Chapitre 2 

: Unité et diversité de l’économie européenne

I. La place de l’UE dans l’économie mondiale
A. Le poids démo-économique européen
La population européenne compte 446 millions (sans RU) et avec le RU 512 millions.
Par rapport au reste du monde on est
la 3ème puissance démographique
derrière la Chine et l’Inde. 2ème
caractéristique de l’Europe c’est que
celle-ci est une population
vieillissante, c’est-à-dire que la part
des PAG de 65 ans et plus augmente.

Les raisons du vieillissement :

1. Un taux de fécondité est
faible en 2015  1,6
enfants/femmes.
2. L’allongement d’espérence de
vie à la naissance qui est plus
prolongé que dans le reste du
monde. Et c’est ce qui
contribue à l’élargissement
par le haut de la pyramide.
Aujourd’hui les 65 ans et plus
en europe c’est un peu moins
de 20% de la poplation (1/5)
et on estime qu’en 2050 on va passer à 30% donc environ (1/3).

L’évolution poids de
l’UE :
La longueur du
rectangle nous
donne le poids de la
puissance mondiale.
Et donc aujourd’hui
l’Europe c’est à peu
près 20% du PIB
mondial derrière les
Etats-Unis.

Alors même que le niveau de vie des habitants du PIB américains est 1.5 fois plus élever que celui des
habitants dans l’UE. On va donc se demander pourquoi et chercher la cause. Le niveau de vie moyen
en europe est identique à celui au Japon en 2015. On va essayer de comprendre qu’est ce qui fait
que le PIB américain est 1.5 fois plus important que celui européen, on va donc décomposer le ratio :
Pour comprendre l’écart de PIB on va comparer les ratios et donc on remarque que la source
principal de cet écart est surement dû au fait de la productivité horaire au niveau européen.
B. La place de l’Europe dans le commerce mondial
25/01/2019
L’europe occupe à peu près 15% du commerce mondial et ses principaux échangeurs sont les Etats-
Unis et la Chine.
L’un des acteurs principaux du commerce international en Europe, c’est l’Allemagne (ils tirent le
commerce de l’Europe vers le heut). L’Allemagne assure à peu près 30% des échanges réalisés par
l’Europe avec le reste du monde (tandis que la France elle assure 25% des échanges). Ce qui explique
ce différencielle c’est que l’on a un taux d’ouverture qui est beaucoup plus faible en France qu’en
Allemagne. Le taux d’ouverture est le rapport entre le flux des exportations ou importations par
rapport au PIB du pays ou encore la moyenne des importations et exportations divisé par le PIB :
( X+ M)
X M
 ;  ; 2
PIB PIB
PIB

2ème caractéristique de l’Europe c’est que le commerce intra communautaire est extrêmement
développé. En moyenne le taux d’ouverture des différents pays membres est de 35% tandis que celui
des Etats-Unis est de 13% tandis que celui du Japon est de 12%. Cependant si on zoom sur ce taux
moyen on remarque que le taux d’ouverture de l’UE cache de forte disparitées, sachant que des pays
comme l’Irlande, la Belgique présente des taux d’ouverture avoisinant les 80%. Cette ouverture
extremement importante s’explique par les échanges intra communautaire sachant que ces
échanges représente 2/3 des échanges réalisés par les pays membres.
Ce qui explique l’intensité des échanges intra communautaire c’est le fait que les autorités
européennes aient décidés de mettre en place un marché unique mais aussi la libre circulation des
biens et des services à facilité ces échanges.
C. Le poids monétaire de l’Europe
L’euro est-elle une monnaie international ? est-ce que le poids que joue l’euro par rapport aux autres
devises est-il important, comment se positionne l’euro par rapport au dollar ?
Au départ au moment de la création de l’euro en 1999 l’euro valait un peu plus de 1$. Ensuite l’euro
juste avant la crise avec 1e on pouvait acheter un peu plus de 1.5$. aujourd’hui on est plutôt en
dépréciation.
Quels critères comptes pour qualifier une monnaie de monnaie internationale ?
La question n’est pas le prix de la monnaie mais son usage : dans quelles mesures l’euro est utilisé
par des résidents qui n’appartiennent pas à la zone euro ?

On va identifier 3 usages classiques et ces 3 usages sont les 3 fonctions classiques de la monnaie :

- Moyen de paiement, c’est la

monnaie qui va être utilisé pour
régler les échanges avec d’autres
acteurs
- Unité de compte, monnaie de
facturation
- Réserve de valeur, imaginons qu’une
monnaie soit attaquer sur les
marchés de changes alors la BC va
utiliser l’euro par exemple pour défendre sa propre monnaie.

Avec les différents usages fait par les acteurs avec l’euro, on peut en déduire que c’est une monnaie
internationale car, elle est utilisé comme un moyen de paiement, unité de compte mais aussi réserve
de valeur. Cependant par rapport au dollar l’euro est encore derrière malgré le fait que la place du
dollar diminue un peu.

D. Quelle place pour l’économie européenne en 2050

Selon un rapport réalisé par des macroéconomistes travaillant au CEPII qui est organisme dédié aux
recherches du commerce international nous explique ceux à quoi on peut s’attendre d’ici 2050. Cette
étude s’appuie sur un modèle de croissance à LT et ce processus va s’appuyer sur 2 leviers :

- Rapport classique, le rythme auquel vont s’augmenter les facteurs de production (capital,
travail) et on va également tenir compte du progrès technique.
- 2ème levier, l’énergie, les matières 1ères qui vont être utilisés. C’est le retour de l’énergie dans
les modèles de croissance. L’énergie parce que c’est un ressource qui devient rare et qui peu
avoir une incidence sur le rythme de croissance des modèles économiques.

D’après leur projection la population européenne en 2050 comptera moins dans la population
mondiale. Légère diminution de la population européenne, la Chine ne sera plus la pays le plus
peuplé mais ce sera l’Inde qui n’a pas encore réalisé sa croissance démographique , mais aussi la zone
d’Afrique subsaharienne (notamment le Nigéria).

L’UE verra son PIB multiplié par 2 se rapprochant des EU et la 1ère puissance mondiale sera la Chine.
En relatif on verra une réduction relative du poids économique de l’UE, elle occupera un poids plus
faible dans l’économie mondiale.

II. Une Europe marquée par de forte disparités économiques

A. Un processus de convergence continu mais inachevé

Quel a été le processus de convergence entre les pays membres de l’Europe a 15 (entre les années
70 et le début des années 2000). Au cours de cette période il y a eu un processus de convergence, de
rattrapage entre les pays membres de l’UE. Et ce processus de rattrapage dans cette zone est un
résultat dit de stigma convergence permis par un processus de beta convergence. Les économistes
parlent de stigma convergence pour qualifier un processus de rattrapage qui contribue à resserrer
les écarts autour de la moyenne. La beta convergence qualifie le phénomène ou les régions ayant un
faible niveau de vie en début de période on eu un taux de croissance plus élevé que celui des régions
ayant un niveau de vie élever en début de période.

Processus de convergence postérieur aux années 2000 par rapport aux nouveaux pays membres.
L’idée est de regardé les écarts de niveau
de vie (on normalise à 100 le PIB par pays
européen et on regarde l’écart à la
moyenne). Bulgarie, Roumanie partent
avec un handicap extrêmes prononcé, si
on se projette 10 ans plus tard les pays
ayant des petits niveaux de vie on réussit
à augmenter ce dernier, il y a donc eu
processus de convergence qui a eu lieu.
Si ces pays on réussit à rattraper leur retard c’est parce qu’ils ont eu un processus de croissance
beaucoup plus large.

Le phénomène de beta convergence : pays partant d’un niveau de développement peu élevé vont
être ceux qui vont connaitre le rythme de croissance le plus rapide. 60% en dessuas de la moyenne
européenne vont rattraper leur retard en quelque sorte mais c’est encore insuffisant.
01/02/2019
Pourquoi les nouveaux Etats membres ont pu bénéficier d’un fort taux de croissance :

- Ils ont bénéficier de subventions régionales versées par l’UE pour développer leur
infrastructure et donc c’est ce que l’on appelle la politique régional de l’UE qui alloue des
fonds au pays présentant un niveau de développement faible et faisant partie de l’UE . La
politique régionale est arrivé progressivement à mesure que l’Europe a intégré dans son
seins des pays présentant des niveaux de développement plus faible que le moyenne par
exemple l’Irlande qui avait un niveau de PIB beaucoup plus faible que la moyenne, l’UE va les
aidés grâce à 2 instruments : les fonds structurels européens (ayant pour objectifs de
financer des infrastructures) aussi appeler FEDER et à coté du FEDER, le fonds sociale
européen. Parallèlement à ses fonds structurels ont été créer les fonds de cohésion qui ont
été créer pour soutenir spécifiquement des pays présentant des niveaux de vie très faible .
Les fonds régionaux représentent 1/3 du budget européen c’est le 2 ème poste après la
politique d’innovation commune.
- Lorsque ces pays ont rejoins l’UE ils ont bénéficié de flux importants d’IDE (investissement
direct à l’étranger), on va avoir des investisseurs étrangers qui vont investir de manière
importante dans ces pays-là, ces investissements vont produire de la richesse
supplémentaires dans les nouveaux pays membres. Cela a permis aux nouveaux pays de
d’importer de nouvelles technologies ainsi que d’autres externalités positives.

Il a eu un processus de convergence inachevé.

B. Quelle convergence attendre dans les années à venir ?

Le processus va dépendre des rythmes de croissance des pays en retard.
On va réaliser tout d’abord une simulation du temps nécessaire pour réaliser convergence. Ceux qui
nous intéresse est une variable clair : le PIB/habitant. L’idée est de voir dans quelle mesure les
nouveaux Etats membres vont voir leur PIB/habitant va augmenter pour rattraper les Etats déjà en
place. On a fait une hypothèse générale de taux de croissance égal à 0. On suppose également que le
TCM (le taux de croissance annuel moyen) est nul (=0).

2ème scénario moins valable car le différentiel de taux de croissance entre les pays pauvres et les pays
riches.

2ème élément de réponse : le processus de convergence va dépendre des effets d’agglomération.

Dans quelles mesures les fonds structurels octroyé par l’Europe vont permettre aux pays de rattraper
leur retard. L’efficacité des politiques régionales sont limitées pour réduire les disparités
interrégionales et du coup cela réduirait le processus de convergence selon certains experts . Et les
arguments de ces experts sont :

- Finalement les infrastructures qui ont pu être financer dans les nouveaux pays membres ont
pu jouer contre les nouveaux Etats membres. Car certain considère que le développement de
ces infrastructures ont permit aux entreprises de se développer dans les nouveaux pays
membres sans pour autant s’ installer.