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Cour 1 : urbanisme

La notion d'urbanisme :
• En tant que champ disciplinaire (ou scientifique) : les théories
de l'urbanisme sont en étroite filiation avec les sciences
humaines (géographie, aménagement, économie, science
juridique, écologie, anthropologie, science politique, sociologie).
• En tant que champ professionnel: les pratiques et techniques de
l'urbanisme découlent de la mise en œuvre des politique.

Quel urbanisme après l’urbanisme culturaliste


et urbanisme progressiste ?

« le nouvel urbanisme » ou « urbanisme néotraditionnel»)


qui est aussi, un courant urbanistique, né aux Etats-Unis
d’Amérique dans les années 1980.

• Le document regroupant les principes du nouvel Urbanisme a été publié


en 1996

• Les principes du nouvel urbanisme :


1. Mixité spatiale des fonctions : la mixité des fonctions dans le
même site divers équipements et d’activité
2. Mixité sociale.
3. Mixité et qualité architecturale et urbaine
4. Composition urbaine et quartiers durables :
5. Respect des spécificités locales
6. Densification de la ville : Les quartiers doivent être denses, conviviaux
7. Espaces verts – espaces publics : « Les corridors ou coulées vertes, bien
planifiés et coordonnés contribuent à améliorer l’organisation de la ville
8. La circulation ::« Toutes les fonctions doivent être à 10 minutes à
pieds des zones résidentiels et du travail
9. La connexion entre les quartiers : « Les quartiers doivent être
connectés par un réseau piéton.
10. L’enjeu environnemental :
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Urbanisme de composition :
• commencé pendant la renaissance avec des architectes italiens.
• Le plan est l’instrument fondamental de la planification urbaine.
• les ingénieurs et les architectes donnent le terme démarche de
projet a le principe de la création ou la transformation d’un
quartier a d’une ville.
• sur la base d’études préalables la structure et la forme future de
la ville sont définies à l’avance par la réflexion d’un homme de
l’art qui les traduites un ensemble de plan.
• Dans cette approche urbanistique, la ville est imaginée dans
l’abstrait avant d’être aménagé et livrée à ses habitants.
• Ce style de planification a été utilisé après la dernière guerre. Il a
mis en exergue la profession d’urbaniste : un homme synthèse
capable d’organiser l’apport de différentes disciplines et de
proposer un plan.

La philosophie qui sou tend l’urbanisme de composition est la suivante :


 l’espace aménagé est facteur primordial de l’équilibre psychique et
social des habitants .
• un espace aménagé avec talent et un juste sens des proportions
exerce sur les habitants une influence bénéfique, leur apporte des
satisfactions profondes
• Mais aujourd’hui, il est démontré que cette vision idyllique est
battue en brèche.

• Stratégies d’urbanisation
• La stratégie d’urbanisation est une succession de politiques de
développement économique, social et culturel, entrant en
combinaison avec les spécificités géographiques, politiques et
économiques de chaque pays, la région ou la ville.
• De façon générale, il existe trois stratégies d’urbanisation :
- Stratégie nationale à long terme et moyen terme (5- 10 -15 ans)
-Stratégie régionale à moyen terme (5 ans)
-Stratégie locale à court terme (2 -3 ans
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Urbanisme de participation:
• Il cherche l’amélioration de l’efficacité de la planification
urbaine du point de vue de l’usager. Née aux USA.
• Dans le cas de cette planification, les populations participent
réellement aux choix des dispositions relatives à
l’aménagement de leur espace .
• Trois étapes marquent cet urbanisme
1. Organiser systématiquement une information sur le projet
d’aménagement et les plans d’urbanisme afin que chaque citoyen
puisse en prendre connaissance et faire connaître son avis
2. Recueillir les avis des habitants sur le problème posé par
questionnaire
3. Aménager les procédures pour permettre aux habitants de
présenter des contre propositions.
• la pratique de la planification urbaine impose à tout praticant
un travail en liaison avec 3 type de partenaire :
• ses collègues de formation différentes ;
• les élus locaux et les responsables des administrations centrale,
déconcentrée et décentralisée ;
• les citoyen

Urbanisme de communication :
• il est également issu de la crise économique qui a éclatée en
1973
• Elle se fonde sur l’idée, que pour qu’une ville vienne à bout du
chômage, elle doit attirer des entreprises performantes et
dynamiques .donc , elle ne doit plus se contenter réserver aux
entreprises des zones industrielles et des services
complémentaires ; elle doit pratiquer une politique
d’urbanisme volontairement conçue pour produire une image
de modernité et de créativité à la ville.
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Urbanisme de gestion :
• Cette approche est une réponse urbanistique aux effets de la
crise économique de 1973 qui s’est amplifiée dans les années
1990.
• Elle vise la reconstruction de nouveau lien, à travers la
réhabilitation des espaces.
• L’urbanisme de gestion est marquée par :
• la mise en place d’une politique intervention pluridisciplinaire
• le travaille collégial entre collectivités et services publics ;
• l’inscription de l’action dans le temps .
• un travail d’organisation et de fonctionnement du quartier.

L’apport de l’urbanisme de gestion est d’obliger l’urbaniste à traiter


la question social avant d’envisager la transformation de l’espace.

CARACTERISTIQUES DE L’URBANISME

A.Aspects de l’urbanisme : 4 aspects


1. Economique
2. Social :lié à la diversification socio-professionnelle
3. Spatial :dont la transformation de l’espace socio-physique
passant du monde rurale a l’espace urbain ensuite au
territoire urbanisé
4. Culturel : lié au développement des formes de
contacts sociaux et des échanges culturels
On retient que l’urbanisme est un phénomène universel
constant répondant à :
- Concentration de la population et de sa production .
- Diversification socio-professionnel .
- Développement d’information et de communication .
- Transformation des contacts socio-culturels .
- Modification de l’espace socio-physique de l’homme.
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B. Domaines de l’urbanisme :
Domaines de l’urbanisme contemporain a couvert trois domaines :
- L’urbanisme théorique .
- L’urbanisme opérationnel .
- L’urbanisme réglementaire.

L’urbanisme théorique :
• est un ensemble des doctrines et des procédés théoriques, et les
principes ayant trait à la problématique et la réflexion de l’urbain
• L’urbanisme théorique est multidisciplinaire, par sa nature, et
nécessitant l’intervention d’autres domaines de réflexion : les
Mathématiques ; l’Informatique ; la Télématique…..
• L’urbanisme théorique se propose de connaitre, d’analyser et de
répondre scientifiquement aux problèmes de l’aménagement de
l’espace.
L’urbanisme opérationnel :
• Cet urbanisme précise le moment de l’action et de la traduction des
résultats des travaux pluridisciplinaires, en des options et des objectifs
• L’urbanisme opérationnel est la phase de mise en application des
contenus d’une politique urbaine : - Programmée / Planifiée / dotée
de ses instruments d’orientation /Dotée de ses moyens de réalisation
et de ses procédés de gestion.
• Par ailleurs, l’intervention de l’urbanisme opérationnel vise la
conservation, la modification et le développement du cadre bâti et
spatial destinés aux activités urbaines.
L’urbanisme réglementaire:
• Il existe des codes et des servitudes d’urbanisme, qui font qu’on ne
peut
construire n‘importe où, n’importe quand et n’importe quoi parmi eux :
- Codes de maitrise foncière et l’utilisation des terrains ;
- Codes architecturaux - Codes du bâtiment - Servitudes naturel
- Servitude militaire - Servitude de sécurité pour certaines infrastructures,
- Servitudes liées à la préservation d’un site archéologique….
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C. Echelles de l’urbanisme
s’exerce sur au moins trois (3) échelles :
- Echelle Macro-environnementale ;
- Echelle Mezzo-environnementale ;
- Echelle Micro-environnementale.

Echelle Macro-environnementale ( grand échelle ) :


• échelle national ou régionale
• C’est un échelle qui concerne les espaces des grandes régions : la
planification nationale ou régionale
Echelle Mezzo-environnementale:
• C’est un échelle qui concerne les espaces des agglomérations (la
planification urbaine), les établissements humains (villes, communes,
villages).
• A l’échelle régionale (petites villes), où les actions de l’urbanisme se
résument à Créer des conditions favorables aux villes : - Réaliser de
grandes infrastructures de transport / Procéder à l’implantation de
zones industrielles et des équipements tertiaires tels que les
universités.
Echelle Micro-environnementale:
• C’est une échelle qui concerne les espaces quotidiens de l’activité
humaine. Elle est liée à la planification des ensembles urbains tels que les
cités, les groupes d’habitation
• Il s’agit de l’échelle locale, où les actions de l’urbanisme sont
multiformes et se résument à :
- Restructuration du tissu urbain existant ;
- Action sur l’habitat et les équipements publics ;
- Planification des extensions.
• A cette échelle, l’urbanisme doit résoudre des problèmes tels que
l’organisation de l’environnement et sa structuration
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Cour 2 : forme et morphologie urbaine


- La ville = la compagne
- les faubourgs : sont l’agrandissement progressif de la ville le long des
chaussées qui mènent à ses portes
- la ville croissait par extension ; et aussi attirée vers l’extérieur par des
nouveaux équipements (les gars les parcs ….)
- les 3 éléments qui constituent le tissu urbain (le bâti/le système viaire / le
parcellaire).

Définition de la forme urbaine : selon :


- Pierre merlin : (est un ensemble des éléments du cadre urbain
qui constituent un tous homogène)
- Kevin lunch ( est un partie du territoire urbain identifie
globalement ;correspondant a une zone homogène d’un point de
vue morphologique
- La forme urbaine est aussi le rapport entre le bâti et les espaces
libres a l’intérieure d’une agglomération, selon des articulation
et des dispositions spécifiques aux contextes
sociaux ;historique ; politiques ;géographique…..
- La forme urbaine est constituée : - des éléments (rue ; ilot ….
-des niveaux (site géographique ; division parcellaire
- histoire urbain = évolution sur place
- géographique = évolution dans l’espace
- la ville = le résultat d’une juxtaposition et une superposition des
fragment urbain aux forme hétérogène
- pour comprendre les formes urbaines :

Approche synchronique : Approche diachronique :


étude des périodes connaissance des règles de
morphologique transformation de cette forme
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Les constitutions de la forme urbaine :


1- Les éléments ( le parcellaire ; l’ilot ; l’utilisation de sol ; le plan)
a/le parcellaire : le résultat du découpage du sol en ilot ou en
parcelle ; il porte la marque d’une histoire souvent complexe
b/ilot : est un ensemble de parcelle délimité par des voies / il
peut être la base de la constitution d’un quartier
c/utilisation de sol :( usage et fonction) / ensemble fonctionnel)
d/le plan : la forme structurée par la trame viaire ( le tracé des
voies) ou par le maillage
2- La structure (le tissu urbain) :l’organisation des éléments de la
forme urbaine ; elle peut être continue ;discontinue ;dense…..
3- Logique et moyens : contexte social ; économique ;politique
…..

Les formes urbaines sont également des structures actives ;


influencées par les représentations de l’espace ;et la pratique
de l’aménagement .

L’évolution de la forme urbaine :


1- La ville traditionnelle : les villes romaines et des rues étroites
2- L’idéal urbain classique : la renaissance redécouvre les principes
urbanistiques ( la ville assimilé a une ouvre d’art
3- La ville et l’hygiénisme : ville Haussmann et cerda
4- Le courant de la cité jardin
5- Le fonctionnalisme et le modernisme
6- Le poste modernisme : il caractérise l’époque contemporaine

Principaux acteurs de la forme urbaine :


1- L’homme : la traduction physique de la société
2- La nature : adaptation a la géographie de site et le climat …
3- Le temps : chaque période de construction ou reconstruction de
la ville venant en réaction a la période précédente
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La densité urbaine : (forte ; moyenne faible)

Les activités urbaines : identifiées via 3 éléments


1- Les infrastructures : l’ensemble des réseaux nécessaires a la
circulation dans la ville
2- Les équipements : l’ensemble des établissements hors logement
3- Les logements : l’élément le plus important de l’urbanisme de
l’urbanisme ; occupe plus de 50% du cadre bâti

Les éléments qui déterminent la forme urbaine :


Le site / la fonction / le croyance / le parcoure (plan en damier /
centrique / circulaire …)
Les réseaux de la ville dense :
- Depuis le 20eme siècle on cherche le lien entre plusieurs ville
- E-HOWARD proposé le modèle de la cité jardin ; avait pour
objectif une meilleure maitrise de la croissance urbaine sa forme
des ville satellites ( cité’ jardin ) relie entre eux par un important
réseaux de transport .
- WALTER CHRISTALLER proposé la théorie des lieux
centraux
-
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Cour 03 : la planification urbaine :

- L’urbanisme est un moyen pour organiser le développement des communes, mettre en


œuvre leur projet politique dans le domaine économique, l’aménagement de l’espace,
de l’environnement, transports et équipements …

- Définition de la planification urbaine :


Ensemble d’études et procédures juridiques ou financières permettent de
connaitre l’évolution des milieux urbains et définir les hypothèses
d’aménagement concernant l’ampleur, la nature et la localisation des développements
urbains et des espaces à protéger puis intervenir dans la mise en œuvre des
options retenus.

- Les objets de la planification urbaine :


1) Le sol : c’est un support physique disponible pour l’aménagement mais aussi une
localisation et un environnement.
Utiliser le sol pour mettre en 2) Le logement.
place des équipements et des 3) Les lieux de travail.
établissements humains
4) Les équipements publics.
5) Voirie et transports en commun

- C’est un outil qui permet atteindre un développement urbain durable formuler


une vision de territoire à moyen et long terme ressortir les besoins en
infrastructures et services avec l’accroissement de la population proposer un
cadre de coordination de l’action publique (et privé)
Les défis à relever : ● Croissance de la population ● Activités et emplois ● Infrastructures de base ●
Services ● Logement ● Environnement ● Protéger les ressources

- Les limites de la planification urbaine traditionnelle :


La phase analytique : des méthodes de prévision fondées grâce à l’évolution démographiques +
économiques Déduire sur, le long terme, les besoins (logements + équipements publics) et
décider les investissements à entreprendre Les stratégies urbaines sont sous forme de plans
graphiques et de documents de planification qui précise les droits d'occupation et
d'organisation des sols à travers des documents (POS, PDAU …)

- Les systèmes de planification traditionnels sont orientés vers un l'urbanisme à


caractère fortement réglementaire (par exemple : Le principe du zonage) et un
urbanisme opérationnel qui fige sur le très long terme le développement physique et
matériel du territoire.
Ces documents sont caractérisés par :

• un fort degré de formalisme selon une voie unique difficilement modifiable

• une logique prévisionnelle essentiellement quantitative

• des plans d'action directifs et réglementaires définis arbitrairement (‫)عشوائيا‬

• une focalisation sur la transformation physique de la ville

De la planification traditionnelle à la planification stratégique :


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Dès la fin des années 70, la nature de la planification urbaine se modifie et évolue vers une démarche
plus : *Systémique : comprendre et agir sur les interdépendances existantes entre les dimensions
économique, sociale, politique et culturelle qui participent au développement de la ville.

* Concurrentielle : prendre en compte les attentes et les exigences des acteurs externes + les
stratégies entreprises par les territoires voisins pousser les villes à réfléchir en termes de
positionnement, d'attractivité et d'avantages comparatifs.

* Stratégique et sélective : une sélection doit être opérée parmi l'ensemble des projets
d'aménagement et selon des critères de sélection en termes d'objectifs et d'options stratégiques.

- Contrairement à la traditionnelle, la nouvelle démarche veut mettre en œuvre les projets


considérés comme prioritaires. Elle privilégie une affectation plus rationnelle des ressources locales.

* Participative : le processus de planification s'est ouvert aux communautés et groupes d'intérêts


locaux. Leur participation / mobilisation et intégration tout au long du processus de planification sont
aujourd'hui un facteur clé de réussite dans la conduite des projets de développement territoriaux.

La planification urbaine et le projet urbain :

En l'occurrence de la planification urbaine Les doctrines urbanistiques s'élaborent : elle se


définissent par le rejet du modèle précédent.

- Le projet urbain naît du constat des dysfonctionnements de la ville et d'une critique de


l'urbanisme fonctionnaliste. Or, les constructions massives, les grands programmes …
la mono fonctionnalité ne permettent pas de répondre aux besoins multiples des
individus et de la collectivité, et produisent rarement un lieu de vie agréable.
La planification stratégique :

- Ce style a été intense mais éphémère au cours des années 1960.


- Il correspond à l’entrée en masse des ingénieurs et économistes sur le terrain de la
planification urbaine.
- Adapter la planification économique à la planification spatiale.
- Mettre l’accent sur le rôle des pouvoirs publics
- Les méthodes utilisées sont l’économétrique qui cherche à expliquer comment les
agents économiques choisissent l’implantation des lieux de logement et les lieux
d’activités
- Le gouvernement décide de l’affectation des ressources aux différents secteurs
d’activités.

Planifier c’est : encadrer / organiser / développer dans le temps et l’espace.

Importance du piéton / penser spatialement / approche minimaliste et pragmatique / efficience dans l’utilisation
des ressources / développer des opportunités / diversité et mixité / égalité et qualité d’accès / durabilité de
l’action / moyen et long terme

Les documents de la planification urbaine :


Depuis 1967, les plans d'urbanisme s’élaborent à deux niveaux principaux :

L’agglomération (échelle de l'ordre du 1/50000) / la commune (échelle de l'ordre du 1/5000).


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- Plan agglomérationel à longue échéance : au début ils était "Schémas directeurs


d'aménagement et d'urbanisme" (SDAU) puis, depuis la loi SRU adoptée en
2000 il devient "Schémas de cohérence territoriale" (SCOT).
- Ils comportent des options à longue échéance qui s'expriment par des options à long
terme de destination générale des sols et d'implantation ou maintien des grands
équipements.
- Plans communaux ou intercommunaux puis Plans locaux d'urbanisme, (PLU),
après avoir porté depuis 1967 l'appellation de "Plans d'occupation des sols" (POS).
- Ils se composent d'un zonage fixant la destination des différents quartiers, d'un
règlement adapté à chaque zone et des documents graphiques appropriés. Le PLU
pouvant lui-même dépendre d'un schéma directeur (pour les communautés urbaines
par exemple
Planification urbaine concernant l’Algérie :

Pendant la première décennie après indépendance évacuer des préoccupations du nouvel état
algérien

- En 1971 une forte urbanisation due à l’industrialisation


- En 1976, la croissance urbaine atteint des taux très importants
- En 1977, une politique de production de masse des logements par la création des
ZHUN fut lancée par l’état.
- En 1986, une politique pour la réhabilitation des ZHUN à caractère libérale
(promouvoir le logement individuel type villa)
- En 1990, la croissance urbaine atteint des taux très importants que sont lancées les
études de plan d’urbanisme
- En 1990, l’orientation foncière abroge le dispositif de réserves foncières et libère les
transactions foncières, une autre loi sur l’aménagement et d’urbanisme fut prise
instituant de deux outils : Le PDAU (ex PUD) et le POS ; qui n’ont pas suffi à mettre
fin à la crise à laquelle font face les villes algériennes
D’importantes opérations ont été initié surtout pour la résorption de l’habitat précaire (RHP)

L’état d’un autre coté a instauré la caisse nationale du logement(CNL) afin de permettre aux
personnes les plus défavorisées d’acquérir des habitations ainsi qu’une étude globale donnant
naissance à un schéma national d’aménagement du territoire (SNA)
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Cour : 4
Les instruments d’urbanisme
-Les instruments d’urbanisme sont des plans d’urbanisme, ceux qui concernent
l’échelle d’une partie de ville, la ville, l’agglomération.
Le P.D.A.U : plan directeur aménagement et urbanisme
Le P.O.S : plan d’occupation de sol
Objectifs :
 Connaître l'environnement juridique de la pratique urbanisme
 S’initier aux méthodologies d'élaboration des instruments d'urbanisme
 Identifier les atouts et les faiblesses des instruments d'urbanisme
 Connaitre les dossiers réglementaires et graphiques
 Connaitre les différents types de servitudes légale en urbanisme
-les instruments d’urbanisme : le P.D.A.U et le P.O.S sont précédés par des
instruments d’aménagement des territoires que sont :
Le S.N.A.T : schéma national d’aménagement du territoire
Le S.R.A.T : schéma régional d’aménagement du territoire
Le P.A.W : plan d’aménagement de wilaya
1/ S. N.A.T :
- Initié par l'état central, élaboré à long terme (20 ans plus)
-Exprimer la vision prospective de l'occupation du territoire national
-traduire les options et choix arrêtés en matières d'aménagements et
d'organisation de l'espace national
-constituer le cadre de référence
2/S.R.A. T :
-initié par l’état central, élaborée à long terme
-échelle inter –wilaya
-Instrument d’appui sous forme de schéma régionaux
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3/P.A. W :
-Initié par la wilaya
-il a objectif de définir les orientations de développement de la wilaya ainsi :
 Il fixe les vocations des communes
 Il opère la distribution des services publics, des activités et de la
population
 Il identifier la hiérarchie urbaine dans la wilaya (commune rural,
urbain…)
 Il détermine les aires de planification intercommunales
D’autre instruments pour les différentes échelles : P.U.D (plan d’urbanisme
directeur) et P.U.P (plan d’urbanisme provisoire)
-élaborée a une échelle réduite
-prendre en charge le problème d’appropriation des sols et de maitrise de la
croissance urbaine au niveau communal

Définition du PDAU

Objectif du PDAU
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Secteurs du PDAU
Les secteurs urbanisés
Ce sont des secteurs déjà urbanisés à la date d'établissement du plan. Les
secteurs urbanisés incluent tous les terrains, même non dotés, occupée par les
constructions agglomérées par leurs espaces par les emprises des équipements
et activités même non construits, espaces verts, surface libre, destiné à la
desserte de ces constructions agglomérées
Les secteurs urbanisés peuvent être le support de nombreuses interventions
urbaines restauration ,réhabilitation ,rénovation ,réstruction , densification ou
bien l'application de mesures de protection pour les secteurs de valeurs
historiques qui peuvent constituer des secteurs sauvegardées
Les secteurs à urbaniser
Il s'agit des secteurs appelés à connaître une forte urbanisation dans
des délais, plus ou moins longs, mais ne dépassant pas les dix ans.
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c'est des secteurs souvent contiguë aux premiers ou est exercée le plus la
pression de l'urbanisation et de la spéculation
Son rôle de gérer l’urbanisme en lui donnant un cadre réglementaire précis
Les secteurs a urbanisation future

Orientation

Orientation méthodologique d’élaboration du PDAU et son contenu


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Contenu du PDAU le PDAU est composé de 3 éléments


1/Rapport d’orientation
-expose les grands lignes du diagnostic du territoire ,constant de la situation
actuelle
-anticipe sue les perspectives de développement
- action entreprendre ; programmation, réservation de terrains,
investissements
-partie d’aménagement ; secteurs, voiries, assainissement
-identifier les secteurs particuliers
2/règlement
-précise la délimitation de la zone d’effet du PDAU
-fixe les droits d’usage des sols
-définit les règlements génériques par secteur
3/ Des documents graphiques
Comprenant entre autres le plan d'état des lieux,
le plan d'aménagement retenu indiquant les secteurs d'urbanisation,
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Les parties particulières du territoire et les périmètres des futurs pos,


Le plan des servitudes et le plan d'équipements indiquant la voirie,
Les réseaux d'eau et assainissement,
Les équipements collectifs programmés et ton ouvrage d'intérêt général et
d'utilité publique.
Échelle d’établissement de ces documents est généralement le 1/20000 mais
elle dépend en fait de l'étendue du territoire de l'aire d'étude, elle peut etre le
1/50000 pour les grandes aires d'études internationales

Procédure d’élaboration d’approbation du PDAU consiste 3 phases


1 phase de prescription
2 phase d’adoption
3 phase d’approbation

Cour 05 pos
POS 1990 : Avec l’apparition des lacunes dans l’aménagement de détails et la présence d’un seul
instrument de planification et programmation urbaine(le plan d’urbanisme directeur PUD)

La nécessité d’avoir un autre instrument permettant de lier l’échelle de l’urbanisme directeur et les
grandes orientations ; à l’échelle du quartier, parcelle, groupement de parcelle.

Pos : plan d’occupation des sols, Échelle de la commune

Il fixe des règles pour l’urbanisation des parties ou totalité du territoire dans le cadre bâti.

Des règles d’occupation du sol et de construction moyen terme 5 à 10 ans.

Un instrument réglementaire opposable aux tiers donc une force de loi

Les autorisations du permis (de construire lotir ou démolir) sont à base du respect ou non des
dispositions du pos .Donc le pos représente un cahier de charges pour les constructeurs dans un
secteur, une référence réglementaire pour les pouvoirs publics locaux.

C’est le dernier niveau de la démarche de planification urbaine, il dépend des autres règles et
documents d’urbanisme national et régional (SNAT et SRAT) et du PDAU (Qui définit Les règles
générales d’occupation au sol, les servitudes et les limites de différents pos)

La cohérence de l’aménagement urbain est établie par la comptabilité du pos avec le PDAU.
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Le pos par son échelle et sa nature définie les modalités d'occupation morphologique et
fonctionnelle de la parcelle du bâti et les éléments de style urbain architectural, donc c'est le plus
proche à l'architecte et à l'urbain designer.

Définition du pos

Un instrument juridique d’urbanisme relié au PDAU réglementaire, un instrument essentiel pour


construire, équiper et protéger un territoire.

Ces objectifs

*Fixer : la forme urbaine, organisation des formes, les droits de construction et l’utilisation des sols

*Définir : la quantité minimale et maximale de construction exprimée en m² (plancher) et m³ (volume


bâti) et les types de construction autorisée avec leur usage.

*Déterminer : les règles de l’aspect extérieur de construction, leur gabarit, le type de couverture
(toiture, Terrasse), le type d'ouverture et la texture des façades.

*Délimiter : l’espace public, les espaces verts, les emplacements des ouvrages publics a intérêt
général et les tracés des voies de circulation.

*Indiquer les servitudes : au gaz électricité assainissement téléphone.

*préciser :les quartiers ,les rues, les monuments et sites à protéger à rénover et à restaurer.

*localiser les terres agricoles à préserver et à protéger.

Son contenu

Il se traduit par un règlement et document graphique

Les règlements

La partie écrite du pos se compose de 3 éléments :

*Un rapport de présentation (Les grandes orientations du PDAU pour l’évolution de la commune, il
montre la comptabilité du pos avec Les schémas d’aménagement du pdau)

*un règlement du pos

*Des servitudes légales

Le règlement du pos

Le pos est règlementaire : assimilé dans la pratique et discours aux règlements d’urbanisme.

Ce règlement est une pièce importante du pos car elle donne le sens juridique aux documents
graphiques.

La qualité du post est définie par la prise en charge de situations particulières et le niveau de détail.

Cet instrument du détail urbain ne doit pas être un texte sommaire ni très rigide afin de laisser
l’initiative privée et la créativité des architectes.

Les règlements du pos devrait être claires, précises, faciles à lire.

Il donne des autorisations de permis de construire, de lotir et de démolir.


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Il s’applique sur des zones homogènes réglementaires ayons des règlements spécifiques adaptés à
leur nature.

Le règlement abord 4 aspects

*Les activités (type d’occupation),

*les conditions d'occupation de parcelles,

*la forme urbaine (forme d’occupation),

* Les droits de construire (densité d’occupation)

Dans la pratique, l’occupation de sol est fixé par une quinzaine d’articles dont les 2 premiers
déterminent le type d’occupation, puis des articles consacrés à la forme d’occupation, enfin des
articles de la densité d’occupation.

Le type d’occupation au sol : détermine les activités dominantes et à encourager dans la zone, les
activités interdites incompatibles à la zone, et les activités soumise à des conditions spéciales

Les conditions d’occupation : Montre comment on considère un espace urbain comme urbanisable et
constructible :

*L’accès et la voirie : exigence d’une largeur minimale entre l'alignement et des voies
destinées à la circulation automobile, un accès indirect aux voies de grand circulation
une limitation de la longueur d’impasse éventuel, on tenant compte des exigences de
sécurité contre incendie

*Les dessertes par les réseaux d’eau et d’assainissement.

*La réservation d'un pourcentage de surface au cheminement piéton.

*Les espaces verts .

*Le stationnement avec un nombre de place précis dans une surface de plancher
construite.

*Des conditions particulières des immeubles existants.

La forme occupation

Pour atteindre l’ordonnancement des espaces urbains on concentre sur des prescriptions de nature
morphologique :

*Le lotissement :division de sol conditionné en surface de parcelle.

*L’alignement ou le recul de la construction dans la parcelle par rapport aux voies et


mitoyenneté.

*La hauteur de la construction par rapport à la voie, aux limites de séparation et aux
constructions mitoyennes.

* Extérieur de construction : échelle architecturale , l’expression des façades, toitures


ou terrasses ,matériaux.

*L’aspect de clôture unifié ou interdit pour le lotissement ,parfois même exigé en


écran de verdure.
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La densité d’occupation

Elle s’exprime par le coefficient d’occupation du sol (cos) et le coefficient d’emprise au sol(pos) en se
combinant avec d’autres règles d’urbanisme.

Le coefficient d’occupation au sol : un rapport entre la surface totale du plancher et surface foncière.

C’est le meilleur indicateur de la densité Car il met en rapport les surfaces prévues en programme
architectural à la surface foncière, donc les capacités d’accueil pour différentes zones d’une ville.

On ne peut pas dépasser les données du cos mais on peut ne pas leur atteindre.

Cos= surface plancher /surface parcelle

Ces=Surface bâtie /surface parcelle

Dans une même zone on peut définir un cos différencié selon les activités afin de favoriser le type
d'activité par rapport à un autre. (exemple d’encouragement de l’immobilier d’entreprise à Paris un
poste égal à 2 pour l'habitat et à 4 pour les bureaux)

Conclusion
Le PDAU et POS sont des instruments qui permettent de concrétiser les orientations majeures et
principes fondamentaux de l’aménagement du territoire.

Ils permettent de contrôler l’urbanisation à une évolution organisée de chaque ville.

Il prépare la production des terrains à bâtir donc là concrétisation de la politique du logement de


l’habitat.

Ils organisent des cadres urbains et leur extension en tenant compte des impératifs du
développement durable, la protection des sols agricoles et les ressources et de l’environnement avec
la nécessité d'amélioration du cadre de la vie citoyenne.

Il participe à travers les modalités de leur élaboration et adaptation à la promotion des principes
démocratiques.

Il restaure à travers la réglementation le civisme des citoyens et l’autorité de l’état.

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