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Définitions de géographie mobilisées lors du chapitre sur la

métropolisation

Définitions de démographie :
-démographie : science qui a pour objet la population et son évolution
-croissance démographique : augmentation de la population. Elle peut également
être négative. Elle dépend de l’accroissement naturel et du solde migratoire.
-accroissement naturel : l’évolution naturelle d’une population soit la différence
entre les naissances et les décès. Ou la différence entre le taux de natalité et de
mortalité.
-solde migratoire : la différence entre les arrivées et les départs sur un territoire.
-densité : nombre d’habitants au km².
-exode rural : le départ massif des habitants des campagnes vers les villes.
Définitions de géographie du développement :
-IDH (indice de développement humain) : Permet de mesurer le niveau de
développement d’un pays à partir du niveau de richesse (PIB /habitant), du
niveau d’éducation de la population (taux de scolarisation ou d’alphabétisation)
et la santé (espérance de vie).
-pays du Nord : pays au niveau de richesse élevé où les besoins essentiels des
populations sont plutôt satisfaits.
-pays du Sud : pays où les besoins essentiels des populations ne sont pas
satisfaits, qui font face à un retard de développement par rapport aux pays
du Nord.
-PMA : les pays les moins avancés.
-pays émergents : pays du Sud qui connaissent une croissance économique
rapide et se rapprochent progressivement des pays du Nord.
-PIB (produit intérieur brut) : Indicateur économique permettant de mesurer la
production économique d’un pays, d’une certaine manière sa puissance.
-PIB par habitant : Le PIB divisé par la population du pays. Indicateur qui permet
de donner une idée du niveau de vie des habitants d’un pays.
-croissance économique : L’augmentation du PIB d’une année sur l’autre. Lorsque
le PIB baisse sur deux trimestres successifs, on parle de récession, souvent
synonyme de difficultés économiques ou de crise.
-quartier informel ou bidonville (« slums » en anglais) : quartier pauvre, construit
illégalement, souvent dans des zones à risques (fortes pentes, zones
inondables…).
-économie informelle : économie qui s’exerce sans cadre légal, qui n’est pas
déclarée. Dans certains pays du Sud elle occupe une place prépondérante.

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-bidonville consolidé/habitat durci : quartier informel dont l’habitat s’est peu à
peu amélioré grâce à l’utilisation de meilleurs matériaux, la régularisation
administrative des logements, de les relier aux réseaux d’eau, d’électricité…
Définitions de géographie urbaine :
-commune : unité de base administrative du territoire français qui est découpé en
36 000 communes.
-ville : en France, commune qui regroupe plus de 2000 habitants.
-banlieue : ceinture urbaine qui entoure la ville-centre et qui est constituée des
communes environnantes progressivement rattachées à elle par l’étalement
urbain.
-étalement urbain : extension de l’espace urbanisé (logements, activités, routes)
autour des villes existantes au détriment de l’espace rural et agricole.
-agglomération : une ville et ses banlieues.
-espaces périurbains : espaces résidentiels situés à la périphérie d’une ville. Il y a
discontinuité du bâti entre le pôle urbain et la couronne périurbaine. Dans une
commune périurbaine, au moins 40% des actifs travaillent dans le pôle urbain
central.
-périurbanisation : processus d’extension des agglomérations, dans leur
périphérie, entrainant une transformation des espaces ruraux. Cf manuel page
194.
-migrations pendulaires : déplacements quotidiens entre le domicile et le travail.
Phénomène caractéristique des métropoles.
-aire urbaine : ensemble urbain regroupant une agglomération et toutes les
communes autour dont au moins 40% des actifs travaillent dans la ville centre.
-ville nouvelle : ville née d’une volonté politique, créée ex nihilo (à partir de rien)
pour constituer une nouvelle centralité. Ex Navi Mumbai ou Cergy-Pontoise, Evry,
Marne-la-Vallée, Melun-Sénart et St Quentin en Yvelines créées à partir de 1960
pour décongestionner Paris.
-conurbation : territoire urbain formé par la jonction de plusieurs aires urbaines et
créant un paysage de ville en continu. Exemple de BAB (Biarritz, Anglet,
Bayonne) ou Nice, Cannes et Antibes.
-mégapole : agglomération peuplée de plus de 10 millions d’habitants.
-mégalopole : région urbaine qui s’étend de manière continue sur plusieurs
centaines de kilomètres et qui comprend plusieurs métropoles (exemple la
« Boswash » ou la dorsale européenne ou Tokyo-Osaka-Kobe).
-urbanisation : augmentation de la population urbaine. Extension de l’espace
urbanisé au détriment des espaces ruraux environnants.
-taux d’urbanisation : le pourcentage de la population d’un pays vivant en ville.
-transition urbaine : passage d’une population majoritairement rurale à une
population majoritairement urbaine.

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Définitions du cours sur la métropolisation :
-métropole : une ville qui exerce des fonctions de commandement, d’organisation
et d’impulsion sur une région. Elle attire et rayonne et polarise un espace.
-métropolisation : concentration accrue de la population et des fonctions de
commandement au profit des plus grandes villes.

-PUB (produit urbain brut) : ensemble de la valeur créée par une métropole sur
un an.
-aire métropolitaine : région urbaine constituée autour d’une ou plusieurs villes,
proches les unes des autres, dont les activités complémentaires rayonnent sur un
territoire régional qu’elles dominent et structurent.
-quartiers d’affaires ou CBD (central business district) : quartier concentrant les
sièges sociaux de grandes entreprises, les services de haut-niveau et les
fonctions financières. Se caractérise généralement par un paysage de gratte
ciels.
-Fonctions métropolitaines : fonctions décisionnelles et d’innovation dans les
domaines économique, politique et culturel. Elles sont concentrées dans les
grandes villes et représentatives de leur pouvoir de commandement.
-synergie : interaction entre plusieurs secteurs, qui augmente leur potentiel.
-centre : région ou territoire dominant, moteur.
-centralité : concentration des fonctions de commandement et de services
supérieurs dans les quartiers centraux de la ville.
-périphérie : région ou territoire dominé dépendant du centre.
-ville centre : commune centrale d’une métropole, la plus peuplée et la mieux
dotée en fonctions et en services.
-hiérarchie urbaine : classement des villes selon leur population, leurs activités
économiques (tissu industriel par ex.), et leurs services de haut niveau.
-archipel métropolitain mondial (AMM) : métropoles globales et mondiales
connectées entre elles en réseaux concentrant les services et les richesses et
organisant la mondialisation économique.
-ville mondiale : ville qui concentre des fonctions de haut niveau et qui exerce
une influence dans l’ensemble ou une partie du monde, sans être
obligatoirement un nœud important de la mondialisation.
-ville globale : exemple le plus abouti de la métropolisation. Villes qui sont au
sommet de la hiérarchie des métropoles et dirigent la mondialisation.
-réseau urbain : mise en relation des villes entre elles. Organisation de relations
de dépendance, de complémentarité, de concurrence entre les unités urbaines
d’un territoire.
-réseau : ensemble de routes (matérielles et immatérielles) et de nœuds par
lesquels transitent les informations, les biens et les personnes.

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-flux : déplacement ou transfert de personnes, de marchandises ou
d’informations par un moyen de communication matériel ou immatériel, dans le
cadre d’un réseau.
-nœud ou hub : point central d’un réseau qui centralise et distribue les flux
comme un grand aéroport ou une gare.
-interface : zone de contact entre deux espaces ou deux milieux.
-polarisation : attraction qu’exerce un centre (un pôle) sur l’espace plus ou moins
étendu qui l’entoure et qui place la périphérie dans une situation de dépendance.
-aire d’influence : espace sur lequel une ville exerce son influence. Celle-ci est
repérable par les flux que la ville attire et émet.
-arrière-pays ou hinterland (d’un port) : zone d’influence et d’attraction
économique d’un port, c’est-à-dire la zone qu’un port approvisionne ou dont il
tire ses ressources.
-littoralisation : processus de concentration des populations et des activités sur
les côtes en lien avec la mondialisation et l’effet « sun belt ».
-effet Sun Belt ou héliotropisme : attractivité des régions au climat ensoleillé
comme la Californie.
-mondialisation : Processus de mise en relation des espaces mondiaux et
d’accroissement des échanges et des flux de marchandises, d’informations et de
capitaux à l’échelle de la planète.
-NDIT (nouvelle division internationale du travail) : processus de délocalisation
des activités de production dans les pays du Sud tandis que les métropoles
concentrent les fonctions de commandement et de conception.
-investissements directs à l’étranger (IDE) : mouvements internationaux de
capitaux entre un pays émetteur (investisseur) et un pays récepteur.
-firme transnationale : entreprise qui a un siège social dans son pays d’origine et
qui est installée dans plusieurs pays dans lesquels elle possède des filiales.
-inégalités socio-spatiales : les inégalités sociales se manifestent dans
l’organisation de l’espace.
-ségrégation socio-spatiale : séparation des populations dans l’espace en fonction
de leurs revenus.
-fragmentation : processus de rupture des liens économiques et sociaux entre les
différentes parties d’une ville ou d’une région urbaine.
-quartier paupérisé : quartier subissant une dégradation du bâti et concentrant
des populations pauvres.
-gentrification : arrivée de populations aisées dans des espaces auparavant
occupés par des populations plus modestes.
-quartier résidentiel fermé (« gated community ») : Quartier de taille variable et
plus ou moins sécurisé où l’accès est contrôlé et réservé aux résidents.

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-macrocéphalie urbaine : développement disproportionné de la ville la plus
peuplée d’un territoire au détriment des autres villes.
-indice de primatie : rapport entre le nombre d’habitants de la 1 ère et de la 2ème
ville du pays. Plus le résultat est élevé, plus le déséquilibre urbain est fort.
-décentralisation : politique consistant à transférer des activités et des
compétences aux villes de province pour limiter le poids de Paris.
-désindustrialisation : disparition progressive des activités industrielles.
-dévitalisation : déclin de l’activité, de l’animation, de la population et du
commerce d’un centre-ville.
-économie de la connaissance : ensemble des activités innovantes et créatrices
de valeur ajoutée fondées sur la recherche-développement et les TIC (voir page
74).

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