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courants d`urbanisme

Created @May 17, 2023 7:37 AM

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la ville : la definition de ville differe selon les


personnes cles dans l`histoire de
pays, dapres des criteres tels que la fonction,
l`urbanisme au maroc:
la taille et lautonomie politique.

la metropole: grande ville ( paris) Il dirigea le Service de


l'Urbanisme et le Service
la megapoloe: depasse 10 millions d`hab ( des Plans des villes au
tokyo) Maroc de 1914 à
Henri Prost (1874-1959) -
1922.Henri Prost fut
la cite : Au XIXe siècle : Elle désigne le Architecte-urbaniste
considéré comme l'artisan
quartier de la ville le plus ancien. Dans les des villes nouvelles, celui
années 1960 : elle désigne en France les qui matérialisa les idées
grands ensembles urbains réalisés dans le de Lyautey
cadre des ZUP . La croissance urbaine et
le zonage social sont au
Polis : du grec ancien polis : une donnée
centre des débats qui
sociale : communauté d’ayant droits et libres aboutissent à l'adoption
fortement structurée. Une donnée spatiale : un Michel Écochard du plan Écochard en 1952
site qui noue une ville à son territoire. Un Etat Architecte DPLG, pour Casablanca. Il
souverain doté de pouvoirs régaliens qui joue urbaniste, archéologue propose une trame 8 x 8
un rôle sur la scène internationale (la trame Écochard) qui
permet la densification et
Al Madina : Médine. L’indispensable (habiter), l'équipement progressif
le nécessaire (Equipement) et le des quartiers.
complémentaire (l’ esthétique ).

l`urbanisation: l`urbanisme:
C’est un mouvement historique de transformation L’urbanisme est à la fois un champs disciplinaire
des formes de la société que l’on peut définir et un champ professionnel recouvrant :
comme l’augmentation de ceux qui habitent en
l’étude du phénomène urbain. «Un ensemble
ville par rapport à l’ensemble de la population.
de connaissances et de techniques
L’urbanisation est faite de préférence autour de
nécessaires pour maitriser une pratique
villes existantes, généralement :
donnée» Hachette ,
Des territoires jugés attractifs ou pour des raisons
l’action de l’urbanisation et de l’organisation
culturelles et historiques (capitales) ;ou religieuses
de la ville et de ses territoires. C’est l’art de
(La Mecque, Lourdes…) ;ou sur des zones de
produire ou de changer la forme physique des
commercialisation, industriellement ou
villes, d’aménager les villes visant des
militairement stratégiques (Ex: bases militaires) ;
changement socio, economique, culturels
Certaines villes champignons sont nées autour de
ports et d’industries positionnées autour de
ressources minérales, énergétiques ou humaines la composition urbaine:
(main-d’œuvre bien formée et/ou bon marché)

courants d`urbanisme 1
la planification urbaine: Représentation globale d’une ville ou d’une partie
de ville fixant des règles relatives à la localisation,
Son but est de coordonner le développement et la
à l’implantation et à l’élaboration des projets
création des villes et territoires, dans le respect
successifs de construction, et tenant compte des
des habitants actuels ou futures ainsi que
particularités du terrain. La composition
l’équilibre nécessaire entre population et
urbaine correspond au champ professionnel le
équipements (espaces publics, espaces verts,
plus ancien et le plus durable de la
réseaux d’eau potable, assainissement, électricité,
planification urbaine. Elle a pour rôle de définir
éclairage, réseaux de communication…).Elle se
physiquement l’organisation de l’espace de la
base sur des documents d’urbanisme (SDAU, PA)
ville ou du quartier à aménager. Elle répond à
deux objectifs principaux : d’une part, fournir
une image globale
de la ville ou du quartier qui serve l’identité de
celle-ci et d’autre part,
fixer les règles relatives à la localisation, à
l’implantation et à l’élaboration des projets
successifs de construction.

🔴contexte d`emergence de l`urbanisme:


L'émergence de l'urbanisme est étroitement liée à l'urbanisation croissante au cours de la révolution
industrielle, à partir du XIXe siècle. À mesure que les populations rurales se déplaçaient vers les
villes en quête d'opportunités économiques, les zones urbaines connaissaient une croissance rapide et
incontrôlée. L'urbanisation s'est traduite dans l'espace par l'étalement de la ville ancienne et la
création de banlieues Cela a entraîné de nombreux problèmes tels que la surpopulation,
l'insalubrité, la congestion, la pauvreté et la détérioration de la qualité de vie.
Face à ces défis, les penseurs, architectes et urbanistes ont commencé à chercher des solutions pour
améliorer la planification et la gestion des villes. Des idées et des mouvements tels que le mouvement
hygiéniste, les utopies sociales, les jardins ouvriers et les idéaux esthétiques de l'architecture ont
commencé à influencer la conception des villes.
Cela a conduit à l'émergence de l'urbanisme en tant que discipline visant à rationaliser et à
organiser l'espace urbain de manière à répondre aux besoins sociaux, économiques et
environnementaux.
Au fil du temps, l'urbanisme s'est développé en tant que domaine interdisciplinaire, intégrant des aspects
tels que la sociologie urbaine, l'architecture, l'économie, l'écologie, la géographie et la participation
citoyenne. Il vise à promouvoir un développement urbain équilibré et à améliorer la qualité de vie des
habitants des villes.

Ildefonso Cerda
Cerda a posé quatre principes de la planification urbanistique moderne :

Analyse des données géographiques du site ;

Etablissement d’un programme de besoins et de fonctions ;

Analyse des choix directeurs ;

Expression morphologique de ces choix.

Plan Cerda (1859) : Principe du damier :

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Force décentralisatrice par rapport au modèle radioconcentrique ;

Diagonales et lieux d’équipements : facilitent les déplacement ;

Deux fonctions : le séjour et la circulation (équité foncière) (voies larges 60 à


80 m, rues 20 m);

Ville ancienne est intégrée provisoirement (la réalisation d’un nouveau modèle
sera un facteur de persuasion pour la démolir par la suite )

Le principe du damier doit assurer :

L’équivalence de toutes les situations ;

Un maximum d’hygiène ;

L’égalité d’ensoleillement ;

Facilitation les relations sociales tout en préservant la vie de foyer ;

Plan hippodamien ou en damier:


Le plan hippodamien est un principe de conception urbaine qui tire son nom de
l'architecte grec Hippodamos de Milet, Il s'agit d'un schéma de planification régulier
basé sur un réseau orthogonal de rues se croisant à angles droits.
Le principe du plan hippodamien repose sur la division du terrain en un réseau de
rues rectilignes, créant ainsi des îlots de forme rectangulaire ou carrée. Les rues
principales sont généralement plus larges et servent de voies de circulation
principales, tandis que les rues secondaires sont plus étroites et permettent l'accès
aux propriétés individuelles.
Ce plan rationnel vise à faciliter la circulation, à maximiser l'utilisation de l'espace et
à organiser efficacement les activités urbaines. Il permet également une orientation
et une navigation plus faciles dans la ville, facilitant ainsi l'accessibilité et la lisibilité
du réseau urbain.

L’Haussmannisation
L'Haussmannisation fait référence au vaste programme de réaménagement urbain
réalisé à Paris sous la direction du préfet Georges-Eugène Haussmann au XIXe
siècle, principalement entre 1853 et 1870. C'est l'une des transformations les plus
significatives de l'histoire de l'urbanisme.
Le baron Haussmann a été chargé par Napoléon III de moderniser et de
réorganiser Paris afin de remédier aux problèmes de congestion, d'insalubrité et
d'instabilité politique qui existaient à l'époque. L'objectif était de transformer Paris
en une capitale moderne, fonctionnelle et belle, qui deviendrait un symbole de la
puissance et du prestige de la France.

Paris : au milieu du XIXème siècle = ville dont la structure urbaine est celle du
moyen âge

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Napoléon III : impressionné par les quartiers ouest de Londres suite à
l’incendie de 1666 : référence en termes d’hygiène .

Haussmann a entrepris plusieurs mesures radicales. Il a créé un réseau de larges


boulevards, dont le boulevard Haussmann, qui a été percé à travers des quartiers
anciens densément peuplés. Cela a permis de faciliter la circulation, d'améliorer
l'hygiène et de créer de nouvelles perspectives visuelles. Les nouveaux boulevards
étaient bordés d'immeubles de style haussmannien, caractérisés par leurs façades
en pierre de taille, leurs balcons en fer forgé et leurs grandes fenêtres.

En plus des boulevards, Haussmann a réalisé d'importants travaux


d'infrastructures, tels que la construction de nouveaux égouts, d'aqueducs et de
ponts. Il a également créé de nombreux parcs et espaces verts, dont le célèbre
bois de Boulogne et le bois de Vincennes, pour offrir aux Parisiens des espaces de
loisirs et de détente.

objectif: permettre une bonne circulation de l’air des hommes, en adéquation


avec les théories hygiénistes ( réaction à l’épidémie de choléra en 1832)

caractéristiques:

spatialement : obsession de la ligne droite, obligation de construire en standing


élevé, spéculation foncière.

socialement: l’expropriation, la faillite des petits propriétaires dont les maisons


étaient démolies, l’exclusion des classes les moins aisées, la contestation
sociale.

la trame horizontale d’Écochard...


Écochard est un architecte de formation, il prend en charge l’urbanisme au Maroc,
en 1946, après une longue expérience d’archéologue et d’urbaniste en Syrie. Pas
moins que Prost, il a marqué de son empreinte l’aménagement au Maroc, même si
les orientations qu’il a définies y sont bien moins lisibles. Sa préférence doctrinale
pour les thèses des CIAM fait qu’il se démarque délibérément de l’art urbain
pratiqué par Prost, mais, peut-être en raison du caractère officiel de sa fonction
d’urbaniste, il est respectueux de l’œuvre de son prédécesseur, à la différence de
Le Corbusier.
Écochard assume de lourdes responsabilités et a une grande connaissance de la
culture arabe, comme archéologue, et une approche de l’architecture et de
l’urbanisme inspirée par
les exigences de rigueur qu’implique cette expérience.
Par l’intermédiaire de ses collaborateurs de l’ATBAT (le bureau d’études de Le
Corbusier), Bodiansky et Candilis, les propositions d’Écochard et la grande
sensibilité qu’il éprouve à l’égard de l’habitat des déshérités se font très présentes
dans les Commissions V et VI du Congrès d’Aix réservées à la législation (le droit à
l’habitat) et aux questions sociales. C’est aussi dans ce
cadre que le groupe du Maroc, où tant Écochard que Bodiansky et Candilis jouent
un grand rôle, présente un travail remarquable sur les bidonvilles : il traite au
moyen de la collecte de données sociales des sujets liant société.

courants d`urbanisme 4
la proposition que présente Écochard pour répondre concrètement au problème
marocain de l’habitat des pauvres et définir une solution architecturale et
urbanistique viable à long terme, à la fois compatible avec le niveau économique et
culturel de ces populations et respectueuse du principe de verticalité inscrit dans la
Charte d’Athènes3. Cette interprétation de la Charte, magistralement relatée dans
le Casablanca, le roman d’une ville (1955), montre, à l’exemple de Sert, que les
plus proches compagnons de Le Corbusier ne considéraient pas sa théorie comme
une bible, mais bien comme un ensemble de préconisations ajustables en fonction
d’un contexte géographique et culturel. Au-delà, la proposition d’Écochard, qui
inspira et encadra les propositions d’habitat marocain vertical de Candilis, constitue
une réponse à la contradiction qu’avait pu faire
apparaître le « tapis urbain » de Sert avec le postulat de la verticalité pour lequel
les modernes s’étaient définitivement prononcés dans les années 1935.

Le raisonnement d’Écochard est le suivant : il faut


concevoir à long terme, pour le plus grand nombre (en fait,
les populations pauvres marocaines, car l’îlot
choisi pour la démonstration n’a rien d’abstrait : il
correspond à une emprise à urbaniser à l’emplacement du
bidonville des Carrières centrales) un habitat vertical.
Cependant, ces populations ne sont pas préparées, en
termes de « standard » de vie, à une telle organisation.
C’est pourquoi, dans l’attente de l’advenue de ce «
standard », il propose une trame parcellaire de 8 m x 8 m
qui puisse à la fois recevoir, dans un premier temps, un
habitat à patio, composé de deux pièces et d’une cuisine
ouverte attenante à la cour, et, dans un second temps,
après démolition de ce premier habitat, dépassé à la suite
de « l’élévation du standard de vie », un habitat vertical qui
s’inscrive dans la même trame parcellaire en dégageant
entre les immeubles « orientés » plus d’espace libre.

deux grandes qualités chez cet urbaniste : une prise en compte des réalités
sociétales et locales, d’une part, à la hauteur de cette « science du
logis » qui n’était à vrai dire, dans la bouche de son énonciateur et la volote a
appliquer les lois de la chartes d`athenes

Ecochard était un urbaniste qui intégrait les aspects culturels dans ses
projets de développement urbain, tout en cherchant à promouvoir le
progrès social et économique. Ecochard accordait une grande
importance à la préservation des caractéristiques culturelles et
patrimoniales des villes et à l'intégration harmonieuse de ces éléments
dans le développement urbain. Il croyait fermement que l'urbanisme ne
devait pas seulement se concentrer sur les aspects fonctionnels et
esthétiques, mais aussi sur la dimension sociale et culturelle des villes.

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En résumé, Ecochard était un urbaniste qui cherchait à combiner la
préservation culturelle avec le progrès urbain, ce qui le positionne dans
une perspective qui intègre à la fois des éléments culturalistes et
progressistes dans ses approches.

Le progressisme et le culturalisme
Le progressisme et le culturalisme sont deux courants de pensée qui ont influencé
l'urbanisme et la planification urbaine au fil du temps. Ils ont des approches
différentes quant à la manière dont les villes doivent être conçues et développées.
🔴Le progressisme en urbanisme est basé sur l'idée que les villes doivent être
modernisées et adaptées aux progrès technologiques, économiques et sociaux.
Les progressistes considèrent que le développement urbain devrait être axé sur
l'efficacité, la fonctionnalité et la rationalité. Ils mettent l'accent sur l'utilisation
optimale de l'espace, la planification stratégique, l'efficacité des infrastructures et le
développement économique.
Les adeptes du progressisme cherchent à résoudre les problèmes urbains tels que
la congestion, l'insalubrité, le manque de logements, etc., en utilisant des
approches scientifiques et techniques. Ils accordent une grande importance à la
planification urbaine, à l'ingénierie et aux avancées technologiques pour améliorer
la qualité de vie dans les villes. Les exemples de projets progressistes
comprennent la construction de grands ensembles résidentiels, l'aménagement de
réseaux de transport efficaces et la création de zones d'activités spécialisées.

🔴Le culturalisme, en revanche, met l'accent sur l'importance de la culture, de


l'histoire et de l'identité locale dans le développement urbain. Les culturalistes
soutiennent que les villes doivent préserver et valoriser leur patrimoine culturel,
architectural et social. Ils croient que la culture d'une communauté est essentielle
pour façonner l'environnement urbain et qu'elle doit être prise en compte dans la
planification et la conception des espaces publics.

Les urbanistes culturalistes encouragent la participation des communautés locales


dans le processus décisionnel concernant le développement urbain. Ils cherchent à
promouvoir la diversité culturelle, à préserver les quartiers historiques, à favoriser
l'expression artistique et à créer des espaces publics qui reflètent l'identité locale.
Les exemples de projets culturalistes incluent la rénovation de bâtiments
historiques, la revitalisation de quartiers traditionnels et la création d'espaces
publics polyvalents pour les activités communautaires.

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