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I. QUELQUES DEFINITIONS :
1. Urbanisme : c’est la discipline qui étudie (les phénomènes urbains) +
(l’organisation de la ville et de ses territoires) souvent traité par les urbanistes
architectes, géographes urbanistes, économes urbaniste, sociologues urbanistes
architecte urbaniste etc.….. C’est une discipline récente dans l’axe historique
des groupements humains dit urbains ; La notion fut utilisée pour la première
fois au début du 19s, après l’apparition des maux de la ville dite mécanique,
engendrant un long processus historique modelant l’image de la ville pour
toujours. Tout en donnant naissance à plusieurs penseurs, théoriciens qui ont
fortement contribué à l’apparition des théories et doctrines de l’urbanisme,
(devenues références historique des espaces urbain d’aujourd’hui et de
demain…)
Elle est pluridisciplinaire, car elle étudie des espaces physiques modelés
et occupés par des populations, elle permet donc, à une large variété de
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sciences d’intervenir. À titre d’exemple : l’écologie, la sociologie, la
géographie etc.…
L’urbanisme permet la mise en œuvre des planifications urbaines et
toutes gestions des territoires urbains (organisations spatiales des villes etc…).
En maximisant le potentiel géographique en vue de répondre aux besoins des
populations dans le temps (tout en respectant l’environnement et les richesses).
Le terme « urbanisme » est une notion qui a été crée récemment. Il est
apparu dans la langue française au cours des années 1910 pour désigner une
discipline nouvelle, née des exigences spécifiques de la société industrielle.
(Comme expliqué plus tard dans le chapitre histoire des villes)
Remarque :
Cette discipline, étudiant les territoires urbains ; a plusieurs échelles d’interventions (en
fonction des zones d’études), elle peut donc englober et étudier des territoires de dimensions
variables. La discipline permet de faire plusieurs va et viens (zooms a des échelles
différentes) facilitant ainsi la maitrise des territoires. A titre d’exemple, s’il s’agit d’une étude
des espaces urbains d’un quartier, l’urbaniste utilisera de grandes échelles afin de faciliter
l’étude, s’il s’agit d’étude urbaine à l’échelle de wilaya, on utilisera des échelles beaucoup
plus petites. Donc, plus la zone géographique représentée sur carte, est grande plus l’échelle
est petite et inversement.il utilisera donc des outils d’urbanisme comme les PDAU, POS etc..
(Détaillé plus bas).
2. Types d’urbanisme
L'urbanisme théorique : il s’agit de champs de réflexions sur
l’organisation des humains et de leurs activités dans un espace en
fonction du facteur temps. Donnant naissance aux doctrines et
théories de l’urbanisme.
L'urbanisme planifié dit réglementé: comme son nom l’indique c’est
tout urbanisme résultante d’une planification spatiale (d’une
analyse, de recommandations, de plan directeurs : PDAU, POS
etc…) comme vue en cours
L'urbanisme opérationnel : c’est tout urbanisme permettant
d’appliquer ou de concrétiser les recommandations de l’urbanisme
planifié, a travers des règlements et outils d’urbanisme (permis de
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lotir, de construire , COS,CES,DPU, etc.….); il consiste a mettre en
place les actions et procédures nécessaires à la réalisation des
projets urbains, à travers l’ensemble des actions fondamentales au
bon fonctionnement d’un tout existant, a projeter etc.…
L'urbanisme spontané dit informelle : comme son nom l’indique
c’est tout urbanisme qui se fait de façon libre (autonome) répondant
à des besoins. Comme le cas des étalements urbains, exemple la
Favela (bidonvilles brésiliens), etc.….
3. Urbanisation : C’est un mouvement historique de transformation des formes
de la société que l'on peut définir comme l'augmentation du nombre de ceux
qui habitent en ville par rapport à l'ensemble de la population (exode rural).il
est étroitement liée au facteur temps. Ce terme est souvent utilisé lors des
études faites sur les évolutions spatiales des groupements urbains (sous toutes
leurs formes) à travers les dynamiques spatiales par exemple….
L'urbanisation est faite de préférence autour de villes existantes,
généralement dans des territoires jugés attrayants ou pour des raisons
culturelles et historiques (capitales) ou religieuses (La Mecque, Lourdes,
Londres..), ou sur des zones commercialement, industriellement ou
militairement stratégiques (ex : bases militaires ,Hassi Messaoud etc…).
C’est aussi l’action réfléchit visant à aménager physiquement un espace
afin de faciliter les fonctions de la ville, habiter, circulation des biens, mobilité
etc.…
4. Planification urbaine : c’est tous principes qui régissent la structure et
l’organisation de la ville et des milieux urbains à différentes échelles, c’est un
processus qui permet la gestion des territoires urbains (villes et ses différents
espaces : centre, banlieue, périphéries etc.…vue en cours). Dans un but de
développement optimal, tout en répondant aux besoins des populations, elle se
doit d’être prévisionnelle, respectueuse de l’environnement, globale, avant-
gardiste etc.….
5. Modes d’urbanisation : la ville peut se développer de façon verticale, ou
horizontale voir parfois les deux à la fois.
a) L’urbanisation verticale : la ville se développe en verticale c'est-à-dire
que nous y trouvons beaucoup d’IGH (Immeubles à Grandes Hauteurs),
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tours, souvent ces villes ont une densification au sol très élevée (ville
dense). C’est le cas des villes limité spatialement dans son évolution,
comme la ville de Tokyo.
b) L’urbanisation horizontale : c’est le développement des villes en surface
horizontale, en tache, comme l’indique son nom elle s’étale sur une
surface assez vaste, comme le cas de la ville de Dijon (France).
c) L’urbanisation mixte : c'est-à-dire que nous retrouveront les deux
schémas en même temps : verticale et horizontale. Comme le cas de la
ville de Sans Francisco.
6. Urbanité : c’est tout caractères urbains opposable à la ruralité (caractère de
l’espace, activité, structure, forme etc...) souvent nous parlons de gradient
d’urbanité. Apparue déjà à l’époque gréco romaine avec la volonté de créer
une atmosphère de faste et de confort typique aux milieux « urbains ».
7. Skye-line : c’est le profile urbain dominant dans une agglomération urbain, il
est typique à la ville elle-même, ce profilé urbain permet d’avoir une lecture
globale des espace et surtout une bonne appréciation des gabarits lors des GPU
(grand projets urbains) ou tout autres interventions urbaines.
8. Matériaux bio-sources : cette notion est souvent utilisée dans les démarches
HQE (haute qualité environnementale) ou les visions d’urbanisme durable,
incitants l’utilisation des matériaux locaux, afin d’éviter au maximum les
pollutions et/ ou désagréments occasionnés par le projet lui-même aux sites et
populations locales.
9. Droit de préemption urbaine : prévue par le droit public attribué aux
communes dotées d’un plan local d’urbanisme, d’un plan d’occupation au sol
ou une carte communale, c’est un droit légal ou contractuel accordé a des
personnes privées ou publiques, d’acquérir un bien par priorité aux autres
personnes. En Algérie nous parlons de droit d’intérêt public (exemple le droit
de faire traverser un réseau routier national sur des terres privées)
10. Parcelle : c’est l’unité la plus petite d’une composition urbaine, tissu urbain,
elle est limitée juridiquement, géométriquement, elle est souvent attribué a une
propriété privée et /ou public. Elle est partie intégrée de l’ilot.
11. Ilot : comme son nom l’indique c’est un ensemble de parcelles limitées par des
voies structurantes urbaines, souvent de second degrés (ou autres). Leurs
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agencements expriment souvent un courant urbain, une expression
architecturale etc.…, il donne l’image a la ville (ilot haussmannien, ilot de
Portzamparc, de plan ouvert etc.….)
12. Périmètre urbain : c’est le pourtour d’une forme urbaine, les contours de cette
dernière, il délimite et marque les limites de la ville (il change à chaque
extension urbaine), il est souvent marqué par les urbanistes lors des études
spatiales des dynamiques urbaines des groupements urbains.
13. Sol urbain : (connaissance du milieu physique et de l’héritage collectif
résultant d’une stratification historique), le sol urbain c’est tout « support » ou
s’appuie la ville pour se développer au sens large du terme.
Il est donc tout milieux physique ou la ville a vue le jour et ou elle y puise ses
ressources pour s’y épanouir (spatiales, énergétiques etc…).il est important de
bien connaitre « le milieux physique » lors d’une planification urbaine ou
d’une analyse quelconque, car une maitrise des ressources naturelle et une
bonne connaissance des Aléas (risque sismique, risque naturelles etc.. ) permet
à l’urbaniste d’éviter de prendre les mauvaises décisions concernant la ville.
Il est également tout héritage urbain résultant d’une stratification
historique (une ville peux connaitre plusieurs plans différents selon les époques
qu’elle a traversé) celle-ci va s’y appuyer pour se développer spatialement tel
que les réseaux (voieries, égouts etc...) et les équipements a fort symboles (tel
que les édifices historiques, religieux etc.…) ces derniers deviendront des
éléments de composition urbaine et des lieux de repères collectif.
Une bonne connaissance du sol urbain du point de vue localisation des
espaces de la ville, permet un choix judicieux des projets futurs à implanter.
Par rapport au prix du foncier, souvent dicté par les emplacements et
positionnements des points d’intervention au sein des milieux urbains.
14. GPU, grand projets urbain : de renouvèlement urbain, répond aux besoins
des population en vue des prévisions futures d’extensions urbaines ou de
planifications des agglomérations, villes etc.…..souvent créant de nouvelles
villes, nouveaux quartiers ou tout simplement du renouveau dans des entités
existantes. Comme expliqué en cours à travers les différents exemples cités…
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15. Rénovation urbaine: aménagement d’une atintée considérée défectueuse ou
insalubre afin de la rattacher à un tout homogène (souvent au reste de la ville),
souvent accompagnée d’actions lourdes comme démolition/raser pour
reconstruire. Pouvant, dans certains cas, être sous forme de remodelage et ou
de reconversion d’un ou plusieurs ilots, lorsque l’intervention est en milieux
urbain des centres villes.
16. Réhabilitation urbaine : dans un souci de réintégration de certaines zones
d’une entité urbaine, afin de préserver le caractère historique du quartier .Il
s’agit de respecter la particularité générale et globale de la façade urbaine, tout
en restructurant et réaménageant l’intérieur, afin de répondre à de nouveaux
besoins urbains de fonctionnalité et d’intégration (comme le cas de certains
ancien quartier, assez représentatifs d’un courant architectural). Il s’agit de
rénover sans détruire.
17. Restructuration urbaine : comme son nom l’indique il s’agit de créer du
nouveau, du renouveau. De faire un changement radical dans la structure
urbaine de base : changement de voiries, de modes de transports, d’activités
etc.…
18. Restauration urbaine: renaissance ou redonner vie a des entités a fort
caractères historiques (souvent classé patrimoine urbain a grande valeur),
l’élément considéré, est restitué a son état initiale sur le plan formel ainsi que
fonctionnel.
19. Ville (différentes définition) Une ville est un milieu physique où se concentre
une forte population humaine, et dont l'espace est aménagé pour faciliter et
concentrer ces Activités non agricoles: habitat, commerce, industrie, éducation,
politique, culture, et Les principes qui régissent la structure et l'organisation de
la ville sont étudiés par la sociologie urbaine, l'urbanisme ou encore l'économie
urbaine. La définition de la ville change d’une législation à une autre (en
fonction des états).
En Algérie selon le code de l’urbanisme ; Le terme est utilisé pour une
agglomération de plus de 20 000 habitants. Selon la loi1-20 du 27 Ramadan 1422,
relatif au 12 decembre2001, relatif a l’aménagement de territoire au
développement durable Art 04 ; elle définit une grande ville comme étant une
agglomération urbaine dont la population totalise au moins 100 000habitants/ ville
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nouvelle est définit selon cette loi comme étant une agglomération urbaine
programmée dans sa totalité sur un territoire vierge ou à partir d’un ou de plusieurs
noyaux d’habits existants . La métropole est définit également comme une
agglomération urbaine dont la population totalise au moins 300 000 habitants.
En France, l'INSEE (institut national de la statistique et des études économiques
de France) définit la ville selon le critère de l'importance du peuplement et de la
continuité de l'habitat. Une ville se définit par une population d'au moins
2 000 habitants, dont les habitations doivent être à moins de 200 m l'une de l'autre.
Ville nouvelle.
Ville créée de toutes pièces à proximité d'une grande agglomération dans le but
d'organiser l'extension de la périphérie.
20. Conurbation :
Groupement de villes (ou d'agglomérations) proches les unes des autres,
chaque ville demeurant individualisée. Une conurbation peut être un
groupement hiérarchisé, la ville principale détenant un pouvoir de direction
.plus ou moins complet
Aussi : ensemble urbain formé de grandes villes voisines dont les
.banlieues finissent par se rejoindre
21. Agglomération :
C'est la réunion et la concentration d'éléments dans l'espace. C'est la réunion
d'un certain nombre d'habitations, on parle d'agglomération rurale.
L'agglomération urbaine est une ville, elle signifie aussi une agglomération
multi communale avec des banlieues. L'agglomération des activités est à
.l'origine d'économies : les économies d'agglomération
22. Agora (du grec ἀγορά) désigne le lieu de rassemblement social, politique et
mercantile de la cité. C'est une composante essentielle du concept de polis (cité
Polis), à tel point qu'Aristote traita les barbares de non-civilisés, car ils
n'avaient pas d'agora. Dans l'Athènes antique, la majorité des institutions
politiques (Bouleutérion, Héliée...) siégeaient à l'agora. C'est également un
terme utilisé dans l'architecture et l'urbanisme dans les villes modernes. Le
forum en est plus ou moins l'équivalent romain.
23. Voiries : ensemble de voies de circulations (chemins, route, rues, pistes …)
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24. Armature urbaine : ensemble de ville hiérarchisé dans un territoire donné, le
classement des villes s’effectue selon : la taille et les fonctions.
25. Réseau urbain : inscription géographique de l’armature urbaine, se réalise par
les relations exprimées par différents flux.
26. Boulevard : voie généralement large, a grande circulation; bordée d’allées
piétonnières sur ses bords, souvent lieu de dynamique urbaine.
27. Espace banlieue: espaces urbains limitrophe aux centres villes (tout autour)
influencés par la ville elle-même (relation de dépendances hidrotiques et
fonctionnelles), souvent sous forme de couronne, localisée entre le centre
urbain et la périphérie urbains. (souvent riche en programme de grand
ensemble logements collectif, ZHUN : zone d’habitat urbaine nouvelle, etc...)
28. Espace périphérique: il englobe tout les territoires et espaces limitrophes au
monde rural, mais appartenant a l’agglomération urbaine, souvent on y
programme des aires industrielles, des ZAU : zone à urbaniser ; ZAP : zone
agricole à préserver etc.….
29. Gabarit : on entend par gabarit la totalité de l’enveloppe d’un bâtiment
comprenant sa hauteur et son emprise au sol. Le gabarit permet d’exprimer la
densité en terme volumétrique, en définissant des formes bâties conformes aux
règlements urbains (POS, Cahier des charges etc.….).
30. Le forum : place centrale d'une ville romaine où se trouvait les principaux
édifices publics : la "curie" ou le «sénat » (édifice dans lequel délibéraient les
magistrats), la "basilique" (édifice servant de tribunal, de bourse de commerce
et de lieu de réunion où se réglaient les affaires privées), le "temple" (lieu de
culte d'une divinité romaine devant lequel se trouve un autel permettant la
réalisation de sacrifices).
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en fonction de leur activité dominante (bourg agricole, ville industrielle,
ville commerciale, place financière, ville carrefour (ou nœud ferroviaire,
port, aéroport), ville administrative, ville universitaire, ville touristique) ;
on décrit toutes ces activités avec la notion de fonction urbaine
PLANS DE VILLE
Morphologie de Ville linéaire : c’est tout schéma de ville qui démontre une évolution
urbaine selon un axe, une ligne, une droite (au sens propre du terme : sans début ni
fin) ; Le projet fut initié par «Arturo Soria y Mata » ; né en 1844 décédé en1920).Il
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conçoit sa cité utopique linéaire, en 1882.il fut parmi les premiers penseurs à utiliser
dans un article le mot urbanisation.
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centre-ville à la périphérie. Les voies de communication circulaires sont appelées
boulevards, tandis que les axes qui relient le centre de la ville à l'extérieur (et qui
forment des rayons, mot venant du latin radius) sont appelés avenues. Ce plan traduit
la croissance historique de la ville. Souvent la première ceinture de boulevards
correspond aux anciens remparts que l'on a détruits au XIXe siècle.
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Mode ou Morphologie Bipolaire : c’est un mode ou spécialement nous pouvons
trouver deux pôles influents sur l’espace urbain….tel que la structure urbaine Londres,
séparé par le fleuve de la Tamise.
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o voieries principales (elles peuvent être nationales, régionales, Wilayales
ou structurantes de l’espace urbain) et ou boulevards.
o voiries secondaires
o voieries tertiaires
o impasses
Remarque : il y a d’autres réseaux que nous n’allons pas développer comme les réseaux
d’alimentation en eau, en électricité, et gaz, de la ville, les réseaux d’évacuation des eaux usée
etc…
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Permis de construire : permettant toute opération de nouvelles constructions et
ou de modifications sur un existant dont les travaux portent sur le changement
d’emprise au sol, gabarit, façades, structures etc.….
COS, CES : coefficient d’occupation au sol, et coefficient d’emprise au sol,
permettant de calculer et de prévoir des planifications futures.
DPU : droit de préemption d’urbanisme ou dit Droit d’intérêt public.
PDAU : Plan directeur d’aménagement urbain est un instrument de
planification urbaine, est un instrument de planification et de gestion urbaine.
Il a pour mission de :
Déterminer la destination générale des sols
Définit l’extension urbaine, la localisation des services et activités, la
nature te l’implantation des grands équipements et infra structures.
Détermine les zones d’interventions sur les tissus urbains existants et
les zones à protéger (sites historiques, forêts et terres agricoles, littoral
etc.)
Il permet la division des territoires (communes ou groupements de communes)
en secteurs :
Urbanisés
A urbaniser
D’urbanisation future
Et non urbanisables
Le PDAU tient compte des plans de développement et définit les termes de
références des plans d’occupation des sols. Il prend en charge les programmes
de l’état, des collectivités locales et ceux de leurs établissements et services
publics.
POS : plan d’occupation des sols : c’est un instrument issu des orientations et
prescriptions du PDAU. Il définit les droits d’usage des sols et de constructions
à la parcelle, il joue un rôle important a la maitrise de l’organisation de
l’espace urbain et des conditions de production du cadre bâtit urbain.
Permis de démolir : il a pour objet une démolition totale ou partielle d’une
construction située dans une zone spécifique, ou lorsque les conditions
technique le demandent. Il joue un rôle important dans la récupération des
friches urbaines et ou le renouvèlement urbain.
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Lois sur le littorale (du 5fevrier 2002), imposant des directives lors de
l’urbanisation des zones côtières Algériennes, visant la protection du littoral.
La plus part des outils et lois sont présentés dans le code de l’urbanisme Algérien, élaboré par
le ministère de l’habitat, de l’urbanisme et de la ville. Ils consistent à mettre en place les
actions et procédures nécessaires à la réalisation des projets urbains, à travers l’ensemble des
actions fondamentales au bon fonctionnement d’un tout existant, à projeter et à planifier.
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Rappelle historique : A la fin du Paléolithique les hommes vivaient de chasse.
Nomadisme. L’Agriculture naît entre -8300 et -7600 (néolithique) dans actuel Iran, Irak,
Syrie, Turquie. Au Néolithique l’apparition de l’agriculture et des premiers groupements
humains agricoles. Le surplus obtenu grâce à l’agriculture a Entrainé l’échange
marchand de denrées et une spécialisation des tâches ; faisant apparaître l’artisanat,
l’écriture, l’utilisation de la brique de terre, la forge et bien d’autres activités ; C’est la
sédentarisation de l’homme (Les villes sont alors le regroupement des activités non-
agricoles).
I. Première ville dans l’histoire « Mésopotamie »
Entre le VIe et le Ve millénaire apparaissent les premières villes, au sens large du terme,
en Mésopotamie et dans la vallée de l’Indus entre le Tigre et l’Euphrate. Fleuves
alimentées toute l’année. Donnant naissance a plusieurs civilisations historique, tel que la
civilisation babylonienne, assyrienne etc.….
Carte de la Mésopotamie
En Mésopotamie apparaissent alors les premiers groupements non agricoles, les
premières villes au sens moderne du terme (sur le plan gouvernance : organisation politico-
religieuse, spécialisation des activités, structure et forme : fortification et hiérarchisation
des espaces, institutionnalisation des fonctions défensives etc.…) : ce sont les cités
polices. Elles furent Retrouvées dans chacune des civilisations babylonienne et assyrienne
et toutes celles de Mésopotamie. Souvent bâtit sur un plan carré, elles furent toutes des
forteresses enfermées dans des hautes murailles (fonction défensives), dominées par un
palais et temple.
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Cité polis d’Uru
Ces villes se caractérisent par une nouvelle organisation politico-religieuse visant à assurer
le commandement et la défense. La fonction militaire est institutionnalisée. Le
commandement politique assure sa visibilité par la création de zones palatiales, d’enceintes
fortifiées, incluant le centre religieux du pouvoir (La Ziggurat, pyramide à degrés).
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Croquis sur Babylone et ses jardins suspendus
II. Villes antiques
Elles ont la particularité d’être des lieux représentant souvent des dynasties et des pouvoirs
(grecques/ romaines/ Egyptiennes/ inca etc.….). Cependant le seul trait commun entre ces
dernières, est souvent d’être des villes temple, à l’exception du modèle Romain, beaucoup
plus élaborées. Les croyances du passé s’orientaient selon les régions du globe vers des
puissances divines pour qui la ville était dédiée. En effet :
Villes de l’Egypte antique l’architecture n’utilisait que les matériaux nobles
pour les temples et demeures éternelles (pierre, granites, or, bronze etc.)
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effet, le monde urbain des vivants longeait le Nil source de vie, tandis que les mausolées
étaient localisés dans des terres beaucoup plus arides et isolées.
Villes grecques/Romaine : L'urbanisme peut être défini comme l'action réfléchie
visant à aménager physiquement un espace afin de faciliter les fonctions d'habitations et de
circulation. La ville romaine est l'une des mieux organisée de son temps.
Inspirée des Grecs et des Etrusques, les Romains prirent et adaptèrent les caractéristiques
urbaines de ces deux civilisations.la notion d’urbanité est très présente, la ville devient lieux
du savoir, de science, de culture et d’échange inter urbain. Le citoyen devient acteur de la
ville et profite du faste que celle-ci lui offre au quotidien (vie sociale, apparition d’édifices de
pouvoir, de sciences etc..).
La structure des villes de la Grèce antique caractérisée par une fonctionnalité et un
monumentalisme de ses édifices ; Est inspirée des croyances Grecques, en effet,
Les grecs se hâtaient à recréer le monde céleste divin, la notion d’urbanité se voyait être un
des critères de la ville. Tout comme les villes de son époque, elle était fortifiée, Souvent
divisées en deux parties (basse et haute).
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La structure des villes Romaines de l’antiquité : L’organisation spatiale de la ville
Romaine permettait la création d’espaces publics et privés, et cela en fonction des deux axes
structurants majeurs : le Cardo-Decumanus, la hiérarchisation spatiale, la multitude d’édifices
dédiés a la culture, au savoir et a la science, ainsi que ceux dédiés à la société (la décisions
n’est plus uni latérale monarchique, mais collective), devient le caractère même de l’empire
Romain (la généralisation d’un modèle typique sut tout les territoires de l’empire romain).
Une ville romaine basique se doit donc de posséder un plan en damier. Ce qui signifie
que les rues sont perpendiculaires les unes par rapport aux autres. Cet aménagement facilite
l'évolution d'une démographie parfois galopante. Les Romains adoptèrent des plans réguliers
sectionnés par le "Décumanus maximus" qui représente l'axe est/ouest et par le "Cardo" qui,
quant à lui, représente l'axe nord/sud.
Sur ces deux avenues, se massent les commerces et les riches villas. A leurs intersections, se
trouvent le forum, lieu de commerce, d'administration et de vie religieuse.
Une organisation des quartiers se met souvent en place en fonction des métiers.
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Plan d’Héliopolis
A cette époque, la philosophie de l'aristocratie et de la bourgeoisie est de vivre dans
l'oisiveté. L’architecture très développée (appliquant des techniques constructives innovantes)
exprimait cette volonté. La ville constitue le cadre pas excellence pour cette manière de
penser. Des théâtres, des amphithéâtres, des thermes, des gymnases, des bibliothèques sont
édifiés par le mécénat de riches citoyens afin de distraire la population. Des arcs de triomphe,
des fontaines monumentales, des statues, des arcades sont installés afin de régaler le regard
des voyageurs et des habitants.
Voici quelques monuments de la Rome antique qui sont les plus représentatifs de son temps :
o L'amphithéâtre: édifice à gradins de plan circulaire ou ovale, destiné aux combats
navals, de gladiateurs, d'animaux ou de chasses. Le plus célèbre d'entre eux est le
"Colisée" à Rome.
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o L'aqueduc : ce canal d'adduction d'eau aérien ou souterrain est parfois spectaculaire
comme le "Pont du Gard" qui permettait d'alimenter en eau la ville de Nîmes.
o Le cirque : édifice à gradin destiné aux courses de chars. Son plan est un
parallélogramme allongé, arrondi à une de ses extrémités et terminé à l'autre par un
oppidum. Le plus grand du monde antique était le "Circus maximus"
o Le forum : place centrale d'une ville romaine où se trouvait les principaux édifices
publics : la "curie" (édifice dans lequel délibéraient les magistrats), la "basilique"
(édifice servant de tribunal, de bourse de commerce et de lieu de réunion où se
réglaient les affaires privées), le "temple" (lieu de culte d'une divinité romaine devant
lequel se trouve un autel permettant la réalisation de sacrifices).
o L'insula : maison urbaine ou pâté de maisons souvent limités par des rues et habités
par plusieurs locataires issus des basses classes.
o Les thermes : ce sont des bains publics romains. Ils sont composés de plusieurs salles :
une froide (le frigidarium), une chaude (le caldarium), une tiède (le tepidarium) et une
salle tiède mais sèche (le laconicum). Une piscine à ciel ouvert y est implantée avec
des salles de gymnastique et de réunion.
o Le théâtre : édifice à gradin sur plan demi-circulaire destiné aux représentations
dramatiques. Le théâtre romain s'ouvre sur un mur qui se situe derrière la scène. Ce
mur spectaculaire pouvait servir de décor.
o La villa : maison qui se nomme en ville "villa Urbana" et à la campagne "villa
rustiqua". Les villas sont habitées par de riches romains. Elle s'articule principalement
autour d'une petite cour centrale 'l'atrium".
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III. Villes du moyen âge :
Les villes du moyen âge étaient en majorité des villes fortifiées. (Elles furent à leurres
début bâtit par les batistes après la chute de l’empire Romain) Résultantes d’une volonté
très innovantes d’aménager les espaces de la ville selon des modèles carrés ou circulaire,
avec une affirmation du pouvoir et d’une gouvernance politico/religieuse. On y retrouve
souvent la place centrale, les arcades du style Roman, les châteaux fort, les marchés aux
abords des fortifications etc….
Légende : 1. le talus/2. Le fossé/3. Les remparts/4. Les créneaux§/5. Une tour/6. La porte de la ville7. /le
pont-levis8. /le beffroi/9. L’église/10. Le faubourg/11. La campagne/12. La rivière.
C’est à partir des monastères et abbayes fortifiées que le nouvel urbanisme s’organise,
comme à Saint-Germain-des-Prés et Saint-Martin-des-Champs. Ainsi, des églises et
sanctuaires hors les murs (des cites romaines, jadis lieux sécurisés) sont créés, attirant les
paysans qui cultivent les terres alentour. À partir du IXe siècle, les échanges commerciaux
reprennent. Les marchés redeviennent de puissants aimants. La classe commerçante fortifie
sa puissance. Les limites de la ville explosent, les routes se jalonnent de bâtiments. Les
campagnes surpeuplées suscitent un retour à la ville. C’est à ce moment là que le nouveau
modèle apparait sous la main des bâtisseurs : les BATISTES. Seulement beaucoup de
désordres apparaissent, sécuritaires, sanitaires, fonctionnels etc.…
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IV. Villes musulmanes
En parallèle, la ville musulmane était un modèle de structure ordonnée et agencée. À
espace hiérarchisé, elles représentaient des pôles attractifs à haut lieux de savoirs et de
sciences (ville évoluées, réseaux d’alimentation et d’évacuation en eau très élaboré,
présence d’édifices académiques, religieux, sanitaires, d’autres dédiés à la vie sociale, et
aux échanges extérieurs : caravansérail, fondouks etc.…).
L’organisation urbaine : Souvent caractérisées par l'abandon du plan antique au profit de
ruelles étroites et tortueuses qui donnent naissance à la médina (ville en arabe). Leur plan
est concentrique avec autour de la mosquée, les souks puis au-delà les espaces résidentiels
où les habitations sont organisées autour d’une cour intérieure. Les quartiers y sont
souvent compartimentés par ethnies, religions…
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Fonctions et activités dans la ville musulmane : Les grandes villes de l'empire abritent
les fonctions de pouvoir avec les différents services du gouverneur (service des finances,
service postal...). Elles abritent également la fonction militaire dont la présence est attestée
par les hippodromes et les terrains de manœuvre ainsi que le pouvoir judiciaire exercé par
les cadis. Avec la mosquée en leur cœur, ces villes sont bien évidemment des centres
religieux et des lieux de rayonnement de la culture musulmane.
Enfin les villes musulmanes sont toutes des foyers d'intense activité artisanale et
commerciale, activités qui y renforcent la présence temporaire de non-musulmans, en
particulier de marchands étrangers dans les ports. Elles entaient les pôles urbains de
l’époque : un carrefour culturel, avec un pouvoir attractif identique aux grandes métropoles
mondiales actuelles.
V. Renaissance :
En Europe, La ville de la Renaissance s'est créée en réaction à la surcharge du style
gothique (post moyen âge) ; et témoigne d'un désir de retour à l'Antiquité grecque et
romaine. Cette architecture se caractérise par la simplicité retrouvée de ses colonnes et de
ses frontons triangulaires.
Elle fit sa première apparition à Florence en Italie (XIV/XVI), les innovations des sciences
(à titre d’exemple : Michel Ange (architecte scientifique et savant de la fin de la
renaissance, il conçoit le Dôme de St Pierre à Rome).
Sur le plan Urbain il est chargé entre autre d’aménager la place du Capitole en 1538, créant
un escalier monumental menant du palais qu’il conçoit et qui se situe sur la place ; il créa
également la Porta Pia « son ultime réalisation en 1564 ». Les inventions de Michel Ange
viennent booster la production de nouvelles formes et concepts de la ville; Démontrant
ainsi l’étroit rapport entre l’avancé technique et les mutations spatiales de cette dernière.
L’invention de la perspective a permis d’avoir une vision globale de la ville et même d’y
intervenir avant même sa réalisation.les principes de proportion (inspiré de l’antiquité),
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l’axialité, l’harmonie, la symétrie et la régularité ont meublé la plupart des conceptions de
cette époque.
L'urbanisme est organisé selon des principes de proportions, d’harmonie, de symétrie, de
régularité. On construit des places publiques aux abords des palais et des églises, les rues
sont larges, bordées d'élégantes façades d'édifices publics, et perçues comme un moyen
d'afficher son prestige.
Cette période a connue d’autres savants (comme, Armatil continue les travaux d’Ibn El
Hz in du 11s sur l’optique, Galilée etc.……)
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du baroque rococo. La ville obéit à un idéal de beauté et d’ordonnance. La ville se structure
et devient symbole du pouvoir en place. Les grands parcs urbains ainsi que les jardins
publics deviennent très fréquent à cette époque.
Apparait dés lors plusieurs édifices dédiés aux sciences, aux savoirs, a la justice, la culture
et au sénat. Les espaces se distinguent :
Centre villes : lieux de pouvoir, de faste urbain, de résidence des couches aisées ; Meublé
par de larges et long avenues bordées d’activités urbaines (commerce de luxe,
bibliothèques, officines etc...). Espaces banlieue, et espaces périphériques à la ville
(emplacement des anciens remparts fortifiés de la ville).
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constructions plus hautes et plus grandes ont vue le jour ; Les usines a charpentes
métalliques commencent à coloniser l’espace urbain, jadis dédié a la vie de faste.la ville
devient mécanisée, productrice de richesse et lieux de commerces et d’échanges. Les
distances deviennent moins longue et le temps plus long (grâce aux moyens de transport
tel que la voie ferrée, les automobiles à vapeur etc...)
Néanmoins, les graves désordres d’ordre sanitaire, de surpeuplement, fonctionnels
et autres, qu’a subit la ville industrielle ; Ont provoqués l’apparition et la naissance de
plusieurs réflexions et opinions, sur ce que devait devenir la ville ?
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Il permettra durant tout le XXème siècle, de Loger rapidement et à moindre coût des
millions d'hommes. Il axe sa réflexion sur la concentration des populations tout en
préservant les espaces et le foncier.
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Rebâtir les villes ayant subit les désastres de la guerre était devenu une priorité
internationale. Ce qui à donnée naissance au CIAM (congres international des architectes
modernes), avec la volonté de promouvoir un urbanisme fonctionnel, rationnel dans une
optique d’améliorer les conditions des villes moderne (au sens large du terme). S’en ai
suivit plusieurs autres rencontres (10 en tout). Cette culture d’idées fut sanctionnée par la
ratification de la charte d’Athènes, publiée par le Corbusier en 1941 comme synthèse du
IV ¨ CIAM de 1933, sous le titre de la ville fonctionnelle. Il y énumère les principes de
la charte permettant l’amélioration des conditions de vie dite moderne, tout en répondant
aux besoin des populations en nombre grandissant, induisant forcément un épanouissement
harmonieux des 4 Fonctions Humaine de base en milieux urbain, qu’il définit comme
étant :
habiter,
travailler,
circuler
se divertir.
La Charte compte 95 points sur la planification et la construction des villes. Parmi les
sujets traités : les tours d’habitation, la séparation des zones résidentielles et les voies de
transport ainsi que la préservation des quartiers historiques et autres bâtiments préexistants.
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Oscar Niemeyer et son modèle de Brasilia
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De ce fait l’apparition de plusieurs notions oriente l’urbaniste planificateur dans sa
réflexion ; à titre d’exemple nous prenons la notion de Haute Qualité Environnementale et
de développement durable.
A titre d’exemple l’apparition de nouvelles notions : les « Echos quartiers »: quartiers
auto suffisant en énergie, en ressources alimentaire etc.…. ( (Basé sur les cycles
organique etc.…..) Allemagne.
RAPPEL : La charte d’Aalborg : conférence européenne sur les villes durables, tenue dans
une ville Danoise en 1994, considérée comme une anti charte d’Athènes, elle prône une
densité et mixité urbaine, aux fonctions et services favorisant le Développement Durable.
Son but étant de préserver la biodiversité, l’eau, l’air, imposant des plans locaux durable.
Ses principes sont l’utilisation des énergies conventionnelles, le respect des 14 cibles de la
HQE »haute qualité environnementale », l’utilisation des matériaux bio-sources, assurer
la durabilité urbaine, aménagement durable des teritoires, mobilité urbaine durable,
responsabilité a l’égard des changements climatiques, prévention de l’intoxication des
écosystèmes, gestion des territoires avec la participation active des collectivités, etc.…
X. La ville, le développement et l’environnement :
(notion de Haute Qualité Environnementale et de développement durable) : de nos jours
les villes dans le monde ne sont plus qu’un simple groupement des populations, mais
surtout des espaces de vie, car en effet, avec la situation mondiale actuelle (crise
économique, tarissement des ressources naturelles, problèmes environnementaux, couche
d’Ozone en péril etc…), le monde et l’humanité à pris conscience d’une réalité, les forçant
a conjuguer et a reconsidérer les sol urbain ( meilleurs gestion spatiale, des ressources
etc…).les éco-quartiers semble être une des alternatives a prendre en considération.
Vues sur des projets d’éco quartiers de la fin du XX siècle/début du XXI siècle
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Un éco quartier est un quartier urbain à caractéristiques écologiques modernes. Ce
néologisme (nouveau terme) désigne un type de planification urbaine qui vise à associer la
maîtrise des ressources nécessaires à la population et aux activités de production
économiques, à la maîtrise des déchets qu'ils produisent.
Aussi, les problèmes de santé élevé que doivent gérer les gouvernements, poussa les
urbanistes à améliorer la qualité de vie dans les villes, en offrant plus d’espaces de bien
être et de détente dans « ces grandes métropole mondialisée », ainsi des études et des
calcules de taux de pollution sous toutes ses formes (sonores, de l’air et même visuelle)
deviennent automatique et des moyens de calcul du bien être du citadin citoyen. Le mot
d’ordre universel est alors de penser Développement durable, joie de vivre en ville, et santé
et bien être.
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VII. THEORIES ET DOCTRINES DE L’URBANISME :
Elles se résument en trois grands axes :
I. Le Culturalisme : dont la devise est un retour aux sources culturelles,
l’âme de la ville.
Contexte de l’émergence du courant : L’époque d’après la révolution industrielle, c’est
caractérisée par l’apparition de nouveaux matériaux et l’industrialisation du bâtiment, ce qui a
engendré un développement urbain rapide. De ce fait, il y a eu un étalement urbain et un
remodelage des centres historiques suivant l’exigence moderne du siècle. Dés alors,
Haussmann, Von Hansen et Cerda ont entamé des travaux de transformations profondes sur
respectivement Paris, Vienne et Barcelone, causant des démolitions d’anciennes bâtisses qui
datent du moyen Age. Un groupe d’architectes (considérés comme les précurseurs de la
doctrine culturaliste) ont dénoncé ces travaux et ont développé des théories sur l’urbanisme
culturaliste sans pouvoir les appliquer sur le terrain.
Principes du courant: Parmi les principes du courant : - L’intégration des monuments aux
restes des tissus urbains. - La sauvegarde des anciens quartiers historiques. - Le retour aux
styles anciens notamment le gothique. - L’inspiration du model urbain de la ville médiévale
voir classique
Figures du courant :
o Augustus Welby Northmore Pugin (1812-1852)
o Owen Jones (1809 – 1874)
o Sir Raymond Unwin (1863-1940)
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mégapole tentaculaire. En dispersant les fonctions urbaines et en les isolant sous forme
d'unités réduites, le modèle naturaliste isole les différentes fonctions urbaines dans de petits
noyaux reliés par des routes terrestres et aériennes. Ce système excentrique composé
d'éléments ponctuels insérés dans un riche réseau circulatoire est un mode d'établissement
dispersé où les contacts sont rendus possibles grâce aux techniques d'avant-garde. Seule
proposition urbanistique qui refuse complètement toute contrainte, cette théorie veut préserver
la nature au maximum, l'architecture devenant partie intégrante du site. Dès 1908, Frank
Lloyd Wright définissait les critères de cette nouvelle architecture naturaliste qui donnera
naissance à une conception plus organique de la ville et de l'habitat: simplicité (distincte de la
schématisation et de l'élimination rationaliste): pas de style défini issu de la machine (hostilité
à tous les types anonymes et standard); caractère organique de l'édifice (la vraie architecture
est création libre); mise en harmonie de la couleur avec les formes naturelles; sincérité des
matériaux. Cette théorie nouvelle ouvre un fige nouveau qui serait déterminé par la
prédominance de l'espace intérieur que l'espace extérieur de l'édifice. Au lieu d'un cadre fermé
et contraignant, l'édifice offre ainsi une scène dynamique où peut s'exprimer une libre
conception du monde.
Figures du courant:
o Benton MacKaye (1879-1975)
o Clarence Samuel Stein (1882-1975)
o Frank Lloyd Wright (1867-1959) est un architecte, urbaniste
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une réponse au besoin de reconstruction rapide. La rénovation des quartiers et des centres
urbains anciens passa souvent par leur démolition, au nom de l’hygiène et de la
modernisation. Les grands ensembles, ont permit de multiplier les villes nouvelles ou cités-
dortoirs caractérisées par le gigantisme et la pauvreté formelle et sémantique de ces déserts de
béton. Cependant, ce courant progressiste ou « fonctionnaliste » a mit de coté l’espace public,
les urbanistes préférant se concentrer sur les fonctions de la ville, son rôle utilitaire. L’espace
public était devenu un non-lieu, un résidu, peu digne d’intérêt.
A partir des années 1980, l’urbanisme se tourne vers une autre direction, que l’architecte
Christian de Portzamparc nomme la ville de l’âge III. Après la ville sédimentaire et la ville
planifiée, la ville de l’âge III serait celle qui concilie cohérence et hétérogénéité. Ce nouveau
courant se caractérise par le goût de la redécouverte d’espaces appropriables par chacun. La
mise en place des plans locaux de déplacements deviennent prétexte à repenser le partage
entre les modes de transport dans la ville et la place à redonner aux habitants par le soin
apporté aux espaces publics (transformations de Lyon, Grenoble, Strasbourg pour la France,
mais aussi Barcelone…)
Ses principes deviennent inspirés et basée sur les études des besoins réels des populations
(Etude historico-sociologique) et les analyse urbaine sont primordiales pour la conception
urbanistique ; L’Intégration du projet dans son environnement à travers L’inspiration de
l’architecture du lieu.
Figures du courant:
Les plus grands théoriciens progressistes ont été Tony Garnier, urbaniste de la ville de Lyon
sous le mandat du maire Edouard Herriot, Walter Gropius, architecte urbaniste, et Charles-
Edouard Jeanneret dit « Le Corbusier », architecte urbaniste dont les idées seront globalement
reprises dans la Charte d’Athènes de 1933.
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VIII. LES GRANDS COURANTS DE L’URBANISME :
Ils se résument comme suit :
1) Les hygiénistes : socialistes et humanistes aux principes d’aération,
d’assainissement (les travaux d’Hausman, revoyez ce qui a été dit en cours
concernant le grand projet de Paris, de Londres etc…) certaines pensées fut
tellement irréaliste qu’elles devinrent utopistes, ne voyant donc jamais le jour.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES:
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