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Exercice 2 : Pratiquer différents langages, le développement construit. / 10 pts.

Dans un développement construit d’une 20aine de lignes, en vous appuyant sur les exemples vus
en classe, vous montrerez l’organisation puis les dynamiques des aires urbaines françaises.

Vous devrez faire apparaître votre travail de brouillon avant la rédaction finale (rappel :
travail sur l’énoncé, liste « pèle-mèle » des idées en lien avec le sujet, plan ou carte mentale).
Ce travail compte dans la notation finale (3 pts)

Conseil : N’oubliez pas la mise en page avec les différentes parties (introduction, développement,
conclusion), utilisez un vocabulaire précis, des mots de liaison et des exemples, cela rentre dans
l’évaluation de l’exercice.

Correction :
1. Travail sur l’énoncé.
Le sujet est
Vous montrerez l’organisation puis les dynamiques des aires urbaines françaises.

Il s’agit donc d’un travail de rédaction en deux parties pour expliquer ce qu’est une aire urbaine.
- Une première partie qui définit les différents espaces constitutifs d’une aire urbaine
- Une deuxième partie sur les évolutions, les atouts et les contraintes de ces différents espaces.

2. Liste « pèle-mèle » des idées en liens avec le sujet :

Pole urbain, couronne périurbaine, ville-centre, banlieue, quartier des affaires, migrations
pendulaires, Lyon, Paris, 85 % des Français en ville, transports en commun, agglomération,
étalement urbain, périurbanisation, métropolisation, mondialisation, pollution, coût du logement,...

3. Plan

Introduction :
Chiffres sur la place des aires urbaines en France
Rappel de la problématique : Comment sont organisées les aires urbaines françaises et quelles
sont leurs évolutions ? (reformulation du sujet)

Première partie : organisation d’une aire urbaine


- ville-centre
- banlieue
- couronne périurbaine

Deuxième partie : les dynamiques des aires urbaines


- contraintes de la ville-centre
- atouts de la couronne périurbaine et étalement urbain

Conclusion :
Même schéma pour toutes les aires urbaines
renforcement par métropolisation et mondialisation
4. Rédaction du développement construit :

Aujourd’hui, 85 % de la population française vit dans en ville et 35 % dans une des dix
principales aires urbaines du pays. Comment s’organise une aire urbaine ? Quelles en sont les
dynamiques ?

Dans un premier temps, nous allons voir quelle est l’organisation d’une aire urbaine en
France. Les aires urbaines sont des villes fortement peuplées et qui structurent le territoire français
comme par exemple Paris, Lyon, Aix-Marseille, Strasbourg, Lille, Nantes. Ces aires urbaines
peuvent être décrites en suivant un même modèle. Elles se composent tout d’abord d’une ville-
centre, le cœur de la ville avec des espaces de logements, des commerces, des bureaux et des
activités économiques variées. Cette ville-centre polarise les activités, avec un quartier des affaires
comme celui de la Part-Dieu à Lyon ou de la Défense à Paris, qui illustre son dynamisme. Autour se
trouvent les banlieues qui touchent la ville-centre et y sont reliées par des réseaux de transports en
commun (bus, tramway, métro). Dans l’aire urbaine de Lyon, Villeurbanne fait par exemple partie
de la banlieue. Ces deux ensembles (ville-centre et banlieue) forment l’agglomération. On parle de
pôle urbain lorsqu’on y trouve plus de 10 000 emplois. Enfin, autour s’étend la couronne
périurbaine, avec des communes périurbaines un peu plus éloignées, moins bien reliées à la ville
centre au fur et à mesure qu’on s’en éloigne. Pour l’aire urbaine de Lyon, la commune de Mézieu
est située en périphérie. Les communes de la couronne périurbaine comptent au moins 40 % des
actifs travaillant dans le pôle urbain. Pour Lyon cela correspond à plus de 300 communes.
Aujourd’hui, ces aires urbaines sont animées par des dynamiques multiples. En raison des
coûts des logements dans les villes-centres, mais aussi de la pollution (de l’air et sonore), du
manque d’espaces verts ou encore des embouteillages, certaines familles choisissent de s’installer
dans les banlieues et surtout dans la couronne périurbaine, en particulier dans les communes les
mieux reliées par les axes de transport rapides (autoroutes, routes nationales, voies de chemin de
fer). La couronne périurbaine est donc l’espace qui gagne le plus d’habitants. Les familles y
trouvent des maisons individuelles avec jardin, plus grandes et moins chères. Mais souvent, les
actifs continuent à se rendre dans l’agglomération pour y travailler. Cela engendre des migrations
pendulaires (trajets domicile-travail le matin et le soir aux horaires de bureau). Cette installation des
familles en périphérie contribue à faire grandir les aires urbaines qui s’étalent sur les campagnes et
espaces environnants (champs, forêts). On appelle ce phénomène l’étalement urbain. Dans ces
espaces périurbains, la dépendance à l’automobile est d’autant plus forte qu’on s’éloigne de la ville-
centre. C’est aussi dans la couronne périurbaine que s’installent les activités ayant besoin d’espace :
aéroport dans les plus grandes aires urbaines (comme Lyon St-Exupéry), grands centre
commerciaux, entrepôts...

Ainsi, les aires urbaines françaises s’organisent souvent selon le même schéma et les
déplacements des populations ainsi que l’extension de ces villes contribuent à leur dynamisme. Les
aires urbaines les plus influentes sont celles qui se renforcent le plus par les phénomènes de
métropolisation et de mondialisation, à l’image de Paris ville mondiale ou Lyon dont l’influence est
européenne.

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