Vous êtes sur la page 1sur 19

Au Maroc : un monde rural et un monde urbain :

deux espaces différents avec des styles de vie différents


Le Maroc compte

1538 communes (256 urbaines, 1282 rurales).

Ces communes sont toutes regroupées au sein de préfectures


(89) ou de provinces (75).

Les préfectures ou provinces font partie de 12 régions.

Les villes attirent 70./. Des investissements


Produisent 75 ./. Du PIB
Les enjeux de la politique de la ville
La cohésion sociale
L’attractivité
La compétitivité
Développement
durabilité
La « régionalisation avancée » :
un modèle de gouvernance territoriale

la politique de décentralisation :
renforcer la démocratie participative pour
définir les priorités de développement.

2015: Plans de développement


régionaux (PDR).
transfère aux conseils de région des
prérogatives et des compétences pour leur
permettre de lancer des projets à même de
créer de l’emploi et d’améliorer les
conditions de vie.
Les grandes villes
Métropole : les grandes villes , on distingue

•les mégapoles: (plus de dix millions d'habitants)


•les villes globales (Global Cities) ou villes mondiales, (centres de
commandement de la mondialisation)

•ville industrielle , ville administrative,ville touristique

• Culturelle, Ville spirituelle


• Ville d’art , balnéaire , thermal
• hivernal
• ville portuaire , ville universitaire

La structure des villes


L'habitat: les quartiers résidentiels
le cadre de vie de la population urbaine dépasse largement les limites du quartier, celui-ci est très important et
influence le mode vie. Les manifestations organisées dans les quartiers sont nombreuses et montrent un attachement
de la population à cette sphère de vie sociale
Le centre-ville : correspond souvent à la partie la plus ancienne de la ville (quartiers d'affaire, commerce…)
Les périphéries sont diverses : Bidons viles , banlieues chics , zonnes industrielles , centres commerciaux…
La découverte d’une ville,
Dans une ville : permet d’aborder des
on travaille (quartiers et zones industriels, corporations questions:
artisanes, commerçants, service...),
 d’architecture et
on réside (quartiers résidentiels, classes
d’urbanisme,
sociales),  des techniques (artisanat,
on étudie (formations par le travail dans les industrie...),
corporations, les mosquées..),  de culture,
on se lave (thermes, hammams, bains publics,  des questions militaires
(fortifications, ...),
rivières, eau courante, fontaines...),  de société etc.
on a des loisirs (café maure, Halqua …)
on se protège (muraille, organisation des quartiers les quartiers : se distinguent par
leur fonction : les quartiers
et schéma des rues, places fortes...), d'habitation, les quartiers
on communique (réseaux routiers, entrées et d'affaires et les quartiers
sorties) ,souks …places publics commerciaux.
on se nourrit (marchés...), eau potable (réseau : fontaines Et par la catégorie sociale des
publiques,...) habitants : quartier chic , pauvre
Les fonctions – vocation de la ville sont liées aux activités dominantes qu’elle exerce, des fonctions
parfois complexes.

a)La fonction sociale : lieu de résidence pour ses habitants.


La fonction industrielle - La fonction administrative – Fonction commerciale – Fonction intellectuelle – Fonction
touristique – Fonction religieuse …

La ville et sa région
La ville n’évolue pas en vase clos. Elle s’inscrit dans l’espace régional avec lequel elle opère des échanges. Elle exerce
ainsi une influence qui a des effets à la fois positifs et négatifs sur la campagne.

a)La ville domine sa région


Au plan social, la ville dispose des infrastructures de qualité dont a besoin sa région : centres de formation, écoles
supérieures, universités, hôpitaux de référence, infrastructures sportives,…
Au plan économique, la ville est un débouché pour les produits de la campagne, et un marché de distribution de
biens matériels et financiers (banques, assurances).

b) L’apport de la campagne à la ville


C’est la campagne environnante qui approvisionne la ville en produits vivriers nécessaires à l’alimentation des
citadins (tomates, légumes, céréales).
La campagne constitue un réservoir de main-d’œuvre bon marché pour la ville.
La campagne est aussi la zone d’extension de la ville (rurbanisation et périurbanisation) et le lieu où les citadins
vont se reposer et se distraire loin des bruits et de l’air pollué de la ville.
36,31 millions d’habitants en 2021. La
population en milieu rural s’est établie à
13.124.000 et 23.189.000 en milieu urbain.

le HCP avait estimé que la population


marocaine passerait à 43,6 millions en 2050,
soit une croissance additionnelle moyenne de
272 000 habitants par an.

L’évolution démographique marocaine serait


due à l’exode rural et à l’urbanisation des
zones rurales.

Les villes marocaines devraient abriter en


2050, 73,6% des habitants du pays.

le Haut-Commissariat au Plan (HCP)


Urbanisme :
L’urbanisme proposer une organisation des territoires constitués par les espaces naturels, ruraux, urbains, dans le respect d’équilibres territoriaux. (Le quartier, la
ville, les territoires sont les différentes échelles de l’urbanisme et s’inscrivent dans l’aménagement du territoire.)
L’urbanisme propose des politiques sociales, économiques, environnementales et culturelles etc.. et met en évidence les choix possibles d’occupation et d’usage de
l’espace pour le court, le moyen et le long termes, à toutes les échelles des territoires et en fonction des changements prévisibles des modes de vie.

Aménagement urbain : l'organisation de la ville et de ses territoires.

Réhabilitation :
il s'agit de l'amélioration d'un bâti déconsidéré par son mauvais état, en améliorant les toitures, les façades, le confort sanitaire ... En termes d'urbanisme, la
réhabilitation ne se confond pas avec la restauration (qui implique le retour à un état initial, en général de qualité), ni avec la rénovation (une opération de
démolition-reconstruction).

Développement local :
Processus de diffusion, à l’échelon local, des effets de la croissance, des innovations et des acquis culturels, accompagné
d’une transformation, à partir des potentialités locales, des structures économiques, sociales et culturelles. (Dictionnaire
de l’urbanisme et de l’aménagement)

Développement durable :
Pour être « durable », le développement doit se reproduire dans le temps sans blocage de nature environnementale,
économique ou sociale.
La ville écologique - verte

Habitat écologique, recyclage des eaux, valorisation


des déchets, transports non polluants…
Ville intelligente définition:

désigne une ville utilisant les


technologies de l'information et de la c
ommunication
(TIC) pour « améliorer » la qualité
des services urbains ou encore réduire
ses coûts.

désigne un type de développement urbain apte


à répondre à l'évolution ou l'émergence des
besoins des institutions, des entreprises et des
citoyens, tant sur le plan économique, social,
qu’environnemental.

Ces villes ont cherché à développer un service


urbain apte à répondre aux attentes et
besoins de tous les acteurs d’une même ville
: citadins, entreprises, administrations,
collectivités ou touristes.
La ville intelligente est composée de l’association de
trois modèles :
•La ville numérique, qui met à disposition des
habitants les ressources numériques leur permettant
d’être connectés ;
•La ville ouverte, à laquelle tout le monde peut
participer ;
•La ville durable (ou « éco-cité ») qui prend en
compte les infrastructures de la ville dans une
perspective de durabilité.

La smart city se décline autour des thématiques de


l’environnement, la connectivité, la mobilité, la
santé, la gouvernance, l’habitat ou encore
l’investissement citoyen. Les principes sont déployés
par les capacités de réactivité et d’optimisation permis
par les Nouvelles Technologies de l’Information et de
la Communication.
Dans le domaine de la politique de la ville, il y a deux piliers :
La Politique de la Ville l’urbain et l’humain

Vise à développer des villes inclusives, productives, solidaires et durables à travers :

- Le renforcement du rôle des villes en tant que pôle de développement, créateur de richesses
et d’emplois pour le plus grand nombre;
- L’amélioration du cadre de vie des zones urbaines et périurbaines qui connaissent un déficit
en logements, en équipements et un faible taux de desserte en services urbains ;
- La revitalisation des centres urbains en perte de compétitivité;
- La promotion de la durabilité des villes.
- l’accès aux équipements publics et aux infrastructures de base ainsi que le développement
d’une mobilité urbaine durable en priorité
- La promotion d’un mode de gouvernance initié par Etat et impliquant collectivités locales,
en partenariat avec le secteur privé et la société civile

C’est une politique interministérielle, intégrée, multi - partenariale, contractuelle et


participative.
Le Maroc, un pays dont le taux d’urbanisation est l‘un des plus élevé au monde (60%) fait face aux mêmes défis,
raison pour laquelle les pouvoirs publics ont mis en place une stratégie nationale ambitieuse, dénommée
« Politique de la Ville ».
Qu’est-ce que la politique de la ville ?
C’est une politique publique participative, basée sur une approche horizontale, visant à réduire les manifestations
d’exclusion sociale et spatiale. Elle implique la mise en œuvre d’une action intersectorielle cohérente et
coordonnée, mobilisant l’ensemble des acteurs, chacun avec ses compétences et ses capacités, en vue d’apporter
des réponses communes et concertées aux besoins de développement des villes.
Quels sont ses objectifs ?
•Intégration et mise à niveau urbaine des quartiers « périphériques » notamment les quartiers sous équipés et les
quartiers informels ;
•Améliorer le cadre de vie et créer, par l’aménagement et le renforcement des aménités, les conditions nécessaires
à l’inclusion et à la cohésion sociales et à l’épanouissement des individus et des groupes ;
Améliorer le cadre urbain et urbanistique afin de renforcer l’attractivité des villes, leur compétitivité et leur
capacité à drainer et à fidéliser des investissements créateurs de richesses et d’emploi ;
Prévenir l’étalement urbain excessif ou anarchique par la mise à niveau ou le renforcement des centres
émergents et l’accompagnement des villes nouvelles.
Quels sont les acteurs de la politique de la ville ?

Au niveau interministériel :
L’ensemble des départements ministériels sont potentiellement concernés par la politique de
la ville. Ils peuvent être pourvoyeurs des premiers services considérés comme de base ou
indispensables à l’intégration urbaine et à l’inclusion et la cohésion sociales.

Au niveau local et régional :


Le portage des projets de la politique de la ville est d’abord une affaire locale. Les acteurs les
plus concernés sont : l’autorité locale, les collectivités territoriales, les services déconcentrés,
les agences de développement, les entreprises publiques, les associations de développement
local.

Projet de ville Contrat de ville


Nouveaux pôles urbains Programmes ou actions d’interventions prioritaires
Secteurs à réhabiliter Budgétisation, échéances de réalisation (qui fait quoi et avec
quels moyens et dans combien de temps …)
En français, le mot « bidonville » a été employé pour la première fois
en 1953 à propos du Maroc pour désigner littéralement des « maisons
en bidons », c'est-à-dire un ensemble d'habitations construites avec
des matériaux de récupération

Aujourd'hui, on qualifie de bidonville, un logement qui possède à peu près les caractéristiques suivantes :
• Surpeuplement
• Logements informels et de piètre qualité, majoritairement situés en périphérie des centre-ville
• Accès insuffisant à l'eau potable
• Manque d'hygiène
• Insécurité des personnes
• Insécurité quant à la conservation de la jouissance du domicile.

Vous aimerez peut-être aussi