu.
Déprise agricole : abandon ou régression de l'activité agricole sur un territoire.
Désertification : abandon d'un espace par ses habitants.
Enclavement : isolement d'un territoire d'accès difficile.
Espace de faible densité : espace dont la densité est inférieure à 30 habitants au km².
Friche : terrain autrefois cultivé qui a été abandonné.
Néo-ruraux : habitants des espaces urbains venus s'installer dans le monde rural.
Parc national : parc naturel dont l'objectif est de préserver les paysages et la vie sauvage qui s'y
trouve, tout en permettant au plus grand nombre d'en profiter.
Tourisme vert : forme de tourisme durable plus centrée sur la découverte de la nature et plus
respectueuse de l'environnement.

Pourtant, le Cantal dispose d'un certain nombre d'atouts à valoriser : les grands espaces et le
grand air de la moyenne montagne, une qualité de vie certaine malgré les contraintes, celles-ci.
pouvant devenir des atouts (la neige et la pente des stations de sport d'hiver). Autant de raisons
pour lesquelles depuis une dizaine d'années, certaines familles sautent le pas et s'installent
définitivement dans le Cantal, découvert lors de vacances. Depuis 1999, le solde migratoire est
positif. - Il est vrai que les pouvoirs publics font tout pour attirer de potentiels candidats à coup
de campagnes promotionnelles qui mettent en avant les aides et les accompagnements
proposés pour les particuliers et les entreprises. L'objectif avoué est d'attirer des familles avec
enfants (plan collège numérique par ex.). Un qui a un projet. L'argument du développement d'un
bon réseau numérique, à l'heure du télétravail, peut faire mouche. - Le renouveau est cependant
juste esquissé, car les nouveaux venus sont souvent assez âgés et les jeunes ont tendance à
quitter le département ; l'accroissement naturel demeure déficitaire, les seules communes à
progresser vraiment se trouvant à proximité de l'axe autoroutier. Par conséquent, si le rythme du
déclin s'est fortement ralenti, la population baisse toujours. Le Cantal (région
Auvergne-Rhône-Alpes) est un territoire de faible densité, car inférieure à 30 habitants (en réalité
26). La population y est inégalement répartie : si la densité est plus élevée dans les espaces
périphériques, polarisée par les agglomérations, le centre, à l'altitude plus élevée (région des
volcans) est vide ou presque (moins de 5 habitants/km² dans le massif du Cézallier). - Le Cantal
est caractéristique des espaces de faible densité : il est en déclin démographique depuis 150
ans (1/2 de la population en moins), ses habitants sont plus âgés que la moyenne nationale et
ont des revenus souvent bas ; les services publics et les commerces de proximité se font plus
rares chaque jour ; enfin, le Cantal est enclavé, assez difficile d'accès, à l'exception de l'A 75 qui
le traverse à sa périphérie est. Les espaces de faible densité sont redevenus attractifs depuis
une vingtaine d'années. Ainsi, de nouveaux habitants s'y installent de manière permanente
(néoruraux) ou temporaire (résidences secondaires, touristes) ; ils viennent rechercher, loin des
villes, le calme et la proximité de la nature ; leur présence compense ainsi le déclin
démographique ou du moins le ralentit.

LIBERTÉS ET LAÏCITÉ :

Les libertés sont fragiles et l'intérêt général est de les préserver. La recherche du juste équilibre
pour un exercice harmonieux des libertés n'est pas facile, des tensions entre les individus ou les
groupes sociaux peuvent apparaître. Par exemple, si un conducteur de métro est libre de faire
grève, peut-il empêcher la libre circulation d'usagers qui souhaitent se rendre au travail. On le
voit, rien n'est simple. - Les pouvoirs publics ont une grande responsabilité pour préserver les
libertés de chacun. Par exemple, les attentats du 13 novembre 2015 ont conduit à la
proclamation de l'état d'urgence et à une exigence supplémentaire de sécurité avec le risque de
restreindre certaines libertés. Le ministère de l'Intérieur peut assigner à résidence toute
personne suspectée d'être dangereuse. De même, on peut évoquer la façon dont on a contraint
nos déplacements pendant la crise de la COVID.

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