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Quel urbanisme après le modernisme !!?

L'ARCHITE CTURE de la POSTMODERNITÉ : DE LA FORME AU SYMBOLE


« La postmodernité n'est pas un mouvement ni un courant artistique. C'est bien plus l'expression momentanée d'une crise
de la modernité qui frappe la société occidentale, et en particulier les pays les plus industrialisés

Le modèle urbanistique, un essai de définition Pour préciser les


choses, il apparaît nécessaire de distinguer ce qui relève des
modèles de gouvernance (organisation institutionnelle,
relations entre acteurs publics et privés, modalités
d’implication de la société civile) de ce qui fait référence à des
modèles urbanistiques (structuration matérielle et sociale des
territoires, relations entre les échelles d’organisation que sont
le voisinage, le quartier, la ville et le grand territoire). Donc
nous proposons de traiter des contenus et de la circulation des
seuls modèles urbanistiques. D’où naissance de l’etude
typo morphologie des cinq architectes !!!
Réaction contre le modernisme

Vers la fin des années 1960 jusqu'au début des années 1970, de nombreux urbanistes estimaient que les lignes
épurées du modernisme et le manque d'échelle humaine sapaient la vitalité de la communauté, les accusant de
taux de criminalité élevés et de problèmes sociaux
L'urbanisme moderne est tombé en déclin dans les années 1970 lorsque la construction de blocs uniformes
bon marché a pris fin dans la plupart des pays, comme la France et la Grande-Bretagne. Depuis lors,
beaucoup ont été démolis et remplacés par d'autres types de logements. Plutôt que d'essayer d'éliminer tout
désordre, l'urbanisme se concentre maintenant sur l'individualisme et la diversité dans la société et l'économie;
C'est l'ère post-moderniste
Le New Urbanism (NU)
Le New Urbanism (NU), un courant d’urbanisme made in America officiellement fondé en 1993, a déjà plus
de vingt ans. Il résulte de l’initiative d’architectes-urbanistes soucieux de formaliser leurs pratiques et leurs
engagements pour la création de quartiers répondant à des critères de qualité architecturale et de bien-être
respectueux de l’environnement naturel.

chaque année, une conférence annuelle permet de discuter les avancées théoriques et de présenter à des élus
locaux les dernières réalisations sur l’ensemble du territoire des États-Unis

Influencée par la doctrine de la ville traditionnelle européenne, elle circule de façon internationale et fait
figure de référence urbanistique.

le NU ne bénéficie pas, en Europe, d’une image très positive. Une raison probable est son association étroite
avec les lotissements et le rejet du monde extérieur. cette association empêche les professionnels de
s’interroger sur la prétention de ces idées à assurer une transition vers une forme de durabilité !!!!!!
Trois questions guident l’analyse :
1.Le NU peut-il être considéré comme un modèle renouvelant la
conception du lotissement résidentiel dont la spécificité serait
qu’il minimise l’empreinte foncière ?
2.Favorise-t-il un début de rupture avec ce que certains ont
appelé la géographie du nowhere (nulle part), ce paysage
urbanisé et standardisé issu de l’influence du mouvement
moderne?
3.Permet-il d’entrevoir un début de revalorisation de la figure
du piéton?

« néo traditionnalistes »
Avec le NU, les éléments architecturaux ne dominent
plus vraiment le paysage. Pasadena (dans la banlieue
nord de Los Angeles.)
Principes du NU
-une concertation du cadre de vie auprès des architectes, des urbanistes, des élus locaux et des habitants
- Le foncier est désormais perçu comme une ressource limitée et la fabrication du lotissement en milieu suburbain ou
périurbain
- Un lotissement NU se reconnaît à sa cohérence morphologique véhiculant un sens des lieux, caractéristique d’une certaine
conception de la soutenabilité au profit du piéton
- prôner le principe de la diversité sociale, de la mixité fonctionnelle ou encore celui de la connexion aux autres quartiers par
les transports en commun
- ces objectifs relèvent plus des choix et des décisions des acteurs politiques que du dessin de l’architecte
- Le NU ne représente pas une innovation architecturale et urbaine, même s’il défend l’intégration du minéral et du végétal.
Il ne répond pas non plus aux enjeux contemporains de l’urbain métropolisé. Son intérêt réside plus modestement dans sa
capacité à valoriser la marche à pied après plusieurs décennies de négligence totale à son égard
- Les protagonistes partagent l’idée selon laquelle le dessin et la morphologie de la ville traditionnelle ou de la small town (
retour a l’histoire)
- L’objectif étant de permettre à un maximum de gens de se déplacer en transport collectif, la localisation et l’aménagement
de nouvelles zones de développement, que ce soit en site vert ou dans des zones déjà urbanisées
- une trame viaire en forme de grille traditionnelle et un design urbain soigné—favorise les déplacements à pied.

Nouveau concept apparait !


permet de subvenir aux besoins de la génération présente sans remettre en question la
capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins et, d’autre part, si elle
favorise une distribution des richesses qui assure la stabilité sociale et politique de la
société. C’est le développement durable
LE DEVELOPPEMENT
URBAIN DURABLE

La ville durable
C'est une ville capable de se maintenir dans le temps, de garder une identité, un sens collectif, un dynamisme à
long terme. Pour se projeter dans l'avenir, la ville a besoin de tout son passé, d’une distance critique par rapport
au présent, de sa mémoire, de son patrimoine, de sa diversité culturelle intrinsèque et de projets
multidimensionnels.
Initiateurs : En 1972 à lieu la première Conférence des Nations Unies sur
l’Environnement à Stockholm
En 1978, l’UNESCO organise la première conférence internationale
CHARTE DES VILLES EUROPÉENNES POUR LA
pour la gestion raisonnée et la conservation de la biodiversité. La prise
DURABILITÉ (adopté par les participants à la Conférence
de conscience de l’impact des activités économiques sur les ressources
européenne sur les villes durables qui s'est tenue à Aalborg,
naturelles se développe progressivement.
Danemark, le 27 mai 1994)
Les principes pour une ville durable
:
• La gestion du sol et du
patrimoine
• La maitrise des nuisances
• La gestion des déplacements
• La gestion de l’énergie
• La gestion écologique de l’eau
• Les espaces verts
• La maitrise des déchets
• La gestion sociale de la ville
Charte d’Aalborg
La démarche HQE²R
La démarche HQE2R d’intégration du développement durable dans les projets urbains propose des outils et
méthodes pour les 4 phases d’un projet urbain:
1. L’émergence ou la prise en compte des problèmes et la Décision
2. L’ analyse (état des lieux et diagnostic partagé de développement durable) ;
3. L’ évaluation des scénarios ou plan d’actions potentiels à l’aide des différents outils d’aide à la décision
4. La mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du plan d’action (à l’aide des outils et recommandations sur les
documents d’urbanisme, la participation des habitants et usagers et les cahiers de charges type ou
recommandations pour la conduite de projet à l’échelle des bâtiments et des quartiers)

LES 5 OBJECTIFS ET 21 CIBLES DE DEVELOPPEMENT DURABLE


PRESERVER ET VALORISER L’HERITAGE ET CONSERVER LES RESSOURCES
1 - Réduire la consommation d'énergie et améliorer la gestion de l'énergie
2 - Améliorer la gestion de la ressource eau et sa qualité
3 - Eviter l'étalement urbain et améliorer la gestion de l'espace
4 - Optimiser la consommation de matériaux (matières premières) et leur gestion
5 - Préserver et valoriser le patrimoine bâti et naturel
6 - Préserver et valoriser le paysage et la qualité visuelle
7 - Améliorer la qualité des logements et des bâtiments
8 - Améliorer la propreté, l'hygiène et la santé
9 - Améliorer la sécurité et la gestion des risques (dans les logements et le quartier)
10 - Améliorer la qualité de l'air (intérieur et du quartier)
11 - Réduire les nuisances sonores
12 - Minimiser les déchets et améliorer leur gestion Ecologie urbaine
13 - S'assurer de la diversité de la population
14 - S'assurer de la diversité des fonctions (économiques et sociales)
15 -S'assurer de la diversité de l'offre de logements
AMELIORER L'NTEGRATION
16 - Augmenter les niveaux d'éducation et la qualification professionnelle
17 - Favoriser l'accès de la population à tous les services et équipements de la ville grâce à des moyens de transport
accessibles, efficaces et bon marché
18 - Améliorer l'intégration du quartier dans la ville en créant des espaces de vie et de rencontre pour tous les habitants de
la ville et en favorisant l'attractivité du quartier
19 - Eviter les déplacements contraints et améliorer les infrastructures pour les modes de déplacement à faible impact
environnemental
RENFORCER LE LIEN SOCIAL
20 - Renforcer la cohésion sociale et la
participation
21 - Améliorer les réseaux de solidarité et
le capital social
Concept de l’ecoquartier
Un écoquartier est un quartier conçu (ou renouvelé ) avec une démarche environnementale laquelle porte notamment
sur le paysage ou « la végétation des quartiers » et la qualité environnementale des bâtiments ( et le plus souvent
aujourd’hui uniquement des bâtiments neufs)

Cette démarche environnementale à l’échelle d’un quartier étant encore relativement nouvelle ( du moins au delà de
la généralisation de la construction des bâtiments HQE), elle est considérée comme exemplaire et permet de
revaloriser l’image de quartiers de logement sociaux en difficulté ou de quartiers pollués ou avec des nuisances
importantes

Les termes d’écoquartier et de quartier durable sont utilisés sans distinction , Le terme plus récent d’écoquartier s’est
largement répandu

lyon
Caractéristiques de l'écoquartier Selon les promoteurs de ce terme, un écoquartier concilierait autant que possible les
différents enjeux environnementaux dans le but de réduire l'impact du bâti sur la nature :

• limitation de la production de déchets : le tri sélectif est de • les matériaux de construction utilisés et les
rigueur, mais les déchets verts peuvent également être chantiers peuvent faire l'objet d'une attention
facilement compostés grâce à des emplacements prévus à particulière (meilleure gestion des déchets de
cet effet - le compost pouvant ensuite être utilisé pour les chantier, réutilisation d'éléments dans le cadre d'une
jardins et espaces verts réhabilitation...)

Dans un écoquartier, les habitants seraient impliqués


. • favoriser la biodiversité : suivant les dès la conception du quartier ou au démarrage du
écoquartiers, des mesures peuvent être prises projet de réhabilitation. Fidèle aux principes de
ou encouragées pour permettre à une flore et développement durable qui place la concertation au
une faune locale de s'épanouir. cœur du processus,

• réduction des consommations énergétiques : les bâtiments, • meilleure gestion des déplacements avec
notamment, répondent à des exigences très strictes avec des limitation de la voiture et incitation à
consommations au m² aussi faibles que possible. Les écoquartiers l'utilisation de transports doux (transports en
remarquables recourent tous aux énergies renouvelables (solaire, commun, vélo, marche à pied) : les
le plus souvent). écoquartiers favorisent l'usage du vélo grâce
à des pistes cyclables, la présence de parking
• réduction des consommations d'eau : les eaux pluviales sont à vélo sécurisé, des voies piétonnes
récupérées et utilisées pour arroser les espaces verts, permettent de circuler en toute sécurité, des
nettoyer la voie publique ou alimenter l'eau des toilettes. arrêts de bus parcourent le quartier, etc
Pays-Bas
Action de Requalification de l’espace public
Objectifs
• Minimiser les nuisances observées sur le site (bruits, pollution visuelle, nuisances olfactives et pollution de l’air).
• Limiter les nuisances sonores liées aux revêtements (choix des matériaux) et plus généralement travailler l’ambiance sonore du
site.
• Mettre en scène la présence de la nature (eau, végétal, pleine terre).
• Disposer des zones d’abri (vent, pluie, soleil…).
• Favoriser une meilleure lisibilité de l’espace
• Aménager des aires de repos le long des parcours piéton.
• Installer un mobilier de repos et de convivialité lorsque le site y est propice.
• Penser des largeurs de trottoirs adaptées à la vie de la rue (lieu de shopping, trottoirs
circulés…).
• Traquer les éléments responsables d’un sentiment d’insécurité (trafic routier, éclairage,
incivilités…) par des dispositifs de sécurisation qui ne nuisent pas à l’accessibilité et la
perméabilité des espaces.
• Favoriser le « contrôle social » de l’espace par des aménagements adaptés.
• Penser à l’accessibilité aux lieux depuis les quartiers
voisins.
• Penser l’espace végétalisé à l’échelle du piéton.
• Des espaces adaptés à tous
Adapter les niveaux et les horaires d’éclairage afin de
limiter la pollution lumineuse.
• Préserver autant que possible les arbres existants.
entifier les besoins liés aux services urbains (déchets,
transports, nettoiement…).

L’espace public, c’est d’abord une ambiance. Il offre un


confort à l’usager que chacun juge de façon très subjective.
Toutefois, il est possible de mesurer l’ambiance offerte par un
espace au regard du degré d’exposition à la chaleur, à la
lumière, au bruit, aux couleurs… La qualité de l’espace va
dépendre de sa capacité à diversifier ces ambiances (ombrage,
présence de la nature…) à créer des lieux de confort et des
ambiances variées et agréables tout au long
Variation de l’espace public
On constate d’importantes différences entre les espaces publics des diverses
zones climatiques, des différents milieux culturel et social, mais aussi entre
le monde développé et celui en développement, dans les zones formelles et
informelles de la ville, ainsi que l’utilisation flexible de l’espace, par
différents groupes de personnes, dans le temps. Cela crée des schémas de
quantité d’espace public très variés, comme l’illustrent les images ci-dessous
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